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Les témoignages recueillis par Maxime Tucker sur l'évacuation, montrent que l'opération était bien préparée, avec une info sur 1 mort (un civil ?) et un blessé
Le gouvernement français avait déjà négocié un passage sûr à travers la ville avec l'armée soudanaise et son opposition paramilitaire, les Forces de soutien rapide. Les personnes évacuées ont ensuite été entassées "comme des sardines" dans des transports de troupes et envoyées à Djibouti hier matin. Les seules personnes qui se sont levées pour dire qu'elles allaient évacuer d'autres nationalités étaient les Français, a déclaré Minette Van der Bijl, âgée de 71 ans.
"Les Français savaient exactement ce qu'ils allaient faire, ils savaient exactement comment ils allaient procéder avec nous, tout s'est déroulé en douceur. Le traitement réservé par le gouvernement britannique à ses citoyens en danger contraste fortement avec celui d'autres nations, selon le personnel de l'école. Alison Lethinen, une quinquagénaire à la double nationalité britannique et finlandaise, a été touchée au pied par une balle perdue alors qu'elle était allongée sur le sol de son appartement... et que les combats faisaient rage à l'extérieur. L'ambassade de Finlande était en contact permanent avec elle par téléphone et par Whatsapp, selon le personnel, alors qu'elle était ignorée par les fonctionnaires britanniques.
Ce n'est que lorsque le personnel a emmené Lethinen se faire soigner qu'il s'est rendu compte que le convoi français qui le précédait avait été touché. Ils ont vu des médecins tenter de sauver un homme gravement brûlé et un autre blessé par des éclats d'obus à l'estomac. L'homme brûlé est décédé par la suite, selon le personnel de l'école.
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En ce qui concerne les déclarations de l'ambassadeur de Chine sur le flou juridique des pays issus de l'URSS : l'ambassade vient de clarifier, ce n'était que son point de vue personnel . Voyons si ledit ambassadeur va être rappelé pour donner du crédit à ce démenti.
http://fr.china-embassy.gov.cn/fra/zfzj/202304/t20230424_11064824.htm
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Un article détaillé dans le Monde rappelle qu'il y a environ 250 Français sur place. Il mentionne que les ministres de la défense et des affaires étrangères allemands ont annoncé avoir tenu une réunion de crise samedi sur la faisabilité d’une évacuation, après que trois avions militaires se sont vu contraints de faire demi-tour mercredi. Les Français feront (bien sur) mieux que les allemands mais ça risque d'être très difficile. Peut être avec une aide de la Grèce. Skai (média grec) indique qu' Il a été décidé par le Premier ministre de transférer des avions de l'armée de l'air grecque ainsi que du personnel des forces spéciales en Égypte en attente, afin qu'ils puissent participer à une opération visant à libérer les citoyens grecs.
Les anglais, pour le moment rien : Selon le Guardian "En raison de la multiplication des attaques contre les missions diplomatiques, nous allons évacuer notre personnel du gouvernement de Sa Majesté dès que possible", a déclaré une source gouvernementale britannique à PA Media. "Il est probable que toute évacuation sera incroyablement limitée en raison du petit nombre d'employés britanniques dans le pays, et les ressortissants britanniques devraient rester dans un endroit où ils sont à l'abri.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
https://www.skai.gr/news/politics/live-dilosi-dendia-gia-ton-apegklovismo-ton-ellinon-apo-to-soudan
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- C’est un message populaire.
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J'avais sursauté en suivant cette interview de l'ambassadeur de Chine sur LCI par D Rochebin (plutôt accrocheur) qui énonce tranquillement une forme de déni d'existence de l'Ukraine (et potentiellement d' autres) : sur le droit international même, ces pays ex Union Soviétique, ils n'ont pas de statut, comment dire, effectif dans le droit international parce qu'il n'y a pas d'accord international pour concrétiser leur statut d'un pays souverain.
DR: Vous avez l'air de dire que l'ordre des frontières tel qu'il est né de la chute de l'Union soviétique à vos yeux n'est toujours pas réglé ? il ne faut pas chicaner encore sur ce genre de problèmes. Maintenant le plus urgent est d'arrêter la guerre
DR: Si l'on amputait une partie de la Chine et l'on disait pardon on chicane ...? Silence, il y des tenants et des aboutissants, ce n'est pas si simple ...
Je me demande si ce type de remarque n'est pas réservé à l'Ukraine car pour le Kazakhstan Xi Jinping avait indiqué qu'il aidera le Kazakhstan à "sauvegarder son indépendance nationale, sa souveraineté et son intégrité territoriale", au premier jour de sa visite dans ce pays d'Asie centrale en 2022 ..
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L'opération Ukrainienne "défection d'un pilote" de mi 2022 a tournée catastrophe car montée avec de grosses failles dans la sécurité, bien exploitées par les Russes : "l'opération a été menée malgré les remarques du SBU et sans coordination avec les autorités compétentes de l'État", et l'ennemi aurait reçu des informations sur le déploiement de personnel de l'armée de l'air et d'avions ukrainiens. Au final, non pas de pilote mais la mort du commandant de l'unité militaire , 17 blessés , 2 avions de chasse détruits, d'importants dégats à la piste d'atterrissage et aux autres équipements et bâtiments. Les instigateurs sont aujourd'hui poursuivis pour trahison et abus de pouvoir .
Un des responsables aurait d'ailleurs été impliqué dans une autre affaire de défection qui a échouée "le wagnergate"
https://www.pravda.com.ua/news/2023/04/20/7398692/
SpoilerD'avril à juillet 2022, plusieurs hommes, dont un soldat des forces d'opérations spéciales, l'ancien officier du renseignement Roman Chervinskyi, un informaticien civil, des représentants du SBU et de l'armée de l'air, ont tenté de recruter un pilote russe et de le persuader de piloter un avion militaire vers l'Ukraine. Ils ont élaboré un plan qui, selon les participants à l'opération, prévoyait que le Russe se verrait attribuer un "carré" dans lequel il volerait dans l'espace aérien de l'Ukraine à une heure précise.
Le pilote devait simuler un accident devant des contrôleurs russes. L'Ukraine annoncerait la capture du pilote. Le Russe et sa famille recevraient de l'argent et de nouveaux documents.De plus, lors de la préparation de l'opération, les forces militaires et de sécurité ukrainiennes ont demandé aux pilotes russes des informations sur qui leur donne les ordres, où ils exécutent leurs tâches, qui supervise leur travail, etc. Dans le même temps, les services spéciaux russes ont joué leur propre jeu en essayant de découvrir des informations secrètes auprès de l'armée ukrainienne. Les participants à l'opération assurent qu'ils n'ont donné aucune donnée à l'ennemi. Selon eux, l'opération a été approuvée par le SBU et l'état-major général. Selon l'accord, le Russe devait monter à bord de l'avion le 23 juillet à l'aérodrome de Kanatove près de Kropyvnytskyi. Cependant, le pilote n'est pas arrivé, l'aérodrome a été bombardé par des missiles russes ce matin-là. Un soldat ukrainien a été tué, des bâtiments et du matériel militaire ont été endommagés.
Les événements de l'opération ont été confirmés publiquement par le journaliste d'investigation Hristo Grozev, qui a enregistré la communication entre l'armée et les Russes, ainsi que l'interlocuteur de l'UP à la Direction principale du renseignement. Les initiateurs de l'opération ont fait appel au GUR pour une coopération, mais ils ont refusé, jugeant l'idée peu prometteuse.
En août 2022, le Service de sécurité ukrainien a ouvert une procédure pénale en vertu des articles sur la « trahison » et « l'abus de pouvoir ». La peine en vertu de ces articles atteint la réclusion à perpétuité. Selon la version de l'enquête, l'officier militaire Chervinskyi n'aurait pas accepté l'opération de renseignement, outrepassant ainsi son autorité. Selon le SBU, il a indépendamment envoyé l'armée sur l'aérodrome pour rencontrer l'avion.
À la demande de la "Pravda ukrainienne", le service de sécurité a refusé de fournir des détails sur l'affaire, invoquant le secret de l'enquête. Les forces d'opérations spéciales n'ont pas répondu à une demande de commentaire de l'UP. Le bureau du président, que l'ancien officier du renseignement Chervinsky accuse de pression, a refusé de commenter.
Chervinsky lui-même considère que la persécution est politiquement motivée. Il le relie au soi-disant "Wagnergate" - une opération ratée en 2020 pour détenir des militants du "Wagner" PMK.
Ajouté : Après la publication du matériel, le SBU a fourni à "Ukrainian Pravda" un commentaire supplémentaire. Les forces de sécurité disent: du bombardement, qui a été "provoqué par les actions arbitraires de militaires individuels", le commandant de l'unité militaire a été tué, 17 défenseurs ont été blessés, 2 avions de chasse ont été complètement détruits, la piste d'atterrissage et d'autres équipements et bâtiments subi d'importants dégâts.
L'opération, selon le SBU, "a été menée malgré les remarques du SBU et sans coordination avec les autorités compétentes de l'État", et l'ennemi aurait reçu des informations sur le déploiement de personnel de l'armée de l'air et d'avions ukrainiens.
Wagnergate : Chervinsky était l'un des espions qui, en 2020, a organisé une opération pour détenir des militants russes du groupe "Wagner" , les attirant en Biélorussie. Là, les employés de PMC étaient censés monter dans l'avion, que les services spéciaux ukrainiens atterriraient plus tard en Ukraine. Mais l'opération a échoué, le départ des "Wagners" a été reporté et, entre-temps, ils ont été détenus à Minsk . Lorsque cette histoire est devenue publique, elle s'appelait "Wagnergate". Plusieurs officiers du renseignement ont publiquement accusé la Présidence de pressions et l'échec de l'opération. parmi eux Chervinsky était . Lui, ainsi que plusieurs collègues, ont vu leurs passeports étrangers annulés et ont été renvoyés du renseignement.
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- C’est un message populaire.
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A propos de la poudre dans l'article mentionné part @olivier Isb : La France, qui ne produit plus de poudre pour charges propulsives depuis la fermeture de la Société nationale des poudres et explosifs, en 2004, a prévu d’en relocaliser une partie dans l’Hexagone, mais ce ne sera pas avant 2025. Ouest France donne quelques détails sur cette relocalisation en provenance provenance de Suède avec un engagement de l'armée d'acheter 16% de la production "coups complets" (15 000/95 000). Ce ne sont pas des volumes colossaux mais si c'est utilisé pour des Bonus ou autres Katanas, c'est pas le même besoin.
"L’industriel français Eurenco, qui produit des explosifs et poudres pour les munitions d’artillerie, va relocaliser à Bergerac (Dordogne) la production de poudre propulsive pour les obus, a annoncé ce mercredi 22 février 2023 le ministre des Armées Sébastien Lecornu. « Nous avons décidé de relocaliser une capacité de production de poudre de gros calibre à Bergerac sur un horizon assez court […] avec un objectif de 1 200 tonnes de poudre par an », a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse, justifiant la décision par les conséquences de la guerre en Ukraine, entre autres.
Héritier de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE) Eurenco avait par le passé « rationalisé son outil industriel en délocalisant cette production sur son site suédois tout en conservant la propriété du savoir-faire technologique en France », relevait un rapport parlementaire sur les stocks de munitions publié la semaine passée. La poudre était également achetée auprès de fournisseurs italiens, allemands et suisses.
« Économie de guerre » : Si l’entreprise y réfléchissait depuis la crise du Covid, « l’élément déclencheur de l’investissement a été la consommation des stocks, pas seulement en France mais partout en Europe », selon le PDG d’Eurenco, Thierry Francou. De nombreux pays fournissent en effet des obus de 155 mm à l’Ukraine pour faire face à l’invasion russe, vidant leurs stocks déjà souvent étiques. En France, le président a appelé à entrer en « économie de guerre », afin de pousser les industriels à augmenter leurs capacités à livrer davantage et plus rapidement les matériels militaires. L’export, qui constitue les deux tiers du chiffre d’affaires d’Eurenco, « va être soutenu pendant les dix prochaines années. Aujourd’hui j’ai des commandes fermes jusqu’en 2027 », a affirmé le PDG, notant que « ce qui permet d’entretenir une filière souveraine c’est l’export ».
« 15 000 coups complets par an »: La mise en œuvre de cette usine est prévue pour le premier semestre 2025. Les 1 200 tonnes de poudre propulsive permettront à Eurenco de fabriquer 500 000 charges modulaires, soit 95 000 « coups complets », a-t-il détaillé. L’investissement s’élève à 60 millions d’euros dont 50 seront financés par l’entreprise. Un « coup complet » est constitué d’un obus, fabriqué en France par Nexter, et de charges modulaires propulsives. En fonction de la distance à atteindre – 40 km pour un canon Caesar -, il faut jusqu’à six charges modulaires par obus tiré. Le ministère des Armées de son côté va « enclencher des perspectives d’achat sur une base moyenne de 15 000 coups complets par an pour l’armée de Terre française » dans le cadre de la prochaine loi de programmation militaire (2024-2030), selon Sébastien Lecornu."
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Clap de fin pour le dernier Mirage III Suisse en état de vol . "L'avion de combat Mirage III va être mis à la retraite anticipée. Le dernier vol européen d'un de ces appareils aura lieu le 25 mai au départ de Payerne (VD). Cette fin prématurée est due au vieillissement de certaines pièces et composants.
L'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) a confirmé à l'agence de presse Keystone-ATS des informations parues dans la Neue Zürcher Zeitung. Il n'existe en effet plus d'entreprise en Europe qui révise ce moteur de jet vieillissant. Les derniers vols avec passagers étaient de toute façon prévus pour la fin de cette année, poursuit l'OFAC. Le dernier vol du "Mirage IIIDS J-2012 / HB-RDF" sera effectué par l'ancien commandant d'une escadrille de reconnaissance de Mirage III, Thierry Goetschmann.
Jusqu'à l'an passé, le Mirage III décollait environ 24 fois par an, pour un prix de 15'000 francs par personne. Le dernier Mirage III apte au vol en Suisse était exploité par l'association Espace Passion. Dernièrement, l'avion avait obtenu une autorisation de vol dans la catégorie spéciale "Antique". Le propriétaire principal est le Musée de l'aviation militaire à Payerne.
Un avion porteur d'histoire : Les avions de combat Mirage avaient été acquis par la Suisse il y a environ 60 ans. En 1961, le Parlement avait accordé 871 millions de francs pour l'achat de 100 avions Mirage. Les coûts avaient cependant échappé à tout contrôle et le gouvernement avait dû demander un crédit supplémentaire de 576 millions de francs. Le scandale avait entraîné la démission du ministre de la Défense Paul Chaudet et une réduction du nombre d'appareils.En fin de compte, 57 avions ont été livrés jusqu'en 1970. Au total, la Suisse a acheté 61 avions Mirage, parmi lesquels 10 ont été perdus au fil des années suite à un crash. Le Mirage a constitué la colonne vertébrale des forces aériennes suisses jusqu'à la fin des années 1990. Ils y étaient engagés comme intercepteurs et avions de reconnaissance. Les 16 derniers appareils ont été mis hors service en 2003.
https://www.radiolac.ch/actualite/suisse/lavion-de-combat-mirage-iii-na-plus-le-droit-de-voler/
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- C’est un message populaire.
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Sur les "leaks ", qui doivent contenir un peu de vrai , chaque média y va de ses extraits. Apres ceux du Gardian (15 SOF Français) Ceux de NBC: *https://www.nbcnews.com/politics/national-security/leaked-documents-show-us-spying-russia-war-ukraine-rcna78876
*Le groupe Wagner, mercenaire privé russe, a cherché à acheter des armes à la Turquie, membre de l'OTAN, ainsi qu'au Mali (s'ils en sont là ..). Le groupe envisage également de recruter davantage de condamnés pour la guerre en Ukraine, selon les documents, qui citent des renseignements d'origine électromagnétique.
*Certains documents contiennent des images satellites des dommages causés à diverses cibles par les frappes ukrainiennes de février. Une frappe sur une "zone de rassemblement" a causé de "graves dommages" et a été menée avec l'aide des services de renseignement américains.
*La bataille pour la région de Donbas, dans l'est de l'Ukraine, se dirige très probablement vers une "impasse" jusqu'en 2023, épuisant les unités russes et contrariant les objectifs de guerre de Moscou, selon une évaluation basée sur le renseignement d'origine électromagnétique et l'imagerie satellitaire et commerciale du National Reconnaissance Office.
* Un document portant la mention "secret" examine les raisons pour lesquelles les bombes ukrainiennes équipées de systèmes de guidage fabriqués par les États-Unis, connues sous le nom de "munitions d'attaque directe conjointes" (Joint Direct Attack Munitions, ou JDAM), ont récemment échoué. Il suppose que les fusibles des bombes ne sont pas armés correctement et que des problèmes de signal GPS - potentiellement causés par les efforts de brouillage russes - pourraient être en cause. (avec ces 3 premiers points, c'est un peu dire : l'Ukraine n'est pas encore au point, vos contre mesures fonctionnent bien, soyez tranquille. )
*Un document daté du 28 février évalue les "voies" permettant à Israël de fournir une "aide létale" à l'Ukraine, en présentant des situations hypothétiques qui pourraient pousser Israël à abandonner son rôle d'équilibriste entre Kiev et Moscou. Marqué "secret", le document suggère également quelles armes israéliennes pourraient être transférées à l'Ukraine, telles que l'équivalent israélien du Javelin et d'autres systèmes de missiles. L'analyse indique que le scénario "le plus plausible" est que Jérusalem adopte un modèle turc sous la pression des États-Unis. Comme Ankara, Israël "vendrait des systèmes de défense létaux ou les fournirait par l'intermédiaire d'entités tierces" tout en plaidant ouvertement pour la paix et en "proposant d'accueillir des efforts de médiation". D'autres scénarios envisagent la façon dont le soutien de Moscou aux programmes militaires de l'Iran ou aux efforts par procuration en Syrie pourrait pousser Israël à fournir à l'Ukraine une "aide létale".
*La Corée du Sud est préoccupée par la fourniture d'obus d'artillerie aux États-Unis pour réapprovisionner l'Amérique, car les responsables craignent que les munitions ne finissent dans l'armée ukrainienne .
Bon ça se serait fait: La Corée du Sud a conclu un accord pour prêter aux États-Unis 500.000 obus d'artillerie de 155 mm, ce qui pourrait donner à Washington une plus grande souplesse pour fournir des munitions à l'Ukraine, a rapporté un journal sud-coréen mercredi.Séoul, explique le quotidien DongA Ilbo en citant des sources gouvernementales non identifiées, a décidé de "prêter" ces obus et non de les vendre, afin de minimiser la possibilité qu'ils soient utilisés dans le conflit ukrainien, une loi sud-coréenne interdisant de fournir des armes aux pays en guerre...La Corée du Sud, alliée stratégique des États-Unis, est un important producteur de munitions pour l'artillerie. Elle cherche toutefois à ménager la Russie en raison de l'influence de Moscou sur Pyongyang) .https://www.lindependant.fr/2023/04/12/guerre-en-ukraine-la-coree-du-sud-va-preter-500000-obus-dartillerie-aux-
trad deepl
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La Chine continue d'avancer ses pions tranquillement, pendant la visite même de Xi Jinping à Moscou. Déjà en sept 2022, il avait indiqué que la Chine aiderait le Kazakhstan à "sauvegarder son indépendance nationale, sa souveraineté et son intégrité territoriale". Un grand ami .
Le président chinois Xi Jinping a invité cette semaine les dirigeants des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale à un premier sommet conjoint en Chine, dans le but de renforcer l'influence de Pékin dans l'arrière-cour de la Russie. Le président chinois a étendu son offre au "premier sommet Chine-Asie centrale", prévu en mai, dans des télégrammes similaires envoyés lundi et mardi aux dirigeants du Kazakhstan, du Kirghizstan, du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan et rendus publics par les destinataires. Le Turkménistan, premier fournisseur de gaz à la Chine, n'a pas encore annoncé s'il était invité à la réunion. ...
M. Xi a également organisé un sommet régional en ligne en janvier 2022 pour célébrer le 30e anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et l'Asie centrale depuis l'effondrement de l'Union soviétique.Dans les quatre invitations envoyées lundi et mardi à l'occasion de Nowruz, le Nouvel An perse, célébré dans la région, M. Xi a souligné le renforcement des liens entre la Chine et les régimes d'Asie centrale. La missive publiée par l'agence de presse officielle tadjike Khovar cite M. Xi comme étant "désireux de discuter d'un grand plan de développement des relations" entre son pays et la région.
Toutefois, l'influence croissante de Pékin ne fait pas l'unanimité: Une partie de la population du Kirghizstan et du Kazakhstan, qui, avec le Tadjikistan, ont des frontières avec la Chine, a exprimé un certain degré d'inquiétude et d'opposition. Tous ces pays sont à majorité musulmane. Ces préoccupations concernent en particulier l'acquisition de terres par la Chine, la dette du gouvernement envers Pékin et le traitement brutal par cette dernière de sa minorité musulmane ouïghoure, qui est également présente en Asie centrale.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
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Dans le cadre du sauvetage , les $ 17 milliards de Cocos (contingent convertible bonds) émis par le Crédit Suisse ont tout simplement étaient annulés par le Crédit Suisse (leurs détenteurs ont tout perdu). Ces obligations sont considérées comme des quasi fonds propres, car pouvant être , en cas de besoin être convertis en actions ou dépreciés en tout ou partie et bien sur en échange le taux est plus elévé. Cet exercice est rarissime (je crois un cas avec des banques espagnoles) Ici c'est la totalité. Vu les montants en jeu, ça pourrait faire des (grosses) vagues
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Sur le fond , j'ai l'impression que le marché "joue" à se faire peur. Il est même possible, sans verser dans le complotisme , qu'il y ait une participation active de certains pays pour amplifier la panique et toucher l'économie occidentale. Objectivement le CS n'est pas du tout dans le cas de SVB, et peu de risque qu'il s'effondre comme un château de cartes . Mais la confiance c'est comme la bourse : ça prend l'escalier quand ça monte et l'ascenseur quand ça descend. Le rôle des banques centrales est donc clé pour stopper les départs de feu . Ici la BNSuisse a attendu une journée de trop pour se manifester, laissant trop de temps au marché pour "psychoter". Si d'autres banques Européennes étaient touchées par ce type de panique, il sera essentiel que la BCE sorte du bois immédiatement. De ce que l'on nous dit, les banques Françaises ne devraient pas être concernées mais dans un bank run, c'est sauve qui peut. Tout le monde saute dans les chaloupes à la vue de 3 volutes de fumée d'un feu de mégots sur un coin de pont même s'il y a 10 pompiers super équipés autour!
* SVB : Cette banque avait investi des dizaines de milliards de dépôts classés "on demand" dans des obligations d'état à 10 ans. De la folie en temps normal mais encore plus tragique quand les taux longs passent de 0,5 à 4,5% en quelques mois et que les déposants ont besoin des fonds pour leur activité , les emprunts étant trop cher. Le portefeuille vaut en cas de vente avant maturité entre 15 et 20% de moins. Même si on leur fournit de la liquidité, le cout de portage de ce portefeuille va les couler. Au passage comment cela a été possible: parce que le bilan étant inferieur au seuil critique de 250 milliards, SVB n'était pas soumis aux stress test .
* Signature : Petite banque exposée aux financement des entreprises cryptos. Après la faillite de FTX , beaucoup de clients ont commencé à retirer des dépôts. De plus Les autorités craignaient que l’établissement ne puisse pas assurer ses activités de manière «sûre et saine» ce lundi, précisant au passage avoir perdu confiance dans la direction de la banque, qui ne leur aurait pas fourni de données fiables.
* First Republic: Sur un marché de niche, la clientèle fortunée , donc de gros montants mais extrêmement mobile. Les clients ont paniqués en se disant que les "petites" banques n'étaient plus sures d'où panique autoréalisatrice de bank run avec l'aide des agences de rating qui ont abaissé sa note mercredi. Même avec la liquidité de la FED et les dépôts effectués par les grandes sœurs, ça va être dur de remonter la pente .
* Crédit suisse lui est une banque standard , soumise aux stress test, plombée par la banque d'investissement dans lequel le management de la banque ne comprend pratiquement rien, donc peu contrôlée . Sans surprise, des pertes récurrentes (7 milliards entre 2021 et 2022) et quantité de litiges (11 pages dans le rapport annuel). S'y ajoute la mauvaise réputation due aux scandales à répétition & à la dégradation du rating qui impactent les divisions saines -> les clients s'en vont et les revenus avec . Avec la ligne de liquidité de la BNS , il n'y a pas de liquidation précipitée en vue. Peut être une vente par appartement à prix cassé , d'où il ne restera que la banque purement suisse avec une activité bien cadrée de banque privée. Ca va rincer les actionnaires mais un CS modèle réduit pourrait survivre.
Note : Le Crédit suisse, c'est tout un poème, le modèle de ce qu'il ne faut pas faire quand on est une grande banque et que l'on tient à sa réputation : avoir un suivi des risque, qui fonctionne théoriquement mais pas dans la pratique . 2 exemples en mars 2021: * Greensill (SCFF): les limites sur le client ont été pulvérisées (3 fois le maximum autorisé ), les créances financées et leur assurance étaient sélectionnées par Greensill sans contrôle de Crédit suisse (bizarrement une partie significative s'est révélée irrecouvrable) et cerise sur le gâteau toutes les alarmes ont été ignorées car pour le CS, le risque était que le client parte chez un autre. Moralité les clients avaient investi 10 milliards et ils ne récupèreront pas tout. CS devra les indemniser et fait déja face à des poursuites compte tenu des carences manifestes . CS évoque "des pertes matérielles" à attendre (sans doute plusieurs milliards). * Archelagos: La encore topissime: les appels de marge prévus dans le cadre du financement n'ont tout simplement pas été effectués. Quand le fond s'est crashé , le CS s'est retrouvé à la rue et la liquidation des positions a couté environ 4,8 milliards de Francs suisse
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Dans la rubrique de plus en plus fournie : "finalement tout ne se passe pas si bien dans l'armée ukrainienne", cet article du Figaro (accès libre) évoquant de nouveau les pertes trop importantes, les troupes insuffisamment formées, le manque de matériel. Comme dirait @gustave : il y aurait pas aussi un peu de désinformation dans ces coms ?
Un officier ukrainien rétrogradé après s'être plaint du manque de troupes entraînées
SpoilerL’officier en question s’était confié au Washington Post, à visage découvert, pour alerter sur le manque de moyens et de soldats pour mener la prochaine contre-offensive de Kiev attendue au printemps.
L’année 2023 sera «l’année de la victoire», a promis le 1er janvier Volodymyr Zelensky. Dans la foulée, le chef du renseignement militaire ukrainien assurait que la Crimée serait libérée avant l’été. La communication en temps de guerre est un art indispensable que l’Ukraine maîtrise à la perfection depuis les premiers jours de l’invasion russe.
Enjeu majeur du conflit, l’information est solidement verrouillée par le gouvernement. Kiev alterne entre déclarations patriotiques galvanisantes et alertes sur les difficultés rencontrées sur le front pour sensibiliser ses alliés, comme quand le président ukrainien s'inquiétait d'une «situation compliquée» à Bakhmout. Et le gouvernement entend rester maître de cette communication.
Un officier ukrainien a ainsi été rétrogradé après s’être plaint du manque de munitions et de troupes entraînées dans les colonnes du Washington Post . Le lieutenant-colonel Anatoliy Kozel de la 46ème brigade d’assaut aéroportée avait notamment souligné dans le journal américain la difficulté de se battre avec des troupes de soldats non professionnels, qui n’ont jamais connu le feu.
Manque d'entraînement : «Ils ne me laissent pas de temps pour les préparer correctement. Ils me disent de les emmener directement dans les combats. Mais sur place, [ces soldats] lâchent tout et s'enfuient», a déploré le militaire, expliquant que les nouvelles recrues avaient peur du bruit des coups de feu et n'avaient jamais lancé une grenade. «Nous avons besoin d'instructeurs de l'Otan dans nos centres d'entraînement, et nos instructeurs doivent être envoyés dans les tranchées car ils n'ont pas fait leur travail», a aussi plaidé l'officier.
Selon lui, les pertes ukrainiennes seraient très importantes, d'où la difficulté à renouveler les troupes avec des combattants expérimentés. Sur les 500 soldats de sa brigade, 100 auraient été tués au combat, et les 400 autres seraient blessés, a-t-il avancé, entraînant un roulement complet des effectifs avec des troupes neuves et mal entraînées. Si Kiev fait le choix de ne pas communiquer le nombre de victimes de son camp, les sources occidentales estiment les pertes ukrainiennes à plus de 100.000 tués et blessés.
L'officier de la brigade aéroportée, engagée notamment dans la bataille de Soledar soldée par une défaite ukrainienne, rapporte aussi dans l'article de graves pénuries de munitions, notamment d'obus de mortier ou de grenades pour les lance-grenades Mk19 américains.
Un an après l'invasion russe, dans un conflit où chacun mise sur l'usure du camp adverse dans une guerre d'attrition meurtrière, cette mise en garde fait écho aux vidéos de mobilisés russes diffusées sur les réseaux sociaux où les soldats interpellent directement Vladimir Poutine pour faire part de leur détresse sur le front, ainsi que du manque d'armes et de munitions.
Rétrogradation et démission : En réaction, l’armée a décidé de rétrograder le militaire, invoquant des «informations inexactes» concernant des pertes militaires «considérablement surestimées», a détaillé un porte-parole de l'armée dont les propos sont rapportés par le média en ligne Ukrayinska Pravda . L'officier sanctionné a aussi et surtout violé le devoir de réserve «conformément aux normes de l'OTAN, qui ont également été mises en œuvre dans les Forces armées ukrainiennes», a précisé le porte-parole. Ce dernier a ajouté qu'un militaire se devait d'obtenir une autorisation de son commandement pour toute communication avec les médias.
D'après le même journal, l'officier en question a été transféré de son poste de commandement de la 46ème brigade à un poste d'adjoint au centre d'entraînement de l'armée, et a demandé dans la foulée un licenciement à la suite de cette affectation. Le militaire ne serait pas le seul à avoir subi le mécontentement de la hiérarchie. Le sergent Oleksandr Pogrebyskyi de la même brigade aurait aussi été transféré comme chef instructeur de l'unité dans le centre de formation.
Ces rétrogradations ont suscité des réactions en Ukraine, notamment au sein du bataillon. «Nous ne nous tairons pas», a déclaré un militaire de la 46ème brigade dans d'une tribune publiée dans Ukrayinska Pravda. «Notre société est tout le contraire de la Fédération de Russie [...] nous n'avons pas et n'aurons pas de tsar», clame Volodymyr Shevchenko, qui n'a pas fait mystère de son identité, regrettant que «l'un des meilleurs combattants de cette guerre de neuf ans» soit démis de ses fonctions. «Il se soucie de la vie des soldats et demande des changements pour réaliser une contre-offensive réussie», a aussi regretté dans un post sur Facebook le journaliste et patron du média en ligne Censor. «J'espère que le commandement se penchera sur la situation», a-t-il conclu.
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L'Espagne pourrait annuler 13 appareils (soit 50% de la commande initiale de 27 ) :"après plusieurs mois d'incertitude, des sources européennes de défense ont déclaré que Madrid penchait pour l'annulation des quelque 13 avions restants du quota de l'Espagne qui n'ont pas été livrés, après que son armée de l'air a indiqué qu'elle n'avait pas besoin de ces avions supplémentaires" . Cela ferait donc 26 avions en surplus avec les 13 allemands, ça fait beaucoup. Ces commandes qui ne sont pas tenues dans les grandes largeurs, c'est vraiment la plaie des programmes internationaux.
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SBV n'a plus vraiment de valeur à la casse, et de plus vu les dommages réputationnels, c'est assez risqué d'y aller. Il est possible que le ou les acquéreurs soient plutôt un syndicat pour la liquidation ordonnée, avec le temps nécessaire , un peu comme pour LTCM. Ce qui est inquiétant c'est la mantra "le système bancaire est solide" (et donc on peut laisser couler SBV) . Voyons demain matin le résultat de cette enchère avec sans doute des "sweeteners du type partage des pertes avec le FDIC ou autre .
Treasury Secretary Janet Yellen: the federal government would not bail out Silicon Valley Bank, but is working to help depositors who are concerned about their money....The American banking system is really safe and well capitalized,”“It’s resilient.”
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- C’est un message populaire.
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Un reportage saisissant dans "le Temps" (Suisse), sur les dégâts dans une brigade ukrainienne du coté de Bakhmut, formée de vétérans et volontaires (moyenne d'age 43 ans!) avec une conclusion brutale : Ils étaient 600, il n'en reste que 100"
*Les conséquences dramatiques de la rotation qui ne se fait plus : "à partir de 40% de pertes la brigade doit être renvoyée à l'arrière et reformée...mais avant que nous n'atteignons ce seuil Kiev nous envoie de nouvelles recrues qui remplacent presque les absents.. " La fatigue nous a bouffé, nous sommes des morts vivants en attente d'une délivrance, idéalement une blessure qui nous éloigne du front"
* Dans la brigade, il n'y aurait en fait qu'environ 25% d'aptes au combat en raison des multiples traumatismes et du manque d'expérience, 60% des hommes ont des problèmes auditifs ..
* Problème de commandement : Un ancien commandant (depuis dégradé) qui a littéralement envoyé au casse pipe le bataillon
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Une vidéo juste somptueuse de Concorde arrivant à Kai Tak Hong Kong , tellement belle que je me demande si c'est une vraie!
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De l'impact du conflit Ukrainien sur la Légion Etrangère (selon le Canard Enchainé du jour) , une histoire pas très claire mais qui illustre les tensions , assez normales, entre Russes et Ukrainiens dans ces unités.
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5 hours ago, BPCs said:Article passionnant car il montre l'intérêt de l'hibernation, déjà financier (un kg de bouffe coûte 10000€) mais aussi pour diminuer l'exposition aux rayonnements cosmiques, liée à l'activité, mais aussi sa faisabilité physiologique si on vise un modèle proche de celui de l'ours brun qui ne descend sa température que jusqu'à 33°C. Avec sans doute une piste en dopant le microbiote intestinal avec les bons probiotiques pour éviter la fonte musculaire liée à l'inactivité.
A noter que cette capacité semble avoir été accessible à nos ancêtres pendant l'ère glaciaire d'après certains restes humains découverts.
Bref une faisabilité à l'aune d'une dizaine d'années... mais sans recourir à des technologies futuristes...
Bientôt des recrutements pour tester l'hibernaculum" en cours de conception à l'ESA ? Peut être moins de volontaires que pour les 12 simulations de séjour sur mars ! Et pour " bibouz "
SpoilerL’hibernation, une piste étudiée de près pour les longs voyages spatiaux Nathaniel Herzberg
Les agences spatiales financent des recherches pour voir comment l’homme pourrait s’inspirer des animaux capables de cesser de s’alimenter et de produire des déchets pendant plusieurs mois.
Interstellar, Avatar, Alien, 2001, l’Odyssée de l’espace… Ces quatre chefs-d’œuvre du cinéma, réalisés au cours de quatre décennies différentes, nous le rappellent : l’hibernation constitue un ingrédient de choix des films imaginant la future exploration du cosmos. Pourtant, Angelique Van Ombergen, responsable des sciences de la vie à l’Agence spatiale européenne (ESA), le dit d’emblée : « Si pour beaucoup l’hibernation relève de la science-fiction, notre approche est vraiment scientifique. » En quelques points, la neuroscientifique trace la feuille de route : « D’abord, déterminer nos besoins. Observer ce que les animaux hibernants font qui serait susceptible de nous aider. Déterminer ce que des non-hibernants peuvent faire et dans quelle mesure ce serait applicable aux humains. Enfin, mettre en œuvre les technologies associées. Le processus est lancé. La distance à parcourir reste longue. Mais il est indispensable de travailler dans cette direction, tant les promesses sont grandes. » Immenses, même. L’hibernation semble cousue sur mesure pour accompagner les humains dans l’espace. Développée par de nombreuses espèces animales pour faire face à la raréfaction des ressources en hiver, elle offre des réponses potentielles à trois des principaux défis du voyage dans l’espace.
-D’abord, l’espoir de réduire drastiquement la masse embarquée. « C’est une des obsessions des agences spatiales, explique Alexander Chouker, réanimateur à l’hôpital universitaire de Munich et coresponsable du groupe de vingt experts sur l’hibernation à l’ESA. Parce que ça pèse sur la taille et la puissance des vaisseaux, mais aussi parce que chaque kilo à bord revient à plus de 10 000 euros. Imaginez ce que cela représente pour un équipage qui part sur Mars, une mission de deux ans et demi. Or, les animaux qui hibernent cessent de s’alimenter et de boire, ne produisent plus de déchets. C’est l’aubaine. »
-Autre souci constant des agences spatiales, la protection des muscles et des os des voyageurs du ciel. « La gravité à elle seule impose à nos muscles une action, rappelle Fabrice Bertille, de l’Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien, à Strasbourg, dont les recherches sur l’hibernation de l’ours sont soutenues par l’ESA. Dans la Station spatiale internationale, en microgravité, malgré des exercices continuels, les astronautes font face à de sérieux problèmes de fonte musculaire et, au retour, ils sont menacés par la fragilité osseuse. Dans un environnement plus contraint et sur une durée plus longue, ça peut devenir critique. Or, les ours ne rencontrent pas ces difficultés. Ils perdent 15 % de muscles le premier mois, puis plus rien. »
-L’espace cache enfin un danger particulièrement pernicieux : les rayons cosmiques. Sur Terre, le bouclier magnétique qui entoure notre planète nous protège de ce rayonnement émis par le Soleil ou d’autres astres. Mais passé la distance de 50 000 kilomètres, nous sommes nus face aux protons, ions et autres rayons X qui le composent. Pas question d’entourer un vaisseau d’une carapace de plomb, le poids l’empêcherait de voler. D’autres matériaux, plus légers, sont testés. Mais de premières expériences, conduites pour la NASA dans les années 1960, et surtout une étude plus récente menée au centre Helmholtz de recherche sur les ions lourds de Darmstadt (Allemagne) pour l’ESA ont établi que des rats – espèce non hibernante, comme nous – plongés artificiellement dans un état de torpeur se trouvaient largement protégés des rayons ionisants, un effet probable de la réduction du métabolisme cellulaire.
« Pas de gènes spécifiques » : Une telle « torpeur synthétique » est-elle transposable à l’homme ? Aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, les chercheurs sont à pied d’œuvre. Ils font valoir plusieurs arguments. D’abord quelques précédents, intervenus au cours du dernier siècle, d’humains miraculeusement épargnés d’une mort de froid par ce qui ressemble à de l’hibernation. Des restes d’hominidés, trouvés à Atapuerca, en Espagne, et vieux de 500 000 ans, en pleine période glaciaire, témoigneraient, eux aussi, de la capacité de nos ancêtres à hiberner. « On trouve des hibernants dans tous les groupes de mammifères, même les primates, fait valoir Alexander Chouker, et ils n’ont pas de gènes spécifiques. Je ne vois pas ce qui nous interdirait de le faire. »
Pour dire vrai, personne n’envisage sérieusement une plongée du corps à des températures négatives, comme celles subies par le spermophile arctique. Mais l’ours, dont le poids avoisine le nôtre et qui ne perd que 5 degrés (de 38 °C à 33 °C environ), semble un modèle idéal. C’est sur lui – l’ours brun en Europe, l’ours noir en Amérique du Nord – que s’effectue l’essentiel des recherches soutenues par les agences spatiales. Ainsi Fabrice Bertille a-t-il montré que des cellules musculaires humaines plongées dans du sérum sanguin prélevé sur un ours hibernant voyaient leur croissance dopée. A l’université d’Alaska, à Fairbanks, Brian Barnes a mis en évidence les gènes surexprimés ou à l’inverse sous-exprimés permettant à l’ours noir d’éviter fonte musculaire et perte osseuse. Une recherche soutenue par la NASA.
Quant à Matthew Regan (université de Montréal, Canada), ses recherches conduites cette fois chez le spermophile à treize bandes sont soutenues par les agences spatiales américaine, européenne et canadienne. Il s’intéresse au rôle du microbiote dans le recyclage de l’urée et la protection musculaire dans les phases de torpeur. Après l’avoir mis en évidence dans un article publié par Science, il tente actuellement de comparer le profil des nouvelles protéines produites chez le rongeur hibernant lors de ce recyclage et celles perdues par les humains et les souris dans des missions spatiales. « Si certaines correspondent, on pourrait imaginer d’administrer des probiotiques aux astronautes pour éviter la fonte musculaire, sans passer par la torpeur donc », conclut-il.
Pour boucler son programme, l’ESA a constitué une équipe de quinze personnes chargées de concevoir un vaisseau muni d’un « hibernaculum ». « Elles travaillent depuis 2019 et ont rendu un premier rapport », explique Angelique Van Ombergen. « Bien sûr, poursuit-elle, ce n’est pas du court terme, ce ne sera pas avant dix ans. Il n’est même pas sûr que ça se fasse. Donc nous développons des scénarios alternatifs. Mais, à titre personnel, je pense qu’il y a de bonnes chances pour que l’hibernation synthétique devienne un jour une réalité. » Nul doute qu’alors le phénomène alimentera l’odyssée de l’espace, la vraie cette fois.
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- C’est un message populaire.
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J Guisnel écrit sur " pourquoi les services américains ont anticipé (et pas les européens) ont anticipé et pas les européens
Une réponse possible est donnée par le général Mark Milley, chef d'état-major des armées américaines (qui), renvoie les analystes du renseignement militaire européen à leurs analyses : « Quand vous êtes un soldat professionnel, certains indicateurs distinguent ce qui se passe réellement d'un exercice. Il y a certaines choses que vous faites pendant un exercice, pas quand vous préparez une invasion. Et inversement. Il s'agit beaucoup de logistique : les hôpitaux, les tentes, l'évacuation, le sang, la mobilisation des médecins et du personnel infirmier... Il faut faire venir des stocks significatifs de munitions et les stocker. Ensuite, il y a l'échelle, la taille. Un exercice avec 20 000 soldats, c'est très cher. C'est beaucoup d'argent. Ils ont rassemblé tout cela en septembre, en octobre. Et vous vous rendez compte qu'en novembre, en décembre, ils sont toujours sur place ? Mais que faites-vous ? Personne ne s'entraîne aussi longtemps. De quel exercice s'agit-il ? »
Autrement dit pour lui : soit les analystes Français et Allemands sont des pros et c'est un cas classique "il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir", ou alors, ils ne sont peut être pas aussi pro .. Gentil.
SpoilerInvasion de l'Ukraine : pourquoi les services américains ont anticipé (et pas les européens) Par Jean Guisnel
LETTRE DES ARMÉES. Indécis jusqu'aux premières attaques russes, les renseignements français et allemands ont longtemps accueilli avec scepticisme les informations des États-Unis.
Comment le président américain a-t-il été convaincu par ses services de renseignements, à partir d'octobre 2021, que la allait envahir l'Ukraine ? Et pourquoi a-t-il choisi de rendre publics les éléments qui l'avaient convaincu ? Ce sont des questions qui, d'ordinaire, restent longtemps sans réponse, tant les services spécialisés répugnent à faire connaître leurs sources, les méthodes qu'ils utilisent pour les croiser et les vérifier, et le processus qui leur permet d'emporter la conviction du politique.
Dans un article publié le 24 février, le journal américain Politico éclaire notamment la différence de perception qui s'est fait jour à la fin de 2021 entre, d'un côté, les services américains et britanniques, chaque jour davantage convaincus que allait attaquer, et, d'autre part, plusieurs services européens, essentiellement français et allemands. Indécis jusqu'aux premières attaques dans la nuit du 23 au 24 février, ils n'affichèrent jamais cette conviction, plaçant de ce fait leurs dirigeants politiques dans une position quelque peu gênante. L'article de Politico a ceci de particulier qu'il présente son enquête sous la forme d'un assemblage de citations, sans texte de liaison, tirées de conversations conduites par les journalistes avec une trentaine de personnalités essentiellement américaines, mais aussi européennes. Entre journalisme et histoire orale, cette enquête illustre, de l'intérieur, la montée de la tension du côté occidental, avant la déflagration.
« Antennes dressées » : Conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, Jake Sullivan explique la conviction qui fut la sienne à la lecture : « Sa rhétorique a nettement commencé à changer. Nos antennes se sont dressées. » Tandis qu'à partir de « renseignement très sérieux » Américains et Britanniques se persuadent rapidement qu'une invasion se prépare, les échanges avec les partenaires n'aboutissent pas à un consensus : « Nous savions que les Français et les Allemands disposaient des mêmes documents que nous. Nous demeurions perplexes devant leur insistance à penser que Poutine n'envahirait pas l'. Quand j'ai parlé aux Allemands, ils ont répondu qu'ils voulaient garder l'esprit ouvert », raconte Karen Pierce, ambassadrice du à Washington.
Les liaisons diplomatiques fonctionnent. Michael Carpenter, ambassadeur des États-Unis à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), évoque ainsi les messages envoyés à Moscou : « Nous avons averti la Russie, publiquement et en privé, que, si elle envahissait l'Ukraine, ce serait une erreur de calcul stratégique massive, en employant précisément ces mots. » Les services de renseignements s'activent, mais pas seulement eux. Porte-parole du National Security Council (NSC), Emily Horne note qu'à partir de « tonnes d'images disponibles de satellites commerciaux, sources ouvertes, quiconque y ayant accès pouvait observer ce que la Russie faisait aux frontières de l'Ukraine. De plus, il y a eu une explosion du journalisme citoyen dans l'usage des médias sociaux publiant, en temps réel, ce qu'ils voyaient, tant à partir de l'Ukraine que de la Russie ».
« Sérieux niveau de scepticisme »: Avril Haines, directrice du renseignement national (DNI), qui coiffe l'ensemble des services américains, note que ses discussions avec les chefs de service des pays de l'Otan révèlent un « sérieux niveau de scepticisme ». Il est très inhabituel que la DNI divulgue des renseignements aussi classifiés que ceux qui seront présentés aux alliés à cette occasion. Mais, puisqu'ils ne les convainquent pas, certains des éléments recueillis vont être rendus publics par l'administration américaine. La première publication, avec photos et cartes, aura lieu le 3 décembre , qui révèle que 175 000 soldats russes sont massés aux frontières ukrainiennes. Cette divulgation secoue un peu la communauté du renseignement. Mais Paul Nakasone, patron du Cyber Command américain, ne voit pas où serait le problème : « Il s'agit du renseignement de la nation. Ce n'est pas celui d'un service, de la communauté du renseignement ou de n'importe qui d'autre. Quand cela se fait au bénéfice de notre sécurité nationale, pourquoi ne pas le faire ? »
Les canaux diplomatiques ne cessent pas de fonctionner. Le secrétaire d'État Antony Blinken échange avec son homologue Sergueï Lavrov tandis que les canaux sont ouverts en grand avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Bill Burns, le patron de la CIA, partage avec ce dernier « le renseignement le plus récent [qu'ils possèdent] sur la planification russe de l'invasion ».
« Personne ne s'entraîne aussi longtemps » : Les services de renseignements affinent chaque jour leurs observations et parviennent, selon le secrétaire adjoint à la défense Colin Kahl, à une « assez bonne visibilité sur ce que les Russes préparaient. Probablement meilleure, en fait, que celle de certains généraux russes qui conduisaient cette mission ». Dès novembre, Bill Burns, russophone et ancien ambassadeur à Moscou, y fait un nouveau voyage : « Le président me demande d'y présenter, avec un nombre inhabituel de détails, les raisons pour lesquelles nous étions inquiets du fait que Poutine préparait une nouvelle invasion majeure. »
Jusqu'à la veille de l'invasion, et cela leur sera assez reproché, les services de renseignements européens demeurent dubitatifs sur sa mise en oeuvre. Ils affirment alors qu'ils ne connaissent pas l'objectif de Vladimir Poutine. D'aucuns laissent entendre que l'attitude américaine pourrait être fondée sur des éléments moins clairs que ne le prétendent les services ou le président Joe Biden en personne. Le général Mark Milley, chef d'état-major des armées américaines, renvoie les analystes du renseignement militaire européen à leurs analyses : « Quand vous êtes un soldat professionnel, certains indicateurs distinguent ce qui se passe réellement d'un exercice. Il y a certaines choses que vous faites pendant un exercice, pas quand vous préparez une invasion. Et inversement. Il s'agit beaucoup de logistique : les hôpitaux, les tentes, l'évacuation, le sang, la mobilisation des médecins et du personnel infirmier... Il faut faire venir des stocks significatifs de munitions et les stocker. Ensuite, il y a l'échelle, la taille. Un exercice avec 20 000 soldats, c'est très cher. C'est beaucoup d'argent. Ils ont rassemblé tout cela en septembre, en octobre. Et vous vous rendez compte qu'en novembre, en décembre, ils sont toujours sur place ? Mais que faites-vous ? Personne ne s'entraîne aussi longtemps. De quel exercice s'agit-il ? »
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Peut être une redite:la déviation de l'astéroïde Dimorphos (164 m de diamètre, plusieurs millions de tonnes) dévié par Dart (580kg) est une avancée dans la protection du globe contre les "Armageddons"
Dans le Monde Patrick Michel du CNRS, spécialiste des astéroïdes souligne la coopération internationale : extrêmement ravi de constater à quel point l'organisation et la coordination internationale pour l'observation de cet événement ont marché , nous pouvons tous pointer nos télescopes en même temps vers un objet qui nous intéresse) et précise que si l'on connait 95% des objets > 1km de diamètre susceptibles de croiser la terre , ce n'est que 40% pour les 140m et plus .
RTS : L'agence spatiale américaine a réussi à dévier l'astéroïde Dimorphos de sa trajectoire en projetant fin septembre son vaisseau DART contre sa surface. Il s'agissait d'une mission test inédite devant permettre à l'Humanité d'apprendre à se protéger d'une éventuelle menace future, a annoncé mardi la NASA. Le vaisseau de la mission DART, de la taille d'un réfrigérateur, avait délibérément percuté sa cible, l'astéroïde Dimorphos, à la vitesse de 22'500 km/h. Ce corps céleste est le satellite d'un astéroïde plus grand nommé Didymos.
L'appareil de la NASA est parvenu à le déplacer, en réduisant son orbite de 32 minutes, a indiqué le chef de l'agence spatiale, Bill Nelson, lors d'une conférence de presse: "DART ressemblait à un scénario de film, mais ce n'était pas Hollywood", a-t-il commencé...Ce changement d'orbite a été prouvé par trois méthodes différentes", a souligné Nancy Chabot, la coordinatrice principale pour la mission DART au Johns Hopkins Applied Physics Laboratory (APL) à Laurel, dans le Maryland
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41 minutes ago, Niafron said:
Mouais... un seul des trois s'exprime sous son vrai nom, et bien entendu, ce sont les deux autres qui ont une vision apocalyptique de l'armée ukrainienne.
Très franchement, je le trouve pas si équilibré ce papier moi.
C'est aussi ce que je me disais: certains propos prennent le contrepied de ce qui est vendu jusqu'ici, à savoir la nouvelle armée ukrainiene, plus souple, dégagée du carcan modèle soviétique. En fait ce serait surtout un bunch d'incompétents qui finalement ne gagnent que par chance,sans vision à long terme (en plus ils ont detruits les ponts qui maintenant les empêchent d'avancer )
En même temps je suis aussi toujours surpris de voir les campagnes de levée de fonds qui pour un véhicule , qui pour de l'équipement (de la vision nocturne aux vestes de protection), voire de drones.. Il y avait eu aussi des reportages sur l'utilisation de la légion étrangere avec un encadrement ukrainien, tout droit sorti de chez Cabu, les resistances à la conscription. Bref on ne nous dit pas tout (ou l'on est dans l'intox, russes ne vous inquiétez pas..)
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A propos des munitions pour Guepards , un bon résumé d'une certaine forme d'attentisme politique et industriel qui a prévalu en Allemagne (mais sans doute aussi en France) .
Il est clair depuis fin avril 2022 que les guepards ont besoin de nouvelles munitions. Malgré cela, le gouvernement fédéral a longtemps agi comme si la fin de la guerre était imminente. Ils semblaient surpris de devoir livrer le char, encore plus surpris que cela fasse également une différence. Les gens ont probablement été très surpris lorsque la Suisse n'a pas laissé sortir ses stocks de munitions du pays.Néanmoins, la commande de nouveaux obus en Allemagne a été lente.
Chercher le coupable uniquement à Berlin n'est probablement pas suffisant. Les cercles gouvernementaux ont déclaré à WirtschaftsWoche que Rheinmetall lui-même avait contribué de manière significative aux retards. La société de Düsseldorf détenait apparemment un brevet pour la munition anti-aérienne spéciale du guépard, empêchant ainsi une production rapide en Norvège , où une société avait déjà proposé.
Résultat : l'usine de Basse-Saxe n'est que maintenant en construction. Et l'Ukraine ne recevra la nouvelle production qu'en juillet. De plus, les munitions seront nettement plus chères que prévu, du moins c'est ce qu'on dit à Berlin. "Il faut dire qu'au final, c'était juste une très bonne affaire pour Rheinmetall", déclare l'un des intervenants. L'entreprise tire 160 millions d'euros des munitions de guépard pour l'Ukraine.
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- C’est un message populaire.
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L'ex député Cornut Gentille (battu aux dernières élections) qui s'est investi pendant des années dans les commissions de défense et de finances , sort la sulfateuse dans la Tribune. Y en a pour tout le monde: aussi bien la politique de défense que la coopération avec l'Allemagne . La revue stratégique de fin 2022 , est quant à elle carrément pulvérisée . Égrener de vagues considérations sur l'état du monde ne fixe pas un cap. Et la répétition des mots « robuste » ou « résilience » ne nous protège en rien. Quant à l'excitante découverte de la « fonction d'influence », elle laisse pantois! On ne peut réfréner un accès d'angoisse à la lecture d'un document dont l'approche conceptuelle et peu pratique évoque irrésistiblement - mais en moins brillant et en plus technocratique - le funeste travers du général en chef Gamelin. L'exploit consiste à brasser sur soixante pages de grandes idées sur l'ordre international sans jamais dire où se trouvent nos intérêts, et comment nous allons les défendre.
Article en accès libre (mise en spolier bloque le message)
https://www.latribune.fr/opinions/osons-un-debat-politique-sur-notre-defense-952035.html
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Les allemands se sont démenés, obstinés auprès des Suisses, des Brésiliens, ont étudié la solution Nammo norvégienne, mais rien à faire, ils n'ont pas obtenu de munitions pour les Guépards livrés à l'Ukraine. Restent une dernière chance avec les Quataris : des négos sont en cours pour récupérer 15 Guépards et munitions achetés pour la sécurisation des stades de la coupe du monde.
Bref, le nouveau ministre de la Défense Allemand a fini par commander auprès de Rheinmetall 300 000 obus à livrer "cet été" (sans plus de précisions) . . des mois et des mois ont été perdus dans cette affaire : on savait dés le départ que la Suisse ne fournirait pas vu sa politique de neutralité et que le gouvernement Brésilien vu les relations économiques avec la Russie n'irait clairement pas dans le sens d'une aide à l'Ukraine.
Rheinmetall will be supplying 150,000 rounds each of Armour Piercing Discarding Sabot – Tracer (APDS-T) and High Explosive Incendiary – Tracer (HEI-T) ammunition. This will enable effective engagement of a multitude of targets. The first APDS-T rounds will be delivered in summer 2023. A shift in production from APDS-T to HEI-T is scheduled to take place in mid-2024.
https://www.rheinmetall.com/en/rheinmetall_ag/press/news/latest_news/index_38976.php
La situation au Soudan
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
De son coté le ministre de la défense Anglais donne une bonne raison pourquoi ils n'évacuent pas (encore) leurs citoyens.
Dans l'Evening standard : A la question de savoir s'il était tout simplement trop dangereux d'essayer d'utiliser les forces britanniques pour extraire des personnes, il a répondu : "Oui : "Le danger, est bien different de la mission très stricte et contrôlée que nous avons menée samedi et dimanche pour extraire les diplomates, sur laquelle nous avions un degré de contrôle très strict.
"Au-delà, nous introduirions des troupes étrangères, et pas seulement nous - d'autres pays voudront le faire - dans les parties de Khartoum qui ont fait l'objet des combats les plus violents. https://www.standard.co.uk/news/politics/british-khartoum-kabul-rishi-sunak-afghanistan-b1076444.html.