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Messages posté(e)s par Yorys

  1. Il y a 10 heures, hadriel a dit :

    L'option de frapper la source de devises de la Russie, à savoir son pétrole et gaz, permettrait de reprendre ou de stabiliser non par la force mais par la négociation.

    Effectivement l'offensive on voit pas pourquoi ça se passerait mieux que cet été, plus le temps passe et plus les positions des deux côtés sont préparées.

    Ça me semble tout le débat actuel : forcer les russes à la négociation avant que le front ne s'affaisse et leurs fixer des limites (opération Macron). Maintenant il faudrait que du côté ukrainien on finisse par sortir du rêve de la reconquête totale, et ça, avec Zelenski, ce n'est pas gagné ! Je reste convaincu que la fin des combats passe par le départ/éviction de ce dernier qui est coincé dans un biais des coûts irrécupérables, en attendant ce jour l'Ukraine continuera de perdre des hommes et des Km2.

    https://www.toupie.org/Biais/Biais_couts_irrecuperables.htm

     

  2. il y a 19 minutes, g4lly a dit :

    Il est assez difficile de dissimuler une arme nucléaire. Le rayonnement fuit et donc deviens facilement détectable. Il y a des réseau de détecteur notamment autour des nœud de communication de cible sensible etc. etc.

    C’est un grande crainte des états disposant d'une dissuasion, qu'un adversaire dispose la première frappe sous forme dormante près des cibles. Il y aurait peu de parade et l'identification du commanditaire serait compliquée, donc la seconde frappe aussi - contre qui ? -, et donc ça rendrait la dissuasion sans intérêt.

    J'imagine bien un touriste russe garer sa Mercedes ou son mini-van contre une clôture de l'Ile Longue et s'éloigner tranquillement en sifflotant sans que personne ne le remarque :laugh: !

     

     

  3. Il y a 1 heure, Fred974 a dit :

    En ce qui concerne le vecteur, on ne considère qu'un envoi aérien. Pourtant une tête nucléaire pourrait circuler dans le coffre d'une voiture, un container de bateau,... et ça n'importe quelle nation peut le faire. Ce ne serait à priori que pour de la première frappe, mais qu'est-ce qui empêcherait ce pays de planquer cette charge nucléaire dans un pays hostile, puis instiller le doute sur l'existence de cette charge (pour qu'une dissuasion se mette en place). Le pays en question pourrait même ne pas avoir de bombe, mais simplement suggérer qu'elle a réussi à en faire une. La dissuasion est aussi (et surtout) une histoire de bluff.

    Cela voudrait dire, grosso modo, laisser quasiment sans surveillance une arme nucléaire opérationnelle se balader en territoire hostile. Ça me parait à l'opposé complet de leur doctrine d'emploi et de sécurité.

     

  4. Le principal effet consécutif à l'usage d'une ou plusieurs charges nucléaires tactiques aujourd'hui serait le shit-storm politico médiatique mondial, voire la panique qui suivrait immanquablement dans certains pays "fragiles" (Allemagne, Italie...). Et je n'ose imaginer chez nous les mots d'ordres des extrêmes ...   

    • Upvote (+1) 2
  5. Il y a 16 heures, Janmary a dit :

    Votre réponse, Pasha, était la suite du post d'Alexis. Je partage totalement l'analyse sur la question fondamental qui est la thèse du retrait des USA de l'OTAN.

     

    Pour une armée Européenne, il est une double condition à réaliser. Un Etat fédéral ou confédéral avec une politique commune et une armée commune. Nous en somme d'accord. Je ne saisi pas trop avec le rapport des tranchées dans les pays Baltes. Mais c'est secondaire.

     

    Très respectueusement, et avec humour, je dirais que ces propos partent un soupçon en vrille. :smile:  L'OTAN, depuis toujours à un Chef d'Etat major, un adjoint (dont des généraux Français qui ont eu accès à cette fonction), un corps puissant d'intervention disponible de 3 jours à 3 mois, composés de contingents des pays membres de l'OTAN. Constamment, des buts d'interventions multiples sont proposés dans le cadre des Etats majors constitutifs, analysés avec les mises en œuvre éventuelles en cas d'intervention dosée en fonction de l'urgence. Je crois que c'est la réalité d'une alliance solide qui s'adapte avec le temps.

    Le problème posé est très clair. C'est un retrait américain plausible. Dans ces conditions =

    § - Plus de "bouclier nucléaire" américain. Plus de fond américain pour alimenter l'alliance (L'Europe devra honorer cette partie désormais absente). La logistique en munitions, voir en matériel, devra être effectuée là encore par l'Europe pour compenser le "manque" américain. Etc.Etc. Le problème représente de nombreux points sans réponse.....que les 27 devront résoudre....et vite. 

    § - Quand nous constatons le manque de fabrications de munitions et de matériels à ce jour à destination de l'Ukraine après deux ans de guerres, nous pouvons être inquiet pour notre sécurité en cas de retrait de nos "amis" d'outre atlantique. L'Europe est loin d'être prête comme indiqué par plusieurs de nos amis sur ce forum. Pourtant, vis à vis de la Russie, nous avons le potentiel industriel. Nous avons l'économie nécessaire. Nous avons la population nécessaire. Les potentiels sont en notre faveur. Des pays sont prêts tel la Pologne. Car elle fut en conflit et sous la botte soviétique - comme les pays Baltes - au commencement du second conflit mondial et de très longues années par la suite avec d'autres pays comme les Balkans. Ils savent ce que représentent une occupation et les méthodes Soviétiques ou Russe actuellement en Russie. Certes, tout à chacun espère qu'il suffirait de reprendre le commandement par les Européens (Français par suite de leurs expériences au combat tel Afghanistan, Sahel, Etc.). 

    § - Les problèmes à résoudre sont énormes. Les réponses sont longues à venir comme nous le constatons au niveau Européen. L'OTAN est une alliance défensive et n'interviendra pas en Ukraine tant que le combat sera confiné au deux belligérants. L'option des USA engagés dans le Sud Est asiatique est une autre cause de soucis dans le cadre Européen et nous  assisterions vraisemblablement à un transfert de priorité. 

    Bien à vous, Pasha.

    Janmary

    Cette histoire de retrait US de l'OTAN me laisse songeur... à la lumière de ce qu'il s'est passé en Ukraine qui peut penser une seconde qu'en cas d'invasion Russe en bonne et due forme d'un ou plusieurs pays européens appartenant à l'alliance ils resteraient l'arme au pied en attendant que nos pays se fassent croquer les uns après les autres (hypothèse de guerre qui me parait invraisemblable, mais supposons) ?

    En cas de guerre conventionnelle "totale" entre l'UE et la Russie la mission de nos forces serait avant tout de résister les quelques semaines nécessaire pour que les USA puissent acheminer le matériel et les hommes.

    Et cela je pense que nous en avons largement les moyens...

     

     

    • Haha (+1) 1
  6. il y a 47 minutes, Elemorej a dit :

    Oui effectivement c'est un risque, mais bon si l'armée Russe pouvait faire ça facilement pour les F16, pourquoi ne pas le faire pour l'aviation actuelle Ukrainienne? C'est pas comme si il ne l'utilisait pas malgré qu'elle est fortement diminuée.

    Si j'étais Russe je ménagerais mes effets. C'est à dire que je n'irais pas dévoiler mes capacités avant de pouvoir frapper un grand coup symbolique. D'autre part il a été dit et redit qu'un des gros avantages des appareils d'origine soviétique est leur capacité à décoller de pistes très sommaires, c'est ce qui doit les rendre très difficile à localiser. Les F16, par contre vont demander une infrastructure bien plus conséquente, donc bien plus repérable. Je préférais me tromper, mais je crains qu'en ayant soigneusement prévenu les russes des mois auparavant de la venue des F16 nous leurs ayons gentiment fourni les moyens de nous (l'occident) infliger une nouvelle déconvenue.

     

  7. Il y a 8 heures, Elemorej a dit :

    On est d’accord que niveau com et gestion des infos, c'est nettement mieux géré coté Ukrainien que coté Russe. Après c'est surement logique au vu du contexte/régime politique et lequel des deux se défend.
    Les soldats Russes font le job mais pas non plus avec un entrain de folie j'imagine, c'est logique de mon point vu.

    La comm ukrainienne est effectivement très active, mais je trouve qu'elle persiste à "vendre du rêve", ok c'est de bonne guerre mais cela a aussi ses inconvénients : quand je vois (par exemple) le ramdam qui est fait depuis des mois sur l'arrivée des F16, je me dis que les russes, qui ne sont pas complètement idiots, doivent avoir eu le temps, et comme absolue priorité, de placer à proximité des futurs terrains d'accueil (il ne doit pas y en avoir des tonnes, et les préparatifs doivent être quand même assez visibles), un certain nombre "d'observateurs"; ainsi que de réserver les moyens de les accueillir dignement avec leurs armes de longue portée.

    Je crains que les premiers avions ne fassent pas 8 jours... ce qui aurait, bien sûr un effet dévastateur sur le moral du camp ukrainien... et sur les donateurs.

    Parfois on tend quand même le bâton pour se faire battre... on a déjà vu cela avec l'offensive ratée de l'été dernier, qui avait été annoncée tellement à l'avance que les russes ont largement eu le temps de se fortifier.

     

     

  8. il y a une heure, Poivre62 a dit :

    Encore au conditionnel mais l'Ukraine aurait touché pas mal de cibles en Crimée cette nuit. Des explosions importantes ont été filmées à Sebastopol en tout cas.

    On parle du centre de communication de la flotte de la mer noire, d'un centre de commandement des fusiliers marins, de l'aéroport de Belbek avec 3 Su 27 touchés et enfin de 2 bateaux à quai.

    La nature de ces cibles montre que les ukrainiens craignent (craignaient ?) clairement un débarquement sur Odessa, on peut aussi se demander pourquoi ils n'utilisent pas leurs Scalps contre le pont de Kerch, mais peut être que cela est compliqué et est devenu peu utile maintenant que la voie terrestre par les oblasts annexés semble sécurisée.

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  9. il y a 13 minutes, Alexis a dit :

    On commence à avoir des pistes sérieuses sur les commanditaires de l'attentat du Crocus

    C'est assez surprenant. Surtout pour les dirigeants et propagandistes russes qui ne s'y attendaient pas du tout :huh: ...

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    J'aime bien, en général, les interventions d'Alexis, mais bon... propager ce genre "d'humour"... imaginons notre réaction si nous avions vu sur des sites étrangers (russes par exemple) ce genre de caricatures le lendemain du Bataclan...

     

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  10. Il y a 15 heures, Alexis a dit :

    Dans l'émission spéciale sur Poutine de BFM TV hier soir - inégale, certains moments intéressants d'autres moins - je note une remarque très intrigante du général Vincent Desportes au sujet des risques courus par l'Ukraine.

    Il commentait l'intervention de Piotr Tolstoï dans l'émission, disant qu'à son avis il fallait que la Russie aille "jusqu'à la frontière polonaise"

    Réaction de Desportes : "Il n'y a pas un seul analyste sérieux qui peut affirmer que les troupes russes ne seront pas à Kiev en août, et à Lviv en septembre"

    Étonnant qu'il donne des projections aussi spécifiques. Bien sûr, même dans le meilleur des cas il peut se tromper lourdement, la meilleure projection n'est jamais qu'une prédiction avec un degré d'incertitude. Mais je me suis demandé si nous n'avions pas là un reflet d'une analyse précise qui ne serait pas "grand public" :huh: ?

    Desportes poursuit juste après "Si nous Europe nous ne profitons pas des 2 ou 3 mois qui viennent, dans lesquels les offensives sérieuses ne seront pas possibles parce que nous serons dans la période de raspoutitsa, pour renforcer les troupes ukrainiennes avec tous les moyens possibles, alors oui peut-être les troupes russes seront à Kiev au mois d'août. La menace est sérieuse, il y a le feu au lac

    Desportes est bien en train d'évoquer une potentielle offensive russe qui en trois mois de mai à août parviendrait jusqu'à Kiev :unsure: ...

    Ce pourrait être un beau-parleur de plateau TV, il y en a un certain nombre bien sûr. Mais je suis frappé de la précision temporelle. A mon avis il y a une projection sérieuse derrière. Qui peut s'avérer fausse bien sûr, il y a toujours les incertitudes et l'imprévu. Mais si ça arrive, ça pourrait être rapide...

    C'est du baratin... il y a 8 mois la question était de savoir si les russes utiliseraient l'arme atomique pour défendre la Crimée quand les forces ukrainiennes victorieuses se présenteraient à portée de Sebastopol. Aujourd'hui on voit les russes à Kiev cet été et à Lviv en septembre. Même Medvedev le croquemitaine de VP a dit que les russes ne voulaient pas de la partie ouest de l'Ukraine !

    Si l'armée ukrainienne s'effondre, la Russie n'aura pas besoin d'aller jusqu'à Kiev, Zelenski sera déposé... ou pire... et un gouvernement de "salut public" mené par un militaire "réaliste", demandera l'arrêt des hostilités. La question sera alors de savoir, devant l'ampleur du désastre, si nous (l'occident) ne seront pas accusé d'avoir "utilisé" l'Ukraine comme chair à canon pour lui faire mener une guerre d'affaiblissement de la Russie qu'elle ne pouvait pas gagner, avant de la lâcher en rase campagne en la privant de l'aide de son principal donateur (c'est le narratif qui risque d'émerger, pas mon opinion personnelle... enfin, pas totalement).

    Le tout appuyé par quelques centaines de casques bleus légionnaires qui feront un écran symbolique afin de sauver ce qui peut l'être de notre investissement dans cette guerre.

     

     

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  11. il y a 8 minutes, Wallaby a dit :

    ...

    "Il y a cinquante ans, les rues de Leningrad m'ont appris une chose : si un combat est inévitable, il faut frapper le premier", a déclaré M. Poutine

    Donc contrairement à Macron qui "jamais ne prendrons d'initiative", il faut être prêt à une "initiative" russe, sans ligne rouge, contre la France.

    Quand je dis que nous assistons en temps réel à une magnifique partie de poker !

    :sleep:

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  12. il y a 58 minutes, herciv a dit :

    ...

    Pas sûr que les parlements nationaux et européens ne vote pas le soutien des contingents envoyés en Ukraine dans ces conditions. La France aura laissé à Poutine plus d'une occasion de négocier.

    La France... peut être... mais Zelenski a toujours fermé la porte (au moins publiquement) à la moindre négociation depuis l'intervention de B. Johnson. A t'il seulement les moyens d'accepter un cessez-le-feu sur les positions actuelles ? Ou toute sa "stratégie" ne consiste t'elle pas à mouiller un maximum de gens avec lui sans trop se préoccuper des conséquences (pour eux). Tout cela il est évident que Macron le sais, c'est pour cela que je suis assez curieux de voir la suite de cette affaire. Je reste convaincu qu'à un moment ou à un autre on va avoir un changement de direction à la tête de l'Ukraine, volontaire ou subi... that's the question !

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  13. il y a 20 minutes, Coriace a dit :

    Et ensuite le cartel des gauches s'est attaqué aux "profiteurs de guerre". Et on en a payé les pots cassés au décuple. Détruire un outil industriel de défense au nom des dividendes de la paix n'était pas une bonne idée en 25 ni en 90. Étonnante coïncidence que l'inclination politique des concernés soit la même.

     

    En rapport avec le sujet, je me demande pourquoi la "condition" du PR est Odessa. En effet, ça signifierait qu'on cède la rive gauche du Dniepr aux Russes, ça me semble très maximaliste. Bien au delà de leurs rêves les plus fou. Par contre Odessa quelle est la raison?

    Empêcher le lien avec la Transnistrie et donc la mesinfluence sur la Roumanie et la Moldavie? Sécuriser un port pour l'Ukraine (très enclavée sinon et dépendante du bon vouloir Polonais)? Parce que les Russes sont a mon sens bien plus légitime a Odessa qu'au nord de Zapo et a l'ouest de Kharkiv qu'on leur "concederait". Peut être simplement que c'est la facilité de la définition d'une frontière sur la base du Dniepr qui conduit a ces déclarations du PR. Mais alors pourquoi parler d'Odessa et pas Kiyv ?

    Pour moi il y a deux aspects : un psychologique, Odessa est une "ville symbole" en Russie, si elle reste ukrainienne cela permettrait d'alimenter le narratif comme quoi Poutine n'a pas (totalement) "gagné" sa guerre. Et le second économique, comme cela a été dit, c'est le seul port digne de ce nom qui reste à l'Ukraine pour exporter ses productions agricoles ou autre. Et, à plus long terme, si la "nouvelle" Ukraine adhère un jour à la CEE, ce sera aussi, pour nous, un autre accès à la mer noire, plus direct que par la Roumanie ou la Bulgarie.

    De plus il me semble important que, dans une optique de cessez-le-feu à la coréenne, l'Ukraine conserve son armée et une intégrité territoriale viable, car elle fait et fera longtemps peser une menace sur la flanc sud de la Russie qui ne pourra pas le dégarnir comme elle le veut. Ce qui est à mon avis notre meilleure assurance vis à vis d'éventuelles tentations aventuristes de Moscou du côté de la Baltique.

     

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  14. il y a 36 minutes, herciv a dit :

    Il faut croire que Zelensky a largement pris ses distances avec les US. 

    ...

    VZ agit de manière très autonome et finalement rationelle. Le soutien qu'il recevait jusqu'à là ne lui permettant pas de prendre l'ascendant et en plus ce soutient risquant fort de s'arrèter de la part des US il a commencé a agir de sa propre volonté sur le sol russe pour malmener Poutine. 

    Les US craignaient une guerre mondiale mais est-ce que les russes en ont les moyens ? Difficilent à dire tellement Poutine a converti son pays a la guerre mais tellement aussi son armée met du temps à obtenir des résultats flagrants.

    Je me demande vraiment ce qu'il y a de rationnel dans le fait d'indisposer un ou des alliés sans lesquels on n'est rien...

  15. il y a une heure, Delbareth a dit :

    Faisons un exercice intellectuel.

    1- Sur une population occidentale de 1 Mds d'humain, faisons l'hypothèse qu'il y a 1 intellectuel public pour 100 000 personnes.

    2- Sélectionnons ceux qui ne pensent pas comme les autres (au hasard "la guerre est due à la pression de l'OTAN sur la Russie", "les négociations ont échoué à cause de l'occident", etc.) , par exemple à 2 sigma d'une gaussienne centrée sur l'opinion moyenne. On en sélectionne ainsi 5%, que je coupe en 2 pour obtenir uniquement ceux qui sont d'un seul côté de la gaussienne (j'oublie les va-t-en guerre qui se frotte les mains)

    Ça nous fait encore 250 personnes qui ont un avis -public- très différent de la moyenne, dont 15 qui sont même très très différent de la moyenne (à 3 sigma).

    Question pour toi :

    TU VAS VRAIMENT NOUS CITER UN PAR UN TOUS LES GARS QUI PENSENT COMME TOI POUR APPUYER TON OPINION ? (et est-ce que tu réalises à quel point ça ne mène à rien?)

    Le problème c'est qu'il y a une palanquée d'éléments parfaitement factuels pour appuyer l'opinion qu'essaie de véhiculer ici Wallaby, tenez, voilà pour ceux qui ont le courage les énoncés de deux autres "déviants", c'est relativement ancien (1 an) mais cela reste étonnamment actuel. Quand à la forme de terrorisme intellectuel qui consiste à dire qu'il faut s'abstenir d'énoncer ou de rapporter une opinion parce que cela "ne mène à rien" et qu'elle est minoritaire, j'en laisse chacun juge :

     

     

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  16. il y a 40 minutes, Alexis a dit :

    L'argument n'est pas moral.

    S'il l'était, alors entre les guerres du Vietnam d'Afghanistan et d'Irak, sans oublier divers embargos meurtriers pour les peuples, comparés de l'autre côté à guerres d'Afghanistan, Tchétchénie et Ukraine, il est tout à fait possible de soutenir que Washington est une plus grande puissance que Moscou aussi sur le critère du nombre de victimes

    Mais la question pour nous est ce qui se passe près de chez nous

    Tous les hommes ont égale dignité sur la Terre entière, mais ce qui se passe sur notre continent à 2000 km de chez nous a plus d'influence sur notre sécurité que ce qui se passe à l'autre bout du monde

    l'Ukraine qui disparaîtrait de la carte de l'Europe comme la Pologne a disparu en 1795, ce serait moins grave que si c'était l'Allemagne ou l'Espagne. Mais plus grave que lorsque c'est un pays plus lointain

    L'Ukraine ne "disparaitra" pas de la carte, ce n'est pas plus dans l'intérêt de Moscou d'absorber une population qui lui est hostile que dans l'intérêt de l'Ukraine de reprendre le contrôle de la Crimée et du Dombass : trop de ressentiment, trop de haine, trop de douleurs que seule une déportation ou une expulsion massive pourrait circonscrire, mais elle n'est pas tenable sur le plan diplomatique (encore que... l'exemple israélien...).

    L'enjeu, actuellement c'est l'entredeux : compléter les oblasts déjà annexés et la région d'Odessa, seul port qui pourrait rester à la "nouvelle" Ukraine. Tant que Poutine sentira que la dynamique militaire lui est favorable il n'aura aucune raison d'y renoncer, surtout qu'il voit bien qu'en face on s'enfonce dans un discours de plus en plus déconnecté de la réalité. Je crois, j'espère, que c'est l'objectif des européens et de Macron de faire en sorte que l'appétit des russes ne croisse pas (trop) au fur et à mesure de leur perception de l'affaiblissement ukrainien sur le terrain comme auprès des USA.

    Après, il faudra bien négocier...

     

    • Merci (+1) 2
  17. Je pense que dans l'esprit de nos dirigeants la "défaite" serait la main mise sur Kiev et la prise et annexion d'Odessa, et Macron veut envoyer à Moscou le signal que cela est inacceptable pour l'Europe. Je ne vois pas des troupes françaises/européennes se lancer avec les ukrainiens dans la reconquète des territoires déjà contrôlés par les russes, donc, de fait, j'ai l'impression que tout le monde en occident souhaite (sans le dire ouvertement bien sûr) que la situation se fige et que les combats cessent. Tout le monde... sauf Zelensky qui persiste à proclamer qu'il ne s'arrêtera qu'après la reconquête de la Crimée. Je serais très curieux de savoir quel serait sur ce point le "vrai" avis des ukrainiens s'ils pouvaient s'exprimer librement sur la question.

     

     

  18. Le 13/03/2024 à 17:01, KPLX a dit :

    Oui.

    Ce double impact, diminution de la dispo de carburant + diminution des revenus export, fait de cette stratégie un axe majeur d'attaque pour l'Ukraine selon moi, vu la dépendance de l'économie russe à cette ressource et son commerce.

    C'est certainement l'un des talons d'Achille de la Russie actuelle.

    Reste à voir si l'Ukraine aura les moyens techniques et logistiques de mener cette campagne dans la durée.

    Mais entre les raffineries, les dépôts, les infra portuaires, les pipelines ... cela fait un paquet de cibles accessibles à du bombardement par drones et/ou sabotage par des unités infiltrées (qui au passage parlent parfaitement le russe...)

     

    Je reste convaincu que, par rapport à l'enjeu, pour les russes se sont des piqures de moustique, très vite réparées, même si c'est à l'arrache : en temps de guerre on ne s’embarrasse pas de normes et de validations de travaux. Par contre les ukrainiens sont en train de donner aux russes une expérience de première main pour tout ce qui concerne la guerre des drones !

    Je pense que les destructions de stations radars, de brouillages ou de A50 les inquiètent beaucoup plus.

    Quand à Belgorod, c'est de la gesticulation médiatique permettant de continuer à alimenter un discours. En attendant il y a des gens qui meurent.

     

     

     

     

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