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Messages posté(e)s par DarkLabor

  1. En surfant sur le forum russe otvaga, je suis tombé sur ceci :

     

     

    Ce sont des caisses de Série 1 ? :huh:

     

    1384894936-img-0410.jpg

    Oui, il n'y a pas de surblindage, donc ces engins n'ont jamais subit de rétrofit.

    Si on avait les immats ou les numéros de série, ce serait plus simple à déterminer.

    Élément du glacis ???

     

    1384894936-strv-ny-19.jpg

    Non, une structure mécanosoudée pour tests ballistiques.

    Mais en effet la structure correspond au châssis (bien qu'il y ait un peu de blindage en moins).

  2. Ah, et on utilise le lave glace sous sa forme pure, qui gèle à -24°, donc oui, ça dégivre les épiscopes en plus des résistances intégrées.

    Je connais un chef de char à Thierville qui devrait arrêter de goûter l'antigel... ???

  3. La solution électro optique n'est pas envisageable pour régler ce genre de problème? On le fait sur la voiture grand public, on le fait sur les VCI et les APC, ca doit aussi marcher sur les MBT. Coller 5 ou 6 camera sur le périmetre de l'engin permettrait de piloter dans de meilleur condition, y compris en marche arrière. Ca plus une vieille 360° contre les menaces les plus "visibles

    L'avantage tactique est évident, voir décuplé maintenant que l'on envisage de plus en plus le combat urbain.

    Le problème est le coup et la façon de réaliser tout ça.

    Avoir une une caméra arrière c'est un équipement bénéfique. Le chef de char n'a plus à être forcé de guider le char (dans le cas d'un hit and go ou une rocade le chef de char peut rester concentré sur l'observation pour protéger son propre engin).

    Ca permet également de réduire les accidents. Le pilote voit où il va.

    Ensuite avoir des rétroviseurs optroniques, c'est pas forcément vital, mais ça améliore les conditions de travail du pilote. Ca permet également de surveiller les flancs de l'engin.

    Mais bon, l'armée de terre n'a jamais voulu acquérir de caméra de recul, bien que les chars soient câblés pour, il est inconcevable que ça devienne une réalité (peut être à la revalo du XL...).

    Le paradi serait aussi une caméra thermique, pour le pilote, fixée sur l'avant du char. Ca permet de combler les déficiences de l'IL.

    Ca doit etre infiniment couteux que de modifier le glacis.

    Ah ça c'est sûr!

    Mais comme Sovngard refait le glacis, il faut en profiter.

    Les petite camera son tellement rikiki qu'on peut les glisser un peu n'importe ou.

    C'est pour cela que je mets Optsys sur le tapis.

    On évite de trop toucher au glacis.

    Le plus dur serait surement d'intégré des dispositif d'aide a la visibilité comme un lave-glace HP et/ou le dégivrage. Au fait comment fonctionne le dégivrage sur les épiscope? il y a une résistance chauffant la vitre? PAreil pour le nettoyage? il y a des lave glace HP?

    Comme les caméras sont rikiki, on peut les entourer d'un petit réservoir à l'image du VCH du Leclerc.

    Les gicleurs sont disposés devant quasiment toutes les optiques du char. A l'exception des trois épiscopes à la droite du chef de char.

    Pour le dégivrage, j'avoue que je ne me suis pas penché dessus.

    De souvenir, il ne doit y avoir que l'épiscope central du pilote qu'il y en a.

    J'ai cru voir des petit projecteur de lave glace comme sur les phare de bagnole sur les épiscope de tourelle, des essuies glace sur les optiques principales, mais pour le pilote ce son les gros lave glace assez bizarre qui son fixé sur le glacis? ca sert aussi au dégivrage avec du liquide chaud?

    leclerc-s-rie2-461-36a4e3b.jpg

    Voilà, tu as les gicleurs des différents épiscopes du pilote. Ils paraissent gros car ils ne sont pas cachés comme ceux en tourelle.

    Pour la fonction dégivrage du liquide, il faudrait que le char soit chaud à l'intérieur pour que ça ait un effet notable.

    Mais bon, l'eau ça gèle, il vaut mieux avoir une résistance chauffante, c'est plus sûr.

  4. Rajouter des épiscopes pour le pilote mais comment?
    Une solution est de les faire dépasser comme ceci :
    1465274_10151981880118187_1356386112_n.j
    Echec, les épiscopes sont trop haut et la tourelle rentre en collision...
     
    Une autre solution est de les placer à la même hauteur que l'épiscope central...
    Cependant, ils ne permettent pas de voir au travers du blindage.
    Il faudrait donc élargir l'échancrure dans le glacis :
    7690_10151981880128187_564143872_n.jpg
    Second échec. Le blindage est tellement amoindrit que ça ne peut être viable.
    Pire, cela crée un attrape-obus.
     
    La solution idéale serait soit de trouver le juste équilibre entre les deux solutions illustrées soit de laisser le pilote avec son épiscope central.
    Si c'est vraiment crucial, optsys peut répondre à tes besoins : http://www.nexter-group.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=134&Itemid=269

    Mais bon, la vidéo, cela a un coup.
     

  5. ...et pour le tireur (ne dit-on pas canonnier au passage ?) et le chef de char ? ???

    C'est une particularité propre à la Belgique (et peut être de la Suisse).

    [Edit] Autant pour moi, Canadien utilisent également le terme canonnier.[\Edit]

    En France, c'est tireur ou opérateur tourelle (le second terme est surtout employé pour les tireurs Leclerc).

  6. Punaise il aurait été monstrueux le Stridsvagn 2000 :o

     

    strv2000-1.jpg

     

    Un canon de 140mm, plus un Bofor 40mm à fort débattement en coaxial, il aurait eu une puissance de feu conséquente !

    En tout cas on voit bien d’où vient l'inspiration pour le CV 90, qui lui ressemble beaucoup au niveau de l’architecture.

    On sait pourquoi ils ont abandonné le projet (trop cher, toujours trop cher...) ?

    Imagines qu'un tel engin (dont la puissance de feu reste aujourd'hui encore, non égalée (enfin, si on met à l'écart les tourelles 140 qui ont été étudiées par les autres industriels)) a un coût.

    Mais ce n'est pas l'unique critère qui a déterminé l'abandon du STRV2000.

    Si le STRV2000 avait été sélectionné, il aurait été nécessaire de passé par toutes les étapes de validation de la production de série.

    Donc des délais considérables avant de les avoir en unité.

    Sans compter la probabilité presque nulle de l'exporter (donc une perte pour l'industriel).

  7. J'ai très peu de données sur les caméras thermiques.

     

    J'ai juste un vieil article qui donne quelques données sur l'Athos.

    Elle comprend une tête d'analyse (poids 25kg, dimensions : 445x200x316mm) et un boitier électronique (poids : 17kg, dimensions : 460x240x155mm).

    Elle fonctionne dans la bande spectrale 8-12 microns avec balayage en série parallèle et deux champs de visée (petit champ : 1,9° x 2,9°, grand champ : 5,7° x 8,6°)

    Sa résolution élémentaire est de 400 pixels par ligne.

  8. Parce que tu n'en n'est pas un ? :blink:

    Je l'ai pourtant dit plus haut:

    ... un simple technicien informatique au chomage ...

    Je suis le fruit d'une frustration issue du fait que j'ai une maladie chronique (et visiblement incurable...).

    Pour me venger de ce destin de merde, je me suis mis à me renseigner le plus possible sur le monde dont je ne ferais jamais parti, le monde des tankistes.

  9. Tu fais mention à nos petit amis polonais ? :cool:

     

    Quand on lit ce qu'ils disent, tu peux te poser des questions. Notamment sur le fait que l'abrams est le meilleur char au monde car il a vu plus d'actions que les autres.

    Ou encore le fait qu'il a une profonde rancoeur envers les allemands suite à ce qu'ils ont fait pendant la seconde guerre mondiale.

    Le seconde fait des spéculations foireuses sur les blindages.

     

    - les marques au-dessus, à la limite du champ, sont bien faites pour le tir en dégradé ?

    C'est le réticule secours.

    C'est un réticule mobile qui permet de pointer le canon avec une certaine hausse.

    La hausse dépend du type de munition tirée.

    Donc à chaque munition, sa propre échelle stadimétrique.

    Tu peux voir le tir en mode secours :

    Sur la droite on distingue l'échelle pour l'OFL.

    La courbe sur le dessus permet de déterminer la distance de la cible.

    Un char T72 de flanc sera mesuré en calant le char de sorte à ce que les deux courbes encadrent parfaitement le châssis.

    Un T72 de face sera mesuré de la même façon en utilisant que la moité du réticule.

     

    - est-ce que système est-il un équivalent au viseur auxiliaires ou de secours,  présents sur les chars Abrams, Léopard 2 et Challenger 2 ?

    Oui et non.

    Le réticule secours permet le tir sans conduite de tir, sans télémétre laser.

    Mais en cas de destruction du viseur tireur, c'est HS.

     

    - Le F signifie bien flèche

    - mais le H ?

    - et les deux carrés vert ?

    Ca n'a rien à voir, ce n'est pas H et F, mais HF.

    Cela veut dire que le char est en hausse forfaitaire (ou hausse de combat).

    C'est la distance à laquelle on peut tirer une munition sans qu'il n'y ai de véritable corrections à appliquer pour toucher un cible.

    1800m pour la flèche, 1300 pour l'OECC, et 850 pour la coaxiale.

     

    - ainsi que la petite flèche et le symbole en U en bas, au milieu ?

    La flèche correspond à l'orientation du VCH et le "U" est en fait la symbologie du châssis.

    Le chef de char dispose également d'une réprésentation similaire.

     

    - à 1m15 précisément, les 8 arêtes formant deux carré indiquent qu'on est en grand champ ?

    Correct.

    Ce la représente la taille du petit champ et la taille du réticule.

     

    - toujours à 1min15, il y a un Z sur la droite, c'est pas un chercheur de nord quand même. ???

    Non, c'est l'indicateur du zoom numérique.

    Ce dernier se met à clignoter lorsque tu l'utilises.

     

    - enfin, est-ce que c'est la caméra thermique Athos ou Iris ?

    Personnellement, vu la qualité, je dirais l'Iris.

    Mais, il vaut mieux la confirmation par l'un de nos tankiste.

     

    C'est moi ou il y a des petites nuances de cyan à la place du traditionnel noir et blanc ou noir et vert. ^_^

    C'est bien cela, regardes sur le MONIT à quoi cela ressemble :

    [Edit]Ah! Trop tard...[\Edit]

  10. ... d'augmenter artificiellement la largeur du blindage...

    Rien d'artificiel, c'est du 100% géométrique.

    Les blindages inclinés n'ont pas pour rôle essentiel d'augmenter artificiellement la largeur du blindage (du fait de l'inclinaison, le barreau a plus de largeur à traverser) en plus de l'effet "ripage" ?

    A cela, tu peux ajouter la redirection du cone d'éclats vers le bas.

    http://www.dailymotion.com/video/x3yu2f_fleche_tech

    Pour un blindage vertical, le cone d'éclat est coaxial à la pression d'interface qui est coaxiale à l'axe du barreau.

    Lorsque le blindage est incliné le barreau à plus de matière à traverser dans sa partie supérieure.

    La section inférieure est la plus proche de l'interface blindage/air (la pression d'interface est perpendiculaire à la plaque de blindage).

    Mécaniquement, le blindage commence à se déformer dans cette zone, puis à éclater.

    Le barreau est attiré dans cette direction, mais en faible mesure.

    Si tu regardes cette image:

    http://imageshack.us/a/img831/1066/k1a1120mmk276penetratio.png

    Tu pourra voir que les paroies laissées dans le blindage par la munition flèche à sa sortie tendent à pointer vers le bas.

    Si tu prolonges la direction de ces paroies, tu as grossièrement le cone de projection des éclats.

    C'est les soviétiques qui l'avaient mis en place sur les T34 je crois.

    Je ne veux pas paraître chauvin (ni même fou), mais les blindages ont été inclinés dès les premiers chars.

    Mais est-ce que les ingénieurs de l'époque étaient conscient des bénéfices de l'inclinaison de leur blindage? J'en doute fortement.

    Le T34 est le premier char "optimisé" pour du blindage incliné. Il représente une démarche délibérée de n'offrir aux obus ennemis que des surfaces inclinées.

    Idem pour un blindage espacé.

    http://images.mesdiscussions.net/pages14-18/mesimages/2548/12StChamondM2premiereserie.jpg

    Le Schneider et le Saint Chamond en avaient. Mais cela tennait plus d'une coincidence fortuite que d'une volontée de la part des ingénieurs de l'époque de neutraliser efficacement les projectiles.

    Cette coincidence fortuite résulte des méthodes de fabrication de l'époque (empruntées à la construction navale).

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  11. Dans le Merkava l'optimisation de la longueur des plaque incliné en les éloignement de la tourelle a mesure qu'on descend ca vise a réorienté le pénétrateur vers le haut de la tourelle.

     

    A chaque transition entre plaque le projectile bascule légèrement, de sorte que plus il perce de plaque plus il a tendance a se glisser entre les plaques au lieu de les traverser -. Plus on entame les basculement loin de la tourelle plus on a de chance de dévier assez le bidule pour qu'au pire il perce le haut - la ou il y a surtout des accessoire et pas l'équipage - de la tourelle qu'en plein milieu.

     

    Le petit souci de cette technique c'est qu'un projectile risque de faire un bon bout de chemin entre les plaque avant de perdre son énergie, du moins plus qu'avec une solution plus classique avec les plaque plus verticale et donc plus de plaque das la meme épaisseur. Pourquoi plus de plaque, parce que a cause des procédé industriel les plaque on une épaisseur minimal limite, épaisseur qui correspond a l'épaisseur utile des tuile céramique c'est autour de 3cm en général. Pour une épaisseur donnée de blindage plus on incline les plaque de 3cm d'épaisseur moins on met de plaque ... et comme c'est le nombre d'impact contre un nouvelle plaque qui compte, plus de plaque c'est mieux.

     

    En gros il faut trouver un équilibre entre le nombre de plaques en section horizontale et l'encombrement du bordel, donc l'inclinaison de celle ci. Plus on incline les plaque plus on a l'effet rabot sur chaque plaque mais moins on a de plaque en tout pour le meme volume.

     

    Si on par sur des plaque de 3cm un blindage de 60cm.

    a 0° on met 20 plaques.

    a 30° on met 17 plaques.

    a 45° on met 14 plaques.

    a 60° on met  10 plaques...

    Je te remercie pour ces précisions et ces informations sur le rapport angle/nb plaques. Chinois.gif

  12. Oui effectivement, mais il y en a certains qui disposent de données colossal et traduisent d'autres forums, ce qui fait que les données brutes sont très nombreuses (photos, tableaux etc.)

    Des fois, je me méfie plus d'eux que certains qui affichent ouvertement leur ignorance.

    Oui enfin pour moi c'est cela les "pièges" qui servent à modifier la course du projectile en le malmenant (un probléme de sémantique de mon coté peut-être, n'étant pas ingénieur).

    Quand on parle de piège, c'est que la proie (le barreau), va finir sa course dedans.

    On ne parle pas de piège dans le sens "Ah! On vous a bien piégé avec notre astuce technique!".

    Pour ce qui est du fait que tu ne sois pas ingénieur, ça n'est pas grave, je ne le suis pas non plus (je suis simple technicien informatique qui a obtenu, par le passé, une license en géosciences).

    Ce vide/trou dans le blindage est là pour la même raison qu'il y en a un avec le blindage réactif, c'est l'agencement du blindage qui veut ça. Les ingénieurs s'en seraient bien passé, mais on remarque quand même qu'ils ont pris le soin de "combler" en partie ce vide avec de l'ajout de blindage contre la tourelle.

    Visiblement, je ne suis pas parvenu à te faire suivre le cheminement logique que je voulais te faire emprunter...

    En prenant le probléme à l'envers, on pourrait se demander s'il ne serait pas plus efficace qu'il soit rempli de blindage, plutôt que par rien. Après tout il y a moyen de rajouter 30cm d'épaisseur (à l'endroit le plus large), qui seront toujours plus efficace que du néant.

    Bon il y a de ce que je voulais te faire réfléchir, mais pas comme je le pensais.

    Ce que je voulais te faire penser, c'est pourquoi des ingénieurs, personnes ayant un fort niveau de connaissance dans leur domaine, n'y ont pas pensé là ou toi et un simple technicien informatique au chomage y ont déjà pensé...

    C'est pour cela que pour moi, c'est juste un état de fait et pas quelque chose de voulu (on veut mettre du blindage ici avec cet angle et cette épaisseur, cela crée un vide et puis c'est tout).

    Pourtant si tu regardes bien, tu nous as sorti un arrangement identique provenant d'un autre pays.
  13. Non sur "defenceforumindia" ;)

    Méfiance, il y a des experts autoproclamés! Une des raisons qui m'a fait arrêter de suivre le forum.

    Pour le Merkava les pièges sont les petits interstices entre les plaques et non le gros vide.

    Non, justement.

    Le blindage avec "les petits interstices" sapent le barreau. Il est en partie consumé, a perdu de sa vitesse, sa pointe est transformée en champignon, sa structure est peut être atteinte suivant comment agit le blindage.

    L'espace permet de libérer les éclats du barreau et du blindage et de repartir sur du blindage neuf avec un projectile amoindri.

    Par exemple :

     

    P1390126+.jpg

     

    bulat6.gif

     

    Ici dans le cas de ce vide entre le blindage primaire et l'ajout, personne ne peut dire qu'il s'agit d'un piège, mais juste que le blindage dans cette disposition ne permet pas de faire autrement que d'avoir un vide (bon après ici c'est du ERA pas comme avec le Merkava, mais c'est l'idée qui importe).

    Et C'est donc là ou je veux en venir, c'est que ce vide dans le cas du Merkava est juste dû à l'agencement du blindage (volonté de le faire couvrir le plus possible le tank en l'étalent) et non là pour créer un piège car il y en a déjà plein dans le blindage et qu'un piège de cette taille n'a pas de raison d’être (d'ailleurs ils ont même rajouté du blindage derrière, ce qui montre qu'ils se seraient bien passé de ce vide).

    Comme tu l'as dit, c'est du blindage réactif, mais le principe reste le même.

    Le blindage réactif sape le projectile initial, le blindage derrière se charge de ce qui reste.

    Je vais te poser une question et je voudrais une réponse aussi franche que directe.

    Pourquoi les ingénieurs qui ont conçu les blindages du Merkava on laissé ces "énormes trous"? (ingénieurs qui ont la possibilité de simuler et de tester les blindages)

  14. Ce serait des épiscopes latéraux, plus petit, vu que le char actuelle n'en possède qu'un grand avec vue sur l'avant.

    J'en suis conscient, mais tu ne peux les faire ressortir du blindage comme ça, ils entreraient en collision avec la tourelle.

    Comme on peut pas trop les faire ressortir du blindage et que la tête du pilote ne peut pas aller partout, tu as peu de choix.

    Il faut échancrer d'avantage l'échancrure.

  15. Oui des espacements pas carrément un trou béant, des espacement comme l'on en voit ici :

     

    UrdunMerkavaIVTurret.jpg

     

    Les petits "points noirs" et non le gros "trou" triangulaire qui est là juste parce que le remplir aurait bien trop alourdi le tank et/ou la couche de blindage était suffisante.

    Sur le Merkava c'est juste un trou avec rien dedans.

     

    Ce qu'il faut comprendre c'est qu'un barreau a une énergie cinétique (Ec = m X v²).

    Quand il traverse un blindage, le barreau va se consumer dans le blindage. Il y a perte d'énergie et de matière (donc de masse).

    Un blindage qui offre un freinage continu, sans variation (bref les blindage que tu peux voir sur les chars de la seconde guerre mondiale) ne fait pas autant perdre d'énergie cinétique qu'un blindage espacé.

    Un bloc d'acier possède une dureté supérieur à sa surface qu'à l'intérieur de ce bloc.

    Cela s'explique par le refroidissement, donc la cristallisation de l'acier.

    Lors de la trempe d'un acier la surface externe d'un acier refroidit en premier et brusquement, tandis qu'à l'intérieur le refroidissement est plus progressif.

    L'extérieur du bloc a de petit cristaux tandis qu'à l'intérieur il y a de gros cristaux, la dureté est donc plus important à la surface qu'à l'intérieur.

    Le blindage espacé a changé la donne car il permet d'avoir un blindage avec différentes duretés.

    Une dureté importante sur les surfaces de ces plaques de blindages, une dureté moindre au coeur des plaques et une dureté nulle entre les plaques.

    Le pénétrateur est subit à des décélérations qui font qu'il est de moins en moins efficace.

    Dans le cas du Merkava, il n'est aucunement grave d'avoir un trou de la sorte.

    Il est même plus avantageux car il casse l'allure du pénétrateur.

    Si tu t'amuses à remettre à plat le blindage, tu constatera que l'épaisseur horizontale est à peu près la même.

    Si tu ajoutes l'épaisseur du blindage derrière ce trou, tu pourra remarquer qu'il est plus important au niveau du trou!

    Au final comme l'a dit Sovngard, tu as un piège à flèche.

     

    Et non effectivement je ne suis jamais rentré dans un Merkava moi même, j'ai seulement vu des vidéos ou photos de son architecture interne, puis vu qu'il ne ressemble à aucun autre char être monté dans d'autre plus classique ne change rien au problème.

    En fait, je ne te demandes pas si tu es monté dedans, ça n'a auccun sens.

    Ma remarque n'était juste là que pour te faire réfléchir sur la présence des chenilles et des déports de caisse au dessus.

    J'avais lu cette justification sur un forum connu des tankistes pour ses topics bien fournis en photos et spécialistes, que tu connais t'ayant déjà vu intervenir, mais alors pour retrouver le post en question :blink:

    Tanknet?
  16. Tu peux détailler ?

    D'après Drakene, le blindage du Merkava ne recouvrait pas le poste de combat (ce qui est un peu un non-sens car le volume est fermé, donc par définition entouré de blindage.).

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/13/Merkava-1-latrun-2.jpg

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/79/Merkava-2-latrun-2.jpg

     

    Pour moi, "Le Merkava 3, avait déjà un blindage qui recouvrait le poste de combat.".

    Ce qui veut dire que le blindage ajouté par rapport aux séries précédentes se situent au dessus du poste de combat et le recouvre donc.

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ac/Merkava-3-latrun-2.jpg

     

    Les Merkavas 3 Baz et 4 (sans oublié le Dor dolet entre les deux) ont leur blindage qui recouvrent la quasi totalité de la largeur du char.

    Cette augmentation du blindage est issue d'une volonté de disposer d'un blindage latéral aussi efficace que le blindage frontal, sans oublier le blindage de toit, mais dans une moindre mesure (d'où le concept de protection sphérique citée par Serge).

     

    Au final ce que je voulais dire, c'est que le Merkava 4 n'a pas un blindage fortement incliné pour la "protection du compartiment de l'équipage qui est en dessous", puisqu'en dessous des blindages, ce sont les déports de caisse.

  17. Le blindage aurait pu être moins incliné et offrir la même protection, "le trou" montre bien qu'il y a un espace mort.

    Il y a un espace, mais il n'est pas mort pour autant.

    Mettre du vide dans son blindage permet à la pointe du barreau de se déformer et d'être moins affuté lorsqu'il attaquera la prochaine plaque.

    Contre les charges creuse, le vide est la ressource la moins coûteuse (en poids et en argent) à condition que l'on oublie pas de mettre quelque chose de part et d'autre de ce vide.

     

    Si la tourelle vient s'étaler (puisqu'il s'agit vraiment de cela), c'est vraiment dans l'optique de la protection du compartiment de l'équipage qui est en dessous.

    Je n'ose imaginer la représentation que tu as de l'intérieur du char.

    Le blindage du Merkava ne fait que recouvrir les déports de caisse.

    Le Merkava 3, avait déjà un blindage qui recouvrait le poste de combat.

    Seulement la protection des flancs du char était à revoir... D'où le développement du Merkava 3 Baz.

    Comme l'a dit Serge, le Merkava évolue vers une protection sphérique (surtout maintenant que Trophy est opérationnel...).

  18. Non juste en charger 2 à la suite, c'est à dire en avoir mis un sans tirer, puis en rajouter un autre derrière ET seulement une fois les 2 obus chargé à la à la queue leu leu, tirer. Puis voir le premier tomber du canon et se planter devant le char alors que l'autre a explosé dans le canon et l'a fait gonfler, ce qui donne un aspect assez ridicule au canon :lol:

     

    Mais ce n'était pas dans un 30 ;)

    Géométriquement impossible...

     

    Cherche sur google des images de munitions (que ce soit 5,56 au 120mm).

    Tu constatera que dans la majorité des cas, le diamètre de la douille est plus important que le diamètre de la balle/obus.

    La munition est tronconique.

     

    Quand bien même l'obus comporterait une douille combustible (carton assez fragile face à une agression mécanique), il serait quand même impossible que tout ou partie d'un second obus rentre, en brisant l'intégrité de la douille.

    Car il y a le culot.

    Je te laisse observer la base de ce culot :

    947131_10151598886833187_603836536_n.jpg

     

    Ce, "mythe", du double chargement entrainant l'explosion du canon est encore une connerie inventée par des personnes qui n'y connaissent rien.

    C'est le genre d'invention que font les gosses. Tout simplement parce qu'ils ont un à priori.

     

    Un canon peut exploser parce qu'il est corrodé, qu'il y a friction avec le projectile, que la pression s'accumule trop derrière l'obus et dépasse la résistance des matériaux.

  19. Par exemple pour rivaliser avec un chasseur de char comme le Leclerc, il faudrait vraiment tout changer (je crois qu'il avait été prouvé que si on voulait mettre un chargement automatique dans un chally, il fallait redessiner toute la tourelle) 

    De même que le remplacement du canon qui était très cher je crois (beaucoup plus que de remplacer toutes la gamme des munitions flèches) ...

    Franchement si il fallait rendre un Challenger 2 aussi bon qu'un char de dernière génération, autant racheter du Léopard 2 d'occaz et le rénover à la manière des Léo 2 canadiens

    Il a été prouvé que si l'on voulait mettre le Challenger 2 au standard OTAN, il faut revoir toute la tourelle.

    Pourquoi, parce que la tourelle a été conçue initiallement avec un stockage des munitions prévu pour des munitions en trois parties.

    Là où il était facile de caser des petits volumes ça et là, devient un cauchemard à modifier pour des munitions d'un seul tenant.

    Donc il vaut mieux refaire un tourelle.

    La perte d'argent tient largement plus des munitions monoblocs que du canon à âme lisse.

    Le passage au chargement automatique c'est une autre histoire (quoi que...), mais pas spécifique au Challenger 2.

    Sinon, il me semble que le Leclerc a une cadence de tir de 6 coups par minutes.

    En fait elle varie de 6 à 7 secondes si on veut être précis.

    Cette seconde qui varie correspond au parcours entre l'élévation maximale de l'armement principal et le site de rechargement multipliée par deux.

    Une pour recharger, la seconde pour revenir en place.

    Donc ne jamais engager à contre pente! Ca expose le char de façon risquée et on perd une seconde à chaque doublement.

    Il y a pas de meilleur char au monde ou de Top 3, 5 ou 10, chaque char répond à sa doctrine nationale.

    Amen!

    Chaque pays à sa doctrine de laquelle est issue un cahier des charges.

    Différence de cahier des charges, différences de performances, différences tout court.

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