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Messages posté(e)s par DMZ

  1. il y a 2 minutes, herciv a dit :
    il y a 30 minutes, DMZ a dit :

    Donc oui, Poutine est pleinement responsable de la situation.

    Non il n'est pas pleinement responsable. Oui il est co-responsable.

    Même un moins jusqu'au boutiste se serait laissé entrainer là-dedans. Combien de boué on a lancé nous européen ? Les accords de Minsk certe et après ? A-t'on seulement montrer une europe uni pour l'inviter à la rejoindre ? Parce que tant qu'il n'avait pas l'Ukraine et la géorgie dans son main la russie ne faisait que 150 millions de personne et on aurait très bien pu calmer Poutine en discutant avec lui dans el cadre des instances européennes qui est quand même un cadre contraignat. Encore une fois Victor Orban n'est pas une enfant de coeur pourtant il fait toujours partie de l'Europe.

    Pour la je ne sais combientième fois : Poutine n'était pas obligé d'envahir l'Ukraine parce que les occidentaux n'ont pas aidé la Russie. Oui il est bien pleinement responsable de la situation.

    Que les occidentaux aient lâchement et bêtement profité de la situation de faiblesse de la Russie post soviétique est un fait, que les invasions de l’Afghanistan et de l'Irak soient des fautes majeurs en est un autre et j'en passe, qu'on les utilise pour justifier une agression caractérisée n'est pas acceptable.

    Au passage, on discute avec Poutine : la Russie est membre du Conseil de l'Europe, du Partenariat pour la paix... Ça vaut ce que ça vaut mais faudrait arrêter de dire que rien n'est fait.

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  2. il y a 8 minutes, Skw a dit :

    150 km de rayon d'action, me semble-t-il. Les développeurs ont-il prévu que la liaison puisse se faire sur des distances plus longues, quitte à ce que le drone soit sacrifié ou qu'il se pose sur une piste moins distante de la ligne de front ? Je ne sais pas.

    Le TB2S aura une liaison satellite.

    Endurance 27 heure à 130 km/h : rayon d'action = 1.755 km.

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  3. Ne mélangeons pas tout :

    il y a 39 minutes, herciv a dit :

    Toi tu penses que sans Poutine on n'en serait pas là. Moi je pense que Poutine n'est qu'un paramètre qui nous a amené là. Oui c'est un con je n'ai aucun doute à ce sujet. Néanmoins croire que la Russie fera marche arrière quand Poutine ne sera plus au pouvoir serait une erreur.

    Tu vois des opposants dans la rue ou capable d'aller sur un plateau tv et tout de suite tu penses qu'il y a une cinquième colonne capable de renverser les évènements ? Qui ici est suffisamment spécialiste de la Russie pour affirmer que c'est effectivement le cas ? Pas moi en tous cas. Il n'empèche ma façon de voir les choses te montre que sans une vision fine de la société russe tu ne peux absolument pas parier là-dessus.

    1 ) Sans Poutine on n'en serait très probablement pas là. Ce qui ne veut pas dire qu'un autre paranoïaque-mégalomane n'aurait pas pris le pouvoir et fait la même chose mais bien d'autres développements auraient été possibles. Donc oui, Poutine est pleinement responsable de la situation.

    2 ) Est-ce à dire qu'en le supprimant les choses rentreraient dans l'ordre ? Je n'ai jamais rien écrit de tel pour la bonne raison que je ne le pense pas. Si la disparitions de Poutine ferait changer beaucoup de choses, il n'est pas certain que son ou ses héritiers solde d'un trait de plume l'invasion de l'Ukraine. C'est possible mais rien n'est certain et ce n'est pas le plus probable à mon sens. Il y a quand même des chances qu'un successeur soit moins jusqu'au-boutiste que Poutine.

    3 ) La probabilité d'un renversement de Poutine ? Aucune idée, ma connaissance de la société et du pouvoir russes est bien trop lacunaire, raison ici aussi pour laquelle je n'en ai pas parlé.

    4 ) " Mettre hors de nuire un dangereux fauteur de trouble " ne veut pas dire l'éliminer mais simplement lui enlever ses moyens. Le contrer en Ukraine y participe.

    5 ) Poutine n'est pas un con. C'est un fou, au moins paranoïaque, mais intelligent. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir un biais cognitif certain.

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  4. il y a 25 minutes, herciv a dit :

    Je crains de comprendre ton propos. Qu'importe les famines il faut aider les Ukrainiens. C'est çà ?

    Soit c'est de l'aveuglement, soit c'est de la mauvaise foi : le simple fait qu'il y ait la guerre compromet les livraisons actuelles et les récoltes futures. Les sanctions n'améliorent pas les choses mais le premier responsable des famines et révoltes à venir est bien Poutine.

    Alors que faire ? L'aider à prendre rapidement le contrôle de l'Ukraine pour continuer le business as usual  et éviter les milliers de victimes à venir ? C'est effectivement tentant mais l'autre solution qui consiste à essayer de mettre hors d'état de nuire un grave fauteur de troubles est également recevable à mon humble avis. Oui, il va y avoir de la casse mais il y en a déjà...

    il y a 16 minutes, Yorys a dit :

    La seule solution rationnelle c'est d'arrêter les frais le plus vite possible par la diplomatie et la négociation, quitte à faire "la part du feu", puisqu'il n'y a pas de victoire totale possible contre une puissance nucléaire.

    Là au moins c'est clair : laissons faire Poutine ce qu'il veut puisqu'il a le plus gros bâton. Pardon de ne pas accepter le bête rapport de force.

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  5. il y a une heure, Banzinou a dit :

    Tu fais référence à ça ?

     

    La végétation ne correspond pas du tout à ce qu'on trouve dans le NO de l'Ukraine et cette allée bordée d'arbres régulièrement plantés ne se retrouve pas sur les photos satellites de la base de Yavoriv. De plus, les flammes sont exactement dans l'axe de la voie alors qu'on ne trouve pas de bâtiment susceptible d'être la source de cet incendie dans l'axe d'une quelconque rue. Pas trouvé non plus à quoi pouvait correspondre l'esplanade qu'on voit à la fin de la séquence.

    https://www.google.fr/maps/@49.9238787,23.3874091,1389m/data=!3m1!1e3!5m1!1e4

    J'aurais tendance à penser que la vidéo n'a pas été prise là bas.

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  6. il y a 25 minutes, olivier lsb a dit :
    il y a 37 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    Résultats possibles de la guerre russo-ukrainienne et choix de la Chine
    par US-China Perception Monitor

    Écrit le 5 mars 2022. Traduit par Jiaqi Liu le 12 mars 2022.

    Anglais 中文
    La guerre russo-ukrainienne est le conflit géopolitique le plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale et entraînera des conséquences mondiales bien plus importantes que les attentats du 11 septembre. En ce moment critique, la Chine doit analyser et évaluer avec précision l'orientation de la guerre et son impact potentiel sur le paysage international. Dans le même temps, afin de s'efforcer de créer un environnement extérieur relativement favorable, la Chine doit réagir avec souplesse et faire des choix stratégiques conformes à ses intérêts à long terme.

    L'"opération militaire spéciale" de la Russie contre l'Ukraine a suscité une grande controverse en Chine, ses partisans et ses opposants étant divisés en deux camps implacablement opposés. Cet article ne représente aucune partie et, pour le jugement et la référence du plus haut niveau de décision en Chine, cet article mène une analyse objective sur les conséquences possibles de la guerre ainsi que les options de contre-mesures correspondantes.

    I. Prédire l'avenir de la guerre russo-ukrainienne

    1.  Vladimir Poutine pourrait ne pas être en mesure d'atteindre les objectifs qu'il s'est fixés, ce qui met la Russie dans une situation délicate. Le but de l'attaque de Poutine était de résoudre complètement le problème ukrainien et de détourner l'attention de la crise intérieure de la Russie en vainquant l'Ukraine par une guerre éclair, en remplaçant ses dirigeants et en cultivant un gouvernement pro-russe. Cependant, la guerre éclair a échoué et la Russie n'est pas en mesure de soutenir une guerre prolongée et les coûts élevés qui y sont associés. Le déclenchement d'une guerre nucléaire mettrait la Russie à l'opposé du monde entier et est donc impossible à gagner. La situation à l'intérieur et à l'extérieur du pays est également de plus en plus défavorable. Même si l'armée russe parvenait à occuper Kiev, la capitale de l'Ukraine, et à mettre en place un gouvernement fantoche au prix fort, cela ne signifierait pas la victoire finale. À ce stade, la meilleure option pour Poutine est de mettre fin décemment à la guerre par le biais de pourparlers de paix, ce qui exige que l'Ukraine fasse des concessions substantielles. Cependant, ce qui n'est pas réalisable sur le champ de bataille est également difficile à obtenir à la table des négociations. En tout état de cause, cette action militaire constitue une erreur irréversible.

    2.  Le conflit peut s'intensifier davantage, et l'implication éventuelle de l'Occident dans la guerre ne peut être exclue. L'escalade de la guerre serait certes coûteuse, mais il est fort probable que Poutine n'abandonne pas facilement compte tenu de son caractère et de sa puissance. La guerre russo-ukrainienne pourrait s'intensifier au-delà de l'étendue et de la région de l'Ukraine, et pourrait même inclure la possibilité d'une frappe nucléaire. Une fois que cela se produit, les États-Unis et l'Europe ne peuvent rester à l'écart du conflit, ce qui déclencherait une guerre mondiale, voire une guerre nucléaire. Le résultat serait une catastrophe pour l'humanité et une épreuve de force entre les États-Unis et la Russie. Cette confrontation finale, étant donné que la puissance militaire de la Russie ne fait pas le poids face à celle de l'OTAN, serait encore pire pour Poutine.

    3.  Même si la Russie parvient à s'emparer de l'Ukraine dans un pari désespéré, il s'agit toujours d'une patate chaude politique. La Russie porterait alors un lourd fardeau et serait dépassée. Dans ces circonstances, peu importe que Volodymyr Zelensky soit vivant ou non, l'Ukraine mettra très probablement en place un gouvernement en exil pour affronter la Russie à long terme. La Russie sera soumise à la fois aux sanctions occidentales et à une rébellion sur le territoire ukrainien. Les lignes de bataille seront tracées très longtemps. L'économie nationale ne sera pas viable et finira par être entraînée vers le bas. Cette période ne dépassera pas quelques années.

    4. La situation politique en Russie peut changer ou être désintégrée aux mains de l'Occident. Après l'échec de la guerre éclair de Poutine, l'espoir d'une victoire de la Russie est mince et les sanctions occidentales ont atteint un degré sans précédent. Alors que les moyens de subsistance de la population sont gravement touchés et que les forces anti-guerre et anti-Poutine se rassemblent, la possibilité d'une mutinerie politique en Russie ne peut être exclue. L'économie russe étant au bord de l'effondrement, il serait difficile pour Poutine de soutenir la situation périlleuse, même sans la perte de la guerre russo-ukrainienne. Si Poutine devait être évincé du pouvoir en raison de troubles civils, d'un coup d'État ou d'une autre raison, la Russie serait encore moins susceptible d'affronter l'Occident. Elle succomberait sûrement à l'Occident, voire serait davantage démembrée, et le statut de grande puissance de la Russie prendrait fin.

    II. Analyse de l'impact de la guerre russo-ukrainienne sur le paysage international

    1. Les Etats-Unis reprendraient le leadership dans le monde occidental, et l'Occident deviendrait plus uni. À l'heure actuelle, l'opinion publique pense que la guerre ukrainienne signifie l'effondrement complet de l'hégémonie américaine, mais la guerre ramènerait en fait la France et l'Allemagne, qui voulaient toutes deux se détacher des États-Unis, dans le cadre de la défense de l'OTAN, détruisant le rêve de l'Europe de parvenir à une diplomatie indépendante et à l'autodéfense. L'Allemagne augmenterait considérablement son budget militaire ; la Suisse, la Suède et d'autres pays abandonneraient leur neutralité. Avec Nord Stream 2 mis en attente indéfiniment, la dépendance de l'Europe au gaz naturel américain augmentera inévitablement. Les États-Unis et l'Europe formeraient une communauté plus étroite d'avenir partagé, et le leadership américain dans le monde occidental rebondirait.

    2. Le "rideau de fer" tombera à nouveau, non seulement de la mer Baltique à la mer Noire, mais aussi lors de la confrontation finale entre le camp dominé par l'Occident et ses concurrents. L'Occident tracera la ligne de démarcation entre les démocraties et les États autoritaires, définissant le fossé avec la Russie comme une lutte entre démocratie et dictature. Le nouveau rideau de fer ne sera plus dessiné entre les deux camps du socialisme et du capitalisme, et ne se limitera pas à la guerre froide. Il s'agira d'une bataille à mort entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre la démocratie occidentale. L'unité du monde occidental sous le rideau de fer aura un effet de siphonage sur les autres pays : la stratégie indo-pacifique des États-Unis sera consolidée, et d'autres pays comme le Japon se rapprocheront encore plus des États-Unis, qui formeront un front uni démocratique d'une ampleur sans précédent.

    3. La puissance de l'Occident va croître de manière significative, l'OTAN va continuer à s'étendre et l'influence des États-Unis dans le monde non-occidental va augmenter. Après la guerre russo-ukrainienne, quelle que soit la manière dont la Russie réalisera sa transformation politique, elle affaiblira considérablement les forces anti-occidentales dans le monde. La scène qui a suivi les bouleversements soviétiques et orientaux de 1991 pourrait se répéter : les théories sur "la fin de l'idéologie" pourraient réapparaître, la résurgence de la troisième vague de démocratisation perdrait de son élan et davantage de pays du tiers monde embrasseraient l'Occident. L'Occident possèdera davantage d'"hégémonie", tant en termes de puissance militaire qu'en termes de valeurs et d'institutions, son hard power et son soft power atteindront de nouveaux sommets.

    4. La Chine sera plus isolée dans le cadre établi. Pour les raisons susmentionnées, si la Chine ne prend pas de mesures proactives pour réagir, elle sera confrontée à un nouvel endiguement de la part des États-Unis et de l'Occident. Une fois que Poutine sera tombé, les États-Unis ne seront plus confrontés à deux concurrents stratégiques, mais devront seulement enfermer la Chine dans un confinement stratégique. L'Europe se coupera encore plus de la Chine, le Japon deviendra l'avant-garde anti-chinoise, la Corée du Sud tombera encore plus aux mains des États-Unis, Taïwan rejoindra le chœur anti-chinois et le reste du monde devra choisir son camp en fonction de la mentalité grégaire. La Chine sera non seulement encerclée militairement par les États-Unis, l'OTAN, la QUAD et l'AUKUS, mais elle sera également confrontée aux valeurs et systèmes occidentaux.

    III. Le choix stratégique de la Chine

    1. La Chine ne peut pas être liée à Poutine et doit être coupée du monde dès que possible. Dans le sens où une escalade du conflit entre la Russie et l'Occident permet de détourner l'attention des États-Unis de la Chine, la Chine devrait se réjouir avec Poutine et même le soutenir, mais seulement si la Russie ne tombe pas. Le fait d'être dans le même bateau que Poutine aura un impact sur la Chine si celui-ci perd le pouvoir. À moins que Poutine ne parvienne à remporter la victoire avec le soutien de la Chine, une perspective qui semble peu réjouissante pour l'instant, la Chine n'a pas le poids nécessaire pour soutenir la Russie. La loi de la politique internationale dit qu'il n'y a "ni alliés éternels ni ennemis perpétuels", mais que "nos intérêts sont éternels et perpétuels". Dans les circonstances internationales actuelles, la Chine ne peut que sauvegarder ses propres intérêts, choisir le moindre mal et se décharger du fardeau de la Russie dès que possible. À l'heure actuelle, on estime qu'il reste une fenêtre d'une ou deux semaines avant que la Chine ne perde sa marge de manœuvre. La Chine doit agir de manière décisive.

    2. La Chine devrait éviter de jouer les deux côtés dans le même bateau, renoncer à être neutre et choisir la position dominante dans le monde. À l'heure actuelle, la Chine s'efforce de ne pas froisser l'une ou l'autre partie et de trouver un juste milieu dans ses déclarations et ses choix internationaux, notamment en s'abstenant de voter au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale des Nations unies. Toutefois, cette position ne répond pas aux besoins de la Russie et a rendu furieuse l'Ukraine, ses partisans et ses sympathisants, plaçant la Chine du mauvais côté d'une grande partie du monde. Dans certains cas, la neutralité apparente est un choix judicieux, mais elle ne s'applique pas à cette guerre, où la Chine n'a rien à gagner. Étant donné que la Chine a toujours prôné le respect de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale, elle ne peut éviter un nouvel isolement qu'en se rangeant du côté de la majorité des pays du monde. Cette position est également propice au règlement de la question de Taïwan.

    3. La Chine doit réaliser la plus grande percée stratégique possible et ne pas être davantage isolée par l'Occident. Le fait de se couper de Poutine et de renoncer à la neutralité contribuera à construire l'image internationale de la Chine et à faciliter ses relations avec les États-Unis et l'Occident. Bien que difficile et nécessitant une grande sagesse, c'est la meilleure option pour l'avenir. L'opinion selon laquelle un conflit géopolitique en Europe déclenché par la guerre en Ukraine retardera considérablement la réorientation stratégique des États-Unis de l'Europe vers la région indo-pacifique ne peut être traitée avec un optimisme excessif. Des voix s'élèvent déjà aux États-Unis pour dire que l'Europe est importante, mais que la Chine l'est davantage, et que l'objectif premier des États-Unis est d'empêcher la Chine de devenir la puissance dominante dans la région indo-pacifique. Dans ces circonstances, la priorité absolue de la Chine est de procéder aux ajustements stratégiques appropriés en conséquence, de modifier les attitudes hostiles des Américains à son égard et de se sauver de l'isolement. L'essentiel est d'empêcher les États-Unis et l'Occident d'imposer des sanctions communes à la Chine.

    4. La Chine devrait empêcher l'éclatement de guerres mondiales et de guerres nucléaires et apporter des contributions irremplaçables à la paix mondiale. Comme Poutine a explicitement demandé aux forces de dissuasion stratégiques de la Russie d'entrer dans un état de préparation spéciale au combat, la guerre russo-ukrainienne pourrait devenir incontrôlable. Une cause juste attire beaucoup de soutien, une cause injuste en trouve peu. Si la Russie est l'instigatrice d'une guerre mondiale ou même d'une guerre nucléaire, elle risque à coup sûr de mettre le monde en émoi. Pour démontrer son rôle de grande puissance responsable, la Chine non seulement ne peut pas rester aux côtés de Poutine, mais doit également prendre des mesures concrètes pour empêcher les éventuelles aventures de Poutine. La Chine est le seul pays au monde à disposer de cette capacité, et elle doit tirer pleinement parti de cet avantage unique. Le départ de Poutine du soutien de la Chine mettra très probablement fin à la guerre, ou du moins n'osera pas l'intensifier. En conséquence, la Chine recevra sûrement de nombreux éloges internationaux pour avoir maintenu la paix dans le monde, ce qui pourrait l'aider à éviter l'isolement, mais aussi à trouver une occasion d'améliorer ses relations avec les États-Unis et l'Occident.

    Expand  

    Intéressant, mais qui parle au juste, et au nom de quoi ? Est-ce l'essai d'un académicien sans pouvoir ? Un début de position officielle, indiquée par des canaux "désavouables" ? Une véritable prise de position dans un quasi organe de presse ?

    Le US-China Perception Monitor est une émanation du Carter Center. Cela semble être un Think-Tank travaillant sur les relations Chine-USA.

    L'auteur est un chercheur chinois :

    Citation

    Hu Wei is the vice-chairman of the Public Policy Research Center of the Counselor’s Office of the State Council, the chairman of Shanghai Public Policy Research Association, the chairman of the Academic Committee of the Chahar Institute, a professor, and a doctoral supervisor. To read more by Hu, click here to read his article on “How did Deng Xiaoping coordinate domestic and international affairs?”

    Il travaille au Chahar Institute http://charhar.china.org.cn/ :

    Citation

    The Charhar Institute is committed to promoting progress in China’s foreign policies and the development of international relations in a more orderly manner.

    Le texte est-il une sorte de ballon d'essai lancé par les Chinois ?

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  7. Wikipédia mentionne toutefois au moins deux cas de fausses preuves photographiques fabriquées par ANNA News. Sachant que ANNA News existe depuis près de 10 ans et manipule des preuves depuis ce temps là, je ne jurerais pas qu'elle soit incapable de bidonner des preuves à chaud. Sans rejeter définitivement ses allégation, j'attends une autre source pour les croire.

    https://en.wikipedia.org/wiki/ANNA_News
     

    Citation

     

    In June 2014, ANNA News falsely claimed that political advisor Jen Psaki had been fired from the US State Department.[43] In the fall of 2014, the agency published a fake photo of several dead people who were allegedly killed by the Ukrainian authorities.[44]

    (...)

    In late 2017, ANNA News journalist Oleg Blokhin based in Syria created staged photos to substantiate the existence of a fake private military company Turan.[2][49][50] After it was discovered that the photos were fake, ANNA removed all of Blokhin materials from its website.[51] Oleg Blokhin categorically rejected the claims of Russian research group Conflict Intelligence Team that the PMC Turan, fighting in Syria, is a fiction created by him.[52] He also mentioned that neither he nor ANNA News have ever released information about "Turan", since he doesn't comment on information of any Russian units in Syria at all.[53]

     

     

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  8. il y a 5 minutes, Akhilleus a dit :

    retrouve pas la vidéo

    Mais c'est un report de ANNA News pas Vicec, my bad

    https://t.co/ALatyW9Adk

    Anna-News est-elle une source fiable ? Elle semble avoir créé plusieurs fausses preuves par le passé.

    Wikipédia :

    Citation

     

    ANNA News is a Russian pro-Kremlin news agency. The agency's name ANNA used to stand for "Abkhazian Network News Agency"; after the head office moved to Moscow, when registering in Roskomnadzor on September 22, 2017,[16] "Abkhazian" was changed to "Analytical".

    (...)

    According to U.S. intelligence officer T. S. Allen, Pascal Andresen and the Ukrainian magazine Political Life, it is engaged in influence operations and is a propaganda tool.

    (...)

     

     

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  9. il y a 16 minutes, wagdoox a dit :

    sauf qu’une fois de plus comment feront les ukrainiens pour les mettre en oeuvre ? Ils ont encore des pistes ? Des munitions a mettre dessus ? … c’est une question tres complexe. Qui sera etudiée de tres pret a l’avenir. 

    Les pistes, ça se répare très vite, c'est la raison pour laquelle la stratégie OTAN est de frapper au moins toutes les 72 h.

    On peut raisonnablement penser que les accessoires (armements divers et pièces de rechange) seront aimablement fournis avec les appareils par les Polonais.

    Les Russes auraient à utiliser encore plus de missiles guidés pour contrer cette nouvelle menace, sans garantie de résultat.

  10. il y a 7 minutes, Teenytoon a dit :

    S'ils viennent se poser sur un aéroport ukrainien sans participation à une mission de guerre au passage je vois pas en quoi une mission de convoyage est une mission de guerre.

    Pour rappel un Su-27 Ukrainien est allé se poser en Roumanie et en est revenu sans que Moscou atomise Bucarest.

    Une mission de convoyage est une mission de guerre, il s'agit de livrer un appareil à une unité combattante.

    Déjà répondu pour la Roumanie avec une source (flemme de remonter le fil) : l'appareil ukrainien a été intercepté près de l'espace aérien roumain et forcé de se poser. Comme il n'était pas entré de son plein gré, les autorités ukrainienne ont exigé sa restitution, ce qui fut fait. Nous ne sommes pas dans un cas de fuite à l'étranger où l'internement est de mise.

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  11. Il y a 1 heure, Yorys a dit :

    Question peut être sacrilège, mais ils serviraient effectivement à quoi ces Migs 29 surannés ?

    Quelques beaux combats aériens bien médiatisés, avant qu'ils ne soient réduits à l'état de tôles, soit à terre à coup de Kalibr ou d'Iskander, soit en vol...

    Au bout de 3 jours il en resterait combien ?

    Est ce que tout ça n'est pas encore de la pure (mais dangereuse) gesticulation ?

     

    Il y a environ 25 Mig-29 opérationnels en Pologne qui ont été modernisés, ce n'est assurément pas une force négligeable dans le contexte. Elle pourrait à minima rendre encore plus complexe la maîtrise aérienne dans l'ouest de l'Ukraine et l'assaut contre Kiev ou Odessa.

  12. il y a 3 minutes, rendbo a dit :

    Je suis conscient que c'est ouvrir la porte à des choses potentiellement terrible, mais ne serait il pas possible de reprendre un schéma type "Tigre volant" : vendre les avions à une compagnie privée qui aurait ses pilotes volontaires, et que le gouvernement ukrainien embauche cette compagnie ?

    Un avion est immatriculé, il appartient donc à un pays, il faut toujours le faire entrer dans l'espace aérien ukrainien qui est fermé aux vols civils par la Russie, je le rappelle.

    Et puis la ficelle serait un peu grosse. Ne croyez pas que le problème est simple.

    Mais tout le monde cherche probablement une solution.

  13. Encore une fois, le problème de la livraison des avions est crucial.

    Soit ils sont en caisse et cette livraison ne diffère pas de toutes les autres livraisons d'armes.

    Soit ils volent et l'entrée dans l'espace aérien ukrainien est un acte de guerre.

    - S'ils sont aux couleurs polonaises ou autres, il s'agit d'une incursion d'une unité militaire étrangère dans le champs de bataille.

    - S'ils sont aux couleurs ukrainiennes, il s'agit d'une mission de guerre lancée à partir d'un territoire étranger.

    Moscou aurait son casus belli et les Polonais et les Américains le savent bien qui ne savent comment s'en dépêtrer.

    Atterrir sur la M40, passer la frontière tiré par un tracteur, décoller sur la E10 (entre Cracovie et Lviv). Pas simple et risqué.

    Démonter, mettre en caisse, transporter, remonter. Ça va prendre du temps.

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  14. il y a 10 minutes, gustave a dit :

    Depuis quand est-il interdit de tirer sur une ville défendue par des forces armées? Encore une fois il faudrait déterminer pour que ce soit une violation du droit international qu'il s'agit d'un ciblage délibéré de populations/zones civiles dépourvues d'objectif militaire. C'est peut-être le cas à  certains endroits, mais là où l'armée UKR se met en dispositif de défense il lui appartient de ne pas mettre en danger les mêmes civils. D'où le statut de ville ouverte pour éviter les conséquences des combats, et ce n'est pas le propre de l'armée russe. Non pas que cela excuse quoi que ce soit, juste pour rappeler que c'est la guerre et que cela a des conséquences...

    Pas d'argument nouveau présenté, je passe.

    il y a 10 minutes, gustave a dit :

    Quant à l'nalyse de OPEX360 elle rejoint les jurisprudences qui me viennent à l'esprit (VietNam, Afgha...).

    En effet, tout le monde est au courant que les USA ont déclaré la guerre à la Chine et à l'URSS quand elles ont fourni des armes au Vietnam, que l'URSS en a fait de même vis-à-vis des USA pour les Stinger et autres fournis aux Moudjahidin...

    J'ai du rater un épisode, je ne savais pas que la troisième guerre mondiale avait commencé il y a soixante ans.

  15. il y a 8 minutes, Niafron a dit :
    il y a 29 minutes, casoucasou a dit :

    N’y a-t-il pas dans la constitution européenne un article qui désigne l’OTAN comme l’outil de la défense européenne ?

    A vérfier, mais je crois pas.

    Les textes sur la défense de l'UE soulignent le rôle spécifique de l'OTAN, mais ta phrase ci-dessus est une interprétation excessive de mon point de vue.

    Les seules références à l'OTAN :

    Citation

    2. La politique de sécurité et de défense commune inclut la définition progressive d'une politique de défense commune de l'Union. Elle conduira à une défense commune, dès lors que le Conseil européen, statuant à l'unanimité, en aura décidé ainsi. Il recommande, dans ce cas, aux États membres d'adopter une décision dans ce sens conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. La politique de l'Union au sens de la présente section n'affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant du traité de l'Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre

    (...)

    7. Au cas où un État membre serait l'objet d'une agression armée sur son territoire, les autres États membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir, conformément à l'article 51 de la charte des Nations unies. Cela n'affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres. Les engagements et la coopération dans ce domaine demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, qui reste, pour les États qui en sont membres, le fondement de leur défense collective et l'instance de sa mise en œuvre.

    L'OTAN ne concerne donc que chacun des états membres mais en aucun cas l'UE.

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  16. Bon, faut pas trop s'éloigner du fil si on ne veut pas passer un temps fou à le remonter (j'ai abandonné les opérations...)

     

    Le 07/03/2022 à 02:52, Fusilier a dit :

    Les prédictions d'effondrement du mode production (du capitalisme, appelons les choses par leur nom) via ses "contradictions" se sont avérées toutes fausses et ce pour plusieurs raisons. Le millénarisme - némesis  écologiste ne changera rien à l'affaire; sauf en mode de consolation religieuse. 

    Pourtant toutes les simulations, pour sommaires et imparfaites qu'elles étaient à l'époque, du rapport Meadows se sont révélées correctes. L'annonce du changement climatique est également parfaitement en ligne (voire même en retard) avec les observations. Peut-être faudrait-il s'en occuper mais on entre largement dans le HS sauf à considérer la situation géopolitique créée par la guerre comme une opportunité pour remettre notre mode de développement et de consommation à plat mais je ne parierais pas un kopeck dessus.

    Le 07/03/2022 à 08:37, gustave a dit :

    Nous sommes bien d’accord. Les équipements disponibles comme la culture militaire russe impliquent des dégâts importants, mais c’est à distinguer d’une stratégie de terreur.

    " Nous sommes désolés de vous massacrer à coup de bombardements massifs mais c'est tout ce que nous avons dans notre arsenal pour vous contraindre à cesser de résister à notre invasion pacifique. "

    Heureusement que les Russes ont gardé un peu d'artillerie en plus de leur arsenal nucléaire... sinon ils auraient été un peu limités comme moyens d'action, non ?

    Il y a 16 heures, gustave a dit :

    SI les forces ukrainiennes sont dans cette zone ces frappes sont tout à fait légitimes potentiellement (au vu de l'intérêt militaire attendu)... Et si le seul moyen d'appui à la disposition du chef tactique est le Grad et bien il en use. Crois-tu que nous n'avons jamais frappé en ville?

    Non, le bombardement indiscriminé de cibles civiles telle que nous le voyons là est totalement illégitime, clairement interdit et considéré comme crime de guerre.

    Quand à se prévaloir de la turpitude d'autrui pour excuser la sienne propre...

    Il y a 23 heures, Wallaby a dit :

    http://www.opex360.com/2022/03/01/ue-la-bulgarie-ne-cedera-pas-ses-avions-mig-29-a-lukraine/ (1er mars 2022)

    En annonçant, au nom des 27 États membres, le déblocage d’une enveloppe de 450 millions d’euros pour livrer des équipements à à l’Ukraine pour l’aider à contrer l’offensive lancée par la Russie, la présidente de la Commision européenne, Ursula von der Leyen, et le Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, ont mis fin à un « tabou voulant que l’Union ne fournisse pas d’armes à des belligérants ».

    Cela étant, on peut s’interroger si, avec cette annonce, l’UE ne s’est pas mise, avec ses membres, dans une situation de « cobelligérance » face à la Russie. D’autant plus que, au-delà de l’aide matérielle promise à Kiev, M. Borrell a indiqué que le Centre satellitaire de l’UE, installé à Torrejon [Espagne], fournirait des images au renseignement ukrainien. Et cela alors l’Ukraine ne peut pas prétendre à bénéficier de l’assistance prévue par l’article 42-7 du Traité de l’Union européenne pour la bonne raison qu’elle n’en est pas membre.

    Le statut de cobelligérant peut avoir une interprétation assez large au regard du droit international. Par exemple, il peut valoir d’être inquiété dans le cas où une force à laquelle un appui a été fourni se rend coupable d’exactions [comme, par exemple, l’exécution sommaire de combattants adverses faits prisonniers]. Ainsi, un jugement de la cour spéciale créée après la guerre civile en Sierra Leone avait estimé que « l’aide pratique, l’encouragement et le soutien moral » sont suffisants pour être désigné responsable d’un crime de guerre.

    Étrange analyse de OPEX 360 :

    - La fourniture d'armes à un belligérant n'en fait pas un cobelligérant, ça n'a jamais été le cas. Sinon tout le monde serait en guerre avec tout le monde depuis des lustres.

    - Le Centre satellitaire de l'UE à Torrejon est plus sujet à caution mais la fourniture de renseignements a toujours été pratiqué par tout le monde et n'est pas à proprement parler une action contre une partie comme dans le cas d'une intervention armée. La référence à l'article 42-7 n'est pas réellement pertinent car si l'UE veut partager ses renseignements stratégiques avec un pays tiers, rien ne le lui interdit d'autant que les pays hors UE sont mentionnés comme bénéficiaires. Il semble de plus ne pas s'agir de renseignements tactiques qui serait encore plus sensibles.

    - Le chapitre sur la responsabilité partagée en cas d'exaction est très exagéré : je doute que l'aide à un pays en guerre suffise pour se voir reprocher toutes les violations du droit de ce pays sauf si l'aide en question y concoure directement ou que les exactions ou violations sont suffisamment importantes et connues pour que la continuation de l'aide puisse être considérée comme une complicité de ces crimes.

     

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  17. il y a une heure, ARPA a dit :

    Le Su27 ukrainien qui s'était posé en Roumanie au début du conflit est retourné en Ukraine.

    Donc je ne crois pas que ce soit un casus belli.

    https://www.aerotime.aero/articles/30363-ukraine-su-27-fighter-returns-romania

    Citation

     

    On February 24, 2022, hours after Russia launched the military invasion of Ukraine, two F-16 Fighting Falcon fighters of the Romanian Air Force intercepted an unauthorized flight approaching the national airspace. The fighter was escorted to the RoAF 95th Air Base in the northeastern Romanian city of Bacău, where it landed. 

    On March 1, 2022, the Su-27 was sent back to Ukraine. 

    “At the request of the Ukrainian authorities, the Sukhoi 27 military plane belonging to the Ukrainian Air Force left Romania's airspace today, [...] in compliance with national and international legislation,” the Romanian Ministry of National Defense said in a statement. “The Sukhoi 27 aircraft, without ammunition on board, was escorted by two Mig-21 Lancer fighter aircraft of the Romanian Air Force to the edge of the national airspace, from where it was taken over by the aircraft of the Ukrainian Air Force.” 

     

    Il n'est pas entré de son plein gré en Roumanie, il a été intercepté en approche de l'espace aérien et forcé de se poser en Roumanie.

    Le retour en Ukraine est donc légitime.

    il y a 17 minutes, Boule75 a dit :

    Moi j'ai surtout l'impression que la Russie empile des casus belli à sa guise et qu'à un moment, on va bien être obligés de dénoncer telle ou telle action entreprise, que la Russie affiche de considérer ça comme un casus beli ou pas.

    Même si Poutine a une vision extensive des Casus Belli, la plupart des actions possibles de l'OTAN en Ukraine en sont bien et l'OTAN a raison de rester sur une vision très prudente des choses.

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  18. il y a 2 minutes, herciv a dit :
    Il y a 1 heure, DMZ a dit :

    Michel Goya a indiqué la veille de l'invasion que le « piéton imprudent » était l'un des deux seuls moyens qui auraient pu faire reculer Poutine. Il est maintenant bien sûr trop tard pour ce faire.

    https://lavoiedelepee.blogspot.com/2022/02/invasion.html

    Tu penses qu'il y a encore quelque chose à sauver en Ukraine qui justifierai de jouer cette stratégie ?

    Il n'est plus temps de jouer cette stratégie, cela équivaudrait à un casus belli pour la Russie.

    Si ta question se rapporte au résultat d'une telle intervention, je pense que les Russes n'auraient pas les moyens de repousser une force d'interposition de l'OTAN qui pourrait sécuriser tout l'ouest de l'Ukraine... sauf feu nucléaire, raison pour laquelle...

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  19. Vu je ne sais plus où, Le Monde je crois : les Américains continueraient à discuter avec les pays de l'OTAN possesseurs d'appareils d'origine soviétiques pour trouver des solutions pour qu'ils les fournissent à l'Ukraine.

    Cela pose deux problèmes :

    1) Les remplacer au sein des armées de l'air respectives, des F16 auraient été mentionnés ;

    2) Les transférer en Ukraine.

    Le deuxième point pourrait faire référence aux couleurs sous lesquelles les envoyer. En effet, s'ils portent les couleurs d'un pays de l'OTAN, ils s'agit d'une incursion dans le ciel ukrainien et peut être considéré comme un casus belli. S'ils portent les couleurs ukrainiennes, ils doivent être internés sur les terrains des pays non belligérants sinon, ici aussi, casus belli.

    Alors les faire traverser la frontière par la route comme les avions américains (Curtiss Helldiver) livrés à la France en 1940 via le Canada tirés par des tracteurs ? Joli tir aux pigeons en perspective...

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  20. Il y a 4 heures, leclercs a dit :

    D'après la discussion que j'ai eu avec un général de l'armée américaine, il apparait que certains membres de l'état major US aurait souhaité dissuader WP d'intervenir: ils auraient proposé au président BIDEN de lancer "REFORGER". Les généraux se basaient sur le fait qu'un déploiement US massif à l'ouest du Dniepr, ( si si ..) aurait poussé WP à une négociation. . BIDEN n'as pas suivi cette option.

    A votre avis cela aurait donné quoi ?

    Personnellement je pense que WP aurait crié au  loup mais aurait accepté de négocier ...

    Michel Goya a indiqué la veille de l'invasion que le « piéton imprudent » était l'un des deux seuls moyens qui auraient pu faire reculer Poutine. Il est maintenant bien sûr trop tard pour ce faire.

    https://lavoiedelepee.blogspot.com/2022/02/invasion.html

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  21. il y a 12 minutes, Wallaby a dit :
    il y a une heure, DMZ a dit :

    Hors sujet et déjà traité : la Russie agresse sans raison un pays indépendant, il est sans objet de savoir s'il lui aurait été plus facile ou non de le faire il y a dix ans ou dans dix ans.

    Pourtant c'est le genre de question dont aiment à débattre les historiens. Par exemple aurait-il été plus facile à la France de battre l'Allemagne en 1938 avec l'appui des forces Tchécoslovaques qu'en 1940 sans les forces Tchécoslovaques ? Ou bien n'aurait-il pas été préférable d'attaquer l'Allemagne dès la remilitarisation de la Rhénanie, en violation du traité de Versailles, en 1936 ?

    C'est bien ce que je dis : hors sujet dans un fil " Répercussions géopolitiques et économique ".

    Pour intéressante que puisse être cette discussion, j'ai peur qu'elle n'ait aucune place ici.

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