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Tout ce qui a été posté par legionnaire

  1. *** la franchise irakienne d'al qaida,l'état islamique d'irak,dawlat al iraq al islamiyya,franchise loce du réseau terroriste,s'appelle désormais état islamique d'irak et du sham,dawlat al iraq wa al sham al islamiyya,ajoute donc la syrie,la jordanie et gaza,oui,
  2. affirmatif: www.voiceofthecopts.org/index.php/component/content/article/78-news1/10645-jihadists-israeli-air-strike-in-sinai-killed-4
  3. *** in amenas,un tribunal new-yorkais établit la responsabilité de belmoktar: www.cridem.org/C_Info.php?article=645547 20-07-2013 01:14 - Le jihadiste Mokhtar Belmokhtar mis en accusation à New York New York - Le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar a été mis en accusation vendredi à New York pour sa participation supposée à l'attaque d'une installation gazière en Algérie dans laquelle trois Américains avaient été tués en janvier dernier, a annoncé le procureur fédéral de Manhattan. Huit chefs d'accusation sont retenus contre l'ancien leader d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont complot visant à apporter un soutien à Al-Qaïda et Aqmi, complot de prise d'otages, enlèvement de personnes protégées internationalement, et complot visant à utiliser une arme de destruction massive. Mokhtar Belmokhtar avait lancé il y a des années un règne de terreur pour servir son but autoproclamé de jihad sanglant contre l'Occident. Ses efforts ont culminé dans un siège sanglant qui a tué des dizaines de personnes, dont trois Américains, et des centaines d'autres ont eu peur pour leur vie, affirme le communiqué du procureur. Belmokhtar a apporté la terreur et le sang à ces personnes innocentes et nous avons maintenant l'intention de le traduire en justice, ajoute encore le procureur Preet Bharara, tout en soulignant que l'accusé est en fuite. Ce chef djihadiste de 41 ans a créé fin 2012 sa propre unité combattante, les Signataires par le sang, pour s'affranchir de la tutelle d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avec laquelle il est entré en dissidence en octobre 2012, selon des experts. En janvier 2013, il avait revendiqué l'attaque sanglante et la prise d'otages massive sur le complexe gazier d'In Amenas, dans le Sahara algérien, qui s'était soldée par la mort de 38 personnes dont trois Américains, et de 29 ravisseurs. Donné pour mort par le Tchad en avril, Belmokhtar a aussi revendiqué le double attentat-suicide au Niger, qui a fait une vingtaine de morts en mai dernier, et a menacé de frapper les pays engagés au Mali. Condamné à mort à deux reprises par la justice algérienne, il aurait aussi commandité l'assassinat de quatre Français en Mauritanie en décembre 2007, et la prise en otage de deux Canadiens en 2008, trois Espagnols et deux Italiens en 2009. Depuis le mois dernier, Washington offre jusqu'à 23 millions de dollars de récompense pour toute information conduisant à sa capture ou à celle du chef de la secte islamiste nigériane Boko Haram. Le Canada a aussi annoncé le 26 juin qu'il avait engagé des poursuites pour son rôle dans l'enlèvement des deux diplomates canadiens il y a cinq ans. www.cridem.org/C_Info.php?article=645547
  4. *** al qaida présente en tunisie,recrute sur place et envoie combattants en syrie et au sahel www.magharebia.com/fr/articles/awi/reportage/2013/06/28/reportage-01 Les liens terroristes menacent la Tunisie Interview par Monia Ghanmi pour Magharebia à Tunis 28/06/2013 1 Le terrorisme est un phénomène nouveau en Tunisie. Après l'assassinat d'un important leader politique, la découverte de caches d'armes dans le désert, la mise en place de camps par les extrémistes armés dans les régions forestières reculées et des explosions de bombes artisanales tuant et mutilant des soldats tunisiens, beaucoup se demandent si al-Qaida a trouvé un nouveau refuge dans un pays autrefois pacifique. Magharebia a rencontré Bassel Torjeman, spécialiste tunisois du terrorisme et des groupes salafistes au Maghreb, pour en apprendre plus sur la crise qui couve. Magharebia : Qui finance ces groupes terroristes en Tunisie et dans le Grand Maghreb ? [AFP/Hosni Manoubi] Seifeddine Rais, porte-parole du groupe salafiste extrémiste Ansar al-Sharia, s'exprime lors d'une conférence de presse le 16 mai 2013 à Tunis. [AFP/Hosni Manoubi] Seifeddine Rais, porte-parole du groupe salafiste extrémiste Ansar al-Sharia, s'exprime lors d'une conférence de presse le 16 mai 2013 à Tunis. [Monia Ghanmi] Al-Qaida est déjà implantée en Tunisie, selon l'analyste Bassel Torjeman. [Monia Ghanmi] Al-Qaida est déjà implantée en Tunisie, selon l'analyste Bassel Torjeman. [AFP/Abderrazek Khlifi] Des soldats tunisiens recherchent les mines anti-personnel posées par les militants d'al-Qaida dans la région du Jebel Chaambi. [AFP/Abderrazek Khlifi] Des soldats tunisiens recherchent les mines anti-personnel posées par les militants d'al-Qaida dans la région du Jebel Chaambi. Articles liés :: Le leader d'AQMI exploite les agitations en Tunisie et en Algérie :: La Tunisie réfléchit à l'après-Ben Ali :: Les jeunes du Maghreb répondent à l'appel d'al-Qaida :: Chokri Belaid abattu à Tunis Bassel Torjeman : L'une des questions délicates qui préoccupent les pays dans lesquels le terrorisme s'est répandu… concerne précisément ces sources de financement, notamment au vu des mécanismes qui ont été mis en place au niveau international pour empêcher l'argent de parvenir à ces groupes. Bien que de nombreuses années se soient écoulées depuis la mise en place de ces restrictions internationales, l'argent afflue encore, en immenses quantités, vers les groupes terroristes dans le monde entier. Quant au Maghreb, et à la Tunisie en particulier, où ces groupes terroristes et salafistes jihadistes se procurent-ils leur argent ? Un simple calcul permet de voir que le coût du déplacement des membres d'Ansar al-Sharia venus de différentes régions de Tunisie, la location de bus pour se rendre à leur congrès à Kairouan, et d'autres frais d'organisation de ce rassemblement (auquel cinquante mille d'entre eux étaient attendus) représentent plus d'un million de dinars tunisiens (464 391 euros). Une somme très importante pour n'importe quel parti ou groupe souhaitant organiser un congrès. Les sources de financement sont variées. Celui-ci se fait dans les mosquées et dans les rues, par des ventes de livres et des dons non contrôlés, dont les agences de l'Etat ont certes connaissance, mais sur lesquelles elles ferment les yeux, bien que ces activités soient illicites. Un autre moyen consiste à transférer de l'argent d'un pays à un autre, en utilisant des moyens frauduleux. S'y ajoutent la zakat et les aumônes, qui sont considérées comme la première source de financement des groupes terroristes. Il est difficile d'en savoir les montants, de connaître les sources ou de savoir où ces sommes sont dépensées… Si nous voulons parler de manière plus sérieuse, selon les sources du ministère tunisien de l'Intérieur, le nombre de Tunisiens ayant rejoint le groupe terroriste Jabhat al-Nusra pour aller combattre en Syrie est de huit cents. Ce chiffre est très différent des chiffres indiqués par les médias, notamment au vu de l'augmentation du nombre de prisonniers détenus par le régime syrien et le nombre de Tunisiens tués, qui dépasse largement la centaine. Le transport de centaines de combattants par avion et la remise d'argent de poche jusqu'à ce qu'ils aient atteint les points de rassemblement situés le long de la frontière turco-syrienne nécessitent des centaines de milliers de dinars. Je ne pense pas que cet argent vienne de dons et de subventions en espèces. Sans exagération, l'argent nécessaire au transport de ces personnes est estimé à des millions de dinars. Une telle somme ne peut provenir de dons et de trafics… Les groupes terroristes bénéficient d'un argent facile : ils n'ont pas besoin de déployer de grands efforts pour l'obtenir. Cela montre qu'ils disposent de sources de revenus fixes et garanties… Mettre à jour les sources de financement des groupes terroristes et tarir ces sources ne peut être fait par un seul pays. Cela nécessite un effort international sincère pour en garantir le succès, et exige un suivi permanent pour empêcher que cet argent ne tombe entre les mains de ces groupes. Les efforts de la Tunisie destinés à contrôler les sources de financement de ces groupes sont manifestement insuffisants et ont besoin d'une décision politique qui ne semble pas venir. Magharebia : Les États du Maghreb sont-ils équipés pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme ? Torjeman : Lutter contre le terrorisme n'est pas qu'une question de moyens. Bien que les capacités logistiques, militaires et sécuritaires soient importantes, cette lutte relève d'une décision claire, explicite, souveraine et politique. Elle implique de s'engager dans une bataille pour l'éliminer et le détruire. Nous sommes en droit de nous demander si le gouvernement avait l'intention de lutter contre des groupes terroristes, ou si ces derniers ont contraint le gouvernement à se lancer dans la bataille en lançant l'assaut contre les forces de sécurité dans le Jebel Chaambi. Les affrontements avec les groupes terroristes en Tunisie ne sont pas un phénomène nouveau. Depuis longtemps, ces groupes collectent et amassent des armes, entraînent leurs combattants à les utiliser en Tunisie et à l'extérieur, recrutent de jeunes combattants et se livrent à un lavage des cerveaux. Ils ont aussi mené des opérations terroristes soigneusement préparées. L'assassinat de Chokri Belaid [le leader de l'opposition] était un acte terroriste parfaitement intégré. Or le gouvernement continue de traiter le terrorisme non pas comme un phénomène contre lequel il convient de lutter dans tous les domaines, mais comme des cas isolés, qu'il traite de manière indépendante. Cela rend les efforts et les capacités de lutte antiterroriste inefficaces. De plus, fournir les capacités et les équipements nécessaires pour lutter contre ces groupes terroristes relève de la responsabilité de l'État, pas de l'armée... Magharebia : Al-Qaida est-elle sur le point de s'implanter en Tunisie ? Torjeman : Al-Qaida est déjà implantée en Tunisie, et sa présence y est devenue une réalité… Selon la vision de certains de ses dirigeants, l'organisation a un avenir dans ce pays, en particulier parce qu'ils ont réussi à implanter une base humaine large et efficace qui est répartie dans l'ensemble du pays sous différents noms. Ils opèrent désormais librement, avec une faible surveillance, recrutent plus de partisans et répandent leur idéologie dans toutes les régions. Toutefois, cette présence d'al-Qaida ne signifie pas qu'ils lanceront des opérations militaires. Pour l'heure, il existe une certaine distance réticente entre ceux qui veulent frapper sans distinction et détruire toutes les institutions, et ceux qui pensent qu'il est encore trop tôt pour s'engager dans cette voie. Il semble toutefois que le courant jihadiste extrémiste soit l'entité qui a commencé à imposer sa décision sur l'ensemble du groupe, dans la mesure notamment où il a réussi à envoyer des centaines de combattants en Syrie, en Irak et au Liban pour se former au jihad et s'y consacrer. Il a également envoyé des centaines de combattants dans les camps d'entraînement d'AQMI. Cela lui permet de s'assurer qu'il dispose d'éléments entraînés, disposant d'une expérience du combat et de la lutte. Ils seront comme des incubateurs, servant à former d'autres combattants pour des projets futurs. www.magharebia.com/fr/articles/awi/reportage/2013/06/28/reportage-01
  5. *** niger,belmoktar et les moulathamins revendiquent les attaques de la prison de niamey et celles d'arlit et d'agadès: www.cridem.org/C_Info.php?article=645153 09-07-2013 09:38 - Urgent : les Moulatahmounes de Bellawar revendiquent les attaques de la prison de Niamley, d’Arlit et d’Agades La katiba des « Moulathamounes » de Moctar Belmoctar, alias Bellawar a revendiqué, lundi, l’attaque de la prison de Niamey du complexe d'uranium d'Arlit et de la caserne d'Agades, dans un enregistrement sonore parvenu à l’ANI. Au cours de cette attaque perpétrée en juin dernier, contre la prison centrale de Niamey, 30 détenus jihadistes avaient été libérés par les assaillants. Selon l’enregistrement lu par un membre de la « cellule de communication des moulathamoune », la katiba « félicite l’oumma islamique à l’occasion de la libération d’une trentaine de jihadistes détenus dans la prison civile de Niamey ». L’enregistrement revient sur les détails de l’attaque, précisant que sa préparation a commencé depuis l’attaque conjointe avec le Mujao menée, en début du mois de mai dernier, contre l’armée nigérienne à Agades et contre le complexe minier d’extraction de l’uranium de la compagnie française « Areva » à Arlit. L’enregistrement souligne également que cette opération dirigée par un certain Abdallah Al Soudani (le soudanais), a commencé « le 1er juin à 15 heures par un assaut contre les gardes du portail de la prison. Les moujahidine, précise-t-il avaient pris possession des armes des gardes et du magasin d’armement de la prison, avant de libérer les prisonniers, « dont le nombre avoisinait la trentaine ». Le porte-parole, qui lisait la déclaration, a expliqué les raisons du retard accusé par le communiqué(plus d'un mois), « pour permettre à nos frères d’arriver en lieu sûr et que d’autres puissent parvenir à nos fiefs islamiques de l’Azawad ». Il a par la suite dressé un bilan des attaques d’Agades et d’Arlit soulignant que « 116 militaire, pour la plupart des officiers et leur instructeurs français ont été tués. Il a jouté que la caserne a été attaquée par le moyen d’un véhicule piégé, avant un assaut menés par sept homme armés contre l’académie militaire, où des français s’occupaient de la formation de militaires nigériens. Concernant l’attaque du complexe d’Areva à Arlit, le communiqué indique qu’elle s’est soldée par la destruction de la centrale électrique et le centre de contrôle, « ce qui fait que cette usine n’a pu fonctionner jusqu’à ce jour », a –t-l souligné. Et D’ajouter que les kamikazes ayant pris part aux deux attaques sont deux tunisiens, deux sahraouis, trois ressortissants de l’Azawad, trois soudanais en plus d’un marocain et d’un nigérian. Le communiqué a promis de livrer, dans le futur proche d’autres détails. www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=22197
  6. *** ici ça va mal: www.cridem.org/C_Info.php?article=644822 02-07-2013 06:39 - Le monstre extrémiste étend ses tentacules en Mauritanie Le groupuscule extrémiste islamiste Ansar-Al-Charia, dont l’activisme dans le Maghreb est de plus en plus remarqué (notamment en Tunisie), se signale également en Mauritanie. Au cours des derniers jours, différentes voix proches de la mouvance islamiste activiste, à l’exemple de certains imams, ont exigé une application stricte de la charia, soutenant qu’une telle option est conforme à la nature originelle d’une République islamique. La mayonnaise est montée encore de plusieurs crans quand les mêmes revendications en faveur de la charia, rapportées par différentes sources, ont été prêtées à des condamnés à de lourdes peines de prison pour « appartenance à un groupuscule terroriste » (Al Qaida au Maghreb Islamique) à l’image du très activiste Khadim Ould Seman. Condamné à la peine capitale par la cour criminelle de Nouakchott et détenu au secret dans un bagne en plein désert, il a trouvé la force morale d’inviter les mauritaniens à soutenir l’application de la charia. www.cridem.org/C_Info.php?article=644822
  7. les chinois et les russes veulent merder.........à tenir à distance...............oui!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  8. moi aussi!!!!!!!!!!!!!pour la liberté!!!!!!!!!!!!!!!et contre l'obscurantisme et le terrorisme!!!!!!!!!!!!!!oui!!!!!!!!!!!!!!!!! =)
  9. *** le chef des shebabs a été arrêté: www.maliactu.net/somalie-cheikh-aweys-figure-des-shebab-arrete/
  10. en libye ça menace toujours: https://www.gov.uk/foreign-travel-advice/libya
  11. *** la grande-bretagne fait état de menaces à tripoli,zleiten,zawiya,misrata,et koufra,sérieux: https://www.gov.uk/foreign-travel-advice/libya
  12. *** mauritanie,al qaida se déclare: www.cridem.org/C_Info.php?article=644660 27-06-2013 07:54 - Ansar al-Sharia fait son apparition en Mauritanie Ansar al-Sharia a fait son apparition dans les rues de Nouakchott. Comme ses pairs éponymes en Tunisie, le groupe mauritanien demande l'application stricte de la loi islamique. Le bras politique d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) n'avait réussi à s'implanter dans les pays du Printemps arabe comme la Tunisie et la Libye qu'à la faveur de leurs révolutions, a souligné le quotidien L'Authentique, et son apparition en Mauritanie fait l'effet d'une surprise. Le groupe mauritanien Ansar al-Sharia "a été fondé à la prison centrale de Dar Naim, où sont détenus la plupart de ses membres pour leur appartenance à des groupes islamistes radicaux", note le journal. Dimanche 23 juin, le salafiste Khadim Ould Semane, connu pour ses liens terroristes, a invité "tous les Mauritaniens" à soutenir le "groupe pour l'application de la sharia", a indiqué l'agence ANI citant son frère emprisonné. Un autre détenu salafiste, Ahmed Salem Ould al-Hasan, avait fondé ce groupe "pour lutter contre les laïcs, appliquer la sharia de Dieu, et restaurer les érudits de la nation", selon l'ANI. "Je lance cette campagne pour demander l'application de la sharia divine parce que je crois en l'idéologie salafiste qui s'oppose à la laïcité et à la démocratie", avait-il expliqué à l'agence de presse depuis sa prison. Mais les salafistes emprisonnés ne sont pas les seuls à être attirés par la mouvance islamiste. Des imams issus de mosquées extrémistes et quelques responsables politiques ont également rejoint ce groupe pour demander l'application de la sharia en Mauritanie. La dernière manifestation d'Ansar al-Sharia a eu lieu vendredi dernier à Nouakchott. "Nous ne remarquons pas que les gens s'alarment de cette demande d'application de la sharia à une époque où des personnes de même sexe demandent à être reconnues pour pouvoir se livrer à leurs activités", a déclaré l'imam Manou Ould Mohamed de la mosquée al-Shorofa dans son sermon de vendredi. "Nous ne demandons aucun poste ni aucune responsabilité, nous demandons seulement que notre gouvernement applique envers nous la sharia de Dieu", a rapporté Cridem citant Ould Mohamed lors de son sermon à ses fidèles. "Nous sommes prêts à sacrifier notre propre argent, nos corps et nos âmes pour y parvenir." Ahmedu Ould Lemrabott Ould Habib al-Rahman, moufti mauritanien et imam de la Grande Mosquée, a réagi fortement à cette demande d'Ansar al-Sharia. "Je dis à ceux qui demandent l'application de la sharia qu'ils prennent leurs distances vis-à-vis des mouvements et des objectifs politiques, des responsables, des manoeuvres, des manifestations et des calculs", a-t-il déclaré. "Je leur ai dit que la promotion de la vertu et la prévention du vice doivent rester éloignés de la politique", a-t-il expliqué dans son sermon de vendredi dernier. L'émergence d'Ansar al-Sharia fait naître des craintes que l'expérience tunisienne et libyenne ne puisse se répéter en Mauritanie. "Les salafistes tunisiens ont influencé leurs pairs en Mauritanie, et les salafistes mauritaniens ont trouvé le courage de descendre également dans la rue pour affirmer qu'ils ne sont pas moins importants que leurs pairs en Tunisie", expliqué à Magharebia le sociologue et chercheur Ya'cub Ould al-Mostafa. < Ansar al-Sharia en Mauritanie exploite les citoyens qui n'osent pas critiquer ceux qui s'expriment au nom de la religion par peur d'être accusés de kufr, a-t-il ajouté. "Je pense donc que les autorités en charge de la sécurité veulent éviter les affrontements avec eux par peur d'exacerber les sensibilités", a-t-il expliqué. Pour sa part, Omar Ould Ahmed, spécialiste de la jeunesse, a déclaré : "Avec leur extrémisme et leurs fatwas, ces personnes ont tué l'esprit d'innovation et le volontarisme, et ils interdisent aujourd'hui la musique, le théâtre et le cinéma." "Je pense que la réaction adéquate à avoir face à Ansar al-Sharia est d'organiser des contre-campagnes au sein de la jeunesse. Nous devons exprimer notre rejet des expériences tunisienne et libyenne", a-t-il conclu. www.magharebia.com/fr/articles/awi/features/2013/06/26/feature-01
  13. *** alerte terroriste au sénégal: www.cridem.org/C_Info.php?article=644568 25-06-2013 01:10 - Saint Louis -Visite de Barack Obama au Sénégal : Les Usa verrouillent l’entrée nord du pays à Al Qaïda avec 18 éléments de la Cia Saint Louis -Visite de Barack Obama au Sénégal : Les Usa verrouillent l’entrée nord du pays à Al Qaïda avec 18 éléments de la Cia Dakar n’est pas la seule ville à faire face à la vague sécuritaire qui précède la visite du président américain Barack Obama. Dans la capitale sénégalaise où la sécurité du couple présidentiel américaine coûte nombre de désagréments aux Dakarois, les agents de renseignements, éléments des forces de sécurité sénégalais et américains sont sur le qui-vive. À Saint-Louis, une région frontalière avec la République islamique de Mauritanie et le Mali, un pays en proie à une guerre entre " islamistes " et forces africaine et française, la vigilance est également de mise. Les Américains craignant des infiltrations de masse du réseau terroriste Al Qaïda, un élément des forces de l’ordre très versé dans les déplacements transfrontaliers assure que la sécurité a été renforcée de façon conséquente depuis jeudi dernier. Aucun détail n’est négligé. D’ailleurs, selon des sources de nos confrères de L’Observateur, depuis le 20 juin dernier, dix huit (18) éléments de l’Agence centrale de Renseignement (Cia) en civil sont en train de travailler en étroite collaboration avec les forces de sécurité de la Mauritanie et du Sénégal pour surveiller la pénétration d’éventuels terroristes dans le territoire sénégalais via le fleuve Sénégal, le Bac de Rosso, la frontière de Boyo et la voie routière. Rien que durant le week-end, « 98 individus ont été interpellés et les rafles vont se poursuivre jusqu’après le départ de l’hôte de marque du Sénégal », soutient une source policière. www.lauthentic.info/spip.php?article4775
  14. *** le chef du commando terroriste d'in amenas arrêté: www.cridem.org/C_Info.php?article=644495 23-06-2013 16:09 - Mauritanie: Abou Al barra arrêté par les services de sécurité algérienne Mauritanie: Abou Al barra arrêté par les services de sécurité algérienne Abou Albarra, Le chef du commando qui a mené l'opération d'Ain Amenas en Algérie, a été arrêté par les autorités algériennes, a confié une source bien informée à Alakhbar. Des informations circulées à la veille de l'opération, confirmaient que Le chef du commando auteur de la prise d’otages au site gazier de Tiguentourine près d’In Amenas a été tué au cours de l’assaut donné par les forces spéciales algériennes. Des sites d’informations avec lesquels il était en contact par téléphone depuis le début de cette prise d’otages affirment avoir perdu ce contact avec ce chef terroriste dans l’après midi de ce jeudi. Ce lieutenant d'AQMI est d’origine algérienne, la quarantaine, est présenté comme l’un des fidèles très proches de l’émir Mokhtar Belmokhtar. Il a servi dans l’armée algérienne avant de rejoindre les islamistes du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) devenu Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). fr.alakhbar.info/7037-0-Mauritanie-Abou-Al-barra-arrte-par-les-services-de-securite-algerienne.html
  15. *** explosion du trafic d'armes dans le sahel: www.cridem.org/C_Info.php?article=644425 21-06-2013 15:02 - Le boom du trafic d’armes Les derniers rapports classent le sud de la Libye comme le plus grand marché d'armes à ciel ouvert et s'alarment contre la réorganisation d'AQMI et d'autres groupes terroristes qui se sont repliés du Mali. Reportage à la frontière algéro-libyenne, zone sous haute tension. Illizi, Debdeb, El Oued. De notre envoyé spécial. «Comment peut-on contrôler la contrebande à la frontière ? Elle fait plus de 1000 km ! Même les Etats-Unis, avec toute la technologie dont ils disposent, ne peuvent surveiller une aussi grande distance !» A Illizi, à une centaine de kilomètres de la frontière avec la Libye. Le Ramadhan et la canicule qui s'annoncent ont de quoi décourager les quelque 40 000 hommes déployés aux frontières, comme cet officier que nous avons rencontré à Illizi. Pourtant, d'après plusieurs sources sécuritaires, le dispositif de surveillance donnerait de bons résultats : depuis 2012, les activités se sont même arrêtées la journée, même si encore 10 à 20% d'armes parviennent encore à passer. «Et nous restons mobilisés, promet le militaire. Nos éléments ont préféré ne pas prendre leur congé pendant le mois de carême pour rester avec nous afin de protéger les frontières.» De l'arsenal d'El Gueddafi que les forces de sécurité ont pu récupérer, encore 40% alimenteraient le plus grand marché de l'armement (rapport des Nations unies) qui alimenteraient même le Hamas et les groupes salafistes en Syrie. Selon une source sécuritaire, près de 4 milliards de dollars d'armement se trouveraient actuellement dans la nature. Frappes Côté algérien, en plus des gardes-frontières, des militaires et des douaniers, des méharistes ont été recrutés. «Ce sont des jeunes de la région, souvent au chômage, qu'on a responsabilisés pour leur éviter de passer du côté des trafiquants et des terroristes, explique une source sécuritaire. Ils se déplacent à dos de chameau et renseignent les forces de sécurité sur tout mouvement suspect.» Une surveillance américaine, par avion, s'effectue du côté libyen, au sud, à l'ouest et à l'est près des frontières égyptiennes, tunisiennes et algériennes depuis 2011. Les avions, sans pilote, décolleraient de bases italiennes. Les forces américaines seraient appuyées par des équipes françaises. Trois axes attirent l'attention de l'OTAN : celui reliant Djadoune (nord du Niger) à la ville de Sebha (le passage le plus important pour les migrations clandestines), celui de l'erg Murzuq et différents passages stratégiques traversant la région Tajiri vers la Tunisie et vers Awbari (sud-ouest de la Libye). D'après un rapport sur un site libyen proche des Toubou (ethnie présente au Tchad, au sud de la Libye et au nord-est du Niger, plutôt partisane d'El Gueddafi au début de la guerre, elle s'est ensuite rapprochée des rebelles, ndlr), il y aurait eu depuis plusieurs mois des frappes aériennes. Et selon les services de sécurité algériens, il pourrait s'agir d'avions français et/ou américains qui visaient des passages/couloirs secrets au sud de la frontière libyenne. Un témoin revenu de Arlit (Nord-Niger) évoque une frappe lors d'une tentative de passage de contrebandiers, dans la région Tajiri, dans le sud de la Libye. Les services algériens ont rapporté qu'un Libyen venu se soigner à l'hôpital de Djanet avait été touché par une roquette lancée par un avion non identifié en décembre 2012. Passages secrets Malgré toutes les opérations et les astuces de l'armée et des gardes-frontières, les contrebandiers trouvent toujours de nouveaux moyens pour passer les frontières. «Les contrebandiers jouent avec nous au chat et à la souris», assure un garde-frontière. Selon les rapports de sécurité, les groupes salafistes libyens cacheraient dans le grand Sud des camions d'armes en attendant d'être vendus. Le trafic d'armes s'organise autour de deux zones. Dans la première - de Sinaouane (est lybien), vers le sud tunisien, puis la région de Guemmar (El Oued) - circulent essentiellement les hommes d'AQMI. La région de Hamada Tinaret, à l'ouest de la Libye, abrite la majorité des passages secrets. Mais d'autres passages ont aussi été recensés à Hamada El Amra, près de Aïn El Zine. Le Mouvement des fils du Sahara pour la justice islamique et Mokhtar Belmokhtar se partagent la deuxième zone : du plateau de Djadoune (nord-est du Niger) vers la frontière lybienne, algérienne, puis Oued Tafest (rivière asséchée qui traverse le sud-ouest de la Libye vers le sud de la wilaya d'Illizi jusqu'à l'ouest de Djanet jusqu'à la frontière tunisienne). Katioucha Ce qui inquiète le plus les autorités : les armes lourdes qui circulent surtout dans un triangle entre la Libye, le Niger et l'Algérie. Car aujourd'hui, les kalashnikovs n'intéressent plus les terroristes. Selon des rapports de sécurité, 90% de la contrebande de kalashnikovs et de grenades se font au profit de groupes criminels, non terroristes. «Les forces américaines et françaises sont de plus en plus sophistiquées, explique une source sécuritaire. Pour équilibrer les forces, les terroristes sont obligés chercher des armes plus performantes.» Parmi elles : des roquettes katioucha que les djihadistes montent sur des lance-roquettes traditionnels, des missiles Grad ou encore des missiles Kornet (contre les blindés). Plus curieux, des missiles anti-navire. «Des armes très dangereuses, qui pourraient paralyser la navigation en Méditerranée», assure notre source avant d'ajouter : «Ils cherchent aussi des fusils de précision, des mortiers, des canons, des missiles, des mines antichar et anti-engins blindés et des explosifs que l'armée détient en grand nombre». Cette situation suscite beaucoup d'inquiétude au ministère de la Défense américain qui aurait mis en place une cellule de crise et recruté une entreprise de renseignement spécialisée dans le commerce clandestin des armes. Les services de sécurité algériens gardent des modèles de ces armes récupérées aux frontières est et sud. Selon un spécialiste de la lutte antiterroriste au Sahel rencontré près de la frontière, «les armes saisies lors des dizaines d'opérations effectuées dans le cadre de la lutte contre la contrebande ces deux dernières années étaient destinées à AQMI. Après expertise dans des laboratoires de l'armée algérienne, on sait aujourd'hui qu'elles ne proviennent pas uniquement de la Libye mais de pays du Golfe et de pays occidentaux et qu'elles ont été remises aux rebelles libyens pendant la révolution.» www.slateafrique.com/285907/le-boom-du-trafic-d%E2%80%99armes
  16. confirme,pascal,confirme,ajoute *** oui.........
  17. "indépendance" du kosovo?si c'est pour avoir un énième état islamiste pas la peine!!!!!!!!!!!!!!!!
  18. *** aqmi confirme la mort d'abou zeid: www.cridem.org/C_Info.php?article=644240 17-06-2013 02:36 - Aqmi confirme la mort dans le nord du Mali d'Abou Zeïd, un de ses chefs L'organisation terroriste ne précise toutefois pas de date dans ce communiqué diffusé dimanche par l'agence de presse mauritanienne ANI. Abou Zeïd et un autre chef d'unité combattante, le Mauritanien Mohamed Lemine Ould El-Hassen dit Abdallah Ac-Chinguitty, sont "morts sur le champ de bataille en défendant la 'Oumma' (communauté musulmane) et la charia islamiques" dans le nord du Mali, selon le communiqué à l'Agence Nouakchott information (ANI), qui a toujours publié des textes d'Aqmi sans jamais être démentie. Lire aussi : Abou Zeid, l'un des plus puissants islamistes d'Afrique Selon le Tchad et la France, dont des militaires ont pourchassé les jihadistes dans le nord du Mali, Abou Zeïd a été tué fin février dans l'Adrar des Ifoghas (extrême nord-est malien). Selon le communiqué, les deux hommes ont été tués au cours "des derniers engagements avec les forces ennemies au nord du Mali". La mort de l'Algérien avait été annoncée dès le 1er mars par le président tchadien Idriss Deby. Des interrogations demeurent toutefois sur les circonstances de son décès, attribué à des militaires français par Paris alors que le président Deby Itno a assuré à plusieurs reprises qu'Abou Zeïd avait été "abattu" par des soldats tchadiens. "C'est la première fois qu'Aqmi évoque officiellement dans un communiqué la mort d'Abou Zeïd", a assuré à l'AFP le directeur de l'ANI, Mohamed Mahmoud Ould Abou Al-Maali, par ailleurs spécialiste d'Aqmi. Abou Zeïd était considéré comme l'un des chefs les plus radicaux d'Aqmi. Mohamed Lemine Ould El-Hassen animait lui des conférences et sermons dans les camps d'Aqmi, et était considéré comme "l'idéologue religieux" de l'organisation jihadiste. Fin mars, la chaîne algérienne Ennahar TV avait indiqué que l'Algérien Djamel Okacha a été désigné pour succéder à Abou Zeïd, dont François Hollande venait de confirmer la mort. Aqmi met en garde la France contre la poursuite de "ses réjouissances pour la mort" de responsables jihadistes et la menace de "conséquences sans tarder". L'opération militaire franco-africaine est en cours depuis janvier contre les groupes jihadistes, dont Aqmi, ayant occupé pendant plusieurs mois en 2012 le nord du Mali. Cette opération a permis de chasser les jihadistes des grandes villes, mais des poches de résistance demeurent dans certaines zones. www.huffingtonpost.fr/2013/06/16/abou-zeid-aqmi-mort_n_3450165.html?utm_hp_ref=france
  19. en tout cas un coup dur et sérieux pour aqmi!!!!!!!!!!!!!! =)
  20. urgent: le chef de la katiba el fourqane neutralisé par les forces françaises www.cridem.org/C_Info.php?article=644223 16-06-2013 12:53 - Al-Qaïda annonce la mort du chef de la Katiba « Alvourghan » Abdallah Al Chinghitty L’organisation Alqaida a annoncé la mort de l’émir de la Katiba « Alvourghan » le mauritanien Abdalla Al Chinghitty de son vrai nom Mohamed Lemine Ould Al Hacen. Dans un communiqué de l’organisation signé au nom de la katiba Sahara, dont copie est parvenue à l’ANI, titré « Condoléances et félicitations » consacré à l’annonce de la mort d’Abou Zeid (chef de la Katiba Tarek Ibn Zeyad) et de Abdallah Al Chinghitty, les deux hommes ont été tués au cours des affrontements ayant opposé les combattants de l’organisation aux troupes françaises et tchadiennes, il ya de cela quelques mois (allusion à l’opération Serval) au moment où ces dernières tentaient d’occuper les chaînes montagneuses de Tigharghart dans le nord du Mali . Selon ce communiqué « d’autres combattants jihadistes ont été également tué » au cours des mêmes affrontements. Le communiqué a souligné que l’attaque au cours de laquelle Abou Zeid avait été tué, « avait également occasionné à l’ennemi des pertes importantes ». Le communiqué, qui fait les états de service d’ Abdallah Al Chinghuitty l’a décrit comme étant « prédicateur, éducateur » parce qu’il s’agit, en effet, de l’un des principaux théoriciens et idéologues jihadiste d’Al-Qaïda. Il était l’auteur de nombreuses conférences de jihadisme publié sur les sites des groupes extrémistes, au moment où il était chargé d’information au sein de l’émirat du Sahara. Il sera, par la suite désigné émir de la Sariya Al Vourghan en novembre2012 au moment où l’algérien Yahya Abou Al Houmam passait à la tête des bataillons d’AQMI dans la région du Sahara. L’organisation a souligné Abou Zeid et Al Chinghuitty sont « mort sur le champ de bataille défendant la oumma et la charia islamiques». Le communiqué a enfin mis en garde la France contre « sa réjouissance de la mort de nos héros,dont elle subira la conséquence le plutôt possible inchallah »......... www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=21992
  21. *** mauritanie:alerte terroriste en mauritanie www.cridem.org/C_Info.php?article=644118 13-06-2013 12:23 - La menace terroriste plane sur la Mauritanie Les récents événements au Mali exposent le territoire mauritanien à des risques particuliers d’infiltration par des éléments terroristes susceptibles de perpétrer enlèvements et attentats visant notamment les ressortissants occidentaux, ont indiqué des experts rassemblés à Nouakchott. Face à cette situation, les autorités mauritaniennes continuent à mettre en œuvre une stratégie offensive de lutte contre le terrorisme. C'est dans ce contexte que le 29 avril, dans les locaux de l'Hôtel Iman de Nouakchott, le Centre Mauritanien des Etudes et Recherches Stratégiques (CMERS) a organisé une conférence visant à examiner la menace terroriste et à déterminer les meilleures approches de lutte contre ce phénomène. "La Mauritanie a repris l'initiative sur le plan tactique, en passant de la réaction défensive à l’action offensive et en éloignant le champ de bataille vers le Nord du Mali," a déclaré Mohamed Abba Ould Jeilany, chercheur. Soulignant les failles du pays, il a dénoncé "plusieurs insuffisances et imprécisions du cadre légal régissant la lutte anti-terroriste, des violations de droits de l’Homme, et l’absence d’une entité qui coordonne la lutte". En réaction aux menaces de sécurité potentielles posées par al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), l’ambassade des Etats-Unis à Nouakchott a recommandé à ses concitoyens d’éviter les régions du Nord et de l’Est de la Mauritanie. Cet avertissement s'inquiète principalement "de la menace d'enlèvement d'occidentaux par des groupes terroristes". "Cette mise en garde adressée aux ressortissants américains est tout à fait compréhensible quand on sait les dangers qu’ils encourent dans ces régions où, malgré les mesures de sécurité impressionnantes, la menace terroriste persiste toujours", a affirmé l'analyste Abdou Ould Mohamed. "D’ailleurs cette mise en garde est valable pour tous les ressortissants occidentaux", a-t-il ajouté. "En février dernier, les autorités françaises avaient déconseillé formellement tout déplacement dans ces zones jugées très dangereuses". La zone d’exclusion placée sous contrôle militaire au Nord-Est du pays, où l’armée est susceptible d’ouvrir le feu contre des véhicules suspects, doit être impérativement évitée, selon les autorités françaises. Il est par ailleurs "formellement déconseillé aux ressortissants français de chercher à entrer au Mali par la frontière mauritanienne, le long de laquelle des membres de groupes terroristes, mêlés aux réfugiés fuyant le Mali, peuvent constituer une menace particulière pour la sécurité des voyageurs", a expliqué Ould Mohamed. Ce sont les membres mauritaniens du MUJAO qui représentent la plus grande menace pour le pays, a rapporté L'Authentique l'année dernière. Ils auraient décidé de rompre les rangs et "les rapports hiérarchiques directs avec AQMI suite à l’adoption par celle-ci d’une nouvelle approche vis-à-vis de la Mauritanie". "Celle-ci consiste à ne plus attaquer le pays, mais à le rendre instable et incertain aux yeux de ses partenaires", affirme alors le quotidien. "D’où les opérations de rapt exécutées en 2009 et en 2012 contre des ressortissants espagnols et italiens notamment. Les Mauritaniens du groupe, eux, voudraient bien voir s’installer un front du jihad à l’intérieur même du territoire mauritanien". Ce qui explique "les tentatives répétées d’infiltration en Mauritanie et la mise en place de plans pour l’exécution d’opérations militaires, notamment des actions de kamikazes qui auraient visé des intérêts occidentaux, surtout français ou américains", selon le journal. D'un autre côté, les mauritaniens appartenant à l'organisation terroriste voulaient ouvrir un "front du jihad" au cœur du pays, ajoute le quotidien. Ce qui explique également les multiples tentatives d'infiltration et lesopérations de type militaires menées contre les intérêts occidentaux, français et américains en particulier. "La Mauritanie doit rester vigilante", remarque le journal. Les organisations terroristes profitent du désespoir de milliers de jeunes et recrutent "en dehors des circuits jusque-là connus des services de sécurité", rapporte encore L'Authentique. "Les nouvelles recrues ne figurant pas sur les fichiers et n’éveillant, à priori, aucun soupçon, pourraient porter un coup fatal". www.magharebia.com/fr/articles/awi/features/2013/06/12/feature-03
  22. *** aqmi se déplace vers la libye: www.cridem.org/C_Info.php?article=643904 08-06-2013 07:45 - Al-Qaida passe du Mali en Libye Al-Qaida passe du Mali en Libye Depuis la libération du Nord-Mali par les forces françaises et africaines, certains observateurs se posent la même question : où sont partis les combattants d'al-Qaida ? Une série d'incidents meurtriers montre que les terroristes et les islamistes armés chassés du Nord-Mali ont trouvé un nouveau refuge dans le désert du Sud libyen et dans la région montagneuse du Djebel Chaambi entre l'Algérie et la Tunisie. Après que les combattants d'al-Qaida aient été évincés du Mali, ils ont "frappé le ventre mou des pays de la coalition, le Niger, via le lieu présentant le système de sécurité le plus fragile au Maghreb, le Sud de la Libye", a expliqué le spécialiste du terrorisme Abdul Hamid Ansari. "Cela augure de nouvelles agitations et une nouvelle insécurité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel", a-t-il ajouté. Contraints de fuir le Nord-Mali, les éléments d'al-Qaida sont partis dans le désert libyen pour renflouer leurs rangs et se regrouper, a indiqué le quotidien algérien Ennahar le mois dernier. La révolution qui a renversé Mouammar Kadhafi a permis aux brigades d'al-Qaida et à leurs alliés de trouver un refuge sûr dans un pays nouvellement instable, a poursuivi le journal. Et elles ont frappé à nouveau. Le 23 mai, l'ancien émir d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) Mokhtar Belmokhtar (alias "Laaouar") et sa brigade des "Signataires par le sang" ont monté un double attentat suicide à la voiture piégée qui a tué au moins vingt personnes au Niger. Les attaques contre une caserne de l'armée à Agadez et une mine d'uranium exploitée par la France à Arlit étaient destinées à venger la mort en février du terroriste Abdelhamid Abou Zeid abattu par l'armée française au Mali. Moins d'une semaine après ces attaques au Niger, le Président Mahamadou Issoufou a apporté une nouvelle pierre à la revendication de Belmokhtar. Ce n'était pas seulement al-Qaida, a déclaré le chef de l'État. C'était al-Qaida en Libye. "Je vous assure que l'attaque dans le nord de notre pays est venue du Sud de la Libye, qui constitue une menace importante pour la sécurité dans la bande sahélo-saharienne", a déclaré Issoufou le 28 mai lors des funérailles des victimes de l'attentat suicide d'Agadez. Issoufou a décrit la partie méridionale de la Libye comme un terreau pour ceux qui cherchent à déstabiliser la sécurité au Sahel et au Sahara. Il a averti qu'al-Qaida planifiait une autre attaque à partir de ses bastions dans le Sud libyen, dirigée contre la République du Tchad. Au lendemain du discours d'Issoufou concernant la connexion AQMI-Libye, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a également mis en garde les pays africains contre l'influence grandissante des militants islamistes dans le désert libyen. Il a appelé du Niger à des efforts concertés de la part de la Tunisie, de l'Algérie, du Tchad, du Mali et de l'Égypte pour répondre à cette menace. Le problème dans le Sud de la Libye hante aujourd'hui l'ensemble du Sahel, mettent en garde les observateurs. Les pays du Maghreb ont en effet toutes les raisons de craindre que la situation très volatile en Libye ne puisse se propager. "Le Sud de la Libye est devenu un terreau pour les groupes terroristes les plus durs", explique Hassan Ag Midal, blogueur et journaliste touareg originaire du nord du Niger, qui suit les groupes de militants au Sahel. Il est parfaitement naturel que ces extrémistes armés s'installent dans le Sud libyen, explique-t-il à Magharebia, "parce que cette région leur offre presque les mêmes conditions que le Nord-Mali". "La région compte en effet de grands nombres de réfugiés touaregs, la même composition sociale et ethnique, notamment dans les villes d'Ubari et de Sabha, et des populations souffrant de la pauvreté et du sous-développement", ajoute-t-il. Vient s'y ajouter le manque de sécurité. Ag Midal ajoute : "L'armée libyenne n'impose pas son contrôle sur cette région, et les frontières avec le Niger sont très étendues et difficiles à surveiller en permanence." "Le Sud de la Libye est comme un continent ouvert, un lieu où l'on trouve tout", explique Mohamed Oumar Gharsallah, universitaire libyen et ancien diplomate à Nouakchott. "L'absence d'une autorité centrale pose un problème non seulement dans le Sud, mais dans l'ensemble du pays. Les stocks d'armes ont été pillés, et l'armée a été démantelée et a totalement disparu, après avoir été la sixième plus importante dans le monde arabe", ajoute-t-il. Outre les terroristes, "on y trouve aussi des trafiquants de drogue, de marchandises et de carburant, ainsi que des tribus et des groupes militants", souligne-t-il. Et si al-Qaida cherche des recrues, le Sud de la Libye est un autre endroit où "les jeunes ordinaires peuvent être mobilisés dans des batailles qui s'inscrivent dans le cadre de manœuvres internationales". "La région souffre d'un problème de développement, pas d'un problème d'Islam", a ajouté ce diplomate libyen. "Les échecs des régimes politiques à assurer le développement local, l'inflexibilité des systèmes politiques et le déni des situations locales n'ont fait qu'exacerber ce problème." L'organisation terroriste dispose d'un plan pour ses forces dans le désert libyen. Selon l'analyste mauritanien Mohamed Ould Zein, "al-Qaida s'attache aujourd'hui à mener des attaques en représailles contre les pays qui ont contribué directement à leur expulsion du Nord-Mali, comme le Niger et le Tchad." "Mais la prochaine cible qui sera visée seront les États qui ont indirectement soutenu la guerre au Mali", met-il en garde. C'est-à-dire le Maghreb. L'attention de la Libye se tourne vers le Sud À la suite des propos tenus par le Président nigérien et le ministre français des Affaires étrangères concernant les mouvements d'al-Qaida, la Libye a dévoilé dimanche 2 juin de nouvelles mesures destinées à renforcer la sécurité dans le sud et le sud-ouest. Le Premier ministre Ali Zidan a ainsi déclaré aux journalistes que le gouvernement avait décidé d'une approche en deux volets. "Le premier consiste à maintenir l'ordre dans les villes, notamment Ghat, Ubari, Murzuq, Wadi al-Shatie, Sabha et Koufra. Le second a trait à la protection et au contrôle de la frontière et vise à ne permettre aucune infiltration par des éléments suspects", a-t-il précisé. Soldats et thwars bénéficieront de primes pour travailler dans cette région désertique, a-t-il expliqué. Au vu des conditions de vie difficiles et des températures inhospitalières dans cette région sud, les personnels de la police et de l'armée pourront également prétendre à des augmentations de salaire. "Nous espérons atteindre les objectifs promis concernant le Sud et les dispositifs de sécurité", a ajouté Zidan. "J'en appelle à toutes les parties, au premier rang desquelles les révolutionnaires... pour qu'elles coopèrent." L'Union européenne enverra une équipe chargée d'aider à la protection de la frontière, a-t-il précisé. "Il s'agira de consultants civils", a-t-il assuré aux députés. Pour souligner l'opportunité de ce nouveau plan de sécurité, Zidan a présenté les détails d'une importante arrestation. "Les responsables de la sécurité à Jaghbub, près de la frontière égyptienne, ont intercepté un groupe qui tentait de faire passer clandestinement dix missiles milan et cinquante missiles Grad à Qaryat al-Majouri. Ils tentaient de faire entrer ces missiles en Égypte, mais ces armes ont été saisies et les membres du groupe ont été arrêtés", a-t-il expliqué. "Chacun doit savoir que le gouvernement accorde une attention spéciale au contrôle de la frontière, et que l'arrêt des trafics est une partie essentielle de la sécurité", a ajouté Zidan. Le nouveau ministre de l'Intérieur Mohammed al-Sheikh a présenté cette semaine au Congrès général national (CGN) un nouveau plan de sécurité. Cette stratégie vient compléter le travail effectué par son prédécesseur, en maintenant certaines des agences de sécurité existantes, pour éviter un vide potentiel. Une doctrine nationale de sécurité sera promue pour minimiser le régionalisme. Ses propositions appellent également à la restauration de la confiance perdue entre le peuple et les instances de sécurité. Mais les stratégistes du gouvernement ont du pain sur la planche. "Le problème est que le Sud a été divisé en trois parties", a expliqué à Magharebia Ali Lemrabet, un habitant de Sabha. "La première attend encore le retour de Kadhafi et ne s'intéresse pas au pays ; la deuxième, qui a soutenu la révolution, espère des jours meilleurs et a donc fermé ses portes, attendant maintenant que les changements se produisent. La troisième a sauté sur l'occasion dès le départ, parce qu'ils sont comme des voleurs", a-t-il expliqué. www.magharebia.com/fr/articles/awi/reportage/2013/06/07/reportage-01?change_locale=true
  23. urgent: le qatar à fond dans le soutien au mujao et à aqmi: www.cridem.org/C_Info.php?article=643643 01-06-2013 01:58 - Le Qatar finance les terroristes d’Aqmi et du Mujao L’hebdomadaire français Le Canard Enchaîné a, dans son édition d’hier, jeté un vrai pavé dans la mare. Le journal qui cite la Direction du renseignement français (DRM) décrit comment le Qatar finance les terroristes d’Aqmi et le Mujao, auteur de l’enlèvement le 5 avril de l’année en cours de sept diplomates algériens à Gao, ville du nord du Mali), ainsi que Ançar Eddine. «Selon les renseignements recueillis par la DRM, les insurgés touareg du MNLA (indépendantistes et laïcs), les mouvements Ançar Dine, Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) et le Mujao (djihad en Afrique de l’Ouest) ont reçu une aide en dollars du Qatar». «Les prises d’otages, les trafics de drogue ou de cigarettes ne peuvent donc suffire à ces islamistes très dépensiers» commente Le canard Enchaîné. «Le tout nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n’ignore aucune des mauvaises nouvelles arrivées d’Afrique subsaharienne ». Et rien de l’implication de «notre ami du Qatar», formule d’un officier d’état-major, dans la «capture» du Nord Mali par plusieurs mouvements djihadistes», écrit l’hebdomadaire qui avait déjà, le 26 mars, cité des accusations portées par la direction générale de la sécurité extérieure (services secrets français) contre «ce riche émirat pétrolier». Dans son édition d’hier, Le Canard Enchaîné relève la confirmation des accusations par la DRM qui décrit le Sahel, immense territoire, comme «un nouveau sanctuaire terroriste» à cause de l’activité qatarie, notamment. «Personne ne devrait s’en étonner», estime Le canard Enchaîné, qui rappelle qu’en France, «depuis trois ans, politiques et militaires sont conscients du danger». L’«ami et allié» qatari de Sarkozy «Au début de cette année, plusieurs notes de la DGSE ont alerté l’Elysée sur les activités internationales, si l’on ose dire, de l’émirat du Qatar», ajoute l’hebdomadaire. Des notes restées lettre morte, selon le journal. «Et sans vraiment insister, diplomatie oblige, sur le patron de cet Etat minuscule, le cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, que Sarko a toujours traité en ami et allié», écrit Le Canard Enchaîné. Le Qatar semble investir là où, il y a quelques années, on ne l’attendait pas. Des investissements malheureusement loin d’être faits dans un but de stabilité. «Les officiers de la DRM affirment, eux, que la générosité du Qatar est sans pareille et qu’il ne s’est pas contenté d’aider financièrement, parfois en leur livrant des armes, les révolutionnaires de Tunisie, d’Egypte ou de Libye», ajoute l’hebdomadaire. «Seule l’armée algérienne est capable …» Evoquant la situation actuelle au nord du Mali et l’instauration d’un Etat islamique tel que conçu par Ançar Eddine, le journal écrit que «leur petit Etat taliban connaît ses premières discordes entre touareg plus ou moins religieux et fanatiques de la chari’a». «Mais ces divers groupes sont désormais présents dans plusieurs agglomérations aux frontières du Niger, du Burkina Faso et de l’Algérie», ajoute le journal français. «Autres touristes armés dont la présence est remarquée au Nord Mali : des Nigérians de la secte Boko Haram et des instructeurs pakistanais arrivés de Somalie avec une bonne expérience de la guérilla», note l’hebdomadaire qui met en doute la capacité militaire de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) de venir à bout des organisations terroristes sévissant au nord du Mali. «Et chacun, tels les Français qui se contentent de surveiller la zone, comme on dit, de se tourner vers l’Algérie dont l’armée est la seule capable de franchir les 1300 km de frontière du Nord Mali puis de ne faire qu’une bouchée de ces islamistes», selon Le Canard Enchaîné. www.reflexiondz.net/Le-Qatar-finance-les-terroristes-d-Aqmi-et-du-Mujao_a24051.html
  24. détails additionnels: www.magharebia.com/fr/articles/awi/newsbriefs/general/2013/05/15/newsbrief-04
  25. *** mauritanie: un gendarme jugé pour liens avec al qaida www.magharebia.com/fr/articles/awi/features/2013/05/17/feature-01 Un gendarme mauritanien accusé de liens avec al-Qaida La cour pénale de Nouakchott a condamné mardi 14 mai à dix ans de travaux forcés un gendarme reconnu coupable d'avoir espionné pour le compte d'al-Qaida. Abdallahi Ould Mohamed Ghailani, gardien à la prison de Salah Eddine, avait facilité les communications entre des détenus salafistes et des terroristes extérieurs. Cette affaire est la première dans laquelle un membre des services de sécurité mauritaniens a été jugé et reconnu coupable d'entretenir des liens avec al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). [Jemal Oumar] Un tribunal de Nouakchott vient de condamner un policier à dix ans de travaux forcés pour avoir espionné pour le compte d'al-Qaida. [Jemal Oumar] Un tribunal de Nouakchott vient de condamner un policier à dix ans de travaux forcés pour avoir espionné pour le compte d'al-Qaida. Articles liés :: Un policier mauritanien condamné pour terrorisme :: La tentative d'assassinat avortée par AQMI suscite le débat en Mauritanie :: L'Espagne salue les efforts sécuritaires de la Mauritanie :: Discussions algéro-mauritaniennes sur la crise au Mali Par ailleurs, quatre étudiants de l'Université des sciences islamiques d'al-Ayoun, à 600 kilomètres au sud-est de Nouakchott, qui avaient été arrêtés en janvier dernier, ont été condamnés à cinq ans de prison et à une amende de cinq millions d'ouguiyas pour avoir tenté de mettre en place des cellules de recrutement pour envoyer des combattants au Mali. "Ces groupes, dont certains ont déjà été condamnés à mort, s'accrochent toujours à leurs convictions djihadistes, bien qu'ils soient isolés du reste du monde dans une région éloignée", a expliqué Riadh Ould Ahmed al-Hadi, spécialiste du terrorisme au Sahel, à Magharebia. "Ils tentent d'exploiter tout le monde, y compris des militaires." Il a ajouté : "Cette insistance et cet engagement envers l'idéologie salafiste djihadiste vont à l'encontre de tout ce que ces gens peuvent dire à propos de leur révision idéologique et de leur possible repentance. Ils démontrent également que ce qu'ils avaient exprimé lors du dialogue avec des intellectuels religieux il y a deux ans concernant le renoncement à leur idéologie extrémiste est faux." "Le personnel militaire doit être plus immunisé en termes d'idéologie et de doctrine au vu de l'influence de l'idéologie radicale", a-t-il ajouté. Ces deux dernières années, les familles des prisonniers salafistes ont organisé plusieurs manifestations devant le ministère de la Justice et le parlement à Nouakchott. Elles souhaitent savoir où le gouvernement a transféré leurs proches. Les autorités ont justifié leur décision de transférer ces détenus dans un site loin de la ville. "Ces prisonniers représentent encore une menace pour la sécurité, parce que leurs conditions de détention dans la capitale leur avaient permis d'établir des liens à l'extérieur avec des groupes terroristes, ce qui implique qu'ils n'ont pas renoncé à leur idéologie djihadiste", a déclaré le Président Mohamed Ould Abdelaziz. En condamnant ce gendarme, le tribunal a indiqué qu'il avait "coopéré avec des prisonniers d'al-Qaida, leur avait prêté allégeance et avait porté certains de leurs messages à leurs familles, ce qui avait permis à ces dernières de savoir pour la première fois qu'ils étaient détenus sur une base située dans la zone militaire restreinte dans le nord de la Mauritanie." Al-Qaida a souvent cherché à recruter des agents dans l'armée mauritanienne, mais avait jusqu'à présent toujours échoué, selon le journaliste Mohamed Salem Ould al-Sheikh. "À mon sens, les tentatives de recruter des éléments de l'armée nationale mauritanienne sont rares, et sont le fait de terroristes et de groupes djihadistes qui souhaitent avoir accès aux plans de l'armée dans la lutte contre ces groupes, dans la mesure où l'armée avait lutté directement contre eux il y a deux ans", a-t-il ajouté. Mardi, le procureur a également requis une peine de dix ans de prison à l'encontre d'un ressortissant canadien accusé d'avoir tenté de rejoindre un camp d'entraînement d'al-Qaida au Mali voisin, a indiqué une source judiciaire à l'AFP. Aaron Yoon purge une peine de deux ans de prison à Nouakchott après sa condamnation l'an dernier, mais le procureur a demandé une prolongation de cette peine. Il avait été arrêté en décembre 2011 alors qu'il tentait de se rendre dans les camps d'AQMI au Mali, selon le chef d'accusation. Le procureur général a également indiqué qu'il avait été impliqué dans des tentatives de recruter de jeunes Mauritaniens pour le compte d'al-Qaida. Le tribunal devrait rendre son verdict dans cette affaire le mois prochain. www.magharebia.com/fr/articles/awi/features/2013/05/17/feature-01
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