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Messages posté(e)s par Rivelo

  1. Il y a 15 heures, metkow a dit :

    c'est en rapport avec la méthodologie utilisé, le chiffre de 20000 a été extrapolo a partir du nombre d'enteremment dans les principaux cimetieres chiites, le nombre de blesses doit être plus difficile a evaluer, si ils sont repartis sur plusieurs hopitaux ou centres

    D'ailleurs, les Nations Unies disent maintenant que leurs chiffres sont mal vérifiés : http://rudaw.net/english/middleeast/iraq/031220165

    On ne saura pas de sitôt la vérité entre propagande, contre-propagande et erreurs...

  2. Il y a 15 heures, Benoitleg a dit :


    Si l'hypothèse du remplacement des A69 par les Lafayette se confirme et que la Marine fort échaudée tient à garder un format de 9 navires (nombre actuel d'avisos), on peut imaginer un scénario à 0 € en terme d'achat d'armement anti-aérien (le plus probable..). Les cinq Lafayettes récupérent les 10 Sadral étant donné leur potentiel restant, les 2 C70 ASM sont dotés de deux Simbad d'origine et les 2 C70 AA recoivent des Simbad à la place des Sadral. Le Simbad est pas bien cher puisque les A69 en ont chacun un, ce qui en fait 9 en tout de disponible. Avec 4 prélevés pour les A70 AA dans ce scénario, il en reste 5 à distribuer à qui veut : plus de Simbad pour les BPC, en dotation sur d'autres patrouilleurs, etc, etc...

    Les affuts Simbad des avisos sont manuels (si il s'agit des mêmes que j'ai connu). Ce serait dommage de démonter les Sadrals des FAA qui sont intégrés dans le système d'arme des FAA pour mettre ces derniers à la place.

    Vu que l'on est dans le "système D" / "0 euros", à mon avis les FAA garderont les Sadrals déjà installés et on équipera les 2 ou 3 premières FLF avec les Sadrals de recupérations. Et pour les autres... on avisera après :-) Il y aura plusieurs options possibles (ex : achat sur étagère que quelques Simbad RC, ou rachat de Sadrals d'occasion, ...). Ce serait cohérent avec le fait que le contrat de MCO qui vient d'être notifié ne prévois que la modernisation de deux FLF.

  3. Il y a 13 heures, Scarabé a dit :

    Le Cassard et Jean Bart on reçu un Smart S et le SENIT 8 est encore bon avec le Panther Mk2 et la L16 qui leur donne de l'allonge on va les garder 10 ans de plus. Il est prévu qu'après 2022 (ASA des FREMM AA) de les transformer en PHM avec retrait du SM1 des torpilles et du sonar remorqué. Ca permettra de réduire  l'équipage et il y aura de la place pour embarquer du matériel et des commandos. 

    Vu que de toute façon les crotales et les SM1seront RSA elles auront quand même de la gueule avec leur 2 SADRAL pour leur auto défense.   

     

         

    Cela ressemblerait plus à une Frégate de Surveillance de luxe ou à une FLF-pas-furtive plutôt qu'à un PHM, non ?

    Est-ce que tu sais si le bâtiment conserverait son sonar de coque, ses Exocets et ses équipements de guerre électronique ?

    Il y a 5 heures, Fusilier a dit :

    Et on en voit aussi retirés avant la date prévue...  Le tout étant de savoir si les structures et la méca vont tenir . 

    Le Mount Whitney il sort combien des fois du Golfe de Gaëte?  A coups de stationnaires on peut multiplier la flotte. :tongue: Mais, même ça ... On n'est pas l'US Navy qui peut se permettre d'avoir des bateaux en réserve et des équipages pour les entretenir 

    On a bien maintenu l'Ile d'Oleron en service pendant 63 ans, alors :smile:

    photo14m.jpg

  4. L'origine du bug de Schiaparelli est identifié (et reproduit en simulation) :

    http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/ExoMars/Schiaparelli_landing_investigation_makes_progress

    Citation

    Good progress has been made in investigating the ExoMars Schiaparelli anomaly of 19 October. A large volume of data recovered from the Mars lander shows that the atmospheric entry and associated braking occurred exactly as expected.

    The parachute deployed normally at an altitude of 12 km and a speed of 1730 km/h. The vehicle’s heatshield, having served its purpose, was released at an altitude of 7.8 km.

    As Schiaparelli descended under its parachute, its radar Doppler altimeter functioned correctly and the measurements were included in the guidance, navigation and control system. However, saturation – maximum measurement – of the Inertial Measurement Unit (IMU) had occurred shortly after the parachute deployment. The IMU measures the rotation rates of the vehicle. Its output was generally as predicted except for this event, which persisted for about one second – longer than would be expected.

    When merged into the navigation system, the erroneous information generated an estimated altitude that was negative – that is, below ground level. This in turn successively triggered a premature release of the parachute and the backshell, a brief firing of the braking thrusters and finally activation of the on-ground systems as if Schiaparelli had already landed. In reality, the vehicle was still at an altitude of around 3.7 km.

    This behaviour has been clearly reproduced in computer simulations of the control system’s response to the erroneous information.

    Quelqu'un sait qui a fourni cette centrale inertielle ?

    • Upvote (+1) 4
  5. Il y a 2 heures, BPCs a dit :

    Et oui, les A69 n'ont pas remplacé les P400 dans les faits, seulement sur le papier par un changement de lettre de plus... ;-)

    Dans les faits ce qui devient plus clair avec ce programme Batsimar, c'est qu'on n'est plus sur un remplacement des A69 (qui vont bien être remplacés par les FLF) et encore moins d'un remplacement des FS mais simplement des P400 et autres chalutiers.

    Dans les faits, on est plus sur une gamme type PLG que sur un gros OPV.

    Heureux neanmoins que cela soit parti pour n'être pas un monotype, ce qui permettra à un concept innovant comme le CGUARD 50 de CMN de trouver peut-être sa place...

    Dans un post précédent (et l'échange qui a suivi avec Fusilier), le portrait robot de ce futur patrouilleur décris par le CEMM était rappelé : "Les patrouilleurs n’ont donc pas besoin d’être très sophistiqués ; il suffit qu’ils permettent de voir le mieux possible, qu’ils soient endurants, qu’ils restent longtemps à la mer, qu’ils soient assez rapides pour attraper les contrevenants et qu’ils aient les moyens d’effectuer des tirs de semonce.

    Même si d'autres PLG pourraient être achetés pour des besoins locaux, cela laissait penser plutôt un navire entre 1000 et 2000t (endurance / tenue à la mer), sans doute normes civiles ("pas [...] sophistiqué"), "assez" rapide (sans doute plus qu'un B2M), avec quelques musts (passerelle 360° ? rampe pour RHIB ?) et quelques points d'interrogation (possibilité d'embarquer un drone ? De permettre à un hélico de se poser ? Nature du canon de semonce ?).

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  6. Il y a 7 heures, FoxZz° a dit :

    Pour résumer les avantages de chaque propulsion :

    Nucléaire, autonomie illimitée, faible place occupée, fournit la vapeur/electricité pour les catapultes, communauté effort de recherche/entretien avec les soum et le nuc civil

    Classique, entretien plus facile, IPER plus rapide, peut mouiller dans presque tous les ports,

    Les désavantages :

    Nucléaire, mesures de sécurité drastiques, IPER longue, limitations dans les ports ou il peut aller.

    Classique, perte d'espaces (fuel bateau, échappements, etc), qui ne sont plus dispo pour le reste (espace hangard, stockage fuel avion, stockage vivres), propulsion suffisante pour fournir toute l'énergie nécéssaire au bateau ?

    Est-ce bien résumé ou il y en a d'autres importants ?

    A taille et espace hangar/vie égal, un PA nuc et son GAN aura un temps entre chaque ravitaillement à la mer plus important qu'un PA classique.

    Le PA nuc, c'est 1 IPER de 18 mois tous les 7 à 8 ans par PA, il me semble.

    Avoir 1 navire nuc de plus aiderait sans doute la RH de la fillière nuc de la Marine, fillière qui restera que le choix soit soit classique ou non.

    Sachant qu'on parle d'un modèle avec 2 PA mais seulement 3 BRAVE, je trouve l'hypothèse nuc plus intéressante.

    Maintenant, reste la question du coup, et des variations futures estimées du prix du baril.

    Quant à la question de la construction du PA2, construire le PA2 dès que possible ne permettrait aucune économie d'échelle, mais en alternant la construction PA1-PA2 (comme l’alternance SNLE-SNA) permettrait de conserver les compétences des BE, ce qui est finalement tout aussi bien.

    Le PA2 n'a pas non plus besoin d’être un design totalement nouveau qui viendrait avec son lot de problèmes de jeunesse, mais pourrait bénéficier en partie du CdG, design similaire dans les grandes lignes avec corrections des erreurs, plus grande taille et implémentations d'innovations matures.

     

    Tu oublies à mon avis un point important concernant le nucléaire : les normes de sécurité sur les nouveaux projets deviennent folles. On est maintenant dans la paranoïa la plus complète, ce qui rend les projets de réacteurs nucléaires civils ou militaires de plus en plus difficiles à mener.

    On le voit sur des projets comme celui de l'EPR (en Finlande, en France) et les derniers projets de sous-marins type Barracuda. Sur ces projets, on blâme les industriels pour des malfaçons et des pertes de savoir-faire pour expliquer les retards (parfois massifs si on prend l'exemple de l'EPR). C'est sans doute en partie vrai mais cela masque aussi la difficulté grandissante à faire certifier un nouveau réacteur, le principe de précaution ayant été poussé à l'extrême. Les anciennes centrales qui sont en service aujourd'hui ne passeraient pas la barre (alors qu'elles fonctionnent pour certaines depuis 40 ans sans accident majeur). On peut difficilement comprendre pourquoi ce qui a pu être fait en quelques années lors du premier plan de déploiement de centrales nucléaires en France devient aujourd'hui aussi difficile sans aborder ce point tabou. Tabou parce que cette paranoïa sécuritaire est le compromis trouvé pour continuer la filière nucléaire en France malgré l'opposition et les doutes d'une grosse partie de la population et le risque d’accident type Tchernobyl ou Fukushima. 

    Faire un bâtiment nucléaire aujourd'hui, c'est prendre le risque de délais qui se comptent en années et de surcoûts en milliards. Pour les SNLE (et par extension les SNA), on a pas le choix car le nucléaire dimensionne la performance opérationnelle (la propulsion anaérobie est un must). Pour un PA, la question se pose. 

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  7. La carte de la bataille en cours :

    Carte interactive en plein écran

    Légende :

    Dark green - under Peshmerga control
    Light green - encircled/battling by Peshmerga
    Red - under Iraqi control
    Pink - encircled/battling by Iraqi forces
    Yellow - under Hashd al-Shaabi control
    Orange - encircled/battling by Hashd al-Shaabi

    Plein écran / lien court: http://u.osmfr.org/m/108839/

  8. Il y a 8 heures, Skw a dit :

    Pour autant, les climatologues sont très loin de maîtriser toute la complexité des processus. Autrement dit, il a fallu simplifier, pour ne pas dire caricaturer, le propos afin qu'il soit audible par le politique et que celui-ci prenne conscience des enjeux. En outre, il ne faut pas oublier qu'il existe dans le monde académique des chapelles très diverses. Le GIEC a par exemple eu du mal à intégrer certains savoirs qui ont par la suite été réintégrés dans le champ des éléments explicatifs du changement global. 

    C'est normal dans un processus scientifique de ne pas maîtriser l'ensemble des aboutissants.C'est de la recherche !  Quand Hubert Reeves raconte la belle histoire de l'univers, des premiers instants du big bang jusqu'à la formation des galaxies et finalement de notre planète, il simplifie. Et parfois, il glisse sur des débats internes à la communauté scientifique et des problèmes majeurs des théories présentées (tout ne colle pas dans la cosmologie, loin de là). Ce que tu décris, c'est de la vulgarisation. Quand on parle de l'origine du cosmos, cela ne gène personne.

    Mais quand on parle de quelque-chose qui gratte un peu, ce n'est pas la même histoire...

    • Upvote (+1) 2
  9. Il y a 1 heure, g4lly a dit :

    Les turcs continuent a accumuler des forces mécanisées a la frontiere irakienne au niveau de Silopi

    Peut-être une idée de la cible :

    Citation

    ERBIL, Kurdistan Region – Turkey has made its concerns about the presence of the Kurdistan Workers’ Party (PKK) in the Shingal region known to the Americans and reportedly reached an agreement over what to do about it, a Turkish source has claimed. 

    The US Chairman of the Joint Chiefs of Staff General Joseph Dunford met with his Turkish counterpart Hulusi Akar over the weekend, when they discussed a multitude of issues of mutual concern.

    According to an anonymous “high-ranking” Turkish source who spoke to Hurriyet, Dunford agreed that Turkey had a right to intervene against the PKK in Shingal if the group establishes a permanent presence there. 

    “The PKK has been trying to take control of the town and turn it into a second headquarters, like the Qandil Mountains in Kurdistan, in order to use it as a passage between its regions of control in Iraq and Syria,” the source said. 

    “KRG (Kurdistan Regional Government) President Masoud Barzani has told us that he is uncomfortable with the situation and he could intervene,” the source added. “We told the Americans that if the PKK attempted to turn Sinjar (Shingal) into a second Qandil, it would be a threat to Turkey’s national security and we would definitely intervene. General Dunford said that under circumstances of national security, that would be Turkey’s right.” 

    Turkish President Recep Tayyip Erdogan also warned of the possibility of Shingal becoming a “new Qandil” for the PKK, adding that “we cannot allow it to happen.” 

    The PKK has used Qandil as a headquarters for its war against Turkey since the 1980s. Turkey has attacked and bombed the fighters in the mountains numerous times, but has not been able to remove them.

     

  10. Il y a 1 heure, g4lly a dit :

    Etablir comme une science sur le même pieds d'égalité les mathématique et la climatologie ... c'est la garanti de produire une immense masse de climato-sceptique.

    Tout le monde connais la robustesse des mathématique ... celle importante de la physique ... laisser "croire" que la climatologie est aussi robuste que ces deux sciences c'est un peu une escroquerie.

    La climatologie ne s'appuie pas exactement sur les mêmes outils que la météorologie. L'objectif n'est pas dans ce cas de prévoir le temps du lendemain, ni mois prochain, mais de faire des modèles permettant de comprendre l'évolution de grandeurs statistiques moyennes (ex : température moyenne, précipitations, couverture nuageuse) en s'appuyant sur des modèles "globaux". C'est très prédictif et cela peut être falsifié par des comparaisons avec des données historiques (mesurées ou relevées dans des carottes glaciaires). Une science assez dure donc.

    Cette discipline scientifique a beaucoup bénéficié et souffert du débat sur le climat sur la Terre (car beaucoup d'argent a été dépensé par des lobbys pour la décrédibiliser, les conclusions des études prenant une dimension politique). Par contre, quand il s'agit d'étudier la climatologie de Mars, toute le monde s'en fout et les scientifiques peuvent travailler tranquillement. Cela a donné lieu ces dernières années à des résultats absolument remarquables ou on arrive on reconstituer par exemple "à rebours" l'évolution du climat martien sur les dernier 500 millions d'années (mettant en évidence l'assèchement de la planète et son refroidissement progressif), en accord avec les dernières observations de terrain géologique des rovers.

    A mon avis, le problème n'est pas la science elle-même ou son niveau de difficulté pour le quidam. C'est plutôt les interférences avec la politique.Quand une conclusion scientifique a un impact politique (ex : baisse du niveau des ressources halieutiques, impact des émissions de CO2 sur le climat...), soudainement des trolls zélés commence le travail de sape pour expliquer que rien n'est totalement certain en matière scientifique, pour décrédibiliser les études dont les conclusions ne vont pas dans le bon "sens", voir attaquer directement les personnes (sur leur attitude trop "hautaine" d'expert). Rien de nouveau en politique (ce sont les méthodes habituelles, malheureusement, pour intoxiquer, décrédibiliser, intimider) mais les scientifiques sont généralement assez candides sur ce genre de chose et cela laisse des traces dans l'esprit du grand public qui ne sait plus trop qui croire ou pas.

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  11. L'armée irakienne a trouvé un charnier dans un bourg récemment libéré...

    Citation

    BREAKING: 6:35pm

    The beheaded bodies of 100 civilians were found by Iraqi forces in a college building in the town of Hamam al-Alil, the Iraqi War Media Office said. 

    "Inside the building of the Faculty of Agriculture there is a new crime: the presence of 100 beheaded bodies of citizens killed by terrorists, and a special team will be sent to inspect this heinous crime,” the office said in a statement. 

    The Iraqi military declared the town liberated from ISIS on Saturday.

     

    Positions des belligérants (mise à jour hier soir) :

    http://umap.openstreetmap.fr/en/map/mosul-offensive_108839#12/36.3597/43.1653

    (rouge : forces irakiennes, jaunes : milices chiites, vert : kurdes ; les zones vierges sont encore sous contrôle de Daesh)

  12. il y a 8 minutes, Boule75 a dit :

    La veille, elle était moins forte que prévue.

    Je suis surpris par la progression en colonnes de véhicules en ville.

    Le storytelling dans les médias européens, c'est que c'est une bataille décisive et acharnée. L'adversaire prépare la bataille depuis des mois, les positions sont "durcies" et les combats sont très intenses. C'est illustré par des témoignages de reporters européens "embarqués" qui découvrent le stress d'être pris dans des combats de rue. 

    Quand on regarde les médias locaux, l'histoire racontée est un peu différentes. Les soldats interviewés, pour beaucoup des vétérans de BaIji, Ramadi ou Fallouja ne sont pas surpris par les méthodes de Daesh. Ils passent visiblement beaucoup de temps à fouiller et déminer les zones prises afin d'éviter d'être pris à revers.  Les avant-gardes avancent en colonne blindées, laissant l'infanterie et les milices ratisser le terrain derrière. Parfois, ces colonnes avancées sont coupées de leurs arrières, elles font alors le dos rond en attendant les renforts. C'est une guerre de mouvement, pas une guerre de position comme en Syrie. 

    Ce que l'on voit aussi dans ces médias locaux, c'est la complexité politique de la région et l'impact direct sur les opérations militaires. Les milices chiites ont ainsi été stoppées dans leur élan il y a deux jours alors qu'elles se dirigeaient vers Tel Afar. Finalement, ce sont des forcées régulières qui seront chargées de reprendre cette ville. Même chose sur le front nord, où les kurdes ont atteint les buts de guerre qui leur avaient été assignés et laissent maintenant les forces irakiennes mener l'assaut. De même, la milice pro-turque reste l'arme au pied dans ce secteur car ils sont "indésirables"... En pratique, la ligne de front ne bouge pas depuis une semaine au Nord...

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  13. Pour suivre l'évolution de la bataille, le site kurde suivant est intéressant : http://rudaw.net/english. Il relaye en direct les infos officielles du commandement irakien.Voir aussi la carte des positions tenues à jour en fonction des dernières infos : http://umap.openstreetmap.fr/en/map/mosul-offensive_108839#12/36.1488/43.2810

    En suivant l'évolution jour par jour, on voit bien l'évolution du front.

    Rien à voir avec la Syrie. L'avancée est très progressive mais régulière. Aujourd'hui encore les forces de la "golden division" ont progressé dans la ville, tandis que les forces irakiennes au Sud progressent plus lentement, mais de manière assez interrompue. 

    PADSX

    il y a une heure, true_cricket a dit :

    Il y a un biais de raisonnement : l'effet de série n'est pas un but en soi, et je ne vois pas ce qui le justifie.

    Le politique s'en contrefiche, lui il donne un montant financier pour -au mieux- se procurer un outil militaire ou -au pire- faire tourner l'économie de sa circonscription.

    Le militaire s'en contrefiche, lui ce qu'il veut c'est la capacité militaire finale. Si elle est mieux obtenue avec un gros que deux petit, il souhaitera le gros.

    L'industriel s'en contrefiche, tant qu'il fait des bénéfices pour ses actionnaires, et que ses BE/usines tournent.

    Je suis plutôt d'accord, et j'irai un cran plus loin.

    Ce que tu illustre en fait, c'est que, en temps de paix, les trois acteurs que tu cites (le politique décisionnaire, le militaire et l'industriel), pour des raisons différentes, ne sont souvent pas concernés au premier chef par le prix des projets. L'effet de série n'est en fait qu'un des moyens pour faire baisser le prix. Tu pourrais faire le même raisonnement pour l'analyse de la valeur, la gestion serrée du risque au moment de la conception ou l'optimisation du dispositif de production. C'est souhaitable bien sur, mais ce n'est le problème de personne, sauf si on a une perspective d'exportation et donc un prix de marché et un rapport qualité/prix à atteindre. Le militaire au fond s'en fout (il est militaire, pas "épicier"), l'industriel qui ne voit pas de possibilité de revendre le produit à d'autres pays pousse généralement au crime (tant qu'à faire du sur-mesure, autant vendre une rolls) et le politique, sauf exception, n'est pas expert et fini par croire que "tout est question de volonté politique" et décide selon son propre agenda comme tu le dis.

    En France, on touche le mur budgétaire plus rapidement qu'aux US. On aura donc ni super-carrier de 100 000T, ni bombardier longue distance furtif, ni destroyer Zumwalt. On arrive à nos limites bien avant. Mais la tentation est quand même là...   

    Si on était en guerre (pour de vrai), on redeviendrait beaucoup plus drastiquement pragmatique.

     

  14. Il y a 1 heure, BPCs a dit :

    Bon, le TOP #2 de ce classement, c'est de construite à la place des Nimitz des "Light Aircraft Carriers" capable seulement d'emporter 36 chasseurs et deux ou trois Hawkeyes... Bon, ça, on le fait déjà :happy:

    Le TOP #1, c'est d'envoyer à la place des carriers group des "Influence Squadrons" organisés autour d'un bâtiment amphibie, avec des escorteurs et des bâtiments légers et rapides (genre LCS ou patrouilleurs rapides). On manque un peu d'escorteurs et d'hélicoptère à embarquer pour nos BPC mais ce n'est pas un concept très étranger à nos oreilles, non ? (cf Corymbe, la Jeanne...).

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  15. Le 22/10/2016 à 22:30, Fusilier a dit :

    C'est cher ce genre de truc?  

    Ça serait rigolo pour les patrouilles dans les bases :biggrin:

    C'est un fardier, non ? Lohr/Soframe connait bien ce genre de matériel, c'est niche où il faut faire du rustique de chez rustique :smile:

    D'ailleurs, quelqu'un à des nouvelles sur l'avancement de cet appel d'offre ? Toutes choses égales par ailleurs, Lohr/Soframe ayant été assez valeureux et malheureux sur les appels d'offre récent (notamment VLFS/PLFS), je mettrai un jeton sur eux si on ouvre les paris... 

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  16. Il y a 16 heures, Fusilier a dit :

    Si après ça, certains n'ont pas compris que les B2M ne sont pas de patrouilleurs...:rolleyes:

    Les grosses différences, ce seraient la vitesse et le canon pour faire des tirs de semonce. Pour le reste, si on s'en tient uniquement à la définition donnée des ces patrouilleurs ("qu’ils permettent de voir le mieux possible, qu’ils soient endurants, qu’ils restent longtemps à la mer, qu’ils soient assez rapides pour attraper les contrevenants et qu’ils aient les moyens d’effectuer des tirs de semonce"), c'est light... Pas d'hélicoptère ni de drone dans cette définition par exemple.   

    Une sorte de bâtiment hauturier robuste et endurant genre B2M mais avec une autre forme de coque et une autre motorisation ??

     

  17. Je ne pense pas avoir vu encore dans le fil le lien sur l'audition du chef d'état major de la Marine Nationale devant la commission de la Défense Nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cdef/16-17/c1617006.asp

    Concernant le sujet des OPV, il a répété (à deux endroits dans l'audition, ce n'est pas un hasard ;-) ) l'affirmation suivante :

    Citation

    Je le répète, le format global d’une frégate, un B2M et deux patrouilleurs par département ou territoire d’outre-mer, mis en œuvre depuis plusieurs décennies, me paraît cohérent.

    Au demeurant, le premier système de combat d’un patrouilleur, c’est son pavillon français. Celui-ci montre l’exercice par la France de sa souveraineté dans ces zones, mais rappelle aussi la présence derrière le patrouilleur de toute une flotte – des frégates, des sous-marins, un porte-avions – qui exerce avec lui cette souveraineté. Les patrouilleurs n’ont donc pas besoin d’être très sophistiqués ; il suffit qu’ils permettent de voir le mieux possible, qu’ils soient endurants, qu’ils restent longtemps à la mer, qu’ils soient assez rapides pour attraper les contrevenants et qu’ils aient les moyens d’effectuer des tirs de semonce.

    A un autre endroit, questionné par un député sur la date idéale de livraison des nouveaux patrouilleurs BATSIMAR (prévu pour l'instant selon lui à partir de 2023-2024), il a indiqué que ce serait mieux de pouvoir commencer les livraisons en 2021.

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  18. il y a 18 minutes, KnewEdge a dit :

    Je ne sais pas trop ce que ça vaut, et surement peu de monde peut le savoir, mais je me souviens avoir lu ça en fouillant les archives ^^ (Les commentaires de Stratege). Ce serait une explication au machin...

     

    <HS>

    La fabrication et l'étude de l'anti-matière, c'est au CERN que cela se passe (https://home.cern/fr/about/accelerators/antiproton-decelerator). Si le sujet t'intéresse, c'est au sommaire du magazine Sciences et Avenir ce mois-ci ! Effectivement, la bombe H "propre" fait partie des applications théoriquement possibles :wacko:

    </fin du HS>

  19. Il y a 3 heures, Born to sail a dit :

    Mais le navire ne serait plus enfermé dans un domaine de lutte particulier et on aurait une vraie frégate polyvalente.

     

    Il y a 2 heures, Gaspardm a dit :

    Plutôt qu'adapter une roquette américaine je propose de développer un AASM-VL. On prends la tête de l'AASM que l'on équipe de gouverne pliable (pas très compliqué), on y colle un corps de bombe de 125 ou une charge spécifiquement développée (+ de pénétration) on remplace le booster par un gros booster de 260mm de diamètre beaucoup plus long et on glisse tout ça en quad-pack dans un Sylver 50.L'ensemble ferait 1m de plus que la M-31. Le booster aurait au moins 50% de volume en plus que celui de la M-31. On devrait facilement dépasser les 120km de porté des GMLRS+. 

    Je trouve ces idées très stimulantes :smile:

    Si on standardise des effecteurs performants sur un seul type de Sylver A50 (en en mettant 32 pour aller au bout de la logique - ce qui est possible avec le 76mm), on pourrait faire de la FTI par rapport aux grosses frégates lourdes ce que le Rafale est par rapport aux appareils spécialisés US (F15, ...). Pas le plus gros, pas le plus rapide, mais le plus "omnirole", en restant simple à déployer en OPEX  et très largement adaptable aux différents missions possibles par simple reconfiguration des armements embarqués.

    La menace est aérienne principalement ? On embarque une majorité d'Aster 30 dernier cri. Simple mission de renseignement ? On panache quelques munition de chaque type pour ne pas être pris au dépourvu. Patrouille outre-mer ? On laisse la majorité des silos vides. Bombardement en appui d'une opération amphibie ? On embarque un maximum d'AASM VL avec quelques Aster pour l'auto-défense. Le tout dans une logique de combat BVR où c'est l'effecteur qui entre dans la zone de risque, la frégate restant à distance de sécurité sans devoir se mettre à portée de l'adversaire.

    Là, ce serait vraiment un concept innovant !

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  20. il y a une heure, pascal a dit :

    T'as déjà navigué plus de disons 5/6 jours sur un rythme de quart H 24 ? Non parce que l'un des retex des FREMM c'est que justement en période de haute intensité pour ces équipages réduits le principal ennemi c'est la fatigue et l'un des enjeux majeur c'est la récupération. Sur un bateau l'un des points importants c'est l'ergonomie et le confort.

    C'est un peu simpliste ce que tu dis là.

    Le quart 24/7, c'est le fonctionnement de base de tous les bâtiments de la MN à la mer. C'est une logique de travail posté et le fonctionnement du bord est organisé en fonction de cela. Les périodes de navigation longue ne posent pas de problème en soi. Le quart par tiers, dans une période de navigation tranquille (ex : transit) ou pendant une patrouille sans histoire dans lequel on a pas besoin d'être sur la brèche tout le temps, cela se fait, c'est le job, point barre.

    Après, en période de haute intensité, je te rejoins, cela se complique. Surtout si on demande aux marins de cumuler plusieurs rôles et si le planning normal est haché par des rappels au poste de combat ou des exercices. Le cuistot qui a été rappelé pour armer une équipe de visite une bonne partie de la nuit et qui doit ensuite faire cuire son pain à 5h, il est rapidement HS. Les opérateurs CO que l'on fait tourner en quart par bordée (seulement deux équipes) pour avoir un staffing renforcé (parce que l'on en zone de crise et que l'on avoir une capacité à réagir à tout type d'imprévu), ils ont du mal à assurer en parallèle les tâches courantes (pour lesquelles on n'a plus de petites mains à disposition pour aider). C'est là où on voit qu'avant on avait du mou avec des gens de quart postés mais pas forcément débordés que l'on pouvaient débrayer pour donner un coup de main ici ou là... et que l'on a plus. Pour les Fremms, le problème est géré avec des équipes de renfort pour les grosses missions.

    Avoir une chambre individuelle ou un poste confortable, c'est sympa et cela permet de décompresser peut-être un peu mieux. Mais cela ne compense pas une charge de travail trop lourde. Pour moi, ce sont deux problèmes différents.

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  21. il y a 16 minutes, zx a dit :

    peut être des aspect de la simulation qui n'ont pas pensés tester tous les scénarios qui pourraient arriver par manque de recul et d'info,  seul la vrai vie le démontre par l'expérience.  un peu comme ariane V, ou des tests ont été oubliés et qui ont faillis tuer  le programme Ariane, quand tout le monde hurler à mort, anglois et ricains en tête, on voit son parcours après avoir corrigé tous ses problèmes. Le réflexe de chirac, on remet 500ME au bassinet, on refait les tests, et on recommence.

    elle est devenu tellement fiable qu'on pourrait mettre une capsule avec des humains dedans direct.

    La mission a permis de valider beaucoup de choses (ex : tenue bouclier thermique, déploiement parachute) et, comme tu le dis, de collecter pleins d'infos sur le comportement dynamique de la capsule. Ce serait tentant d'analyser à fond ce qui a pu se passer sur la fin du vol pour trouver la cause racine et refaire un essai. Mais effectivement cela va être dur de convaincre tous les partenaires européens d'ici à la prochaine réunion ministérielle de novembre... 

    Le risque, ce serait plutôt que certains prennent peur et refuse d'allonger l'argent pour finir le rover :wacko:

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  22. il y a 8 minutes, Fusilier a dit :

    @mehari  Sur les bateaux de la MN, il y a aussi des 12,7 , des 7,62 , voir des multitubes, et si nécessaire on met à poste les armes de la BP  

    C'était le moment que je préférais en mission sur mon aviso : quand, au poste de combat,  le cuistot se déguisait en ninja et s'installait derrière sa 12,7mm. Je n'aurais pas aimé être le gars en face, c'était une très bonne gachette :smile:

    Blague à part, en asymétrique, le mode "corsaire" avec les commandos et la BP en action, ça le fait. C'est juste usant si on doit tenir le dispositif longtemps (d'où l'intérêt des Narwhal télé-opérés depuis l'intérieur) mais en cas de coup de chaud, c'est dissuasif. 

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  23. il y a 5 minutes, zx a dit :

    Oui je me rappelle, très évasif dans sa réponse, bizarre, ils ne veulent pas faire d'investigation pour savoir si la sonde a explosé ou si elle a réussie à se poser comme beagle, ca aurait été pourtant intéressant de savoir. Pourtant piflinger avait pas trop de moyen mais il a fini par retrouver beagle.

    D'autant plus bizarre que la zone d’atterrissage (amarissage ?) prévue est très bien cartographiée (c'est la zone dans laquelle Opportunity évolue depuis 10 ans). Après, cela demandera du temps pour faire faire à MRO des observations systématiques de la zone, de chercher l'aiguille dans la botte de foin (taille de Schiaparelli : environ 1 ou 2 pixels...).

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