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  1. Je reviens sur l'explosion de la galaxie FTX : la plateforme d'échange de crypto,  du fonds d'investissement Alameda + une centaine de petites compagnies, ensemble détenu en large partie par Sam Bankman-Fried dit SBF. Evidemment il avait structuré son truc au Bahamas, loin des contrôles, bien que FTX soit considérée comme l'une des plus importantes plateformes d'échange pour Cryptos. En résumé FTX avait été évalué en janvier à USD 30 milliards et aujourd'hui quasiment zéro.

    C'est juste  ahurissant : Pratiquement toutes les procédures habituelles de gestion étaient ignorées, jusqu'à être incapable de sortir la liste complète des comptes en banque ou du nombre de clients sauf à la louche ( peut être 1 million de clients .?) , sans compter la confusion des patrimoines des clients et ceux des sociétés (Alameda spéculant avec l'argent des clients de FTX), suspicion abus de bien social (le fonds prêtant 1 milliard à SBF), les acrobaties financières (actifs composés en large partie de crypto maison dont le cours artificiel s'est effondré, le FTX est passé en 2 jours de 24 Euros à 2 !) . Bref les clients vont y laisser beaucoup de plumes, et cela pourrait se traduire par un grand ménage dans les cryptos "maison" , les plateformes non régulées et un resserrement des flux vers les cryptos "classic "

    Le liquidateur américain J Ray 3 a publié un premier rapport complètement atterré . (Traduction ci dessous de quelques extraits via Deepl)

    "J'ai supervisé des situations impliquant de nouvelles structures financières (Enron et Residential Capital) et la récupération et la maximisation d'actifs transfrontaliers (Nortel et Overseas Shipholding). Presque toutes les situations dans lesquelles j'ai été impliqué ont été caractérisées par des défauts de quelque sorte dans les contrôles internes, la conformité réglementaire, les ressources humaines et l'intégrité des systèmes. Au cours de ma carrière, je n'ai jamais vu un échec aussi complet des contrôles de l'entreprise et une absence aussi totale d'informations financières fiables qu'ici. De l'intégrité des systèmes compromise et de la surveillance réglementaire défectueuse à l'étranger à la concentration du contrôle dans les mains d'un très petit groupe d'individus inexpérimentés, non avertis et potentiellement compromis, cette situation est sans précédent.

    Trésorerie : Le Groupe FTX n'a pas maintenu un contrôle centralisé de sa trésorerie. Les défaillances des procédures de gestion de trésorerie comprenaient l'absence d'une liste précise des comptes bancaires et des signataires des comptes, ainsi qu'une attention insuffisante à la solvabilité des partenaires bancaires dans le monde entier.... . En raison des échecs historiques de gestion de trésorerie, les Débiteurs ne connaissent pas encore le montant exact de trésorerie que le Groupe FTX détenait à la date de la Requête.

    Documents financiers audités : Le cabinet d'audit pour le Dotcom Silo était Prager Metis, un cabinet que je ne connais pas et dont le site Web indique qu'il est le " tout premier cabinet d'experts-comptables à ouvrir officiellement son siège dans le Metaverse, la plateforme Decentraland ". Je suis très préoccupé par les informations présentées dans ces états financiers vérifiés, en particulier en ce qui concerne le Dotcom Silo. En pratique, je ne pense pas qu'il soit approprié pour les parties prenantes ou la Cour de se fier aux états financiers audités comme une indication fiable de la situation financière de ces Silos. Les débiteurs n'ont pas encore été en mesure de trouver des états financiers vérifiés concernant le Silo Alameda ou le Silo Ventures.

    Ressources humaines :  L'approche du Groupe FTX en matière de ressources humaines combinait des employés de diverses entités et des entrepreneurs externes, avec des registres et des lignes de responsabilité peu clairs. À l'heure actuelle, les débiteurs n'ont pas été en mesure de préparer une liste complète des personnes qui travaillaient pour le groupe FTX à la date de la requête, ou des conditions de leur emploi. Les tentatives répétées de localiser certains employés présumés pour confirmer leur statut ont été infructueuses à ce jour.  

    Contrôles des déboursements :  Les Débiteurs n'avaient pas le type de contrôle des déboursés que je crois approprié pour une entreprise commerciale. Par exemple, les employés du groupe FTX soumettaient des demandes de paiement par le biais d'une plateforme de " chat " en ligne où un groupe disparate de superviseurs approuvait les déboursements en répondant par des émojis personnalisés. Aux Bahamas, je comprends que les fonds de l'entreprise du groupe FTX ont été utilisés pour acheter des maisons et d'autres biens personnels pour les employés et les conseillers. Je comprends qu'il ne semble pas y avoir de documentation pour certaines de ces transactions en tant que prêts, et que certains biens immobiliers ont été enregistrés au nom personnel de ces employés et conseillers sur les registres des Bahamas.

    Conservation des actifs numériques : Le Groupe FTX n'a pas tenu de livres et de registres appropriés, ou de contrôles de sécurité, en ce qui concerne ses actifs numériques. M. Bankman-Fried et M. Wang contrôlaient l'accès aux actifs numériques des principales entreprises du Groupe FTX (à l'exception de LedgerX, réglementée par la CFTC, et de certaines autres filiales réglementées et/ou licenciées). Les pratiques de gestion inacceptables comprenaient l'utilisation d'un compte de messagerie de groupe non sécurisé en tant qu'utilisateur racine pour accéder aux clés privées confidentielles et aux données critiques sensibles des entreprises du groupe FTX dans le monde entier, l'absence de réconciliation quotidienne des positions sur la blockchain, l'utilisation de logiciels pour dissimuler l'utilisation abusive des fonds des clients, l'exemption secrète d'Alameda de certains aspects du protocole de liquidation automatique de FTX. com, et l'absence de gouvernance indépendante entre Alameda (détenue à 90% par M. Bankman-Fried et 10% par M. Wang) et le Dotcom Silo (dans lequel des tiers avaient investi). Les débiteurs n'ont localisé et obtenu qu'une fraction des actifs numériques du groupe FTX qu'ils espèrent récupérer dans le cadre de ces procédures de chapitre 11.

    Garde d'autres actifs et investissements :  Le Groupe FTX avait des milliards dans des investissements autres que les crypto-monnaies, comme suggéré ci-dessus dans les descriptions des quatre Silos. Cependant, les principales sociétés du Silo Alameda et du Silo Ventures n'ont pas tenu des livres et des registres complets de leurs investissements et activités.

    Information et conservation des documents :  L'une des défaillances les plus répandues de l'entreprise FTX.com en particulier est l'absence d'enregistrements durables des prises de décision.

     

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  2.  Cédric Perrin des Echos, il y a défaite allemande car  L'idée selon laquelle la France pilotera le projet SCAF est à cet égard aussi impensable que la bataille de Teutoburg si forte dans l'inconscient allemand  (curieuse référence à cette  victoire Germanique contre les légions de Varus ("Scholtz qu'as tu fait de nos legions ") et qu' il y a eu ce qu'il faut bien appeler une forme de résistance vis-à-vis du rouleau compresseur allemand. 

    Spoiler

    Opinion | Avion de combat : une défaite allemande, CEDRIC PERRIN

    Airbus et Dassault ont finalement trouvé un accord afin de lancer le projet du système de combat aérien du futur (SCAF), une coopération qui est aussi synonyme d'une lourde défaite pour l'Allemagne, estime Cédric Perrin.

    Le projet de système de combat aérien du futur (SCAF) vient d'entrer dans une nouvelle phase de la saga au long cours qui le caractérise depuis qu'il a été lancé par les autorités françaises et allemandes en 2017. En effet, le 2 décembre après de multiples rebondissements y compris médiatiques, un accord a finalement été annoncé.

    Que stipule ce nouvel accord ? Rien que le respect de ce qui avait été décidé par l'annonce politique du projet en juillet 2017 et par l'accord industriel de mars 2021 : la France, au travers de Dassault Aviation, serait chef de file du projet. Pourtant, à peine signé, l'Allemagne, au travers d'Airbus, s'était empressée de le contester dès l'été 2021, exigeant contre sa lettre et, plus encore, l'évidence industrielle, un co-développement sur un pied d'égalité. Désormais les choses sont claires. La maîtrise d'oeuvre sera bien placée sous la responsabilité de Dassault Aviation, assurant que les technologies critiques françaises seront protégées et non partagées (ce qui n'interdit d'ailleurs pas que côté allemand ou espagnol certains éléments puissent être également protégés). Par ailleurs, pour ce qui concerne l'export, il est décidé que chacun sera libre d'y recourir de manière indépendante.

    Défaite amère pour l'Allemagne: Pour l'Allemagne, qui déguise de plus en plus mal son agacement de voir la France lui damner le pion en matière de défense, largement groggy par une guerre en Ukraine qui montre les limites de son modèle industriel fondé sur une énergie peu chère achetée en grande partie en Russie, il s'agit indéniablement d'une défaite amère. Car au-delà des tergiversations politiques allemandes, quand il s'agit d'industrie, nos amis allemands savent oublier leurs différends et sont unanimes à affirmer crânement leur hégémonie à l'égard d'industriels français qu'ils peinent à regarder autrement qu'avec commisération. L'idée selon laquelle la France pilotera le projet SCAF est à cet égard aussi impensable que la bataille de Teutoburg si forte dans l'inconscient allemand (mais cette fois-là les Allemands l'avaient emporté). Pour la France, c'est à l'évidence une excellente nouvelle, même si l'expérience montre qu'il faudra être vigilant dans sa mise en oeuvre. Pour sa base industrielle et technologique de défense d'abord, qu'il s'agisse de l'avionneur proprement dit, mais également de la myriade de sous-traitants concernés.

    Politique d'influence: C'est aussi, il faut le souligner, une bonne nouvelle pour l'Etat. Car en préservant l'autonomie gouvernementale en matière d'export, l'accord envoie un signal clair : la France n'attendra l'autorisation de personne pour mener au travers des exportations de matériel militaire la politique d'influence qu'elle aura seule décidée en fonction de ses intérêts. Plus largement, cet accord, qui intervient alors que la relation franco-allemande atteint un état de détérioration que même les plus fervents promoteurs du couple Paris Berlin ne nient plus, est porteur de plusieurs leçons qu'il est important de méditer. La première, c'est que le réel finit toujours par l'emporter. Or, en l'espèce, quel est-il ?Si nul de sérieux ne remet en question l'attachement allemand à l'excellence industrielle et l'ampleur des réussites dont l'Allemagne peut légitimement être fière, force est de constater qu'en matière de défense - il en est d'autres que l'on ferait bien de rappeler comme le secteur bancaire ou l'énergie - l'excellence se trouve du côté ouest du Rhin.

    Résistance au rouleau compresseur allemand: Car n'en déplaise à nos amis allemands, Dassault dispose d'une expérience dans la fabrication d'avions militaires sans équivalent en Allemagne. Et le succès du Rafale à l'export et au combat n'en est que le dernier d'une longue série. La seconde leçon est plus politique, à l'heure où la relation franco-allemande enchaîne les crispations. Car en l'espèce à quoi a-t-on assisté ? A ce qu'il faut bien appeler une forme de résistance vis-à-vis du rouleau compresseur allemand (et non pas russe), qui s'est beaucoup plus exprimée du côté des industriels concernés bien décidés à ne pas s'en laisser conter que de la part d'élites françaises qui restent très rétives à ramener l'Allemagne à la réalité de ses engagements.

    Succès français: C'est une leçon essentielle alors qu'en matière énergétique l'Allemagne, qui a entraîné toute l'Europe dans une transition énergétique ratée et conféré à la Russie le levier de pression formidable que l'on voit, continue sa guérilla larvée contre l'industrie nucléaire française, rare avantage comparatif dont nos industries bénéficient encore. L'accord trouvé autour du SCAF est un succès français et une défaite pour l'Allemagne. Une bataille gagnée ne signifie pas que d'autres confrontations sont à écarter. Il est cependant remarquable que pour une fois, forte de son bon droit et de son excellence industrielle, la France a su faire prévaloir ses intérêts. Pour l'Allemagne que l'on sait attachée à une analyse rationnelle des situations, il y a aussi sans doute quelques leçons à tirer.

     

     

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  3. Selon le NY Times (libre)  " Pour bombarder les positions russes sur l'île des Serpents, par exemple, les Ukrainiens ont placé des Caesar, d'une portée de 40 kilomètres, sur des barges et les ont remorquées sur 10 kilomètres pour frapper l'île, qui se trouvait à 50 kilomètres, ce qui a étonné les Français. "

    Le journaliste insiste sur le fait que les arsenaux des européens étaient déjà à moitié vides au début de la guerre, situation encore compliquée par de trop fréquentes incompatibilités : Les pays de l'OTAN ont fourni à l'Ukraine - souvent en grande pompe - de l'artillerie occidentale avancée, qui utilise des obus de 155 mm conformes aux normes de l'OTAN. Mais les systèmes de l'OTAN sont rarement certifiés pour utiliser des munitions produites par d'autres pays de l'OTAN, qui fabriquent souvent les obus différemment. (C'est un moyen pour les fabricants d'armes de s'assurer qu'ils peuvent vendre des munitions pour leurs canons, de la même manière que les fabricants d'imprimantes font leur beurre sur les cartouches d'encre). Bref il faut que les Ukrainiens et les occidentaux optimisent!

    https://www.nytimes.com/2022/11/26/world/europe/nato-weapons-shortage-ukraine.html?smid=nytcore-ios-share&referringSource=articleShare

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  4. Un point sur les achats massifs Polonais en Corée qui déplaisent aussi bien aux Américains qu'aux Français . Même si beaucoup de ces annonces pourraient être remises en question après les élections législatives de nov 2023 , elles sont également une tentative de pression politique sur les Européens : Extraits:

    Rencontrez la future superpuissance militaire de l'Europe : Pologne. Varsovie se tourne vers d'importants contrats d'armement avec la Corée du Sud pour asseoir sa suprématie en Europe continentale.

     Même si Washington a salué les promesses de dépenses de défense de la Pologne, on se demande également si Varsovie va vraiment les respecter, ainsi que la frustration que le pays se tourne vers la Corée du Sud pour certains de ses plus gros achats. Au printemps dernier, la Pologne a signé un contrat de 23 milliards de złoty (4,9 milliards d'euros) pour l'achat de 250 chars Abrams aux États-Unis - un remplacement rapide des 240 chars de l'ère soviétique envoyés en Ukraine. Son armée de l'air est équipée de F-16 américains et en 2020, Varsovie a signé un contrat de 4,6 milliards de dollars pour 32 chasseurs F-35.

    Mais ses récentes dépenses militaires se sont concentrées sur la Corée...la Pologne a commandé pour 10 à 12 milliards de dollars d'armements à la Corée, a déclaré Mariusz Cielma, rédacteur et analyste de Nowa Technika Wojskowa, un site d'information et d'analyse sur la technologie militaire. Les contrats portent sur 180 chars K2 Black Panther, 200 obusiers K9 Thunder, 48 avions d'attaque légers FA-50 et 218 lance-roquettes K239 Chunmoo. .. En complément des livraisons immédiates, les Coréens devraient fournir un total de 1 000 chars K2 et 600 obusiers K9 d'ici le milieu ou la fin des années 2020. L'attrait de la Corée réside dans le fait que son équipement militaire est généralement moins cher que les alternatives américaines et européennes et qu'elle peut le produire selon un calendrier serré. Ces achats sont, bien sûr, un coup de pied dans la fourmilière du président français Emmanuel Macron, qui rêve d'une "autonomie stratégique" et imagine une Europe capable de se défendre avec des armes fabriquées sur place (très probablement en France).

    Mais les dirigeants polonais n'ont pas caché que la pression exercée par l'Europe sur la Pologne au sujet de ses réformes judiciaires controversées et d'autres questions a également joué un rôle dans la décision de faire du shopping à Séoul.  Nous sommes prêts à acheter des armes dans d'autres pays de l'UE, mais ils doivent arrêter leur guerre contre la Pologne", a déclaré le président du PiS, Jarosław Kaczyński, au début du mois. "Nous sommes prêts à distribuer des accords et de l'argent, mais pas quand on nous dit qu'il n'y a pas d'État de droit en Pologne."

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  5. Une "confirmation" de plus que le retrait de Kherson n'était pas en mode panique et que les russes ont essentiellement laissé  des miettes, mis au crédit du nouveau général.

    A noter que depuis le retrait de Kherson, les bilans quotidiens publiés par les Ukrainiens sont en baisse pour atteindre quasiment zéro aujourd'hui (3 blindés). Certains intervenants à la TV (LCI pour ne pas citer) avaient d'ailleurs souligné que ces bilans n'étant pas causés géographiquement , il était très possible que les gros chiffres revendiqués (25 blindés en moyenne par jour du 5 au 11 novembre !)  étaient liés en grande partie à cette évacuation. Ordonnée mais couteuse.

     

     

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  6. J'étais très surpris par la différence entre la conso de 155 via les livraisons et la prod actuelle aux Etats unis mais évidemment s'il n'y a qu'une usine en prod.  France 24 reprenant une dépêche AFP,  indique une commande de 250 000 obus à des fournisseurs étrangers, cela risque d'être un peu juste.

     Boosting production : The Pentagon has furnished some 800,000 155mm artillery rounds to Ukraine, while United States has just one factory making them, the General Dynamics plant in Scranton, Pennsylvania that produces only 14,000 rounds a month. "We have plans... to get that in increments ultimately up to 36,000 a month in about three years," said LaPlante. 

    But that would take annual production to just over half of what Washington has given the Ukrainians in less than six months. The Pentagon wants allies to ramp up their own production lines to help replenish stockpiles. The US military has recently announced a slew of new contracts with arms manufacturers inside and outside the United States to do this. It includes $364 million for 250,000 rounds of 155mm artillery ammunition from multiple makers, $624 million for Stinger anti-aircraft missiles, $324 million for Javelin anti-tank missiles, and millions more for other weapons systems, ammunition and defense supplies.

    https://www.france24.com/en/live-news/20220912-western-arms-production-to-ramp-up-as-ukraine-burns-through-stockpiles

  7. La sous anticipation des besoins en pièces de rechange va handicaper sérieusement le MCO des PZH2000  livrés à l'Ukraine. Trainer les pieds volontairement ou anticipation d'une fin rapide du conflit ? 

    À la fin de l'été, le bureau des achats de la Bundeswehr avait averti en vain le ministère de commander de nombreux lots de pièces de rechange pour les obusiers et les lance-roquettes multiples Mars II, car le matériel spécial avait de longs délais de livraison. Jusqu'à présent, cependant, il n'y a pas eu d'instructions correspondantes de la part du soi-disant état-major spécial en Ukraine.

    Le manque de pièces de rechange paralyse désormais également le soi-disant centre de réparation, que l'Allemagne veut mettre en place en Slovaquie d'ici la mi-décembre pour réparer les armes qui y sont livrées

    Certes, six obusiers allemands ont récemment été amenés en Lituanie pour une révision technique. Cependant, comme les pièces de rechange nécessaires pour les obusiers n'étaient disponibles ni auprès de l'industrie ni auprès de la Bundeswehr, les techniciens ont dû cannibaliser l'un des obusiers et le laisser en Lituanie pour le moment. (Trad DeepL)

    https://www.spiegel.de/politik/deutschland/ukraine-panzerhaubitzen-2000-wegen-ersatzteilmangels-ausser-gefecht-a-a9056b03-3c01-40cb-b495-611817741b21

     

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  8. Les systèmes IRIS-T dont l'efficacité est vantée par les UKR (10/10 hier),  avaient été considérés comme insuffisants par la Suisse . Pas adapté aux conditions météo, un peu comme jadis, les skis Français n'étaient pas adaptés à la neige japonaise.. Et voila obligés d'acheter des Patriots et de finir avec un trou dans la raquette.

    l y a quelques années, la Suisse était confrontée à la question de savoir s'il fallait se procurer Iris-T . Le système protège désormais le territoire ukrainien des raids aériens russes - Iris-T n'est pas venu ici. Depuis lors, il y a eu une lacune dans le système de défense aérienne suisse , rapportent les titres « Tamedia » .  Alors que le Premier ministre ukrainien Denys Schmyhal a salué le système Iris-T produit par la société allemande Diehl Defence comme "extrêmement efficace", le ministre de la Défense de l'époque, Guy Parmelin, a arrêté le processus de sélection en 2016 du jour au lendemain. Cela a été précédé par des reportages médiatiques sur une "débâcle de fusée": Iris-T ne répondrait pas aux exigences de la Suisse, entre autres parce qu'il n'était pas adapté à toutes les conditions météorologiques, a-t-on dit.

    Annulation incompréhensible : Parmelin a estimé que les responsables du projet ne lui avaient pas donné les bonnes informations à l'époque et, selon un rapport d'enquête parlementaire, a pris les mesures appropriées sans consulter ses employés responsables. Cependant, la fin de l'exercice n'était "ni factuellement ni politiquement compréhensible", avaient rapporté les commissions d'audit des entreprises des deux conseils....

    https://www.bluewin.ch/de/news/schweiz/die-schweiz-sucht-jetzt-eine-luftabwehr-die-sie-kuerzlich-noch-ablehnte-1465781.html

    Spoiler

    l y a quelques années, la Suisse était confrontée à la question de savoir s'il fallait se procurer Iris-T . Le système protège désormais le territoire ukrainien des raids aériens russes - Iris-T n'est pas venu ici. Depuis lors, il y a eu une lacune dans le système de défense aérienne suisse , rapportent les titres « Tamedia » .

    Alors que le Premier ministre ukrainien Denys Schmyhal a salué le système Iris-T produit par la société allemande Diehl Defence comme "extrêmement efficace", le ministre de la Défense de l'époque, Guy Parmelin, a arrêté le processus de sélection en 2016 du jour au lendemain.

    Cela a été précédé par des reportages médiatiques sur une "débâcle de fusée": Iris-T ne répondrait pas aux exigences de la Suisse, entre autres parce qu'il n'était pas adapté à toutes les conditions météorologiques, a-t-on dit.

    Annulation incompréhensible

    Parmelin a estimé que les responsables du projet ne lui avaient pas donné les bonnes informations à l'époque et, selon un rapport d'enquête parlementaire, a pris les mesures appropriées sans consulter ses employés responsables. Cependant, la fin de l'exercice n'était "ni factuellement ni politiquement compréhensible", avaient rapporté les commissions d'audit des entreprises des deux conseils.

    Selon les titres de Tamedia, les événements actuels ont donné raison aux commissions. Le Parlement a décidé d'acheter le système de défense Patriot pour deux milliards de francs. Cependant, cela ne convient pas pour protéger les installations civiles contre les armes d'attaque volant à basse altitude telles que les drones, les roquettes ou les missiles de croisière. Par conséquent, l'armée prévoit de se procurer un système supplémentaire - un comme Iris-T.

    More Information

    "Le travail d'approvisionnement a commencé", a déclaré un porte-parole des titres de Tamedia. Et aussi que la planification pour les années à venir avait été ajustée en fonction des connaissances acquises lors de la guerre en Ukraine.

    Il n'y a pas assez d'argent pour tous les achats

    Une défense aérienne appropriée devrait être incluse dans le message de l'armée 2026/2027, a déclaré l'ancien chef de l'armée de l'air Aldo C. Schellenberg aux médias Tamedia. Il sera alors prêt à l'emploi "au plus tôt au milieu de la prochaine décennie".

    Selon Schellenberg, les coûts d'un système qui pourrait protéger l'infrastructure civile critique et les principales installations militaires dans une zone de la taille du Mittelland s'élèveraient à deux milliards de francs.

    Selon la conseillère nationale PS Priska Seiler Graf, des investissements d'un montant total de 2,9 milliards de francs sont prévus pour le message militaire 26/27. En plus de la défense aérienne, un nouveau système d'artillerie et du matériel pour les troupes au sol devraient également être acquis. Cependant, le budget n'est pas suffisant pour tous ces articles, a-t-elle expliqué aux titres Tamedia.

     

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  9. Des grandes manœuvres commencent dans l'industrie d'armement pour fournir et reconstituer les stocks de munitions, à noter le "petit" budget de 20 milliards qui serait alloué par l'Allemagne à cet effet   : Rheinmetall réagit à la demande croissante de munitions et rachète le concurrent espagnol Expal Systems pour 1,2 milliard d'euros.. le PDG Papperger a déclaré qu'Expal pourrait produire 250 000 à 300 000 obus d'artillerie par an. Rheinmetall lui-même a une capacité d'environ 80 000...La production de munitions sera l'un des sujets les plus importants pour Rheinmetall dans les années à venir. Après la fin de la guerre froide, de nombreux pays occidentaux avaient vidé leurs arsenaux et cherchent maintenant à les reconstituer. La Bundeswehr ne dispose également que d'un approvisionnement très limité en munitions. Le gouvernement fédéral prévoit de reconstituer les stocks et, selon les informations des politiciens, de dépenser jusqu'à environ 20 milliards d'euros..

    https://www.handelsblatt.com/unternehmen/industrie/ruestungsindustrie-rheinmetall-kauft-munitionsfirma-mehr-gepard-munition-fuer-die-ukraine/28806920.html

    Spoiler

    Berlin, Düsseldorf Le groupe d'armement Rheinmetall réagit à la demande croissante de munitions et rachète le concurrent espagnol Expal Systems pour 1,2 milliard d'euros. L'entreprise l'a annoncé lundi (14). Après le déclenchement de la guerre en Ukraine , la demande mondiale a considérablement augmenté, a déclaré le PDG Armin Papperger au Handelsblatt.

    Avec un chiffre d'affaires annuel d'environ 400 millions d'euros, Expal System est l'un des plus grands fabricants de munitions en Europe. Selon le PDG Papperger, les capacités sont suffisantes pour augmenter encore les ventes jusqu'à 700 millions d'euros. Les usines sont modernes et hautement automatisées.

    Les Espagnols produisent, entre autres, des munitions pour les systèmes d'artillerie et des canons anti-aériens. Papperger a déclaré qu'Expal pourrait produire 250 000 à 300 000 obus d'artillerie par an. Rheinmetall lui-même a une capacité d'environ 80 000.

    Les munitions de guépard pour l'Ukraine pourraient bientôt venir d'Espagne : Selon Papperger, des munitions pour le char anti-aérien Gepard pourront également être fabriquées chez Expal à l'avenir. Le gouvernement allemand a également fourni les chars à l'Ukraine pour protéger son espace aérien contre les attaques de la Russie . L'approvisionnement en munitions est toutefois limité car la Suisse, pays fabricant, ne souhaite pas délivrer de licence d'exportation.

    La production de munitions sera l'un des sujets les plus importants pour Rheinmetall dans les années à venir. Après la fin de la guerre froide, de nombreux pays occidentaux avaient vidé leurs arsenaux et cherchent maintenant à les reconstituer. La Bundeswehr ne dispose également que d'un approvisionnement très limité en munitions. Le gouvernement fédéral prévoit de reconstituer les stocks et, selon les informations des politiciens, de dépenser jusqu'à environ 20 milliards d'euros.

    Le prix d'achat d'Expal Systems est trois fois plus élevé que son chiffre d'affaires actuel. Selon le président du directoire de Rheinmetall, M. Papperger, le bénéfice avant impôts, intérêts et amortissements (Ebitda) d'environ 200 millions d'euros qui est attendu en perspective justifie cette évaluation élevée. A cela s'ajoute l'attente d'une forte croissance de l'activité. Rheinmetall s'est imposé dans la vente aux enchères face à plusieurs autres fournisseurs d'armement, selon une personne proche du dossier. Le vendeur est la société de capital-investissement Rhone, qui avait acheté Maxam en 2019 et qui se réjouit maintenant de la forte demande pour les produits Maxam et donc d'une valorisation élevée lors de la vente.

    Les investisseurs ont réagi positivement à cette acquisition : jusqu'à l'après-midi, le cours de l'action Rheinmetall a augmenté de plus de huit pour cent.

    Trad deepl

     

     

     

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  10. Après les Allemands, ce sont les 300 Anglais qui s'en vont du Mali : La Grande-Bretagne a annoncé lundi qu'elle retirait ses casques bleus du Mali, affirmant que la dépendance croissante du pays d'Afrique de l'Ouest à l'égard des mercenaires russes compromet la stabilité. Le ministre des Forces armées, James Heappey, a déclaré que la force britannique de 300 hommes qui est stationnée au Mali depuis 2020 dans le cadre d'une mission de maintien de la paix des Nations unies partira plus tôt que prévu. Il n'a pas donné de calendrier. M. Heappey a déclaré aux législateurs de la Chambre des communes que "la responsabilité de tout cela se trouve à Bamako", la capitale du Mali. "Deux coups d'État en trois ans ont sapé les efforts internationaux pour faire avancer la paix".

    Les tensions se sont accrues entre le Mali, ses voisins africains et l'Occident après que le gouvernement malien a autorisé des mercenaires russes du groupe Wagner à se déployer sur son territoire.M. Heappey a qualifié les forces de Wagner de "bande de voyous meurtriers et violateurs des droits de l'homme"."Le Groupe Wagner est lié à des violations massives des droits de l'homme et le partenariat du gouvernement malien avec le Groupe Wagner est contre-productif pour une stabilité et une sécurité durables dans leur région", a-t-il déclaré.

    Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

    https://www.washingtonpost.com/politics/uk-withdrawing-troops-from-mali-peacekeeping-mission/2022/11/14/17c2948c-6439-11ed-b08c-3ce222607059_story.html

    Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

     

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  11. Ah le fameux Serguei qui s'était distingué lors du conseil de sécurité précédant les reconnaissances d'indépendance.  Pas sur qu'il ait maintenant une grande latitude vis à vis de quoi que ce soit.

    Semble-t-il désemparé et refusant de répondre directement aux questions du président russe, le patron du SVR (pour Sluzhba vneshney razvedki, les renseignements extérieurs) s’est ainsi retrouvé à bredouiller quelques mots confus, perdant totalement ses moyens face à un Vladimir Poutine carnassier et pris d’une colère froide.

    Ce qui a donné un échange lunaire:
    - Vladimir Poutine: “Dites-le clairement: est-ce que vous soutenez la proposition de reconnaissance de l’indépendance des deux Républiques?” 
    - Sergueï Narychkine: “Je soutiendrai cette proposition.” 
    - “Vous la soutiendrez ou vous la soutenez? Parlez sans détour!”
    - “Je soutiens la proposition de les intégrer à la Russie.”
    - “On ne parle pas de cela. Dites-le: est-ce que vous soutenez la reconnaissance de leur indépendance? Oui ou non?” 
    - “Je soutiens la proposition quant à la reconnaissance de l’indépendance des Républiques de Donetsk et de Lougansk.” 
    - “Merci, vous pouvez vous rasseoir.”

    https://www.huffingtonpost.fr/international/article/vladimir-poutine-glacant-face-a-serguei-narychkine-patron-du-renseignement-exterieur-russe_192948.html

  12. Peut être deja postée à l'époque cette video "anecdotique" sur YouTube en aout, dont IOU publie un extrait qui montre 

    a)  la crainte de prendre du feu ami faute de com, et les tirs nourris de l'adversaire: " il n'y a pas de moyen de communiquer, c'est ça le problème,  j'espere qu'on va survivre, on va tous mourir , ça c'est sur, dis pas ça encore, on a encore 2 heures pour tenir"

    b) Dans cette section c'est un peu Babel, ça parle un peu Français (le legionnaire + 1 ou 2 gars si j'entends bien) , des anglophones + des urkainiens ? , le legionnaire donnant des instruction en Français . 

     

     

     

     

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