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Messages posté(e)s par Bocket

  1. 8 hours ago, Ronfly said:

    https://www.leparisien.fr/international/deux-ans-apres-le-camouflet-inflige-a-la-france-les-sous-marins-australiens-en-eaux-troubles-07-04-2024-FSXZJR2A45AZZLLTCMMQCV4PEU.php

    Elles semblent plus que troubles les eaux pour les Wallabies, elles paraissent verdâtres tirant sur le croupies...

    La journaliste souligne "la réalité du terrain ":  "Les Australiens sont dans une situation compliquée et ils le savent, mais ils ne pouvaient pas faire sans les Américains, considère Anne Genetet, députée LREM des Français de l'étranger, qui avait alerté dès février 2018 le Quai d'Orsay sur les doutes de leur partenaire. Les États-Unis disposent de 375 000 militaires en zone indo-pacifique, nous en avons 7 000. Et nous avons aussi des territoires à protéger, ce serait mal venu de notre part de les regarder de haut. »

    Spoiler

    Le jour où il quitte le Quai d'Orsay, le 21 mai 2022, Jean-Yves Le Drian est heureux. Au moment de la passation de pouvoir, l'ancien ministre des Affaires étrangères apprend la défaite électorale du Premier ministre australien, Scott Morrison. L'homme qui, quelques mois plus tôt, avait trahi la France en torpillant sans prévenir le « contrat du siècle »,signé en 2016 et censé lier pour trente ans les deux pays avec la vente par le français Naval Group de douze sous-marins français à propulsion conventionnelle. « ScoMo », comme on le surnomme, n'en voulait plus. Obsédé par la montée en puissance de la Chine, il avait changé radicalement de stratégie en préférant les sous-marins à propulsion nucléaire américains. Après des mois de tractations secrètes dans le dos des Français, Morrison dévoile en direct à la télévision, le 15 septembre 2021, un nouveau partenariat baptisé « Aukus » (contraction de Australie, Royaume-Uni et États-Unis), en même temps que ses homologues américains et britanniques.

    « La solennité de l'annonce, avec le décalage horaire que cela pouvait représenter pour chacun d'entre eux, était particulièrement inconvenante dans le cadre de la rupture d'un contrat avec un allié », se remémore Jean-Yves Le Drian.Le ministre, Emmanuel Macronet les diplomates ne sont prévenus que quelques heures avant. Sept ans d'allers-retours, de liens tissés et d'efforts ruinés en une journée. La « duplicité » des Anglo-Saxons entraîne cinq mois de crise diplomatique... et une crise de confiance plus durable encore. Côté industrie, il aura fallu attendre deux ans et demi pour que Naval Group remporte de nouveau un important contrat à l'export de son sous-marin Barracuda : mi mars, les Pays-Bas ont choisi le groupe français pour la construction de quatre modèles, un projet à plusieurs milliards d'euros.

    Présenté il y a un an, l'accord Aukus entend dissuader la Chine de toute aventure militaire dans la zone indopacifique. Les États-Unis doivent vendre au moins trois sous-marins de classe Virginia entre 2032 et 2038 (dont deux d'occasion), jusqu'à cinq si besoin. Le Royaume-Uni et l'Australie construiraient sur leur sol une nouvelle classe de sous-marins estampillés « Aukus », intégrant la technologie américaine. Au total, l'Australie fonctionnerait d'ici la fin des années 2040 avec une flotte de huit sous-marins à propulsion nucléaire.

    Selon les experts, l'Australie a perdu dix ans : Un programme extrêmement ambitieux, dont la concrétisation exige du temps. C'est justement ce qu'il manque à Canberra : ses six sous-marins vieillissants arrivent à terme en 2026. Leur service a d'ores et déjà été prolongé jusqu'en 2038. Or, certains militaires et analystes américains prédisent une éventuelle attaque chinoise contre Taïwan d'ici quelques années seulement. « Les Australiens vont être dans un creux sur le plan de leur défense, alors qu'ils ressentent la menace chinoise très fortement », résume la politologue franco-américaine Nicole Bacharan. Les experts considèrent qu'Aukus a fait perdre une dizaine d'années à l'Australie et beaucoup d'argent :l'opération pourrait leur coûter 362 milliards de dollars australiens. Bien au-delà des 92 milliards (35 milliards d'euros) du partenariat français.

    « Le choix nucléaire représente un changement de vision considérable. Dans un pays qui n'a aucune culture nucléaire, le transfert de la technologie américaine s'étalera sur une génération », prédit Jean-Yves Le Drian. De la part d'un Scott Morrison très nationaliste, c'est aussi « le choix contradictoire du renoncement à la souveraineté d'hyper protection américaine aboutissant à une forme d'impasse provisoire sur leurs capacités propres. Ils ont pris le risque. Aucune de leurs exigences dans l'agenda initial ne sera respectée », tacle l'ancien ministre de la Défense de François Hollande, avant de devenir celui des Affaires étrangères de Macron.

    L'hypothèse d'une impasse industrielle: Ce risque soulève aussi des interrogations des deux côtés du Pacifique : dans un article, nourri par deux rapports américainset un britannique, le site Strategic Analysis Australia évoque même l'hypothèse d'une impasse industrielle. Derrière la forte volonté politique affichée, chaque partie semble naviguer lentement en eaux troubles. Les chantiers navals américains ont déjà le plus grand mal à livrer dans les temps les navires destinés à leur propre marine nationale. Côté britannique, « aucune décision sur le nombre de sous-marins n'a encore été prise et, par conséquent, le coût estimé du programme n'a pas été fourni par le gouvernement », indiquait fin 2023 un rapport destiné aux parlementaires. La commission de défense souligne aussi des « défis (infrastructures, réglementation...) susceptibles d'être aggravés par le manque de clarté sur les détails clés du programme », comme les armes dont les sous-marins seront équipés. « Le précédent gouvernement s'est engagé avec Aukus sans informations claires, il a fait l'erreur de sous-estimer le coût et la lenteur des constructions », juge Hugh White, ancien stratège au ministère de la Défense australien. L'inflation, la pénurie de main-d'oeuvre et les problèmes d'approvisionnement compliquent encore une quelconque maîtrise du budget et du calendrier.

    « Pas sûr que l'Australie ait gagné au change »: « L'Australie a cru obtenir des sous-marins dans de meilleures conditions, et cela ne va pas être le cas. Je ne suis pas sûr qu'elle ait gagné au change », observe François Hollande. Selon l'ancien président, cette logique de blocs n'est pas condamnable pour autant : « La situation géopolitique a changé, avec la perception d'une Chine plus agressive. Je crois que la France, consciente qu'il faut se défendre, aurait dû à ce moment-là envoyer des signaux à l'Australie. » Comprendre : la France de son successeur Emmanuel Macron.

    En réalité, il s'agit moins de sous-marins que d'une assurance-vie souscrite auprès des États-Unis, suffisamment dissuasive en tant que tel, selon les défenseurs d'Aukus. Contrairement à son prédécesseur et à la stratégie d'Emmanuel Macron, Scott Morrison a choisi la confrontation avec Xi Jinping.Pendant la crise sanitaire, les relations entre les deux hommes s'étaient nettement dégradées. « La Chine dispose d'une capacité de projection bien supérieure à ce que nous avions anticipé en 2016 », justifiait en 2022 Michael Shoebridge, directeur du programme défense de l'ASPI (Institut australien de stratégie politique).« J'ai entendu, au sein du ministère de la Défense française, des interrogations. Les Australiens sont dans une situation compliquée et ils le savent, mais ils ne pouvaient pas faire sans les Américains, considère Anne Genetet, députée LREM des Français de l'étranger, qui avait alerté dès février 2018 le Quai d'Orsay sur les doutes de leur partenaire. Les États-Unis disposent de 375 000 militaires en zone indo-pacifique, nous en avons 7 000. Et nous avons aussi des territoires à protéger, ce serait mal venu de notre part de les regarder de haut. »

    Les relations franco-australiennes demeurent fraîches : Sans sous-marins performants, l'alliance Aukus ferait-elle le poids en cas de conflit avec la deuxième puissance mondiale ? Pour François Hollande, la Chine « parle à tout le monde », y compris les États-Unis, et n'a pas intérêt à « précipiter les choses » avec Taïwanalors que son économie souffre. « Nous avons été affectés par le manque de confiance, c'est vrai. Mais l'Australie doit rester pour la France un partenaire important, si l'on veut être une puissance maritime. » Plus de deux ans après la crise, les relations franco-australiennes demeurent fraîches. « Les Australiens voudraient renouer sur le plan culturel, scientifique, énergétique, remarque Anne Genetet. Côté français, il y a toujours un scepticisme mais l'envie d'un partenariat sur le plan de la défense, hors sous-marins. Ce sont deux mondes différents. »

     

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  2. En Floride, vendredi dernier, crash d'un bombardier 604 à quelques km de l'aéroport, le pilote aurait reporté la panne des 2 moteurs. Les 2 pilotes, qui ont fait preuve d'une grande maitrise ont tenté de poser l'appareil sur une autoroute encombrée, n'ont pas pas survécu, l'avion s'étant écrasé contre la clôture de l'autoroute en béton . Les 3 passagers s'en sont sortis. 2 voitures auraient été accidentées lors de l'atterrissage , avec 1 blessé grave. Les images sont impressionnantes .

    https://x.com/rawsalerts/status/1757192065190936639?s=20

     

     

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  3. 2 Volontaires Français auraient été tués lors d'un bombardement : Selon le procureur de Kherson  le 1er février 2024, vers 16 heures, les troupes russes ont de nouveau attaqué la ville de Beryslav. L'attaque a été menée à l'aide de drones. Deux volontaires étrangers ont été tués dans l'attaque (Français selon Pravda UA) .Quatre autres blessés ont été transportés à l'hôpital, dont trois volontaires étrangers.

    Il me semble que X Tytleman avait fait un reportage,  il y a peu,  sur une unité d'étranger dans le coin. Il aura peut être plus d'infos.

    Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

  4. Dommage que l'article du WSJ ne soit pas accessible . Il n'est pas très clair pourquoi le plan, le japon fournit aux UK qui fournissent l'Ukraine, a échoué . Si j'ai bien compris ces obus auraient été fabriqués selon les spécifications de BAE, donc à priori compatibles ? Bonne nouvelle coté Suisse, qui avait fini par lâcher 25 Léopard 2 pour la Bundeswehr:  les 9 premiers viennent d'être envoyés.. Les 50 Guepards ex jordaniens eux arriveront quant à eux  par les USA et par l'Allemagne (25 chacun) . Que de contorsions ...

    https://x.com/deaidua/status/1752335474998362115?s=20

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  5. 3 hours ago, Alexis said:

    Petite séquence intéressante de 2 minutes sur CNN

    Où le journaliste rapporte que sur les endroits du front où il s'est rendu, le problème le plus criant et qui continue de s'aggraver est la pénurie de munitions, en particulier les obus de 155 mm. Ainsi que le fait que les Ukrainiens parviennent encore à tenir, mais à un grand coût (je suppose en sang) et avec d'autant plus de difficulté vu cette pénurie.

    Et encore la constatation amère du ministre des affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba (au temps 1'26'') comme quoi la Corée du Nord est pour la Russie un partenaire plus efficace pour la fourniture de munitions d'artillerie que ne le sont pour l'Ukraine la totalité des pays qui l'aident pris ensemble. Et la requête de s'il vous plait changer cela.

     

    En fait Kuleba est bien plus "direct" en mentionnant la France: as ridiculous it may sound , it seems that North Korea is a more efficient partner to Russia than euh, euh (il cherche le bon exemple qui fera plaisir aux allemands) than France who tries to supply  Ukraine with Atillery munition . That's ridiculous and must be changed ".  Nous restons les eternels faire valoir de nos voisins, et Kuleba ne mentionne pas , en tout cas pas danscet extrait , les Taurus , les livraisons squelettiques de blindés ou d'helicopteres antediluvien.. Enfin ce sera interessant de voir l'interview dans Bild.

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  6. En Ukraine, le manque de pieces détachées et de formation pour une MCO peformante , soulignée par un haut gradé allemand. En même temps, quand on a peu de matériel, ce n'est pas trés surprenant d'être tenté de se constituer un petit stock en canibalisant. C'est aussi un moyen indirect d'obtenir ce qui n'arrive pas ...

    Dans une interview accordée au Welt am Sonntag, le major général Christian Freuding (chef de l'état-major de planification et de commandement et chef du centre de situation Ukraine / ministère allemand de la défense) évoque le long délai nécessaire pour réparer et entretenir les Leopard 2A6 et Strv 122 ukrainiens endommagés . Selon lui, les Ukrainiens retirent de nombreux composants utilisables des chars de combat (probablement en raison d'un manque de pièces de rechange) avant de les remettre aux centres de réparation en Allemagne ou en Lituanie.

    Il parle donc de "reconstruire" les chars et non de les réparer ou de les entretenir, ce qui prend évidemment un temps relativement long.

    Le problème doit être résolu par :
    - par une meilleure qualification des soldats ukrainiens
    - Par un approvisionnement plus ciblé en pièces détachées
    - Un dialogue intensif avec les Ukrainiens afin d'acheminer plus rapidement les véhicules vers les centres de maintenance
    .

     

    https://x.com/deaidua/status/1749011209909576031?s=20

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  7.  

    Un commentaire qui m'a paru interessant :  au fond les Allemands souhaitent préserver  pour l'aprés guerre " Oui on les a aidés, c'est normal, mais on a fait attention de ne pas aller trop loin. Le biz , le gaz c'est important, et de toute façon les Taurus ne sont pas l'arme miracle , alors n'insultons pas l'avenir  

    52 minutes ago, Titus K said:

    178 votes pour, et 485 contre les dons de Taurus au Bundestag 

     

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  8. Le communiqué du Centcom sur cette affaire : Les U.S. Navy SEALs opérant depuis l'USS LEWIS B PULLER (ESB 3), soutenus par des hélicoptères et des drones, ont effectué un abordage complexe du boutre près de la côte somalienne dans les eaux internationales de la mer d'Arabie, saisissant des composants de missiles balistiques et de missiles de croisière de fabrication iranienne. Les articles saisis comprennent des éléments de propulsion, de guidage et des ogives pour les missiles balistiques à moyenne portée (MRBM) et les missiles de croisière antinavires (ASCM) des Houthis, ainsi que des éléments associés à la défense antiaérienne.  Les premières analyses indiquent que ces mêmes armes ont été utilisées par les Houthis pour menacer et attaquer des marins innocents sur des navires marchands internationaux en transit dans la mer Rouge.

    Il s'agit de la première saisie d'armes conventionnelles avancées létales fournies par l'Iran aux Houthis depuis le début des attaques des Houthis contre les navires marchands en novembre 2023. L'interdiction constitue également la première saisie de composants de missiles balistiques et de missiles de croisière avancés fabriqués par l'Iran par la marine américaine depuis novembre 2019. La fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects d'armes aux Houthis au Yémen violent la résolution de sécurité 2216 de l'ONU et le droit international.

    Deux U.S. Navy SEALs précédemment signalés comme perdus en mer étaient directement impliqués dans cette opération. "Nous menons des recherches exhaustives pour retrouver nos coéquipiers disparus", a déclaré le général Michael Erik Kurilla, commandant de l'USCENTCOM. Chute ou KIA

    Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

    https://x.com/CENTCOM/status/1747214405291716688?s=20

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  9. L' intervention anglo saxone (+ sans doute  d'autres pays ne souhaitant pas faire de pub) serait imminente. Il y a une forme de  "feu vert" de l'ONU avec la résolution du conseil de securité où la Chine et Russie se sont juste abstenus (et non opposés). Reste à voir la forme que cela prendra pour eviter des effets secondaires pires que la situation de départ :   des bombardements avec le risque collateraux, des visites sur place plus ou moins publiques..  à suivre mais un truc symbolique n'aura pas grand effet .

    https://www.theguardian.com/world/2024/jan/11/uk-us-strikes-houthi-yemen-red-sea

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé à la cessation immédiate des attaques des rebelles houthis du Yémen contre la navigation en mer Rouge, en adoptant une résolution qui a été votée avec l'abstention de la Russie et de la Chine.

    L'une des principales dispositions de la résolution du Conseil de sécurité, parrainée par les États-Unis et le Japon, fait état du droit des États membres de l'ONU, conformément au droit international, "de défendre leurs navires contre les attaques, y compris celles qui portent atteinte aux droits et libertés de la navigation".

    Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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  10. Pour continuer sur le message d'Herciv, le bilan de l'attaque du 9 janvier par le DOD est assez impressionnant   . On note également la fin du message avec le rappel: si ça continue il faudra que ça cesse...

    Eighteen OWA UAVs, two anti-ship cruise missiles, and one anti-ship ballistic missile were shot down by a combined effort of F/A-18s from USS Dwight D. Eisenhower (CVN 69), USS Gravely (DDG 107), USS Laboon (DDG 58), USS Mason (DDG 87), and the United Kingdom’s HMS Diamond (D34). This is the 26th Houthi attack on commercial shipping lanes in the Red Sea since Nov. 19. There were no injuries or damage reported. On Jan. 3, 14 countries, including the U.S, issued a joint statement stating, "The Houthis will bear the responsibility for the consequences should they continue to threaten lives, the global economy, or the free flow of commerce in the region's critical waterways."

    https://x.com/CENTCOM/status/1744898491917492690?s=20

     

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  11. Ca pourrait bien bouger du coté des Houthis si l'on en croit cet avertissement sans détour du communiqué conjoint des:  United States, Australia, Bahrain, Belgium, Canada, Denmark, Germany, Italy, Japan, Netherlands, New Zealand, Singapore, and the United Kingdom (même l'Allemagne, mais bizarrement quelques grands pays n'y sont pas  ...)

    Notre message doit être clair : nous demandons l'arrêt immédiat de ces attaques illégales et la libération des navires et des équipages détenus illégalement.  Les Houthis devront assumer la responsabilité des conséquences s'ils continuent à menacer des vies, l'économie mondiale et la libre circulation du commerce dans les voies navigables essentielles de la région.

    https://x.com/CENTCOM/status/1742608009690517581?s=20

  12. J Guisnel dans le point du 21 decembre met en avant l'exceptionnelle réussite de B Emié: la facilitation de la série du Bureau des légendes. Et aussi un projet de déménagement et une reforme de structure ..(bon mais aussi une trés forte augmentation des effectifs et le renforcement des platformes techniques). Avec un rappel des foirades spectaculaires : inexpliquées (en Afrique) ou parce que zone oubliée (Ukraine)

    Spoiler

    Pour sa seconde et probablement dernière intervention à la tête des deux plus grands services de renseignements français, le président de la République Emmanuel Macron a procédé à un jeu de chaises musicales au conseil des ministres mercredi 20 décembre. Le patron du service de contre-espionnage et de la lutte antiterroriste - la direction générale du renseignement intérieur (DGSI) -, le préfet Nicolas Lerner , fait ses cartons pour le boulevard Mortier (Paris, 20e), siège de la maison d'en face, la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Nicolas Lerner sera resté en poste cinquante et un mois, gage de la confiance accordée.

    Du côté de la DGSI, la surprise ne vient pas du départ de cet énarque de la promotion d'Emmanuel Macron, nommé à ce poste en octobre 2018, mais bien de sa remplaçante. Il s'agit de Céline Berthon , jusqu'alors numéro deux de la DGPN (direction générale de la police nationale). C'est la première fois, dans l'histoire du contre-espionnage français, qu'une femme occupe cette fonction. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a salué cette nomination d'une « policière à la carrière remarquable qui aura à diriger une des administrations les plus sensibles de notre pays ».

    Cécité en Afrique subsaharienne :  Autre très haut fonctionnaire à la longévité remarquable dans sa fonction, l'ambassadeur Bernard Émié, nommé en juin 2017, est demeuré six ans et demi à son poste. C'est très loin du record d'Alexandre de Marenches, en poste de novembre 1970 à juin 1981, mais c'est une jolie deuxième place. Pendant ces années en fonction, cet ancien de postes diplomatiques sensibles (Amman, Beyrouth, Ankara, Londres, Alger) est demeuré dans la discrétion personnelle qui sied à ce poste et n'a accordé que de très rares interviews dans les médias. Dont une au Point, voici quelques mois.

    Alors que les présidents Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac avaient nourri à l'égard des services spéciaux français, parfois même avant leur prise de fonction, une vive acrimonie, les temps sont aujourd'hui apaisés. François Hollande tout comme Emmanuel Macron n'avaient pas de prévention et n'ont pas eu à subir de scandale. Les discrets pépins de la période Émié ont été passés par pertes et profits. L'aura du partant a pourtant été ternie par plusieurs épisodes. Non qu'il ait personnellement failli, mais le service a collectivement pâti d'avoir multiplié les épisodes de cécité en Afrique subsaharienne.

    La petite musique du désamour a commencé à suinter de l'Élysée, et d'autres lieux, dès le premier coup d'État au Mali, à l'été 2020. Depuis, les revers se sont multipliés sur ce continent, pourtant le pré carré du service. Depuis des mois, il était acquis que Bernard Émié en ferait les frais. On lui reproche parfois de ne pas avoir cru à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. C'est injuste. Cette région n'a jamais été la spécialité de la DGSE. Américains et Britanniques, qui avaient, eux, correctement informé les gouvernements, avaient de meilleures informations. L'histoire dira un jour pourquoi.

    L'exceptionnelle réussite du Bureau des légendes :  Avec l'arrivée d'un préfet, le départ de Bernard Émié sonne le coup d'arrêt aux nominations d'ambassadeurs à cette fonction. Au début des années Mitterrand, et après l'épisode improbable de la direction de Pierre Marion , le poste avait été attribué à des officiers généraux. D'abord Pierre Lacoste, évincé à la suite de l'affaire Greenpeace, puis René Imbot et enfin François Mermet, qui regarde la période contemporaine d'un oeil avisé , parfois circonspect.

    Pour solder l'affaire Greenpeace, replacer la DGSE au coeur de l'appareil d'État et lui donner la dimension de grande administration qu'elle méritait, François Mitterrand avait choisi pour lui succéder  le préfet Claude Silberzahn. Il sera remplacé par un autre préfet, Jacques Dewatre, qui présentait la particularité d'avoir été officier au SDECE, l'ancien nom de la DGSE, et membre du service Action. Après son départ commence la cohorte des ambassadeurs devenus espions : Jean-Claude Cousseran (2000-2002), Pierre Brochand (2002-2008), Bernard Bajolet (2013-2017) et enfin Bernard Émié (2017-2023) - série seulement interrompue sous Nicolas Sarkozy avec un membre de l'administration préfectorale, Érard Corbin de Mangoux (2008-2013).

    Au bilan de Bernard Bajolet, on retiendra l'exceptionnelle réussite du Bureau des légendes, puisque c'est lui qui a ouvert les portes au réalisateur Éric Rochant de la très discrète direction du renseignement français. Cette série télévisée a fait beaucoup pour le recrutement des espions et le grand retour de la DGSE dans la communauté nationale. De Bernard Émié, on retiendra plusieurs points qui font consensus : il n'a pas gêné Emmanuel Macron et il a obtenu des augmentations de budgets et d'effectifs - 7 000 membres du personnel - jamais vues.

    Bernard Émié n'a pas démérité sur de nombreux points sensibles, notamment les interceptions techniques et la lutte informatique active. Il a mis sur les rails un très ambitieux projet de déménagement du siège historique du boulevard Mortier à Vincennes (Val-de-Marne). Et mis sur pied une réforme structurelle du service qu'il remet en bon état de marche à son successeur. On a connu de pires bilans !

     

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  13. Déja 60 drones et 13 missiles Houthis  interceptés par 8 navires (6 US, 1 Français et 1 Anglais) selon le bilan d'Intelschizo (pas d'infos sur ce qui a pu être fait par les Chinois ou les Indiens ..), ce n'est plus de l'anecdotique . 

    Au passage  ce communiqué du central command du central command sur la capture d'une equipe d'attaquants  :  Le 26 novembre, l'USS MASON ..a répondu à un appel de détresse du M/V CENTRAL PARK, un navire commercial, indiquant qu'il était attaqué par une entité inconnue. À leur arrivée, les éléments de la coalition ont exigé la libération du navire. Par la suite, cinq individus armés ont débarqué du navire et ont tenté de s'enfuir à bord de leur petite embarcation. Le MASON a poursuivi les assaillants, qui se sont finalement rendus.

    https://x.com/Schizointel/status/1741653922152857629?s=20

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  14. Intéressant retour de A Marlow sur la guerre en Ukraine et la formation . 

    Comment évaluez-vous les plaintes des soldats ukrainiens concernant l'entraînement non-combat des troupes occidentales ?: Il y a deux côtés à cela. 

    D’un côté, les Ukrainiens me disent qu’ils ont besoin de davantage d’entraînement de nuit et davantage d’entraînement face aux menaces de drones. Je comprends cela immédiatement et nous y répondons également. Nous en tenons désormais compte dans la formation des sous-officiers ukrainiens. 

    D’un autre côté, les Ukrainiens nous envoient souvent des soldats qui n’ont pratiquement aucune connaissance ni expérience, qui viennent d’être enrôlés et à qui nous devons enseigner les bases militaires élémentaires dans un délai de six semaines. Il est moins pertinent que nos formateurs n’aient pas l’expérience des combattants ukrainiens de première ligne. Les Ukrainiens se réjouissent de tout indice tactique qui les aide à survivre sur le champ de bataille. En outre, les Ukrainiens ayant une expérience de première ligne transmettent leurs découvertes à leurs camarades et à nous.

    En général, on peut dire que dès le début, environ un tiers des soldats qui sont venus chez nous étaient actifs. Les autres étaient et sont des réservistes ou des civils sans expérience préalable. Cette relation va probablement continuer à évoluer au détriment des militaires de carrière. Comme dans toutes les guerres prolongées, l’armée ukrainienne se transforme de plus en plus en une armée de réservistes et de civils. J'aurais aimé que nous ayons plus de temps pour sa formation.

    Y a-t-il également eu des critiques sur votre formation ? : Je ne le sais pas. Je viens de lire cet été que quelqu'un avait déclaré que les techniques de combat occidentales ne pouvaient pas être utilisées en Ukraine. Je n’ai jamais reçu de critiques directes de la part de l’Ukraine, même si je leur demande régulièrement si elles sont satisfaites de ce que nous faisons. Nous avons certainement un leadership et une culture militaire différents de ceux des Ukrainiens. C’est en cela que nous nous distinguons considérablement de nos alliés. C’est pourquoi nous ne pouvons évidemment pas sortir de notre « peau militaire ». Tout d’abord, nous formons les Ukrainiens de la même manière que nous formons nos propres soldats. C’est également une bonne chose, et les Ukrainiens l’acceptent volontiers.

    https://www.nzz.ch/international/ukraine-krieg-soldaten-ohne-kenntnisse-und-erfahrungen-zur-eu-ausbildung-ld.1771326

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  15. Dans cet entretien avec A Marlow  qui commande la mission de l'UE pour la formation des Ukrainiens , un point sur les drones de combats de la Bundeswhehr  (rien d'utilisable en l'état)

    Revenons au sujet des drones. La Bundeswehr ne dispose actuellement pratiquement d’aucun de ces appareils. D'où veux-tu les obtenir ? :  C'est effectivement un défi, mais pas parce qu'il n'y a pas de petits drones à acheter, mais parce qu'on ne peut pas se contenter d'aller au magasin d'électronique. La plupart des drones disponibles en Allemagne proviennent de Chine ou contiennent des composants provenant de ce pays. Nous ne pouvons pas les utiliser car il y a des problèmes de sécurité.

    Que veux-tu dire?: Il ne faut pas être naïf. Les Chinois interceptent également des données. Ce dont nous avons besoin, ce sont des drones fabriqués en Allemagne ou dans des pays amis qui répondent à nos normes de sécurité militaire et aux paramètres de performances dont nous avons besoin.

    https://www.nzz.ch/international/ukraine-krieg-soldaten-ohne-kenntnisse-und-erfahrungen-zur-eu-ausbildung-ld.1771326

    trad Google

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