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Janmary

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Messages posté(e)s par Janmary

  1. Plus que des écrits relatifs à la Cactus Air Force issue des ouvrages de Bernard Millot, la Guerre du Pacifique, chez Robert Laffont 1968,

     

    > Volume I, Le déferlement Japonais,

    > Volume II, Le raz de marée Américain,

     

    Il est plus aisé d’aller sur Internet sur le site ci-dessous et traduit en automatique pour ceux de no amis ne maitrisant pas trop la langue d'Outre-Atlantique.

     

    http://en.wikipedia.org/wiki/Cactus_Air_Force

     

     

    Cactus Air Force

  2. Citation (de Janmary)

    Pendant l’insurrection Malaise, après la 2° guerre mondiale, les Britanniques contrôlèrent l’apport et la récolte de riz mais sans réussite majeurs, les insurgés se mirent à cultiver du riz également.

     

     @ Chronos

     C'est dans la partie VIII.

     http://www.cdef.terr...nce-en-malaisie

     pages 57 à 59 du document sur la confiscation de la nourriture à la population. Plus loin dans le document les auteurs soulignent le fait que les insurgés sont neutralisés dans leur capacité de  nuisance : ils passent plus de temps à chasser et cultiver qu'à combattre ce qui entraîne mécaniquement une baisse de leur activité.

     

     

    Le Révisionnisme et le négativisme des événements est une donnée de l’histoire par nombres d’auteurs n’ayant pas été partie prenante des événements. J’en en été témoin a Mururoa lors des tirs nucléaires et en Algérie ou certains auteurs écrivent aujourd’hui que l’année 1962 était gagné sur le terrain et que l’insécurité avaient pratiquement cessé. Sur ces propos lénifiants, les journalistes se baladaient en hélicoptères !

     

    > Les Britanniques ont adoptés comme schéma de guerre en Malaisie, celui utilisé avec succès en Afrique du Sud contre la guerre des Boers, c'est-à-dire, avec beaucoup de forces disponible, le quadrillage ou compartimentage du terrain, ces compartiments sillonnés par des colonnes mobiles de recherche et de destruction (déjà) contre des insurgés qui se déplaçaient rapidement à cheval, l’internement des populations sujettes à assister les insurgés ou rebelles, etc.

     

    > Nous avons repris le même schéma en Algérie, avec l’étanchéité des frontières (barrages frontières), le quadrillage du terrain en (réalisé en général par les appelés du contingent), l’action de poursuite et d’encerclement des unités rebelles réalisés par les parachutistes et les légionnaires par actions héliportées, les commandos de chasse pour (les yeux du commandement du général Challe)pour repérer les bandes rebelles et les actions des services spéciaux pour infiltrer les commandements rebelles (avec succès).

     

    > En Malaisie, ce sont ces mêmes schémas tactiques qui ont contraint la rébellion à subir des pertes après une période d’attentats, d’embuscades, de combats contre les entreprises et sociétés Britanniques dont les plantations d’hévéas.

     

    § Si donc, « ils passent plus de temps à chasser et cultiver qu'à combattre ce qui entraîne mécaniquement une baisse de leur activité. » c’est qu’ils sont mis hors de combat par l’action des services et des unités Britanniques avec des pertes assez lourdes ce qui les obligent à éviter le combat et à rester sur leurs « bases arrières ».Les rebelles ne pouvant plus se hasarder à des opérations par trop importante.

     

    § Le riz, étant par ailleurs cultivé a l’aide des populations soustraites par force et persuasions contre l’autorité du  gouvernement légitime Malaisien.

     

    Voila ce que l’on peut ajouter Chronos sur ce sujet sachant que les Britanniques, pragmatique, ont su donner l’indépendance à la Malaisie sans parler de la Birmanie (promesse faite pendant la   seconde guerre mondiale) et de L’Inde s’évitant ainsi des lourds conflits par la suite.

     

    Janmary

    • Upvote (+1) 1
  3. Merci pour les corrections.

     

    J'ai relu ces pages au mois d'août mais j'ai de la difficulté à visualiser sur un écran suite à une maladie de l’œil et je dois subir un seconde hospitalisation à venir car je perd l’œil droit. C'est l'âge !

    .

    Je lis et écrit de moins en moins.

    Merci pour votre bienveillance.

     

     

    Par ailleurs, je précise, concernant ces deux sujets, qu'Il y à matière à discussion sur ces thèmes car j'ai utilisé un style et une approche simplifiée pour faire connaitre aux jeunes gens arrivant sur les forums,  les différents contextes (guérilla, terrorisme, insurrectionnel, etc.) des guerres asymétriques afin de mieux appréhender le métier des armes avant de s'engager dans l'institution qu'est l'armée. L'écriture à été très rapide au vue des critères de mon forum de l'époque.

     

    En fait, j'étais parti pour écrire un livre (sic). =)

    Vos commentaires ne pourront que créer un débat positif au vue des intervenants des plus incisif pour certains d'entre vous sur ce forum. Sur mon ancien forum, les jeunes gens ne participent pratiquement plus aux débats, mais sont motivés uniquement par l’accès aux armées. Changement d'époque !

     

     

    JanMary

    • Upvote (+1) 1
  4. Vous pouvez visualiser ces deux entités sur le forum  =

     

    I - De l'Afghanistan et de la Guérilla (En 8 posts)

     

    ii - De L'Afghanistan et de la Guerre (En 9 posts)

     

    Mes excuses pour le temps !

    Janmary

  5. @ Clairon

     

    La mitrailleuse lourde ou doucette, n'est pas une arme "principale", mais une arme d'appui ou d'auto-défense, les seuls qui aimeraient avoir une arme un peu plus forte dans ces cas là sont les FS qui ont testé des canons de 20 mm sur Sherpa Light FS :

     

    Je souscris à vos commentaires concernant la différence entre canon de 20 mm et mitrailleuse lourde de 50 (12,7 mm)

     

    De ma modeste expérience de la guerre d'Algérie, le soutien aérien ou appui-feu est plus efficace avec les canons de 20 mm qu'avec les mitrailleuses de 50 (12,7 mm).

     

    Pour une raison relativement simple, c'est que la balle de 50 est meurtrière par son calibre et sa vitesse d'impact mais doit toucher le combattant. L'obus de 20 mm est explosif et tue ou blesse de par les éclats, même à une certaine distance du combattant (ou rebelle) visé.

    • Upvote (+1) 2
  6. Pas de soucis pour afficher ces posts ici même "colonio" et "chronos".

    La semaine prochaine ou je serais un peu plus libre.

     

    Il à matière à discussion sur ces thèmes car j'ai utilisé un style et une approche simplifiée pour faire connaitre aux jeunes gens arrivant sur les forums,  les différents contextes (guérilla, terrorisme, insurrectionnel, etc.) des guerres asymétriques afin de mieux appréhender le métier des armes avant de s'engager dans l'institution qu'est l'armée.

     

    En fait, j'étais parti pour écrire un livre (sic). =)

    Vos commentaires ne pourront que créer un débat positif au vue des intervenants des plus incisif pour certains d'entre vous sur ce forum..

    • Upvote (+1) 1
  7. TEXTE MODIFIE SUITE A ERREUR RELEVÉE PAR ROCHAMBEAU.  MES EXCUSES POUR CE LAPSUS.

     

    Le général Mangin – plus tard également -  mis au point la tactique des attaques continuelles pour percer les lignes allemandes avec peu de préparation d’artillerie pour la surprise et toujours à la même heure afin d’user l’ennemi !

     

    Mon grand-père me racontait comment avant l’heure de l’assaut, les Allemands passaient la main hors des tranchées avec des montres de gousset pour indiquer que c’était l’heure de monter à l’assaut !

     

    Le général Mangin fit une hécatombe des troupes coloniales engagées alors.

    Malheureusement, malheureusement, le nombre de victimes des belligérants montrent que nous avons subi des pertes aussi importantes que l’ennemi et que se sont des générations entières qui se firent littéralement massacrées.

     

    Le très lourd bilan de l’Armée Française est de 1.390.000 morts dont 27% d’hommes de moins de 28 ans.

    Il convient d’y ajouter 3 millions de blessés dont 700.000 mutilés. Sans parler des 490.000 prisonniers. La mobilisation avait mis en service 8.317.000 hommes.

     

    Au recensement de la population en 1921, la France à 600.000 habitants de moins qu’en 1914.

     

    Hommage justifié des célébrations pour la mémoire de toutes ces générations.

  8. @ jeansaisrien

    bourrins peut être, mais étonnement figés sur le calibre 50, contrairement aux Allemands et au Soviétiques. A titre de comparaison, les Sturmovik emportaient moins de pièces mais du plus lourd. Arroser le sol avec une foison de calibres 50 est il plus efficace que des tirs de 20 mm ou plus ?

     

    De ma petite expérience de la guerre d'Algérie, le soutien aérien ou appui-feu est plus efficace avec les canons de 20 mm qu'avec les mitrailleuses de 50 (12,7 mm).

    Pour une simple raison, c'est que la balle de 50 est meurtrière par son calibre et sa vitesse d'impact mais doit toucher le combattant. L'obus de 20 mm est explosif et tue ou blesse de par les éclats, même à une certaine distance du combattant (ou rebelle) visé.

     

    Le tir en passe sur zone est des plus efficace même avec les avions "Mistral" à réaction qui furent la version du de Havilland "Vampire" aux 4 canons de 20 mm. A basse altitude et une  vitesse assez élevée, les pilotes voyaient peu de choses sur le terrain, donc le straffing était géré par un avion "Broussard" (monomoteur multi-usage) qui repérait l'ennemi et larguait des fusées de couleur pour encadrer le secteur ou les avions tiraient à l'aveuglette sur la zone avec la quasi- certitude de toucher. Les roquettes avaient peu d'efficacité sur ce genre de terrain, mais les bidons spéciaux (napalm) furent horriblement efficace.

     

    Conversation avec des pilotes de "Broussard" et de "Mistral" après un appui-feu.

  9. @ TimTR

     

    En effet, le général Edward Halmond, ancien  chef d’Etat-Major du général MacArthur (commandant Suprême des Forces des Nations Unis en Corée), commandait le X Corps (j’ai simplifié, mes excuses) composé parmi d’autres de la 1° division de Marines qui s’était illustré pendant la guerre du Pacifique et qui fut utilisé  pour le débarquement sur les arrières Nord-Coréens à Inchon, en fait à Wolmi-do  (près de la capitale de Séoul) le 15 septembre 1950.et qui fit refluer les forces Nord-Coréennes vers la frontière Chinoise, près du fleuve Yalu.

     

    L’étude en question que j'ai réalisée est partie de la constatation - et repose donc sur la méconnaissance des jeunes gens de notre forum des Armées en matière historique des guérillas et du terrorisme, bref des guerres subversive et de la guerre dite asymétrique, - qui ne pouvaient pas suivre nos débats à l’époque de la guerre de l’Afghanistan.

     

    J’ai donc décidé, sous forme condensée, simple, sans aucune prétention, à partir de mes nombreux documents et de mes (petites) expériences, d’écrire une série de post, « De l'Afghanistan et de la Guérilla » en 8 longs post, suivi de « De l’Afghanistan et de la Guerre » en 9 longs post, avec la présentation d’études simplifiées (j’insiste) dans les conflits les plus connus dans les domaines considérés, avec des propositions de livres afférant à ces petites présentations..

     

    Je peux évidemment les afficher sur notre forum ici même si vous le désirez.

     

     

    @ dragazes

     

    Je me pose la question de l'aération de ces tunnel, faut-il des compresseurs ?

     

    C’est le problème effectivement de ces tunnels. Les tunnels de Cuchi, près de Saigon, que j’ai visité, s’étendait sur des surfaces énormes allant pour certains à 60 mètres de profondeurs. L e noir absolu régnait dans ces galeries et dans les salles avec du personnel et l’air était irrespirable au moindre effort. Les Vietnamiens avaient bien pensés l’aération faite par des petits conduits verticaux jusqu’à la surface. En fait, ces tunnels étaient liés à la protection momentanée (de quelques jours à plusieurs semaines) des soldats Viêt-Cong, et servait de lieu de stockage des armes, munitions, services hospitaliers, etc.

     

    L’effort dans ces conditions, y compris pour les « Rats de tunnels » Américains, Australiens et Coréens était difficiles et certains perdaient connaissances en particulier lors de des avancées « reptiliennes » dans les tunnels ou des peuplements dans les salles ou la promiscuité engendraient les mêmes soucis.

     

    Mais ces tunnels ont remplis leur rôle qui était de se soustraire à la vue des Américains et d’avoir une protection contre la formidable puissance de feux de ces derniers et plus particulièrement aérienne. Quand les Américains ont compris ce que représentaient cette arme et cette guerre souterraine, ils firent des bombardements massifs avec des Boeing B-52 avec 37 tonnes de bombes à forte teneur d’explosive et cassèrent en partie les tunnels de Cuchi.

     

    Ces tunnels de Cuchi  que l’on peut visiter, du moins quand on peut y pénétrer au vue de l’étroitesse des galeries au départ du sol. Il existe une galerie donnant sur une salle pour « Européen ». Le système des galeries au Vietnam est toujours entretenu

     

    Janmary.

    • Upvote (+1) 2
  10. @ Flippy

    Le rapport date de 1954... au moment (si je me trompe pas) où France et USA réfléchissaient pour peut être partir à la "cueillette au champignon" autour de Dien Bien Phu. Ce qui n'a finalement pas été fait, ce rapport n'y étant sans doute pas étranger.

     

    Edit : Rapport publié en 1967, donc rien à voir avec la décision concernant Dien Bien Phu.

     

     

    HORS SUJET

     

    La proposition de la bombe atomique contre Diên Biên Phû, émanait de l’amiral américain Radford, commandant l’US Navy dans le Pacifique et commandant interarmes. Ce devait être l’opération Vautour (1954).

    Le poids d’une telle arme était beaucoup moins  de 5 tonnes à l’époque par rapport à celle de Hiroshima et Nagasaki.
    Des reconnaissances aériennes furent effectuées par les américains sur la cuvette par des Boeing B-29 partis des Philippines.

    Le refus d’emploi de l’arme émanait des Britanniques d’abord, en pleine négociation avec les chinois concernant Hong-Kong que la Couronne voulait conserver et des négociations commerciales contre la reconnaissance de la Chine communiste.

    Foster Dulles, le chef du département d’Etat américain (affaire étrangère) était également opposé à cette solution, de crainte de voir la Chine intervenir militairement.
    Le général Eisenhower, Président des Etats-Unis, refusa également par le fait qu’il venait de mettre fin à la guerre de Corée (1950-1953) et qu’il ne tenait pas avoir un autre conflit sur les bras.

     

    Du reste, son prédécesseur, le Président Truman avait « saqué » en le relevant de son commandement le général MacArthur, commandant les forces Américaines en Extrême –Orient, au Japon et lors du début de la guerre de Corée qui avait manifesté de voir l’emploi de la bombe atomique sur la Manchourie qui était le « sanctuaire » des bases arrières Chinoises pendant cette guerre dans laquelle ils étaient intervenus massivement..

    Si lancé de la bombe avait eu lieu, c’est toute la cuvette qui eusse été ravagée avec – de plus - des flancs de montagnes assez abrupt avec toutes les positions Françaises incluses. En effet, cela aurait créé une surpression complémentaire du fait des hautes montagnes.
    A voir les photographes de la « cuvette » de Diên Biên Phû.
    Les documents américains, aujourd’hui déclassé, sont sans appel. C’est l’ensemble de la garnison et des forces Vietminh qui auraient été anéanties.

    Il resta de l’opération que des prêts de B29 fut envisagés par les américains mais pilotés par des équipages Français. Ce ne fut pas réalisé faute de moyens.

    Voir les dégâts occasionnés par une bombe de 20 kilotonnes qui était l’ordre des  puissances possibles à l’époque (dans le cas présent, une bombe de 5 kilotonnes aurait été suffisants très certainement).

    A la conférence de Genève, certains hommes politiques Français persistèrent vis-à-vis des américains, mais cette fois ce fut un non catégorique et un changement de Président du Conseil (équivalent de premier ministre aujourd’hui) entama les négociations qui mirent fin à la guerre.

    Note = La guerre à été perdu avant les désastres de la RC4 en particulier lors de la perte du delta du Tonkin, grenier à riz de l’Indochine.

    Un ouvrage parmi d’autres =
    La guerre d’Indochine
    L’enlisement – L’humiliation – L’aventure
    Par Lucien Bodard
    Grasset 1997

     

    Cet auteur est né en Chine d’un père Consul de France en poste en Chine qui suivi toutes les campagnes d’Indochine, plus particulièrement avec le général Jean de Lattre de Tassigny dont il était apprécié. Il était surnommé « le Chinois ».

    Janmary

     

    FIN DU HORS SUJET

    • Merci (+1) 1
  11. Hors Sujet

     

    Citation

     

    "En plus de sa carrière cinématographique, Hedy Lamarr est connue comme ayant, sous le nom de Hedy Kiesler Markey[1] et avec son ami le compositeur George Antheil, déposé le brevet d'un système de codage des transmissions appelé étalement de spectre, proposé alors pour le radio-guidage des torpilles américaines durant la Seconde Guerre mondiale, bien qu'il ne fût pas appliqué (Brevet des USA 2,292,387)[2]. La technique réapparut dans le domaine militaire dans les années 1960. De nos jours, elle est par exemple utilisée par les systèmes de positionnement par satellites (GPS, GLONASS), les liaisons chiffrées militaires, les communications de la Navette Spatiale avec le sol, et plus récemment dans les liaisons sans fil Wi-Fi[3]."

     

    Fin de citation

     

     

    Sans vouloir diminuer le mérite de cette personne, ni de son compositeur, le codage des transmissions d'une part et le radioguidage d'autre part ne sont pas des techniques à la portée de tous et nécessite un niveau mathématique et technique élevé, proche de l'enseignement de l'ingénieur.

     

    J'ai moi même pâli  pendant mes études d’ingénieur électronicien sur ces techniques. Les codages des informations sont d’ailleurs enseignés également au niveau master d’informatique pour la sécurisation des données transmises en ligne.

    J’ai donc des doutes sur l’étude proposée qui peut être celle d’un proche ou d’un technicien n’ayant aucune chance de voir son brevet accepté ou bien ce brevet – que je n’ais jamais lu – est une description simple du système proposé.

     

    > En ce qui concerne les torpilles, elles ne sont pas guidées radio-électriquement, mais filoguidées et/ou autoguidées à l’aide d’un sonar de recherche de l’objectif avec un assertivement de commande en direction et profondeur de plongée.

     

    > Dans tous les cours d’électronique ou d’informatiques que j’ai suivi ou acquit des ouvrages complémentaires, ce nom ne figure pas parmi les mathématiciens, scientifiques ou autodidactes impliqués dans des solutions techniques.

     

    > On retrouve le même problème avec « Lady Augusta Ada King », Comtesse de Lovelace qui fut la première informaticienne  de l’histoire dit-on.

     

    Elle était la fille de la mathématicienne Annabella Milbanke (1792-1860) et de Lord George Gordon Byron (1788-1824).Parmi ses professeurs de mathématiques figurent Augustus De Morgan (1806-1871) qui donna son nom aux mathématiques binaires aujourd’hui utilisées en informatique. Elle rencontra Charges Babbage (1791-1871) qui construisit une des premières machines mécanique, puis des études sur sa « machine analytique », qui fonctionna des années plus tard...avec de la vapeur comme énergie !

     

    Ada (telle est le nom employé aujourd’hui) publia un programme mathématique dit informatique,  sur la base de formulations mathématiques fournie par Babbage.

    Une partie des travaux ont été authentifiés, même s’il reste une zone d’ombre historique.

     

    Un langage informatique porte en son nom en son honneur, « ADA ». Ce langage, Français, fut imposé aux USA, à tous les services publics en son temps

     

    Janmary

     

    Fin du Hors Sujet

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  12. Au Japon, comme dans beaucoup d'autres pays avant la seconde guerre mondiale, les femmes n'avaient pas accès en entreprises, aux hautes fonctions techniques et encore moins à l'encadrement d'une équipe d'hommes.

     

    L’une des rares exceptions, aux Etats-Unis, la première "programmeuse" informatique qui travailla sur l'un des premiers gros ordinateurs durant le seconde guerre mondiale et qui finira sa carrière comme Amiral(e), à savoir Grace Murray Hopper (1906 – 1992). Elle travailla avec une équipe de....femmes appelées les « programmeuses » !

     

    Elle dirigea après guerre (en 1959) le CODASYL (COnférence on DAta  SYstem Languages) qui créa les bases du langage de gestion COBOL (COmmon Business Oriented Language).

     

    On lui doit l’appellation « Bug » quand un événement perturbe le fonctionnement d’un ordinateur comme suite à un insecte qui s’était pris dans un relais (technologie de l’époque) ! Ses participations à l'informatique sont reconnues comme majeur et ses conférences furent importants en nombres et en qualités.

    • Upvote (+1) 1
  13. Bel historique de ce planeur géant, puis planeur motorisé, qui fut l'architype des avions cargos modernes.

     

    Merci pampa 14

    .

     

    Bibliographie =

     

    Le Messerschmitt Me 323 "Gigant"

    Histoire d'un géant du ciel

    Par Jean-Louis Roba, avec la participation de Michel Loret

    Editions Lela Presse

  14. On le doit aux « pathfinders » Mosquito pour l’essentiel qui guidèrent avec une extrême précision les vagues assauts des grosses formations de bombardiers sur les gares de triages avec les systèmes de navigations par RADAR et par système de navigation hyperbolique Gee (Britannique), Oboe (système Britannique), Shoran (Système Américain signifiant Short Range Navigation), Etc.

     

     

    > Le système « Oboe » de navigation et de bombardement Britannique fonctionne de la façon suivante. Une station RADAR, dite  « Chat » mesure de façon permanente la distance de la station à l’appareil considéré et veille à ce que cette distance reste constante du fait que cet l’avion suit un cercle passant par le but a atteindre. Pour cela, l’avion reçoit un signal (I).

     

    Si l’avion s’écarte de ce cercle, deux autres signaux (II) et (III) avertit l’appareil qu’il est à droite ou à gauche de sa route passant par ce cercle ce qui permet à l’appareil de revenir sur sa trajectoire.

     

    Quand l’appareil va atteindre son but, une seconde station RADAR, dite « Souris », l’avertit qu’il va passer à la verticale de sa cible et donc de se préparer au lancement et enfin de larguer ses bombes ou ses « chandelles » de couleur pour matérialiser le but.

     

    Dans les faits, le Mosquito « pathfinder » peut – en cas d’erreur de précision – piquer à la verticale de l’objectif, l’identifier la cible en visuel et de larguer de nouveaux des « chandelles d’une autre couleur et d’aviser les bombardiers du choix  de visée pour l’efficacité.

     

    C’est avec ce système qui à permis la destruction à 94 % de la ville d’Elberfeld en trente minutes par 518 bombardiers alliés.

     

     

    > Le système « Shoran » de navigation et le bombardement  Américain dont la précision est de l’ordre de 15 mètres 400 kms environ. L’avion émet une impulsion reprise par deux RADAR au sol (A et A’). Les réponses s’inscrivent séparément sur une échelle circulaire sur l’écran de l’avion avec des repères se déplaçant en fonction de la position de l’avion. Les temps mis pour la réponse de ces deux impulsions reçus par l’avion sont comparés pour connaitre distance  de l’aéronef par rapport aux deux stations.

     

    Le but à bombarder est l’intersection des deux cercles émis par les deux RADAR. Lorsque les deux repères coïncident, c’est que l’appareil est à la verticale du but à bombarder.

     

     

    II° - Le souci de ces deux systèmes est que le nombre d’avuions ainsi guidés est limité.

     

    > Aussi, les Britanniques créèrent le Système Gee qui permet – dès 1942 – la navigation des bombardements par absence de visibilité jusqu’à 400 kms. Il y à trois stations « esclaves »  synchronisés par une station « maitre ».Cet ensemble émet donc  des hyperboles radioélectriques. Avec des cartes spéciales et des couleurs différentes suivant les couples d’émetteurs, on peut naviguer avec une grande précision.

     

    Apres la guerre, la firme DECCA qui avait conçu ce système créa un dérouleur de route mécanique qui transformait les coordonnées hyperboliques en coordonnée cartésienne et un stylet indiquant sur le dérouleur de navigation, la route suivie. Ce fut longtemps un mode de navigation des appareils des compagnies aériennes en Grande-Bretagne.

     

    > Les Américains développèrent le système LORAN (Long Range Navigation ou navigation à grande distance) conçu par Mr Loomis, basé sur le même principe, mais avec des longueurs d’ondes différentes (basse fréquence) ce qui permis la couverture en Atlantique, au Pacifique, en Europe. Ce système fut employé sur une grande échelle à la fin de la guerre. Seul souci, il fallait lire à la réception les fréquences reçues sur un écran cathodique. Mais l’automatisation par des calculateurs mécaniques rendit la tache plus facile aux navigateurs des appareils volant dans ces zones couvertes par le LORAN LF (Low Frequency)

     

    C’était une petite précision.

    Cordialement.

    Janmary

    • Upvote (+1) 3
  15. De nombreux acteurs ayant écrit leurs mémoires en ce qui concerne les destructions des usines, tant en Allemagne (Au cœur du troisième Reich, d’Albert Speer en particulier), en Grande-Bretagne et les études de l’US Air Force et du Pentagon (*) sur ces destructions, sont unanimes à dire que les bombes employées ne convenaient pas aux destructions voulues.

     

    En effet, tant en Allemagne qu’en Grande-Bretagne, la bombe « d’usage général » était la norme. L’essentiel du poids de la  bombe était consacré à la charge explosive. C’est une bombe « soufflante » avec projection de métal de l’enveloppe.

     

    Il fallait d’après toutes les expertises de ces militaires et responsables, des bombes à « fragmentation » comme dans la marine pour la destruction du matériel dont l’artillerie et les superstructures. Peu chargé en explosif au profit de l’enveloppe très épaisse, les éclats endommageaient et détérioraient les machines outils des usines, les rendant inutilisables ce que ne pouvait pas faire l’autre type de bombe, dite « à usage général ».

     

    Il est souvent arrivé que des usines en Grande-Bretagne et en Allemagne ressemblent à des squelettes et que les productions continuent par ce fait. Et il est vrai que la production Allemande, soumise à des bombardements assez intenses, n'à pourtant pas cessé de progresser !

     

    (*) Note =

     

    (*) Stratégie Bombing Survey, Overall Report, Europeen War.

    Etudes sur l’aviation de bombardement stratégique des Etats-Unis. Rapport d’ensemble sur la guerre en Europe. Publication en 1945.

     

    Janmary

    • Upvote (+1) 1
  16. @ FATac

    C'était lui, le guide ... mais il est vrai que les cibles étaient assez peu militaires et que la précision des vagues successives était largement en dessous de ce que faisaient ces éclaireurs.

     

    En fait, les cibles furent stratégiques dans le sens que les militaires donnèrent au cours de la fin seconde guerre mondiale, même si des débats avaient eu  lieu au sein de la RAF avant guerre.

    Les cibles concernant l’économie mlitaire d’un pays sont multiples, usines aéronautiques, chantiers navels, usines de roulements à billes dont le bombardement engendrèrent des grosses pertes dans le vagues d’assauts tant était important cet objectif, Etc.Etc.

     

    Mais le bombardement stratégique,  ne fut stratégique qu’en 1945, avec le bombardement des sites de productions de pétrole de Roumanie (Ploesti) et des usine de production d’essence synthétiques d’une part et des voies de communications ferroviaires entre autres avec les gares de triages, les dispatchings, les transformateurs électriques, les sous stations électriques, les lignes, les ouvrages d’arts comme les ponts et les viaducs, Etc.Etc.

     

    C’est les 22 et 23 février 1945 sous le nom d’opération « clairon », que l’ensemble de l’aviation des alliés mobilisant prés de 10.000 appareils sur tous les fronts,   bombarda massivement les infrastructures ferroviaires Allemandes.

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Clarion

     

    L’effet en fut immédiat. Dans les derniers combats après les Ardennes, les batteries d’artillerie Allemandes ne pouvaient plus se déplacer par manque d’essence et lorsque les Alliés pénétrèrent en Allemagne, plusieurs mois de fabrications industrielles étaient chargés sur des wagons immobiles.

     

    On le doit aux « pathfinders » Mosquito pour l’essentiel qui guidèrent avec une extrême précision les vagues assauts des grosses formations de bombardiers sur les gares de triages avec les systèmes de navigations par RADAR et par système de navigation hyperbolique Gee (Britannique), Oboe (système Britannique), Shoran (Système Américain signifiant Short Range Navigation), Etc.

     

    A lire les ouvrages du général J.F.C. Fuller, grand stratège Britannique qui fut impliqué dans la conception de l’arme blindée en Grande-Bretagne.

     

    > La conduite de la guerre de 1789 à nos jours

    Chez Editions Payot 1963. Réédité.

     

    > Les batailles décisives du monde occidental.

    Chez Berger-Levrault 1980

     

    Cet historien traite, entre autres,  des enseignements des guerres aériennes ainsi que des bombardements massifs sur les villes Allemandes et Japonaises qui furent un échec au sens stratégique du terme n’ayant pas amené la chute de la production industrielle voulue et la capitulation des populations par cause de terreur comme en Grande-Bretagne d’ailleurs.

     

    > Stratégie Bombing Survey, Overall Report, Europeen War.

    Etudes sur l’aviation de bombardement stratégique des Etats-Unis. Rapport d’ensemble sur la guerre en Europe. Publication en 1945.

     

    Cordialement.

    Janmary

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  17. C'est vrai Arland.

     

    Lors d'une fete aérienne à Cerny (la Ferté-Allais), le jour du retour de deux mustangs vers les USA (donc le lendemain de la fin de cette présentation aérienne), ils se sont livrés à des décollages et passages en rase motte au ras des moustaches pour les petits copains encore présent sur la piste.

     

    Il faut reconnaitre que les moteurs "Merlin" et plus tard "Griffon"  sont un plaisir à écouter !

  18. J'ai fais un vol  en Polynésie Française, lors des expérimentations nucléaires à Mururoa.(1968-1972)

     

    Il fallait faire attention comme passager, car les cables de commandes des gouvernes passaient le long du fuselage à hauteur d'homme ! Certains se sont malheuresement éventrés sur des massifs de coraux.

     

    C'était un autre monde avec les DC - 6 et autre Bréguet deux ponts de transport de Mururoa (atoll d'expérimentation avec Fangataufa) ou Hao (base dite arrière) à Faaa (Papeete).

     

    Et j'étais plus jeune !

    • Upvote (+1) 2
  19. Il y a plusieurs appareils de représentés, qui va des premiers Sikorski R 4 Américain en passant par le augires Fa 330 (Focke Achgélis) Allemands pour sous-marin en terminant par le Fi 282 (Flettner) Allemand également.

     

    Dommage éffectivement que les appareils ne soient pas accompagnés de légendes.

  20. C’est la maitrise aérienne Allemande qui à permis =

     

    > L’élimination du peu de forces aériennes Britanniques,

     

    > L’opération aéroportée Allemande sur des Junkers 52 et des planeurs remorqués (avec des pertes considérables du fait de la combativité des Néo-Zélandais, au point qu’Hitler ne voulut plus engager d’opération aéroportée par la suite. Ce fut repris  par les Britanniques et les Américains en Sicile, Normande, Arnhem et passage du Rhin).

     

    > Le transport  des forces Allemandes venu et transportés sur des « Caïques » (bateaux de pèches)  Grecques qui fut protégé par l’aviation nazie. Ils auraient transportés  n’importe quoi par mer au vue de leur supériorité aérienne.

     

    > L’attaque massive de la flotte Britannique qui se replia devant les attaques agressives de la Luftwaffe, d’ou la Crète isolée. Le rembarquement des forces Néo-Zélandaises après les combats fut un miracle dans ses conditions, réalisé au bout de l’ile, de nuit en partie avec le sacrifice de destroyers Britanniques !

     

    > En effet, peu de forces Australiennes restante pour le combat, peut-être quelques éléments organiques du fait de la composition des ANZAC (Australiens et Néo-Zélandais) qui restèrent à l’Etat Major ou en unité restante (Pas évoquée dans les ouvrages car les auteurs n’indiquent pas les unités disponibles de part et d’autres comme le font certains auteurs sur d’autres conflits).

     

    Il est à noter que l’occupation Allemande fut très dure et que la résistance Gracque n’à jamais faibli et les pertes nazies furent importantes comme ce résistant qui tua plus de 200 allemands, qui fut abattu à la fin de la guerre et qui est honoré comme un héros national aujourd'hui.

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