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Une analyse à l'eau forte d'Eric Berger, article bien sur cité par E Musk : "La surprise n'est pas que Boeing ait perdu la course au "transport d'équipage commercial" , mais qu'il l'ait tout de même terminé" (malgré un budget 60% plus elevé que celui alloué à SpaceX).
Cet article pointe des défauts de cas d'école, assez communs dans les gros projets de companies peu expérimentées, mais de la part de Boeing, c'est suprenant d'autant qu'ils se cumulent.
Quelques points :
* Pas habitué à travailer à prix fixe : La division spatiale de Boeing n'avait jamais remporté de gros contrat à prix fixe. Ses dirigeants étaient habitués à travailler dans un environnement de coûts majorés, dans lequel Boeing pouvait facturer au gouvernement l'ensemble de ses dépenses et percevoir des honoraires. Les dépassements de coûts et les retards n'étaient pas le problème de l'entreprise.
* La culture du silo : Les responsabilités étaient dispersées. Une équipe s'occupait du logiciel des systèmes au sol, tandis qu'une autre gérait le logiciel de vol pour le décollage du véhicule. Aucune équipe ne se faisait confiance. Les deux équipes ont fini par travailler en vase clos, sans vraiment partager leur travail. La société n'a pas effectué de tests intégrés de bout en bout pour l'ensemble de la mission, Boeing a divisé les tests en plusieurs parties.
* Pas d'intégration verticale : Boeing a suivi une voie traditionnelle en s'adressant au leader du secteur, Aerojet Rocketdyne, pour les différents propulseurs du Starliner. À son tour, Rocketdyne avait sa propre myriade de sous-traitants... À la fin de ce processus, peut-être une douzaine de personnes différentes dans différents départements de différentes entreprises ont touché la pièce. Cela fait perdre du temps et de l'argent, et personne ne se sent propriétaire du processus.
* Animosité entre les partenaires : Boeing et Rocketdyne se détestaient plus ou moins. Après avoir sélectionné Rocketdyne, Boeing a demandé des modifications... Ce qui a incité Rocketdyne à demander des frais de modification. Cela a exaspéré Boeing, qui pensait avoir un partenariat avec Rocketdyne, mais cette dernière se considérait comme un entrepreneur. En conséquence, les équipes de Boeing et de Rocketdyne se sont retrouvées cloisonnées et n'ont pas pu travailler ensemble à la mise au point d'un système de propulsion plus efficace.
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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13 minutes ago, Manuel77 said:
Une chaîne d'arguments concernant le Taurus a fait son apparition dans les milieux de la sécurité en Allemagne et contient quelques éléments intéressants :
https://twitter.com/FRHoffmann1/status/1784553216816091536
1. le ministre de la Défense Pistorius, généralement très pro-ukrainien, a déclaré lors d'une interview que les raisons étaient si graves qu'elles ne pouvaient pas être discutées publiquement.
2. la capacité générale du Taurus à effectuer de longues distances serait indispensable à l'aptitude de l'Allemagne à la guerre.
3. Taurus joue un rôle dans la lutte préventive contre les armes nucléaires à Kaliningrad. Cette affirmation est toutefois contestée par le gouvernement.
4) Zelensky aurait déclaré que Scholz voyait Taurus comme un moyen de dissuasion contre l'utilisation d'armes nucléaires russes.
5) Il s'agit plutôt de rumeurs, car pourquoi l'Allemagne ne commande-t-elle pas d'autres Taurus ? Pourquoi les anciens Taurus ne sont-ils pas remis en état ? Pourquoi le Taurus n'est-il pas mis en œuvre sur EF ? Si la menace de Kaliningrad est si grande, pourquoi l'Allemagne a-t-elle cédé autant de Patriot à l'Ukraine ?
6) Si l'Allemagne considère prétendument le Taurus comme l'arme nucléaire du petit homme, elle devrait en avoir beaucoup plus, comme la Corée du Sud. La Corée du Sud pratique depuis longtemps la dissuasion avec des armes conventionnelles à longue portée.
7) L'Allemagne n'a pas de doctrine développée sur les armes à longue portée.--------------------
La situation reste donc confuse.
Et l'élement 8, les performances des Taurus sont un peu survendues. Les utiliser en conditions réelles pourait être embarrassant.
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- C’est un message populaire.
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Classique mais quand on voit ce genre de proposition de désarmement ça me rappelle mes cours d'histoire avec le traité de Versailles : Sur le plan territorial, l’Allemagne, amputée d’un huitième de son territoire, est coupée en deux à l’est et perd ses colonies. Son armée est réduite à 100 000 hommes (et 16 000 marins) et ne peut plus posséder d’aviation, d’artillerie lourde, de chars, de sous-marins ni de cuirassés.
Les garanties internationales, beaucoup de pays ont déja experimenté ce que ça vaut , l'Ukraine en premier interessé n'a pu que faire un tableautin du memorandum de Budapest par lequel la Russie s'engageait à respecter ses frontières. Alors quand on y ajoute que la Russie repète que l'Ukraine est une fiction, accepter ces conditions, c'est no future.
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Le brouillage GPS aurait reduit en quelques mois l'efficacité des excaliburs de 70 à 6%. Parfois je me demande si l'on a pas un peu oublié que la Russie est un "pair" avec une forte capacité d'adapation electronique .
Une nouvelle version terrestre d'une arme air-sol développée rapidement pour l'Ukraine n'a pas atteint ses cibles en partie à cause de la guerre électromagnétique russe, a déclaré Bill LaPlante, le responsable des acquisitions du Pentagone, lors d'un événement organisé par le groupe de réflexion CSIS...D'après Bryan Clark, chercheur à l'Institut Hudson, l'arme à laquelle M. LaPlante fait référence est très probablement la bombe de petit diamètre lancée depuis le sol (GLSDB). Un porte-parole de Boeing n'a pas confirmé que M. LaPlante faisait référence à la GLSDB, mais a déclaré que l'entreprise « travaille en étroite collaboration avec le [ministère de la défense] sur l'amélioration en spirale des capacités du système SDB de lancement au sol ». L'amélioration en spirale des capacités fait référence à un processus itératif de développement de logiciels. Le GLDSB a une portée de 90 miles, soit le double de celle des missiles GMRLS (Guided Multiple Launch Rocket System) que l'Ukraine utilisait auparavant pour détruire les centres logistiques de la Russie. Le financement de l'arme a été approuvé en février 2023 et l'Ukraine aurait utilisé l'arme en février 2024.
Mais ce n'est pas la première arme guidée par GPS à être victime de la guerre électronique russe. Lors d'un témoignage devant le Congrès en mars, Daniel Patt, Senior Fellow de l'Institut Hudson, a déclaré que le système de ciblage de la munition Excalibur guidée par GPS « est passé d'une efficacité de 70 % à 6 % en l'espace de quelques mois, à mesure que de nouveaux mécanismes de guerre électronique apparaissaient » en Ukraine. M. Patt a cité les travaux de Jack Watling, un expert du groupe de réflexion RUSI qui s'est rendu à plusieurs reprises en Ukraine pour interroger les commandants ukrainiens.
Les attaques de guerre électronique russes ont également détourné les missiles GMLRS de leur trajectoire, comme l'a rapporté CNN au printemps dernier. Les missiles sont également guidés par un GPS. La Russie a également utilisé avec succès la guerre électronique contre les JDAM (Joint Direct Attack Munitions) guidées par GPS, qui sont des bombes aériennes modifiées.
Les dispositifs d'usurpation de GPS fonctionnent en envoyant de fausses données de localisation aux appareils de navigation GPS. Les signaux GPS étant faibles, un faux signal plus fort peut être envoyé pour remplacer les données correctes. La Russie a recours à l'usurpation de GPS en Ukraine depuis au moins 2018. Mais les progrès technologiques permettent de créer des spoofers à peu de frais avec une radio logicielle et un logiciel libre. En revanche, les armes contre lesquelles les travaillent sont loin d'être bon marché. Un missile GMLRS coûte environ 160 000 dollars, tandis qu'un obus Excalibur peut coûter jusqu'à 100 000 dollars. Le GLDSB coûte environ 40 000 dollars. Ces armes ont été conçues en grande partie pour une période où il n'était pas encore si facile de mettre en place des dispositifs d'espionnage, a expliqué M. Clark. « Ce n'est que depuis une dizaine d'années que l'on assiste à l'avènement de brouilleurs de GPS miniaturisés et performants, parce qu'il fallait de la micro-électronique pour pouvoir le faire », a déclaré M. Clark.
La Russie a saturé le front avec la guerre électronique, selon M. Clark. Des systèmes de guerre électronique montés sur des camions et destinés principalement à brouiller les drones sont placés tous les six à neuf miles sur la ligne de front de l'Ukraine.
Les États-Unis pourraient également fournir des munitions plus sophistiquées, comme le JASSM (Joint Air-to-Surface Standoff Missile), mais M. Clark a écarté cette possibilité en raison de sa portée. L'administration Biden a cherché à limiter l'utilisation par l'Ukraine d'armes à plus longue portée qui pourraient viser directement la Russie. Une autre solution pourrait consister à lancer des armes à partir de F-16. Les pilotes ukrainiens lancent actuellement les JDAMS à partir d'avions soviétiques qui ne peuvent pas transmettre de données de navigation au JDAMS, alors que les F-16 le peuvent, a expliqué M. Clark.
L'Ukraine peut également s'efforcer de brouiller les systèmes russes, a ajouté M. Clark. La Russie utilise principalement un analogue du JDAM, le KAB, qui peut également être détourné en usurpant son système de guidage. l'Ukraine, « déploie actuellement certains systèmes » de guerre électronique ciblant la navigation par satellite, a indiqué M. Clark. Toutefois, étant donné que la Russie vise les populations civiles, « il se peut qu'elle ne se préoccupe pas tellement de savoir si son système de guidage a été piraté ».
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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- C’est un message populaire.
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Un interessant mémo qui aurait été envoyé aujourd'hui aux senateurs republicains pour répondre à leur inquiétude "'Ukraine consomme plus de matériel que ce que les USA peuvent produire,même avec le ramp up actuel" (et on va donc se trouver fort démuni lorsque la bise chinoise sera venue)'. En fin de memo, citation de L'Amiral Aquilino "Si l'Ukraine perd, c'est une victoire stratégique de la Chine"
Beaucoup de choses dedans, quelques points
* Les USA ont engagé moins de dépenses que les autres pays. Les chiffres cités sont terriblement proches (44,2 Milliards vs 44,9 Milliards) , mais bon l'idée c'est de montrer qu'lis ne sont pas les seuls.
* 70% des de l'artillerie et 80% des missiles ont été fournis par d'autres pays que les USA
* L'Europe produit deja plus de 155mm que les USA et va être capable d'en produire x2 fin 2025.
* Les USA ont transféré des "DPPCIM" (cluster munitions), qui peuvent remplacer 4 ou5 5 obus 155 standard
* L'Allemagne, la Roumanie , l'Espagne et la Hollande vont fournir 1000 patriots missiles avec une nouvelle ligne en Allemagne
* Les USA ont des programmes specifics pour renforcer les défenses anti aeriennes Ukrainiene par des upgrades systeme permettant d'utiliser les stocks importants de missiles .
* Sauf pour le "high end air defense" equipper l'Ukraine n'est pas préjudiciable aux armes considérées comme necessaires pour maintenir la dissuasion ou combattre l'armée chinoise
* Et enfin les équipements envoyés sont anciens et seront remplacés par de meilleurs sustèmes,ex les M777 par des Himars , (et ça c'est du travail pour vos Etats)
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Petite vidéo sur cette relève de la garde à Buckingham par la gendarmerie
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8 hours ago, Ronfly said:
Elles semblent plus que troubles les eaux pour les Wallabies, elles paraissent verdâtres tirant sur le croupies...
La journaliste souligne "la réalité du terrain ": "Les Australiens sont dans une situation compliquée et ils le savent, mais ils ne pouvaient pas faire sans les Américains, considère Anne Genetet, députée LREM des Français de l'étranger, qui avait alerté dès février 2018 le Quai d'Orsay sur les doutes de leur partenaire. Les États-Unis disposent de 375 000 militaires en zone indo-pacifique, nous en avons 7 000. Et nous avons aussi des territoires à protéger, ce serait mal venu de notre part de les regarder de haut. »
SpoilerLe jour où il quitte le Quai d'Orsay, le 21 mai 2022, Jean-Yves Le Drian est heureux. Au moment de la passation de pouvoir, l'ancien ministre des Affaires étrangères apprend la défaite électorale du Premier ministre australien, Scott Morrison. L'homme qui, quelques mois plus tôt, avait trahi la France en torpillant sans prévenir le « contrat du siècle »,signé en 2016 et censé lier pour trente ans les deux pays avec la vente par le français Naval Group de douze sous-marins français à propulsion conventionnelle. « ScoMo », comme on le surnomme, n'en voulait plus. Obsédé par la montée en puissance de la Chine, il avait changé radicalement de stratégie en préférant les sous-marins à propulsion nucléaire américains. Après des mois de tractations secrètes dans le dos des Français, Morrison dévoile en direct à la télévision, le 15 septembre 2021, un nouveau partenariat baptisé « Aukus » (contraction de Australie, Royaume-Uni et États-Unis), en même temps que ses homologues américains et britanniques.
« La solennité de l'annonce, avec le décalage horaire que cela pouvait représenter pour chacun d'entre eux, était particulièrement inconvenante dans le cadre de la rupture d'un contrat avec un allié », se remémore Jean-Yves Le Drian.Le ministre, Emmanuel Macronet les diplomates ne sont prévenus que quelques heures avant. Sept ans d'allers-retours, de liens tissés et d'efforts ruinés en une journée. La « duplicité » des Anglo-Saxons entraîne cinq mois de crise diplomatique... et une crise de confiance plus durable encore. Côté industrie, il aura fallu attendre deux ans et demi pour que Naval Group remporte de nouveau un important contrat à l'export de son sous-marin Barracuda : mi mars, les Pays-Bas ont choisi le groupe français pour la construction de quatre modèles, un projet à plusieurs milliards d'euros.
Présenté il y a un an, l'accord Aukus entend dissuader la Chine de toute aventure militaire dans la zone indopacifique. Les États-Unis doivent vendre au moins trois sous-marins de classe Virginia entre 2032 et 2038 (dont deux d'occasion), jusqu'à cinq si besoin. Le Royaume-Uni et l'Australie construiraient sur leur sol une nouvelle classe de sous-marins estampillés « Aukus », intégrant la technologie américaine. Au total, l'Australie fonctionnerait d'ici la fin des années 2040 avec une flotte de huit sous-marins à propulsion nucléaire.
Selon les experts, l'Australie a perdu dix ans : Un programme extrêmement ambitieux, dont la concrétisation exige du temps. C'est justement ce qu'il manque à Canberra : ses six sous-marins vieillissants arrivent à terme en 2026. Leur service a d'ores et déjà été prolongé jusqu'en 2038. Or, certains militaires et analystes américains prédisent une éventuelle attaque chinoise contre Taïwan d'ici quelques années seulement. « Les Australiens vont être dans un creux sur le plan de leur défense, alors qu'ils ressentent la menace chinoise très fortement », résume la politologue franco-américaine Nicole Bacharan. Les experts considèrent qu'Aukus a fait perdre une dizaine d'années à l'Australie et beaucoup d'argent :l'opération pourrait leur coûter 362 milliards de dollars australiens. Bien au-delà des 92 milliards (35 milliards d'euros) du partenariat français.
« Le choix nucléaire représente un changement de vision considérable. Dans un pays qui n'a aucune culture nucléaire, le transfert de la technologie américaine s'étalera sur une génération », prédit Jean-Yves Le Drian. De la part d'un Scott Morrison très nationaliste, c'est aussi « le choix contradictoire du renoncement à la souveraineté d'hyper protection américaine aboutissant à une forme d'impasse provisoire sur leurs capacités propres. Ils ont pris le risque. Aucune de leurs exigences dans l'agenda initial ne sera respectée », tacle l'ancien ministre de la Défense de François Hollande, avant de devenir celui des Affaires étrangères de Macron.
L'hypothèse d'une impasse industrielle: Ce risque soulève aussi des interrogations des deux côtés du Pacifique : dans un article, nourri par deux rapports américainset un britannique, le site Strategic Analysis Australia évoque même l'hypothèse d'une impasse industrielle. Derrière la forte volonté politique affichée, chaque partie semble naviguer lentement en eaux troubles. Les chantiers navals américains ont déjà le plus grand mal à livrer dans les temps les navires destinés à leur propre marine nationale. Côté britannique, « aucune décision sur le nombre de sous-marins n'a encore été prise et, par conséquent, le coût estimé du programme n'a pas été fourni par le gouvernement », indiquait fin 2023 un rapport destiné aux parlementaires. La commission de défense souligne aussi des « défis (infrastructures, réglementation...) susceptibles d'être aggravés par le manque de clarté sur les détails clés du programme », comme les armes dont les sous-marins seront équipés. « Le précédent gouvernement s'est engagé avec Aukus sans informations claires, il a fait l'erreur de sous-estimer le coût et la lenteur des constructions », juge Hugh White, ancien stratège au ministère de la Défense australien. L'inflation, la pénurie de main-d'oeuvre et les problèmes d'approvisionnement compliquent encore une quelconque maîtrise du budget et du calendrier.
« Pas sûr que l'Australie ait gagné au change »: « L'Australie a cru obtenir des sous-marins dans de meilleures conditions, et cela ne va pas être le cas. Je ne suis pas sûr qu'elle ait gagné au change », observe François Hollande. Selon l'ancien président, cette logique de blocs n'est pas condamnable pour autant : « La situation géopolitique a changé, avec la perception d'une Chine plus agressive. Je crois que la France, consciente qu'il faut se défendre, aurait dû à ce moment-là envoyer des signaux à l'Australie. » Comprendre : la France de son successeur Emmanuel Macron.
En réalité, il s'agit moins de sous-marins que d'une assurance-vie souscrite auprès des États-Unis, suffisamment dissuasive en tant que tel, selon les défenseurs d'Aukus. Contrairement à son prédécesseur et à la stratégie d'Emmanuel Macron, Scott Morrison a choisi la confrontation avec Xi Jinping.Pendant la crise sanitaire, les relations entre les deux hommes s'étaient nettement dégradées. « La Chine dispose d'une capacité de projection bien supérieure à ce que nous avions anticipé en 2016 », justifiait en 2022 Michael Shoebridge, directeur du programme défense de l'ASPI (Institut australien de stratégie politique).« J'ai entendu, au sein du ministère de la Défense française, des interrogations. Les Australiens sont dans une situation compliquée et ils le savent, mais ils ne pouvaient pas faire sans les Américains, considère Anne Genetet, députée LREM des Français de l'étranger, qui avait alerté dès février 2018 le Quai d'Orsay sur les doutes de leur partenaire. Les États-Unis disposent de 375 000 militaires en zone indo-pacifique, nous en avons 7 000. Et nous avons aussi des territoires à protéger, ce serait mal venu de notre part de les regarder de haut. »
Les relations franco-australiennes demeurent fraîches : Sans sous-marins performants, l'alliance Aukus ferait-elle le poids en cas de conflit avec la deuxième puissance mondiale ? Pour François Hollande, la Chine « parle à tout le monde », y compris les États-Unis, et n'a pas intérêt à « précipiter les choses » avec Taïwanalors que son économie souffre. « Nous avons été affectés par le manque de confiance, c'est vrai. Mais l'Australie doit rester pour la France un partenaire important, si l'on veut être une puissance maritime. » Plus de deux ans après la crise, les relations franco-australiennes demeurent fraîches. « Les Australiens voudraient renouer sur le plan culturel, scientifique, énergétique, remarque Anne Genetet. Côté français, il y a toujours un scepticisme mais l'envie d'un partenariat sur le plan de la défense, hors sous-marins. Ce sont deux mondes différents. »
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A signaler le site d'Armées-Gouv qui met en ligne "180 000 photos et 500 heures de vidéos de l'ECPAD
https://imagesdefense.gouv.fr- 3
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- C’est un message populaire.
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Trés intéressant et long fil sur X d'OpexNews, sur l'audition à huis clos de l'ambassadeur au Niger à propos du putsch au Niger. Pas assez de place pour tout reporter, quelques éléments "chocs"
https://x.com/OpexNews/status/1757707436725526895?s=20
On a du mal à imaginer comment des soldats nigériens qui, 8 jours auparavant, se battaient aux côtés des soldats français ont retourné contre eux leurs canons de 75."
Le 30 juillet 2023 a lieu l’attaque de l’ambassade de France, une des plus violentes qu’une représentation française ait eue à connaître. Le dispositif était celui de l’assaut de l’ambassade des États-Unis à Téhéran en 1979 et la volonté était la même ; heureusement, l’issue a été autre. Le jour de l’attaque de l’ambassade, nous sommes passés à deux doigts d’une catastrophe puisque nous avions tiré toutes nos munitions non létales et que je venais de donner au chef de la sécurité l’autorisation de tirer – je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que signifie de donner cette autorisation parce que la vie de 70 à 80 personnes dans l’ambassade était menacée
L’évacuation des ressortissants français a été décidée le soir même de l’attaque de l’ambassade. Le Gouvernement a mobilisé le centre de crise du MAE et le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) du MINARM pour une manœuvre réalisée du 2 au 4 août dans des conditions extrêmement difficiles. Quatre avions militaires sont venus chercher 577 ressortissants français et 502 ressortissants étrangers, sans faire de distinctions. Nous avons ainsi évacué un équipage de la TurkishAirlines, et aussi près de 80 citoyens américains ainsi que 70 Allemands alors même que les États-Unis et l’Allemagne proclamaient que la situation sécuritaire ne justifiait pas le rapatriement de leurs ressortissants. D’une part, ils disaient que tout allait bien, d’autre part, ils nous demandaient de rapatrier le personnel de leurs ambassades et de leurs ONG
En 2020, nous avions constaté que nous nous étions laissés complètement déborder [par la désinformation et la manipulation sur les réseaux sociaux] et que nous n’arrivions plus à maîtriser ces agissements. Il m’a été demandé d’établir un diagnostic et de réfléchir à la manière de lutter contre ces façons de faire. Nous sommes très loin d’avoir endigué le phénomène même si de gros efforts et des mesures efficaces ont été pris depuis lors : nous avons seulement un peu résisté
On parle souvent de "sentiment anti-français" et à mon sens, ce n’est pas le terme exact. [...] Nier un sentiment anti-français serait ignorer la réalité, mais je préfère utiliser le terme "discours antifrançais". Ce n’est pas la même chose, parce qu’au Niger comme au Mali et au Burkina-Faso, ce discours a été organisé et découle d’une stratégie mise au point avec certaines personnes dont je peux citer les noms : la dame de Sotchi Nathalie Yamb, le franco-béninois Kémi Séba, condamné en France pour propos antisémites et violences et dont les liens avec Wagner ont été établis ou le franco-camerounais Franklin Nyamsi, professeur de l’Éducation nationale française dans un lycée à Rouen dont le fonds de commerce est d’attaquer la France. Au sujet du discours anti-français, je le dis sans ambages, l’attitude de France24_fr et RFI est parfois sujette à interrogations.
Entre le moment où le PR a annoncé le départ des forces et le mien, et celui de mon départ effectif, 48h se sont écoulées pendant lesquelles les autorités nigériennes ont tout fait pour m’empêcher de partir et ont organisé mon départ pour qu’il soit le plus humiliant et le plus agressif possible. Une voiture de police devait m’attendre à la sortie de l’ambassade, des policiers devaient me menotter pour que l’on m’emmène à l’aéroport civil – ils avaient refusé que je parte de l’aéroport militaire – en passant par le fameux rond-point Escadrille où se trouvaient tous les manifestants et où Kémi Seba, opportunément arrivé le lundi matin, expliquait à la foule qu’il venait soutenir les putschistes et me régler mon compte. Tout cela a été extrêmement difficile à gérer, et si les choses se sont terminées correctement, c’est parce qu’ils savaient que s’ils allaient trop loin cela pouvait mal finir pour eux. Redoutant une intervention française, ils ont fini par considérer que le jeu n’en valait pas la chandelle. Mais la tension a été vive jusqu’à la dernière minute.
Nous avons vu s’établir une distorsion entre le président @mohamedbazoum, homme éclairé qui avait une vision pour son pays mais qui était sans doute en décalage assez marqué avec le reste de sa société, et une administration nigérienne d’une très grande faiblesse au-delà même des questions de corruption
Les Américains ont cru pouvoir faire ami-ami avec la junte, notamment avec le général Barmou, formé aux États-Unis et ancien chef des opérations spéciales. Ce faisant, ils ont commis la même erreur que nous, croyant que parce qu’il avait été formé aux États-Unis il leur était acquis, ce qui n’est pas le cas du tout. À ce jour, les Américains ont divisé leur effectif par deux : ils avaient 1100 personnes, ils en sont à la moitié et ils se posent sérieusement la question de savoir s’ils vont rester sur leur base d’Agadez, car il n’est pas question pour eux d’aller sur le terrain et il n’y aura plus de militaires français pour le faire à leur place. Il n’est donc pas impossible que les Américains quittent un jour le Niger
J'ai suivi de très près la présence militaire française au Sahel dans mes fonctions précédentes. Sur le fond, une armée étrangère peut-elle rester 10 ans dans un pays sans qu’à un moment donné cela emporte des conséquences et qu’en tout cas elle soit mal ressentie et rejetée ? La réponse est dans la question
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En Floride, vendredi dernier, crash d'un bombardier 604 à quelques km de l'aéroport, le pilote aurait reporté la panne des 2 moteurs. Les 2 pilotes, qui ont fait preuve d'une grande maitrise ont tenté de poser l'appareil sur une autoroute encombrée, n'ont pas pas survécu, l'avion s'étant écrasé contre la clôture de l'autoroute en béton . Les 3 passagers s'en sont sortis. 2 voitures auraient été accidentées lors de l'atterrissage , avec 1 blessé grave. Les images sont impressionnantes .
https://x.com/rawsalerts/status/1757192065190936639?s=20
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Un général plutôt expérimenté et bon anticipateur si l'on regarde rétrospectivement l' article du "The Economist " de décembre 2022, : Les Russes ne sont pas des idiots", "Ils ne sont pas faibles. Quiconque les sous-estime se dirige vers la défaite". Selon lui, l’ennemi subit des pertes élevées, mais cela n’aurait jamais été la priorité absolue de la Russie. Le commandant ukrainien des forces terrestres est convaincu que la mobilisation russe a fonctionné : « Des soldats plutôt bien entraînés apparaissent désormais en masse sur toute la ligne du front oriental ; certains viennent de l'arrière-pays russe, y compris des régions orientales et de l'Oural. C'est une source d'inquiétude.» https://www.economist.com/syrsky-interview
Je n'ai pas l'accès à la page complète, mais on trouvait ce type d'infos complémentaires dans les médias UA à la suite de cet article.
Le général a souligné que l'objectif du régime de Kiev est la libération complète de tous ses territoires. Cependant, note The Economist, « son évaluation [de Syrsky] qui donne à réfléchir sur la situation actuelle suggère qu’il n’est pas sûr que cela se produira dans un avenir proche. Pour compenser la supériorité numérique des Russes en termes de force militaire et technique, Syrsky utilise les principes du commandement décentralisé, des éléments de tromperie et de surprise, et accorde une attention considérable au moral de ses soldats. Selon Syrsky, les munitions des deux côtés sont désormais utilisées au même rythme que pendant la Seconde Guerre mondiale. La bataille sera donc gagnée par celui qui livrera les obus aux canons le plus rapidement possible. Même si la situation sur le front est désormais difficile, l’Ukraine poursuivra sa défense active. The Economist suggère que le général « pourrait avoir quelque chose de plus ambitieux en réserve ». Cependant, il ne sera toujours pas possible d’en connaître les détails. "Je dirai simplement que nous étudions attentivement l'ennemi." Et pour chaque poison, il existe un antidote », assure Syrsky.
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2 Volontaires Français auraient été tués lors d'un bombardement : Selon le procureur de Kherson le 1er février 2024, vers 16 heures, les troupes russes ont de nouveau attaqué la ville de Beryslav. L'attaque a été menée à l'aide de drones. Deux volontaires étrangers ont été tués dans l'attaque (Français selon Pravda UA) .Quatre autres blessés ont été transportés à l'hôpital, dont trois volontaires étrangers.
Il me semble que X Tytleman avait fait un reportage, il y a peu, sur une unité d'étranger dans le coin. Il aura peut être plus d'infos.
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Dommage que l'article du WSJ ne soit pas accessible . Il n'est pas très clair pourquoi le plan, le japon fournit aux UK qui fournissent l'Ukraine, a échoué . Si j'ai bien compris ces obus auraient été fabriqués selon les spécifications de BAE, donc à priori compatibles ? Bonne nouvelle coté Suisse, qui avait fini par lâcher 25 Léopard 2 pour la Bundeswehr: les 9 premiers viennent d'être envoyés.. Les 50 Guepards ex jordaniens eux arriveront quant à eux par les USA et par l'Allemagne (25 chacun) . Que de contorsions ...
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Marine Britannique
dans Europe
Le daily mail publie un article provocateur, mais pas que, "Les mausolées flottants de la vanité politique : La construction de nos deux nouveaux porte-avions a coûté près de 8 milliards de livres sterling mais, alors que le Moyen-Orient est en feu, ils languissent à Portsmouth. Nous ferions mieux de les vendre (aux américains).
Pas l'eco système nécessaire : Les navires ne naviguent pas parce que nous n'avons tout simplement pas les moyens d'acheter les avions, les escortes et les soutiens qui les aident à se déployer, les protègent et leur donnent une puissance de frappe...
Pas assez d'avions : Ensuite, il y a le problème des avions - pour dire les choses simplement : nous n'en avons pas assez pour que les porte-avions en valent la peine. En outre, le Queen Elizabeth ne dispose même pas de catapultes pour aider les avions à décoller sur la distance limitée de son pont, ce qui signifie que le F-35, avec sa poussée verticale, est le seul avion capable d'opérer sur le porte-avions. Lorsque le HMS Elizabeth a quitté le port en septembre 2023 pour mener des exercices en mer du Nord et dans l'Atlantique Nord, il n'avait à son bord que huit F-35 (sur une capacité de 36), seulement deux hélicoptères radar "Crowsnest" et aucun navire de stockage pour l'accompagner.
Le danger des missiles spécialisés: Pékin cherche depuis longtemps à neutraliser l'effet des porte-avions. Dès 2010, elle a dévoilé le missile DF-21D, le premier missile de précision à longue portée développé spécifiquement pour cibler les porte-avions. En 2020, elle a poursuivi avec le DF-26B à plus longue portée. .. Cela augmente considérablement les risques et les coûts". L'Iran et la Russie disposent de missiles similaires. En juillet 2022, les médias russes ont rapporté que le pays avait mis au point un missile balistique à tête hypersonique appelé Zmeevik, qui ressemblerait au DF-26B chinois.
Le F35: Le chasseur F-35 est une technologie impressionnante. Mais quel en est l'intérêt alors que depuis la guerre de Corée, aucune bataille aérienne n'a permis de trancher un conflit ?
La superiorité technologique ne fait pas tout: Qu'il s'agisse des Français et des Américains au Viêt Nam, de l'URSS en Afghanistan, d'Israël au Liban ou des forces de la coalition en Afghanistan (à nouveau) et en Irak, les armées à la pointe de la technologie ont été à maintes reprises vaincues ou repoussées par celles qui étaient loin de posséder la même technologie.
Conclusion : Nos porte-avions sont des monolithes de notre croyance pathologique que la technologie est la solution à tous nos problèmes.L'histoire nous enseigne que ce n'est pas le cas. Nous devons intérioriser ses leçons.
David Patrikarakos est un correspondant de guerre couvrant notamment la guerre en Ukraine et au moyen orient.
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3 hours ago, Alexis said:
Petite séquence intéressante de 2 minutes sur CNN
Où le journaliste rapporte que sur les endroits du front où il s'est rendu, le problème le plus criant et qui continue de s'aggraver est la pénurie de munitions, en particulier les obus de 155 mm. Ainsi que le fait que les Ukrainiens parviennent encore à tenir, mais à un grand coût (je suppose en sang) et avec d'autant plus de difficulté vu cette pénurie.
Et encore la constatation amère du ministre des affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba (au temps 1'26'') comme quoi la Corée du Nord est pour la Russie un partenaire plus efficace pour la fourniture de munitions d'artillerie que ne le sont pour l'Ukraine la totalité des pays qui l'aident pris ensemble. Et la requête de s'il vous plait changer cela.
En fait Kuleba est bien plus "direct" en mentionnant la France: as ridiculous it may sound , it seems that North Korea is a more efficient partner to Russia than euh, euh (il cherche le bon exemple qui fera plaisir aux allemands) than France who tries to supply Ukraine with Atillery munition . That's ridiculous and must be changed ". Nous restons les eternels faire valoir de nos voisins, et Kuleba ne mentionne pas , en tout cas pas danscet extrait , les Taurus , les livraisons squelettiques de blindés ou d'helicopteres antediluvien.. Enfin ce sera interessant de voir l'interview dans Bild.
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Avec les 3 ou peut etre 4 Sea kings livrés par les Anglais, cela va faire une petite flotte. Pas de prime jeunesse (selon la BBC l'un a même servi aux Malouines !) mais ils auraient bien été upgradés au fi des années .
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Ah ces constructions de murs, ils rendent les choses plus difficiles pour ceux qui ne sont pas trop motivés. Mais pour les autres ?. En dessous cela doit être largement mité par quantité de tunnels plus ou moins élaborés (sans même parler des brêchages possibles).
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En Ukraine, le manque de pieces détachées et de formation pour une MCO peformante , soulignée par un haut gradé allemand. En même temps, quand on a peu de matériel, ce n'est pas trés surprenant d'être tenté de se constituer un petit stock en canibalisant. C'est aussi un moyen indirect d'obtenir ce qui n'arrive pas ...
Dans une interview accordée au Welt am Sonntag, le major général Christian Freuding (chef de l'état-major de planification et de commandement et chef du centre de situation Ukraine / ministère allemand de la défense) évoque le long délai nécessaire pour réparer et entretenir les Leopard 2A6 et Strv 122 ukrainiens endommagés . Selon lui, les Ukrainiens retirent de nombreux composants utilisables des chars de combat (probablement en raison d'un manque de pièces de rechange) avant de les remettre aux centres de réparation en Allemagne ou en Lituanie.
Il parle donc de "reconstruire" les chars et non de les réparer ou de les entretenir, ce qui prend évidemment un temps relativement long.
Le problème doit être résolu par :
- par une meilleure qualification des soldats ukrainiens
- Par un approvisionnement plus ciblé en pièces détachées
- Un dialogue intensif avec les Ukrainiens afin d'acheminer plus rapidement les véhicules vers les centres de maintenance.- 3
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Un commentaire qui m'a paru interessant : au fond les Allemands souhaitent préserver pour l'aprés guerre " Oui on les a aidés, c'est normal, mais on a fait attention de ne pas aller trop loin. Le biz , le gaz c'est important, et de toute façon les Taurus ne sont pas l'arme miracle , alors n'insultons pas l'avenir
52 minutes ago, Titus K said:178 votes pour, et 485 contre les dons de Taurus au Bundestag
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Le communiqué du Centcom sur cette affaire : Les U.S. Navy SEALs opérant depuis l'USS LEWIS B PULLER (ESB 3), soutenus par des hélicoptères et des drones, ont effectué un abordage complexe du boutre près de la côte somalienne dans les eaux internationales de la mer d'Arabie, saisissant des composants de missiles balistiques et de missiles de croisière de fabrication iranienne. Les articles saisis comprennent des éléments de propulsion, de guidage et des ogives pour les missiles balistiques à moyenne portée (MRBM) et les missiles de croisière antinavires (ASCM) des Houthis, ainsi que des éléments associés à la défense antiaérienne. Les premières analyses indiquent que ces mêmes armes ont été utilisées par les Houthis pour menacer et attaquer des marins innocents sur des navires marchands internationaux en transit dans la mer Rouge.
Il s'agit de la première saisie d'armes conventionnelles avancées létales fournies par l'Iran aux Houthis depuis le début des attaques des Houthis contre les navires marchands en novembre 2023. L'interdiction constitue également la première saisie de composants de missiles balistiques et de missiles de croisière avancés fabriqués par l'Iran par la marine américaine depuis novembre 2019. La fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects d'armes aux Houthis au Yémen violent la résolution de sécurité 2216 de l'ONU et le droit international.
Deux U.S. Navy SEALs précédemment signalés comme perdus en mer étaient directement impliqués dans cette opération. "Nous menons des recherches exhaustives pour retrouver nos coéquipiers disparus", a déclaré le général Michael Erik Kurilla, commandant de l'USCENTCOM. Chute ou KIA ?
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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L' intervention anglo saxone (+ sans doute d'autres pays ne souhaitant pas faire de pub) serait imminente. Il y a une forme de "feu vert" de l'ONU avec la résolution du conseil de securité où la Chine et Russie se sont juste abstenus (et non opposés). Reste à voir la forme que cela prendra pour eviter des effets secondaires pires que la situation de départ : des bombardements avec le risque collateraux, des visites sur place plus ou moins publiques.. à suivre mais un truc symbolique n'aura pas grand effet .
https://www.theguardian.com/world/2024/jan/11/uk-us-strikes-houthi-yemen-red-sea
Dans la nuit de mercredi à jeudi, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé à la cessation immédiate des attaques des rebelles houthis du Yémen contre la navigation en mer Rouge, en adoptant une résolution qui a été votée avec l'abstention de la Russie et de la Chine.
L'une des principales dispositions de la résolution du Conseil de sécurité, parrainée par les États-Unis et le Japon, fait état du droit des États membres de l'ONU, conformément au droit international, "de défendre leurs navires contre les attaques, y compris celles qui portent atteinte aux droits et libertés de la navigation".
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Pour continuer sur le message d'Herciv, le bilan de l'attaque du 9 janvier par le DOD est assez impressionnant . On note également la fin du message avec le rappel: si ça continue il faudra que ça cesse...
Eighteen OWA UAVs, two anti-ship cruise missiles, and one anti-ship ballistic missile were shot down by a combined effort of F/A-18s from USS Dwight D. Eisenhower (CVN 69), USS Gravely (DDG 107), USS Laboon (DDG 58), USS Mason (DDG 87), and the United Kingdom’s HMS Diamond (D34). This is the 26th Houthi attack on commercial shipping lanes in the Red Sea since Nov. 19. There were no injuries or damage reported. On Jan. 3, 14 countries, including the U.S, issued a joint statement stating, "The Houthis will bear the responsibility for the consequences should they continue to threaten lives, the global economy, or the free flow of commerce in the region's critical waterways."
https://x.com/CENTCOM/status/1744898491917492690?s=20
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Ca pourrait bien bouger du coté des Houthis si l'on en croit cet avertissement sans détour du communiqué conjoint des: United States, Australia, Bahrain, Belgium, Canada, Denmark, Germany, Italy, Japan, Netherlands, New Zealand, Singapore, and the United Kingdom (même l'Allemagne, mais bizarrement quelques grands pays n'y sont pas ...)
Notre message doit être clair : nous demandons l'arrêt immédiat de ces attaques illégales et la libération des navires et des équipages détenus illégalement. Les Houthis devront assumer la responsabilité des conséquences s'ils continuent à menacer des vies, l'économie mondiale et la libre circulation du commerce dans les voies navigables essentielles de la région.
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J Guisnel dans le point du 21 decembre met en avant l'exceptionnelle réussite de B Emié: la facilitation de la série du Bureau des légendes. Et aussi un projet de déménagement et une reforme de structure ..(bon mais aussi une trés forte augmentation des effectifs et le renforcement des platformes techniques). Avec un rappel des foirades spectaculaires : inexpliquées (en Afrique) ou parce que zone oubliée (Ukraine)
SpoilerPour sa seconde et probablement dernière intervention à la tête des deux plus grands services de renseignements français, le président de la République Emmanuel Macron a procédé à un jeu de chaises musicales au conseil des ministres mercredi 20 décembre. Le patron du service de contre-espionnage et de la lutte antiterroriste - la direction générale du renseignement intérieur (DGSI) -, le préfet Nicolas Lerner , fait ses cartons pour le boulevard Mortier (Paris, 20e), siège de la maison d'en face, la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Nicolas Lerner sera resté en poste cinquante et un mois, gage de la confiance accordée.
Du côté de la DGSI, la surprise ne vient pas du départ de cet énarque de la promotion d'Emmanuel Macron, nommé à ce poste en octobre 2018, mais bien de sa remplaçante. Il s'agit de Céline Berthon , jusqu'alors numéro deux de la DGPN (direction générale de la police nationale). C'est la première fois, dans l'histoire du contre-espionnage français, qu'une femme occupe cette fonction. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a salué cette nomination d'une « policière à la carrière remarquable qui aura à diriger une des administrations les plus sensibles de notre pays ».
Cécité en Afrique subsaharienne : Autre très haut fonctionnaire à la longévité remarquable dans sa fonction, l'ambassadeur Bernard Émié, nommé en juin 2017, est demeuré six ans et demi à son poste. C'est très loin du record d'Alexandre de Marenches, en poste de novembre 1970 à juin 1981, mais c'est une jolie deuxième place. Pendant ces années en fonction, cet ancien de postes diplomatiques sensibles (Amman, Beyrouth, Ankara, Londres, Alger) est demeuré dans la discrétion personnelle qui sied à ce poste et n'a accordé que de très rares interviews dans les médias. Dont une au Point, voici quelques mois.
Alors que les présidents Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac avaient nourri à l'égard des services spéciaux français, parfois même avant leur prise de fonction, une vive acrimonie, les temps sont aujourd'hui apaisés. François Hollande tout comme Emmanuel Macron n'avaient pas de prévention et n'ont pas eu à subir de scandale. Les discrets pépins de la période Émié ont été passés par pertes et profits. L'aura du partant a pourtant été ternie par plusieurs épisodes. Non qu'il ait personnellement failli, mais le service a collectivement pâti d'avoir multiplié les épisodes de cécité en Afrique subsaharienne.
La petite musique du désamour a commencé à suinter de l'Élysée, et d'autres lieux, dès le premier coup d'État au Mali, à l'été 2020. Depuis, les revers se sont multipliés sur ce continent, pourtant le pré carré du service. Depuis des mois, il était acquis que Bernard Émié en ferait les frais. On lui reproche parfois de ne pas avoir cru à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. C'est injuste. Cette région n'a jamais été la spécialité de la DGSE. Américains et Britanniques, qui avaient, eux, correctement informé les gouvernements, avaient de meilleures informations. L'histoire dira un jour pourquoi.
L'exceptionnelle réussite du Bureau des légendes : Avec l'arrivée d'un préfet, le départ de Bernard Émié sonne le coup d'arrêt aux nominations d'ambassadeurs à cette fonction. Au début des années Mitterrand, et après l'épisode improbable de la direction de Pierre Marion , le poste avait été attribué à des officiers généraux. D'abord Pierre Lacoste, évincé à la suite de l'affaire Greenpeace, puis René Imbot et enfin François Mermet, qui regarde la période contemporaine d'un oeil avisé , parfois circonspect.
Pour solder l'affaire Greenpeace, replacer la DGSE au coeur de l'appareil d'État et lui donner la dimension de grande administration qu'elle méritait, François Mitterrand avait choisi pour lui succéder le préfet Claude Silberzahn. Il sera remplacé par un autre préfet, Jacques Dewatre, qui présentait la particularité d'avoir été officier au SDECE, l'ancien nom de la DGSE, et membre du service Action. Après son départ commence la cohorte des ambassadeurs devenus espions : Jean-Claude Cousseran (2000-2002), Pierre Brochand (2002-2008), Bernard Bajolet (2013-2017) et enfin Bernard Émié (2017-2023) - série seulement interrompue sous Nicolas Sarkozy avec un membre de l'administration préfectorale, Érard Corbin de Mangoux (2008-2013).
Au bilan de Bernard Bajolet, on retiendra l'exceptionnelle réussite du Bureau des légendes, puisque c'est lui qui a ouvert les portes au réalisateur Éric Rochant de la très discrète direction du renseignement français. Cette série télévisée a fait beaucoup pour le recrutement des espions et le grand retour de la DGSE dans la communauté nationale. De Bernard Émié, on retiendra plusieurs points qui font consensus : il n'a pas gêné Emmanuel Macron et il a obtenu des augmentations de budgets et d'effectifs - 7 000 membres du personnel - jamais vues.
Bernard Émié n'a pas démérité sur de nombreux points sensibles, notamment les interceptions techniques et la lutte informatique active. Il a mis sur les rails un très ambitieux projet de déménagement du siège historique du boulevard Mortier à Vincennes (Val-de-Marne). Et mis sur pied une réforme structurelle du service qu'il remet en bon état de marche à son successeur. On a connu de pires bilans !
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Incidents/Accidents d'appareils civils - Crash aériens
dans Aviation de ligne, d'affaire...
Posté(e)
Un trou d'air (?) entrainant une chute de 6000 pieds pour un Boeing de Singapore airlines, Londres Singapour . L'incident aurait eu lieu prés de Bangkok
JUST IN: Boeing offers condolences after a passenger was killed on a Boeing 777 plane, says their “thoughts” are with the passengers and crew. In total 30 people were injured and a 73-year-old British man was killed. The incident happened after the plane fell a whopping 6000 feet. “Suddenly the aircraft starts tilting up and there was shaking so I started bracing for what was happening, and very suddenly there was a very dramatic drop so everyone seated and not wearing seatbelt was launched immediately into the ceiling,” a passenger said. “Some people hit their heads on the baggage cabins overhead and dented it, they hit the places where lights and masks are and broke straight through it.”
Colling Rug
https://x.com/RedsRepair95/status/1792930086569619846