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Les drones ukrainiens avec des transpondeurs russes récupérés ou bidouillés ?
Sur LCI ce soir le général Richoux : je viens de l'apprendre, les drones ukrainiens peuvent aller aussi loin parce qu'ils sont équipés de transpondeurs russes, alors la surveillance n'y voit que des vols amis.
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Le général Zaluzhnyi qui discute avec le CEMA Fr, ce n'est pas la première fois . Mais j'étais curieux de voir ce qu'en disait le compte twitter du général Burkhard . Et bien rien, cela ne fait pas l'objet d'une publication, peut être ailleurs ?
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Je reviens sur l'explosion de la galaxie FTX : la plateforme d'échange de crypto, du fonds d'investissement Alameda + une centaine de petites compagnies, ensemble détenu en large partie par Sam Bankman-Fried dit SBF. Evidemment il avait structuré son truc au Bahamas, loin des contrôles, bien que FTX soit considérée comme l'une des plus importantes plateformes d'échange pour Cryptos. En résumé FTX avait été évalué en janvier à USD 30 milliards et aujourd'hui quasiment zéro.
C'est juste ahurissant : Pratiquement toutes les procédures habituelles de gestion étaient ignorées, jusqu'à être incapable de sortir la liste complète des comptes en banque ou du nombre de clients sauf à la louche ( peut être 1 million de clients .?) , sans compter la confusion des patrimoines des clients et ceux des sociétés (Alameda spéculant avec l'argent des clients de FTX), suspicion abus de bien social (le fonds prêtant 1 milliard à SBF), les acrobaties financières (actifs composés en large partie de crypto maison dont le cours artificiel s'est effondré, le FTX est passé en 2 jours de 24 Euros à 2 !) . Bref les clients vont y laisser beaucoup de plumes, et cela pourrait se traduire par un grand ménage dans les cryptos "maison" , les plateformes non régulées et un resserrement des flux vers les cryptos "classic "
Le liquidateur américain J Ray 3 a publié un premier rapport complètement atterré . (Traduction ci dessous de quelques extraits via Deepl)
"J'ai supervisé des situations impliquant de nouvelles structures financières (Enron et Residential Capital) et la récupération et la maximisation d'actifs transfrontaliers (Nortel et Overseas Shipholding). Presque toutes les situations dans lesquelles j'ai été impliqué ont été caractérisées par des défauts de quelque sorte dans les contrôles internes, la conformité réglementaire, les ressources humaines et l'intégrité des systèmes. Au cours de ma carrière, je n'ai jamais vu un échec aussi complet des contrôles de l'entreprise et une absence aussi totale d'informations financières fiables qu'ici. De l'intégrité des systèmes compromise et de la surveillance réglementaire défectueuse à l'étranger à la concentration du contrôle dans les mains d'un très petit groupe d'individus inexpérimentés, non avertis et potentiellement compromis, cette situation est sans précédent.
Trésorerie : Le Groupe FTX n'a pas maintenu un contrôle centralisé de sa trésorerie. Les défaillances des procédures de gestion de trésorerie comprenaient l'absence d'une liste précise des comptes bancaires et des signataires des comptes, ainsi qu'une attention insuffisante à la solvabilité des partenaires bancaires dans le monde entier.... . En raison des échecs historiques de gestion de trésorerie, les Débiteurs ne connaissent pas encore le montant exact de trésorerie que le Groupe FTX détenait à la date de la Requête.
Documents financiers audités : Le cabinet d'audit pour le Dotcom Silo était Prager Metis, un cabinet que je ne connais pas et dont le site Web indique qu'il est le " tout premier cabinet d'experts-comptables à ouvrir officiellement son siège dans le Metaverse, la plateforme Decentraland ". Je suis très préoccupé par les informations présentées dans ces états financiers vérifiés, en particulier en ce qui concerne le Dotcom Silo. En pratique, je ne pense pas qu'il soit approprié pour les parties prenantes ou la Cour de se fier aux états financiers audités comme une indication fiable de la situation financière de ces Silos. Les débiteurs n'ont pas encore été en mesure de trouver des états financiers vérifiés concernant le Silo Alameda ou le Silo Ventures.
Ressources humaines : L'approche du Groupe FTX en matière de ressources humaines combinait des employés de diverses entités et des entrepreneurs externes, avec des registres et des lignes de responsabilité peu clairs. À l'heure actuelle, les débiteurs n'ont pas été en mesure de préparer une liste complète des personnes qui travaillaient pour le groupe FTX à la date de la requête, ou des conditions de leur emploi. Les tentatives répétées de localiser certains employés présumés pour confirmer leur statut ont été infructueuses à ce jour.
Contrôles des déboursements : Les Débiteurs n'avaient pas le type de contrôle des déboursés que je crois approprié pour une entreprise commerciale. Par exemple, les employés du groupe FTX soumettaient des demandes de paiement par le biais d'une plateforme de " chat " en ligne où un groupe disparate de superviseurs approuvait les déboursements en répondant par des émojis personnalisés. Aux Bahamas, je comprends que les fonds de l'entreprise du groupe FTX ont été utilisés pour acheter des maisons et d'autres biens personnels pour les employés et les conseillers. Je comprends qu'il ne semble pas y avoir de documentation pour certaines de ces transactions en tant que prêts, et que certains biens immobiliers ont été enregistrés au nom personnel de ces employés et conseillers sur les registres des Bahamas.
Conservation des actifs numériques : Le Groupe FTX n'a pas tenu de livres et de registres appropriés, ou de contrôles de sécurité, en ce qui concerne ses actifs numériques. M. Bankman-Fried et M. Wang contrôlaient l'accès aux actifs numériques des principales entreprises du Groupe FTX (à l'exception de LedgerX, réglementée par la CFTC, et de certaines autres filiales réglementées et/ou licenciées). Les pratiques de gestion inacceptables comprenaient l'utilisation d'un compte de messagerie de groupe non sécurisé en tant qu'utilisateur racine pour accéder aux clés privées confidentielles et aux données critiques sensibles des entreprises du groupe FTX dans le monde entier, l'absence de réconciliation quotidienne des positions sur la blockchain, l'utilisation de logiciels pour dissimuler l'utilisation abusive des fonds des clients, l'exemption secrète d'Alameda de certains aspects du protocole de liquidation automatique de FTX. com, et l'absence de gouvernance indépendante entre Alameda (détenue à 90% par M. Bankman-Fried et 10% par M. Wang) et le Dotcom Silo (dans lequel des tiers avaient investi). Les débiteurs n'ont localisé et obtenu qu'une fraction des actifs numériques du groupe FTX qu'ils espèrent récupérer dans le cadre de ces procédures de chapitre 11.
Garde d'autres actifs et investissements : Le Groupe FTX avait des milliards dans des investissements autres que les crypto-monnaies, comme suggéré ci-dessus dans les descriptions des quatre Silos. Cependant, les principales sociétés du Silo Alameda et du Silo Ventures n'ont pas tenu des livres et des registres complets de leurs investissements et activités.
Information et conservation des documents : L'une des défaillances les plus répandues de l'entreprise FTX.com en particulier est l'absence d'enregistrements durables des prises de décision.
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Cédric Perrin des Echos, il y a défaite allemande car L'idée selon laquelle la France pilotera le projet SCAF est à cet égard aussi impensable que la bataille de Teutoburg si forte dans l'inconscient allemand (curieuse référence à cette victoire Germanique contre les légions de Varus ("Scholtz qu'as tu fait de nos legions ") et qu' il y a eu ce qu'il faut bien appeler une forme de résistance vis-à-vis du rouleau compresseur allemand.
SpoilerOpinion | Avion de combat : une défaite allemande, CEDRIC PERRIN
Airbus et Dassault ont finalement trouvé un accord afin de lancer le projet du système de combat aérien du futur (SCAF), une coopération qui est aussi synonyme d'une lourde défaite pour l'Allemagne, estime Cédric Perrin.
Le projet de système de combat aérien du futur (SCAF) vient d'entrer dans une nouvelle phase de la saga au long cours qui le caractérise depuis qu'il a été lancé par les autorités françaises et allemandes en 2017. En effet, le 2 décembre après de multiples rebondissements y compris médiatiques, un accord a finalement été annoncé.
Que stipule ce nouvel accord ? Rien que le respect de ce qui avait été décidé par l'annonce politique du projet en juillet 2017 et par l'accord industriel de mars 2021 : la France, au travers de Dassault Aviation, serait chef de file du projet. Pourtant, à peine signé, l'Allemagne, au travers d'Airbus, s'était empressée de le contester dès l'été 2021, exigeant contre sa lettre et, plus encore, l'évidence industrielle, un co-développement sur un pied d'égalité. Désormais les choses sont claires. La maîtrise d'oeuvre sera bien placée sous la responsabilité de Dassault Aviation, assurant que les technologies critiques françaises seront protégées et non partagées (ce qui n'interdit d'ailleurs pas que côté allemand ou espagnol certains éléments puissent être également protégés). Par ailleurs, pour ce qui concerne l'export, il est décidé que chacun sera libre d'y recourir de manière indépendante.
Défaite amère pour l'Allemagne: Pour l'Allemagne, qui déguise de plus en plus mal son agacement de voir la France lui damner le pion en matière de défense, largement groggy par une guerre en Ukraine qui montre les limites de son modèle industriel fondé sur une énergie peu chère achetée en grande partie en Russie, il s'agit indéniablement d'une défaite amère. Car au-delà des tergiversations politiques allemandes, quand il s'agit d'industrie, nos amis allemands savent oublier leurs différends et sont unanimes à affirmer crânement leur hégémonie à l'égard d'industriels français qu'ils peinent à regarder autrement qu'avec commisération. L'idée selon laquelle la France pilotera le projet SCAF est à cet égard aussi impensable que la bataille de Teutoburg si forte dans l'inconscient allemand (mais cette fois-là les Allemands l'avaient emporté). Pour la France, c'est à l'évidence une excellente nouvelle, même si l'expérience montre qu'il faudra être vigilant dans sa mise en oeuvre. Pour sa base industrielle et technologique de défense d'abord, qu'il s'agisse de l'avionneur proprement dit, mais également de la myriade de sous-traitants concernés.
Politique d'influence: C'est aussi, il faut le souligner, une bonne nouvelle pour l'Etat. Car en préservant l'autonomie gouvernementale en matière d'export, l'accord envoie un signal clair : la France n'attendra l'autorisation de personne pour mener au travers des exportations de matériel militaire la politique d'influence qu'elle aura seule décidée en fonction de ses intérêts. Plus largement, cet accord, qui intervient alors que la relation franco-allemande atteint un état de détérioration que même les plus fervents promoteurs du couple Paris Berlin ne nient plus, est porteur de plusieurs leçons qu'il est important de méditer. La première, c'est que le réel finit toujours par l'emporter. Or, en l'espèce, quel est-il ?Si nul de sérieux ne remet en question l'attachement allemand à l'excellence industrielle et l'ampleur des réussites dont l'Allemagne peut légitimement être fière, force est de constater qu'en matière de défense - il en est d'autres que l'on ferait bien de rappeler comme le secteur bancaire ou l'énergie - l'excellence se trouve du côté ouest du Rhin.
Résistance au rouleau compresseur allemand: Car n'en déplaise à nos amis allemands, Dassault dispose d'une expérience dans la fabrication d'avions militaires sans équivalent en Allemagne. Et le succès du Rafale à l'export et au combat n'en est que le dernier d'une longue série. La seconde leçon est plus politique, à l'heure où la relation franco-allemande enchaîne les crispations. Car en l'espèce à quoi a-t-on assisté ? A ce qu'il faut bien appeler une forme de résistance vis-à-vis du rouleau compresseur allemand (et non pas russe), qui s'est beaucoup plus exprimée du côté des industriels concernés bien décidés à ne pas s'en laisser conter que de la part d'élites françaises qui restent très rétives à ramener l'Allemagne à la réalité de ses engagements.
Succès français: C'est une leçon essentielle alors qu'en matière énergétique l'Allemagne, qui a entraîné toute l'Europe dans une transition énergétique ratée et conféré à la Russie le levier de pression formidable que l'on voit, continue sa guérilla larvée contre l'industrie nucléaire française, rare avantage comparatif dont nos industries bénéficient encore. L'accord trouvé autour du SCAF est un succès français et une défaite pour l'Allemagne. Une bataille gagnée ne signifie pas que d'autres confrontations sont à écarter. Il est cependant remarquable que pour une fois, forte de son bon droit et de son excellence industrielle, la France a su faire prévaloir ses intérêts. Pour l'Allemagne que l'on sait attachée à une analyse rationnelle des situations, il y a aussi sans doute quelques leçons à tirer.
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- C’est un message populaire.
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En Français, cet article sur le fil Telegram de signalisation des mouvements ennemis mis en place par le SBU: ergonomique, avec authentification, et qui est utilisé pour récupérer tous type d'informations y compris sur les collaborateurs (la c'est sans doute le plus délicat car tous les corbeaux du coin doivent se régaler : 5800 signalements!). La réactivité pour mettre en place le système et les équipes derrière pour faire le tri, est impressionnante.
... pour réduire les risques d’intoxication, un mécanisme fiable mais simple de vérification de l’identité des utilisateurs est nécessaire. Cela tombe à pic, l’application Diia, dont se servent des millions d’Ukrainiens, en dispose ! Mieux, Diia ne peut être utilisé que par les citoyens ukrainiens qui ont un numéro de téléphone ukrainien, ainsi qu’un compte en banque en Ukraine ou qui possèdent un titre d’identité biométrique. Le risque qu’un faux profil, un agent russe, utilise yaEnnemi pour tromper l’adversaire est donc très limité.
" Par exemple, le 10 avril, ils sont invités à signaler les systèmes de communication mobiles russes Redut-2US. Des photos de ces équipements, antenne pliée et déployée, sont disponibles dans yaEnnemi à l’appui d’un texte expliquant l’importance de détruire ces matériels russes. Deux jours plus tard, sur sa chaîne Telegram, le ministre Mykhaïlo Fedorov dresse un premier bilan en annonçant trente-trois signalements en 48 heures, ce qui est une performance à mettre au crédit des espions amateurs que sont les citoyens ukrainiens, car les Redut-2US ne sont pas déployés en grand nombre."
Autre importante utilisation de yaEnnemi, la chasse aux collaborateurs. À ce jour, 5 800 signalements ont été enregistrés. Pour mesurer l’efficacité et l’importance de yaEnnemi, il suffit de considérer la série d’attentats qui ont frappé les collaborateurs de l’administration d’occupation dans le Sud ukrainien. Toutes les précisions utiles pour identifier les personnes visées sont mises à disposition dans le chatbot, pour éviter les règlements de comptes ainsi que la délation inutile, mais aussi et surtout pour obtenir les informations pertinentes pour les actions à planifier contre les cibles à éliminer.
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Trappier est finalement trés content , bon on est quand même qu'au niveau de la phase d'étude..
SpoilerAccord conclu entre Dassault Aviation et Airbus sur l'avion de combat du futur, Par Véronique Guillermard et Ivan Letessier
Depuis un an, un différend opposait les deux industriels, ce qui avait gelé ce projet, le plus ambitieux lancé en Europe en matière de coopération dans l'armement. Et dont l'enjeu est d'assurer la sécurité et la défense du vieux continent, en donnant un successeur au Rafale construit par Dassault Aviation* et à l'Eurofighter, développé par un consortium associant Airbus, le britannique BAE et l'italien Alenia. À l'issue de négociations serrées, un accord a donc été trouvé. Il réaffirme le rôle de chef de file de la France, celui de maître d'œuvre et d'architecte du NGF de Dassault Aviation. Il protège aussi la propriété intellectuelle des technologies et savoir-faire français. La France, de son côté, a réaffirmé sa liberté d'exporter le NGF, une « donnée connue » de l'Allemagne et de l'Espagne, les deux pays partenaires du Scaf, sur laquelle « la France ne reviendra pas », selon les mots de Sébastien Lecornu. L'accord industriel ouvre la voie à la signature du contrat d'études, dite Phase 1B, qui doit préparer la construction d'un démonstrateur, dont les essais en vol sont prévus à horizon 2027.
Le Figaro. - Depuis un an, le projet de Système de combat aérien du futur (Scaf) est suspendu à un accord industriel entre Airbus et Dassault Aviation sur l'avion de combat de nouvelle génération (NGF). Aujourd'hui, êtes-vous en mesure d'annoncer que cet accord a été conclu ? Éric Trappier. – Le Scaf est un projet politique lancé par le Président Emmanuel Macron et la Chancelière Angela Merkel en 2017, et à l'arrêt depuis l'été 2021. Alors, oui, aujourd'hui c'est fait. Nous avons un accord avec Airbus. Tous les blocages ont été levés. Nous allons pouvoir entrer dans l'exécution de la nouvelle phase d'études, dite 1B, qui doit préparer le développement d'un démonstrateur, qui devrait voler vers 2029. Il ne reste plus que la signature formelle des contrats d'ici à quelques jours. Ils seront notifiés par la Direction générale de l'armement, qui est l'agence exécutive des contrats, au nom des trois pays partenaires – France, Allemagne et Espagne.
Ces deux dernières semaines, des politiques en Allemagne et en France ont annoncé que cet accord avait été trouvé. Avez-vous subi des pressions ? Il y a eu des pressions de toutes parts. Nous en avons mis. Nous en avons subi. Mais tant que l'accord industriel n'était pas conclu, il était prématuré de l'annoncer. Aujourd'hui, c'est fait, donc nous pouvons le rendre public.
Avez-vous obtenu toutes les garanties que vous exigiez ou avez-vous dû faire des concessions ? Toute négociation implique des concessions. Mais oui, nous avons obtenu toutes les garanties pour ouvrir une nouvelle phase de ce qui est, je le rappelle, une phase d'études amont et pas encore un programme. Nous sommes confirmés dans notre rôle de maître d'œuvre et d'architecte de l'avion et nous avons obtenu la protection de notre savoir-faire industriel et de nos technologies. Ce qui signifie la mise en place d'une organisation industrielle qui a un leader et des partenaires. La propriété des travaux à réaliser en commun sera partagée, mais les technologies et le savoir-faire qui nous appartiennent ne le seront pas. C'est un accord gagnant-gagnant pour toutes les parties.
Dans quel état d'esprit abordez-vous cette nouvelle phase ?: Nous sommes animés par l'enthousiasme, la détermination et la satisfaction. Enthousiasme et détermination car nous avons l'ambition de faire voler un nouveau démonstrateur d'avion de combat dans quatre à cinq ans, ce qui n'était pas arrivé depuis le premier vol du démonstrateur européen nEUROn voici tout juste dix ans ! Être l'architecte d'un nouvel avion de combat est très motivant pour notre société, nos équipes, celles d'Airbus notre partenaire principal, d'Indra et de nos partenaires historiques que sont Safran, Thales et MBDA. Sans oublier notre écosystème de sous-traitants dans les trois pays, qui participera à l'aventure. Je sais pouvoir compter sur leurs compétences et leur motivation pour relever ce défi. Sans compter tous les jeunes que nous allons recruter pour travailler avec les plus anciens, qui ont participé à l'aventure du Rafale. C'est un projet qui permet le renouvellement des générations et la transmission des compétences. C'est un projet ambitieux puisqu'il s'agit de préparer le successeur du Rafale, qui sera opérationnel après 2040. Dans l'intervalle, le Rafale continuera à évoluer et à être commercialisé. J'ai confiance dans le fait que de nouveaux pays l'adopteront. Il volera encore pendant des décennies au sein des forces françaises et de celles de nos clients à l'international.Satisfaction aussi car la Direction Générale de l'Armement, au nom des trois pays, nous accorde sa confiance, ce qui nous place devant nos responsabilités pour répondre aux attentes des armées de ces pays partenaires.
Qu'en est-il de la liberté d'exporter le NGF ? Nous la revendiquons car notre modèle industriel ne peut pas fonctionner sans exportation. Toutefois, ce sujet n'est pas de notre ressort mais de celui de l'État. Je salue les propos sans ambiguïté adressés à la représentation nationale, à la fois par la Première ministre et par le Ministre des armées, sur le caractère fondamental de la liberté d'exporter. Nos partenaires de longue date ou plus récent, qui ont acheté le Rafale, comptent sur nous pour poursuivre leur relation stratégique avec la France.
Certains estiment que Dassault Aviation a fait traîner les discussions et qu'il ne veut pas vraiment coopérer avec Airbus…: C'est plus un sentiment qu'une réalité. Lorsque l'Espagne a rejoint le projet Scaf en juin 2019, Dassault Aviation et Airbus Allemagne ont accueilli dans le NGF un nouvel industriel qui n'est autre qu'Airbus Espagne. Nous avons accepté que le volume de travail et le leadership des tâches revenant à notre société soient réduits à un tiers, les deux autres tiers revenant à Airbus, via ses deux filiales. Nous avons donc bien fait des concessions. Nous savons aussi coopérer, comme le montre le succès du projet nEUROn. C'était aussi complexe : six pays européens se sont fédérés avec leurs industriels. Nous avons trouvé une organisation efficace, qui donne à chaque industriel un rôle qui correspond à ses compétences. Et, cela a marché : nous avons fait voler le premier drone de combat furtif en Europe et nous avons tenu le budget et le calendrier. Notre société coopère également avec Airbus dans le cadre du programme de drone de surveillance Eurodrone. L'organisation est claire : Airbus est maître d'œuvre et leader, Dassault Aviation et l'italien Leonardo sont ses partenaires. Pour le NGF, il faut aussi une organisation claire. À défaut, le risque était de retomber dans les travers de certaines coopérations du passé.
Dassault Aviation sera-t-il impliqué dans d'autres piliers du Scaf ?: Le Scaf est un système de systèmes au sein duquel évolue un avion, le NGF, qui en est le cœur. Il devra être motorisé et capable avec son propre système de tirer les armes du futur mais aussi de communiquer et de s'interfacer avec des drones, des réseaux de communications, etc. C'est pourquoi, nous contribuerons aussi au pilier 2, qui porte sur le développement d'un nouveau moteur, confié à Safran, et aux piliers 3 et 4 qui portent sur la conception de drones, confiée à Airbus, et sur le cloud de combat, placé sous la responsabilité d'Airbus. Nous allons aussi mettre en place un plateau numérique, avec les outils de Dassault Systèmes, et installer un cloud souverain 100% européen, afin d'assurer des niveaux d'accès aux données et un échange d'informations entre partenaires fluide et sécurisé. Une équipe mixte franco-germano-espagnole sera installée chez Dassault Aviation, sur un plateau à Saint-Cloud.
Quand sera signé le contrat de développement du démonstrateur ?:Les spécifications du démonstrateur sont en cours d'élaboration. La phase 2, qui sera la commande du démonstrateur proprement dit et de ses vols, dépend du résultat de la phase d'études dans laquelle nous entrons. Un nouveau contrat devra être signé d'ici deux à trois ans.
Le Scaf peut-il être un déclencheur pour faire avancer l'Europe de la défense et instaurer une préférence européenne ? De nombreux pays européens ont préféré acheter américain. Cela m'attriste. Le concept de préférence n'est pas retenu en Europe contrairement aux États-Unis et à la Chine. Or l'industrie de défense est une composante centrale de la souveraineté. Le Scaf peut aider à promouvoir une préférence européenne. La France est un des rares pays de l'UE à l'appliquer. Comme le Ministre des armées l'a rappelé, l'avion de combat du Scaf est stratégique, car il devra être, tant pour l'armée de l'Air et de l'Espace que pour la Marine Nationale, la composante aéroportée de la dissuasion, comme c'est aujourd'hui le cas pour le Rafale.
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Selon le NY Times (libre) " Pour bombarder les positions russes sur l'île des Serpents, par exemple, les Ukrainiens ont placé des Caesar, d'une portée de 40 kilomètres, sur des barges et les ont remorquées sur 10 kilomètres pour frapper l'île, qui se trouvait à 50 kilomètres, ce qui a étonné les Français. "
Le journaliste insiste sur le fait que les arsenaux des européens étaient déjà à moitié vides au début de la guerre, situation encore compliquée par de trop fréquentes incompatibilités : Les pays de l'OTAN ont fourni à l'Ukraine - souvent en grande pompe - de l'artillerie occidentale avancée, qui utilise des obus de 155 mm conformes aux normes de l'OTAN. Mais les systèmes de l'OTAN sont rarement certifiés pour utiliser des munitions produites par d'autres pays de l'OTAN, qui fabriquent souvent les obus différemment. (C'est un moyen pour les fabricants d'armes de s'assurer qu'ils peuvent vendre des munitions pour leurs canons, de la même manière que les fabricants d'imprimantes font leur beurre sur les cartouches d'encre). Bref il faut que les Ukrainiens et les occidentaux optimisent!
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- C’est un message populaire.
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La BBC sur le US cyber command en Ukraine (mais aussi en Lituanie, Croatie et d'autres pays Européens non précisés)- extraits de l'article (merci à B Tertrais qui les circule)
https://www.bbc.com/news/uk-63328398
Début décembre de l'année dernière, une petite équipe militaire américaine dirigée par un jeune major est arrivée en Ukraine pour un voyage de reconnaissance avant un déploiement plus important. Mais le major a rapidement signalé qu'elle devait rester.
"En l'espace d'une semaine, toute l'équipe était prête à partir à la chasse", se souvient l'un des membres de l'équipe. Ils étaient venus pour détecter des Russes en ligne et leurs partenaires ukrainiens leur ont fait comprendre qu'ils devaient commencer à travailler immédiatement. Elle a examiné la situation et m'a dit que l'équipe ne partirait pas", a déclaré à la BBC le major-général William J. Hartman, qui dirige la US Cyber National Mission Force, "Nous avons presque immédiatement reçu la réponse que "c'est différent en Ukraine en ce moment". Nous n'avons pas redéployé l'équipe, nous l'avons renforcée."
Le Cyber Command de l'armée américaine voulait découvrir si des pirates russes avaient déjà infiltré les systèmes ukrainiens, se cachant au plus profond . En l'espace de deux semaines, leur mission est devenue l'un de ses plus grands déploiements, avec une quarantaine de personnes issues de tous les services armés américains.En janvier dernier, l'équipe en Ukraine .. a observé en temps réel une vague de logiciels dits "wiper", qui rendent les ordinateurs inutilisables, frapper plusieurs sites gouvernementaux. "Ils ont pu contribuer à l'analyse de certaines des attaques en cours et faciliter le partage de ces informations avec leurs partenaires aux États-Unis", explique le général Hartman. L'objectif était de déstabiliser le pays avant l'invasion de février.
Quelques heures avant le début de l'invasion, le 24 février, une cyberattaque a paralysé un fournisseur américain de communications par satellite qui soutenait l'armée ukrainienne. Beaucoup ont prédit qu'il s'agirait du début d'une série d'attaques visant à détruire des secteurs clés tels que les chemins de fer. Mais cela ne s'est pas produit.
L'une des raisons pour lesquelles les Russes n'ont peut-être pas eu autant de succès est que les Ukrainiens étaient mieux préparés", explique le général Hartman.
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Un point sur les achats massifs Polonais en Corée qui déplaisent aussi bien aux Américains qu'aux Français . Même si beaucoup de ces annonces pourraient être remises en question après les élections législatives de nov 2023 , elles sont également une tentative de pression politique sur les Européens : Extraits:
Rencontrez la future superpuissance militaire de l'Europe : Pologne. Varsovie se tourne vers d'importants contrats d'armement avec la Corée du Sud pour asseoir sa suprématie en Europe continentale.
Même si Washington a salué les promesses de dépenses de défense de la Pologne, on se demande également si Varsovie va vraiment les respecter, ainsi que la frustration que le pays se tourne vers la Corée du Sud pour certains de ses plus gros achats. Au printemps dernier, la Pologne a signé un contrat de 23 milliards de złoty (4,9 milliards d'euros) pour l'achat de 250 chars Abrams aux États-Unis - un remplacement rapide des 240 chars de l'ère soviétique envoyés en Ukraine. Son armée de l'air est équipée de F-16 américains et en 2020, Varsovie a signé un contrat de 4,6 milliards de dollars pour 32 chasseurs F-35.
Mais ses récentes dépenses militaires se sont concentrées sur la Corée...la Pologne a commandé pour 10 à 12 milliards de dollars d'armements à la Corée, a déclaré Mariusz Cielma, rédacteur et analyste de Nowa Technika Wojskowa, un site d'information et d'analyse sur la technologie militaire. Les contrats portent sur 180 chars K2 Black Panther, 200 obusiers K9 Thunder, 48 avions d'attaque légers FA-50 et 218 lance-roquettes K239 Chunmoo. .. En complément des livraisons immédiates, les Coréens devraient fournir un total de 1 000 chars K2 et 600 obusiers K9 d'ici le milieu ou la fin des années 2020. L'attrait de la Corée réside dans le fait que son équipement militaire est généralement moins cher que les alternatives américaines et européennes et qu'elle peut le produire selon un calendrier serré. Ces achats sont, bien sûr, un coup de pied dans la fourmilière du président français Emmanuel Macron, qui rêve d'une "autonomie stratégique" et imagine une Europe capable de se défendre avec des armes fabriquées sur place (très probablement en France).
Mais les dirigeants polonais n'ont pas caché que la pression exercée par l'Europe sur la Pologne au sujet de ses réformes judiciaires controversées et d'autres questions a également joué un rôle dans la décision de faire du shopping à Séoul. Nous sommes prêts à acheter des armes dans d'autres pays de l'UE, mais ils doivent arrêter leur guerre contre la Pologne", a déclaré le président du PiS, Jarosław Kaczyński, au début du mois. "Nous sommes prêts à distribuer des accords et de l'argent, mais pas quand on nous dit qu'il n'y a pas d'État de droit en Pologne."
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Si tout se passe bien (pas toujours le cas..) la fin novembre va être spectaculaire en remontée du parc . Source données Nuclear monitor, en rouge les premières date cibles (suivies à partir de début novembre)
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Une "confirmation" de plus que le retrait de Kherson n'était pas en mode panique et que les russes ont essentiellement laissé des miettes, mis au crédit du nouveau général.
A noter que depuis le retrait de Kherson, les bilans quotidiens publiés par les Ukrainiens sont en baisse pour atteindre quasiment zéro aujourd'hui (3 blindés). Certains intervenants à la TV (LCI pour ne pas citer) avaient d'ailleurs souligné que ces bilans n'étant pas causés géographiquement , il était très possible que les gros chiffres revendiqués (25 blindés en moyenne par jour du 5 au 11 novembre !) étaient liés en grande partie à cette évacuation. Ordonnée mais couteuse.
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J'étais très surpris par la différence entre la conso de 155 via les livraisons et la prod actuelle aux Etats unis mais évidemment s'il n'y a qu'une usine en prod. France 24 reprenant une dépêche AFP, indique une commande de 250 000 obus à des fournisseurs étrangers, cela risque d'être un peu juste.
Boosting production : The Pentagon has furnished some 800,000 155mm artillery rounds to Ukraine, while United States has just one factory making them, the General Dynamics plant in Scranton, Pennsylvania that produces only 14,000 rounds a month. "We have plans... to get that in increments ultimately up to 36,000 a month in about three years," said LaPlante.
But that would take annual production to just over half of what Washington has given the Ukrainians in less than six months. The Pentagon wants allies to ramp up their own production lines to help replenish stockpiles. The US military has recently announced a slew of new contracts with arms manufacturers inside and outside the United States to do this. It includes $364 million for 250,000 rounds of 155mm artillery ammunition from multiple makers, $624 million for Stinger anti-aircraft missiles, $324 million for Javelin anti-tank missiles, and millions more for other weapons systems, ammunition and defense supplies.
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L'A320 heurte 1 camion de pompier au décollage : Vidéo spectaculaire de l'incident, selon les commentaires par de blessés mais fin de partie pour l'avion.
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La sous anticipation des besoins en pièces de rechange va handicaper sérieusement le MCO des PZH2000 livrés à l'Ukraine. Trainer les pieds volontairement ou anticipation d'une fin rapide du conflit ?
À la fin de l'été, le bureau des achats de la Bundeswehr avait averti en vain le ministère de commander de nombreux lots de pièces de rechange pour les obusiers et les lance-roquettes multiples Mars II, car le matériel spécial avait de longs délais de livraison. Jusqu'à présent, cependant, il n'y a pas eu d'instructions correspondantes de la part du soi-disant état-major spécial en Ukraine.
Le manque de pièces de rechange paralyse désormais également le soi-disant centre de réparation, que l'Allemagne veut mettre en place en Slovaquie d'ici la mi-décembre pour réparer les armes qui y sont livrées
Certes, six obusiers allemands ont récemment été amenés en Lituanie pour une révision technique. Cependant, comme les pièces de rechange nécessaires pour les obusiers n'étaient disponibles ni auprès de l'industrie ni auprès de la Bundeswehr, les techniciens ont dû cannibaliser l'un des obusiers et le laisser en Lituanie pour le moment. (Trad DeepL)
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1 hour ago, Hirondelle said:
Eh oui Bocket : les amis suisses ne font plus la pause «lunch chicken or beef » désormais : riposte immédiate
C'est vrai mais quelque part, ça me rappelle le renard de la fable "ils sont trop verts dit il et bon pour des goujats.."
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Les systèmes IRIS-T dont l'efficacité est vantée par les UKR (10/10 hier), avaient été considérés comme insuffisants par la Suisse . Pas adapté aux conditions météo, un peu comme jadis, les skis Français n'étaient pas adaptés à la neige japonaise.. Et voila obligés d'acheter des Patriots et de finir avec un trou dans la raquette.
l y a quelques années, la Suisse était confrontée à la question de savoir s'il fallait se procurer Iris-T . Le système protège désormais le territoire ukrainien des raids aériens russes - Iris-T n'est pas venu ici. Depuis lors, il y a eu une lacune dans le système de défense aérienne suisse , rapportent les titres « Tamedia » . Alors que le Premier ministre ukrainien Denys Schmyhal a salué le système Iris-T produit par la société allemande Diehl Defence comme "extrêmement efficace", le ministre de la Défense de l'époque, Guy Parmelin, a arrêté le processus de sélection en 2016 du jour au lendemain. Cela a été précédé par des reportages médiatiques sur une "débâcle de fusée": Iris-T ne répondrait pas aux exigences de la Suisse, entre autres parce qu'il n'était pas adapté à toutes les conditions météorologiques, a-t-on dit.
Annulation incompréhensible : Parmelin a estimé que les responsables du projet ne lui avaient pas donné les bonnes informations à l'époque et, selon un rapport d'enquête parlementaire, a pris les mesures appropriées sans consulter ses employés responsables. Cependant, la fin de l'exercice n'était "ni factuellement ni politiquement compréhensible", avaient rapporté les commissions d'audit des entreprises des deux conseils....
Spoilerl y a quelques années, la Suisse était confrontée à la question de savoir s'il fallait se procurer Iris-T . Le système protège désormais le territoire ukrainien des raids aériens russes - Iris-T n'est pas venu ici. Depuis lors, il y a eu une lacune dans le système de défense aérienne suisse , rapportent les titres « Tamedia » .
Alors que le Premier ministre ukrainien Denys Schmyhal a salué le système Iris-T produit par la société allemande Diehl Defence comme "extrêmement efficace", le ministre de la Défense de l'époque, Guy Parmelin, a arrêté le processus de sélection en 2016 du jour au lendemain.
Cela a été précédé par des reportages médiatiques sur une "débâcle de fusée": Iris-T ne répondrait pas aux exigences de la Suisse, entre autres parce qu'il n'était pas adapté à toutes les conditions météorologiques, a-t-on dit.
Annulation incompréhensible
Parmelin a estimé que les responsables du projet ne lui avaient pas donné les bonnes informations à l'époque et, selon un rapport d'enquête parlementaire, a pris les mesures appropriées sans consulter ses employés responsables. Cependant, la fin de l'exercice n'était "ni factuellement ni politiquement compréhensible", avaient rapporté les commissions d'audit des entreprises des deux conseils.
Selon les titres de Tamedia, les événements actuels ont donné raison aux commissions. Le Parlement a décidé d'acheter le système de défense Patriot pour deux milliards de francs. Cependant, cela ne convient pas pour protéger les installations civiles contre les armes d'attaque volant à basse altitude telles que les drones, les roquettes ou les missiles de croisière. Par conséquent, l'armée prévoit de se procurer un système supplémentaire - un comme Iris-T.
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"Le travail d'approvisionnement a commencé", a déclaré un porte-parole des titres de Tamedia. Et aussi que la planification pour les années à venir avait été ajustée en fonction des connaissances acquises lors de la guerre en Ukraine.
Il n'y a pas assez d'argent pour tous les achats
Une défense aérienne appropriée devrait être incluse dans le message de l'armée 2026/2027, a déclaré l'ancien chef de l'armée de l'air Aldo C. Schellenberg aux médias Tamedia. Il sera alors prêt à l'emploi "au plus tôt au milieu de la prochaine décennie".
Selon Schellenberg, les coûts d'un système qui pourrait protéger l'infrastructure civile critique et les principales installations militaires dans une zone de la taille du Mittelland s'élèveraient à deux milliards de francs.
Selon la conseillère nationale PS Priska Seiler Graf, des investissements d'un montant total de 2,9 milliards de francs sont prévus pour le message militaire 26/27. En plus de la défense aérienne, un nouveau système d'artillerie et du matériel pour les troupes au sol devraient également être acquis. Cependant, le budget n'est pas suffisant pour tous ces articles, a-t-elle expliqué aux titres Tamedia.
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Des grandes manœuvres commencent dans l'industrie d'armement pour fournir et reconstituer les stocks de munitions, à noter le "petit" budget de 20 milliards qui serait alloué par l'Allemagne à cet effet : Rheinmetall réagit à la demande croissante de munitions et rachète le concurrent espagnol Expal Systems pour 1,2 milliard d'euros.. le PDG Papperger a déclaré qu'Expal pourrait produire 250 000 à 300 000 obus d'artillerie par an. Rheinmetall lui-même a une capacité d'environ 80 000...La production de munitions sera l'un des sujets les plus importants pour Rheinmetall dans les années à venir. Après la fin de la guerre froide, de nombreux pays occidentaux avaient vidé leurs arsenaux et cherchent maintenant à les reconstituer. La Bundeswehr ne dispose également que d'un approvisionnement très limité en munitions. Le gouvernement fédéral prévoit de reconstituer les stocks et, selon les informations des politiciens, de dépenser jusqu'à environ 20 milliards d'euros..
SpoilerBerlin, Düsseldorf Le groupe d'armement Rheinmetall réagit à la demande croissante de munitions et rachète le concurrent espagnol Expal Systems pour 1,2 milliard d'euros. L'entreprise l'a annoncé lundi (14). Après le déclenchement de la guerre en Ukraine , la demande mondiale a considérablement augmenté, a déclaré le PDG Armin Papperger au Handelsblatt.
Avec un chiffre d'affaires annuel d'environ 400 millions d'euros, Expal System est l'un des plus grands fabricants de munitions en Europe. Selon le PDG Papperger, les capacités sont suffisantes pour augmenter encore les ventes jusqu'à 700 millions d'euros. Les usines sont modernes et hautement automatisées.
Les Espagnols produisent, entre autres, des munitions pour les systèmes d'artillerie et des canons anti-aériens. Papperger a déclaré qu'Expal pourrait produire 250 000 à 300 000 obus d'artillerie par an. Rheinmetall lui-même a une capacité d'environ 80 000.
Les munitions de guépard pour l'Ukraine pourraient bientôt venir d'Espagne : Selon Papperger, des munitions pour le char anti-aérien Gepard pourront également être fabriquées chez Expal à l'avenir. Le gouvernement allemand a également fourni les chars à l'Ukraine pour protéger son espace aérien contre les attaques de la Russie . L'approvisionnement en munitions est toutefois limité car la Suisse, pays fabricant, ne souhaite pas délivrer de licence d'exportation.
La production de munitions sera l'un des sujets les plus importants pour Rheinmetall dans les années à venir. Après la fin de la guerre froide, de nombreux pays occidentaux avaient vidé leurs arsenaux et cherchent maintenant à les reconstituer. La Bundeswehr ne dispose également que d'un approvisionnement très limité en munitions. Le gouvernement fédéral prévoit de reconstituer les stocks et, selon les informations des politiciens, de dépenser jusqu'à environ 20 milliards d'euros.
Le prix d'achat d'Expal Systems est trois fois plus élevé que son chiffre d'affaires actuel. Selon le président du directoire de Rheinmetall, M. Papperger, le bénéfice avant impôts, intérêts et amortissements (Ebitda) d'environ 200 millions d'euros qui est attendu en perspective justifie cette évaluation élevée. A cela s'ajoute l'attente d'une forte croissance de l'activité. Rheinmetall s'est imposé dans la vente aux enchères face à plusieurs autres fournisseurs d'armement, selon une personne proche du dossier. Le vendeur est la société de capital-investissement Rhone, qui avait acheté Maxam en 2019 et qui se réjouit maintenant de la forte demande pour les produits Maxam et donc d'une valorisation élevée lors de la vente.
Les investisseurs ont réagi positivement à cette acquisition : jusqu'à l'après-midi, le cours de l'action Rheinmetall a augmenté de plus de huit pour cent.
Trad deepl
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Après les Allemands, ce sont les 300 Anglais qui s'en vont du Mali : La Grande-Bretagne a annoncé lundi qu'elle retirait ses casques bleus du Mali, affirmant que la dépendance croissante du pays d'Afrique de l'Ouest à l'égard des mercenaires russes compromet la stabilité. Le ministre des Forces armées, James Heappey, a déclaré que la force britannique de 300 hommes qui est stationnée au Mali depuis 2020 dans le cadre d'une mission de maintien de la paix des Nations unies partira plus tôt que prévu. Il n'a pas donné de calendrier. M. Heappey a déclaré aux législateurs de la Chambre des communes que "la responsabilité de tout cela se trouve à Bamako", la capitale du Mali. "Deux coups d'État en trois ans ont sapé les efforts internationaux pour faire avancer la paix".
Les tensions se sont accrues entre le Mali, ses voisins africains et l'Occident après que le gouvernement malien a autorisé des mercenaires russes du groupe Wagner à se déployer sur son territoire.M. Heappey a qualifié les forces de Wagner de "bande de voyous meurtriers et violateurs des droits de l'homme"."Le Groupe Wagner est lié à des violations massives des droits de l'homme et le partenariat du gouvernement malien avec le Groupe Wagner est contre-productif pour une stabilité et une sécurité durables dans leur région", a-t-il déclaré.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
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Ah le fameux Serguei qui s'était distingué lors du conseil de sécurité précédant les reconnaissances d'indépendance. Pas sur qu'il ait maintenant une grande latitude vis à vis de quoi que ce soit.
Semble-t-il désemparé et refusant de répondre directement aux questions du président russe, le patron du SVR (pour Sluzhba vneshney razvedki, les renseignements extérieurs) s’est ainsi retrouvé à bredouiller quelques mots confus, perdant totalement ses moyens face à un Vladimir Poutine carnassier et pris d’une colère froide.
Ce qui a donné un échange lunaire:
- Vladimir Poutine: “Dites-le clairement: est-ce que vous soutenez la proposition de reconnaissance de l’indépendance des deux Républiques?”
- Sergueï Narychkine: “Je soutiendrai cette proposition.”
- “Vous la soutiendrez ou vous la soutenez? Parlez sans détour!”
- “Je soutiens la proposition de les intégrer à la Russie.”
- “On ne parle pas de cela. Dites-le: est-ce que vous soutenez la reconnaissance de leur indépendance? Oui ou non?”
- “Je soutiens la proposition quant à la reconnaissance de l’indépendance des Républiques de Donetsk et de Lougansk.”
- “Merci, vous pouvez vous rasseoir.” -
26 minutes ago, Ciders said:
Passage de drone sur l'aéroport de Kherson. Des épaves, encore des épaves, rien d'utilisable, du camion surtout et quelques blindés.
Une allure de petite casse, visiblement, les russes ont eu le temps de faire le ménage avant de partir.
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Une premiere explication qui souligne le manque de visibilité dans le cockpit du P63.
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Peut être deja postée à l'époque cette video "anecdotique" sur YouTube en aout, dont IOU publie un extrait qui montre
a) la crainte de prendre du feu ami faute de com, et les tirs nourris de l'adversaire: " il n'y a pas de moyen de communiquer, c'est ça le problème, j'espere qu'on va survivre, on va tous mourir , ça c'est sur, dis pas ça encore, on a encore 2 heures pour tenir"
b) Dans cette section c'est un peu Babel, ça parle un peu Français (le legionnaire + 1 ou 2 gars si j'entends bien) , des anglophones + des urkainiens ? , le legionnaire donnant des instruction en Français .
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Je dirais même plus ils ont eu des problèmes ceux qui ont essayé
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Chine - Inde : Relations bilatérales
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
La video qui circule sur cet affrontement à coups de batons entre chinois et Indiens. On voit une séparation par des rouleaux de barbelés