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La synergie militaire/civil


samson
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Bon, en avertissement liminaire, je ne maîtrise pas du tout le sujet. Mais... J'ai assisté à la convention sur la recherche de l'UMP et il y avait le patron de l'ESA, j'ai nommé M. Jean-Jacques Dordain, et il a glissé un commentaire que je retrouve souvent... Selon lui améliorer l'Espace européen, passe par un regroupement des activités civiles/militaires, une sorte de join-venture. Puisque selon lui il y aurait un énorme patrimoine de recherche en commun donc on pourrait gagner en efficacité à rapprocher tout cela. Première question, en quoi les activités civiles et militaires sont-elles différenciées (financement, recherche...) ? Ont-elles vraiment un destin commun? Plus largement, je me souviens d'un post de Stratege où il expliquait qu'en matière technologie militaire (on parlait de robotique exactly je crois), rien n'avancera de façon durable et efficace si le civil ne s'y intéresse pas. Est-il concevable d'associer des start-up ou des grosses boîtes civiles à des projets militaires en leur vantant d'eventuelles retombées civiles (je pense à internet par exemple)? Y-at-il des opportunités de financement, de partage de l'information et de savoir-faire dans ces domaines? Exemple débile : on veut rationnaliser la boufe des militaires, avec un pack faisant 500g et on veut un bilan énergétique bien précis. Peut-on associer des Danone etc dans la recherche? Ou l'exemple de Polytechnique que je trouve genialissime, si le civil les recrute la boîte devra rembourser à l'Etat la formation. Peut-on imaginer la même chose au niveau de la propriété intelectuelle avec des passerelles, des arrangements civil/militaire? Bref, le civil et le militaire peuvent-ils avancer main dans la main dans une proportion supérieure à ce qui se fait aujourd'hui afin de réduire/partager les coûts et optimiser les financements, la recherche etc ? (j'espère avoir été un minimum clair)

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Est-il concevable d'associer des start-up ou des grosses boîtes civiles à des projets militaires en leur vantant d'eventuelles retombées civiles (je pense à internet par exemple)?

Ca se fait, mais pour cela prenne de l'ampleur, il faudrait que les projets ne puissent etre remis en question unilateralement à la moindre compression budgetaire et que le risque soit rémunéré.
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Selon lui améliorer l'Espace européen, passe par un regroupement des activités civiles/militaires, une sorte de join-venture.

J'ai du mal avec cette phrase. En effet pour moi, les 2 poids lourds de l'espace, au niveau européen sont Alcatel Alenia Space, et EADS-Astrium (qui réuni depuis peu EADS space transportation). Ceux-ci font à la fois des satellites militaires et civils.

Neanmoins la suite de ton post élargi le débat à "tous" les matériels, ce qui est alors plus evident. Mais bon je vois pas le prb avec l'espace (uniquement) européen, mise à part qu'il pourrait y avoir plus d'ambition/financement en effet.

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Bon, en avertissement liminaire, je ne maîtrise pas du tout le sujet. Mais...

J'ai assisté à la convention sur la recherche de l'UMP et il y avait le patron de l'ESA, j'ai nommé M. Jean-Jacques Dordain, et il a glissé un commentaire que je retrouve souvent...

Selon lui améliorer l'Espace européen, passe par un regroupement des activités civiles/militaires, une sorte de join-venture. Puisque selon lui il y aurait un énorme patrimoine de recherche en commun donc on pourrait gagner en efficacité à rapprocher tout cela.

Première question, en quoi les activités civiles et militaires sont-elles différenciées (financement, recherche...) ? Ont-elles vraiment un destin commun? Plus largement, je me souviens d'un post de Stratege où il expliquait qu'en matière technologie militaire (on parlait de robotique exactly je crois), rien n'avancera de façon durable et efficace si le civil ne s'y intéresse pas.

Est-il concevable d'associer des start-up ou des grosses boîtes civiles à des projets militaires en leur vantant d'eventuelles retombées civiles (je pense à internet par exemple)?

Y-at-il des opportunités de financement, de partage de l'information et de savoir-faire dans ces domaines?

Exemple débile : on veut rationnaliser la boufe des militaires, avec un pack faisant 500g et on veut un bilan énergétique bien précis. Peut-on associer des Danone etc dans la recherche?

Ou l'exemple de Polytechnique que je trouve genialissime, si le civil les recrute la boîte devra rembourser à l'Etat la formation. Peut-on imaginer la même chose au niveau de la propriété intelectuelle avec des passerelles, des arrangements civil/militaire?

Bref, le civil et le militaire peuvent-ils avancer main dans la main dans une proportion supérieure à ce qui se fait aujourd'hui afin de réduire/partager les coûts et optimiser les financements, la recherche etc ?

(j'espère avoir été un minimum clair)

un exemple evident mon cher samson....

le laser megajoule du barp en gironde qui etudie le confinement inertiel pour les reactions de fusion....le confinement inertiel est l autre solution envisagée avec le confinement magnetique experimenté a l iter qui est le reacteur international a fusion de cadarache.....

ce confinement inertiel doit permettre d exercer une compression de la matiere afin de faciliter la fusion....le laser est a haute temperature et cette temperature ajoutée au confinement inertiel va provoquer la reaction de fusion.....(je ne rentrerai pas d avantage dans les details car ce n est pas le topic et pour faire simple)

mais ce laser a egalement une application militaire puisque ce laser experimental nous sert a la simulation de la fusion thermonucleaire de nos armes nucleaires dont le futur M51(dont le site d essai se situe a biscarosse c est a dire a quelques dizaines de km)...en fait je suis du coin...donc ce laser est pas loin [08]de chez moi

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lefoudeladefense, est-ce que la technologie du laser est utilisable telle quelle pr le M51? Le problème souvent rencontré avec les technologies duales c'est le coût de l'adaptation de la technologie civile pour les besoins militaires (exemple : une puce dans le militaire a besoin de résister à des chocs plus importants, à des températures extrêmes, à ces variations de températures...etc...) Aux USA, il y a une bureau au DoD qui repère très en amont toutes les innovations civiles qui pourraient être exploitées en matière militaire pour réaliser une sorte de développement parallèle. Sinon en France, ds son rapport, Fromion a donné l'exemple de l'A400M pour un produit dual, mais je suis pas très convaincue par la notion de produit dual.

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lefoudeladefense, est-ce que la technologie du laser est utilisable telle quelle pr le M51?

Le problème souvent rencontré avec les technologies duales c'est le coût de l'adaptation de la technologie civile pour les besoins militaires (exemple : une puce dans le militaire a besoin de résister à des chocs plus importants, à des températures extrêmes, à ces variations de températures...etc...)

Aux USA, il y a une bureau au DoD qui repère très en amont toutes les innovations civiles qui pourraient être exploitées en matière militaire pour réaliser une sorte de développement parallèle.

Sinon en France, ds son rapport, Fromion a donné l'exemple de l'A400M pour un produit dual, mais je suis pas très convaincue par la notion de produit dual.

intéressant, tu as l'intitulé exact du bureau dont tu parles?

Il y a l'équivalent en Fr?

Un autre exemple, Thales :

La commission a entendu M. Denis Ranque, président-directeur général de Thales, sur le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2003 à 2008 (n° 187).

M. Denis Ranque a présenté le groupe d'électronique Thales, qui est organisé en trois pôles : les activités de défense, qui représentent 60 % du chiffre d'affaires, les technologies de l'information, soit 20 % du chiffre d'affaires, et le secteur aéronautique, représentant les 20 % restants.

La croissance du groupe repose sur le caractère dual des technologies qu'il développe. Ce principe a d'abord consisté à utiliser dans le secteur civil des technologies d'origine militaire ; c'est le cas par exemple des équipements de cockpit des avions Airbus. Cependant, de plus en plus, notamment dans les secteurs de l'électronique et de l'informatique, le mouvement s'inverse : c'est le secteur civil qui nourrit le secteur militaire. Thales a construit son équilibre sur les deux secteurs.

Le groupe Thales est un groupe international. Dans les années 1990, il réalisait la quasi-totalité de son chiffre d'affaires en France. Aujourd'hui, celui-ci est partagé pour moitié entre la France et l'international, et équilibré dans chacun des cas entre le secteur militaire et le secteur civil. Cette évolution a pour origine la prise de conscience qu'aucun pays d'Europe n'a la capacité de développer la totalité des équipements militaires de haute technologie. Cependant, en matière de défense, le contrôle des technologies critiques, des exportations d'armement et du secret défense représente des instruments de puissance nationaux. Le groupe Thales a, le premier, développé un modèle qu'il a qualifié de « multidomestique », et qui fait de Thales, groupe international, un groupe national dans chacun des pays où il est implanté : ainsi, si Thales emploie 30 000 personnes en France, il en emploie 12 000 au Royaume-Uni, et il est dans ce pays le deuxième fournisseur du ministère de la défense. Il est le premier fournisseur de matériels militaires en Australie ou aux Pays-Bas et un intervenant important en Allemagne ou en Norvège. Il est aussi la première société occidentale à s'être implantée en Corée du Sud, via une joint venture avec Samsung.

source
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lefoudeladefense, est-ce que la technologie du laser est utilisable telle quelle pr le M51?

Le problème souvent rencontré avec les technologies duales c'est le coût de l'adaptation de la technologie civile pour les besoins militaires (exemple : une puce dans le militaire a besoin de résister à des chocs plus importants, à des températures extrêmes, à ces variations de températures...etc...)

Aux USA, il y a une bureau au DoD qui repère très en amont toutes les innovations civiles qui pourraient être exploitées en matière militaire pour réaliser une sorte de développement parallèle.

Sinon en France, ds son rapport, Fromion a donné l'exemple de l'A400M pour un produit dual, mais je suis pas très convaincue par la notion de produit dual.

le M51 est le missile...j ai mentionné son existence car il est lié au laser megajoule qui se trouve a proximité...j ai voulu mettre en evidence une sorte de " complexe " distendu en quelquesorte...

le M51 est le missile mais le laser megajoule lui recrée la fusion,c est a dire la reaction nucleaire....tout ce systeme est chapotté par un supercalculateur tres puissant qui grace a un nombre d informations colossal arrive a recreer en tenant compte d une multitude de parametres, le processus de fusion, c est a dire la liberation d une phenomenale energie....bref une simulation ultra realiste

les USA ont un laser equivalent pour leur propre dissuasion...

depuis la fin des essais nucleaires, on a du se parer de ce genre de laser....

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  • 4 weeks later...

annecdote : je regardais Ruquier l'autre fois (un moment d'égarement) et il y avait le journaliste scientifique (Bonaldi?) ou vulgarisateur des sciences plutôt qui présentait un aspirateur qui détectait la poussière grâce à une puce. Il expliquait que ça venait de la NASA qui avait développé un tel système pour analyser les poussières se baladant au dessus de nos têtes. J'ai aussi un vague souvenir d'une étude du CNRS (qui peut servir à quelque chose donc [12] ) sur l'oeil de la mouche qui a été récupérée (ou va l'être) par la DGA pour des projets de drône. Tout ça pour dire qu'une équipe de commerciaux pour chercher des financements en vendant (et vantant) les débouchés commerciales ENORMISSIMES ("c'est une affaire historique Monsieur de Rothschild", "c'est une affaire pour les visionnaires une fois M. Frère !" ) de juristes et de chercheurs (comme pour les achats de domaine sur le net, on spécule sur les futures applications militaires de recherches civiles en achetant des brevets). Si Buse, dans un élan de bonté, pouvait donner l'intitulé exact du bureau qu'elle cite, j'en serai bien heureux.

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  • 1 year later...

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