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  1. Peut être déjà publié mais au cas où intéressant article dans l'Usine Nouvelle sur les stocks : la question du financement est cruciale ." Des stocks de sécurité, oui, mais qui les paie ? Il faut que l'on nous garantisse que le client en prendra livraison, interpelle Anne-Charlotte Fredenucci, à la tête d'Ametra, une entreprise de 750 salariés qui fournit en équipements électroniques les grands acteurs de la défense. Cette année pour nous prémunir des difficultés d'approvisionnement, nous avons pour près de 2 millions d'euros de stock de composants. Si demain, on doit l'augmenter d'autant, cela ne pourra pas se faire sans un financement extérieur."

    A mettre au regard de l'éditorial de Sylvie Kauffmann dans le Monde du 15:  Pourquoi les usines de munitions d’Europe ne tournent-elles pas à plein régime ? réponse: lourdeur des procédures  et donc toujours peu de commandes . : En mai 2022, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, et le commissaire chargé du marché intérieur et de l’industrie de la défense, Thierry Breton, exposaient un plan destiné à rattraper le temps perdu et, à court terme, à reconstituer les stocks de munitions, sur la base d’un rapport de l’Agence européenne de défense. « J’espère que les Etats membres vont se réveiller », hasardait Josep Borrell. En juin, le président Emmanuel Macron disait vouloir mettre sur pied une « économie de guerre ». « Il faudra aller plus vite », lançait-il.... Ni le réveil ni l’accélération n’ont été jusqu’ici à la hauteur de l’urgence. Les industriels de l’armement affirment n’attendre que les commandes des Etats. Pris dans ce retournement de l’histoire qui bouleverse leur approche de la sécurité en Europe, les Etats ont leurs lourdeurs. Devant une autre urgence, il y a trois ans, celle d’une pandémie meurtrière qui mettait leurs économies à l’arrêt, ils avaient réussi à relever le défi ensemble, après le chaos initial. A l’époque, le tandem franco-allemand était à la manœuvre. Aujourd’hui, il est à la peine. La pression viendra de l’Est.

     

    Spoiler

    Massifier l'arsenal français

    Depuis l'invasion de l'Ukraine par les forces russes le 24 février 2022, les usines d'armement et leur approvisionnement sont devenus un enjeu majeur. La France équipe les soldats ukrainiens en puisant dans ses stocks : des canons Caesar, des lance-roquettes, des missiles de défense antiaérienne et bientôt des chars de combat AMX-10RC, des obus... Emmanuel Macron a mobilisé les industriels dès juin 2022 en se rendant pour la première fois en tant que président de la République au salon de l'armement Eurosatory, à Villepinte (Seine-Saint-Denis). En imposant le concept d'économie de guerre, il leur a fixé un nouveau cap : produire plus et plus vite afin de répondre aux besoins de court terme de l'armée française et de nos alliés.

    Et pour cause. Avec l'invasion russe, les états-majors redécouvrent les exigences d'un conflit dit de haute intensité. « Au plus fort des combats, les forces russes tiraient entre 10 000 et 50 000 obus par jour. Ils avaient déployé sur le front environ 2 000 canons et lance-roquettes. C'est énorme en comparaison des 76 Caesar dont dispose l'artillerie française » , indique un colonel de l'armée de terre. La leçon est claire : si la France était engagée dans un tel conflit, elle doit massifier son arsenal. Il faut complètement renverser la vapeur par rapport aux dernières décennies. « Avec la fin de la guerre froide, nous avons transformé le modèle d'armée. Nous avons réduit les quantités d'équipements et de stocks au profit d'un matériel plus performant et plus polyvalent. En moyenne, en fonction des types d'armes, nous avons divisé par deux, voire par trois, la taille de la flotte » , estime Jean Belin, titulaire de la chaire économie de défense de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).

    L'heure de la mobilisation industrielle a sonné. Depuis septembre, le ministre des Armées Sébastien Lecornu convoque à tour de bras les patrons des industries de l'armement : Arquus et de Nexter (équipements terrestres), Dassault Aviation (aviation de combat), MBDA (missiles), Naval Group (navires militaires), Safran et Thales (aéronautique et électronique de défense). Objectif ? Remettre au premier plan la fonction de production des systèmes d'armes alors que jusqu'ici, l'innovation et la R & D pour se préparer aux conflits du futur avaient la part belle. Le défi ne va pas de soi pour une industrie habituée à produire à la commande, généralement pour un seul client, l'État. Et ce dans un contexte compliqué : hausse des coûts de l'énergie, supply chain fragilisée par la crise du Covid, pénurie de composants électroniques, ressources humaines en tension...

    « À court terme, il est très difficile de réagir » , reconnaît le patron d'Airbus, Guillaume Faury, en tant que président du Gifas, le syndicat des industriels de l'aéronautique. Il faut donc cibler l'effort. Ainsi les cycles de fabrication des bombes, des munitions, des missiles, des drones, de l'artillerie ont été analysés en priorité. Des marges de manoeuvre existent. Le délai de fabrication du canon Caesar, qui demandait plus de trente mois au départ, est passé à moins de vingt-quatre mois aujourd'hui. « Nous avons pour objectif de tomber à douze mois » , précise Nexter. Comment ? En investissant dans des outillages plus performants et en élargissant les heures de fonctionnement de l'usine.

    Reconstituer du stock pour monter en cadence

    Pour réduire les cycles de production, les recettes les plus rustiques sont les plus efficaces : il faut refaire du stock. Prenons le cas d'un radar militaire fabriqué par Thales. Une fois la commande passée, le temps de réception des différentes pièces des sous-traitants varie entre douze et dix-huit mois. Il faut ensuite compter une durée équivalente pour leur intégration, puis la qualification de l'équipement. « En temps de paix, c'est suffisant, mais en temps de guerre, ce n'est pas adapté » , reconnaît l'industriel. Tous les acteurs ne sont toutefois pas égaux devant les stocks. Pour les PME, c'est un impact très fort sur la trésorerie. « Des stocks de sécurité, oui, mais qui les paie ? Il faut que l'on nous garantisse que le client en prendra livraison, interpelle Anne-Charlotte Fredenucci, à la tête d'Ametra, une entreprise de 750 salariés qui fournit en équipements électroniques les grands acteurs de la défense. Cette année pour nous prémunir des difficultés d'approvisionnement, nous avons pour près de 2 millions d'euros de stock de composants. Si demain, on doit l'augmenter d'autant, cela ne pourra pas se faire sans un financement extérieur. »

    Parmi les 4 000 entreprises de l'armement, plus d'une centaine de sous-traitants ne seraient pas capables de monter en cadence. « Il va falloir les aider et identifier le problème : un manque de machines, des ressources humaines limitées, des approvisionnements insuffisants ? » , prévient-on du côté de la DGA. L'agence se met également au tempo de l'économie de guerre. Parmi ses objectifs : favoriser les systèmes d'armes plus simples, avec moins d'options et plus standardisés plutôt que des systèmes ultra-sophistiqués capables de fonctionner dans toutes les conditions possibles (de lumière, de température, de terrain...), mais complexes et coûteux à développer comme à produire. Pour se muscler, l'industrie de défense enfin peut faire valoir son statut d'industrie souveraine. À l'instar de ce qui se fait déjà aux États-Unis, le ministère des Armées réfléchit à un mécanisme légal de « priorisation » des commandes de défense sur les commandes civiles pour réduire les risques de rupture d'approvisionnement. Pour ne pas dépendre de fournisseurs étrangers, il veut aussi favoriser des relocalisations. C'est le cas dans le domaine des poudres pour les obus de gros calibre. Aujourd'hui, le sous-traitant français qui les fournit s'approvisionne auprès d'une société à l'actionnariat allemand située en Suisse.

    Les munitions, enjeu national de défense

    Et si les usines et les bureaux d'études venaient à manquer de bras et de cerveaux ? Le ministère des Armées réfléchit à une réserve militaire industrielle. Il s'agirait de mettre sur pied un vivier de renfort composé des techniciens et des ingénieurs du secteur de la défense qui ont quitté leur société depuis moins de cinq ans et d'attirer de nouveaux venus d'autres industries (aéronautique, automobile...).

    Certains industriels ont déjà montré qu'ils savaient accélérer la cadence. Notamment Dassault Aviation. Grâce à l'export, il a livré 26 Rafale en 2019 et 25 en 2021, soit plus du double de sa production annuelle moyenne. Naval Group, moyennant un investissement de 40 millions d'euros en quatre ans sur son site de Lorient (Morbihan), s'est réorganisé pour doubler sa capacité de production de frégates afin de répondre au besoin des marines étrangères sans pénaliser la Marine nationale. « Certains sont moins dynamiques » , regrette-t-on dans l'entourage du ministre des Armées, avec en ligne de mire MBDA et Nexter.

    Outre leurs capacités industrielles, tous ont en commun une exigence prioritaire : des commandes ! Les premières arrivent. Le budget 2023 des armées prévoit 2 milliards d'euros d'engagement pour remettre à niveau les stocks de munitions. La réelle ambition dans ce domaine sera fixée par la nouvelle loi de programmation militaire (LPM), qui définit les crédits pour les sept prochaines années (2024-2030). Elle s'appuiera sur les conclusions de la revue nationale stratégique dévoilée par Emmanuel Macron en novembre, qui synthétise les grands enjeux de défense français. Les défis industriels sont considérés comme prioritaires et trois leviers ont été identifiés : la constitution de stocks stratégiques, la relocalisation des chaînes de production les plus sensibles et la diversification des approvisionnements. À n'en pas douter, l'industrie de l'armement sera au coeur de la première LPM marquée du sceau de l'économie de guerre. #

     

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  2. Le 2000 en Ukraine  c'est encore David D qui en parle le mieux  :)

    its recently retired from 2 euro countries they have about 150-175 that can fly. Its not a "new" aircraft and ru would have a issue saying its up to russian standards, so they cant say its a threat !. can carry the most modern nato type arm 

     

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  3. 4 hours ago, Métal_Hurlant said:

    "...SpaceX d'Elon Musk interdit à Kyiv d'utiliser la technologie Starlink pour le contrôle des drones - BBC News Afrique Le président de SpaceX, Gwynne Shotwell, a déclaré avoir pris des mesures pour "limiter" les capacités de l'armée ukrainienne à utiliser Starlink de manière offensive - sans donner plus de détails..."

     

     

    Les scrupules d'Elon Musk, oui bien sur.  Mais peut être aussi une question de... comment on dit- on déja. Ah oui  "sweetener,  incentive"  (pas dire gros sous )

  4. Ce qui m'a frappé, c'est que le premier ministre anglais est allé l'accueillir sur la base de Standsted alors que E Macron /O Scholtz  ont fait comme le roi d’Angleterre : attendre le visiteur dans un palais . Cela peut paraitre anecdotique , mais quelque part c'est la posture de seniors attendant le junior. Et en plus il est arrivé dans un avion anglais, on aurait pu aller le chercher . Symboliquement, à mon avis, c'est moyen..

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  5. La neutralité renforcée de la Suisse est elle en train de couler leur BITD ? Ca parait bien parti. 

    Matthias Zoller, secrétaire général de l'industrie de l'armement chez Swissmem .. "Pour le moment, toute l'exportation semble s'effondrer."..Chacun des 12 plus grands entrepreneurs de la défense a un cas ou deux où ils n'ont pas été invités à faire une offre alors qu'ils auraient dû l'être. Soit les pays fixent des conditions insatisfaisantes .

    Car à l'automne 2021, le Parlement a renforcé la loi suisse sur le matériel de guerre. Il interdit les exportations d'armes sans exception si "le pays de destination est impliqué dans un conflit armé interne ou international  Avec cette nouvelle formulation, il est clair : si l'alliance de l'OTAN se produit parce que, par exemple, la Russie attaque également un État de l'OTAN comme la Lettonie, aucun État de l'OTAN ne devrait être approvisionné. 

    https://www.srf.ch/news/schweiz/schweizer-waffenexporte-im-moment-scheint-der-ganze-ruestungsexport-wegzubrechen

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  6. Intéressant cet article où l'on apprend que "chez Nexter, on a anticipé la nouvelle donne, à partir de la fin de l'été, en décidant de mettre en production des Caesar, sans contrat avec l'Etat ou des clients étrangers" . Le "gain de productivité"  en quelque mois, est impressionnant . Il me semble avoir lu sur le forum qu'il y avait un temps incontournable pour obtenir un canon précis, Nexter avait peut être constitué un stock  ?

    "Pour les obus produits par Nexter. On dispose de peu de données publiques, mais la cadence de production ne semble pas avoir augmenté. ... L'un des points durs est celui de la poudre, dont les capacités de production en Europe sont sous tension. La France s'approvisionnait en Allemagne, mais elle vient de conclure un accord avec l'Australie "

     

     

    4 hours ago, Benji10 said:
    Spoiler

    Fort du succès du canon français Caesar en Ukraine, son constructeur Nexter a fortement accéléré sa cadence de production. C'est ainsi que l'« économie de guerre » promue par le ministère des Armées se met en place. Selon nos informations, six Caesar sont désormais produits chaque mois, alors que la moyenne était auparavant de deux, même s'il y avait eu des « pics » à quatre. A ce rythme, Nexter pourrait donc livrer environ 70 canons Caesar en un an, c'est-à-dire plus que les 58 en dotation dans l'armée de terre.

    Produire plus et plus vite : tous les industriels français de l'armement sont aujourd'hui sous une forte pression étatique. Les délais de fabrication du Caesar ont également été raccourcis. De l'ordre de 24 mois jusqu'à l'été dernier, on est aujourd'hui en dessous de 20 mois et cette durée pourrait encore être réduite. Les Caesar sont assemblés par Nexter à Roanne, à partir d'un canon fabriqué à Bourges et d'un camion livré par le fournisseur Arquus depuis Limoges. Des systèmes électroniques sont également ajoutés. Le canon de 155 mm relève de la métallurgie de précision, un domaine où les compétences sont aussi rares que précieuses. Chez Nexter, on a anticipé la nouvelle donne, à partir de la fin de l'été, en décidant de mettre en production des Caesar, sans contrat avec l'Etat ou des clients étrangers. Ce pari s'est révélé être le bon, d'autant que ce canon suscite l'intérêt des armées étrangères.

    Maintenance. Lors de la visite en France du ministre ukrainien de la défense Oleksyi Reznikov, son homologue Sébastien Lecornu a annoncé, mardi, la fourniture de douze Caesar supplémentaires à l'Ukraine. Ils s'ajouteront aux 18 déjà livrés. Une partie pourrait être prélevée sur le parc de l'armée de terre, comme l'ont été les précédents. Mais l'accélération des cadences de production devrait permettre un recomplètement plus rapide du parc français. Le ministère des Armées a passé une commande de 18 exemplaires en juillet. Par ailleurs, les 19 Caesar acquis par le Danemark, dans une version légèrement différente, seront intégralement fournis à Kiev. L'armée ukrainienne se retrouvera donc à la tête d'un parc de 48 canons de ce type. L'un des 18 déjà livrés par la France est « hors d'usage » et les autres ont besoin de maintenance. Surtout lorsqu'il est utilisé à un rythme élevé, comme c'est le cas sur le front, le tube de canons s'use vite. Il faut donc le remettre en état pour qu'il conserve sa portée (de l'ordre de 40 kilomètres maximum) et sa précision décamétrique. La France va aider l'Ukraine dans le maintien en condition opérationnelle (MCO) des Caesar.

    Reste la question des obus, également produits par Nexter. On dispose de peu de données publiques, mais la cadence de production ne semble pas avoir augmenté. Les Caesar peuvent toutefois tirer d'autres obus. L'un des points durs est celui de la poudre, dont les capacités de production en Europe sont sous tension. La France s'approvisionnait en Allemagne, mais elle vient de conclure un accord avec l'Australie, à l'occasion de la visite à Paris, cette semaine, du ministre local de la Défense. En matière d'artillerie, la France a également cédé au moins deux LRU (lance-roquettes unitaires) comparables aux Himars.

    Formation. L'autre grand domaine du soutien militaire français à l'Ukraine est celui de la défense aérienne. Paris va fournir d'autres missiles Crotale, dont le taux de succès est très élevé. Comme l'a annoncé l'Opinion, la France et l'Italie vont également livrer une batterie de Mamba SAMP/T -- un système beaucoup plus moderne que les Crotale. L'annonce n'est pas encore officielle, essentiellement à cause du processus décisionnel en Italie. De même, les deux pays vont passer une commande considérable de 700 missiles Aster, qui équipent le Mamba SAMP/T. L'Ukraine va également percevoir un radar français GM 200 auprès de Thales. Il s'agit d'un système très performant, à longue portée (250 km en mode surveillance et 100 km en mode engagement). Parallèlement, la France continue à fournir du carburant à l'armée ukrainienne. Les armées vont dépêcher 150 militaires en Pologne, pour y former 600 soldats ukrainiens chaque mois, dans le cadre du programme d'aide de l'Union européenne. Cette formation s'ajoutera à celles, plus spécialisées, de 2 000 militaires ukrainiens en France, « d'ici à l'été »

     Sur les blindés, on ne connaît pas le nombre d'AMX-10 RC qui seront finalement transférés à l'Ukraine. Quant aux chars Leclerc, il n'en est toujours pas question. Enfin, Kiev souhaite désormais renforcer son aviation. Joe Biden a exclu, pour l'instant, de fournir des F-16 alors que certains pays d'Europe, comme les Pays-Bas, sont prêts à le faire. La question est désormais posée à la France, qui entend se séparer plus rapidement qu'initialement envisagé de ses Mirage 2000.

     

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  7. Dernière minute un groupe saoudien Sela aurait proposé de racheter cette coque pour R$30 million (5,4 mios euros), la marine brésilienne aurait donc reporté la date du sabordage. Pas de détail sur ce groupe Sela mais on trouve sur Internet un groupe spécialisé dans le marketing, l'organisation d'évènement . Il avance des raisons intéressantes à cet achat  :  C'est le plus grand navire de guerre de l'Atlantique. C'est un grand navire, avec un beau design, qui a une histoire. Il a participé à des essais nucléaires lorsqu'il battait encore pavillon français. C'est aussi une question d'autonomisation (empowerment issue ) que d'acquérir un objet historique comme ce porte-avions . Un bon coup de com ?

    Note Le São Paulo serait en trés mauvais état , la coque fuit et aurait embarqué plus de 2700 tonne d'eau.Même pas sur sur qu'il pourrait faire la traversée, encore 700 tonnes et il dépasse la limite !

    https://defconpress.com/nae-a-12-sao-paulo-saudi-group-offers-r30-million-for-aircraft-carrier-hull-and-the-navy-postpones-sinking/

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  8. Les 50 Léopards 1 Belges ne sont pas prêts d'arriver en Ukraine (note la piste des Guepards a été abandonnée)

    Notre pays a vendu nos derniers chars il y a de nombreuses années et veut maintenant les racheter. Le prix élevé reste un obstacle. "Ils demandent jusqu'à 500.000 euros pour un char que nous avons vendu 15.000 euros", explique la ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS) dans "Terzake".Et ils sont toujours dans le même mauvais état qu'à l'époque."

    Selon lui (le marchand qui  les a rachetés ) , les aménagements nécessaires pour leur donner une seconde vie et les envoyer au front coûtent une somme d'argent considérable. "De nouvelles chenilles ? 120 000 euros. Faire contrôler le moteur ? 185 000 euros. De nouveaux amortisseurs ? 36 000 euros. Système de conduite de tir ? 500 000 euros. Que voulez-vous, voulez-vous les prendre gratuitement ?"

    https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2023/01/26/tanks-dedonder/

  9. La remise en service des centrales en maintenance progresse, doucement (dans le tableau, les dates en rouge correspondent aux dates initialement prévues de remise en service)

    Le fait marquant c'est la reprise cette semaine de  Civeaux 1 dont l'importance est soulignée dans cet article de l'Usine Nouvelle.

    https://www.usinenouvelle.com/article/pourquoi-le-redemarrage-progressif-du-reacteur-1-de-la-centrale-nucleaire-edf-de-civaux-est-si-important.N2093646

    Ce phénomène de corrosion sous contrainte est lié à une nouvelle architecture des circuits de refroidissement et concerne essentiellement les 16 réacteurs les plus récents du parc : les 4 réacteurs du palier N4 et 12 réacteurs du palier 1300 MW dit P’4 (Belleville 1, Belleville 2, Cattenom 1, Cattenom 2, Cattenom 3, Cattenom 4, Golfech 1, Golfech 2 , Nogent 1, Nogent 2, Penly 1 et Penly 2).

    Sur les réacteurs 900 MW (32 réacteurs) et les réacteurs, 1300MW dit P4 (8 réacteurs), «les lignes sont peu ou très peu sensibles à l’apparition de la CSC», explique EDF.Pour ces 16 réacteurs, pas d’autres choix que de remplacer les tuyauteries fissurées. 

     

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  10. Dans la rubrique Deutsche qualität: l'Ukraine passe une seconde commande de 105 drones de reconnaissance Vector en version améliorée (ils seront payés par l'Allemagne). La première commande de 33 unités a été reçue en août 2022. Ces drones ont  été largement et intensivement utilisé dans la zone de guerre ukrainienne et se sont « avérés extrêmement utile » dans le domaine de la reconnaissance et de la surveillance militaires.

    Quantum-systems (le fabricant)  déclare également que les expériences rapportées par les utilisateurs ukrainiens ont été intégrées dans ce développement ultérieur du drone Vector. Grâce à la dernière mise à jour logicielle, le drone fonctionne désormais également dans des scénarios avec des données GPS perturbées.

    Note: drone pas si grand que laisse supposer la photo (2,8 m de largeur /1,63 longueur) 2 heures d'autonomie, jusqu'à 25km de contrôle à distance), avec un système de rotors basculants pour décollage vertical

     

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  11. L'exécutif Bulgare  sauvant "secrètement"  l'Ukraine au début du conflit via la fourniture indirecte d'essence (40% des besoins en provenance d'une raffinerie Russe!)  et de munitions (30% des besoins, 1 milliard d'euros depuis le début de la guerre financés par les américains et britanniques et sans doute d'autres ), en dépit d'un parlement pro russe. A lire dans le Figaro et  Courrier international et dans Die Welt .

     Conclusion dans Courrier international : Ces révélations, qui remplissent de fierté les proeuropéens du pays, ne sont pas en revanche très bien accueillies par tout le monde, à commencer par les prorusses. D'autres voix, plus objectives, se sont également élevées contre cette tentative du tandem Petkov-Vassilev, désormais dans l'opposition, de vouloir récrire l'histoire en leur faveur. "C'est un peu comme se déclarer résistant après la fin de la guerre", n'hésite pas à dire un chroniqueur du service bulgare de la radio Deutsche Welle. Il rappelle que toutes ces livraisons, de munitions comme de pétrole, ont été payées en espèces sonnantes et trébuchantes. Il ne s'agit nullement de dons, mais de "pur business", précise-t-il. Et de conclure : "Il est formidable que nos balles, obus, lance-grenades, casques, gilets, kits médicaux, etc. aient aidé et aident les Ukrainiens à résister à l'agresseur. Mais nous ne pouvons en tirer une dignité morale que si nous l'avons fait de manière ouverte et au moins un peu désintéressée."

    https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-comment-la-bulgarie-a-secretement-envoye-armes-et-carburant-a-kiev-au-debut-du-conflit-20230121

     

    Spoiler

    À l’insu de son parlement pro-russe, le désormais ex-premier ministre Kiril Petkov a fourni au printemps dernier 30% des munitions et 40% de l'essence utilisées par les forces ukrainiennes, révèle le quotidien allemand Die Welt .

    Que la Bulgarie soit restée, jusqu'en novembre dernier, l'un des rares pays de l'Union européenne à ne fournir aucune militaire à l'Ukraine, cela n'étonnait personne. Cette ancienne république soviétique des Balkans a toujours gardé des liens économiques et culturels forts avec Moscou. Dans les sondages, près de 30% des Bulgares continuent de soutenir la Russie dans le conflit. Pourtant, à l’insu de son parlement tenu par une majorité socialiste pro-russe, le gouvernement bulgare a, secrètement, fortement soutenu Kiev dès le début de l'invasion russe. Le premier ministre par intérim de l'époque, Kiril Petkov, a fait passer secrètement d'importants stocks d'armes, de munitions et de carburant aux forces de Kiev, révèle le quotidien allemand Die Welt .

    Ces soutiens officieux ont été déterminants, puisqu'ils ont permis d'assurer pendant plusieurs semaines un tiers des approvisionnements en munitions de l'armée ukrainienne, et de couvrir près de la moitié des besoins en carburant, a confirmé le gouvernement ukrainien. Entre avril et août 2022, 40% des chars et véhicules de l'armée ukrainienne ont fonctionné grâce à l'aide bulgare. Une aide d'autant plus colossale qu'elle provient d'un des pays les plus pauvres d'Europe.

    Moteur des sanctions:  Les deux protagonistes de ce subterfuge sont le premier ministre d'alors, Kiril Petkov, ouvertement europhile, et son ministre des Finances Assen Vasilev. Dès le premier jour du déclenchement de l'invasion russe, les deux hommes ont fortement plaidé pour sanctionner la Russie. Lors de la réunion des chefs d'État du Conseil européen à Bruxelles le 25 février, Kiril Petkov, siégeant aux côtés d'Emmanuel Macron ou encore d'Olaf Scholz, insiste pour bloquer l'accès des banques russes au système financier international Swift. Malgré certaines réserves parmi les participants, la Commission européenne soutient la proposition, qui serait depuis appelée la « proposition bulgare » dans les cercles européens, rapporte Die Welt . De son côté, Assen Vasilev, rendu à la réunion des ministres des Finances de l'UE à Paris, compare l'agression russe en Ukraine à « ce que les Russes ont fait en Bulgarie après la Seconde Guerre mondiale ». « Ils ont assassiné des milliers de dissidents, de professeurs et de prêtres », rappelle-t-il, appelant à des mesures fortes. Officiellement pourtant, le pays refuse toute aide militaire à l'Ukraine.

    Des livraisons cruciales:  Le tournant survient en avril, lorsque les Ukrainiens, qui viennent de repousser les forces russes arrivées aux portes de Kiev, ont un besoin urgent de renouveler leurs stocks. Or l'industrie d'armement bulgare est l'une des sources les plus importantes des munitions de type soviétique, utilisées par les forces ukrainiennes.  Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba se rend à Sofia. Officiellement, la rencontre porte sur l'accueil des réfugiés; officieusement, le ministre supplie le gouvernement bulgare de lui apporter de l'aide, une question « de vie ou de mort ». « Nous savions que les entrepôts bulgares contenaient de grandes quantités de munitions nécessaires, alors le président Zelensky m'a envoyé pour obtenir le matériel », explique le ministre à Die Welt . Malgré la situation politique sensible dans son pays, Kiril Petkov promet de faire « tout ce qui est en son pouvoir ».Les industries d'armement bulgares ont alors produit en masse des armes et munitions soviétiques, qu'elles ont livrées à travers des sociétés étrangères en Pologne, Roumanie et Hongrie. Le tout sous financement américain et britannique. Selon le site d'information européenne Euractiv, qui a mené sa propre enquête, la Bulgarie a fourni au moins 1 milliard d'euros d'armes et de munitions à l'Ukraine depuis le début du conflit.

    Quant à l'essence, le ministre des Finances convainc la société russe Lukoil, exploitant une raffinerie située près de Bourgas, sur la mer Noire, d'exporter son surplus de carburant vers l'Ukraine. La compagnie, dont les employés sur place désapprouvent la guerre de Vladimir Poutine, accepte d'envoyer en toute discrétion des camions-citernes et des trains de marchandises en Ukraine via la Roumanie. « Nous estimons qu'environ un tiers des munitions nécessaires à l'armée ukrainienne au début de la guerre provenaient de Bulgarie », estime le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba. Les cargaisons de carburant ont quant à elles couvert jusqu'à « 40% des besoins » de Kiev au printemps, alors qu'à la même époque, la Bulgarie recevait encore la totalité de ses approvisionnements de la Russie.

    «Du bon côté de l'histoire» :  Comment une telle opération logistique a-t-elle pu se faire, et sans peser sur l'économie du pays ? D'une part, la Bulgarie peut « s'appuyer sur des stocks ex-soviétiques, ceux-là mêmes qui ont permis à plusieurs pays, dont la Pologne, d'aider rapidement l'Ukraine sans trop se déforcer », explique Benjamin Gravisse, spécialiste des forces armées russes et auteur du blog Red Samovar. Par ailleurs, les Bulgares se sont « sans doute fait financer par l'Otan, tout du moins le groupe des États mobilisés pour l'Ukraine », ajoute l'expert militaire Guillaume Ancel.

    Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba explique habilement que le gouvernement bulgare n'a pas fourni une aide militaire directe, « mais plutôt que les entreprises ukrainiennes et les entreprises des pays de l'OTAN ont eu la possibilité de se procurer ce dont elles avaient besoin auprès de fournisseurs bulgares. Le ministre ukrainien n'en salue pas moins le soutien du gouvernement bulgare. « Kiril Petkov a fait preuve d'intégrité, et je lui serai toujours reconnaissant d'avoir utilisé tout son savoir-faire politique pour trouver une solution », déclare-t-il à Die Welt , se félicitant que le chef du gouvernement ait choisi d'être « du bon côté de l'histoire ».

    L'attitude pro-ukrainienne de Kiril Petkov, libéral et proeuropéen, lui a valu d'être renversé l'été dernier par une motion de censure de la frange pro-russe. Entre-temps pourtant, l'invasion de l'Ukraine a changé la donne dans ce pays de 6,5 millions d'habitants, où l'opinion publique était jusqu'alors traditionnellement largement favorable à la Russie. Dernier pays de l'OTAN avec la Hongrie à ne pas fournir d'armes à Kiev, il a finalement décidé en décembre de revenir sur sa position via un vote du Parlement et d'autoriser les premières livraisons officielles.

     

     

     

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  12. Le "Director of National intelligence" publie son rapport 2022 sur les Unidentified Aerial Phenomena (UAP). Il mentionne notamment que: 

    -171 signalements (issus en majorité Navy/Air Force) sur 366 derniers cas analysés, n'ont pas encore trouvé d'explication. Certains UAP ont démontré des caractéristiques de vol ou des capacités de performance inhabituelles, et nécessitent une analyse plus approfondie. (pas d'indication du nombre de cas, mais c'est un rapport public)

    Cette augmentation  considérable est du "partiellement" à la  volonté d'améliorer la collecte d'information par un effort concentré pour déstigmatiser le sujet de l'UAP et de reconnaître plutôt les risques potentiels qu'il pose à la fois en tant que danger pour la sécurité des vols et en tant que d'activité conflictuelle potentielle. En 17 mois, il y a donc eu pratiquement autant de cas reporté (247) , que dans les 17 années précédentes (263 )

    - Un service spécialisé  a été créé par le DOD : All-Domain Anomaly Resolution Office (AARO) pour coordonner les analyses de ces phénomènes.

    - Une remarque un peu inattendue sur les risques santé : Aucune rencontre avec l'UAP n'a été confirmée comme contribuant directement à des effets néfastes sur la santé des observateurs. Reconnaissant que des effets sur la santé peuvent apparaître à n'importe quel moment après un événement, l'AARO suivra toutes les implications sanitaires liées à des UAP si elles apparaissaient.

    Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

    https://www.dni.gov/index.php/newsroom/reports-publications/reports-publications-2023

     

     

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  13. Dans les pépites ramenées lors de la collecte d'armes à feu en fin d'année derniere :  le Tankgewehr M1918 calibre 13,2X92HR produit sous l'empire allemand en 1918 à environ 15800 exemplaires.  fusil anti-char a été produit en un peu plus de 15.000 exemplaires

     Lourd et encombrant (plus d'un mètre, près de 17 kilos), il était peu apprécié des soldats allemands qui devaient, par-dessus le marché, encaisser le net recul de l'arme. Un trépied devait être utilisé pour placer le fusil et viser. Les munitions, de neuf centimètres de longueur, étaient utilisées pour percer des blindages épais jusqu'à deux centimètres. 

    L'utilisation des fusils anti char sont peu évoqués dans la guerre d'Ukraine , Wikipedia mentionne toutefois que le PTRD 14,5 a été utilisé par les russes en Ukraine 2015

     

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    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/haute-marne/langres/un-fusil-anti-char-geant-de-la-premiere-guerre-mondiale-surprise-de-la-collecte-d-armes-a-feu-des-gendarmes-de-langres-2672996.html

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  14. Dans un fil Nexta sur Twitter, un interview de prisonnier RU . Je la cite car elle mentionne des "mercenaires Français" qui lui ont porté une assistance médicale .  

    Trad : directement sur la video de Nexta

    Q Why do you need to defend yourself on the territory of Ukraine ? R Because Ukraine's armed forces are running around on that territory , including mercenaries who for example capture me.

    Q What mercenaries ?:  R for example I was taken prisoner by French mercenaries.

    Q:  What made you think that they were mercenaries?  R They told me that themselves in English.

    Q How what exactly did they tell you ? R : In English.

    Q Ok tell me what they told you in English ? R  They were providing me medical assistance.

    Q Ok how did they explain you that they were mercenaries in English  ? R Well it's obvious.

    Q No its not obvious , do you know English ?  R Yes a little bit.

    Q So what did they tell you then , how to say mercenaries in English ?  R I don't know.

     

     

     

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  15. Inquiétant sur la réalité de l'épidémie de Covid en Chine et l'émergence de nouveaux variants :  un testing Covid sur 2 vols  arrivant à Milan de Chine indique 47% de positifs (97 sur 212). Peu étaient symptomatiques . 

    M. Bertolaso (conseiller régional)  souligne ensuite l'utilité de ce suivi pour obtenir des données sur la situation dans le pays asiatique : "Si dans un vol en provenance de Chine, avec à son bord presque uniquement des citoyens chinois, plus de 50 % sont positifs, cela signifie quelque chose, cela nous permet d'avoir une image impartiale de ce qui se passe en Chine, étant donné que les autorités chinoises ne nous disent malheureusement rien. Au contraire, d'après leur attitude de ces derniers jours, il semble que rien ne se passe car ils rouvrent les frontières et disent à tout le monde de faire le tour du monde. Cela semble toutefois un peu contradictoire avec les chiffres que nous avons recueillis lors de ces deux premières enquêtes.

    Le ministre de la santé à ordonné, par ordonnance, des prélèvements antigéniques Covdi19 obligatoires et le séquençage connexe du virus, pour tous les passagers en provenance de Chine et en transit par l'Italie",

    Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

    https://www.lastampa.it/cronaca/2022/12/28/news/test_covid_a_malpensa_e_fiumicino_per_i_passeggeri_in_arrivo_dalla_cina_nello_scalo_lombardo_il_52_di_positivi-12436209/

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  16. Dans une interview au Figaro, J Borrell mentionne la mise en place d'une "mutualisation" du financement des équipements fournis à l'Ukraine par les états Européens : "nous informons les états membres des besoins ukrainiens .. ils nous présentent ensuite leur facture et nous en réglons une partie.(ne precise pas le %).. une première . Nous pouvons le faire  parce que l'argent que je gère est placé en dehors du budget européen . Ce sont les Etats membres qui financent ce fonds et décident de son utilisation"

    https://www.lefigaro.fr/international/josep-borrell-la-liberte-a-un-prix-20221227

     

     

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  17. 2 raisons mises en avant pour l'épidémie d'incendies en Russie par I. Gran dans Le Point:

    1. Règlements de comptes mafieux pour les centres commerciaux (ex après Forbes, c'était le cas de la chaîne allemande OBI, qui s'est précipitée pour céder fin juillet ses 27 supermarchés (avec les stocks et les 4 900 employés) à un homme d'affaires russe pour... 600 roubles, soit 10 euros. On imagine l'opacité du deal, et l'indignation qu'il n'a pas manqué de provoquer chez les actionnaires minoritaires locaux. Les appétits carnivores aussi)

    2.Pénurie de gardiens en raison de la mobilisation dans un environnement où les règles de base de sécurité sont trop souvent superbement ignorées

     

    Spoiler

    Ce que cachent les innombrables incendies en Russie, Par Iegor Gran. CHRONIQUE. Symboles d'un pays qui part à vau-l'eau, des centaines d'incendies dévastent les entreprises ces dernières semaines. En voici les raisons.

    Une véritable épidémie d'incendies, sur tout le territoire ! D'abord, les centres commerciaux : depuis avril, pas moins de 20 centres ont brûlé enRussie. À Moscou, Krasnoïarsk, Omsk, Ivanovo, Barnaoul, Koursk, Krasnodar, Tioumen, Iaroslavl, Astrakhan, Oufa, Ichim, Penza, Joukovka...Début décembre, à Khimki, dans la banlieue de Moscou, c'est le centre Mega Khimki qui s'est transformé en une torche géante de 17 000 m², lançant des gerbes d'étincelles pendant plus de trois heures, au fur et à mesure qu'explosaient les pots de peinture et les aérosols du magasin de bricolage OBI.  Inauguré en grande pompe en 2004, le centre était alors un des plus grands du pays, abritant le premier magasin d'Ikeaen Russie. Tout un symbole d'un monde qui s'en va, soupirent les Russes sur les réseaux sociaux. Une enquête est en cours. On parle d'un court-jus. Les normes de sécurité avaient pourtant été contrôlées en novembre. Alors un sabotage ? Une escroquerie à l'assurance ?

    Depuis un mois, la tendance est à l'accélération, et il n'y a pas que les centres commerciaux. Un peu partout, les usines, les ateliers, les entrepôts flambent aussi. À Barnaoul, une usine de pneus. À Vladivostok, un entrepôt de marchandises de 2 000 m². À Saint-Pétersbourg, un atelier de mécanique. À Angarsk, c'est un complexe pétrochimique de 2 500 m² qui a explosé, faisant deux morts et une dizaine de blessés. À Moscou, le domaine Lopoukhine, un bâtiment du XVIIe siècle classé au patrimoine de la ville, s'est embrasé sans raison apparente. Dans la plupart des cas, l'incendie se déclenche au petit matin, entre cinq et sept heures.

    La main de la mafia : Pour les centres commerciaux, il y a fort à parier que l'origine est criminelle. Surendettés, désertés par les marques occidentales, ces mastodontes de la consommation collectionnent les rideaux baissés. « Au moins 200 grands centres commerciaux sont en faillite ou le seront dans un avenir très proche », estime Oleg Voïtskovetski, président de l'Association professionnelle des grandes surfaces. À l'horizon d'un an, pas moins de la moitié d'entre eux risquent la fermeture. Des filous tentent de racheter à bon compte les emplacements abandonnés par les Occidentaux : d'après Forbes, c'était le cas de la chaîne allemande OBI, qui s'est précipitée pour céder fin juillet ses 27 supermarchés (avec les stocks et les 4 900 employés) à un homme d'affaires russe pour... 600 roubles, soit 10 euros. On imagine l'opacité du deal, et l'indignation qu'il n'a pas manqué de provoquer chez les actionnaires minoritaires locaux. Les appétits carnivores aussi. L'incendie volontaire de Mega Khimki serait alors un retour express vers le milieu des années 1990, quand les affaires se réglaient à coups d'intimidation et d'extorsion.

    Pénurie de gardiens mobilisés : Pour le reste, les enquêtes révèlent une avalanche de normes de sécurité grossièrement bafouées, d'outillage dangereux que personne ne songe à ranger, de machines qui restent allumées, de mégots abandonnés, de fils dénudés qui traînent par terre, de portes coupe-feu non fermées, d'extincteurs volés ou hors service, etc. Si beaucoup de ces manquements trouvent leur source dans le traditionnel je-m'en-foutisme russe, sans doute exacerbé parles inquiétudes liées à la guerre et à la chute du pouvoir d'achat qui provoquent une montée de l'alcoolisme, on peut y voir aussi un effet direct de la mobilisation. Les gardiens et responsables de la sécurité ont été aux premières loges des appelés dans les centres militaires. Travail exclusivement masculin, où les postes sont occupés par des hommes plutôt jeunes, en meilleure forme physique que la moyenne de la population, ayant souvent une expérience militaire et dont les perspectives économiques restent modestes, le gardiennage a été une pépinière de volontaires pour l'Ukraine. Résultat, à la mi-décembre, les petites annonces locales débordent d'offres d'emploi : ainsi, à Vladivostok, d'aprèsle site Farpost.ru, ce ne sont pas moins de 230 postes de gardien de nuit qui sont vacants. Autant de départs de feu potentiels.

     

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  18. Pour @métal_Hurlant, ces photos d'exercices roumains circulent régulièrement. Sur ce tweet tu as d'autres effets spectaculaires  de ces traçantes

    Le truc c'est que ces Gepards seraient efficaces mais le problème c'est de trouver les munitions très spécifiques de 35 mm, présentant les 2 rainures de guidage de bandes, au bon endroit . Les suisses ont refusés, pas de nouvelles du Bresil, les roumains veulent peut être se les garder.

     

     

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  19. Un F35 qui se crash à l'atterissage  avec le pilote qui s'ejecte à la toute fin, quand l'avion est déja au sol.   Pas d'infos sur le pilote sinon " We are aware of the F-35B crash on the shared runway at Naval Air Station Joint Reserve Base in Fort Worth and understand that the pilot ejected successfully," Lockheed Martin said in a statement. "Safety is our priority, and we will follow appropriate investigation protocol."

     

     

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