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jeansaisrien

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Tout ce qui a été posté par jeansaisrien

  1. Bonsoir, combat de sniper ... à l'arme anti char ... Sinon les démentis du jour : https://francais.rt.com/international/8798-defense-russe-pas-pertes-syrie Le ministère russe de la Défense a dénoncé des déclarations fausses concernant la mort de trois soldats russes en Syrie qui se sont multipliées dans les médias étrangers au cours de la journée. ainsi que : http://in.rbth.com/news/2015/10/20/kremlin-refutes-hoax-about-saudi-arabias-offer-on-asad_484489 Kremlin refutes "hoax" about Saudi Arabia’s offer on Assad 20 October 2015 TASS Last week Iran’s newspaper reported that Saudi Arabia offered Moscow $300 billion and further investment in the Russian economy in exchange for Moscow’s refusal to continue supporting Syrian President. Ah ces journalistes ...
  2. bonsoir, Cela correspond en gros à ce qu'indique http://militarymaps.info/ (il est possible de pratiquer le jeu des 7 erreurs) Ce dernier est très riche mais pour les non russophones c'est un peu galère.
  3. bonsoir, http://eng.syria.mil.ru/en/index/syria/news/more.htm?id=12061345@egNews Russian and US Defence Ministries signed Memorandum of Understanding on Prevention of Flight Safety Incidents in the course of operations in the Syrian Arab Republic
  4. jeansaisrien

    Littoral Combat Ship

    Bonsoir, dans l'article il est précisé (ce qui doit implicitement justifier le prix ...) The U.S. is offering a version of the Littoral Combat Ship called the “Multi-Mission Surface Combatant” customized to Saudi requirements. The planned sale includes potential purchases of engineering, logistical and training support for Saudi naval personnel; radar and sonar systems; munitions and fire-control systems. Cela veut dire quoi déjà FREMM ? Un peu plus de précision dans un article de Reuters sur le coût : http://www.reuters.com/article/2015/10/20/us-lockheed-saudi-warships-idUSKCN0SE1FD20151020 DSCA said the major defense equipment involved in the deal was worth $4.3 billion, with the rest going to fund extensive engineering, logistics and training required for the program. ... The sale is part of a larger modernization of the Royal Saudi Navy's Eastern Fleet, and will replace older U.S.-built ships with new ships based on the Littoral Combat Ships (LCS) that Lockheed currently builds for the U.S. Navy together with its major supplier, Italy's Fincantieri. ... "This sale demonstrates the enduring U.S. commitment to building robust diplomatic and security partnerships essential to promoting peace and stability in the Gulf region," said one U.S. official who was not authorized to speak publicly. The sale would include equipment such as radar and sonar systems and munitions and fire-control systems. Lockheed and Sikorsky Aircraft, a United Technologies Corp unit, hope to finalize another key part of the modernization effort by year-end: a $1.9 billion order of 10 MH-60R helicopters, one of the sources said. Lockheed expects to complete its takeover of Sikorsky this year. U.S. lawmakers were notified in May about the MH-60R deal.
  5. Bonsoir, la carte m'intrigue, j'en ai vue une quasi similaire chez syria true tube il y a quelques jours mais pas avec la poussée verte vers l'Est. Et impossible de trouver l'originale présentée sur le twitter d'Ivan Sidorenko (qui n'a pas mis de lien). Bah y aura bien d'autres cartes pour préciser.
  6. jeansaisrien

    Littoral Combat Ship

    bonjour, annonce du jour concernant les LCS : U.S. Approves $11 Billion Saudi Buy of Lockheed Littoral Shipshttp://www.bloomberg.com/news/articles/2015-10-20/u-s-said-to-approve-saudis-buying-11-billion-in-littoral-ships Mais quelle idée d'aller vendre des trucs pareils aux Saoudiens ? Faire rire les Iraniens ? en fait : U.S. military aid to the Gulf nations is limited by legislation requiring that the U.S. maintain Israel’s qualitative military superiority over its Mideast neighbors Là c'est sûr qu'Israël n'aura pas besoin de se forcer ...
  7. bonsoir, sur le manichéisme des visions, les débuts de cette guerre civile, les frères musulmans, etc ... un article fouillé et référencé d'un universitaire, écrit en 2011 : https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2011-4-page-879.htm L'auteur : Thomas Pierret est maître de conférences en islam contemporain à l’université d’Édimbourg. Il vient de publier un ouvrage intitulé Baas et islam en Syrie. La dynastie Assad face aux oulémas (Paris, PUF, 2011). Syrie : l’islam dans la révolution quelques extraits : "Les Frères finirent par quitter le Front trois ans après sa création, arguant des critiques formulées par A. H. Khaddam contre leur décision de « suspendre leurs activités oppositionnelles » pendant la guerre de Gaza (hiver 2008-2009), dont le régime baasiste devait sortir renforcé du fait de son soutien au Hamas [3. C’est dans ce contexte que les islamistes syriens commirent une nouvelle erreur en prolongeant la trêve avec le régime, pour créer un climat favorable à des négociations indirectes qui n’aboutiront pas. En dépit de l’opposition personnelle du contrôleur général R. Chuqfe à cette trêve [4], elle sera prorogée jusqu’au soulèvement de mars 2011. Ces errements seraient négligeables si les Frères syriens ne souffraient, surtout, d’être un mouvement d’exilés plus que grisonnants, dépourvus d’implantation structurée en Syrie : c’est la conséquence de la politique éradicatrice menée par le régime au début des années 1980, consacrée juridiquement par la loi n 49 de 1980 qui punit de mort la simple appartenance à l’organisation. Plusieurs indices tendent à prouver que le groupe a totalement disparu de Syrie : outre le fait que le mouvement lui-même affirme ne pas avoir de présence organisationnelle dans le pays [5, durant ces 20 dernières années les autorités syriennes n’ont jamais annoncé le démantèlement d’une cellule active des Frères musulmans, alors que dans le même temps elles faisaient régulièrement état de la découverte de sections clandestines du Parti de la libération islamique [6 (Hizb al-Tahrir) ou d’organisations salafistes-djihadistes. Le fait que la ville de Hama, bastion le plus solide des Frères musulmans jusqu’en 1982, ait été l’un des épicentres du présent soulèvement a pu laisser penser que le mouvement était de nouveau au cœur de la contestation. Ce serait toutefois ignorer que la sociologie des protestations actuelles n’a plus grand-chose à voir avec celle de l’insurrection d’il y a 30 ans. Alors que cette dernière émanait des quartiers centraux de la cité, siège de ses vieilles familles, le mouvement de 2011 a vu de nombreux habitants des quartiers et des villages périphériques converger vers la place de l’Oronte pour y manifester [7.. Or ces populations rurales ou « rurbaines » n’ont jamais constitué un terreau très fertile pour les Frères musulmans syriens, mouvement qui est toujours resté strictement citadin. S’ils ne jouent aucun rôle sur le terrain dans le soulèvement de 2011, les Frères musulmans syriens sont en revanche très actifs dans l’opposition en exil, mettant à profit l’ancienneté et l’ampleur d’un réseau transnational de centaines de cadres chassés par le Baas entre 1963 et 1982. Ils sont ainsi de tous les congrès organisés à Antalya, Istanbul ou Bruxelles pour tenter d’organiser l’opposition. Dans ces forums toutefois, leur hégémonie sur la mouvance islamiste est contestée par de nouveaux acteurs." ... "L’inconnue djihadiste Dans un ouvrage publié quelques mois avant le soulèvement, Nibras Kazimi décrivait le régime syrien comme l’« ennemi idéal » de la mouvance djihadiste [23]. Certes, dans les années 2000, cette dernière a assez largement épargné la Syrie, à la fois en raison de sa politique étrangère antiaméricaine et parce qu’elle constituait une base arrière pour la guérilla irakienne. À la fin de la décennie toutefois, Damas s’est rapproché des pays occidentaux, à un moment où la famille Assad, alaouite et alliée à l’Iran, était accusée de favoriser les activités missionnaires chiites dans le pays [24, et donc de livrer un pays majoritairement sunnite à ces rawafid [25] que les djihadistes avaient férocement combattus durant la guerre civile irakienne. Lorsqu’en 2011 les forces armées du régime, largement composées d’alaouites, répriment dans le sang un soulèvement essentiellement sunnite, les ingrédients semblent réunis pour faire de la Syrie une terre de djihad. En juillet, le nouveau chef d’Al-Qaida Ayman al-Zawahiri apporte d’ailleurs officiellement son soutien au soulèvement [26]. Six mois après le début des manifestations, rien ne permet toutefois d’affirmer que la mouvance djihadiste joue un rôle significatif dans les événements agitant la Syrie. Certes, il est aujourd’hui établi qu’une composante minoritaire de l’opposition porte les armes et a infligé des pertes aux troupes du régime. Toutefois, pour le journaliste américain Nir Rosen, qui a passé six semaines dans différentes régions de Syrie à l’été 2011, il s’agit pour l’essentiel de militaires ayant fait défection, ou de simples citoyens faisant le coup de feu contre les forces de répression [27]. Aucun document vidéo ou témoignage circonstancié ne démontre pour l’instant la présence en Syrie d’organisations militaires structurées se réclamant de l’idéologie djihadiste. Une clé d’explication de cette absence pourrait être l’élimination des islamistes radicaux syriens les plus aguerris durant le conflit irakien, dans le siège du camp libanais de Nahr al-Bared (2007), et lors de l’écrasement de la mutinerie de la prison syrienne de haute sécurité de Sednaya (2008)." ... "Bien que fragmentée, la mouvance islamique syrienne s’accorde pour l’instant, dans sa grande majorité, sur le rejet de toute rhétorique confessionnelle, convaincue qu’une telle dérive servirait les intérêts d’un régime qui n’a de cesse d’agiter l’épouvantail de l’extrémisme sunnite face à des minorités apeurées. En août 2011, les Frères musulmans, les islamistes indépendants, la Ligue des oulémas et même A. al-Arour, signaient un communiqué adressé à la communauté alaouite, dans lequel ils s’engageaient, en cas de chute du régime, à « combattre tout projet de revanche [28]». Maintenir un discours d’unité nationale dans un pays qui paraît dériver inexorablement vers la guerre civile est le difficile enjeu auquel les acteurs ici décrits seront confrontés dans les mois à venir." Je ne peux que vous encourager à lire le texte complet (et le reste de la revue d'ailleurs). "
  8. bonjour, C'est amusant cette manière d'accuser les autres d'être manichéens quand ils expliquent que les idées (très) arrêtées ne correspondent pas vraiment à ce qui a pu être constaté. Oser écrire que le pouvoir de Damas a choisi la voie de la répression et a fait basculer son pays dans une spirale de violence, c'est être manichéen ? C'est pourtant la réalité. Montrer que le discours officiel de présenter les évènements comme l'oeuvre de traîtres manipulés par l'étranger ne tient pas. Faire du Qatar un machiavélique manipulateur qui ourdissait la chute de la Syrie ne tient pas. D'ailleurs en mars 2011 quel pays voisin ou puissance impliquée dans la région avait intérêt à décapiter la Syrie et la plonger dans le chaos, tout le monde gardant l'expérience de 2003 en tête ? La théorie du complot préalable est un schéma facile qui ressort tout le temps chez les dirigeants qui ne veulent pas se remettre en cause. Si je suis vos exemples : Isr Al Shughour : début juin 2011 bien après le premier mois. Il est donc écrit qu'après enquête, il apparaît que les manifestants se sont fait tirés dessus pendant des funérailles, et s'en sont pris aux forces de sécurité, des soldats refusant de tirer sur les manifestants sont tués, les émeutiers s'en prennent à l'armée. C'est du maintien de l'ordre musclé qui dégénère. Deraa : vengeance sur les miliciens pro régime après les massacres, à peine étonnant vu les horreurs dont ils se sont rendus responsables. La montée en puissance des troubles de mars à avril : là encore il s'agit de foules en colère s'en prenant aux symboles et aux représentants d'un pouvoir qui laisse tuer des manifestants pour les réprimer. Ce sont des émeutes avec les répressions / réactions, comme du temps du Shah d'Iran. Avant la mi avril 2011, c'était des troubles, mais quand le pouvoir fait donner massivement l'armée et les chars ca dégénère, avec une violence qui se déchaine et la recherche d'armes pour se défendre : http://www.interet-general.info/spip.php?article15821 Les exactions ne sont pas une invention, puisque même le pouvoir syrien l'a reconnu en destituant le gouverneur de Deraa, la Russie elle même "s'inquiète de l'intensification des tensions et des signes de confrontation qui cause des souffrances à des personnes innocentes" En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/04/23/obseques-geantes-en-syrie-trois-personnes-tuees-par-balles_1512136_3218.html#VgEmSMWpPgtDOErj.9 Pour le journaliste cité, très contreversé à l'époque pour ses prises de positions lourdement pro Assad et Hezbollah, il fait parti d'un ensemble de canaux médiatiques, comme le reseau voltaire, qui communiquent l'idée que tout est de la faute de groupes islamistes et que les histoires de désertion sont bidons ou négligeables. Sauf que par la suite il fut difficile de cacher ces désertions massives. Dans une telle crise politique il n'est pas question de gentils ou de méchants. Mais de responsabilités assumées. Les méchants seront désignés par les vainqueurs ultimes de la guerre, si tant est qu'il y ait un jour des vainqueurs. Les dirigeants politiques de la Syrie ont choisi une stratégie, elle s'est avérée un échec à court et moyen terme, mais rien ne dit que le basculement dans la guerre civile et la confessionnalisation du conflit (sa tournure "islamiste") soit obligatoirement une impasse à long terme. La preuve, le régime tient toujours. On peut trouver les revendications des manifestants légitimes, justes, ou au contraire ne voir que les quelques cris provocateurs aux origines douteuses, etc ... il n'en demeure pas moins qu'au tournant d'avril 2011 une partie du corps social opposé à Assad et son régime a fait le choix de répondre à la violence par la violence, de ne plus subir mais de réagir. Peut être ont ils eu tort de ne pas se sacrifier en martyrs non violents pour leurs revendications. Ils seraient morts mais immaculés de toute accusation honteuse telles que islamistes, traîtres, agents de l'étranger, possible génocidaires etc ... Mais pour revenir à la paix et la réconciliation à un moment ou à un autre tous les acteurs devront faire preuve de vérité et assumer. Là c'est pas gagné.
  9. Bonjour, Les parents des victimes de Deraa en mars 2011 seraient enchantées certainement de la comparaison avec Timisoara ou cette énumération qui sous entend la manipulation et la tromperie dans ce qui est raconté par rapport à la réalité. Pourquoi ne pas avoir rajouté la Crimée et le Donbass, autant n'oublier personne. Tout état pro soviétique ou pro russe ne peut il être victime d'autre chose que d'un infâme complot de l'étranger, de manipulations et de grossiers mensonges médiatiques inventant des révoltes populaires qui n'existent pas ? Combien de victimes dans les forces de sécurité à Deraa ? Et pour Lattaquié le 26 mars le compte rendu de Libération de l'époque http://www.liberation.fr/planete/2011/03/28/syrie-lattaquie-ville-fantome-le-discours-de-bachar-al-assad-toujours-attendu_725087 Un mois après la première vague de manifestations du 15 mars 2011, les morts côté forces de sécurité syrienne se comptent surtout à Baniyas, 9 militaires selon les infos officielles, survenant après les morts occasionnées par les tirs à balles réelles dans la ville effectués par des groupes de sécurité du pouvoir, et les circonstances de ces morts de militaires tués dans un bus restent floues. On est loin après un mois de troubles de 150 militaires morts et d'un état de guerre avec groupes armés étrangers ou intérieurs ravageant le pays. Est ce un hasard si les affrontements deviennent plus sanglants quand les désertions et les refus d'obéir de soldats syriens semblent se multiplier à partir d'avril/mai 2011 ? Avec le discours d'Assad du 30 mars 2011, s'appuyant sur la rhétorique éculée de la conspiration de l'étranger, c'était l'ouverture de la boîte de pandore "manifestant = traître à la solde de l'étranger". Pour les manifestations de Deraa il accuse l'ennemi sioniste, pour Lattaquié le pouvoir de Damas sous entendra fortement qu'il s'agit d'une manoeuvre du Liban. Il est vrai que les autorités syriennes en connaissaient un rayon sur la question de l'interventionnisme et de la manipulation chez les voisins. La brouille avec le Qatar se cristallise début mai, Qatar soutien de la Syrie depuis des années, politiquement pour la remettre dans le circuit international notamment au Liban (et la reconnaissance par la France avec l'invitation au 14 juillet grâce à l'entregent qatari ...) pour faire contrepoids à l'Egypte, et financièrement avec plusieurs milliards d'investissements en Syrie en partenariat avec les incontournables de tout ce qui etait affaire en Syrie. Al Jazeera se montrait d'une méchanceté totale en fevrier : http://www.aljazeera.com/indepth/features/2011/02/201129103121562395.html Popular president But even if people dared to challenge the army and the dreaded mukhabaratintelligence service, analysts say the appetite for change of the country's leadership is not that big. Many Syrians tend to support Bashar al-Assad, the president who came to power in 2000 after the death of his father Hafez, who had ruled the country for 30 years. "An important factor is that he's popular among young people," Joshua Landis, the director of the Center for Middle East Studies at the University of Oklahoma and author of Syria Comment, says. "Unlike Egypt's Hosni Mubarak, who's 83, Bashar al-Assad is young. Young people are quite proud of him. They may not like the regime, they don't like corruption and a lot of things, but they tend to blame this on the people around him, the 'old guard'." A Syrian student echoes these comments. "The president knows that reform is needed and he is working on it", she says. "As for me, I don't have anything against our president. The main issues which need to be addressed are freedom of speech and expression as well as human rights. I believe that the president and his wife are working on that. New NGOs have started to emerge. "Also, many things have changed since Bashar came to power, whether it has to do with road construction, salary raises, etc. Even when it comes to corruption, he is trying hard to stop that and limit the use of 'connections' by the powerful figures in Syria. However, he won't be able to dramatically change the country with the blink of an eye." Même si le reste de l'article soulevait, mais plutôt pudiquement, les points faibles du régime. On a déjà fait mieux comme appel à la révolution. D'ailleurs dans un premier temps cette chaine d'info fut plutôt très discrète sur la Syrie en comparaison avec la Tunisie, l'Egypte ou la Libye : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/egypte-libye-syrie-bahrein-la-couverture-d-al-jazeera-est-inegale_992643.html Et puis Assad s'est fâché avec le Qatar : http://www.albawaba.com/main-headlines/syria-threatens-qatari-investments Syrian President Bashar Assad has reportedly threatened Qatari Prime Minister and Foreign Minister Sheikh Hamad bin Jassim with the loss of his country’s investment in Syria which amounts to US$ 6 billion. The threat was made during a recent meeting in Damascus when the embattled Syrian leader protested the Qatar-based Al-Jazeera TV’s coverage of the ongoing popular unrest in Syria. Political sources described the meeting between Assad and Sheikh Hamad as “bad.” Assad also said during the heated exchanges of words that Qatar “bought” the hosting of the 2022 Football World Cup in return for about US$ 100 billion and “this was not the way to approach the situation in Syria.” In the past year, the Syrian media reported that the National Electricity Company, Water Company and the Syrian-Qatari Holding Company – established by the two countries in 2007 with a total capital of US$5 billion – will build and operate two power stations working on gas. The total investments in these two 450-megawatt projects in Syria were put at US$1 billion. It was expected to be built in Dir Azour town in northeastern Syria and in the industrial area of Adra, near Damascus. Recently, Qatari Diar, the real estate arm of the Qatar Investment Authority, has announced it stopped investment projects in Syria until the security situation clears up. Diar is developing the Ibn Hani Bay Resort project in the port city of Lattakia which will cost around US$ 350 million. The luxury real estate project began in January 2010 and stretches over 244,000 square meters on the Ibn Hani coast. Au final, si les autorités syriennes désirent réellement parvenir à un processus de réconciliation nationale à la libanaise, il leur faudra bien reconnaître un jour que la crise est due à une explosion interne à la Syrie, faute d'être crédibles. Que tout le monde se soit progressivement mêlé du conflit c'est clair, mais les Syriens et leurs mentors iraniens n'ont eu besoin de personne pour mettre le feu à la poudrière.
  10. bonjour, Les premiers combattants étrangers en Syrie s'y trouvaient bien avant la guerre civile, c'était des "conseillers" iraniens. Dans un cadre de sortie de conflit, il sera difficile qu'une partie exige le départ de tous les combattants étrangers alors que cela ne vise que ses adversaires et non les milliers qui sont venus le soutenir. D'un point de vue comm', le pouvoir syrien présente cette guerre comme étant celle des citoyens syriens contre la déstabilisation et les actions terroristes menées par des agents de l'étranger, mais les infos militaires jour après jour mettent en avant l'action des Russes, des chiites libanais, iraniens, irakiens, afghans ... Les Syriens sur place doivent surtout avoir l'impression que leur pays est devenu le terrain de guerre favori des musulmans en manque d'émotion, quelque soit le camp. Un nationaliste syrien doit même se demander qui pilote réellement la guerre pour son pays, des dirigeants cachés dans leur palais ou les généraux étrangers ? Sur qu'est ce qu'un islamiste, juste un rappel pour éclairer. En 1980, l'Iran chiite était devenu le mal suprême dans le monde musulman pour les occidentaux, l'occident étant l'incarnation de satan pour le nouveau pouvoir iranien. Cela n'a pas empêcher les tractations secrètes entre un candidat républicain américain, futur président, avec les iraniens pour "arranger" la date de libération des otages américains, et derrière d'engager un programme occulte de livraison d'armes dont les bénéfices finançaient l'action clandestine contre les "rouges" en amérique centrale. Aujourd'hui les sanctions contre l'iran sont progressivement levées et ce sera le rush des les 2 sens pour relancer les affaires commerciales. Alors qu'est ce que la realpolitik produira vis à vis du bourbier syro irakien ... Si l'Arabie Saoudite, embourbée au Yemen, discute avec la Russie, qui peine à le pouvoir syrien de ses difficultés, discutent c'est certainement aussi par realpolitik. Par contre celui qui parviendra à résoudre "seul" son problème tiendra l'autre par les roubignoles, alors que pour le moment il doit y avoir consensus de ne pas trop chercher l'escalade l'un envers l'autre. Quant à l'EI, des observateurs lui imagine déjà un avenir à l'iranienne. on pourrait même faire le parallèle avec la russie soviétique des toutes premières années. C'est pour dire que ceux qui sont sous la coupe de l'état islamique n'ont certainement pas fini de subir et d'en baver. Pour l'activisme chiite, ne pas oublier le Liban et quelques décennies d'attentats à travers le monde non plus. Le culte de la mémoire surtout au moyen orrient cuit et recuit les rancoeurs et les haines à travers les générations. Pour les officiers de haut rang tué, des chiites étrangers tombent toutes les semaines, mais peu d'info sur les hauts gradés syriens loyalistes (j'ai dû voir une annonce de décès je crois sur ces 2 dernières semaines) et combien de proches du pouvoir de Damas tombés au combat ? Même dans la population alaouite les mères refusent de voir leur enfant partir se faire tuer pour des dirigeants bien protégés et tranquilles à Damas.
  11. jeansaisrien

    US Air Force

    bonsoir, des éléments budgétaires qui étaient donnés en mars dernier : http://www.defensenews.com/story/defense/air-space/support/2015/03/20/usaf-issues-tx-requirements/25080555/ The service marked $11.4 million for research-and-development funding for the T-X in fiscal 2016. That number rises to $12.2 million in fiscal 2017, then jumps to $107.2 million in 2018, $262.8 million in 2019 and $275.9 million in 2020. A contract award is planned for fall of 2017.
  12. bonsoir, quand on voit ce que s'est passé à Deraa avant le 25 mars 2011 http://www.rtw.fr/syrie5.htm On arrive à un glissement dans le sanglant assez rapide et profond en à peine 10 jours à l'époque. Ce n'était pas forcément imprévisible http://tempsreel.nouvelobs.com/opinions/20110225.OBS8706/tribune-pourquoi-la-syrie-n-a-t-elle-pas-encore-bouge.html Ce n'est pas né d'une manipulation secrète ourdie de l'étranger http://blog.mondediplo.net/2011-03-28-Revoltes-en-Syrie et l'appareil sécuritaire aurait il eu autant la bride sur le coup pour verser ainsi dans le sang dans le cadre d'un pouvoir fort avec des responsables désignés autrement que celui-ci ? http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Documentsterrorisme/maher-el-assad-homme-fort-regime-syrien-repression.html On peut dire que c'est de l'histoire ancienne, que c'est dépassé, maintenant la question des étrangers ne se posent plus ... D'ailleurs si, pourquoi ne compter en combattants étrangers que ceux qui rejoignent les "islamistes" ? Un étranger chiite combattant sur le sol syrien, notamment pour la foi même si l'argent aide bien, n'est il pas aussi un "islamiste" ? Les faucons répressifs de 2011 sont toujours aux commandes, mais rarement sur le terrain des combats, je les comprends, quand on voit le nombre de responsables iraniens morts ces derniers temps, ce serait risqué. Faudrait précisé que la Russie s'est excusée auprès de la France, que c'était un F-18 suisse (si si, pendant les heures de bureaux) en mission normale etc ... y a détail et mise à jour sur opex360
  13. Bonsoir, de mémoire ils ont déjà opéré plusieurs fois de cette manière dans ce secteur http://www.aljazeera.com/news/2015/10/isil-advances-aleppo-russia-airstrikes-151010012828079.html The observatory said ISIL's surprise advance north of Aleppo, which began on Thursday night, is the most significant in months. Une compilation intéressante, les groupes rebelles utilisant des TOW : (avec une video de compilation de tirs pour les fans) https://hasanmustafas.wordpress.com/2015/05/08/the-moderate-rebels-a-complete-and-growing-list-of-vetted-groups-fielding-tow-missiles/ Une autre carte du secteur d'Alep (sud ouest et est)
  14. bonsoir petite cartographie du moment : http://www.agathocledesyracuse.com Aucune des offensives loyalistes depuis 2 semaines ne révèlent décisive, la plus prometteuse était celle menée vers la basée aérienne assiégée de Kweires, qui marque le pas, même si les forces de Damas sont parvenues à repousser les contre attaque de l'EI et à conserver leur avancée. Délivrer la base pourrait représenter une victoire autant tactique que symbolique, puisque ce serait directement contre l'état islamique. Par contre difficile d'imaginer les Russes en faire immédiatement, en cas de succès, une base opérationnelle alors qu'elle serait facilement à portée de roquettes d'un peu partout autour. Il reste à voir ce que sera donc cette fameuse grande offensive réelle promise depuis 2 semaines et qui, quand les offensives piétinent, est systématiquement annoncée comme devant être la prochaine. Deraa ? Puisqu'il serait conseillé de regarder dans cette direction demain. C'est pourtant dans ce sud où selon les Russes opère l'armée syrienne libre qu'ils évitent volontairement de bombarder (enfin là-bas ...). Il fait mention dans des communiqués syriens de média proches du pouvoir d'une volonté de sécuriser l'autoroute M5 entre Damas et Alep, mais il faudrait un sacré bulldozer faisant sauter plusieurs verrous rebelles sans compter les territoires à occuper et maîtriser. Une sorte d'offensive Sherman à travers les territoires rebelles ? Mais avec la dispersion des forces chiites étrangères, qui servent de fer de lance, aux 4 coins des zones de combat, cela paraît difficile. La reprise complète d'Alep ? Faudrait déjà parvenir à boucler la ville, ce qui n'a jamais été réussi. Le nettoyage des poches rebelles proches de Damas et entre Homs et Hama ? Mal parti pour que cela se règle rapidement, et pas très "fulgurant" comme victoire à exploiter médiatiquement. Sous l'ère Poutine, les interventions russes, quelles soient officielles ou non, se menaient en quelques mois maxi et rapidement concluantes, là ca sent le retour du bourbier. Avec la 2e piste en construction à Lattaquié, bientôt plus d'avions, de baraquements, de systèmes sol - sol, de troupes, etc .. ? Pour le pouvoir syrien la communication devient inconfortable, les succès sont mis au crédit du soutien aérien russe et des troupes chiites étrangères, les échecs sont imputés à la faiblesse ou incompétence de l'armée syrienne ...
  15. Bonsoir, si vous vous posez des questions relisez le bog "un oeil sur la Syrie" du regretté et disparu diplomate français qui possédait une connaissance impressionnante et lucide de la Syrie, lucidité sur le régime et ses dirigeants qui l'amenait à comprendre les revendications populaires exprimées. Je vous redonne le lien pour le début http://syrie.blog.lemonde.fr/page/76/ Eh oui 76 pages avant sa disparition. Relisez ses premières pages, celles de 2011, son premier article datant du 21 avril 2011. faudrait avoir une bonne dose de culot pour y voir le suivi d'une révolution selon un "storytelling" de CNN ou de la Fox. Il est sûr que l'auteur du blog présente un énorme défaut, il se sent proche des revendications de liberté des manifestants. Que l'on soit pour ou contre Assad (ce qui en plus est certainement un faux problème, la question comme je le disais précédemment étant plus de savoir quel ensemble de personnes tiennent le régime et dans quel but), comment ne pas voir la fuite en avant d'un régime dépassé qui ne peut plus réprimer et enfouir la contestation comme à Hama en 1982. Pour les Kurdes, qui a dans le temps croisé, dans Paris, les manifestations du PKK avec les drapeaux rouge géants à l'effigie de Lénine et Staline ? Même après la chute du mur de Berlin ils brandissaient avec énergie ces drapeaux, le PCF était écrasé dans le culte des ancêtres.
  16. bonjour, Vous pouvez pousser votre coup de gueule comme bon vous semble. Cependant, je vous encourage à relire mes messages sans y chercher des mots qui n'y sont pas, lire les documents que j'ai mis en lien, relire (lire ?) la documentation existant sur les années Assad père et fils (et pas seulement les publi reportages de personnalités françaises invitées pour chanter les louanges du régime), on pourra reparler de cela sereinement. Le manichéisme est dans l'affirmation "Assad ou l'apocalypse" ou dans "l'état islamique ou l'apocalypse par les mécréants" (je résume ...). Si quelqu'un a bien eu des manières grossières, c'est peut être l'état qui fait donner l'armée contre des manifestants. Ah oui j'oubliais certainement qu'il ne s'agissait que d'agents infiltrés à la solde de l'étranger (les manifestants ...). C'est certes grossier mais la méthode avait plutôt bien réussi à Assad père jusque là. Sur l'exercice du pouvoir par le régime, beaucoup ont analysé la question longuement et de manière approfondie, dont Ignace Leverrier qui animait le blog "un oeil sur la Syrie" : vous pourrez confrontez vos certitudes à ces éléments. Ce qui peut me plaire ou pas est totalement superfétatoire pour les Syriens depuis 4 ans sous la mitraille. Que le régime actuel soit la seule alternative au chaos de l'état islamique, cela se discute et aucun élément ne donne à cette affirmation le caractère d'une loi divine absolue. Quant aux rebelles qui ne représentent rien, cela me fait penser à cette puissante analyse stratégique qui assimilaient l'armée syrienne libre à une armée fantomatique impossible à trouver sur le terrain, mais çà c'était avant le tir au pigeon sur blindés et les offensives qui ne passent pas, sans compter cette rengaine systématique rebelles = islamistes étrangers, faisant fi de tous les Syriens passés avec armes et bagages dans le camp adverse du pouvoir, par exemple. Il est vrai que tout le monde ne peut pas avoir été réélu avec 88% des voix et 74% de participation dans un pays à feu à sang après 3 ans de guerre civile, et plusieurs millions d'habitants réfugiés à l'étranger (100 000 inscrits pour le vote au Liban pour plus d'1,5 millions de réfugiés ... dixit l'ambassadeur syrien à Libération à l'époque). Pour le laïcisme, mis en avant pour faire d'Assad le seul rempart contre l'islamisme, faut il rappeler que la constitution syrienne impose un président musulman, le droit musulman est la source principale de la législation (article 3) ? Avant la guerre civile, chaque communauté pouvait garder ses règles internes, mais les différents entre communautés ou d'ordre public relevaient de la loi commune, et donc de la loi musulmane. Si vous relisez les documents que j'avais mis en lien, vous verrez que les progrès économiques et sociaux sont mentionnés et datés, car il faut aussi prendre en compte les évolutions avec le temps. En relisant vous pourrez voir que je ne dis pas qu'Assad est un président isolé, mais le contraire ! Il ne me semble pas que ce soit à moi d'amener une quelconque solution au conflit syrien, mais peut être déjà au président du régime en place, vous ne trouvez pas ? A part la guerre aux "terroristes", quelles propositions pour sortir de la guerre civile ? Une unité nationale autour d'une personne qui symbolise un état tenu par une minorité depuis des décennies ?
  17. bonjour, sur la circulation des marchandises en Syrie, cet article de RT : https://francais.rt.com/international/8714-agriculteurs-syrie-marche-damas début de l'article : Alors que leur pays est déchiré depuis presque cinq ans par les conflits, les chauffeurs syriens vaquent à leur occupation, désormais périlleuse, en transportant fruits et légumes via des territoires contrôlés par les terroristes. Des fruits et légumes en provenance de tout le pays peuvent être retrouvés sur le marché Al Hal de la capitale syrienne Damas, bastion du gouvernement légitime : des pommes de terre depuis une partie d’Alep contrôlée par Daesh, des choux de Daraa, dans le sud du pays, et des pommes de Homs, deux régions partiellement sous le contrôle du Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda. Les chauffeurs qui les amènent sur le marché traversent chaque jour des territoires tenus par les extrémistes, où les loi changent constamment. «Je voyageais à travers Alep la peur au ventre», a raconté un chauffeur prénommé Ahmad, à la correspondante de RT Lizzie Phelan. «Sur ma route, il y a des mines, des voleurs, il y a Daesh et le risque d’être décapité».
  18. bonjour, dans le problème syrien Assad n'est il pas que la partie émergée de l'iceberg constitué par tout un système de prévarication de l'état, système rassemblant un ensemble de personnes / familles / réseaux inquiets pour leur avenir et surtout de devoir rendre des comptes ? Mais tiendront ils éternellement les territoires et les populations sous leur contrôle ? Jusqu'à quand parviendront ils à garder cette alternative binaire efficace que c'est eux ou le massacre ? http://www.lorientlejour.com/article/938484/assad-promet-de-sanctionner-son-cousin-meurtrier-dun-officier-a-lattaquie.html http://www.lorientlejour.com/article/916091/les-alaouites-avant-et-apres-le-15-mars-2011.html http://syrie.blog.lemonde.fr/2014/09/03/bachar-al-assad-un-partenaire-alors-quil-est-conteste-jusque-dans-son-camp/ Si Assad représente par la suite un facteur par trop bloquant, jusqu'à quand les élites alaouites, ses propres partisans et réseaux, ses protecteurs iraniens et russes feront tout pour le laisser en place ? Personne n'est irremplaçable, surtout que ce n'est pas lui qui va conduire les blindés loyalistes sous les missiles adverses.
  19. Bonjour, avant la guerre la Syrie était déjà un état avec une corruption galopante, depuis la guerre cela ne s'est pas arrangé, sans compter tous les accords officieux et locaux et les échanges de "bons" procédés autour de l'eau, le pétrole, la nourriture, ... Je serais provocateur, je dirais bien qu'avec les bonnes enveloppes et les bons relais il serait possible de faire traverser par la route une vedette lance missile jusqu'à l'Euphrate. A part le Golan, les frontières de la région ont toujours été des passoires, les régions désertiques ou semi désertiques des gigantesques zones de transit quasi incontrôlées et incontrôlables, Et comme dans toute guerre les accords locaux permettent de fermer les yeux sur les transports d'armes du moment qu'elles servent ailleurs. Dans tous les camps rien n'est monolithique, chaque groupe local agit selon ses intérêts propres du moment, quitte à ne pas suivre les ordres de plus haut, quand un plus haut existe. Comme en Libye on peut retrouver des réseaux tribaux transversaux aux différents camps, il existe des alaouites, des chrétiens et autres minorités côté Assad mais aussi côté rebellion. Ne pas oublier non plus toutes les bases et dépôts de l'armée capturés régulièrement et qui font passer à chaque fois le père noel pour un radin minable.
  20. bonsoir, un exemple de ligne de front qui fait échec aux attaques loyalistes soutenues par les intenses bombardements russes : (Maginot peut aller se rhabiller ... )
  21. jeansaisrien

    US Air Force

    Bonsoir, Les Etats Unis devraient acheter des HAL Tejas, au moins les pilotes auraient une chance d'éprouver un saut opérationnel en passant au F-35 ...
  22. bonsoir, et il y a eu l'info d'un atelier d'explosif démantelé par les forces de sécurité à Lattaquié
  23. bonsoir, les russes vont peut être se lancer dans du CAS :
  24. bonsoir, vous avez été victime d'un phénomène de distorsion de réalité, dans cette région d'Asie, ce qui est imaginaire et utopique pour vous occidental devient une réalité pour la Chine ...
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