Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

PGM

Members
  • Compteur de contenus

    555
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Messages posté(e)s par PGM

  1. treve rompue par le hamas... pour changer...

    Du tout aviapics :

    de manière générale, la trêve a bien été observée. Elle a été rompue par des raids de l’armée israélienne les 7 et 8 octobre 2012, puis les 13 et 14 octobre, provoquant une escalade qui a continué sans discontinuer depuis. Et, à la veille de l’assassinat de Jabari, une trêve avait été finalisée par l’Egypte, ce que confirme le témoignage du militant de la paix Gershon Baskin, repris dans Haaretz, « Israeli peace activist : Hamas leader Jabari killed amid talks on long-term truce », 15 novembre)

    ci-dessous un graphique sur le nombre de roquette (pas toujours par le Hamas, ça a son importance puisque israel cible spécifiquement ce mouvement)tiré vers israel depuis 2 ans, ou l'on remarque, que l'on s'inscrivait plutot dans une désescalade...

    Image IPB

    source : ministère israelien des AE : http://www.mfa.gov.il/MFA/Terrorism-+Obstacle+to+Peace/Hamas+war+against+Israel/Palestinian_ceasefire_violations_since_end_Operation_Cast_Lead.htm

    PGM

  2. Article tiré d'Haaretz :

    Gaza: avec Ahmed al-Jabari, Israël a tué un de ceux qui maintenaient sa sécurité

    Alors qu’Israël a tué chef de la branche armée du Hamas Ahmed al-Jabari à la suite de frappes aériennes sur Gaza, et que le Hamas réplique par des dizaines de tirs de roquettes qui ont déjà provoqué la mort de plusieurs israéliens, le quotidien israélien de référence Haaretz (centre-gauche) remet en cause le discours officiel d’Israël et des médias internationaux qui ont présenté Ahmed al-Jabari comme un terroriste et sa mort comme une nouvelle positive.

    Haaretz explique qu’il était en réalité «un sous-traitant, dont le rôle était de maintenir la sécurité d’Israël à Gaza»:

    «Ce titre va sans doute paraître absurde pour quiconque a vu ces dernières heures Jabari décrit comme "une figure du terrorisme", "Le chef d’Etat-major de la terreur" ou "notre Ben Laden". Mais c’était la réalité pendant cinq ans et demi. Israël a demandé au Hamas de respecter la trêve dans le Sud et de la faire respecter par la multitude d’organisations armées de la bande de Gaza. L’homme qui se chargeait d’appliquer cette politique était Ahmed al-Jabari.»

    Sur Slate.fr, Jacques Bénillouche expliquait en août que le Hamas était en train de se normaliser et de se convertir au pragmatisme, avec pour conséquence le renoncement à la lutte armée au profit de la paix pour éviter les bombardements israéliens sur Gaza mais aussi pour permettre les investissements étrangers, notamment qataris. Le Hamas peine pourtant à contenir les autres organisations islamiques de Gaza:

    «Si le Premier ministre du Hamas contrôle parfaitement ses troupes, il est incapable d’avoir la main sur tous les groupuscules islamiques et en particulier ceux qui reçoivent leurs ordres d’Iran, les salafistes et les militants d’al-Qaida qui restent totalement indépendants du Hamas.»

    Parmi ces organisations, le Djihad islamique , soutenu par l'Iran et la Syrie, devenu le 2e plus gros mouvement islamiste (après le Hamas), et dont les tirs de roquettes fréquents menacent la trève avec Israël et défient l’autorité du Hamas à Gaza.

    C’est donc l’échec du Hamas à contrôler la frontière sud d’Israël et les autres organisations de Gaza qui aurait mené à l’assassinat d’Ahmed al-Jabari par Tsahal, explique Haaretz, «bien qu'il n’y ait aucun intérêt à l’escalade [de la violence]». Haaretz résume sévèrement le raisonnement qui a mené Israël à tuer Jabari:

    «Le message était simple et clair: "Si tu échoues, t’es mort". Ou, comme le ministre de la Défense Ehud Barak se plaît à dire: "Au Moyen-Orient, il n’y a pas de seconde chance pour les faibles."»

    Mais alors pourquoi avoir tué un garant (ou du moins un facteur) de la stabilité à Gaza? Haaretz y voit «une intervention militaire tape-à-l’oeil de plus initiée par un gouvernement sortant à l’approche d’élections».

    Un conflit armé permet d’effacer les problèmes socio-économiques du débat, et de créer un phénomène d’union nationale et de soutien à l’armée et par extension au gouvernement en place engagé dans le conflit, ce qui en période électorale peut s’avérer décisif, explique Haaretz:

    «A chaque fois que le parti au pouvoir se sent menacé par les urnes, il met le doigt sur la gâchette.»

    http://www.slate.fr/lien/64945/assassinat-ahmed-jabari-menace-stabilite-gaza-treve-israel

    PGM

  3. l'action israelienne obeit a un timing somme toute bien réglé.

    Obama est réelu (malgré le soutien de benyamin a Romney) ce qui laisse augurer une action diplomatique US sans contrainte (second mandat), le qatar entre dans le jeu et tente de rabibocher Hamas et OLP, lequel OLP s'apprête a déposer une demande de reconnaissance d'etat non membre devant l'ONU,  il etait donc temps qu'israel fasse montre d'une action propre a torpiller toute tentative de remettre ce dossier a l'agenda du reste du monde.

    Israel dispose en permance d'une liste d'opposant a éliminer qui lui permet a tout moment de mettre le feu aux poudres et repousser ad vitam aeternam toute discussion sur le statut final des territoires.

    PGM

  4. article interessant sur les ressorts à venir d'une intervention au nord Mali :

    La « mexicanisation » de l’Azawad

    Anne Saint Girons, politologue

    Alors que les États africains s’accordent pour la plupart sur la nécessité in fine d’une reconquête du Nord Mali par les armes (tout en remettant l’action à une date non précisée), le pays le plus directement concerné, l’Algérie, s’oppose à cette intervention et prône la négociation comme moyen de règlement de la question.

    L’intérêt national est le moteur de toute politique, devant la morale, même si l’argument « humanitaire » ou « civilisateur » (exportation de la démocratie) est toujours mis en avant pour justifier les interventions dans les affaires d’un État voisin ou lointain. Il est de l’intérêt national de l’Algérie que ne s’installe pas à sa porte une zone livrée aux organisations mafieuses et islamistes, une zone de non-droit déstabilisant l’ensemble de la région. Sans compter l’ombre portée sur son image de première puissance régionale qui fait ainsi preuve de son incapacité à faire régner l’ordre à ses frontières. L’Algérie se doit donc de participer à toute action tendant à l’élimination des bandes armées au Nord Mali.

    Que négocier et avec qui ?

    La négociation est la première des voies de résolution des conflits. Elle suppose un dialogue entre deux ou plusieurs interlocuteurs raisonnables, ouverts à l’échange des points de vue et, par voie de conséquence, prêts au compromis. Or on ne dialogue pas avec des fanatiques qui ne relèvent pas de la sphère politique, mais de la sphère psychiatrique (les « fous de Dieu » tels qu’ils sont qualifiés par les populations locales), ni avec des preneurs d’otages qui n’obéissent qu’à la loi du plus fort et ne négocient pas autre chose que leur droit à rançonner.

    Le MNLA l’a compris au sortir de ses tentatives de discussions avec Ansar Eddine à Gao, en juin 2012, juste avant de se voir chassés de la ville par les mêmes fanatiques et leurs mercenaires rémunérés avec l’argent des rançons et de la drogue.

    Pourquoi donc l’Algérie s’obstine-t-elle à envisager la négociation comme seule issue ? Peut être parce que « l’intérêt national » ne coïncide pas avec l’intérêt de ses dirigeants.

    Le fait est établi : Aqmi, le Mujao et Ansar Eddine se sont emparés du Nord du Mali et s’y maintiennent grâce aux revenus générés, entre autre, par le trafic de la drogue. Or celle-ci est destinée aux Européens et quitte le territoire malien pour passer en Algérie. Si ses circuits sont assez bien documentés au Mali, on ignore comment les tonnes de drogue transportées en « go-fast » traversent l’Algérie puis sont embarquées pour l’Europe. Les complicités maliennes sont avérées et la corruption des autorités à tous les nivaux des rouages de l’État ne fait plus débat. Qu’en est-il des nécessaires complicités algériennes ? Qui ferme les yeux aux frontières, aux points de ravitaillement en gasoil, sur les routes goudronnées du nord où les 4×4 flambants neufs ne sont pourtant pas légions entre deux barrages de la Darak al Watani ? Or le sujet de la corruption par l’argent sale n’y est jamais abordé et il ne faut pas compter pour faire la lumière sur ces trafics sur des enquêtes judiciaires qui seraient ordonnées par les organes de la justice mais menées par la police. Les seuls à pouvoir enquêter seraient les journalistes, fort bien formés depuis plus de vingt ans à Alger, mais qui y risqueraient leur vie. Le tabou des relais algériens de l’argent de la drogue n’est pas prêt d’être levé !

    L’Algérie négocie officiellement avec les émissaires d’Ansar Eddine et du Mujao qui détient encore plusieurs de ses ressortissants alors qu’elle défendait jusque là, et avec raison, la doctrine selon laquelle on ne négocie pas avec les preneurs d’otage (en raison de l’effet d’appel d’air plus que pour des motifs éthiques). Sur quoi portent ces négociations ? Officiellement sur les moyens de ramener la paix. Mais la paix règne au Nord Mali ! La sécurité y est mieux protégée qu’avant l’invasion des milices étrangères parce que le maintien de l’ordre y est assuré par des méthodes extrajudiciaires. Le plus probable est que les discussions avec les nouveaux maîtres des trois régions du Nord Mali, ont pour objectif de permettre à certains responsables de protéger les filières mises en place ces dernières années. Qu’importe que les populations soient affamées et intimidées par les armes, pourvu que soient maintenues les sources de revenus de ceux qui auraient les moyens de lutter contre ces trafics mais préfèrent en prélever la dîme au passage. Que vaut l’intérêt d’un État contre les intérêts de ses administrateurs ?

    L’envoi au Nord Mali, sous escorte algérienne, de camions militaires chargés d’aide humanitaire et « autres produits non-identifiés »[1] serait la preuve de cette collusion.

    Les Touaregs sont les dupes de l’affaire

    Il n’est plus question de négocier avec le MNLA qui n’est plus rien, ni militairement, ni politiquement malgré quelques gesticulations tendant à le faire exister médiatiquement. Ses dirigeants avaient cru, faisant preuve de leur immaturité en politique, qu’une alliance avec la fraction touarègue des islamistes leur permettrait d’administrer un Azawad rêvé, comme pour d’autres l’Atlantide ou l’Eldorado, et qu’il serait toujours temps après la victoire facilement obtenue de gérer ces gens là en leur proposant un partage du pouvoir. Mais pourquoi se seraient-ils contentés des miettes quand ils pouvaient tout prendre ? Car le MNLA avait oublié la maxime : « l’argent est le nerf de la guerre » et ce sont les islamistes qui ont l’argent – car dénués de morale parce qu’ils ont la religion (voir Amin Maalouf[2]) ils sont allés le chercher là où il se trouve : dans les trafics d’êtres humains (rançons) et de produits illicites (contrebande).

    Le mouvement pourrait exister à nouveau dans des discussions sur l’avenir de l’Azawad, dans le cadre d’une plus grande autonomie de la région ou même d’un accord sur une solution fédéraliste, mais il ne peut plus s’appuyer sur le fait si brièvement accompli au printemps 2012. En dehors d’une petite armée d’exilés réfugiés au Niger sous commandement touareg et qui serait à même de participer à une reconquête de leur territoire, ses seules armes seraient un ralliement de toutes les élites locales (et pas seulement touarègues) autour d’un projet commun.

    Toute solution durable au Nord Mali passe par le « nettoyage »[3] du territoire des bandes armées qui l’occupent et on a assez répété depuis plusieurs années que seuls les Touaregs pouvaient débarrasser le Nord Mali de la gangrène intégriste. Mais il aurait fallu leur en donner les moyens et, surtout, il aurait fallu que les élites maliennes, algériennes et autres renoncent à leurs prébendes.

    Il est beaucoup question de « Sahelistan », ou d’« afghanisation » du Nord Mali. C’est occulter la moitié du problème, et on pourrait tout aussi bien parler de « mexicanisation » du Sahel tant les bénéfices tirés du trafic de drogue gangrènent l’ensemble de la société et que pour pouvoir « en croquer » certains édiles parfaitement raisonnables (par opposition à fanatiques) s’allient avec les islamistes. Comme il n’y en aura pas pour tout le monde et vu le nombre d’armes légères ou lourdes circulant dans la région et l’absence d’autres activités pour employer la jeunesse, on peut parier qu’à terme tout finira dans un bain de sang, comme au Mexique – à moins d’un retour à l’état de droit à Tombouctou, Gao et Kidal et d’un changement de stratégie en Europe visant la demande en produits stupéfiants sud-américains. Il n’est jamais interdit de rêver ! En attendant, ce sont les populations tiraillées entre exil ou répression obscurantiste qui font les frais de cette politique de « négociation » de l’innégociable et de la procrastination des pays du champ.

    Anne Saint Girons, docteur d’État en sciences politiques, elle a vécu en Amérique et en Afrique. Elle a rencontré, au cœur du Sahara, des populations résilientes et rebelles dont elle a voulu comprendre l’histoire actuelle.

    http://www.tamoudre.org/opinions/la-mexicanisation-de-lazawad.html

  5. Quel modèle pour une AdT amputée?

    Le même qu'aujourd'hui avec le rétablissement de la conscription !

    La réduction du format de l'AdT s'explique par des raisons économiques. Faire réaliser les même taches qu'il y a 20 ans, avec une armée pro, n'est plus possible. 80 000/ 100 000 troufions à 400€/mois pour gérer l'intendance, permettrait au moins de ne pas externaliser, à un cout élevé, des tâches de plus en plus lourdes.

    Plutôt que le corps des "Marines" correspondant plus a la vision anglo-saxone (projection et combat hors du territoire national), je regarderai plus du coté de Tsahal et de leur système de conscription. une armée pro d'un coté, complétement dédiée au combat et des conscrits à pas cher pour faire tourner le reste de la boutique. Sans compter les incidences bénéfiques d'un nouveau lien entre l'armée et la population.

    PGM

  6. La piraterie au large de la Somalie pose de gros problème aujourd'hui comme elle devait en poser à l'époque, si elle n'avait pas été éradiqué en mer Méditerranée le canal de Suez aurait il vu le jour?

    Justement P4,

    S'il nous prenait l'envie d'aller civiliser ce non pays qu'est la somalie, se serait bien pour sécuriser une route maritime essentielle, avec donc une finalité économique et non pour apporter une quelconque "lumière" a ce pays. Le discours en vogue à l'époque etait la mission civilisatrice, le volet bassement matériel etait nié. On habillait ces aventures d'un joli costume "civilisationnel" pour mieux cacher les oripeaux du business.

    il n'y a qu'a voir en afrique ou se concentre les "infrastructures" baties par les colons : ports, mines, routes commerciales (ligne nouakchott/zouerate pour le minerai, port d'abidjan pour le cacao, divers comptoires commerciaux...) pour augurer de la finalité de la colonisation.

    Entendons-nous, je ne juge pas le passé avec les outils d'aujourd'hui, a cet égard nous sommes tous logés à la même enseigne, simplement lire que la colonisation c'etait surtout pour extirper les indigènes de la misère et de l'obscurité, me dérange. On y etait pour du business, point. Ce n'est ni plus ni moins noble qu'autre chose.Et ce qui a été bati la bàs, l'a été pour faciliter le business (et nullement pour améliorer le confort des locaux). Et tous les colonisateurs à travers l'histoire ont agit de la meme manière.

    A titres perso, je suis egalement contre ces repentances et concurrences mémorielles. je préfère le pare brise au retroviseur, bien qu'un petit coup de retro de temps en temps ne fait pas de mal.

    PGM

  7. @Max,

    La colonisation, avait une finalité économique (relire alexis de tocqueville ou meme Hugo, pour ceux qui ne craignent pas de lire des choses crûes sur cette époque). Ce n'etait nullement une réponse à la piraterie.

    Si du reste la colonisation avait un caractère légitime, certains ici ne tenterait pas maladroitement de la justifier....

    par ailleurs, j'ai l'impression que beaucoup se trompent simplement de débat. Ce que l'algerie demandait, c'est

    la repentance sur les crimes commis durant la colonisation en Algérie

    et non pas une repentance pour le fait colonial (qui est discuté ici.....)

    Condamner les crimes n'est pas l'autoflagellation. Si donc meme la condamnation d'un crime semble poser problème....il n'est pas nécessaire de parler du fait colonial.

    PGM

  8. Jojo,

    La pacification de l'Algerie rappelée plus haut a décimé au moins 2 millions d'algeriens. Après ça, tu peux construire autant de route que tu veux, ça pèse walou. On ne mets pas sur la meme balance du goudron et des vies. Et encore, ce que tu cites, c'est une colonisation "idéale". Dans les faits, il n'y a pas eu d'émergence d'une classe moyenne algerienne, ni de cadres locaux (a peine 400 bacheliers "indigènes" pour tout le Maghreb !) et les seules infrastructures bâties ne l'ont été qu'au profit quasi exclusif des pieds noirs. Il n'a jamais été dans l'intention du pouvoir de l'époque d'en faire profiter les algeriens. Il y a eu certe ci et là des français qui ont fait montre d'altruisme, mais ce sont les grands nombres qui comptent.

    Juger aujourd'hui, selon les critères de l'epoque, ne mène nulle part. A des degrés divers nous sommes tous des héritiers de bourreaux. Et nul n'a ici a répondre des méfaits de ses aïeux.

    Traiter aujourd'hui , avec notre référentiel des événements qui se sont déroulés selon d'autres règles, c'est s'exposer a être soi meme juger selon des règles qui n'existent pas encore...un truc a devenir fou.

    Pgm

  9. Au delà de la querelle des chiffres (qui en l'espèce n'ont pas la moindre importance), c'est l'intention manifeste du pouvoir de réprimer sauvagement qui justifie la reconnaissance du massacre.

    Pour mémoire, plus de 10 000 nord africains, suite aux manif, ont été enfermés dans des camps (Stade Coubertin, parc des expositions, palais des sports)...hors, le précédant du Vel d'Hiv, confère a cette répression un caractère intentionnel qui a lui seul peut justifier des excuses.

    un peu comme ceux qui remettent en cause les chiffres relatifs au nombre de juifs exterminés. une extermination 2 fois moindre, n'en reste pas moins ignoble, car in fine, il y avait bien l'intention de tous les massacrer.

    Des experts n'arrivent pas a se mettre d'accord sur un chiffre, il serait donc prétentieux de vouloir etablir une verité ici. C'est le type même de débat propre a raviver les rancoeurs sans en aucun cas faire avancer le schmilblik.

    A l'Honneur de la France, une page vient de se tourner, inutile donc a mon avis de refaire le bouquin à l'envers (sauf à ce qu'il soit écrit en arabe  ;), mais peu de chance, on en écrit si peu...)

    PGM

  10. Merci Scorpion d'abonder dans mon sens en croyant me démentir  :lol:

    Le polisario a souhaité ettendre le mandat de l'ONU à la surveillance des droits de l'Homme.

    repose de l'ONU :

    Les termes du communiqué de l’Onu sont très clairs: les Nations unies n’ont pas l'intention de modifier les termes de leur médiation

    Et sans verser dans la presse marocaine, celle de l'Algerie dit la meme chose :

    Bien que déçu par la décision du secrétaire général des Nations unies de renouveler sa confiance à son envoyé personnel pour le conflit du Sahara occidental, l’Américain Christopher Ross, dont il avait demandé le remplacement, le roi Mohammed VI a discuté avec Ban Ki-moon de la situation afin de calmer le jeu. Selon un communiqué du cabinet royal, les deux hommes ont échangé leurs vues au sujet des principales questions internationales, tout en s’engageant à fournir les efforts nécessaires dans la perspective de la promotion d'une solution politique mutuellement acceptable à ce conflit. La même source ajoute qu’au sujet de la question du Sahara occidental, Ban Ki-moon a assuré que "l'ONU n’envisage aucune modification des termes d'exercice de sa médiation". Il a ainsi souligné que son envoyé personnel et son nouveau représentant spécial "rempliront dans les limites du cadre précis, tel que fixé par le Conseil de sécurité, leurs mandats relatifs à l'avancement du processus de règlement, et ce faisant, à la contribution à l'instauration des relations bilatérales escomptées avec l'Algérie".

    http://www.liberte-algerie.com/international/mohammed-vi-calme-le-jeu-avec-ban-ki-moon-la-delegation-de-la-fondation-rfk-est-en-visite-dans-les-camps-sahraouis-

    Et les ONG disent la meme chose :

    La direction du Polisario et leurs mentors algériens s’attendaient à un renforcement des attributions de la Minurso, mais ils n’ont pas tardé à déchanter. La dernière conversation qu’a eue le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon avec le Roi Mohammed VI a été reçue comme un véritable camouflet par les dirigeants du mouvement séparatiste. Ces derniers croyaient dur comme fer, qu’après le retrait par le Maroc de sa confiance à l’envoyé personnel du S.G de l’Onu pour le Sahara, Christopher Ross, le cours des événements allait être en sa défaveur. Ban Ki-Moon a tenu à rassurer le Roi Mohammed VI qu’il n'y aura aucun élargissement du mandat de la Minurso et que l'ONU n'envisage aucune modification des termes d'exercice de sa médiation, qui a pour objectif la promotion d'une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara. Bien plus le patron de l’ONU a confié au Souverain chérifien que son envoyé personnel, Ross et son nouveau représentant spécial, Wolfgang Weisbrod-Weber, "rempliront dans les limites du cadre précis, tel que fixé par le Conseil de Sécurité, leurs mandats relatifs à l'avancement du processus de règlement » du conflit du Sahara.

    http://droits-humains.org/index.php?option=com_content&view=article&id=190:contre-toute-attente-ban-ki-moon-a-decu-le-polisario-et-les-algeriens&catid=1&Itemid=19

    Et même l'ONU dit la meme chose : pas de modif du mandat :

    27 August 2012 – In a phone call with King Mohammed VI of Morocco this past weekend, Secretary-General Ban Ki-moon reiterated the commitment of the United Nations to the negotiation process aimed at reaching a settlement in the Western Sahara dispute.

    According to information provided by Mr. Ban’s spokesperson to the media over the weekend, the UN chief stated that the UN “does not intend to modify the terms of its mediation, whose purpose is to promote the achievement of a mutually acceptable political solution to this conflict.”

    http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=42749&Cr=Western&Cr1=Sahara

    une chose importante dans ce que tu as posté : le journaliste confond "mandat" et mediateur". Le mandat, lui ne change pas, quand bien meme les mediateurs vont et viennent.le camouflet eu été que l'ONU ettende son mandat au delà des prérogatives actuelles.

    Le polisario secondé par l'Algerie a souhaité faire ettendre le mandat de l'ONU à la surveillance des droits de l'homme, mais n'y est pas parvenue. Après que se soit dit en chinois ou en arabe ne change rien. Je ne vois vraiment pas du reste comme une force comme la minurso, avec 200 hommes pourrait surveiller l'application des DDH sur un territoire grand comme la grande bretagne.

    PGM

  11. @Amarito,

    la position marocaine, d'après ce que j'ai pû en lire, est à peu près la même que celle des autres pays voisins : on souhaite un reglement dans le cadre régional (CEDEAO, auprès duquel le Maroc a un role d'observateur), avec comme préalable un retour à l'ordre constitutionnel. On ne va pas entamer une aventure en nous appuyant sur un pouvoir non légitime et qui ne s'inscrit pas dans la durée.

    Maroc et Mali ont des relations centenaires, notamment d'ordres religieuses, voilà pourquoi au sein du CS, le Maroc a été en pointe suite à la destruction des sanctuaires religieux (marabouts).

    Le Maroc a été plusieurs fois, "appelé du pied" pour aider au coups de mains, mais compte tenu du fait que nous avons notre propre problème saharien, disons, qu'à chaque jour suffit sa peine.

    historiquement (et sans augurer des raisons) , le Maroc a toujours été plus interventionnistes que son voisin (zaire en 76, Somalie en 90).

    Il faut bien se dire qu'il est normal que les pays concernés (c-a-d les voisins), et qui risques de payer sur le long terme (terrorisme) les conséquences d'un conflit, ne partent pas la fleur au fusil. Si ça tourne "chocolat" on ne peut pas réembarquer les hommes et rentrer chez nous pour passer à autre chose. Quand il y a un incendie dans un appart, le gars de l'immeuble d'en face est necessairement moins paniqué que le voisin de pallier.

    @ Lezard,

    crois-en un maure qui survol ton post pour une reco,  l'auteur devrait rapidement quitter le café du commerce avant que le Napalm n'entre en action.

    PGM

    PGM

  12. 1/ parce Hollande se rendra en Algerie en fin d'année et que Paris veut "reprendre sa place" en Algerie (contrat à gogo)

    2/ parce qu'Hollande est un habitué d'Alger ou il a effectué un stage dans sa jeunesse, ce qui doit le rendre plus sensible que ses prédécesseurs à la relation entre les 2 pays.

    A ma connaissance, les revendications algeriennes ne concernent que les points suivants : reconnaissance du caractère criminel de la colonisation (surtout porté par le FLN suite au "role positif" accordé à cette dernière par des députés français), reconnaissance du massacre de Setif, obtention des plans de minage du territoire (les plans auraient recemment été remis à la partie algerienne par l'EM Français), et la remise des archives de guerre (bcp restent classifiés).

    + 1 Pascal

    PGM

  13. Après lecture, je vous confirme qu'Air Fan ne fait absolument pas référence à l'AAF dans ce numéro.

    un simple passage en revu des pays du tiers monde ayants acquis des mig/su. Rien de transcendant, hormis cette sempiternelle dichotomie est/ouest, bon/méchant...

    la mention relative à la couverture figure en page 3. Textuellement, il y est dit :

    "Avec 7200$ de PIB/PPA/habitant, l'Algerie ne figure pas parmi les pays les plus pauvresde la planète. Elle a pu s'offrir 28 Su-30 MKA, livrés en 2008/2009, pour équiper trois escadrons (dont un de transformation) basés à Ouargla/ain Beida. Copyright Coll. Jacques Guillem"

    PGM

  14. Salut Scorpion,

    l'expert de ton article ne fait pas montre d'une expertise à même de éclairer sur ce sujet. La regle de non intervention de l'ANP hors de ses frontières comme le "souvenir" des années noires, est un classique resservit régulièrement, mais qui ne semble pas convaincre beaucoup de monde, ou tout moins ne convainc pas totalement.

    ces arguments sont egalement cités par l'auteur de l'article que j'ai posté.

    PGM

  15. un point de vue interessant :

    Libération militaire du nord Mali : Pourquoi l’Algérie ne veut pas intervenir au Sahel

    Pourquoi l’Algérie ne veut pas intervenir au Sahel? C’est le grand mystère qui intrigue les diplomates installés à Alger.

    La question semble ne pas avoir de réponse «logique». Pourtant, tout indique que rien ne peut se faire sans l’Algérie dans cette région désormais aux mains des terroristes.

    Mieux, et comme pour accentuer le mystère, il est dit que lors d’une audience accordée à Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika a été clair dans la logique du flou : il avait admis qu’il faudrait agir militairement au Mali même si «il refuse —officiellement— toute ingérence étrangère en Afrique».

    Une bonne synthèse du malaise national: comment à la fois ne pas bouger, ne pas s’impliquer, ne pas cautionner une intervention militaire de la France et des Etats-Unis, tout en sachant qu’il faut se débarrasser d’une crise qui menace de gangréner la région puis tout le désert? Ce désert nourricier qui donne à l’Algérie son pétrole.

    Il est urgent d’attendre

    En Algérie donc, on sait qu’il faut faire quelque chose tout en devinant qu’il vaut mieux ne rien faire toutefois. En prose diplomatique, le ministre algérien des Affaires africaines s’exprime cette semaine à l’ONU au sujet d’«une solution politique globale».

    D’abord, l’Algérie voit d’un mauvais œil le retour de l’OTAN dans la région, celui de la France et des Etats-Unis. Si la frontière nord de l’Algérie est verrouillée par une belle épopée de guerre de libération, et qu’au sud, les tribus touareg la rendent poreuse, une «internationalisation» de cette frontière la rendra irrécupérable. Rien de bon donc pour un pays leader de la décolonisation et fervent de la souveraineté des peuples.

    Des militaires occidentaux au flanc sud ce n’est pas une bonne chose pour une Algérie déjà cernée: à l’ouest, un Maroc pas très ami, un Sahara occidental instable par définition; à l’est une Tunisie qui ressemble à l’Algérie des années 90 et une Libye chaotique. En face un Occident qui veille sur sa sécurité d’approvisionnement en gaz et en pétrole.

    Autre élément qui explique que l’Algérie n’intervienne pas au Sahel est la question des otages. Des diplomates algériens sont en effet retenus prisonniers dans cette zone, dont l’un est entre la vie, la mort et la rumeur.

    Donné pour mort par Al-Qaida, il est toujours en vie pour les Affaires étrangères algériennes. Intervenir dans la région, c’est tuer les otages et provoquer des drames. Une explication fragile cependant, car un peu trop… généreuse.

    Une dernière explication parle de solution algérienne alternative: au lieu de libérer avec fanfares des villes occupées par Al-Qaida et que l’on ne peut garder par la suite dans un désert de 800.000 kilomètres carrés, il vaut mieux opter pour un plan d’assèchement des recrues d’Al-Qaida et une solution qui permet d’isoler cette holding.

    La guerre par factures interposées

    Pour certains, s’il faut chercher une réponse à la question de l’année, c’est bien du coté de la psychologie. Celle du régime algérien, vieux, soupçonneux, paranoïaque mais aussi très intuitif, prudent et calculateur.

    Pour l’histoire, il faut rappeler que l’Algérie n’intervient jamais militairement hors de ses frontières. Les deux derniers mouvements de troupes remontent aux premières décennies de l’indépendance, avec notamment les fameuses guerres des Sables contre le Maroc, en octobre 1963 et en 1976.

    Depuis, rien. Ou si peu. Ou clandestinement. On parle bien de discrets mouvements de bataillons durant les années 90 pour faire peur à un agitateur libyen du nom de Mouammar Kadhafi, mais rien d’important.

    Les guerres algériennes sont «virtuelles» et dissuasives: pour faire peur à l’ennemi ou augmenter la pression, l’Algérie achète des armes, mais ne les utilise pas.

    Le ballet des achats d’armes est cyclique entre l’Algérie et le Maroc. Quand l’un achète un avion, l’autre achète de quoi y faire face. Depuis des années.

    Intervenir au Sahel viendra donc briser cette doctrine militaire algérienne de la dissuasion passive. L’engagement cassera des équilibres régionaux précaires, mais qui durent depuis les années 70.

    Quelle sera en effet la situation du Sahara occidental et comment va évoluer la tension entre l’Algérie et le Maroc, si l’Algérie s’engage physiquement au Sahel? Certains disent que c’est l’une des raisons «discrètes» de la réserve algérienne: le souci de ne pas bousculer un ordre régional éternellement précaire.

    Une armée des frontières qui aime les guerres… internes

    D’autres parlent cependant d’un souci d’équilibre interne encore plus mystérieux : le pouvoir algérien n’est pas «personnaliste», comme on le sait depuis les premiers états-majors FLN (Front de libération nationale) de la guerre d’indépendance.

    Il s’agit bel et bien d’un conseil d’administration entre plusieurs centres avec pour socle idéologique le nationalisme protecteur, et avec pour gardien de la légitimité l’armée et les vétérans de la guerre. La chefferie est une sorte de directoire collégial né de la guerre d’indépendance mais qui ne veut plus refaire la guerre.

    Selon cette doctrine de vétérans immortels, il n’y a eu qu’une seule guerre, celle contre la France et qu’une promotion de héros, eux, justement. Engager l’Algérie dans une guerre physique au Sahel va l’entraîner, en externe, à faire des alliances, briser son idéologie hypernationaliste antioccidentale, alerter le Maroc et… surtout voir émerger peut-être une nouvelle caste de chefs militaires qui auront de nouvelles armes, de nouvelles troupes et une nouvelle autorité.

    Il ne faut pas oublier qu’en Algérie, le régime est une régence de décolonisateurs en chefs. L’armée y a le poids le plus lourd mais aussi le plus surveillé par les pairs. D’ailleurs, en Algérie le pouvoir se méfie tellement de lui-même que le poste de ministre de la Défense a été supprimé.

    Il n’y a qu’une sorte de doublure: un ministre délégué auprès du ministre de la Défense qui est le civil Abdelaziz Bouteflika, le président de la République.

    Confusément, il semble à certains, que s’engager au Sahel va avoir un impact à Alger. Rajeunir un peu les états-majors et précipiter des retraites anticipées. Pas dans l’immédiat, mais l’engagement miliaire externe ne sera pas sans conséquences. L’armée algérienne a mené plus de guerres en interne (coup d’Etat de 1965, celui raté de Tahar Zbiri en 1967, guerre des wilayas de l’été 1962, guerre civile des années 90) que hors des frontières.

    L’une des clefs de ce complexe est à chercher, peut-être, dans l’histoire nationale : la guerre d’indépendance a été menée par deux armées algériennes : celle interne qui sera décimée par la France à l’époque, entre 1954 et 1962, et une armée dite des frontières, établie en Tunisie et au Maroc.

    C’est cette armée qui prendra le pouvoir, après une guerre fratricide avec l’armée intérieure en été 62. Cela s’appellera la guerre des wilayas. Bouteflika était officier de cette armée des frontières, née hors du pays et qui, apparemment n’aime pas en sortir. Par méfiance. Dans le lexique algérien, on parle du clan de Oujda, famille politique issue de cette armée qui campait au Maroc.

    Abdelkader le Malien

    «En 1960, le commandant Abdelaziz Bouteflika est affecté aux frontières méridionales du pays pour commander le “front du Mali” dont la création entrait dans le cadre des mesures visant à faire échec aux entreprises de division du pays de la part de la puissance coloniale; ce qui lui vaudra le nom de guerre de Si Abdelkader El Mali.»

    C’est ce qu’on peut lire sur le site de la présidence en guise de bio du président. L’épisode malien de Bouteflika est cependant peu clair. Il fait l’objet de beaucoup d’humour chez les Algériens. Il le fera encore plus si l’Algérie s’engage au Nord-Mali pour faire la guerre. On y verra un étrange clin d’œil du destin: cette région que Bouteflika n’a pas aimée, qui a été une affectation de sanction pour lui, selon certains, et sa première traversée du désert va le poursuivre jusqu’à la fin de ses jours.

    La question est donc complexe : comment faire la guerre au sud sans déstabiliser l’équilibre d’Alger au nord, celui avec le Maroc, celui avec le Sahara occidental, celui avec les tribus touareg mais sans s’allier avec le diable idéologique alias la France et les Etats-Unis?

    Pour certains experts militaires algériens, cette guerre va transformer le Sahel en un Afghanistan africain, en essayant de transformer l’Algérie en un Pakistan de service. Et on sait ce qui se passe au Pakistan en termes de stabilité du pouvoir et comment finissent ses présidents.

    Kamel Daoud

    Source: Slate Afrique – 28/09/2012

    PGM

  16. La MINURSO n'a pas mandat pour assurer la surveillance des droits machin au sahara :

    Le rôle de la MINURSO évoqué

    Dans le cadre de l’entretien téléphonique que le roi Mohammed VI et le secrétaire général de l’ONU ont eu samedi 25 août, il est un autre point qu’ils ont abordé et qui constitue un point nodal du dossier du Sahara. La place et le rôle de la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) dont il convient de dire que le comportement de certains de ses responsables a pêché par un manque de responsabilité. Autant, en effet, son appellation est clairement définie et sa mission assignée, autant la culture d’intrigue et de sabotage de la part des adversaires du processus de paix qui l’entourent ont fini par la détourner de la règle de droit. En violation de la charte des Nations unies , depuis maintenant trois ans, avec la même détermination, certains pays s’acharnent à conférer à la MINURSO d’autres rôles que celui d’une administration de l’ONU chargée de mettre en œuvre le référendum, garantir la paix , la sécurité et surtout le bon déroulement du processus de règlement. Or, mobilisant tous les moyens financiers et propagandistes , un redoutable lobbying tous azimuts, des groupes de pression, une diplomatie de couloirs acharnée , tout ce dont le gouvernement algérien est passé maître depuis quarante ans , ils voulaient « élargir la compétence de la MINURSO aux droits de l’Homme au Sahara » ! La démarche n’a pas réussi à n’indisposer le Maroc qui, depuis plus de douze ans maintenant, érige les droits de l’Homme en exigence suprême. Mais elle inspire une certaine défiance, parce que le gouvernement algérien croit inventer et cibler certaines faiblesses du Maroc au Sahara. On comprend d’autant plus le machiavélisme algérien que, le 8 novembre 2010, les événements sanglants qui se sont produits à Gdeim Izik et Lâayoune étaient d’une part instrumentalisés par l’Algérie et d’autre part mis à exécution par le Polisario, avec une mise en scène médiatisée à outrance. Aujourd’hui, le secrétaire général des Nations unies, mettant à profit la concertation téléphonique avec le roi Mohammed VI, a simplement affirmé que la MINURSO ne s’occupera jamais de ce que d’aucuns appellent la  « surveillance des droits de l’Homme et leur application au Sahara » ! L’engagement de Ban Ki-moon a valeur politique fondamentale parce qu’il tourne formellement et effectivement une page du conflit, balaie à coup sûr les prétentions de ceux qui ont cru, à tort, embarrasser la bonne foi du Maroc et, partant, saboter le processus de règlement politique au Sahara. C’est un gage de confiance pour le Maroc, une preuve aussi que le droit et la légalité finissent par prévaloir…

    http://www.lesoir-echos.com/%E2%80%89la-ligne-ross%E2%80%89-desavouee-par-ban-ki-moon/presse-maroc/56555/

    par ailleurs :

    la position de la France ne change pas », a tranché le président français dans une déclaration à l’hebdomadaire parisien Jeune Afrique. Des propos décevants pour Alger qui espérait que le socialiste François Hollande brise, ou du moins temporise, le soutien inchangé de Paris à la proposition marocaine d’autonomie. Pour le chef d’Etat français, la position de son pays pour le règlement du conflit du Sahara occidental se fonde sur « une résolution de l’ONU et le projet d’autonomie ». Un projet qui est certainement « intéressant », a-t-il insisté tout en regrattant qu’il « n’avance pas ».

    JA

    PGM

  17. de quel voisin dont tu parle à part l'Éthiopie, Sudaf et l'Algérie ???

    Allons  tchpako, un peu de sérieux. pretoria/alger c'est 8000km. Quand je parle de voisin, ça me parait clair, surtout doté de F16 comme précisé

    tu peux cité son post, j'ai parcouru tout les pages est rien trouver ??? ou c'est facile de provoquer les gens ???

    ici :  http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,8427.570.html - 5 ème contribution.

    Factuellement, oui, c'est facile de provoquer les gens. Je m'adresse a Scorpion sur un de ses posts, et une tierce personnes s'offusque faute d'avoir lu...

    Il est regrettable de ne pouvoir échanger sans être soupconné de je ne sais quoi.

    PGM

  18. @ Su30 : le voisin assure également l'overhaul complet de ses machines (hors F16) avec du personnel 100% local. (a poursuivre sur le topic idoine svp pour éviter les HS)

    Fulcrum : tu évoques la fabrication locale des pièces déttachées du C130. En es-tu sûre ? bénéficiez-vous d'une telle licence ?

    @ Scorpion: le parachutage lourd se pratique aussi à l'ouest depuis le début des années 90. Les egyptiens maitrisent ces parachutages depuis encore plus longtemps.

    PGM

  19. Personne ne parle de "nazis modérés", les vecteurs d'une idéologie totalitaire sont mis dans le même bain, avec les conséquences que l'on sait pour ceux qui ont touché de près ou de loin le national-socialisme.

    L'islam est plus qu'une religion, c'est une théorie théocratique totalitaire, voulant régir tous les aspects de la société.

    Tant qu'ils n'ont  pas fait leur aggiornamento dans leurs écrits fondamentaux (coran et hadits) - c'est qui semble impossible jusqu'à maintenant - les musulmans ou prétendus tel ne peuvent pas enlever la suspicion qui pèse sur eux de la part des athées ou des croyants non-musulmans.

    S'ils respectent les lois françaises, les musulmans se renient. Et ceux qui vivent en dehors des pays majoritairement musulmans sont en tort vis-à-vis des perceptes de l'islam, car il ne faut pas vivre sur une terre non-musulmane, sauf intention conquérante.

    Plus le temps passe, plus les contradictions seront évidentes, autant pour les musulmans respectueux de leur religion que pour les tenants d'une "intégration". Le roi sera vu enfin nu!

    Toutes les données historiques montrent que, sans opposition, l'islam a écrasé les non-musulmans. La Turquie "laïque" a réduit le nombre des chrétiens (2% de la population) sur son territoire actuel, plus vite dans le dernier siècle que dans les quatre premiers siècles précédents de la colonisation turque.

    Zalmox,

    Pour peu que l’ont prennent  un peu de distance avec l’hystérie qui entoure ce sujet (ou l’on confond allégrement, religion, civilisation et ethnie) et que l’ont analysent avec distance la manière dont l’islam s’accommode des « réalités » du terrain, et bien, on remarque que cela relève d’une absence de totalitarisme. C’est même tout le contraire. Partout ou l’islam s’est implanté, il s’est « arrangé » avec la réalité locale. Sans quoi du reste, il aurait été rejeté.

    Que soit en Inde ou il fait bon ménage avec les castes, ou en Afrique ou il fait bon ménage avec l’animisme et les marabouts locaux, ou encore en Chine où il est imprégné de confucianisme.

    Les musulmans indiens sont pleinement indiens. Idem pour les musulmans africains ou chinois. Pourquoi donc les musulmans européens ne pourraient l’etre ?

    Dans quasiment tous les pays musulmans les autres communautés de foi ont perdurés sans être contraint à la conversion (lire les Mémoires d’Elias Caneti sur ce sujet)

    Au-delà des commandements (5), tout est négociable.

    Je ne suis pas non plus d’accord quand tu parles de reniement. Un exemple : lors de l’épisode du voile, on nous promettait un véritable choc de civilisation : la loi est passée, il n’y a pas eu de débordement, et hors 5/6 cas (qui représente quelle fraction de la population concernée ? 0.1 % !) qui sont rentrés dans l’ordre grâce a des médiations, point d’intifada que l’on nous promettait.

    Difficile cependant de traiter de ce sujet lorsque le projecteur est constamment pointé sur cette communauté. Jusqu’à ce que tu apprennes que la viande dans ton assiette était peut être halal, en quoi cela te dérangeait-il ? En quoi le bien être des animaux devient-il une priorité ? Sinon que l’on y associe l’islam de manière opportune. A ce train, on peut même traiter le chômage sous l’angle « islamique » et trouver des causalités bidons !

    On prend une problématique (sociétale), on y associe une foi, et ça devient une polémique.

    Tu peux enlever la polémique, ça ne résout pas pour autant la problématique…

    Tout devient prétexte à polémique, y compris pour ce qui relève de l’anecdotique comme la polygamie (qui n’est rien d’autres que la formalisation de fait de l’union d’une personne avec au moins 2 autres personnes du sexe opposé), mais qui dans sa réalité sociale est communément admise (un peu comme le « troussage de domestique »). D’ici là que l’on me dise que DSK est né en terme musulmane, il n’y a qu’un pas que l’actualité fera certainement franchir à quelques adeptes  du choc des civilisations.

    Mes excuses aux modos pour ce HS post avertissement.

    PGM

×
×
  • Créer...