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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Non c'est le contraire. Il y a transfert depuis le pays basque, région riche, vers les régions pauvres d'Espagne. J'imagine que les partis qui se plaignent (PP, PSOE et Ciudadanos) pensent que ces transferts restent insuffisants, et que le pays basque devrait payer encore plus. Un autre point indiqué dans l'article est celui-ci, assez surprenant : « Avec 4,5 % de la population [espagnole], la région [basque] dépense 40 % de l'ensemble des dépenses sociales de toute l'Espagne ».
  2. Est-ce le résultat du "bon travail" ou bien du "privilège injuste" ? http://www.policy-network.net/pno_detail.aspx?ID=5064 (25 février 2016) Le Pays Basque et la Navarre sont les deux seules régions qui perçoivent leurs propres impôts et en transfèrent une partie au Trésor espagnol. Le pourcentage (cupo) est négocié séparément entre l'Espagne et le Pays Basque et la Navarre, et il est supérieur à leur part de la population ou du PIB. Le traitement de leurs propres impôts leur confère une autonomie économique beaucoup plus grande que celle dont jouissent les autorités catalanes. Le concert économique a également permis de réduire sensiblement l'ampleur et la profondeur des politiques d'austérité appliquées ailleurs. Ce système fiscal jouit d'un large soutien dans tout le spectre politique basque, tant à droite qu' à gauche, parmi les partis nationalistes et non nationalistes. Cependant, dans le contexte de la crise économique et d'austérité, dans le reste de l'Espagne, un nombre croissant de voix au sein du Parti populaire conservateur (PP), du Parti social-démocrate socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et du Ciudadanos, un parti libéral central, dénoncent le concert économique comme une sorte de privilège injuste.
  3. Je ne suis pas sûr que les gens aient voté à ce référendum en tant que référendum d'indépendance. La question n'était-elle pas plutôt d'en finir au plus vite avec le régime soviétique, d'en finir avec Gorbatchev. Référendum pour ou contre Gorbatchev. Un peu comme le référendum sur la régionalisation qui a permis aux Français de faire partir De Gaulle.
  4. C'est drôle comme on n'a pas les mêmes lectures : http://toyokeizai.net/articles/-/194504 (24 octobre 2017) Le point de vue sur Trump vu de l'intérieur des échelons supérieurs de la fonction publique japonaise, tel qu'exprimé à ce journaliste dans de nombreuses conversations depuis son arrivée à Tokyo le mois dernier, est typiquement pragmatique. Il n' y a pas de postures morales sur la menace que la présidence Trump fait peser sur la démocratie.
  5. Deux articles, en ce jour d'anniversaire des 500 ans de la réforme luthérienne (c'est à dire qu'il y a 500 ans, le 31 octobre 1517, Martin Luther publiait ses 95 thèses critiquant le pape, etc...). http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/reformationsjubilaeum-was-luther-noch-zu-sagen-hat-15268938.html (31 octobre 2017) Cet article se concentre sur le rôle des religions aujourd'hui, comparé à l'époque de Luther, leur rôle est beaucoup plus modeste, beaucoup moins dogmatique et beaucoup plus critique : il y a 60 ans, le sociologue Helmut Schelsky avait dit qu'elles étaient des "institutions de réflexion permanente". https://www.welt.de/kultur/article170179016/95-Gruende-warum-bis-heute-keiner-Martin-Luther-entkommt.html (31 octobre 2017) Cet article intitulé les "95 raisons" (en écho aux "95 thèses" de Luther) pour lesquelles Luther est unique, est un plaidoyer très patriotique, exprimant la fierté d'être luthérien : tout ou presque dans l'histoire du monde s'est produit grâce à Luther : l'indépendance de l'Amérique, la Révolution française, l'éducation des femmes, la langue allemande, Bismark, le capitalisme, etc, etc... tout est dû à Luther. Cet article est une sorte de pamphlet nationaliste germano-luthérien. 76 Le lien entre protestantisme et prospérité n' a pas seulement été remarqué par Weber et Troeltsch. Dès le XVIIIe siècle, l'auteur catholique Johann Adam von Ickstatt répondit à la question:"Pourquoi la prospérité des pays protestants est-elle tellement plus grande que celle des pays catholiques? Ils ne connaissent rien aux exercices de dévotion spéciaux, ils sont donc habitués au travail des jours ouvrables et non à l'oisiveté des jours fériés dès leur plus jeune âge."
  6. On pourrait rajouter qu'il n'y avait pas de différences essentielles entre Romulus et Remus, ou entre Caïn et Abel, pourtant ils se détestaient à mort. C'est peut-être là que René Girard pourrait nous apporter ses lumières avec son "désir mimétique". Et le jour où tu auras un réfugié syrien pour voisin, avec qui tu sens tant de caractéristiques communes, n'est pas forcément de très bon augure, car qui sait si vous ne finiriez pas par jouer à Caïn et Abel, à force d'être si proche l'un de l'autre ?
  7. Juste une remarque, soit dit en passant : on peut remplacer "Catalan" par "Ukrainien" et "Espagnol" par "Russe", voire par "Coréen" et par "Japonais" dans ton texte et en conclure qu'il faut réunifier l'Ukraine avec la Russie, la Corée avec le Japon.
  8. Le réfugié syrien, tu peux l'imaginer avec toutes les bonnes caractéristiques : souriant, gentil, agréable, discret, etc..., parce que c'est un fantasme. Alors que ton voisin est réel. Tu ne peux pas te permettre de l'imaginer autrement qu'il n'est. Parce que tu le connais et que tu sais comment il est réellement, chaque jour. Il est beaucoup plus facile d'être amoureux d'un rêve que de la réalité.
  9. Drapeau qui était interdit à l'époque franquiste, mais qui a été introduit en fraude durant le match Real Madrid-Barça le 28 décembre 1975 et donc montré en direct à la télévision nationale qui diffusait ce match, si j'en crois Benoît Pellistrandi, 51:00 https://www.franceculture.fr/emissions/concordance-des-temps/la-catalogne-toujours-dissidente-jusquou-rediffusion-de-lemission-du (5 octobre 2013) La signification de ce drapeau est indiquée aussi par Miguel-Anxo Murado : Tout en couvrant l'histoire comme journaliste, un souvenir d'enfance me tenait en haleine. J'étais dans ces mêmes rues il y a de nombreuses années, un autre jour d'octobre, en 1977. Mon père, médecin, avait dû assister à un congrès à Barcelone et nous avait emmenés avec lui de notre lointaine maison dans le nord-ouest de la Galice. Il ne savait pas que c'était le jour où le grand chef nationaliste catalan Josep Tarradellas devait revenir de son long exil. Le général Franco, le dictateur qui avait gouverné l'Espagne d'une main de fer pendant près de quarante ans, était décédé moins de deux ans auparavant. L'ambiance à Barcelone était extatique. Ja sóc aqui. Je suis de retour ", cria Tarradellas, le vieux Tarradellas cria en catalan, à une foule rugissante et à une tempête de drapeaux catalans rouges et jaunes. Mon frère et moi étions fascinés par l'ambiance électrisante, et nous avons ramené un de ces drapeaux en souvenir. Il a été rangé dans un placard depuis lors, avec tous les accessoires que mon frère Antonio a rassemblés en ces jours d'espoir où la démocratie émergeait des ténèbres. Mais maintenant, [en 2012, lors de la grande manifestation indépendantiste, 1,5 millions de participants] les Diadas étaient devenues un spectacle spectaculaire de force et de volonté populaire : des centaines de milliers de Catalans défilaient dans les rues paisiblement, mais avec une grande exigence de séparation de l'Espagne. La senyera, le drapeau traditionnel de la Catalogne, a commencé à être remplacé par l'estelada. Il s'agit d'un drapeau conçu par des nationalistes catalans en forme de drapeau cubain pour montrer leur soutien à l'indépendance de cette île par rapport à l'Espagne en 1898. Le vieux drapeau que mon frère et moi avions ramené de Barcelone presque quarante ans plus tôt signifiait peu pour les nationalistes catalans.
  10. De façon générale, je lis des sources écrite, mais je ne regarde pas d'images sauf intérêt particulier. Je n'ai plus de télévision depuis 2012, je crois, si j'ai bonne mémoire. Je lis des articles, mais je bloque les publicités, les émotions. Je vois quand même des images dans certains articles internet. Par exemple j'ai regardé http://www.bbc.com/news/world-europe-41791446 (29 octobre 2017) et la toute première image qui forme la couverture d'une vidéo - que je n'ai pas vue - intitulée "Sarah Rainsford met protesters in Madrid who are calling for a united Spain" (Sarah Rainsford a rencontré des protestataires à Madrid qui appellent à une Espagne unie) montre exclusivement des drapeaux espagnols. Dans la mesure où Dino a retiré le point rouge qu'il m'avait mis, je ne vois aucun problème à retirer le point rouge que j'avais mis à Dino. Ce qui est fait. Je peux même créditer Dino d'un point vert pour m'avoir donné l'information que je recherchais. Ce qui est aussi fait.
  11. Je suis de bonne foi. Je ne t'ai en rien contredit. Je n'ai pas regardé d'images de cette manifestation. J'ai le droit de demander à voir des images dont je n'ai pas pris connaissance jusqu'à présent. Tu as le droit de ne pas daigner m'aider à m'informer. Mais ton mépris est quand même un peu too much. La plupart du temps lorsque j'interviens sur ce forum pour prendre acte de faits, c'est avec des sources à l'appui. Comme de ton côté tu prends acte de faits à propos de drapeaux, il me semble avoir le droit de te demander tes sources. Il me semble que cela fait partie des règles normales entre personnes qui ont envie de débattre à propos de faits vérifiables et non de fantasmes. On n'a pas à croire les gens sur parole. Les gens doivent présenter spontanément les preuves de ce qu'ils affirment lorsqu'on leur demande, sans se faire prier. Au cas où tu ne t'en serais pas aperçu, te demander une preuve de ce que tu dis, c'est rendre hommage à la pertinence de l'information que tu avances. C'est reconnaître que tu fais avancer la discussion dans un sens intéressant.
  12. Je suis preneur d'images montrant les anti-indépendantistes arborant le drapeau catalan.
  13. La chronique de François Brousseau, chroniqueur d’information internationale à Radio-Canada : http://www.ledevoir.com/international/europe/511652/vae-victis (30 octobre 2017) La proclamation de la « République indépendante catalane », vendredi dans un Parlement régional déserté par 40 % de ses membres, qui boycottaient l’exercice, s’apparentait à un baroud d’honneur… probablement vain et même contre-productif. « L’autre camp » — celui du nationalisme espagnol, exacerbé, enragé même par ce défi impudent — voudra maintenant pousser son avantage au maximum. Écrabouiller un adversaire, une « bête immonde » à laquelle on n’a jamais reconnu la moindre légitimité. Selon l’impitoyable Vae victis (« Malheur aux vaincus ! »), on va tenter maintenant d’expédier le perdant aux poubelles de l’Histoire. Et se convaincre que cette « folie » (c’est ainsi qu’à Madrid on qualifie, de toutes parts, le mouvement indépendantiste catalan, qui pour eux relève de la psychiatrie) n’était qu’un mauvais rêve… dont il faut désormais effacer toutes les traces.
  14. Eh bien cela devient très compliqué ! Vlaams Belang fait partie d'un autre groupe au parlement européen. Un autre groupe dans lequel il y a des gens très pro-Madrid. Cherchez l'erreur...
  15. Je ne sais pas qui tu appelles « l'extrême droite flamande », mais cela fait déjà un certain temps que l'ERC siège au même groupe que la NVA au parlement européen, à savoir le groupe "Alliance libre européenne".
  16. La comparaison s'arrête sur les points qui ne sont pas comparables. Mais dans les deux cas il s'agit d'une mise en cause de la constitution du pays. Laquelle constitution se défend en utilisant l'appareil judiciaire.
  17. Nelson Mandela aussi était emprisonné pour des actes délictueux.
  18. Le point de vue défendu dans l'éditorial était de dire que l'élection de décembre devrait être un correctif en terme d'élection libre et équitable qui corrigerait les défauts du scrutin du 1er octobre. Mais pour cela, il faut que l'élection de décembre se passe dans de bonnes conditions.
  19. Éditorial de The Observer : https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/oct/29/observer-view-independence-catalonia (29 octobre 2017) Comment Rajoy peut-il espérer organiser des élections libres, justes et crédibles si ses principaux opposants sont en prison ou en fuite? Comment un débat ouvert et démocratique peut-il avoir lieu si les chaînes de télévision, les radios et les journaux jugés tendancieux en faveur de l'indépendance sont placés sous le contrôle de l'État? Qui en Catalogne, ou à l'international, pourrait donner foi aux résultats d'un tel scrutin ? Si les autorités madrilènes persistent dans leur apparente détermination à punir les dirigeants sécessionnistes, une élection qui pourrait représenter leur meilleure chance de mettre fin à la crise sera condamnée comme une parodie. Elle serait certainement boycottée par de nombreux Catalans. Elle sera d'emblée condamnée.
  20. http://www.bbc.com/news/world-europe-41791446 (29 octobre 2017) 41% de favorables à la déclaration d'indépendance, contre 55% selon un sondage El Pais.
  21. http://www.ecfr.eu/article/essay_no_question_who_planned_and_executed_the_attempted_coup_in_turkey (27 octobre 2017) Qui sont les 5 coaccusés, autres que Gülen lui-même, accusés d'être les chefs civils du coup d'État ? Que faisaient-ils aux alentours de la base d'Akıncı ce jour là ? Recherchaient-ils des terrains à acheter comme ils le prétendent ? N'est-ils pas curieux que deux hommes qui prétendent ne pas se connaître aient pris les mêmes avions aller et retour pour New York quelques jours auparavant ?
  22. L'autre jour j'étais avec un ami gascon à Perpignan et on écoutait la radio de Barcelone et il me disait qu'il ne comprenait pas, alors qu'il comprenait normalement le gascon des Hautes-Pyrénées que son entourage parlait quand il était enfant.
  23. Entre toi qui dis que la Catalogne était le chouchou de Franco et Pellistrandi qui dit que c'était Madrid, mon coeur balance, et je n'ai pas fait ma religion. Il n'en reste pas moins que le majorquin et le catalan appartiennent à la même famille linguistique, sont plus proches l'un de l'autre qu'ils ne le sont du castillan. J'imagine - tu me corrigeras si je me tompe - qu'un majorquin comprend la radio ou la télé barcelonaise, ce qui ne doit pas être le cas d'un madrilène. D'après le Statut d'autonomie des Baléares de 1983, le "catalan propre aux Baléares" est langue officielle des Baléares aux côtés du castillan : https://es.wikipedia.org/wiki/Mallorca "La catalana, propia de las Illes Balears, tendrá, junto con la castellana, el carácter de idioma oficial."
  24. Cela ne correspond pas à ce que dit Benoît Pellistrandi : https://www.franceculture.fr/emissions/concordance-des-temps/la-catalogne-toujours-dissidente-jusquou-0 (5 octobre 2013) Très bonne émission sur l'histoire de la Catalogne. Un pur régal. 35:18 : La Catalogne, c'est environ 200 milliards d'euros de produit intérieur brut, c'est à dire 20% du produit intérieur brut espagnol. Simplement, cette Catalogne est rattrapée par Madrid, qui aujourd'hui représente 20% aussi du PIB espagnol : je parle de la région même de Madrid, alors qu'au début des années 1960, Madrid représentait à peine 12% du PIB. C'est le résultat de la politique franquiste, qui a amené tous les investissements vers Madrid, et vers la Castille. Si bien que les Catalans ont maintenant un sentiment d'être marginalisés économiquement. D'après le livre suivant (Gabriel Tortella, Catalonia in Spain: History and Myth, 2017), les investissements de l'INI étaient de 20% en Catalogne, pas 40%, ce qui reste beaucoup, selon lui : https://books.google.fr/books?id=_KUyDwAAQBAJ&pg=PA180 A la fin de la dictature, environ 20% des investissements de l'INI étaient en Catalogne.
  25. http://www.france24.com/fr/20171028-catalogne-espagne-crise-union-europeenne-bruxelles-madrid-separatisme (28 octobre 2017) "je ne voudrais pas que demain l'Union européenne se compose de 95 États membres" a dit Juncker. C'est doublement paradoxal. - D'une part, comme je l'ai déjà expliqué, l'Union Européenne donne une prime aux petits Etats en leur donnant plus de députés par habitant qu'aux grands Etats, ce qui est un encouragement à l'émiettement (1). - D'autre part, Juncker a longtemps été premier ministre du... Luxembourg, tout petit pays qui est le symptôme de ce qu'il dénonce. S'il était logique avec lui-même, il proposerait le rattachement du Luxembourg à la Belgique, à la France ou à l'Allemagne au lieu de sermonner les gens sur l'émiettement. (1)
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