Paschi
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Messages posté(e)s par Paschi
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Quoi qu’il en soit, quarante-huit heures après la FREMM Languedoc, le pétrolier norvégien Strinda, appartenant à Mowinckel Chemical Tankers, a été touché par un missile antinavire alors qu’il se trouvait à une centaine de kilomètres au nord du détroit de Bab el-Mandeb, le 11 décembre, vers 21H00 GMT.
En effet, via un communiqué diffusé ce 12 décembre, le ministère des Armées a expliqué le Strinda avait fait l’objet d’une « attaque complexe », associant un missile et un drone. Or, a-t-il avancé, la frégate mulitmissions [FREMM] Languedoc, qui patrouillait dans le secteur, a intercepté le drone qui menaçait le pétrolier norvégien.
« La FREMM s’est ensuite placée en protection du bâtiment touché [par le missile], empêchant la tentative de détournement du navire », a expliqué le ministère. Ce n’est qu’après que l’USS Mason a pris le relais de la frégate française, laquelle a « repris sa patrouille vers le nord ».
Je ne sais pas à quoi jouent les Houtis mais à force de balancer des missiles et drones sur tous les navires passant dans le coin, ils vont finir par se prendre une volée de Tomahawk et autres JDAM dans le dents...
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Au tour d'un F-5 de finir sur le ventre :
«Après son atterrissage, un avion de combat de type F-5 Tiger est sorti de la piste à faible vitesse et a roulé dans l’herbe», explique Stefan Hofer, porte-parole de l’armée. Finalement, l’avion s’est immobilisé sur le ventre, en dehors de la piste. «Le train d’atterrissage traînait 200 mètres plus loin», commente un témoin.
Quant au pilote, il a pu quitter le cockpit par ses propres moyens, «sans être blessé»
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Et plutôt que de vouloir réinventer la roue en voulant quadpacker des Mica, pourquoi ne pas installer des Sea Ceptor ? Ou cela serait-il vécu comme un drame national que de choisir un missile mer-air made in MBDA UK ?
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Le président russe Vladimir Poutine était mercredi en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, dans l'espoir d'obtenir le soutien de deux grands producteurs de pétrole alliés aux États-Unis dans le Moyen-Orient, alors que sa guerre contre l'Ukraine se poursuit.
Il s'agit du premier voyage du président russe dans la région depuis l'époque précédant la pandémie de coronavirus et le déclenchement de la guerre envers l'Ukraine, et alors qu'il fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI) qui l'accuse de déportation d'enfants ukrainiens vers la Russie.
La réunion entre Vladimir Poutine et le cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan devrait porter sur les liens commerciaux étendus des Émirats avec la Russie, qui ont explosé à un moment où des sanctions occidentales sévères visent Moscou.
Vladimir Poutine s'est aussi rendu en Arabie saoudite pour y rencontrer le puissant prince héritier Mohammed bin Salman lors de ce voyage d'une journée. Ces discussions ont porté sur l'autre préoccupation majeure de Moscou : le pétrole.
Vladimir Poutine doit rencontrer le président iranien, Ebrahim Raisi, jeudi 7 décembre, pour ce que le conseiller de Vladimir Poutine, Yuri Ushakov a décrit comme "une conversation assez longue". Les deux pays ont discuté des moyens de contourner les sanctions occidentales qui les visent.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
La France fait feu de tout bois en ce qui concerne les coopération militaires dans la région Indo-Pacifique :
Le 4 décembre, pendant que le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, s’apprêtait à accueillir ses homologues du Pacifique Sud [dont l’Australien Richard Marles] à Nouméa pour la SPDMM [South Pacific Defence Ministers’ Meeting], la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, s’est rendue à Canberra pour signer une feuille de route visant à renforcer la coopération franco-australienne dans les domaines de l’économie, des savoirs [science, culture et éducation] et de la… défense.
« Le renforcement de l’accès de la France aux installations de défense australiennes portera la coopération à un niveau supérieur. Le renforcement de l’accès de l’Australie aux installations de défense françaises dans les océans Pacifique et Indien facilitera une présence australienne plus soutenue dans les domaines d’intervention prioritaires », lit-on dans cette feuille de route.
Signé en marge du « South Pacific Defence Ministers’ Meeting » [SPDMM] qui a réuni, à Nouméa, les ministres de la Défense des pays du Pacifique Sud entre les 4 et 6 décembre, cet accord entre la France et les Fidji vise notamment à définir un statut des forces [SOFA – Status of Forces Agreement] afin de faciliter la coopération entre les forces armées des deux pays [visites, échanges d’expérience, formation, soutien, fourniture d’aide d’urgence, etc].
Pékin a aussi proposé à Suva une aide en matière de sécurité… Mais le Premier ministre fidjien a décliné cette offre. Pour ces questions, « je préfère traiter avec des amis traditionnels », a-t-il dit.
Quant à la coopération militaire, celle-ci devrait avoir une connotation plus « opérationnelle » à l’avenir et se concentrer sur l’industrie de défense. Des négociations sur un accord sur le statut des forces [SOFA] vont en effet être lancées à cette fin. Probablement qu’elles seront finalisées d’ici la prochaine réunion du Haut Comité Stratégique Conjoint de Défense [HCSCD] France-Malaisie, qui se tiendra en 2024. Il s’agit d’une « plateforme importante pour discuter des questions de défense et de sécurité communes pertinentes pour les deux pays », a d’ailleurs souligné le ministère des Armées.
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Marine allemande
dans Europe
Étant donné que l’Allemagne a décidé de se procurer jusqu’à huit avions de patrouille maritime P-8A Poseidon auprès de Boeing, quitte à remettre en cause le programme MAWS [Maritime Airborne Warfare Systems] lancé avec la France, l’annonce que vient de faire la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], chargée des exportations d’équipements militaires américains, n’est pas surprenante.
Ainsi, cette dernière a publié un avis pour recommander au Congrès d’approuver la vente potentielle à la marine allemande [Deutsche Marine] de 80 torpilles légères Mk 54 pour un montant estimé à 300 millions de dollars. Cette somme comprend des munitions d’exercice, des équipements associés et un soutien logistique.
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« Le Canada ne fait que parler de la Suède à propos des caméras que nous voulons acheter pour nos drones. Les États-Unis disent la même chose. Vous dites que vous prendrez des mesures sur la question des F-16 après son adoption par le Congrès. […] Faites simultanément et de manière solidaire ce qui vous incombe et notre Parlement prendra la décision nécessaire », s’est en effet emporté M. Erdogan, ce 8 décembre, en faisant allusion à la décision prise en octobre 2020 par Ottawa de suspendre l’exportation de caméras MX-15 [produites par L3Harris Wescam] vers la Turquie.
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Je ne le néglige pas mais ces engins étaient en sous nombre et même avec des engins adaptés, le déminage ne se fait pas en 5 min. crono. Cela à laissé le temps à l'artillerie, aux Ka-52 (dont on n'entend plus vraiment parler) d'allumer non seulement les engins de déminages ukrainiens mais aussi les chars et IFV.
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Les champs de mines ont stoppés l'avancée ukrainienne. Ceci à permis aux russes de traiter les blindés et IFV ukrainiens avec leur artillerie à coup de missiles AT et de drones.
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Il y a 2 heures, herciv a dit :
Tiens donc. La manœuvre impossible à cause des drones .... ça me rappel quelque chose...
La manoeuvre a été, dans un premier temps, surtout entravée par les champs de mine russes
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Et il semblerait que des deux côtés la lassitude apparaît
https://www.tagesschau.de/ausland/europa/ukraine-soldaten-front-kaempfe-100.html
Des guerres de tranchées brutales, des drones qui se jettent sur tout et des troupes usées : après presque deux ans de guerre, le désenchantement s'installe en Ukraine. La situation est grave, préviennent les experts. L'Occident doit changer de mentalité.
RévélationPendant des heures, Olena Rysch et son unité se battent dans les tranchées près d'Avdiivka. Avec leurs caméras, les soldats enregistrent comment ils ripostent aux tirs russes, lancent des grenades et se cachent des chars qui approchent. La vidéo de 30 minutes devient ensuite virale en Ukraine.
Après cinq heures de combat, le groupe formé autour de Rysch et du réalisateur de films Oleh Senzow, célèbre en Ukraine et qui sert désormais dans l'armée, se retire, épuisé. "Nous sommes à bout, nous sommes tous fatigués", dit Rysch à propos de l'état actuel de l'armée ukrainienne. "Nous n'avons plus personne pour se battre, et l'ennemi est de plus en plus actif".
Les troupes ukrainiennes sont dans une situation difficile. La Russie a plus de drones, plus d'obus d'artillerie, plus d'hommes, et passe à l'attaque en de nombreux points du front. Mais Rysch veut continuer à essayer de libérer les territoires occupés par la Russie, malgré l'épuisement. "C'est notre pays, ce sont nos gens, ils nous attendent et nous leur devons de les ramener chez eux", dit-elle.
Mais la Russie est très forte et très intelligente, poursuit-elle. "Et elle agit de manière stratégique. La Russie ne pense pas à demain ou après-demain, mais aux années à venir", souligne la militaire aux cheveux colorés.
Une déclaration que la plupart des experts militaires et de sécurité occidentaux signeraient également. Le temps presse actuellement pour la Russie, qui se prépare depuis des mois à une longue guerre et est approvisionnée en armes et en munitions par des alliés comme la Corée du Nord ou l'Iran. Pour rester dans la course, il faut changer de mentalité, demandent de nombreux experts. Jusqu'à présent, trop peu de choses ont été faites.
Les experts mettent en garde : "Le tonneau est vide".
L'UE avait promis un million d'obus d'artillerie, il semble que seuls 300.000 puissent être livrés. Selon les services secrets sud-coréens, la Corée du Nord a en revanche livré un million d'obus d'artillerie à la Russie - et ce au cours des quatre derniers mois. "Il semble que l'Europe n'ait pas pris conscience de la gravité de la situation", estime le colonel Markus Reisner de l'armée autrichienne.
A cela s'ajoute le fait que de nombreux pays partenaires de l'Ukraine n'ont apparemment guère plus de ressources à disposition. "Le tonneau est lentement vide, c'est tout ce que nous avons", déclare le colonel Reisner. Depuis plus d'un an, les experts en sécurité insistent pour que les capacités de production soient augmentées à l'Ouest. En effet, des années s'écouleraient avant que les pays occidentaux ne puissent produire suffisamment de munitions et d'équipements.
"Avec le système actuel, nous ne serons pas en mesure de fournir ce dont nous avons besoin", explique Reisner. Il faut un changement significatif. "Il n'y en a pas eu jusqu'à présent et cela ne se dessine pas".
Les nouveaux défis des drones
Entre-temps, la guerre continue d'évoluer. Les drones à vue à la première personne (FPV) représentent actuellement un grand danger. Grâce à eux, les pilotes de drones peuvent s'approcher à quelques mètres de l'ennemi et l'attaquer. C'est la mort invisible depuis les airs.
"Nous assistons à une chasse à l'homme contre des individus isolés", explique le colonel Reisner. Pendant la Première Guerre mondiale, les soldats auraient encore pu se réfugier dans les tranchées et y trouver un peu de temps pour souffler. Ce n'est plus possible sur un "champ de bataille vitré". "C'est l'enfer", affirme Reisner.
On ne gagne pas une guerre avec le moralL'utilisation massive de drones FPV a également pour conséquence que les soins aux blessés rappellent le 19e siècle. De nombreux soldats blessés ne pourraient pas être transportés à temps du champ de bataille vers les hôpitaux. Il s'ensuit de nombreuses amputations.
L'historien et commandant de la garde autrichienne parle d'une "ambiance de gueule de bois" qui s'est répandue dans les capitales occidentales. On a trop longtemps cru pouvoir résoudre le problème uniquement grâce au moral des soldats ukrainiens et à un peu d'aide en armes. "Mais ce n'est pas le cas", souligne Reisner.
Pendant ce temps, le désenchantement s'installe également en Ukraine. Alors que les soldats manquent de force sur le front, l'enrôlement dans l'armée piétine. Les problèmes de gestion et la corruption font que les soldats compétents manquent et que de nombreuses unités n'ont pas eu de répit depuis près de deux ans.
Le doute s'installe doucement
La colère grandit chez Anna Bondar. Cette femme de 40 ans est assise dans un petit café d'un quartier résidentiel de Kiev. Son mari est en mission depuis 21 mois, elle a pu le voir quatre fois pendant quelques jours. Trop peu, estime-t-elle, "pour le moral des soldats, ce serait quand même bien qu'ils puissent avoir une permission de temps en temps".
La guerre met leurs nerfs à rude épreuve. Elle change son mari, raconte-t-elle, et leur mariage avec. De légers doutes s'installent. La Russie ne veut pas négocier, dit Bondar. "Mais combien de personnes devrons-nous encore envoyer là-bas pour récupérer ces territoires minés ? Et qui y vivra alors ?"
Champs minés et habitations détruites
Olena Ryscha, la soldate, connaît les champs de mines dans le sud de l'Ukraine. Avec son unité, elle devait en principe avancer en direction de Tokmak lors de l'offensive ukrainienne. Mais après des semaines de combat et de lourdes pertes, les Ukrainiens ont tout juste pu libérer quelques villages détruits.
"Il n'y a plus de vie là-bas", rapporte Rysch. "Pas un arbre, pas une clôture, pas une maison, pas une grange, pas un pilier. La mort est suspendue dans l'air. Et la mort est sur le sol". Jamais de sa vie elle n'oubliera cette vision.
https://www.tagesschau.de/ausland/europa/ukraine-kriegswinter-russische-sicht-100.html
La Russie poursuit ses attaques contre l'Ukraine sans relâche. Le ministre de la Défense Schoigu tente de mettre en avant les pertes du côté ukrainien. Mais les doutes grandissent au sein de la population russe.
RévélationPas un jour sans que la télévision d'Etat russe ne rende compte en détail de l'action de l'armée russe. Les forces armées n'ont pas seulement réussi à repousser la contre-offensive ukrainienne, souligne le ministre de la Défense Sergueï Choïgou. Mais elles ont également amélioré leur propre position pas à pas.
Schoigu parle des énormes pertes subies par l'Ukraine
L'adversaire, affirme Choïgou, a subi d'énormes pertes : "Au total, l'ennemi a perdu plus de 13.700 personnes depuis le début du mois et environ 1.800 armes diverses et équipements militaires". Ce sont des chiffres qui doivent prouver que les choses avancent.
Mais le fait qu'en ce deuxième hiver de guerre, les combats se poursuivent encore et toujours pour les mêmes lieux et les mêmes villes - pour Avdiivka ou Kupjansk par exemple - est tout de même remarqué.
"Il semble y avoir des nouvelles du front, mais elles ne mènent nulle part", résume le fondateur du groupe de sondage indépendant Russian Field, Artemij Wwedenskij. "Le moins que l'on puisse dire, c'est que cela provoque de l'irritation, comme le prouvent de récents sondages". Une personne sur deux serait désormais sceptique face aux informations officielles sur le déroulement de l'opération militaire.
Sondeur : la lassitude s'installe en Russie
D'une manière générale, selon Vvedenskij, une certaine lassitude se répand. Pour la première fois, les personnes interrogées ont été plus nombreuses à se prononcer pour des pourparlers de paix que pour la poursuite de l'opération militaire. "Les gens veulent que cela se termine", a déclaré Wwedenskij.
Toutefois - c'est également ce que l'on peut déduire des sondages - pas aux dépens de la Russie. Seule une minorité serait favorable à un retrait sans si ni mais. Car même si une majorité trouve la guerre terrible, l'opération militaire déclarée par le Kremlin est malgré tout soutenue - du moins passivement, tant qu'il n'y a pas de nouvelle vague de mobilisation.
La première et jusqu'à présent unique mobilisation partielle, il y a 15 mois, a encore des répercussions aujourd'hui. Des rumeurs récurrentes dans les médias sociaux sur une nouvelle vague de recrutement mettent la société en émoi.
De plus, les épouses et les mères des mobilisés de l'époque se sont désormais regroupées en un mouvement. Elles réclament publiquement avec de plus en plus d'insistance le retour de leurs maris et de leurs fils qui, de leur point de vue, ont suffisamment aidé au front.
L'opération militaire spéciale, selon la reporter Maria Andrejewa de la chaîne Nastojaschee Vremja, est certes une mesure nécessaire. Mais en fin de compte, c'est l'affaire de l'armée. "Si nous menons un conflit militaire sur un territoire étranger - et nous menons un conflit militaire sur un territoire étranger - cela devrait être fait par les mains d'une armée contractuelle et non par la population civile".
Pas de fin de la guerre en vue
Pour l'instant, les autorités laissent le mouvement agir en grande partie sans être inquiété. Contrairement au cas de milliers de personnes en Russie qui ont été condamnées à des amendes et à de lourdes peines de prison pour avoir critiqué publiquement la guerre, peu importe où et comment.
Une guerre dont on ne voit pas la fin. Et pour laquelle le président russe Vladimir Poutine est toujours prêt à dépenser beaucoup d'argent. Selon le budget, plus de 30 pour cent des dépenses publiques seront consacrées à l'armée.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Très bonne interview, lucide, pas de langue de bois et il met l'Europe face à ses reponsabilités et aux choix à faire.
Le colonel Markus Reisner est officier de l'armée fédérale autrichienne, historien et membre du conseil d'administration du réseau Clausewitz d'études stratégiques. Ses explications sur la situation militaire en Ukraine ont été diffusées à un large public via YouTube (vidéo très intéressantes mais en allemand, on en trouve certaines en anglais).
https://www.tagesschau.de/ausland/europa/ukraine-krieg-interview-100.html
L'Occident ne fournit pas assez d'armes à l'Ukraine, alors que la Russie parvient toujours à s'adapter aux circonstances changeantes sur le champ de bataille, prévient le colonel Reisner de l'armée autrichienne. Il demande une décision ferme de l'Europe.
ARD : L'Ukraine est-elle en train de perdre la guerre ?
Markus Reisner : L'Ukraine est sur le point de perdre la guerre si l'Occident ne lui apporte pas le soutien nécessaire. Il s'agit d'une guerre d'usure - et elle se joue avant tout sur les ressources, pas sur le moral.
L'Ukraine doit être mise sur pied de manière durable. Une certaine ambiance de gueule de bois s'installe toutefois dans les capitales européennes. On pensait que les livraisons d'armes suffiraient. Mais ce n'est pas le cas.
ARD : Mais l'Occident a beaucoup fourni par le passé, fournit et continue de soutenir. Est-il possible de soutenir davantage ?
Reisner : Avec la production d'armements existante, on ne sera pas en mesure de fournir ce dont on a vraiment besoin. Il faut faire plus d'efforts. Et je ne veux pas utiliser ici le terme d'économie de guerre, mais il faut des efforts plus profonds.
D'un point de vue neutre, la situation est grave. L'Occident doit le comprendre. Est-il prêt à soutenir l'Ukraine ? Alors il doit faire plus. S'il n'est pas prêt à le faire, il doit le faire savoir. Ce misérable purgatoire actuel ne fait qu'augmenter le nombre de morts, sans aucun résultat.
ARD : Il y a environ un an, vous aviez déjà critiqué le fait que les livraisons d'armes étaient "trop pour mourir, pas assez pour vivre".
Reisner : En fait, je l'ai dit relativement peu de temps après le début de la guerre. Lorsqu'il était clair que les Russes commençaient à se remettre du choc de l'échec du début. On pouvait déjà voir à l'époque que toutes les conditions étaient réunies pour une guerre d'usure. On ne peut pas mener une guerre d'usure à côté, il faut y aller "all in".
Pensez au système HIMARS. Au lieu des 100 à 150 unités demandées, on en livre aujourd'hui 38. On aurait également pu livrer des avions de combat plus tôt. Pour les ATACM, on livre la version la plus ancienne en petit nombre. On peut faire plus, mais on a peur de l'escalade.
Aujourd'hui, les Occidentaux constatent avec désenchantement qu'ils doivent mettre la main à la poche. Mais pour l'instant, personne n'ose faire passer ce message à ses concitoyens, de peur de favoriser les radicaux.
ARD : L'UE ne cesse de souligner qu'elle restera aussi longtemps que nécessaire aux côtés de l'Ukraine et qu'elle la soutiendra dans sa volonté de rétablir les frontières nationales de 1991, reconnues par le droit international, c'est-à-dire y compris la Crimée et le Donbass.
Reisner : Il faut alors aussi faire ce qui est nécessaire. L'industrie de guerre russe est de plus en plus capable de s'adapter malgré les onze paquets de sanctions. Et la Russie n'est pas isolée, elle a suffisamment de soutien de la part du Sud mondial pour pouvoir mener cette guerre plus longtemps.
ARD : On dit que la Russie produit deux millions d'obus d'artillerie par an et, selon des informations sud-coréennes, elle a reçu depuis août un million d'obus supplémentaires en provenance de Corée du Nord. L'UE n'a en revanche pas pu tenir ses promesses et n'a jusqu'à présent livré que 300 000 obus d'artillerie.
Reisner : L'Europe ne semble pas avoir pris conscience de la gravité de la situation. Pourquoi ? Parce que cela devrait être lié à des efforts réellement significatifs en matière d'économie de guerre. L'OTAN le dit elle-même : Le flacon est lentement vide, c'est tout ce que nous avons. Augmenter les capacités de production prend des années, pas des mois.
Et l'Ukraine n'a plus de complexe militaro-industriel fonctionnel de l'ampleur nécessaire. Elle ne peut pas produire à grande échelle, notamment à cause des frappes aériennes russes sur les infrastructures critiques.
ARD : L'offensive ukrainienne n'a pas eu le succès escompté. Et les Ukrainiens ne sont actuellement pas non plus en mesure de maintenir les Russes en mouvement. Leur offre-t-on donc, comme l'année dernière, la possibilité de développer de solides lignes de défense ?
Reisner : Je pense que la situation est encore plus précaire que l'année dernière. La Russie était alors restée longtemps sur la défensive. La partie russe avait peur de perdre les territoires occupés. C'est pourquoi elle a commencé à se retrancher.
L'Ukraine est ensuite passée à l'offensive avec le matériel dont elle disposait et a échoué. Après ce succès défensif, l'état d'esprit des Russes a changé pour devenir positif. Et maintenant, les Russes pensent même qu'ils peuvent mettre les Ukrainiens à genoux au fil du temps.
ARD : Un phénomène relativement nouveau est celui des drones FPV, c'est-à-dire des drones à vue à la première personne équipés d'explosifs, grâce auxquels les pilotes de drones ont une vue directe sur l'adversaire, presque comme dans un jeu vidéo avec des lunettes IA. Comment ces systèmes modifient-ils la guerre ?
Reisner : L'utilisation simultanée de milliers de drones crée un champ de bataille transparent. Chacun sait ce que fait l'autre. Personne ne peut vraiment entrer en manœuvre. On essaie maintenant d'obscurcir à nouveau ce champ de bataille vitreux pour que la manœuvre soit à nouveau possible. Pour cela, il faut maîtriser le champ électromagnétique. Mais là aussi, les Russes ont pu établir une domination massive.
ARD : Qu'est-ce que cela signifie concrètement pour les soldats dans les tranchées ?
Reisner : C'est l'enfer. Nous assistons à une chasse à l'homme contre des personnes individuelles. Pendant la Première Guerre mondiale, on pouvait encore se sauver dans la tranchée si on n'était pas sous le feu direct d'une mitrailleuse. Mais aujourd'hui, sur le champ de bataille transparent, nous pouvons regarder des gens mourir à deux mètres de distance grâce à un drone.
ARD : Avec un petit drone relativement bon marché, on peut attaquer et détruire des personnes individuelles, mais aussi du matériel militaire lourd comme des chars de combat. On peut voler dans des abris et des bâtiments.
Reisner : Et les drones ont aussi un impact direct sur les soins aux blessés. Là, nous sommes pratiquement revenus au 19e siècle. Presque comme à l'époque de Napoléon, où les amputations permettaient de sauver des vies. Nous ne sommes pas à la "Golden Hour" - après une heure, vous êtes à l'hôpital et traité par des spécialistes. Non. Si vous êtes blessé le matin, vous mourrez parce qu'on ne peut pas vous évacuer.
Si vous êtes blessé le soir, vous avez de la chance. On peut alors venir vous chercher dans la nuit. Dans le centre médical le plus proche, on vous enlève alors les membres pour vous sauver la vie. Et cela plus de 100 ans après la fin de la Première Guerre mondiale. Plus de 200 ans après l'époque des guerres napoléoniennes.
ARD : Comment peut-on, selon vous, mettre fin à ce massacre ? La Russie ne veut pas négocier - au contraire ...
Reisner : C'est un dilemme. Il y a de très nombreux parallèles avec la situation en Corée. La guerre de Corée a été très dynamique au début, puis une impasse s'est créée. Il a ensuite fallu deux ans et 473 jours de négociations pour définir un document de 18 pages qui a établi un armistice, toujours en vigueur aujourd'hui. Les deux pays sont toujours en état de guerre.
Mais cela signifierait que l'Ukraine n'existerait plus dans les frontières que nous connaissons. Et le dilemme, c'est que la Russie sera encore moins disposée à négocier dès qu'elle se rendra compte que l'Occident est à genoux.
ARD : Et que devraient faire les pays de l'Union européenne maintenant ?
Reisner : Les bons jours seront probablement passés pour le moment. Et nous devons réfléchir à la manière dont nous allons organiser cette nouvelle période. Si nous arrivons à la conclusion que nous ne sommes pas prêts à soutenir l'Ukraine autant qu'il le faudrait, je pense qu'il faut le faire savoir et commencer éventuellement à mener des négociations.
Mais la Russie nous aura alors exactement là où elle veut que nous soyons, et elle continuera à faire ce qu'elle veut. Et c'est la destruction de l'Ukraine.
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Si quelqu'un en doutait encore
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé vendredi en marge d'une cérémonie de remises de décoration au Kremlin qu'il se présentera à la présidentielle du mois de mars 2024, ont rapporté les trois grandes agences de presse russes. Ce serait son cinquième mandat.
Un combattant russe en Ukraine, Artyom Zhoga, a posé la question au dirigeant lors d'une cérémonie consacrée à la Journée des héros de la Patrie. Vladimir Poutine a répondu par l'affirmative, a-t-il confié aux agences TASS et Ria Novosti. Le dirigeant russe a ainsi rompu avec son habitude d'annoncer lui-même ses intentions électorales.
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En tout cas, Maduro semble vouloir aller jusqu'au bout
Le président venezuélien Nicolas Maduro a ordonné l’octroi de licences pétrolières dans l’Essequibo, des déclarations qui constituent « une menace directe » selon son homologue guyanien, Irfaan Ali.
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Il a également proposé que le pays se dote d’une loi spéciale interdisant la signature de contrats avec des entreprises travaillant dans le secteur en vertu de concessions accordées par le Guyana. M. Maduro a évoqué un délai de trois mois donné à ces sociétés pour se retirer de la zone « à délimiter », tout en se disant « ouvert à la discussion ».
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Il a aussi demandé de faire en sorte que soit promulguée une loi pour créer la province du Guayana Esequiba, qu’un recensement y soit conduit et que des cartes d’identité soient délivrées aux habitants. Le président vénézuélien a néanmoins appelé à « un accord diplomatique juste, satisfaisant pour les parties et amical » tout en affirmant que son pays allait « récupérer » l’Essequibo, où de vastes gisements de brut ont été découverts en 2015.
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B-2 Spirit
dans Amérique
https://www.thedrive.com/the-war-zone/b-2-spirit-now-operational-with-new-b61-12-nuclear-bombs
La bombe nucléaire B61-12 fait désormais officiellement partie des stocks américains et est autorisée à être utilisée sur le bombardier furtif B-2A Spirit. Il s'agit du premier avion de combat américain autorisé à utiliser la variante avancée de la B61 sur le plan opérationnel.
Les F-35A Joint Strike Fighters, F-15E Strike Eagles et F-16C/D Vipers de l'armée de l'air américaine, ainsi que les futurs bombardiers furtifs B-21A Raider, sont également en cours de certification pour l'utilisation de la B61-12. Certains F-35 et F-16 de l'OTAN, ainsi que les avions de combat allemands Tornado, devraient également être autorisés à utiliser ces armes dans le cadre des accords de partage nucléaire de l'alliance.
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US Air Force
dans Amérique
Incorrigibles Américains : La demande croissante de drones collaboratifs de l'USAF, avec une charge utile et des performances accrues, pourrait entraîner une augmentation des coûts et d'autres problèmes.
https://www.thedrive.com/the-war-zone/signs-point-to-less-range-higher-performance-for-cca-drones
L'armée de l'air américaine envisage de concevoir des drones capables d'être ravitaillés en vol pour son programme Collaborative Combat Aircraft (CCA), avec des capacités d'autonomie similaires à celles de ses avions de combat existants. Elle a également révélé de nouveaux détails sur le type de charge utile qu'elle souhaite que ces aéronefs hautement autonomes sans équipage aient dès le départ, ainsi qu'un prix qui se situe au sommet de ce qui était censé être envisagé auparavant.
Dans l'ensemble, il apparaît de plus en plus clairement que les performances cinématiques et les objectifs de charge utile, ainsi que la complexité globale des CCA, augmentent et que la portée diminue. Cette situation est préoccupante si l'on considère que le rayon d'action des aéronefs sans pilote de cette catégorie est traditionnellement l'un de leurs principaux avantages par rapport à leurs homologues pilotés. L'abandon du rayon d'action au profit de performances plus élevées et d'une charge utile plus importante pourrait limiter la manière dont les CCA sont employés et le lieu où ils le sont, et les rendre dépendants, comme leurs partenaires de combats, d'une force de ravitaillement de plus en plus sollicitée.
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Actuellement, l'armée de l'air prévoit une flotte d'au moins 1 000 CCA, mais elle s'attend à ce que la taille de cette force augmente considérablement. Le chiffre de 1 000 drones pourrait très bien devenir une première tranche/un premier accroissement, dont l'armée espère commencer la production au cours des cinq prochaines années.
La possibilité d'incorporer une capacité de ravitaillement en vol dans les CCA est fortement motivée par les exigences en matière de rayon d'action.
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"Nous avons besoin d'un appareil dont les caractéristiques en termes de portée et de charge utile sont compatibles avec notre concept opérationnel", a déclaré le secrétaire d'État Kendall la semaine dernière. "En fin de compte, ... vous devez soit voler devant les chasseurs avec équipage, soit les accompagner, et avoir des capacités de portée et de charge utile qui soient cohérentes avec cela sur le plan opérationnel.
L'armée de l'air a depuis longtemps fait savoir qu'elle envisageait, au moins dans un premier temps, que les CCA travaillent en étroite collaboration avec les avions de combat avec équipage, en mettant l'accent sur le soutien des missions air-air. Le lot initial de drones, ou d'autres variantes ou dérivés de ceux-ci, ainsi que des conceptions entièrement différentes, pourraient collaborer avec d'autres types d'aéronefs avec équipage pour soutenir d'autres ensembles de missions, ou mener des opérations de manière indépendante.
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Si les CCA doivent avoir un rayon d'action similaire à celui des jets de combat avec équipage existants et que les drones doivent par ailleurs évoluer au même rythme que ces aéronefs, la plateforme souhaitée semble exiger de manière quasi certaine des performances et/ou des capacités de charge utile significatives. Ceci, à son tour, indique des conceptions qui sont peut-être plus grandes, ainsi que plus coûteuses, que ce que l'on aurait pu attendre sur la base de la façon dont l'armée de l'air a présenté le programme dans le passé.
De plus en plus d'éléments tendent à prouver que c'est le cas. La semaine dernière, le secrétaire d'État Kendall a fourni les estimations les plus détaillées sur le coût d'un seul CCA. Il a estimé que ce chiffre se situait entre un tiers et un quart du prix actuel d'un F-35 Joint Strike Fighter. Sur la base des données disponibles concernant le coût du F-35, cela signifie que le prix de chaque CCA se situerait approximativement entre 20,5 et 27,5 millions de dollars.
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Aéronavale US
dans Amérique
Bein finallement il n'y sera pas resté trop longtemps et pas de barge mais des coussin gonflables.
https://www.thedrive.com/the-war-zone/how-the-navy-got-its-p-8a-poseidon-out-of-the-water-in-hawaii
L'avion de patrouille maritime P-8A Poseidon de la marine américaine qui s'est retrouvé dans la baie de Kaneohe à Hawaï le 20 novembre dernier est enfin sorti de l'eau. L'avion a été retiré de l'endroit où il s'était immobilisé à l'aide de coussins d'air gonflables, puis il a lentement roulé - parfois à une vitesse de cinq pieds par heure - à travers ces coussins pour revenir sur la piste d'atterrissage. Une grande partie de l'avion est restée intacte, notamment son train d'atterrissage, et la marine espère qu'il pourra être remis en service après des réparations qui s'annoncent importantes.
L'opération consistant à sortir l'avion du corail et à le remettre sur la piste, à laquelle des entrepreneurs privés ont également participé, a commencé jeudi dernier, lorsque le matériel nécessaire a commencé à arriver. Les préparatifs pour déplacer l'avion étaient en cours vendredi et, samedi matin, le jet a été soulevé avec succès à l'aide de coussins gonflables.
L'opération de récupération a ensuite consisté à faire rouler l'avion le long d'une rangée d'airbags, d'abord pour le remettre dans l'alignement de la piste, puis pour le ramener à terre, comme le montre le graphique de la conférence sur le processus ci-dessous.
"Il a fallu environ sept heures pour parcourir les 100 pieds suivants, car nous avons commencé à marée haute, l'eau descendait au fur et à mesure que la marée descendait, et elle devenait donc peu profonde", a expliqué aujourd'hui le contre-amiral Kevin Lenox, commandant désigné de l'incident, à propos du mouvement initial après que le jet a été mis à flot. "L'équipe a passé beaucoup de temps - nous avions les sacs de flottaison que je vous ai décrits, de différentes tailles, des sacs de trois mètres, des sacs de deux mètres, des pressions différentes sur ces sacs, et nous les utilisons pour faire des ajustements minutieux de l'avion.
Les plongeurs sont restés dans l'eau pendant toute la durée de l'opération afin d'observer la progression de l'avion depuis le fond, et notamment de déterminer si le train d'atterrissage risquait de heurter d'autres coraux ou d'autres obstacles. Outre la récupération de l'avion, la marine et les marines se sont attachés à limiter l'impact de l'accident sur l'environnement.
"Par moments, il nous fallait environ une heure pour manœuvrer l'avion, le mettre en position précise, et le tirer d'environ cinq pieds", a ajouté M. Lenox.
Lorsque la décision a été prise d'arrêter les travaux samedi, le train d'atterrissage principal de l'avion était de retour sur la piste, mais le train avant était toujours dans l'eau. Le jet a été complètement sorti de l'eau après plusieurs heures de travail supplémentaires hier.
La marine espère que le P-8A pourra être remis en service, mais l'étendue des dommages subis par l'avion reste incertaine. L'eau salée, dans laquelle l'avion a séjourné pendant environ deux semaines, peut causer de graves dommages dus à la corrosion. Les moteurs de l'avion ont été largement immergés pendant tout ce temps, ce qui aurait pu endommager gravement les pales du réacteur et d'autres composants internes. Le dessous du Poseidon est également tapissé d'antennes et d'ouvertures, et on ne sait pas quelle quantité d'eau a pu s'infiltrer dans la baie d'armement ou dans d'autres espaces à l'intérieur de l'avion. Le cône de nez de l'avion et le radar qui se trouve derrière lui ont également disparu et l'on ne sait pas dans quel état se trouvent ces composants aujourd'hui.
La marine a manifestement intérêt à rendre ce P-8A à nouveau opérationnel. Chacun de ces avions, basés sur le Boeing 737 Next Generation, coûte un peu plus de 171 millions de dollars, selon les documents budgétaires de la marine. La réparation d'un exemplaire gravement endommagé pourrait donc s'avérer moins coûteuse que l'achat d'un appareil neuf. Il s'agit du premier accident majeur subi par l'un des P-8A de la marine depuis l'entrée en service de ce type d'appareil en 2013.
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il y a 10 minutes, Shorr kan a dit :
Attendre n'aurait pas été synonyme de ne rien faire, notamment en imposant aux russes une attrition difficilement supportable dans le temps.
Aussi et avant de lancer une offensive, il y avait un travail préparatoire à faire en neutralisant un maximum de pièces d'artilleries adresse adverse; artillerie qui est l'élément clef de tout le dispositif russe sur le front.
Si tu veux effectuer ce travail d'attrition dans la durée tu dois avoir suffisament de munitions or c'est bien ce qu'il manque, entre autre, aux Ukrainiens. Sinon, tu doit commencer ledit travail d'attrition peu de temps avant l'offensive, ce qui aura permis à ton ennemi de reconstituer ses stocks, s'enterrer.
Mais comme l'a écrit @herciv entre attendre pour lancer l'offensive ou la lancer assez tôt il y a un choix à faire qui peut-être, contre toute logique influencé par le politique.
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Il y a 21 heures, FAFA a dit :
Les vols d'entraînement de nuit se font d'octobre à mars de 18 h à 22 h étant donné qu'à cette période il fait déjà nuit.
https://www.vtg.admin.ch/fr/organisation/cdmt-op/fa/luftwaffe-und-umwelt/flugbetriebszeiten.html
La force aérienne Suisse participe aussi à l'Arctic Challenge Exercise qui a lieu tous les deux ans en Scandinavie. Bien que cela ne soit pas précisé, je suppose qu'il y a aussi des vols de nuit.
https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-95416.html
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Il y a 3 heures, ksimodo a dit :
En somme rien n'a changé depuis le Colisée et l'époque romaine.
Les combattants se satisfaisaient trés bien d'un statu quo gelé, mais il fallait habilement enrober le tout pour que ça passe. Avec des vrais dégâts et des vrais morts aussi parfois. Par contre, depuis un siège tribune, le statut quo quelle horreur ! Faut que ça avance !
Je ne sais pas comment je dois prendre cette remarque mais personnellement, moins y'a de morts et d'estropiés mieux je me porte
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Il y a 6 heures, herciv a dit :
L'autre question est donc celle du timing pourquoi ne pas attendre une année de plus ?
Attendre une année de plus aurait permis aux russes de renforcer encore plus leurs défenses, d'accumuler du matériel et des munitions. Est-ce que l'Ukraine aurait alors été en mesure de faire mieux ? Je pense que personne ne peut le dire. Pire, les Russes, une fois renforcés, auraient plu repartir à l'offensive en devançant les Ukrainiens.
Je crois qu'il y a aussi un aspect de politique, tant interne qu'externe. Attendre, cela aurait en quelque sorte entraîné un gel des positions, du moins provisoirement. Il ne semble pas que la population ukrainienne, du moins une partie de celle-ci, l'aurait accepté. Quid de la garder elle et les soldats mobilisés. Je veux dire par là qu'il est bien possible qu'après un an de statut quo l'envie de repartir à l'offensive ne soit plus présente
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Chaque année, les forces aériennes suisses déploient leurs F/A-18 Hornets à RAF Leeming pour participer à l'exercice Yorknite. L'exercice Yorknite est très important pour les Suisses - ils effectuent environ 50 % de leur entraînement annuel au vol de nuit pendant leur séjour là bas.
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Le 29/11/2023 à 12:25, gustave a dit :
Possiblement (le site écrit que cela demande d’attendre confirmation, et par ailleurs nombre des proclamations précédentes n’ont pas été confirmées voire se sont avérées fausses)…
Cela aurait été confirmé par le gouverneur de la région de Voronej
https://www.rts.ch/info/monde/14525127-washington-bientot-a-court-dargent-pour-aider-lukraine.html
Un général russe, haut gradé de la flotte du Nord, a été tué dans la zone des combats en Ukraine, a annoncé lundi le gouverneur de la région russe de Voronej (sud-ouest) où cet officier avait notamment servi.
"Le général de brigade Vladimir Zavadski, commandant adjoint du 14e corps d'armée de la flotte du Nord, est décédé à un poste de combat dans la zone de l'opération spéciale" en Ukraine, a indiqué le gouverneur Alexandre Goussev sur Telegram, sans apporter de précisions sur les circonstances de sa mort.
Et le crédit US d'aide à l'Ukraine bientôt épuisé :
"Nous sommes à court d'argent et bientôt à court de temps": la Maison Blanche a sonné l'alarme lundi sur l'aide militaire américaine à l'Ukraine, menacée si le Congrès ne vote pas avant la fin de l'année de nouveaux financements.
"Je veux être claire: si le Congrès n'agit pas d'ici la fin de l'année, nous serons à court de ressources pour livrer plus d'armes et d'équipements à l'Ukraine et pour fournir du matériel venant des stocks militaires américains", écrit la directrice du Budget de la Maison Blanche Shalanda Young, dans un courrier adressé au patron de la Chambre des représentants, à majorité républicaine.
En jeu: une enveloppe exceptionnelle de plus de 100 milliards de dollars demandée par le président démocrate Joe Biden le 20 octobre au Congrès pour répondre aux grandes urgences du moment, à savoir aider Israël et l'Ukraine, tenir tête à la Chine et répondre aux arrivées de migrants à la frontière sud.
"Couper l'arrivée d'armes et d'équipements américains briserait l'effort de guerre de l'Ukraine", assure la directrice du Budget dans cette lettre au ton pressant.
Les Etats-Unis, premier fournisseur d'aide militaire à l'Ukraine, se trouvent depuis des mois dans le plus grand flou budgétaire, en raison de turbulences parlementaires à n'en plus finir.
Le Congrès de la première puissance mondiale - composé du Sénat à majorité démocrate et de la Chambre des représentants à majorité républicaine - n'a toujours pas voté de budget définitif pour l'année fiscale entamée le 1er octobre dernier.
L'Etat fédéral fonctionne pour l'instant grâce à une rallonge d'urgence qui expirera à la mi-janvier.
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Destruction d'un ponton ukrainien par l'aviation russe à coup de Kh-38
et dans la région occupée de Luhansk, dépôt de carburant russe victime de drones ukrainiens selon la légende
Le YEMEN en voie de "Somalisation"
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
Y'a de la marge jusqu'au carpet bombing. Ils peuvent se contenter, dans un premier temps, de faire sauter la résidence d'un haut placé houti ou un entrepôt. Mais c'est un jeu dangereux comme tu le fais justement remarquer. Les Houtis ont un fort pouvoir de nuisance et sont résilants.