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Janmary

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Messages posté(e)s par Janmary

  1. L’étude en question à été développé par Mr Hakim el Karoui, associé au cabinet Roland Berger.

     

    Comme toute étude, il y estimation (empiriques) des marchés pour les robots dans notre cas, donc de destructions d’emplois par remplacement par ces automates – dans le sens combinatoire des fonctions et non séquentielles -   et  il y a absence d’études de nouveaux emplois, car le cabinet n’a pas pu estimer les nouveaux gisements d’emplois nouveaux.

     

    Depuis longtemps, ces annonces sur des études réalisées se font par des organismes travaillant sur un sujet donné. Le C.E.A (Commissariat à l’Energie Atomique) par exemple travaille sur le futur des centrales nucléaires et des développements et futurs réalisations dans son domaine.

     

    Dans le domaine du numérique, peu de cabinets s’investissent pour faire connaitre les voies possibles des développements. Un Google Européen, les réalisations sur l’auto-conduite des automobiles, etc. sont  synonyme d’emplois important.

     

    Les emplois de demain, comme ceux d’aujourd’hui, sont sous le signe de la formation avec une base large et importante liée à des remises à niveaux réguliers. Ce fut mon cas –si vous me permettait avec mes excuses -  ou je suis parti de la radioélectricité, puis de l’électronique analogique, puis numérique (ce qui m’à valu des déplacements en Polynésie Française) en passant des transistors  aux circuits  intégrés, puis en couche mince, avant d’accéder à l’informatique appliqué à l’électronique avec des langages de programmation tel que Basic, Fortran, Pascal, Java, etc.

     

    Je veux dire par là, que la connaissance évolue de façon constante et qu’elle doit le moteur de notre vie professionnelle.

    Les paysans eux-mêmes, désormais, sont assujettis à l’obtention de diplômes agricole pour la connaissance, Brevet de techniciens ou BTS (Brevet de Techniciens Supérieurs). C’est la rançon du progrès.

     

    Le gros problème d’aujourd’hui, se sont les jeunes sans formation quittant le système scolaire ou les anciens restant dans des services sans bouger et qui se retrouvent a un moment donné devant un obstacle. Je pense à nombres d’agents des Télécomm – que j’ai connu - qui ont du quittés leurs travails en stations, avec avantage tel la voitures, etc. et qui se sont retrouvés dans un service avec > 60 appels téléphoniques en relance clients avec ventes de produits à la clé. Pour certains, les nerfs ont craqués.

     

    La productivité avec ces nouvelles techniques, à son pendant avec la non-productivité, tel les professions de coiffure, de femmes de ménages, d’aides à la personne, etc. Beaucoup d’économistes croient au service à la personne qui va prendre une grande place dans notre vie du fait du vieillissement des générations.

     

    C’est donc un sujet vaste et complexe qui ne peut être traités de façon rapide. Les « perdants » sont les « sans-formation ». Il y a quelques apports économiques pour régler ce problème avec la semaine à horaire variable (de 32 h à 48 h, maximum européen autorisé) avec modification des taux de prélèvements sociaux  en fonction des heures effectuées dans le cadre de l’entreprise, et ceci  parmi d’autres.

     

    Janmary

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  2. Nous aimons bien les communications et les déclarations journalistiques émises  par des personnes – et ce n’est pas une critique – ignorant des techniques dont ils parlent, donc des implications. Aucun débats sur les médias suite à ces déclarations un peu à l’emporte pièces.

     

    Depuis le métier de la machine à tisser de Jacquard, c’est le même leitmotiv qui prédomine, a savoir l’emploi qui va être sacrifié au nom du modernisme, de la machine industrielle.

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tier_Jacquard

     

    C’est vrai sur nombres de métiers ainsi remplacés, mais  en oubliant le nombre d’emplois créé par lesdites machines modernes.

     

    > Le premier est le moteur, remplaçant le cheval. Pour ne citer que l’armée, celle-ci à été fort longue à s’y adapter au nom du cheval précisément et des régiments de cavalerie que les blindés ne pouvaient pas remplacer. Or, loin de supprimer des emplois induits, ce fut l’explosion (sans jeu de mots) de l’emploi sur ces nouvelles applications.

     

    > Le second fut « l’automation » ou « l’automatisation » avec les machines-transferts conçu par un ingénieur Français dans un camp de concentration nazi. Ce fut appliqué rapidement après guerre dans l’industrie automobile en remplacement des ouvriers-postés à une tache et seulement une tache (Le Taylorisme de l’ingénieur américain Taylor, de chez Ford et appliqué chez les industriels Français, comme Renault, Simca, Panhard, Peugeot, etc.)

     

    > Le troisième fut l’ordinateur et l’informatique (dont la définition est la science du traitement de l’information). Ce fut des cris de détresse avec la fin des « pools » de dactylographie entre autres. Aujourd’hui, peut-on soutenir cette thèse ? L’informatique est rentrée partout dans notre vie et les entreprises en font un emploi massifs alors que nous manquons de programmeurs, d’analystes – programmeurs, d’architectes de réseaux, d’ingénieurs, etc.

    Le génie logiciel ou l’art de développer des logiciels, connait toujours une évolution rapide. Or, loin de supprimer des emplois induits, ce fut l’explosion de l’emploi sur ces nouvelles applications.

    Rien qu’avec le langage Java (mot argotique américain pour dire café – « caoua » en français et dont le logo de ce langage est une tasse de café fumante), il y a un manque chronique de développeurs.

     

    > Enfin, pour le sujet qui nous préoccupe et initialisé par ZX, nous avons le même problème de posé. Les Robots sont actuellement utilisés intensément par les fabricants de carrosseries automobiles avec des robots-soudeurs de plus de 400 Ampères (et plus) par soudure (la firme A.R.O dans la Sarthe en France pour ne citer qu’eux). Certes, les nouveaux concepts automobiles de légèreté et de solidité comparable à l’acier (utilisation du carbone) au titre des économies d’énergies vont altérer ce type de robots, mais bien d’autres sont en conception aux niveaux des laboratoires de nombreuses entreprises. Nous pourrons constater que la fabrication, les conceptions, l’emploi multiple de ces nouveautés engendreront des emplois induits.

     

    Que 3 millions de postes soit supprimés c’est fort passible, mais combien seront créés ?

    Il faut savoir qu’en économie – hors crise – le nombre d’emplois détruit chaque année est de cet ordre et que le nombre d’emplois créés est du même ordre. Une gamme de voiture dont la fin est annoncée verra le nombre d’emplois correspondant supprimés dans les statistiques alors que la nouvelle gamme de voitures de remplacement verra un nombre d’emplois récréés. C’est le principe des vases communicants !

     

    Cordialement.

    Janmary

     

    Ex-ingénieur électronicien

    Spécialisé en transmission de données et automatismes

    Master d'informatique

  3. @ gibbs

    en fait pour les généraux le fait de ne pas avoir un ennemi équivalent en face ,s'est déjà une victoire car il obtiendra toujours une victoire tactique face à un ennemi diffus ,même si la politique perd la guerre .

     

    Le rôle du politique n'est pas tant de gagner la guerre qui est le rôle des militaires, que de gagner la Paix.

    L’échec à été assez patent en 1918 et 1920 ou les conditions imposés à l'Allemagne ont eu pour conséquence de perdre la Paix et d'engendrer une nouvelle guerre.

     

    Belles argumentations auxquelles je souscris.

    • Upvote (+1) 2
  4. Les chiffres des effectifs que j'ai ramené de mon groupe américain sont a peu prés ce que dites.

     

    J'en ais conclus au vue de votre post =

     

    1 - Que les divisions cités  de 600 unités étaient comptabilises dans l'Armée d'active et de la réserve.

    2 - Que les flottes aériennes (qui étaient appelés divisions aérienne) et qu'à ce titre c'était un ensemble non réaliste et qui aurait être décomposée en vecteurs

     

    Du fait des tensions de la guerre froide naissante, les effectifs augmentent ensuite jusqu'à atteindre 5,7 millions en 1955, puis diminue à nouveau pour atteindre 3,6 millions en 1960. Dans cette dernière période, l'armée rouge compte environ 175-180 divisions.

     

    Le chiffre que vous citez est vrai (en gras) et  la CIA, comptabilisait 300 divisions en 1962 ( les archives de mon entreprise à Chicago ou nous avions accès). Il y à donc addition de la réserve et de aéronautique. Et je pense qu'en 1961, le nombre 175-180 divisions d'active est beaucoup  plus réaliste pour l'armée active de terre Soviétique.

     

    Note additive = Le Président Kennedy avait indiqué que la CIA - avant 1961 - avait surestimé le potentiel Soviétique, certainement poussé par le lobby militaire.

     

    Cordialement.

  5. Constitutions organiques des divisions en U.R.S.S

    Documents américains élaborés en 1950-1953 durant la Guerre de Corée.

    Le service militaire était de 28 mois à l’époque considérée.

     

    Les forces du pacte de Varsovie (U.R.S.S et ses satellites) auraient pu aligner 9 millions de combattants en moins de 7 jours (contre 3.500.000 combattants pour le Pacte Atlantique) et 16 millions le premier mois de mobilisations (contre11 millions de combattants pour la Pacte Atlantique).

     

    Un  site est à visiter concernant l’Armée Rouge.

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_rouge

     

     

     

    Division Infanterie

     

    10.800 hommes

    200 camions

    24 pièces de 76 mm

    24 pièces de 122 mm en anti-char

    72 pièces de 100 mm contre avions

    En temps de guerre, la division d’infanterie copterait 3 « unités de choc » de 750 asiatiques.

     

     

    Division de Cavalerie

     

    9.000 hommes

    130 fusils-mitrailleurs

    96 fusil anti-char

    3.000 Mitraillettes

    64 mitrailleuses lourdes

    20 pièce de 76 mm

    20 pièces de 45 mm en anti-char

    48 Lance- mines de 82 mm (mortiers)

    16 Lance- mines de 120 mm (mortiers lourd)

    30 Pièces de 37 mm contre avions

     

     

    Division d’Artillerie

     

    12.345 hommes

    12 pièces de 122 mm en batterie

    24 pièces de 122 mm en anti-char

    24 pièces de 152 mm pour tirs de barrage

    48 pièces de 122 mm long

    76 pièces de 76 mm

    120 pièces de 100 mm contre-avions

     

     

    Division Blindée

     

    10.750 hommes

    100 chars T-34 de 35 tonnes et un canon de 76 mm, 45 km/h

    100 chars T-44 de 29 tonnes et un canon de76 mm, 58 km/h

    45 chars B-36 de 50 tonnes et un canon de 122 mm, 42 km/h

    30 chars K-V de 56 tonnes et un canon de 85 mm

    36 pièces de 76 mm en anti-char

    24 pièces de 122 mm long

     

    L’U.R.S.S. possédait 36.000 chars en réserve.

     

     

    Flotte Aérienne

    (Période 1950)

     

    21.000 hommes

    300 Yak-17 monoréacteur de 1500 Km de rayon d’action

    250 Mig 90 biréacteurs de 1370 km de rayon d’action, canon de 30 mm

    80 Yak-21 monoréacteur fusée, 1.000 km/h 43 mn d’autonomie, 40 projectiles contre avions.

    100 Tu-4, bombardier biréacteur, 750 km/h , 2.460 km de rayon d’action

     

    L’U.R.S.S aurait 8.000 appareils de première ligne et 42.000 en réserve.

    Ce document ne parle pas des Mig-15 engagés en Corée.

     

    Voici ce que l’on peur dire sur les forces militaires de l’Armée Rouge durant la période 1945 – 1953 approximativement. Par comparaison avec les divisions organiques US, ces dernières possèdent presque deux fois plus d’effectif avec le matériel en conséquence.

     

    Janmary

  6. @ Rob1

    L'armée rouge avait en bonne partie démobilisé, le pays bien éprouvé avait besoin d'hommes pour le reconstruire.

     

    @ Balthazard

    Pour passer régulièrement mes vacances en Alsace du nord, je crois avoir entendu qu'outre la remise aux normes NDC de quelques ouvrages de la ligne (pas seulement le Hochwald) que les plans destinés à contrer une éventuelle attaque du pacte de Varsovie auraient fait de la plaine d'Alsace un champ de bataille nucléaire, je n'ai hélas pas pris de notes mais je crois qu'il y avait des secteurs où on était prêts à lâcher des bombes (américaines sans doute...)

     

     

    Janmary

    J’ai effectivement écris = « Tout le monde était d'accord ! Les Soviétiques n'ayant pas démobilisé et ayant toujours environ 600 divisions, rien n'aurait pu arrêter l'Armée Rouge qui aurait eu à faire une balade militaire jusqu'à Brest. »

    Une explication s’impose sur le terme démobilisé et des démobilisations de l’Armée Rouge effectués après la Victoire de 1945.

     

    > En analysant l’Armée Soviétique – avant l’entrée en conflit en juin 1941 -  le service de renseignement nazi du général Gehlen qui à fort bien informé l’OKW (Commandement Suprême des Armées Allemandes) des dispositifs de l’Armée Rouge qu’il avait  estimé à 200 divisions avec 20.000 chars. Après deux mois de bataille, il y en avait 360 divisions d’identifiés sans compter les très nombreux effectifs stationnés en Extrême-Orient contre l’Armée Japonaise.

     

    > En 1945, l’armée Soviétique comportant 600 divisions dite d’élites, divisions blindées, divisions d’artilleries, divisions d’infanterie (dite de « La Garde », distinction faite aux unités des plus combatives). De plus, avec les jeunesses communistes ou « Osoaviakhim » avec 36 millions de membres dont 30% de femmes qui furent intégrés en partie dans cette armée et fournirent « la chair à canons » dans l’Armée Rouge. Les effectifs furent colossaux. Les pertes également puisque l’Union Soviétique perdit 17 millions d’hommes et de femmes  dans cette « Grande guerre patriotique » comme ils l’appellent, revu et corrigé en 1987 à 26,6 millions par la Fédération de Russie..

     

    > Il y avait donc, un nombre considérable de millions soldats de deuxième ligne intégrés aux grandes offensives et troisièmes lignes qui occupaient le terrain. Je ne connais pas ces effectifs là.

     

    > En 1945, il n’y a pas eu de démobilisations du fait qu’une grande partie de l’armée occupait l’Allemagne dite de l’Est, les Balkans (en faisant une razzia des usines et des industries qui firent démontées et remontées sur le territoire Soviétique) , et commençait le conflit en Mandchourie contre le Japon.

     

    > Les premières démobilisations eurent lieu en 1946 et se stabilisèrent en 1947 sauf la masse de bataille de ces 600 divisions.

    Ce furent les femmes qui travaillèrent et se substituèrent aux hommes pendant toute la guerre qui commencèrent les travaux de déblaiement et par la suite la reconstruction du pays avec les hommes de retour de la guerre.

     

    > Ce fut également vrai en Allemagne ou lors du Pont aérien de Berlin par les alliés (1950) contre le blocus Soviétique, que les femmes déblayent les ruines pour construire l’aéroport de « Tegel » en zone Française d‘occupation de Berlin en urgence du fait que l’aéroport Britannique et Américain était surchargé au point que la R.A.F (Royal Air Force) utilisaient des hydravions se posant sur les plans d’eau.

     

     

    > Donc rien n’aurait empêché les troupes Soviétiques de cette masse de manœuvre de 600 divisions qui ne furent pas démobilisés en 1945 en tant qu’unités organique avec des combattants chevronnés de submerger l’Europe Occidentale du fait que les Alliés n’avaient que des troupes d’occupations, les forces aguerris US étant repartis aux États-Unis.

    Il semble que cette organisation se soit fractionné en Armée d'active et en Réserve à la fin de 1947.

     

    > Je vais indiquer dans mon post à venir les compositions des divisions Soviétiques en comparaison des divisions Américaine de 1945 à la fin de la guerre de Corée en 1953.

     

    C’est après les crises de Cuba (avec les missiles soviétiques sur l’ile) et de Berlin (j’étais en garnison en Allemagne à cette date et j’ai vu tout le « combat command US» défilé sur l’autoroute vers Berlin en 1962, sous la présidence de Kennedy, que fut  mis en évidence les informations volontairement mensongères du Président Nikita Khrouchtchev sur le nombre – revus à la baisse - de bombardiers stratégique qui paniquait le "Pentagon" américain et le nombre de divisions de l’Armée Rouge revenu a environ 300 divisions du fait des  crises économique  interne de  l’ U.R.S.S.

     

    Pour information, les forces du pacte de Varsovie (U.R.S.S et ses satellites) auraient pu aligner 9 millions de combattants en moins de 7 jours (contre 3.500.000 combattants pour le Pacte Atlantique) et 16 millions le premier mois de mobilisations (contre11 millions de combattants pour la Pacte Atlantique) pendant une longue période avec la création du Pacte de Varsovie.

     

     

    > En effet, Balthazard, j’ai lu ce que vous dites sans plus d’informations.

    A Landstuhl en 1962, la base US avait des escadrons de « Matador », avion sans pilote, avec une charge atomique dans le nez et un booster pour le décollage à partir de la remarque sur lequel ils étaient lancés. Les unités étaient très mobiles pour partir se déplacer très rapidement après lancement.

     

    A cette époque, l’Allemagne aurait été un « glacis nucléaire fortement détruit et contaminé en cas de guerre sur son sol par une attaque Soviétique. Ce fut aussi l’époque du « téléphone rouge » ou téléscripteur entre Washington et Moscou au moment de ces deux crises avec pour accord « On retire nos missiles de Cuba – on retire nos missiles de Turquie ». Bien des politiques et des militaires à l’époque étaient pour la solution « On fonce et on verra ».

     

    En espérant avoir complété ma réponse qui fut écrite sans  précision.

    Cordialement à vous.

    Janmary

  7. @ Rob1

    Dans cet attendu, on n'oppose rien d'autre au travail de l'historien que les documents d'époque de la RAF et l'armée de l'air, comme si celles-ci étaient une vérité absolue. Mais si la RAF avait eu accès aux documents allemands des pertes, il me semble évident que les homologations ne seraient pas les mêmes.

     

     

    Au  combat -  pilote ou autres combattants - se fait avec et selon  des règles déterminés imposés par les hiérarchies militaires.

    En l’occurrence par la R.A.F pour la personne dont nous parlons.

     

    Qu’un historien puisse analyser ses combats, ses attributions de décorations ou son nombre de victoires n’à rien de répréhensible, bien au contraire, cela apporte des éléments.

     

    Ce qui est choquant, c’est la façon péremptoire de définir que ce nombre est faux  et de prétendre que l’historien qui à jugé ce combattant  à décidé – d’après d’autres calculs qu’il à cru bon de s’inspirer – qu’il n’avait pas  droit à tant de victoires. Je reprends les termes de cet historien en plus court.

     

    C’est cela le problème et je pense qu’en soit le nombre de victoires n’est le problème de fond comme  bien explicité par Bat et je pense par vous-même Rob1.

     

    De quel droit, par cette analyse, les combattants devraient alors accepter de remettre en cause  leurs actions, leurs citations, leurs décorations du fait qu’un historien futur décide unilatéralement de remettre en cause les acquits pour des nouvelles méthodologies de calculs ou d’acquisitions ? A ce stade, tout peut être remis en cause.

     

    Je pense que nous devrions laisser nos anciens  en Paix, eux  qui n’ont pas démérités et ne pas être des révisionnistes de l’histoire quand cela ne se justifie pas. Cela n’est pas très sain. Expliquer, débattre, juger, écrire  dans des ouvrages est une chose, mais affirmer de façon péremptoire en est une autre et n’est pas acceptable pour moi, en tout état de cause.

     

    Janmary

     

     

    Note = Je partage votre interrogation Bat au sujet auquel vous faites allusion.

    En effet, les commentaires de l'historien contre le pilote cité sont toujours aigres dans les revues aéronautiques de l'époque, du moins celles de 1999 -2001.

     

    Votre citation = Pour revenir à la question initiale, c'est bien l'article sur Clostermann dans Les pilotes de chasse français 39-45 qui a déclenché le procès, ou c'est un autre travail d'Ehrengardt? Je serais curieux de le lire en regard de ces deux problématiques que je distinguais plus haut.

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  8. @ Rob1

    Donc pas d'histoire de photos tronquées ?

     

    Je suis surpris que l'attendu se réfère uniquement aux revendications et homologations d'époque. L'intérêt du travail de l'historien étant justement de confronter ces conclusions unilatérales de la RAF aux informations devenues disponibles par la suite et qui permettent d'apporter un nouvel éclairage.

     

    > Internet ne parle pas des photos à priori et représente qu'une partie des débats.

    > Les photos du livre sont parues dans certaines revues aéronautique comme déjà indiqué.

     

    > Cet  historien qui remet en cause les attributions accordés à un pilote par la R.A.F et les services de la France Libre, avait déjà récidivé dans un article contre le pilote dans une étude sur  Aéro-Journal N° 20 d'août-septembre 2001 concernant le 122 wing en "oubliant" certains détails. . Visiblement, ce pilote n'était pas sa tasse de thé !

     

    Nous sommes dans un pays de droit et jugement à été porté sans équivoque.

    De plus, de nombreux "Compagnons de la Libération" ont été parties prenantes de ce procès.

    Pourquoi, s’arrêter à un jugement fallacieux sur un pilote et ne pas étendre à  d'autres personnalités. ?

    Ce procès à surtout mis en évidence le négativisme de certains historiens, heureusement fort rare.

    C'est d'autant plus regrettable que cet historien à écrit de forts beaux documents sur l'aviation. par ailleurs.

     

    Hors Sujet

     

    Partie supprimée par Janmary

     

    Fin du Hors Sujet

     

    Cordialement.

    Janmary

  9. @ FATac

    Avec mes excuses pour le retard. J'ai retrouvé les articles mais le plus lisible est Internet. Je cite la totalité des textes.

     

    http://www.ladepeche.fr/article/2001/05/15/302156-l-autre-combat-de-pierre-clostermann.html

     

    L'autre combat de Pierre Clostermann

    Publié le 15/05/2001

    Gers - GERS : Des batailles aériennes aux joutes juridiques

    Pierre Clostermann, figure mythique de l'aviation de chasse de la deuxième guerre mondiale, demandait, dernièrement, justice au tribunal civil d'Auch présidé par Jean-Pierre Belmas.

     

    Il attaque, en diffamation la société Aéro édition qui a publié et diffusé au début 2000, un ouvrage sur les pilotes de guerre 39-45. Dans cet ouvrage, Christian-Jacques Ehrengardt, historien et éditeur, conteste les 32 victoires revendiquées par Pierre Clostermann et ne lui accorde que 12, « identifiées avec certitude... » En outre l'article consacré au pilote, intitulé : « Pierre Clostermann, entre ombre et lumière » est assez agressif et parle de « flou entretenu, de période mal connue, etc »

     

    Déjà Pierre Clostermann avait tenté de régler le problème à l'amiable en demandant à l'éditeur de faire paraître, à ses frais, dans les principales revues aéronautiques un démenti. Rien n'ayant abouti, « la bataille aérienne se déplaçait dans le prétoire... »

    « J'ai été surpris par la simplicité et l'humilité de cet homme de 80 ans. Lui qui est un des trois ou quatre Français titulaire des plus hautes décorations, s'est présenté en n'arborant aucun signe distinctif, comme un citoyen ordinaire, attendant sagement d'être appelé pour l'audience... » commentait Jean-Pierre Belmas, président du tribunal de grande instance.

     

    « Lorsque nous avons traité ce sujet, nous avions deux positions possibles. Ou nous couler dans le moule officiel, ou faire oeuvre d'historien. Nous avons choisi la deuxième attitude et retenu les 12 victoires, en vol et homologuées de Pierre Clostermann... » nous expliquait Christian-Jacques Ehrengardt.

    VICTOIRE AERIENNE OU DESTRUCTION AU SOL

     

    Mais au tribunal d'Auch, l'auteur de Le grand cirque ce récit qui a fait rêver, dans les années 50, des milliers d'adolescents et en a conduit des centaines vers la profession de pilote de chasse, entendait que justice lui soit rendue sur les 32 victoires qui lui ont été attribuées. La différence entre les deux chiffres semble provenir d'une façon différente de comptabiliser les victoires entre l'armée de l'air en France et la Royal Air Force (RAF) où a, essentiellement, servi Pierre Clostermann. Ainsi la RAF retenait la destruction d'avions au sol et les victoires en participation...

     

    Le pilote n'est pas le seul à contester les affirmations de l'ouvrage de la maison d'édition de Fleurance. En effet, les anciens de l'escadrille Normandie-Niemen estiment leur honneur bafoué par certaines affirmations. Dans cette affaire où Pierre Clostermann demande 1 million de francs de dommages et intérêts, les éditeurs, pour leur défense avancent que jamais il n'a pu fournir la liste complète de ses victoires avec dates lieux et types des avions abattus... Mais comment penser que celui qui a reçu les plus importantes distinctions de la RAF dont la Flying Cross et qui est l'un des 35 titulaires de la grand croix de la Légion d'Honneur à titre militaire, puisse s'approprier des victoires qui ne sont pas siennes.

    Le tribunal d'Auch rendra sa décision le 6 juin prochain.

     

    Jean-Michel DUSSOL

     

     

    La vie de Pierre Clostermann

    Pierre Clostermann est né le 28 février 1921 à Curitiba au Brésil où son père était diplomate. Il a obtenu son brevet de pilote civil en 1937. Comme on refuse son engagement en 1939, il part aux USA dans l'aviation commerciale. Fin juin 1940, il rejoint le général de Gaulle à Londres. Il commencera à servir dans une escadrille française avant de rejoindre la RAF. Après la libération il fera carrière dans le civil, dans des sociétés proches de l'aviation et quittera la vie active en 1969. Il est depuis retiré dans la région de Perpignan

     

    =============================================================================================


    La suite. L'attendu du jugement.

     

    http://www.livresdeguerre.net/forum/contribution.php?index=37129

     

    Bataille dans le ciel d'Allemagne / Jean-Yves LORANT et Richard GOYAT

    En réponse à -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2

    -1

     

    Closterman contre Ehrengardt de aubert

     

    Extrait de la décision du tribunal GI Auch 5 sept 2001 de Angers543 le samedi 05 avril 2008 à 11h08

    Pour information je vous envoie un extrait de la décision.


    Décision du TGI d’Auch, jugement rendu le 5 septembre 2001, affaire Pierre Clostermann S.A.R.L. Aeroeditions :

    I sur la demande

    II discussions et motifs :
    1. Sur la nullité de l’acte introductif d’instance

    2. Sur l’exception de prescription
    Attendu qu’indépendamment des dispositifs spéciales concernant la presse et l’édition, et eu égard aux droits du public, à l’infirmation l’auteur d’une œuvre relatant des faits historiques engage le cas échéant sa responsabilité à l’égard des personnes concernées lorsque la présentation des thèses soutenues manifeste, par dénaturation, falsification ou négligence grave, un mépris flagrant de la vérité ;

    Attendu que l’espèce l’article critiqué relate des faits historiques et par conséquent la loi du 29 juillet 1881 est également sans application, la juridiction saisie devant uniquement rechercher si les conditions posées par les art. 1382 et 1383 du code civil sont réunies ;

    3. Sur le bien-fondé de la demande

    Attendu que l’article incriminé à la page 55 de l’ouvrage : « Les pilotes de chasse français 39-45 » ramène à un total de 12 victoires identifiées avec certitude au profit de M. pierre Closterman, alors que celui-ci en revendique 32 ;

    Attendu que le service historique de l’armée de l’air faisant un distinguo entre les victoires sûres et les victoires probables et les appareils endommagés attribue à M Clostermann 19 victoires individuelles, 5 victoires individuelles probables, 7 avions ennemis endommagés au combat ;

    Que s’y ajoutent 14 victoires sûres, 4 avions détruits au sol, 3 avions probablement détruits au sol, 13 avions endommagés au sol, soit un total de 33 victoires sûres ;

    Attendu que le palmarès de chacun des pilotes qui figure dans cet ouvrage (page 8) a établi d’après la liste de l’inspection des chasses et qu’elle constitue la source officielle ;

    Attendu que ce tableau a été dressé le 1er novembre 1945 par le Fighter Command et signé de l’Air Vice Marshall H. J. Broadhurst ;

    Attendu d’ailleurs que l’article incriminé fait référence également à un livre intitulé Aces High et signé C. Shores et C. Williams – Grub Street, Londres 1994 ;

    Attendu que compte tenu de la différence entre les victoires sûres revendiquées par Pierre Clostermann et celles le cas échéant constatées par les auteurs du livre « Les Pilotes de chasse français 39 – 45 », il appartenait à ceux-ci d’entendre M. Pierre Clostermann de manière contradictoire, ceci afin que celui-ci puisse se justifier au vu des pièces détenues par lui sur les victoires revendiquées ;

    Attendu en effet qu’un historien se doit non seulement de vérifier la qualité de ses sources mais également donner la parole au personnage célèbre toujours vivant dont il conteste précisément l’épopée ;

    Attendu que ceci n’a pas été fait ;

    Attendu dès lors, que la défendresse à l’égard de M. Clostermann a présenté une thèse qui ne permet pas contrairement à ce qu’elle écrit dans l’intitulé « Avertissement » de dire : « que 90 % des informations contenues dans ce livre sont exactes. Que toute information complémentaire toute correction permettant d’améliorer ce pourcentage, seront les bienvenues » ;

    Attendu qu’une telle réserve pour un historien normalement prudent et diligent ne peut-être admis 100 % des informations qu’il développe dans son ouvrage devant être en effet corroborées par des éléments objectifs, ce qui n’est pas le cas ;

    Attendu donc que cet « avertissement » de la part des auteurs même non malicieux constitue une faute eu égard à l’objet de ce livre qui était de recenser tous les pilotes de chasse français et étrangers ayant servi au sein de l’armée de l’air et de l’aéronautique navales ainsi que les pilotes français engagés dans la R.A.F. ayant appartenus aux forces aériennes françaises libres qui ont été crédités officiellement au moins d’une victoire confirmée entre septembre 1939 et mai 1945 ;

    Attendu que compte tenu de la notoriété du demandeur qui a bénéficié des décorations les plus prestigieuses attribuées à un étranger dans le cadre de la Royal Air Force ou en France puisqu’il a été décoré par le Général de Gaulle de la Croix de commandeur de la Légion d’Honneur à titre personnel et qu’il fait l’objet des 35 d’une minorité de personnalités françaises actuellement titulaire de la Dignité de Grand Croix de la légion d’Honneur à titre militaire ; qu’il est également Compagnon de la Libération, le préjudice résultant de la faute commise par la SARL AERO EDITIONS est considérable et sera justement réparée par une somme de 100.000 francs ;

    Attendu également qu’il y a lieu d’ordonner la publication de la présente décision dans la revue Aviation Magazine, le Figaro Magazine, France Observateur, Le fana de l’aviation, Aerojournal, et ceci aux frais des défenseurs sans que chaque parution ne dépasse 5.000 francs ;

    Par ces motifs :....

     

     

    Fin.

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  10. @ Rob1

    Clostermann doit avoir la douteuse distinction d'être le seul as qui a fait un procès à un historien qui tentait d'examiner ses victoires.

     

    Non Rob1. L'historien affirmait - avec photos tronquées à l’appui - que Clostermann  avait beaucoup moins de victoires qu' il indiquait.

    De plus, les conclusions de cet historien était affichées dans un journal aéronautique.

    Historien et journal - qui ne survivra pas au procès - se trouvèrent assez lourdement condamné.

    Je dois toujours posséder ces publications et attendus du procès. Je vais rechercher.

  11. J'ai eu l'occasion d'acheter et d'avoir la dédicace par Adolf Galland de son ouvrage "les premiers et des derniers" lors d'un passage de l'auteur à Paris.

     

    Toujours impressionnant la poignée de main avec un tel auteur au vue de son passé.

     

    Je pense que tout auteur surabonde plus ou moins ses dires et son passé.

    Mais il y à depuis assez longtemps également, un négativisme qui se généralise et qui met en cause tous les personnages de la seconde guerre mondiale.

     

    Cela se termine - du temps de leurs vivant - par des procès ou ces révisionnistes de l'Histoire sont assez lourdement condamnés

    Je pense au cas de Pierre Clostermann par exemple et de quelques autres connus.

  12. @ Balthazard

    Dans wikipédia anglais   "Hartmann considered the F-104 a fundamentally flawed and unsafe aircraft and strongly opposed its adoption by the Luftwaffe"

     

    Les pilotes qui ont pilotés cet appareil – à part les Belges qui se livraient à de l’acrobatie aérienne sous le nom de « frôleurs » – n’étaient pas enthousiaste d’aller éventuellement au combat avec cet appareil complètement surclassé par le Mig-21 par la suite, du reste.

     

    Il faut reconnaitre que les Allemands - et la firme Lockheed - l’avaient sérieusement modifié pour emmener une charge nucléaire et que les pertes de ces appareils – à l’atterrissage notamment - ainsi modifiés furent importantes et nombre de pilotes tués. La charge alaire était élevé et le réacteur avait des coupures parfois intempestives.

     

    Je me souviens que prés des bases aériennes en Allemagne, il y avait des  écriteaux en Allemand – Anglais et Français « Attention, chute possible d’avions » !!!

    Nous étions ahuris de voir ce type de panneaux ainsi libellés notamment prés de Landstuhl, grande base américaine.

     

    Depuis, l’armée de l’air Allemande exige des biréacteurs pour ses avions de chasse et chasseurs-bombardiers tel les MacDonnell "Phantom" F-4 ou l'EuroFighter.

     

    Par contre, Hartmann, considérait le Convair F-102 à l’époque ou il le pilotait aux USA, comme le meilleur chasseur des États-Unis.

  13. La réponse est simple (avant 1952)

     

    Les Américains avaient ramenés les boys a la maison.

    Les armées occidentales (Allemagne + Italie inexistante) peu nombreuses et engagés en Indochine et utilisées lors de l'indépendance des "colonies" pour le maintien de l'ordre pour les britanniques.

     

    Tout le monde était d'accord ! Les Soviétiques n'ayant pas démobilisé et ayant toujours environ 600 divisions, rien n'aurait pu arrêter l'Armée Rouge qui aurait eu à faire une balade militaire jusqu'à Brest.

     

    Le seul risque était la guerre avec les USA, hors d'atteinte pour eux avec des risques inhérent à la possession de l'arme atomique qui aurait été une menace mortelle pour les Soviétiques.

     

    Hiroshima et Nagasaki au Japon, et de l'autre coté Moscou ?

    L'enjeu en valait-il la peine ? La possibilité que le système Soviétique eut été mis à bas eut été possible.

    Cornélien !

     

    Donc, Staline à joué la guerre indirecte =

    > Le blocage autoroutier et ferroviaire de Berlin (le blocus) en 1949.

    > La guerre de Corée, Nord contre Sud (en 1950)

     

    >> Il pensait vraiment que les occidentaux n'oserait pas franchir les obstacles de l'autoroute (c'est vrai) et que Berlin capitulerait (ce fut un mauvais calcul). Les ordres venant du Président Américain Trumann.

     

    >> Et que la Guerre de Corée devant l'attaque massive des Nord-Coréens se terminerait rapidement par un manque de présence de forces américaine dans la péninsule (ce fut une erreur) car les forces US furent aérotransportés du Japon sur le périmètre de Pusan et que la 1° division de Marines avec une division d'infanterie débarqua à Inchon près de la capitale Séoul (pris par l'ennemi) en prenant à revers toute l'armée assaillante et toute l'armée Nord-coréenne battit en retraite jusqu’au fleuve Yalou.

    On connait la suite et l’offensive Chinoise d'un million d'hommes et la guerre dura 3 années !.

     

    Après 1952 (pour fixer les idées) il y avait 12 divisions Allemandes, autant de Française, les forces Britannique et Canadienne, l'Italie et les pays du Nord, le tout avec un "bouclier" Américain assez considérable.

  14. Très rapidement.

     

    L'Europe comptait, d'une part, sur le bouclier atomique (le nom à l'époque) Américain qui commençait à se développer  (avec les Boeing 47 "Stratojet"comme porteur de l'arme atomique), et d'autre part, toute invasion de l'Europe de l'Ouest engendrerait une guerre avec les forces US en général présente en Europe et une guerre avec l'Amérique donc.

     

    Tout fut relativement long à mettre en place au niveau NATO ou OTAN (qui fut suivi de l'OTASE en Extrême-orient) et pour cause ,au vue du nombre des pays membre, d'une part, et d'autre part,  des forces militaires à mettre sur pied suivant des principes communs.

     

    Mais la réussite fut au bout du chemin, politiquement, stratégiquement, car.aucun conflit n'eut lieu malgré la "crise et le blocus de Berlin en 1949"par les Soviétiques qui fut intégralement ravitaillée par pont aérien pendant près d'un an. Les Soviétiques avaient certainement pensé que la ville coté occidentale (zone Américaine - Britannique et Française) "tomberait "par un blocus routier et ferroviaire.Ce fut une surprise, car les accords d'occupation de l'Allemagne prévoyait des couloirs aériens pour accéder à leurs zones d'occupation de Berlin qui était en zone Soviétique. L'occident tint bon.

     

    D'excellent livres - y compris écrit par les protagonistes ayant vécu ce "pont aérien "- parlent de cette époque.

    Je puis vous donner les titres et auteurs de quelques uns de ces ouvrages le cas échéant.

     

    Cordialement.

  15. L'histoire et le film du B-17 "Memphis Belle" à fait le tour du monde.

     

    Il est devenu l'incontournable de la vie des équipages, des missions et de l'histoire des B-17  lors des bombardements au-dessus de l'Allemagne nazie  Il est également représentatif des actions de l'US Air Force concernant l'Europe occupée.

     

    =)

  16. L’étude – de 1936 que j’ai relaté – relative aux « bombes-fusées » (roquets par la suite) et le canon (même avec des basses vitesses de 150à 250 m/s), donnait l’avantage aux canons quand à la précision d’une part et d’autre part à la distance de tirs ou distances de combats

     

    Les essais et tests après guerre tant en France qu’en Grande-Bretagne ont démontrés la validité de vos dires Rob1.

     

    Merci pour le document TimTE. Je ne connaissais pas.

     

    Cela s’explique aisément.

     

    > Les projectiles des canons utilisés avaient une vitesse  de l’ordre de 400 à 600 m/s à la sortie de bouche du canon. L’obus avait donc une trajectoire relativement stable et rectiligne (sur une étude de la firme de Havilland). A quoi se rajoutait la vitesse de l’avion.

     

    > Les rockets avaient une vitesse nulle à la mise à feu  en tant que tel. Seule la vitesse de l’avion étant en sus (mais insuffisante). En effet, la rocket était soumise à une vitesse nulle au départ donc sensibles aux résultantes du vent, des perturbations atmosphériques, des vibrations aéronautiques de l’avion,  etc.

     

     Donc dès le départ, la roquette partait dans le sens des résultantes (donc pas obligatoirement vers la cible) et la vitesse augmentait de façon croissance et bien sur elle n’était pas instantanée. La précision ne pouvait que gravement à en souffrir.

     

    Pour suppléer à cette vitesse nulle, il eut fallu que l’appareil vole à une vitesse (en théorie égale à la vitesse de l’obus en sortie  du canon) d’au moins  200 m/s soit 720 km/heures environ pour atténuer les résultantes. Au combat, en rase motte, c’est particulièrement difficile.

     

    De plus, à ces vitesses, il à un problème oculaire qui se présente pour le pilote qui à une difficulté de voir correctement le terrain. C’est en Algérie que j’ai appris la chose. Lors des attaques sol des avions à haute vitesse (les Mistrals ou de Havilland « Vampire » de la firme de Havilland), il était nécessaire d’avoir un avion (le Broussard) qui localisait l’objectif avec des fumigènes de couleurs pour la matérialisation de l’objectif pour les « Jets ».

     

    Sujet passionnant.

    Janmary

  17. Un oubli !

     

    Le canon de campagne Français de 75 mm Puteaux M-1897 de 75 mm utilisé durant la première et seconde guerre mondiale.

     

    Calibre de 75 mm  -  Portée maximum de 6.860 mètres  -  Longueur de l'âme de 2,476 mètres  -  Longueur du recul de 114 à 122 cm  -  pointage en hauteur de - 10 à 19 degrés  -  pointage en direction de 6 degrés -  Poids de 1.138 kg  -  vitesse à la bouche de 624 mètres par seconde  (vitesse classée modérée)  -  rapidité de tirs de 25 coups/minute au maximum à 6 coups /minute en pratique  -  Poids de l'obus de 5, 486 kg (puissant) à 7,248 kg (shrapnel)  -  Fonctionnement du bloc de culasse à vis excentrique  -  Mécanisme de mise à feu par percuteur.

     

    Reste le rechargement d'une pièce de 75 mm dans un avion !

    Chargeur étui d'obus de 75 mm ?

    Chargeur par couronne circulaire ?

    Chargement par un membre d'équipage ?

     

    Cela devrait répondre en partie à votre interrogation Collectionneur.

    Cordialement à vous.

  18. Pour un ordre d’idée.

     

    Dans la marine, avant et pendant la seconde guerre mondiale, les calibres d’artillerie, le poids de l’obus, leur vitesse initiale et la cadence de tirs des canons sont les suivants.

    (Source = Forces sur la mer d’Henri Le Masson)

    Il s’agit de portée horizontale.

     

    Calibre de 25 mm        Poids de 0,250  kg     Vitesse 900 m/s  Portée de 5 km    150 coups/mn

    Calibre de 40 mm        Poids de 0,900 kg       Vitesse 900 m/s Portée de 9 km     120 coups/mn

    Calibre de 90mm         Poids de 9,500 kg       Vitesse 900 m/s Portée de 13 km    10 coups/mn

    Calibre de 105 mm      Poids de 16,00 kg       Vitesse 850 m/s Portée de 18 km    10 coups/mn

    Calibre de 127 mm      Poids de 25,00 kg       Vitesse 800 m/s Portée de 18 km    10 coups/mn

     

    Etc.

    Etc.

  19. Les perforations de blindage par des obus, répond à la loi mathématique de « Jacob de la Marre » Je peux développer un fil complet sur ce sujet si vous désirez.

     

    Grosso modo, nous reteindrons sur ce fil que l’épaisseur percée  d’un blindage (chars ou fortifications) est égale au calibre (diamètre) de l’obus tiré (c’est en partie inexact, nous verrons pourquoi)

     

    En 1940, toutes les armées du monde possédaient des canons anti-char de 28 mm et/ou de 37 mm, suffisant contre les chars l’époque. Le canon court (c'est-à-dire peu long et donc à faible vitesse initiale) de 75 mm était monté sur certains chars Français (axial en casemate) et Allemand (Panzer IV), plus pour les destructions de fortifications que de combat anti-char.

     

     

    Première surprise

    En 1941, arrivant devant Moscou, les chars Allemands ne pouvaient pas détruire les nouveaux T 34 Soviétiques. Avec ses flancs inclinés qui faisaient rebondir les obus Allemands, ils possédaient un 76 mm à haute vitesse initiale dont les obus détruisaient tous les types de Panzer en service.

     

    La réplique fut dans la conception de nouveaux chars « Panther » avec un canon long de 75 mm et vitesse initiale élevée ainsi qu’un blindage en rapport d’une part, et d’autre part,  un « Tigre » avec le canon de 88 mm et vitesse initiale élevée ainsi qu’un blindage en rapport.

    Ils firent la loi sur le front de l’Est et en Normandie face aux « Sherman » Américains.

     

     

    Deuxième surprise

    Les chars « Sherman » engagés en Normandie et construit à 60.000 exemplaires par an, n’avaient pas l’allonge (distance) nécessaire pour toucher les nouveaux chars Allemands.

    Et quand ils torchaient, l’obus explosait mais ne perçait pas le blindage !

    Ce fut un carnage de « Sherman » utilisé par les forces Américaines, Britanniques et canadiennes.

    Le Sherman avait un canon de 75mm à vitesse initiale modérée. Il fallut créer le « Sherman » avec canon Britannique de 76 mm à haute vitesse initiale. Un semblant d’égalité fut retrouvé.

     

     

    Pourquoi ?

    Un obus tiré d’un canon antichar sur un blindé va,

    > Soit  exploser à l’extérieur de char après contact avec la superstructure du char,

    > Soit percer le blindage et exploser à l’intérieur du char.

     

    La différence est, d’une part, la  grande vitesse .initiale tiré par le canon se traduisant par une grande vitesse résultante a l’impact du char, auquel cas,

     

    § Ou l’obus s’écrase en explosant

    § Ou bien, la charge est suffisamment  puissante qu’il parvient à détruire les chenilles, ou faire éjecter la tourelle.

     

    D’autre part,

    § Ou bien, il possède une coiffe dur en métal très dense comme le carbure de tungstène (utilisé pendant la seconde guerre mondiale mais vite arrêté pat manque de ce matériau), auquel cas l’obus va pénétrer le blindage et exploser à l’intérieur du fait de sa résultante de vitesse surabondante et que l’obus « perce ».

     

     

    Note

    Aujourd’hui, pour les petits calibres, de 20 mm et 30 mm en canons automatiques équipant les avions antichars et d’autres canons de chars (120 mm) tirent des obus a de  très grandes vitesses initiales avec des obus flèches ou à coiffe durcies à l’uranium appauvrie qui crée un jet  de plusieurs milliers de degré au contact du blindage et pénètre les blindages comme dans du beurre.

     .

    Les coiffes renforcées tel l’Uranium appauvri, sont disponible en grande quantités car issues des centrales nucléaires. Inconvénient (toujours démentis) la radioactivité résiduelle n’est pas nul sur les engins touchés par ces obus et nombres d’Irakiens et d’Américains décèdent aujourd’hui des suites d’avoir manipulé ces engins ou d’être montés dessus.

     

     

    Autre solution

    Une solution apportée avant la seconde guerre mondiale par un ingénieur Suisse fut la « charge creuse ». Proposé aux Français et aux Allemands, ces derniers le refusèrent ! Ils avaient assez de canons antichars pour leurs besoins. On retrouva les charges creuse utilisés par les parachutistes et pionniers Allemands qui en démontrèrent l’efficacité sur les tortelles des canons de forts Belge en 1940.

     

    Plus qu’une longue explication, voir Wikipedia avec animation.

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Charge_creuse

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Munition_antiblindage

     

    http://www.musee-infanterie.com/objet/1347-historique-de-la-charge-creuse

     

    Voici ce que pouvions apporter au sujet.

    Cordialement.

    Janmary

  20. Les avions d’attaque munis de canons ciblent les blindés en mouvement suivant un semi-piqué ou un pique (utilisations de canons) ou une approche tangentielle aux mouvements des chars de combat (roquettes).

     

    >> Le grand as Allemand Hans Ulrich Rudel se spécialisa avec son Stuka (Junker 87) équipé de deux canons de 37 mm dans l’attaque des chars Soviétiques en piqué. En effet, les chars de combat ne possèdent que peu de blindage sur le haut de la tourelle ou pas du tout sur les grilles moteurs. Un canon de 37 mm était donc presque surabondant pendant la seconde guerre mondiale pour détruire les engins blindés les plus lourds tel le T 34 ou les KV.

     

    Hans Ulrich Rudel exécuta deux milles missions à l’Est sur plus de 2.500 missions de guerre, la destruction du cuirassé Soviétique « Marat » de 22.000 tonnes en septembre 1941, la destruction de 2000 cible dont 519 chars. Il fut descendu 32 fois. Grièvement blessé, il reçu les plus hautes décorations et refusa des commandements importants.

     

    Il devint ami, après guerre, avec Pierre Clostermann (premier chasseur de France 1940-1945) par le biais de l’Espagnol. Il écrivit ses mémoires « Pilote de Stukas » traduit en Français avec préface de Pierre Clostermann. (1951).

     

    >> C’est différent si l’attaque est sur les flancs du char ou sur le devant ou il a surépaisseur de blindage. L’exemple typique est l’attaque par les « Typhon » de la RAF (Royal Air Force) à Mortain en Normandie, peu après le débarquement. Mon père était dans la région et ses dires furent effarants. Les Panzers Allemands craignaient les « Jabo » ou chasseurs – bombardiers alliés -   à Mortain, ils trouvèrent refuge sous les arbres pour se dissimuler à la vue. Que nenni ! Les traces des chenilles les livraient à l’aviation. Ce fut un massacre ! Mon père retrouva dans ce qui restait d’un char, la carcasse,  une demi-chenille et un bout de manche d’un uniforme. Les roquettes, le carburant et les obus du char avait fait le reste !

     

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans-Ulrich_Rudel

  21. @ TimTR

    Apparemment ils étaient satisfaits des perfs de l'armement. Mais les tests n'ont concerné que le seul appareil entièrement équipé et pour seulement 38h de vol.

    Le gros problème était semble t-il de partager les mêmes moteurs que le B29 qui avaient bien entendu la priorité.

    http://oldmachinepre...-xa-38-grizzly/

     On peut imaginer qu'avec l'expérience accumulée sur le B25, ils étaient mieux à même de gérer les contraintes de tir d'un 75.

     

     

    >> Il s’agit du Fana de l’Aviation N° 14 de septembre 1970 et du N° 15 d’octobre 1970 TomcatVIP, et cela ne nous rajeunit pas du tout ! Les caractéristiques ci-dessous en sont extraites.

     

    >> Pour nos amis ne pratiquant pas le langage de la perfide Albion et de l’oncle Sam, quelques caractéristiques de cet appareil =

     

    § Deux moteurs Wright Duplex Cyclone de 2.300 chevaux au décollage.

    § Envergure de 20,62 m – Longueur de 15,72 m – Surface alaire de 58,10 mètres carrés.

    §Poids à vide de 10.537 kg – Poids total de 13.562 kg

    § Hélices tripales Hamilton Standard à vitesse constante,

    § Diamètre de 3,657 m, mini de 16° et maxi de 82°.

    § Vitesse maxi de 605 km/h – Vitesse d’atterrissage de 166 km/h

    § Plafond pratique de 8.270 m

    § Autonomie en charge de 1.722 km.

     

    L’armement consistait, outre le canon de 75 mm, de deux mitrailleuses de 50’ (12.7 mm) montés sous le nez.

    Les pylônes d’ailes recevaient deux bombes ou deux grenades Anti-sous-marine ou deux réservoirs.

     

    >> Le principe de l’avion canon n’est pas une nouveauté puisque le MS 227 fut « l’avion-canon » de l’Armée Française ; Une version du célèbre Mosquito de la firme de Havilland fut même pourvue d’un canon Mollis de 57 mm. Un de ces appareils du « Coastal Command »  se livra au large de Gibraltar  à un véritable duel  d’artillerie avec un destroyer Allemand. Ce dernier avec sa coque percée par plus de 50 obus perforants, ses machines et une partie de ses canons hors service, fut coulé par un croiseur Britannique quelques temps plus tard.

     

     

    >> En fait, en matière de canons de gros calibre montés sur un avion, il n’y avait pas de soucis majeur sur le principe. L’erreur fut de monter des canons de l’artillerie, 57 mm ou 75 mm proposé par les artilleurs au même titre que les marins avaient donnés des bombes de 250 kg aux aviateurs capables de percer les blindages de croiseurs à 3.000 mètres en laissant au plaisantins de faire choix de bombes plus lourde ou lâchers d’une plus grande altitude, ce qui était  impossible d’après  les marins, donc le cuirassé était sauvé. Idem pour la torpille ou l’avion devait larguer en rase lame une torpille de 750 à 1000 kg et ou l’artillerie des grands navires l’attendait.

     

     

    >> Pourtant, un ingénieur du génie maritime Français, grand innovateur écrivît un ouvrage dès 1936 qui influença l’armement par la suite comme les bombes fusées ou roquettes (repris par les Soviétiques contre les chars Allemands et les Britanniques en Normandie), les bombes planantes, les études sur les bombes de perforations contre les cuirassés, les bombes soufflantes contre les cités et les immeubles, les bombes explosives-incendiaires (poudre noire-essence) la destruction industrielle, la destruction des barrages, les destructions agricoles, la semi-autopropulsion  qui donna lieu à de l’artillerie plus légère avec le canon de 120 mm de chez Brandt après la guerre, et les canons sans recul Britannique Burney à la fin de la seconde guerre mondiale, sans compter les réalisations Allemandes et américaines par la suite.

     

    >> Le canon est lourd parce qu’il tire des obus à des pressions et à des vitesses élevées. Un canon de campagne comme notre 75 mm d’avant guerre, c'est-à-dire de 1914-1918  (pour comparaison), pesait de 1.200 à 1.500 kg pour tirer à des pressions et des vitesses de 600 mètres/seconde pour des poids d’obus de 6 à 7 kg.

     

    Or, un canon tirant à 200 mètres/secondes, pèsera 15 fois moins  qu’un canon de même calibre tirant le même projectile à 800 mètres/seconde. C’est acceptable pour un avion en particulier le poids de ce canon tirant à faible vitesse initial. D’autant que sur un avion, le tube est axial sans toutes les servitudes à terre, comme le frein de bouche, les organes de visée, etc.

     

    Exemple d’un tube tirant à 40 kg /millimètre carré, avec des calibres de 75, 100, 130 et 150 mm tirant à 150 et 250 mètres/seconde.

     

    . 75 mm Projectile de 6,75 kg  Poids du tube (Vs 150m/s)  3 ,8 kg et (Vs 250 m/s) 10,7 kg

    100 mm Projectile de 16 kg     Poids du tube (Vs 150m/s)  9,2 kg  et (Vs 250 m/s) 25,5 kg

    130 mm Projectile de 35,3 kg  Poids du tube (Vs 150m/s) 21 kg    et (Vs 250 m/s) 56,2 kg

    150 mm Projectile de 54 kg     Poids du tube (Vs 150m/s) 31,7 kg  et (Vs 250 m/s) 88,0 kg

     

    C’est ainsi qu’un canon de 100 de 3 mètre de long (calibre dit « 30 calibres ») n’aura besoin que de 5,4 mm d’épaisseur pour tirer à 250 mètres/seconde) ; L’accélération du projectile ne doit pas dépasser les 7 g.  Le poids du tube égale presque à 250 mètres/seconde, le poids du projectile

     

    Avec de poudre à 1000 calories par kg, il suffit d’une charge de poudre de1, 2 % du poids du projectile pour lancer ce dernier à 150 mètres/seconde et 3,2 % pour le lancer à 250 mètres/seconde. C’est un rendement remarquable du canon sur avion, alliant légèreté et calibre important.

     

    L’avantage du tir d’un canon sur un avion, c’est que la vitesse de cet appareil n’est pas nul comme à terre et il supplie donc au manque de vitesse initiale de ce  canon en additionnant sa vitesse en propre à la vitesse du projectile.

     

    Les essais pratiqués au polygone de tirs de Bourges après la seconde guerre mondiale ont confirmés ces calculs théoriques à l’époque. .

     

     

     

    L’Aviation de bombardement,

    Volume 1 et 2 (1936)

    Par Camille Rougeron

     

    Réédité par les Editions Lazauvelle.

    Toujours disponible à ma connaissance.

     

    Mes excuses pour le coté un tantinet technique, mais je pense qu’il est souhaitable de connaitre ces éléments dans le cadre aéronautique.

     

    Cordialement à vous.

    Janmary

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  22. @ Rob1

    Arte a passé un ou deux reportages avec des témoignages de légionnaires allemands mais de mémoire il n'y avait pas de moments consacrés aux appréciations purement "militaires"

     

    Effectivement, il y a peu de témoignages vraiment connus sur ces opérations et la tenue de la Légion Etrangère dans l’ancien système colonial Français et des critères de jugements de Légionnaires ou de leurs supérieures hiérarchiques.

     

    Autant, certaines interventions, tel Kolwezi, ont donnés lieu à des ouvrages, autant il y à peu d’ouvrages écrits par d’anciens Légionnaire Allemands pourtant présent à 80% des effectifs des unités. De plus, c’est un corps uni et soudé.

     

    Trois informations à ce sujet [Hors sujet].

    .

    > A Tahiti, à Papeete, un légionnaire avait sérieusement été rossé par des Tahitiens au célèbre bar «Le Quins» (l’une des attractions typique de la capitale). Le lendemain, des camions de la Légion stoppèrent devant le bar, et, Capitaine en tête, démolirent et le bar et les habitués des rixes présent. Trois mois de fermeture ! Plus de bières « Hinano » et « Manouia » ! Grosse impression ! Sanctions ! Mais plus personnes ne fut rossé dans ce bar par la suite.

     

    > En Algérie, en Haute Kabylie, les légionnaires en plein soleil avec des hautes températures, avec mitrailleuses et mortiers  sur l’épaule, étaient poussés sans ménagement par le général Vanuxem (Indochine, puis Algérie) l’un des meilleurs généraux de terrain et malheur au légionnaire qui flanchait !

     

    > Toujours en haute Kabylie, une section de la Légion tomba sur une « katiba » (équivalent à une compagnie) rebelle. Combat au corps à corps à l’arme blanche. Submergé par la différence d’effectif, le commandement fit passer en rase mottes plusieurs  avions en mitraillant tout sur son passage. Plus de légionnaires, mais plus de rebelles non plus pour aller chanter victoire et exhiber des prisonniers éventuels. C’était (je parle au passé car j’ignore aujourd’hui) cela la Légion Etrangère.

     

    La mission avant tout. Il était arrivé un temps ou les unités de la Légion n’accrochaient plus en Algérie et ces derniers ne portaient plus en opération le képi blanc ou le béret vert mais le chapeau de brousse ! En Indochine avec plus de 80% d’Allemands ayant connu la guerre en Union Soviétique, ce furent des combattants hors pairs.

     

    Le seul ouvrage que je possède et écrit par un Allemand (Pierre Scholl-Latour né en 1924 et devint le dirigeant de la chaine télévisée Z.D.F à Paris) ayant servi dans la Légion Etrangère à partir de 1945 en Indochine, puis comme reporter pour un journal Allemand, ou il fut fait prisonnier avec son équipe de télévision est =

     

    La mort dans la rizière,

    30 ans de guerre d’Indochine

    Par Pierre Scholl-Latour

    Chez Hachette 1981

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