C'est mon premier post sur ce forum et je suis attiré par le sujet que je connais le moins (ou pas du tout).
J'ai lu l'ensemble du sujet "renouvellement des OPV."
Je ressens le besoin d'un petit résumé.
Programmes a renouveler par ordre de "déplacement":
- P400,
- Batral,
- Avisos A69,
- FS type "Floreal".
- Pour la relève des P400, il me semble que l'approche est "sur mesures" afin de correspondre aux contraintes géographiques et aux type de missions et menaces régionales.
La première réponse adaptée concerne les deux PLG pour la Guyane avec de faibles accotements portuaires et les approches de Kourou a surveiller ainsi que des incursions illicites et nombreuses de pêcheurs "étrangers".
Probablement que d'autres zones nécessiteront des réponses sur mesure dans ce créneau des moins de 1000 tonnes de déplacement.
- Pour les Batral, il semble que la question soit tranchée : la relève concerne les B2M. Vertrep possible, mais pas d'hélico à demeure. Point.
- Concernant les A69, je n'y connais rien mais il me semble que ces navires ne correspondent plus à rien. Leur seul mérite semble être d'exister pour remplir le rôle par défaut de patrouilleur hauturier.
A chaque fois que j'entends parler d'un A69 c'est aussi pour entendre dire que ce genre de navire n'emporte pas d'hélicoptère.
Donc il faut en conclure que la présence d'un hélicoptère (au moins d'un) solutionnerait un manque évident.
Je prendrais donc le problème à l'envers : dessinons un hangar hélicoptère de taille généreuse ( car qui peut le plus peut le moins ). Un hangar c'est un hangar. On peut y mettre un hélicoptère mais pas forcément ou pas uniquement.
Ce que l'on peut y mettre ne regarde personne. En arrière du hangar une zone d'appontage capable de supporter une charge convenable ( + de 10 tonnes).
Ensuite dessinons autour le navire avec le cahier des charges convenu. Endurance, tenue à la mer, capable de pointe à 25 noeuds, discrétion et toutes les réserves offensives.
Les questions de capacités logistiques ( emport de containers ) me semblent incompatibles avec la capacité offensive ( vitesse, discrétion ) . Il me semble que les questions de logistique doivent être réservées aux B2M et à leurs éventuels cousins BSAH et consort. De plus, sur ces question de logistiques, les affrètements civils sont de plus en plus disponibles avec la quirielle des navires de soutient aux plates formes en tout genre.
Inutile de céder à la mode du couteau suisse concernant des navires de petite taille ( 2000 T +) dont la mission concerne en priorité la nécessité d'être craints et respectés dans sa "zone".
Bien entendu, pour définir ces critères, je prends en considération l'extension des zones d'insécurité en étant sûr que ce n'est pas sur le point de se résorber tant que nous ne donnons pas le signal d'une forte détermination.
Cette forte détermination est a positionner avant l'impératif d'économie sous peine d'obtenir l'effet contraire d'économies qui finissent en coûts exponentiels.
- Pour les FS type Floréal, je les trouve bien pensées pour leur mission de surveillance des ZEE. Cependant la terre tourne et l'évolution des menaces est bien plus rapide que nous pouvons l'imaginer.
De là a considérer la "Floreal" peu armée comme une frégate juste en dessous de la FTI, je pense que ça fait pas sérieux.
Remplacer la "Floreal" par une FTI light, why not ? Cela aurait l'avantage de renforcer l'effet de série du flotteur tout en conservant la possibilité de rehausser le niveau de l'armement en cas de nécessité.
Voilà pour le sujet PLV. Ne pas perdre de vue que chacun de ces navires est une pièce d'un puzzle de plus en plus intégré. Nous sommes en capacité d'avoir une vue d'ensemble de plus en plus en instantané.
Chaque équipement est le maillon d'une chaîne incluant les lanceurs spatiaux, les satellites, les missiles, les navires, les avions, les hélicoptères, les drones, les engins terrestres et tout les armements. Tout cela est de mieux en
mieux connecté et de plus la France couvre une part majeure de tout ces outils par ses capacités et son expérience. Méfions nous des économies à l'envers.