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Messages posté(e)s par Rivelo

  1. il y a 18 minutes, Fusilier a dit :

    On dirait qu'ils ont été incapables de sortir du canevas de planification  prévu depuis longtemps. 

    C'est très possible... Ceci dit, comme un pont aérien a pu être mis en place quasiment tout de suite et que les blessés n'ont pas été trop nombreux, l'envoi d'un hôpital flottant n'était peut être pas le problème le plus urgent. 

    Pour ma part, j'espère que l'on ne va pas (encore) tomber dans notre travers habituels de s'auto-dénigrer pour tout et rien. La sécurité civile et l'ensemble des forces publiques font visiblement un travail assez incroyable. On a déployé plus de 1100 personnels de toutes sortes en un rien de temps (pour secourir 30 000 habitants). Les blessés sont pris en charge, les réparations d'urgences sont déjà engagées et on met en route des moyens plus lourds par voie navale pour la reconstruction sans traîner. Si on compare à ce que les néerlandais font sur l'autre partie de l’île de Saint Martin, on n'a pas à rougir...

  2. il y a 6 minutes, Fusilier a dit :

    Ce n'est pas clair que les frégates (FS) soient incluses dans le Batsimar. L'Amiral parle de 8 pour l'Outremer, soit le remplacement des P 400 et il insiste bien sur le format  2 patrouilleurs, 1 frégate, 1 logistique.  

    C'est aussi comme cela que je le comprends. Les "frégates" déployées en Outre-Mer sont les FS que l'on connait déjà, les 2 patrouilleurs Batsimar par ZEE étant les remplaçants directs des P400, Malin et autres patrouilleurs de fortune qui font le boulot en ce moment.

    Tandis que les 18 frégates "de rang 1" seraint un mix de HRZ, Fremm, FASM, FDA, FLF modernisées avec un savant roulement en fonction de l'arrivée des nouveaux matériels (Fremm, puis FTI remplaçant progressivement les bâtiments en RSA). 

  3. Lors de son audition devant la commission de La Défense, l’amiral Prazuck a détaillé ses demandes pour les années qui viennent :

    http://www.opex360.com/2017/09/04/le-chef-detat-major-de-la-marine-veut-plus-de-fregates-de-premier-rang/

    C'est facile, c'est trois fois 18 :
      - 18 frégates de rang 1
      - 18 patrouilleurs Batsimar (dont 8 pour l'outre-mer + remplacement avisos métropolitains)
      - 18 ATL II rénovés

    Simple ! :smile:

     

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  4. Des news du VLTP NP : http://www.opex360.com/2017/09/01/la-direction-generale-de-larmement-recevra-les-premiers-prototypes-du-successeur-de-la-p4-en-septembre/

    Les premiers prototypes seront montrés pendant les Universités d'été de la Défense.

    Une première série – soit 96 exemplaires – du VLTP NP Standard 1 serait livrée le 23 janvier 2018. Ensuite, les livraisons s’étaleront jusqu’en mai, à raison de 100 véhicules par mois.

    On apprend aussi dans l'article que le standard 2 (prévu pour Octobre 2018) est prévu pour aller en OPEX, avec quelques modifications ad-hoc ( capacité à l’aérotransport, systèmes de transmission tactique, GPS, dispositifs d’éclairage black-out, grilles de protection sur toute les surfaces vitrées). Mais quelles genre d'Opex ??

  5. Il y a 13 heures, Scarabé a dit :

    Nouvelle doctrine

    La braderie c'est entre 2.5 et 3 Millions de visiteurs l'année dernière le préfet du Nord l'avais annuler pas les moyens de sécuriser la manifestation.  

    Le chiffre de 2200 pax ne m'étonne pas. C'est coton à sécuriser comme événement. Comme pour le marché de Noël de Strasbourg, tout le centre ville est piétonnisé pour accueillir les bradeurs, pendant deux jours. Contrairement à Strasbourg, le centre ville n'est pas sur une île et donc il y a beaucoup plus d'accès genre boulevards à "boucher" (pour éviter les attaques voiture bélier) et à filtrer. On parle de 22 checkpoints ( plan : http://www.braderie-de-lille.fr/wp-content/uploads/2017/06/plan_braderie_2017.pdf).

    Outre les 3 millions de visiteurs à filtrer, il y a aussi tout le fourbi apporté par les 10 000 exposants/bradeurs à snifer (=> équipes cynophyles j'imagine) pour éviter l'infiltration d'explosifs. Voir ci-dessous à quoi cela ressemble...

    Braderie_Lille_pourArticle2017_news_imag

    Cerise sur le gâteau : il y a aussi un itinéraire de marathon à protéger pendant quelques heures. Ainsi que des accès (ex : gares SNCF, métro) qui seront bondés. Par ailleurs, il faut "clearer" toute la zone avant l’événement et quadriller la zone qui est très vaste. Le tout sur deux jours, 24h/24, à proximité de la zone de Roubaix connue pour être un nid à extrémistes.

    Heureusement, la Citadelle est juste à coté du périmètre avec tout ce qu'il faut pour héberger le PC commandement et les moyens spécialisés, c'est déjà ça :-)

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  6. il y a 43 minutes, Fusilier a dit :

    L'absence serait étonnante. Non? C'est utile pour les transits et avec les gyros actuels à 4 axes ça peut gérer des grosses mers. Dans la MN, les B2M, les patrouilleurs etc ont des autopilots. apparemment les frégates aussi.  

    Oui, tu as raison, les bâtiments militaires avec un équipage réduit "aux normes civiles" (ex : B2M) ou "downsizé" (Fremm) ont des pilotes automatiques pour réduire le nombre de personnes de quart.

    Par contre, concernant les DDG (qui ont un équipage de presque 300 marins), j'avais en tête qu'ils continuaient à fonctionner comme sur les FASM ou les avisos, avec un barreur dans l'équipe de quart pour tenir le cap qui suit les instructions de l'officier en charge de la manœuvre. Je peux me tromper...

  7. il y a une heure, Fusilier a dit :

    Le fait est que la Navy a réintroduit la navigation astronomique dans les cursus des officiers. Au motif que les systèmes de navigation ne sont pas fiables et peuvent être piratés. 

    Pour la barre, en principe il y a un pilote automatique (calculateur électronique) il est en lien avec les appareils de positionnement,  gyrocompas, GPS;, cartographie. On peut prendre la barre en manuel  (électromécanique) off course et il doit y avoir un système de secours mécanique.

    Par exemple, sur un voilier, tu peux avoir une barre (roue) à transmission mécanique, un pilote électronique (qui transmets au safran via des verins) avec éventuellement  un stick pour commander manuellement à partir du pilote et une barre de secours à positionner directement sur le safran.  

    A titre d'illustration, une photo du poste du barreur sur DDG 105 :

    US_Navy_110916-N-VH839-080_eaman_Art_Cas

    Au premier plan, le barreur en passerelle avec sur l'écran, la position de la barre et des machines. En arrière plan, le poste du marin en charge des machines.

    Au PC machine, la console de secours : http://www.alamy.com/stock-photo-seaman-clinton-dill-stands-helmsman-watch-in-the-aft-steering-machinery-130349703.html (l'image n'est pas libre de droits)

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  8. il y a 17 minutes, rogue0 a dit :

    Sur ce type de grand navire de guerre, quelle est la nature de la "barre" et du contrôle des machines (cad la liaison des actions sur le gouvernail, hélices et éventuels propulseurs latéraux) ?
    Je ne parle pas de la navigation (GPS brouillable), mais bien des commandes du navire .

    Y a t il des mécanismes de secours ?

    Les commandes de bases des navires de combat sont d'habitude électro-mécaniques (barre / machine), avec différents niveaux de redondance et de secours. Je ne suis pas expert des systèmes de combat des Arleigh Burke (ont-elles un pilote automatique ?), mais c'est généralement architecturé pour que en cas de défaillance totale du CO ou de la passerelle (== ils se sont pris un missile est tout est HS) on puisse assurer les fonctions de bases (en premier lieu la barre) depuis différents endroits de repli dans le bâtiment. Si leur système de combat a la faculté d'interférer au point d'empêcher une manœuvre d'urgence, c'est un problème de conception grave.

    L'avarie de barre est, après l'homme la mer et les exercices incendie, la procédure sur laquelle les marins font le plus de drill à la mer. Si la passerelle ne peut plus actionner la barre, on tente de la commander depuis le PC machines. Si cela ne marche pas non plus depuis les machines, on commande en direct depuis le local barre (avec relais des ordres par phonie. etc... etc... Au pire, si l'hydraulique qui actionne la barre est HS malgré les redondances, on manœuvre celle-ci manuellement (ex : si panne électrique totale suite incendie).

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  9. Il y a 12 heures, Henri K. a dit :

    Apparemment la partie "Training" de la 7ème flotte était proche de 0%, causée par une fréquence de déploiement trop importante selon certains, et donc la fatigue de l'équipage.

    A vérifier.

    Henri K.

    L'US Navy parle maintenant d'une panne intermittente de barre (??)

    Citation

    Le destroyer a connu une panne de barre alors qu’il commençait son approche dans le détroit de Malacca, provoquant une collision avec un chimiquier, a déclaré un responsable de l’US Navy.

    Le responsable a indiqué qu’on ignorait pourquoi l’équipage n’avait pas pu utiliser les systèmes de secours pour maintenir la route du destroyer.

    Auparavant, un autre responsable de l’US Navy avait déjà indiqué qu’il y avait des indications que le destroyer ait connu une panne de barre juste avant la collision, mais que la panne avait cessé après la collision.

    C'est toi qui avait raison : c'est le vaudou chinois... ;-)

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  10. Il y a 9 heures, herciv a dit :

    "Outre le surmenage, je pense qu'il y a aussi un mode de management trop centralisé qui fait remonter les problèmes les plus insignifiants au niveau du commandant à toute heure du jour et de la nuit, ce qui provoque à la fois un épuisement de celui ci et la démotivation des équipes de quart. La plupart des autres marines occidentales ont opté pour une pratique du commandement beaucoup plus décentralisée, ce qui permet une meilleure implication des équipes de conduite et un meilleur repos de l'échelon de commandement."

    C'est aussi à ce que j'ai pensé spontanément (cf mon post dans l'autre fil).

    Les instructions de bord (qui définissent les délégations de responsabilité qu'accorde le commandant aux différents responsables de quart) peuvent être un peu compliquées et donner lieu parfois à des problèmes d'interprétation (suis-je autorisé à déroger à la consigne de route laissée par le commandant ?) ou des interblocages (qui décide entre la passerelle et les officiers du CO si les différents officiers ne sont pas d'accord ?). Plus il y a de délégations à différentes personnes, plus cela peut devenir complexe et nécessiter l'arbitrage du commandant pour trancher.

    L'approche française est d'être souple avec les règles écrites, de laisser place au bon sens des officiers de quart (ah, la fameuse règle du "si tu demandes si tu dois appeler le commandant, c'est que tu aurais déjà du le faire" qui résumait bien des pages...) et plus généralement de déléguer assez largement, y compris aux officiers mariniers. Dans une culture anglo-américaine plus tatillonne sur la lettre des textes et la responsabilité juridique en cas de non-respect des procédures, cela peut sans doute rendre compliqué la prise de décisions de navigation simples mais urgentes. Avec un peu de fatigue, sans le commandant à portée de main pour arbitrer, la bonne décision est prise trop tard.

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  11. Il y a 2 heures, Henri K. a dit :

    Ceci explique cela ?

    hJMMo5B.jpg

    Henri K.

    Merci pour l'info !

    Je ne pense pas que cela soit l'origine du problème cependant. On parle d'une erreur de navigation, pas quelque-chose lié au système d'arme. Normalement, cela devrait même être l'inverse : si tu navigues beaucoup, tu as plus d'occasion d’entraîner les chefs de quart en passerelle...

     

  12. il y a une heure, Zalmox a dit :

    Si ce trajet chaotique lui appartient vraiment, le MC Alnic a le même comportement que le navire qui a heurté l'autre destroyer il y a quelques mois

    https://ibb.co/itTgmk

    Tu es sur que la période d'observation est la bonne ? La collision a eu lieu le dimanche à 23h24 heure de Paris (soit le 20/08 à 21h24 UTC). Depuis ce matin, le bâtiment est au mouillage et la trace que tu indiques ressemble plus à cela.

  13. Il y a 3 heures, Born to sail a dit :

    C'est encore une Arleigh Burke (USS John S. McCain / DDG-56). C'était sur un quart au petit matin. A mon avis, il y a un problème de procédure sur ces bâtiments US, deux collisions avérés cela veut dire statistiquement qu'il y a eu beaucoup d'autres "near miss".  

    Même il était démontré que le pétrolier "adverse" a eu un comportement dangereux (quelques idées : vitesse élevée, faible réactivité car pilotage automatique et peu de monde en passerelle, réactions à contre-temps ou pas conformes au code) et/ou que la frégate était prioritaire (car faible capacité de manœuvre affichée par ex.), le tout dans une zone de fort trafic, encore une fois ce n'est pas normal que on en arrive à une collision.

    A mon avis, le processus de décision sur la passerelle de ces bâtiments doit être défectueux (ex : l'arbitrage du commandant est nécessaire en cas d'avis divergent entre passerelle et CO) ou alors la culture de bord a déviée (ex : tolérance trop forte au risque). Sur un patrouilleur, c'est simple : si le chef de quart (qui est en passerelle et voit aux jumelles ce que fait l'autre bâtiment) ne sent pas une trajectoire, il met la barre à bâbord ou tribord toute et basta. Sur un gros bâtiment, c'est moins simple, la gestion des priorités est beaucoup plus compliquée (impacts potentiels sur pleins d'activités en cours, dont certaines qui limitent la manœuvrabilité) et cela peut devenir compliqué de savoir qui doit prendre la décision (les instructions de bord peuvent être parfois un peu tortueuses). Si l'officier de quart le plus senior est au CO par exemple, qui prendra la décision de changer de cap en pratique ? L'officier en charge de la manœuvre aura-t-il l'assertivité nécessaire pour trancher et décider de virer (car urgence - quoique en dise le type à barrettes dans le local à coté) ?   

  14. Le 13/08/2017 à 09:24, Scarabé a dit :

    Ce sentiment se révèle assez différent sur le terrain. Chez les citoyens, généralement rassurés par la présence. [...] Chez les militaires eux-mêmes enfin, plus concernés et fiers qu’on ne le dit d’une opération de protection des citoyens. « Je préfère être une cible plutôt que des femmes et des enfants», entend-on dans les rangs.

    Concernant le soutien du public, c'est assez évident lors des grands événements. Au Havre, pour les dernières grandes festivités en Juillet, les patrouilles Sentinelle qui couvraient certains défilés festifs (en marchant en tête ou en queue de dispositif) étaient applaudies. Et les gars qui patrouillaient à pied ou en véhicules (Ford Ranger tout neuf !) étaient visiblement fiers et "à fond". L' antimilitarisme n'a plus la cote.

    On est sur le même registre que le service national : le peuple protégé par la nation en armes. Car ces jeunes soldats sont issues des classes populaires et le public s'identifie à eux. Pour le pékin moyen, la Défense Nationale est plus facilement incarnés par ces jeunes engagés volontaires présents à leur contact que par les projets technologiques coûteux dont nous sommes friands sur ce forum.

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  15. Un récapitulatif des dernières attaques à la voiture bélier ces derniers moi, vu sur le live du Monde tout à l'heure :

    • 14  juillet  2016, à Nice : Sur la promenade des Anglais, le Tunisien Mohamed ­Lahouaiej-Bouhlel percute la foule avec un camion frigorifique. Il fait 86 morts et 450 blessés.
    • 19  décembre 2016, à Berlin : Le Tunisien Anis Amri fonce en camion sur un marché de Noël. Il fait 12 morts et 48 blessés.
    • 22  mars  2017, à Londres : Le Britannique Khalid Masood lance sa voiture sur le pont de Westminster, tuant quatre personnes, puis poignarde à mort un policier.
    • 7 avril, à Stockholm : Un Ouzbek, Rakhmat Akilov, roule à près de 100 km/h dans une rue piétonne très fréquentée, faisant cinq morts et une quinzaine de blessés.
    • 3  juin, à Londres : Trois assaillants renversent des piétons à bord d’une camionnette sur le London Bridge, avant d’attaquer au couteau des passants. Le bilan de l’attaque s’élève à huit morts et près d’une cinquantaine de blessés.
    • 9 août, à Levallois-Perret : Un homme, Hamou B., au volant d'une BMW renverse des militaires de l'opération "Sentinelle", dans une rue à sens unique de Levallois-Perret, blessant six d'entre eux. Le suspect sera appréhendé quelques heures plus tard sur l'autoroute.
    • et les deux attaques d'hier à Barcelone

     

  16. Il y a 9 heures, g4lly a dit :

    C'est un peu le même délire que le F-18A/B et F-18E/F... un plan de com' pour faire passer la pilule

    A moins que, pour filer la métaphore F18, on s'oriente vers un "Silent Rafale", avec des modifications de cellule significatives mais incrémentales (notamment pour ce qui impacte l'aérodynamique) et un nombre limité d'équipements vraiment nouveaux (ex: Spectra 2.0, detection IR, soutes amovibles, moteurs +puissants, ?). On avait évoqué ce genre de choses à propos des Emirats.

  17. Il y a 2 heures, neoretro a dit :

    Les Tornado italiens et allemands sont prévus pour rester en service au moins jusqu'en 2035.

    2035, c'est la date de retrait. Il faut commencer à réceptionner les avions de remplacement bien avant. Les italiens ont un plan (le F35). Les allemands, rien pour l'instant. Et ils ont une usine et un BE à faire tourner, ce qui crée une urgence (au moins sur le plan industriel).

    Donc un projet de "nouvel" avion pour remplacer le Tornado ou, si Pic voit plus juste, un nouveau système de drone furtif franco allemand (ce serait très intriguant...) à horizon 2025. Sinon, Enders sera obligé de faire un plan social dans l'usine bavaroise. Game Over pour l'activité avion de combat d'Airbus, qui ne fabriquera plus que des hélicoptères et des drones.

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  18. il y a 7 minutes, neoretro a dit :

    Pic, ce calendrier tient compte du RETEX NEURON avec les anglais et surtout des besoins des 2 armées de l'air française et allemande. Elle n'ont pas besoin du XL avant 2030.

    ça a l'avantage de laisser murir le F4 et de donner un peu de temps pour étaler le projet et tenir compte de la  maturation technologique de certains composants.

    Mais je suis sûr que DASSAULT peut aller beaucoup plus vite pour sortir une cellule, il suffit de voir les FALCON (sauf quand le motoriste se plante). Et même AIRBUS sait développer un dérivé d'AIRBUS existant en quelques mois (Cf. la série A330, 330NEO puis A350).

    Avec CATIA tout va plus vite côté cellule. Restent les logiciels et la ligne de code : c'est long sauf à reprendre tout ce qui marche dans le Rafale.

    Cet échafaudage intellectuel colle aux contraintes françaises, mais pas aux contraintes allemandes. De leur coté, les annonces publiques parlent plutôt de 2025 car la fabrication de l'Eurofigther sera alors probablement terminée et ils ont besoin d'avoir quelque-chose d'autre à fabriquer d'ici là. Par ailleurs, le vénérable Tornado sera en bout de course, faisant planer le risque d'une rupture de capacité.

  19. il y a 26 minutes, ARMEN56 a dit :

    oui , pour nos frégates aussi un profil similaire

    187492PROFIL.png

    A noter, pour le profil d'usage du patrouilleur, le temps passé à vitesse réduite (1 ou 2 noeuds) pour faire de la chasse de poste pendant que les équipes de visite sont à bord de la cible est non négligeable. Sur certaines missions que j'ai connu (il y a longtemps, mais cela n'a pas du tant changer que ça), cela représentait facilement 10% du temps. D'où l'intérêt de la propulsion électrique des PLG, cela évite d'encrasser pour rien les diesels de propulsion.

    Paradoxalement, très peu de poursuites. La plupart des cibles etaient cooperatives et mettaient en panne quand on leur demandait par CB. La Vmax servait surtout en transit pour rejoindre la zone de patrouille et rentrer à la maison...

  20. il y a 29 minutes, Boule75 a dit :

    Je vous soumet un petit scénario par rapport à ça.

     

    Ce qui me semblait très menaçant quand je parlais d'éventuelle "imposition" d'ALIS par l'USAF tournait spécifiquement autour des "données de mission", cet ensemble de cartes, renseignements et données sur les menaces adverses et dispositifs amis attendues lors d'une mission (et qu'ils ont par ailleurs bien du mal à produire pour l'instant, mais c'est annexe). Tout cela est censé parvenir aux F-35 via ALIS.

    Ces données, leur format, leur protocoles d'échange et de chiffrement pourraient constituer la base première de la planification et de la conduite des opérations, de tous ce qui nourrit et irrigue les SIG utilisés dans les centre de commande, les Awacs, les F-35 donc, et dont la capacité d'assimilation pour tous les appareils participant à un théâtre pourrait devenir un pré-requis au titre de la doctrine et du network centric warfare. Au niveau des avions, c'est sur la base de ces formats de données que seraient échangés les coordonnées de ciblage et informations diverses sur ce qui est perçu et connu du champ de bataille. Les fonctions "C2" d'un ou plusieurs F-35 exploiteraient directement ces formats.

    L'ensemble pourrait devenir un pré-requis, ils pourraient vouloir standardiser tous leurs systèmes sur cette base, et se servir de leur exclusivité sur la définition des ces données de mission comme d'un levier, pour faire pression. Cela n'aurait de sens que si l'ensemble des systèmes exploitaient ces données, pas seulement le F-35. Rajoutez du coup la nécessité de contrôler les accès aux différentes données là dedans, éventuellement basé sur un système de gestion des accréditations centralisé, forcément US.

    S'ils commencent à dire "Notre machin, c'est d'la balle ! Ne jouent avec nous que ceux qui s'intègrent dans ce dispositif, qui utilisent ces formats, procédures, protocoles, logiciels, (voire réseaux), et qui ont les clés pour y accéder. Des offres de mise à jour promotionnelles sont offertes aux clients du F-35 ; l'intendance suivra", ça a potentiellement des impacts très importants et le risque est que les tiers se retrouvent de fait soit devoir adhérer pleinement au système, avec des conséquences évidentes sur leur autonomie et leurs propres centres de commande.

    Sur les fils "Rafale" et "Avion franco-allemand" il y a déjà les premiers éléments de language pour développer cette idée (ex : si tu n'es pas connecté comme un F35, tu es condamné à terme à faire le camion à bombe à leur profit).

    C'est aussi mélangé avec des considérations sur la furtivité mais je pense que le noeud du problème c'est ce que tu décris.

  21. Il y a 1 heure, capmat a dit :

    La confusion vient de l'emballage "BATSIMAR".

    C'est sur que les discours de circonstances sur les FLF qui sont des frégates de rang 1, les A69 qui sont des patrouilleurs, Batsimar qui doit remplacer telle ou telle plateforme, (dont les FS) etc... ça finit pas rendre les choses extrêmement confuses.

    Dans mes rêves les plus fous, j'aimerai bien que lors de la revue stratégique ils profitent de l'occasion pour clarifier la logique sous jacente de l'ordre de bataille des bâtiments de surface de la MN, sans jongler avec des considérations d'affichage.

    Par exemple :
      - frégates principales (ex-"rang 1") : Horizon, Fremm, FTi. 
      - frégates d'appui : FLF (post reformatage), FS, Batsimar "lourds"  (~2000 à 3000T, équipage ~90p + extras, hélicoptère à demeure)
      - patrouilleurs (PLG & Co, navires civils armés, autres Batsimar légers)  (~40p, drone à demeure, hélicoptère de manière exceptionnelle)

    A force de dire qu'il y a les frégates de rang 1, puis ensuite différentes variantes d'OPV, on se prend les pieds dans le tapis. Les FS et les FLF ne sont pas de simples patrouilleurs.

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  22. Il y a 4 heures, Fusilier a dit :

    Ah

    oui? 

    ceux-là par exemple 

    La, tu es un peu de mauvaise foi ;-) Évidemment qu'il n'y a pas besoin de réinventer la roue pour traquer la tapouille, le blue boat et autre variantes de pêcheur indélicat dans nos eaux. On avait déjà eu l'occasion de dire d'ailleurs que cela serait assez pragmatique de panacher Batsimar si l'expérience PLG est concluante.

    Néanmoins, pour identifier et intercepter des trafiquants de cigarettes, de cannabis ou d'autre chose, ou lutter contre les formes modernes de piraterie, un bâtiment de ce genre ne suffit plus...

  23. il y a 18 minutes, Fusilier a dit :

    Des patrouilleurs il y en a de toutes sortes; je ne crois pas que l'on puisse traiter ces problèmes par la théologie.  Tu fais du RHIB un espèce de saut qualitatif, alors que c'est une banalité, on a toujours fait comme ça, même à l'époque des canots à rame...  Quand à l'hélicoptère idem.  

     Les successeurs des P 400 c'est une question pratique et ça peut se résoudre à bon marché. La connexion satellite tu en trouves même sur des voiliers de plaisance... :rolleyes: On peut discuter de la taille, un peu plus gros que les P 400,  comme les PLG ou encore un peu plus gros (1000 tpc vs les 700 du PLG)  avec éventuellement une plateforme hélico;  encore faut-il avoir des hélicos ou des drones à mettre dessus. Et surtout ne pas se faire des noeuds au cerveau avec des concepts mélangeant les missions des patrouilleurs hauturiers (successeurs des A69 et des Floreal) et des patrouilleurs genre P 400, par ce c'est sur qu'en se prenant de la sorte on fait des châteaux sur le sable.  

    Maintenant, si l'on a envie de discuter du sexe des anges, pourquoi pas, ça fait passer le temps.  :biggrin:

    Je modulerai un peu ton propos. Certes, la notion d'équipe de visite n'est pas nouvelle mais le job à quand même évolué ces dernières années. Le gros du gibier des patrouilleurs était initialement constitué de bateaux de pêche ou de cargos pas très véloces, souvent pas très loin des côtes. Avec un radar, une radio et de la patience, on arrivait presque toujours à mener à bien la visite car les "clients" n'avaient pas beaucoup d'échappatoire.

    Aujourd'hui, les trafiquants se sont adaptés et on est souvent confronté à des go fast trop rapides pour être interceptés par un patrouilleur de base. On a aussi maintenant du retex sur la piraterie type somalienne et le trafic de stupéfiants. Souvent, il faut attendre le "flag" pour distinguer la cible et avoir des preuves pour la suite. Cela veut dire que l'on a besoin de plus d'endurance sur zone, de moyens de suivi de situation tactiques, d'une bonne connectivité pour profiter des infos des autres vecteurs de renseignement (ex : Patmar), de capacités d'observation à distance pour se mettre à l'affut et d'une capacité d'intervention fulgurante pour fixer les cibles et les aborder le moment venu.

    On est plus tout à fait dans le registre du P400 :-)

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  24. il y a une heure, Born to sail a dit :

    A ton avis tous les petits copains du CEM qui ne finiront jamais 3,4 ou 5 étoiles, ils font quoi quand ils quittent l'armée (en restant en 2ème section)?

    Et bien ils vont bosser pour Thales, Nexter, Dassault ou Naval Group, etc.... Et ils y font quoi ? 

    Du Lobbying !!!! 

    Le jour où on saura quelles commandes prévues en fin d'année ont été décalées, on aura peut-être le fin mot de ce malheureuse histoire. 

    Comme le disait Fusilier, 850M€ de commandes décalées sur 17Mds€ cela ne justifie pas à posteriori une telle envolée du CEMA (d'autant plus que, avec la règle précédente de répartition des surcoût OPEX, Le Mindef aurait de toute façon dû cotiser d'environ 150M€). Après l'annonce du PR de la "refonte" de Sentinelle (sans doute la réduction de l'effectif déployée attendue de longue date,  au moment de la levée de l'état d'urgence ?) et l'annonce du montant du budget 2018 (coupant court à tout risque de sacrifice ou décalage de la promesse d'augmentation du budget alors que la préparation budgétaire 2018 sera sanglante), il n'y a plus vraiment de problème de fond. Surtout quand on compare au début du quinquennat Hollande et ses "plans Z". En étant très optimiste, peut-être que les esprits vont se calmer ?...

    Reste le coté personnel et humain, bien sur. Quel dommage si, au final, c'est de ça qu'il s'agit.

    Au fait, dans la catégorie f*** de g*** de la part du complexe militaro-industriel, vous avez vu que Serge Dassault avait eu le culot de solliciter publiquement l'investiture LREM pour les sénatoriales ?? Avec toutes ses casseroles ?!?

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