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La politique étrangère et de défense selon Dupont-Aignan


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Bon, la discussion sur la politique étrangère selon Royal continue depuis un moment, ce qui montre l'intérêt de ce genre de thème. Donc, développons !

Voici la discussion sur les propositions de politique étrangère et de défense du candidat Nicolas Dupont-Aignan :

(tiré de http://www.nda2007.fr/spip.php?article483 )

17 - Délimiter les frontières de l’Europe, interrompre les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne et mettre en place des partenariats privilégiés avec l’ensemble des pays voisins de l’Europe (Russie, Ukraine, Turquie, Maghreb).

(...)

70– Instaurer une exception agricole sur le modèle de l’exception culturelle pour favoriser l’autosuffisance alimentaire et le développement équilibré des pays riches et des pays pauvres.

71 - Rompre avec la logique du libre échange intégral en faisant reposer le commerce mondial sur des zones régionales de libre échange, partiellement protégées les unes des autres en fonction du niveau d’harmonisation sociale, fiscale et environnementale. Reverser en partie aux pays en voie de développement les droits de douane perçus aux frontières de l’Europe.

(...)

74 - Réorienter l’aide au développement aux pays les moins avancés, notamment africains, par des aides en nature et des actions micro-locales, selon une approche globale qui intègre aussi les critères environnementaux.

(...)

100 - Réorienter la politique extérieure de la France, épaulée par un outil de défense remis à niveau, sur la base de la doctrine du non-alignement pour favoriser l’émergence d’un monde multipolaire et, à l’appui, rénover et mobiliser tous nos réseaux diplomatiques et commerciaux.

101 - Faire de la Francophonie une véritable force de frappe globale au service de nos intérêts diplomatiques, économiques, politiques, commerciaux et culturels, en renforçant l’Organisation Internationale de la Francophonie, le réseau des Alliances françaises et en recourant massivement à des médias audiovisuels et numériques rénovés (remise en selle d’une télévision publique de qualité en France, lancement d’une chaîne d’information internationale ambitieuse, création d’outils internet puissants et diversifiés au service du rayonnement français).

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tiens je le connais pas celui là [11]

C'est le chef de file des gaullistes de l'UMP.

Il a réussi la gageure de faire vivre un courant gaulliste à l'UMP. Vachement fort, le mec [08] ! Aujourd'hui il se présente à l'élection présidentielle indépendamment des structures de l'UMP.

Si, comme il est permis de le penser, Michèle Alliot-Marie joue mais perd la bataille pour l'investiture de l'UMP, le paysage de droite à l'élection sera relativement clair : un candidat libéral / européiste / atlantiste / communautariste + un candidat gaulliste et républicain.

Enfin on verra. Michèle Alliot-Marie n'a pas encore perdu.

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un candidat libéral / européiste / atlantiste / communautariste + un candidat gaulliste et républicain.

hummm que c'est bon ces caricatures et ce manichéisme qui sent bon Debout la République. Un MJS n'aurait pas fait mieux.

Sinon c'est quand le prochain plateau TV de NDA qui dit quand même dans l'emission de Ruquier un samedi soir en avoir marre avec la politique spectacle. On appréciera la cohérence.

NDA est un guignol, son livre est une daube.

Ces mecs qui viennent avec leurs Mémoires d'Espoir comme une réforme en kit à assembler ou une politique à l'étagère me font doucement rire. Ils travestissent le gaullisme ni plus ni moins. Ceux qui critiquent Sarko et se réclament de la vraie droite gaulliste (type de Villiers qui se dit 100% anti-socialiste quand Sarko ne le serait que de 50 lol) etc sont les mêmes glandus d'extrême-droite ni plus ni moins qui criait au gauchisme, à la fin de la Grandeur de la Fr quand de Gaulle prônait la décolonisation, etc... On sait par la suite ce que DG a fait.

Et puis sur le pseudo-libéralisme de Sarkozy (pour celui qui a sauvé Alstom c'est assez drôle), le pseudo-communautarisme (au vu de ce qu'il dit sur la Nation c'est aussi drôle), le pseudo-européisme (quand il critique la BCE, quand il est contre la Turquie, quand il est contre l'unaminité qui sous-entend une stricte égalité entre les Nations etc), le pseudo-atlantisme (il devrait quitter l'OTAN pour rentrer dans le camp pseudo-gaulliste?) etc Sarkozy a soutenu Chaban, a été élevé par son gd-père ultra-gaulliste etc

Le pseudo-gaullisme a amené Chirac, alors non merci. Je n'en reviens pas que l'on puisse être séduit par une arnaque aussi flagrante, bigre !

Pour le plaisir, un extrait du discours de Sarko à Charleville-Mézières de ce soir.

On me demande souvent ces temps-ci en quoi pour moi le gaullisme est encore d’actualité.

Eh bien je vais vous le dire !

Il ne faut pas chercher l’actualité du gaullisme dans un catéchisme que le Général De Gaulle n’a jamais écrit parce qu’il ne voulait pas que le gaullisme soit figé dans une doctrine.

Si le gaullisme est d’actualité, c’est parce qu’il a toujours été en rupture avec le conformisme de son époque, parce qu’aucun tabou ne l’a jamais empêché de regarder en face les réalités de son temps. Et nous n’avons jamais eu autant besoin de regarder les réalités en face et de sortir du conformisme pour imaginer l’avenir.

Le gaullisme est aussi d’actualité parce qu’il a toujours refusé le renoncement, parce qu’il a toujours refusé la capitulation.

Comme vous tous, j’ai appris le gaullisme dans les livres d’histoire de mon enfance avec la simple phrase du 18 juin : « la France a perdu une bataille, mais la France n’a pas perdu la guerre ».

Petite phrase mais grande leçon d’espérance au milieu du malheur et qui change le cours de l’Histoire.

Nous avons perdu bien des batailles dans la mondialisation, nous n’avons pas encore perdu la guerre.

Nous avons beaucoup trop cédé sur les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité mais la République nous appelle encore.

Nous avons laissé bien trop dénigrer la nation mais nous n’en avons pas fini avec la France.

La France n’est jamais aussi prête au sursaut que lorsqu’on la croit sur le déclin.

La France a toujours étonné le monde par sa capacité à renouer avec le fil de sa grandeur quand on le croyait rompu.

Elle l’étonnera encore si les Français le veulent. Si vous le voulez.

Ce que je voulais vous dire ce soir est simple.

De ces Ardennes où la France a toujours perdu la première bataille et gagné la dernière.

De ces Ardennes où l’histoire a enseigné aux hommes que rien n’était jamais perdu dès lors qu’ils continuaient d’espérer.

De ce pays de soldats, d’ingénieurs et de poètes, au milieu de mille obstacles et de mille difficultés, malgré les erreurs du passé, malgré les handicaps du présent, nous allons faire ensemble l’exemple du renouveau français.

De ce qui était condamné à devenir le symbole d’une capitulation française devant les grands défis du monde nous allons faire, je vous le promets, le symbole d’une Renaissance.

NDA est un opportuniste carrièriste comme tous les autres, il joue la carte anti-système-je-suis-pas-dupe-je-reste-libre mais il se sert de ses malheurs et de la présidentielle comme d'une tribune, ni plus ni moins. Ca ne serait pas grave s'il ne s'appropriait pas le gaullisme.

Il faut dire à quel point ce mec craint : il bénéficie des financements de l'UMP mais boycotte l'UMP et la dénigre. Pire, il ne la quitte même pas !

Ces pseudo-gaullistes sont décidemment drôles.

Vive de Gaulle !

Il est urgent de débarasser de Gaulle de ces branleurs opportunistes qui se croient sur la BBC un 18/06 lorsqu'ils sont sur le plateau de Ruquier entre une actrice X, un présentateur TV, une starlette et un footeux un samedi soir.

Gaullisme de pacotille

LE MONDE | 12.12.06 | 15h51 • Mis à jour le 12.12.06 | 15h51

Quand ils ont un doute sur la conduite à tenir, les évangélistes américains conseillent à leurs fidèles de se demander : "Que ferait Jésus ?" Selon Edouard Balladur, les hommes politiques français, eux, cherchent ce que de Gaulle ferait à leur place. Mais ce n'est pas pour trouver dans les actes et dits du grand homme l'inspiration de leurs initiatives. Ils invoquent son autorité pour justifier leur inaction et excuser leur immobilisme.

On se réfère davantage au chef de la France libre et fondateur de la Ve République, aujourd'hui, que dans les décennies qui ont suivi sa disparition. Parce que "tout le monde a été, est ou sera gaulliste", selon une formule qui lui est prêtée, Charles de Gaulle est considéré comme le prophète indépassable de l'intérêt national. Les politiques qu'il a inaugurées représenteraient un compromis intouchable entre les diverses familles ou factions politiques du pays. Toutes ayant été d'accord avec lui, à un moment ou à un autre de son parcours, la somme de ses actions formerait une sorte de synthèse française devant laquelle chacun devrait s'incliner.

Edouard Balladur dit que le général de Gaulle "domine l'inconscient politique de la nation". Selon lui, une partie des élites françaises vit dans la nostalgie du temps où la France était à sa place dans le monde, où l'économie progressait, où l'ascenseur social fonctionnait, où l'on pouvait être fier de son pays et de son histoire. Elle se sclérose dans le regret d'une époque où il était moins difficile d'être français.

"Que tout est devenu différent !", soupire l'ancien premier ministre. La France d'aujourd'hui n'est plus celle de De Gaulle. Mais le de Gaulle figé que nous présentent ceux qui se réclament de lui, par filiation doctrinale ou par opportunisme, fait offense au dirigeant qu'il fut, homme de rupture, de refus des conformismes, d'audace et de volonté. Appelant sans relâche à s'adapter aux évolutions historiques, il n'avait d'autre dogme, selon Edouard Balladur, que la recherche de la meilleure voie pour assurer l'existence de la France, autrement dit sa souveraineté. La continuité ne consistait pas, à ses yeux, à refuser le changement, mais, au contraire, à l'assumer pour pérenniser l'essentiel. "Pour de Gaulle, écrit le député de Paris, la réforme répondait à une obsession : que la France fût de son temps. Tout se passe comme si elle ne se sentait plus la force de l'être."

Au nom d'une grandeur passée, dont la perte les laisse inconsolable, une partie des Français refusent de reconnaître la réalité d'aujourd'hui et de s'y adapter. C'est pourtant la condition nécessaire pour ne pas s'affaiblir davantage et pour pouvoir agir sur cette réalité. Loin de se réduire à une charge contre le président de la République, le propos du député de Paris n'en est pas moins dirigé contre Jacques Chirac et contre ceux qui, dans son sillage, se réclament du gaullisme pour refuser toute remise en question du "modèle français". Curieux modèle, observe-t-il, dont aucun autre pays ne s'inspire. "La crainte du monde est devenue l'idéologie française, comme si tout ce qui comptait, c'était de faire reculer le libéralisme pour plaire au plus grand nombre, pour se camper dans l'attitude du protecteur bienveillant et flatter tous les conservatismes", écrit-il, résumant son analyse du champ politique français.

S'il ne cède pas au "déclinisme", l'ancien premier ministre ne donne pas tort à ceux qui tiennent les comptes du recul de la puissance économique et de l'influence politique françaises. On le sent aussi malheureux qu'eux devant la perte de foi de nombreux Français en leur génie national. Mais, refusant le rêve d'un retour aux années 1960, il s'appuie sur l'exemple de De Gaulle pour défendre l'audace, le changement et la rupture.

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LAISSONS DE GAULLE EN PAIX ! d'Edouard Balladur. Fayard, 152 p., 14 €

Image IPB
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Oho ! Voilà qui est fort intéressant, Samson [28] !

Je reprends tes réactions : « NDA est un guignol, son livre est une daube. » Il est parmi les « glandus d'extrême-droite » C’est un « opportuniste carrièriste » au nombre des « branleurs opportunistes »

Voilà ce qui s’appelle une sortie [08] ! Pourquoi perds-tu donc ton flegme ? Le discours et le projet de Dupont-Aignan sont donc tellement dérangeants ? Décrire les inspirations respectives des différents candidats de droite à l’élection présidentielle, c’est toucher un terrain si sensible [50] ?

Crois-moi, en rappelant que Sarkozy est d’inspiration « libéral / européiste / atlantiste / communautariste » tandis que Dupont-Aignan se place sur un terrain « gaulliste et républicain » je ne cherchais pas à te faire « démarrer au quart de tour », même si c’est visiblement le résultat obtenu.

Je m’étonne que tu réagisses de cette manière. Si je rappelle que Bayrou est d’inspiration centriste et européiste, d’une façon assez parallèle à la démocratie-chrétienne italienne ou allemande, est-ce qu’un partisan de Bayrou sera tellement choqué ? Si je dis que Besancenot est d’extrême-gauche, ou Le Pen d’extrême-droite, peut-être l’un de leurs partisans insistera-t-il pour appeler ces positionnements respectivement « vraie gauche » et « droite nationale », mais il n’y aura pas le même genre de scandale que celui que tu exprimes !

En d’autres termes, il n’y pas de honte à être européiste, atlantiste ou communautariste. On n’est pas obligé d’être d’accord avec ces options (et personnellement je ne le suis pas du tout) mais décrire le positionnement d’un homme politique en ces termes n’est pas une insulte !

Quant au positionnement de Sarkozy, parlons-en !

Communautarisme

Il y a ce que Sarkozy dit sur la Nation. Il y a ses actes ! Réforme de régionalisation sous la pression des ethno-séparatistes corses (dans la lignée de Jospin), heureusement bloquée par les Corses eux-mêmes. La volonté de «réforme » de la loi de 1905, encore une fois sous la pression de groupes en marge de la nation. Le pied à l’étrier pour les islamistes avec l’échec du conseil des musulmans de France qu’il a impulsé.

Le tout est assez gratiné !

Européisme

Sarkozy « critique la BCE » ? Discours récurrent chez trop d’hommes politiques qui depuis de nombreuses années font mine de croire que proposer aux autres pays européens quelque « gouvernement économique » faisant face à la BCE puisse être accueilli par nos partenaires autrement que comme d’habitude : l’éventualité est refusée par trop de pays européens pour que l’unanimité nécessaire pour un tel changement soit jamais atteignable. Evidemment la ficelle commence à s’user sérieusement, mais après tout « les promesses n’engagent que ceux qui les croient », alors... pourquoi se priver ?

Les deux seuls discours honnêtes à ce sujet sont soit d’expliquer que l’indépendance de la BCE est une bonne chose et qu’elle ne provoque aucun dégât économique (Bayrou), soit de proposer une tentative unique de négociation « dure » avec nos partenaires pour changer la gestion de l’euro et la sortie du système s’ils devaient refuser cette dernière tentative (Dupont-Aignan)

Sarkozy, comme Royal d’ailleurs, est en fait sur la position de Bayrou … l’honnêteté en moins.

Pour ne pas noircir les choses, il faut reconnaître toutefois que Sarkozy est parfois plus franc, comme lorsqu’il annonce s’il est élu la ratification sans référendum d’une constitution européenne à peine modifiée ! En somme, l’élire c’est approuver ce qui fut refusé le 29 mai 2005. Annonçant cela, il se place du moins au-dessus de Royal qui elle a l’habileté et l’hypocrisie de ne pas le dire à l’avance.

Atlantisme

Je te reporte à la citation de Messmer à la fin de ce post ...

Libéralisme

J’ai nettement moins de choses à dire à ce sujet parce que comme peut-être beaucoup de gens je suis sur une position intermédiaire à ce sujet. Reste que je trouve étonnant que tu refuses de reconnaître en Sarkozy un libéral …

Sur le sujet du gaullisme et de son actualité, tu touches là à un débat de fond. De Gaulle à coup sûr s’est signalé par son refus du renoncement, son mépris pour les conformismes et son audace. Cela donne au gaullisme sans De Gaulle, le seul possible depuis 1970, un contenu moral qui n’est nié par personne. Mais est-ce le seul contenu du gaullisme ? De Gaulle n’a-t-il été guidé que par un pragmatisme de haut niveau, les qualités morales déjà évoquées mises à part ? Certainement pas.

Il y a au moins deux principes sur lesquels De Gaulle s’est toujours appuyé : la recherche de la liberté et de l’indépendance de la Nation, le recours au peuple comme caution indispensable de l’action politique.

- On ne peut que constater que la France, dépendant aujourd’hui d’une institution extérieure et non élue (les organisations européennes) pour ses lois, sa politique monétaire et sa politique d’immigration, est bien mal en point quant au premier principe.

- De même pour le deuxième principe. Que des politiciens et candidats de premier plan se proposent de passer en force, sans référendum, au mépris de la démocratie, ce qui vient d’être refusé par les Français (et qui d’ailleurs ferait aller encore plus loin dans l’aliénation de la liberté et de l’indépendance), cela montre bien dans quelle situation la France se trouve !

Les candidats à la présidence qui proposent de changer cet état de fait et de restaurer ces deux principes qui furent à la racine de l’action de Charles de Gaulle ont quelques arguments pour se réclamer du gaullisme... C’est le cas de Nicolas Dupont-Aignan dont le projet est disponible sur Internet, on peut en comprendre les grandes lignes sans lire son livre, qui t’a tant déplu. C’est aussi le cas, dans une veine différente, de Philippe de Villiers.

Pour terminer sur ce sujet du gaullisme, la personne vivante la mieux à même d’en parler est probablement Pierre Messmer, gaulliste historique, grand chancelier de l’ordre de la Libération et ancien premier ministre.

Voici sa réaction à la visite de Sarkozy à Bush en septembre dernier, telle qu’il l’a exprimée dans une interview à Marianne :

http://alain.kerherve.free.fr/breve_240906.htm

http://www.radiofrance.fr/franceinter/chro/lekiosque/index.php?id=47895

"Sarkozy est le candidat des Etats-Unis. Il ferait mieux de ne pas trop le dire"...

"Or, Nicolas Sarkozy, tout comme Ségolène Royal et la plupart des dirigeants politiques d'aujourd'hui, pense que la France n'a pas les moyens d'être indépendante..."

"Depuis 1940, je ne fais aucune confiance aux élites françaises. Je les méprise"...

"Je fais confiance au peuple français"

Voilà une formulation … « intéressante », n’est ce pas [08] ?
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Toujours sur le même sujet de la possibilité et du sens du gaullisme aujourd'hui, voici les réponses de Dupont-Aignan lors d'un chat sur le site du Monde le 11 décembre :

http://www.nda2007.fr/spip.php?article524

Petit extrait :

Ségolène Royal, comme Nicolas Sarkozy, échoueront s’ils sont élus, car ils ne veulent pas remettre en cause l’organisation européenne oligarchique de la Commission, de la Banque centrale et de la Cour de justice, qui est en train de fâcher les Européens avec la belle idée européenne.

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lol Alexis,

je vois que Messmer remplace Montesquieu dorénavant :)

Vibrant hommage.

Pour faire simple : il y a à mon sens quelques mondes d'écart entre s'inspirer de de Gaulle, avoir l'humilité de reconnaître que l'on n'a ni son talent, ni son génie, ni sa légitimité et se revendiquer du gaullisme quand on est un politicard qui a une voix de pleureuse (facile mais NDA donne vraiment l'impression d'être au bord des larmes quand il parle).

Bref, j'en suis arrivé à un point, comme Balladur, où la parole de de Gaulle a été tellement travestie (propagande communiste, de Gaulle serait anti-américain jusqu'aux pseudo-gaullistes d'aujourd'hui etc), que je préfère que l'on se refuse toute référence à de Gaulle ou alors que l'on ne cite que sa méthode -ce qui est le gaullisme à mon sens, une méthode et une éthique- (rompre avec les conservatismes, asseoir chaque grande décision de la légitimité populaire, viser à la grandeur de la Fr etc). J'ai l'intime conviction que c'est Sarkozy qui s'en rapproche le plus, après c'est une conviction personnelle...

NDA ne me poserait aucun problème s'il ne se réclamait pas du gaullisme.

Sur Sarkozy, les centristes le trouvent trop à droite, les européens le trouvent trop critique, les libéraux trouvent qu'il parle trop d'Etat, de droit opposable etc Au final, il a du toucher le juste milieu. En tout cas, ce n'est pas un dogmatique, c'est un pragmatique pur jus, les théories et les dogmes le gonflent et ça ça me rassure devant des MAM, Galouzeau ou Royal.

Sur les gaullistes reconnus, on peut faire un procès en puritanisme et on peut même faire une bataille de personnalité, Druon et Gallo soutiennent Sarkozy etc

Personnellement, j'irai même jusqu'à dire que le pseudo-gaullisme, dont Chirac est la caricature, me pose autant de problèmes que le socialisme.

Une simple question car les militants de NDA me fascinent et on n'en rencontre rarement :

NDA qui revendique le gaullisme, tu adhères parce que tu crois à ce qu'il revendique bien que tu te dises ce mec n'est pas une lumière mais au moins son fonds de commerce est valable ou est-ce que tu crois réellemnt que NDA incarne le gaullisme aujourd'hui?

Concrètement, tu adhères à ses idées par pur opportunisme (ce n'est pas le plus brillant mais au moins ses idées sont bonnes) comme des socialistes ont pu adhérer aux idées de Fabius bien que tout le monde sache que c'était une imposture ou par intime conviction ?

En épigraphe du livre de Balladur, il y a cette sage pensée de Valéry :

La vraie fidélité dans les grandes choses n'est pas de refaire ce que les autres ont fait, mais de retrouver l'esprit qui a fait les grandes choses.

Au final, ça ne serait pas mieux que Messmer ou Montesquieu ?[61]

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