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Akilius G.

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Tout ce qui a été posté par Akilius G.

  1. https://lavoiedelepee.wordpress.com/author/lavoiedelepee/ Michel Goya ne croit pas qu'une opération de sanctuarisation au coeur de l'Ukraine soit possible actuellement. Sa conclusion : "L’urgence est pour l’instant de reconstituer ces moyens perdus tout en aidant l’Ukraine autant que possible, y compris éventuellement avec des soldats ou des civils en soutien, et puis de renforcer militairement le flanc Est de l’Europe comme avait pu l’être la République fédérale allemande durant la guerre froide. Il sera alors temps de voir."
  2. le fleuve avait repris plus ou moins une forme antérieure, mais avec des méandres et des zones restées plus ou moins humides. A cause de précipitations et/ou de fontes de neige en amont, il serait à un niveau élevé de sorte que des parties sèches se sont retrouvées inondées à niveau. Ce qu'évoque Ksimodo devrait s'appliquer pour les parties non inondées. Ci-dessous un lien vers une image récente du satellite sentinelle. Je peux me tromper, mais je pense que pour les véhicules c'est pas possible, même avec un pont flottant https://apps.sentinel-hub.com/eo-browser/?zoom=12&lat=46.98728&lng=33.69816&themeId=DEFAULT-THEME&visualizationUrl=https%3A%2F%2Fservices.sentinel-hub.com%2Fogc%2Fwms%2Fbd86bcc0-f318-402b-a145-015f85b9427e&datasetId=S2L2A&fromTime=2024-03-11T00%3A00%3A00.000Z&toTime=2024-03-11T23%3A59%3A59.999Z&layerId=1_TRUE_COLOR&demSource3D="MAPZEN"
  3. n'oublions pas Beria un des plus illustres géorgiens... Lorsque Staline et Beria sont entrés en froid, les réunions du politburo sont devenus devenues très anxiogènes pour des caciques soviétiques qui en avaient pourtant vu d'autres...
  4. effectivement, les divers calendriers électoraux résonnent avec la situation ukrainienne, y compris les élections européennes. Le bilan du 10 mars 2024 de la Vigie analysait ainsi la posture du PR en y percevant - entre autres - un calcul de politique intérieur : "Mais, comme beaucoup d’observateurs l’ont immédiatement relevé, la posture vise aussi l’ordre intérieur avec la construction d’un thème de campagne dans le cadre des élections européennes à venir. Il reste que les premiers sondages ne semblent pas valider cette option. Ainsi que nous l’écrivions la semaine dernière, « Les problèmes politiques et économiques captent l’attention des opinions »." Les instituts de sondage ont maintenant un bon historique sur la perception de la guerre en Ukraine par les français / européens. Ci-joint une synthèse pour la France de la fondation Jean-Jaures datée de février. Parmi les points à noter, si les français perçoivent l'Ukraine comme agressée, la proportion de français favorable au don d'armes est majoritaire sans être massive (2 pours us 1 contre). Le sondeur fait valoir une forme de (légère) lassitude des français sur le soutien à l'Ukraine, mais sans l'analyser plus en détail. https://www.jean-jaures.org/wp-content/uploads/2024/02/Resultats-enquete-2024.pdf La nouvelle vague de sondage intégrant les intentions macroniennes d'aller sur place nous parviendra prochainement. La posture du PR pourrait trouver un échos favorable en cas de cessez le feu russo-ukrainien avant les élections, mais à défaut, je m'attends à des sondages très contraires dans l'hypothèse où le PR enverrait des troupes sur place.
  5. https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/18/le-ministre-des-armees-lance-un-nouveau-plan-pour-lutter-contre-l-evaporation-de-ses-effectifs_6222702_823448.html rien à voir avec l'actualité ukrainienne, car le problème est plus ancien que les annonces présidentielles, mais bon, pas sur qu'un bon discours sur le "on va en Ukraine comme des bonhommes" n'améliore la situation des armées...
  6. non, mais qu'elle n'a pas probablement pas les mains aussi libres qu'elle le prétend.
  7. La volonté de Piotr Tolstoï ne compte pas beaucoup dans cette guerre. C'est probablement un chauffeur d'ambiance comme Medvedev, ce qui permet à Poutine de présenter une posture "médiane". Les moyens militaires russes ont clairement été mis au sud afin de sécuriser les oblasts revendiqués. Cela a du sens comme on l'a vu à Avdiivka qui sécurise la ville de Donestk. Les territoires pris au nord/est en 2022 ont été rendus ou relâchés depuis. L'absence de poussée sur la frontière Est malgré un manque de troupes ukrainiennes me semble indiquer soit une autolimitation - soit une contrainte posée par des acteurs extérieurs (Chine, USA) du genre : l'aventurisme militaire à ses limites, vous devez limiter votre offensive, sinon on s'occupe davantage de votre cas. On remarque que ce sont les ukrainiens qui ont franchis la frontière Est ces derniers jours.
  8. l'installation d'un régime pro-Poutine à Kiev - voire tout simplement neutre - pourrait suffire pour atteindre cet objectif. Dans le premier cas on comprend bien, dans le second il suffirait que Kiev saisisse les opportunités commerciales offertes par une posture de Moscou pour s'y engouffrer un peu comme l'OPEP.
  9. la posture surprenante du PR (j'y ai perdu quelques cheveux) s'expliquerait dans l'hypothèse de négociations imminentes entre l'Ukraine et la Fédération de Russie. Une conjonction exceptionnelle de calendriers apparait : - quelques semaines de répit climatiques pour cause de boues : personne de va claquer la porte parce qu'une de ses unités a obtenu un succès inattendu ; - une élection présidentielle russe. Quel plus beau symbole pour Poutine que de signer une paix victorieuse après sa réélection ? - une dénazification "accidentelle" : la légion russe et la brigade Azov - deux des unités ukrainiennes les plus marquées idéologiquement ont été exposées - voire sur-exposées - en quelques semaines et ont subis de lourdes pertes - Macron qui fait chauffer l'ambiance - si je m'énerve la France vient casser la gueule à l'armée russe (personne n'y crois) - et la tension nucléaire monte (personne n'y crois, quoi que l'on peut s'interroger sur de possibles actions désespérées des ukrainiens). Ce qui permet notamment de faire intervenir les chinois qui seraient trop heureux de se présenter comme parrains d'un possible accord de paix. L'intérêt est d'empêcher les russes d'avoir les mains libres.
  10. Notre PR a raison de ne pas entrer dans un chantage nucléaire. Comme les armes nucléaires sont des armes de non emploi, je pense effectivement qu'il ne faut pas sur-investir en ce domaine. De part son pseudo M51.4ever semble avoir quelques intérêt pour la dissuasion nucléaire. Il n'est pas le seul à générer de l'ambiance dissuasion nucléaire par chez nous ces derniers jours. Qui croit un seul instant que la France va pousser la Russie à négocier avec l'arme nucléaire comme outil de dialogue stratégique ? https://www.lefigaro.fr/vox/monde/en-utilisant-l-arme-nucleaire-comme-outil-de-dialogue-strategique-la-france-pousse-la-russie-a-negocier-20240315 En revanche, le niveau est meilleur ici : https://video.lefigaro.fr/figaro/video/nucleaire-la-menace-a-t-elle-augmente-les-details-avec-heloise-fayet/ Dissuasion nucléaire française et agression russe en Ukraine n'ont pas de raison de se télescoper. En revanche, le sujet pourrait être perçu différemment d'Ukraine. Cette dernière ne dispose pas de l'arme nucléaire mais sans aucun doute de la capacité de construire une bombe sale. Ne serait-elle pas tentée d'utiliser (ou menacer de le faire) des bombes sales sur le territoire russe en cas d'effondrement militaire? L'Ukraine a multiplié les frappes sur le territoire russe ces derniers temps. Elle a les ressources radioactives, les vecteurs et a démontré la capacité à atteindre de multiples cibles, y compris Moscou, sans interception. J'ai donc l'impression que l'Ukraine a réalisé de gros efforts pour bâtir une forme de pré-dissuasion nucléaire. Supposons que ce soit le cas. Comme passer de la pré-dissuasion à la quasi-dissuasion, laquelle exige une affirmation positive sur la possession et l'intention d'utiliser ces armes? Ne serions pas dans un processus original de dissuasion militaire par tiers interposé, la France signalant indirectement à la Russie voire à l'Ukraine les possibles conditions d''emploi des armes sales : par exemple en signalant via l'envoi de soldats français (qui ne seront pas vraiment envoyé) la sanctuarisation de Kiev et Odessa? Les stratèges du Kremlin ont vocation à réfléchir à ces possibilités. La disponibilité par l'Ukraine de ce type d'arme mettrait en revanche les allemands dans une situation de grande fébrilité. Je comprendrai que l'Ukraine souhaite disposer de telles armes pour conserver une faculté résiduelle de dialogue en cas d'effondrement militaire, néanmoins je préfèrerai qu'elles n'existent pas.
  11. certes et c'est bien heureux je répondais à des échanges autour d'une contribution d'un M51.4ever sur un fil twitter qui voyait la posture du PR dans une dialectique de la dissuasion nucléiare.
  12. Il faut effectivement signaler que les avancées russes ne sont pas fabuleuses et que le coût de prise d'avdiivka fut sans doute énorme. C'est important pour la sécurité de l'Europe - un gage que la Russie de poussera pas l'opportunisme militaire trop loin - mais cela ne sauve pas l'Ukraine au sens où l'entend généralement ici. Et le discours de Macron vise à sauver l'Ukraine d'une main mise poutinienne. Alors selon M51.4ever on va vraiment s'autoriser à penser de menacer d'utiliser l'arme nucléaire contre la Russie? La dialectique de la dissuasion nucléaire sans invasion du territoire national est un exercice extrêmement délicat dans une démocratie, elle exige : - de faire comprendre et/ou laisser entendre la notion d'intérêt vital - à sa population - puis à l'ennemie potentiel - de cranter les réactions par divers paliers - d'avoir tout tenter préalablement - y compris les actions militaires sanglantes. - dans l'usage de l'arme nucléaire d'établir des distinctions qui en limite l'usage avant l'auto-destruction mutuelle. Cela prend des années à se préparer. Macron ne serait pas crédible à expliquer que la chute militaire de l'Ukraine engage les intérêts vitaux du pays. Il n'a pas apporté de démonstration en ce sens et c'est lui - et non Zelenski - que les français ont élu.
  13. j'ai plutôt l'impression que le PR s'est rallié à une position allemande, mais ce n'est pas bien grave. L'important est d'afficher une position commune, plutôt dans le sens d'une Europe de la défense, avec des objectifs concrets en faveur de l'Ukraine. Sur ce point c'est donc rassurant. J'ai trouvé une forme de gêne dans la voix des dirigeants, un peu comme si afficher une position commune relâchait les tensions qui se sont peut être exprimées durant les entretiens de travail.
  14. je suis bien d'accord. Il y a des sujets sur lesquels nous pouvons agir réellement - seuls ou à plusieurs - et d'autres sur lesquels nous ne pouvons pas. Le bien et le mal n'ont rien à voir avec cela. Se donner des objectifs irréalisables conduit à échouer sur ceux qui le seraient. A partir du moment où l'on se réserve la faculté d'intervenir en Ukraine, on s'interdit par construction à intervenir ailleurs: Arménie, Haiti, et pourquoi pas Soudan Ethiopie, Gaza, Liban ou que sais-je. Le monde est suffisamment instable pour que le PR justifie une action extérieure française qui apporte un plus très sensible pour les populations concernées.
  15. Quelques mots en réaction : 1- la défaite ukrainienne sera difficile à éviter au regard des scénarios les plus probables actuellement, mais je n'ai pas de signe qu'elle soit imminente. Une défense en repli peut quand même durer en s'appuyant sur des villes. Néanmoins si c'est cet été ou l'été prochain ou plus tard, le problème est juste repoussé. 2- Le PR songe à envoyer des troupes dans un calendrier incertain. On doit donc lancer immédiatement une économie de guerre avec tous les sacrifices économiques qui vont avec. Car la machine est longue à lancer. Il faut des signes massifs d'ici ... deux semaines, deux mois grand maximum 2 bis - L'opposition est composée de fiottes, mais le PR a le dernier mot. Donc on y va. Avec quelques soutiens. 2 ter - On passe un peu de temps à tortiller du cul les termes de la guerre : non on soutient l'Ukraine, on n'est pas belligérants, c'est un peu comme comme des casques bleus sans soutien de l'ONU, mais comme c'est nous les gentils car les autres sont méchants, etc. 3 - Poutine et ses séides nous rappellent que la guerre c'est moche, le moyen importe peu. Bref, nos troupes payent salement le prix du sang. 4 b - Le PR ne pouvant aujourd'hui ignorer cette éventualité confirme que l'engagement français est un engagement pour l'avenir, la paix, la civilisation, et plein de trucs biens. Bref, ca va saigner à torrent mais ca vaut le prix du sang. 4 b bis- Poutine proclame que la France est en guerre avec la Fédération de Russie. La guerre prend une dimension navale. La Russie a encore des sous-marins. Elle active ses relais divers, notamment en Afrique. Le front principal est en Ukraine, mais cela chauffe aussi pour nous ailleurs. 4 b ter - crise économique majeure. tous les marchés financiers dévissent. 4 b quater - les Etats-Unis, la majeure partie des européens et globalement le reste du monde observent la scène interloqués. 5 - la vaillance et la qualité de nos troupes ne suffisent pas. Le PR a certes rappelé que l'Ukraine manque d'hommes, nous avons la démographie pour compenser, mais pas les équipements ni les facultés de formation suffisantes. La motivation nationale pour un projet militaire porté pas grand monde n'est pas suffisante pour se battre avec un vieux famas, quelques grenades et une formation de 4 semaines. C'est donc une défaite sanglante, peu importe que l'on ait tué des 'orcs' russes en masse ou pas. Dans ce scénario : - le point le plus important est le 2 bis, c'est à dire qu'on y aille avec juste quelques soutiens et donc in fine une inévitable et absurde défaite. Sans cette condition, les équilibres du monde et notamment des relations Etats-Unis / Chine seraient bouleversés. Perdre quelques dizaines de milliers de soldats, c'est tragique mais on a connu. La certitude d'une défaite absurde est préférable à la possibilité d'une guerre mondiale ; - néanmoins, le monde est plein d'incertitudes, cela fait son charme : des variantes extrêmes demeurent possibles "Un génie apparait" : venant des forces françaises, ukrainiennes ou alliées un génie apparait comme il en existe un par siècle au mieux. Les contraintes de la guerre moderne demeurent, mais il/elle se joue d'elles à son avantage. Il pourrait alors se produire des choses étranges et peut être une victoire militaire. Je ne crois pas trop à cette éventualité. Sur un plan théorique, il faut très probablement exclure le PR de la boucle décisionnelle militaire. "la France dégradée ou le Sud global se réveille " : le retour à des guerres absurdes type 20ème siècle entre puissances nucléaires effraie terriblement le sud qui proclame que les nations européennes ne sont définitivement plus maitre d'elles mêmes (version soft) ou sont sous l'emprise d'un facteur culturel récessif pouvant induire des déterminismes génétiques (version dure - comprendre : nos arrières grand parents ont été cons, nos grands parents plus encore, on réussit à aggraver la situation... Bref, on arrête les frais avec un Occident objectivement fin-de-race) . L'occident bourgeois devient alors le symbole d'un échec civilisationnel majeur et nos voisins nous en font payer le prix. Ce scénario est plus intéressant qu'il n'y parait si l'on réfléchit à l'échelle mondiale : d'une part, il peut conduire à un éveil des peuples du sud au prix certes d'une potentielle disparition de la nation française (pas nécessairement besoin de massacres pour cela) et d'autres part, il génère une situation inédite pour nos enfants et petits-enfants : la possibilité de bâtir une nouvelle nation sur de nouvelles bases. Plus facile à théoriser qu'à réaliser, mais c'est une possibilité rare dans l'Histoire. "la défaite magnifique" : une variante qui exige des sacrifices spécifiques. Par exemple, une disparition quasi totale du contingent français dans une action défensive glorieuse, par exemple permettre l'évacuation de la population d'une grande ville ou un truc du genre. L'important est ici que le monde garde en mémoire le sacrifice des soldats et non l'absurdité d'une guerre entre puissances nucléaires, laquelle peut entrainer le scénario précédent. Bien sur, certains espéreront des variantes du type : Poutine s'étouffe en mangeant son déjeuner. Cela peut arriver mais serait-ce pour autant la fin de la guerre?
  16. tu parles du Lancet? les servants ukrainiens d'obusiers ont indiqué qu'on le voyait trop tard mais qu'on l'entendait un peu avant, de sorte que l'on pouvait se jeter dans un trou ou au sol avant sa frappe. Certains servants auraient survécus à plusieurs frappes.
  17. ca n'a pas l'air de s'être bien déroulé, les russes montrent des photos de groupes de soldats à terre avec des brassards jaunes.
  18. https://www.jpost.com/israel-news/article-792041 réunion au sommet ce dimanche au sein de l'armée israélienne. je pense que c'est principalement pour l'assaut sur la bande sud de Gaza avec des consignes strictes sur le mode opératoire. L'article apprend que deux douzaines de palestiniens sont morts dans les locaux de la police israélienne. Les dérives semblent généralisées
  19. Je vois deux aspects dans le soutien américain à Israël : - une forme de projection sur ce pays et sur le judaïsme qui découle d'une histoire spécifique du christianisme à l'Amérique et conduisant à un focus très partiel et donc un peu biaisé sur Israël ; - une amitié et un soutien réel à un pays amis. C'est tout à fait respectable et l'administration Biden ne ménage pas ses efforts pour faire passer des messages. C'est en effet la responsabilité des vrais amis. La confusion entre ces deux aspects est permanente aux Etats-Unis. Le premier point est un des plus grand risque pour Israël, bien plus important qu'un 7 octobre bis. Que se passerait-il si les américains portaient sur Israël un regard neutre? In fine, c'est sans doute ce qui est préférable et qui doit advenir, mais entre temps, le risque d'une inversion psychologique est réel. Comme le focus trouve son origine dans un mouvement évangéliste, qui perçoit le retour des juifs en Israël dans une perspective eschatologique, le retournement psychologique ne peut pas être anodin... C'est une épée de Damocles modèle Vorpale++ au dessus de la tête d'Israël, en sus de tous les problèmes internes et externes du pays.
  20. Pour que les américains paraissent pour des gentils ils devront apporter beaucoup d'aide. Ils sont capables de le faire mais la difficulté est de disposer de relais dans la population. Et sur ce point, ils ont été mauvais en Afghanisthan et en Iraq. Je ne vois pas quelle lumière les auraient saisie depuis... S'ils sont maso pour donner les outils à Israël pour tout casser puis à en récupérer les ennuis après, c'est un choix bien surprenant... qui néanmoins leur appartient. Pourquoi pas en effet reconstruire la bande de Gaza, la doter d'une administration alliée, la militariser puis se barrer dans la tourmente en laisser tout le matos au Hamas ou son successeur.
  21. la photo est de très haute définition, on voit bien dans certains cas le dessin d'une ligne de tranchée et dans d'autres cas pas du tout, au point qu'on se demande pourquoi une défense en ligne jaune figure sur la photo.
  22. la dernière production d'ATE CHUET : Que l'on pourrait intitulé des dons respectifs de la France et l'Allemagne à l'Ukraine. Le propos c'est qu'on ne donne pas grand chose parce que l'on est en slip. Deux choses ont attiré mon intérêt : - l'utilisation de la valeur de remplacement pour valoriser les dons. Cette méthode s'impose (intellectuellement) lorsque le don force un remplacement - c'est à dire à dire lorsque le don contraint nos propres forces (pas sur que ce soit le cas pour les VAB) - un comparatif des dons au km de front. La densité de troupes et d'équipements est un enjeu. Si la densité baisse trop le mouvement redevient possible pour le camp adverse. Néanmoins, je suis très mitigé sur ce comparatif au cas présent, car il n'a pas le même sens pour les différents équipements ; un Caesar est mobile et a de l'allonge, ce n'est pas le cas d'un mortier. Et bien sur de nombreux pays sont donateurs. L'idéal étant de compléter ce que les autres ne peuvent donner. Notre armée n'étant pas conçue pour tenir un large front, il n'y a aucune raison que nos puissions fournir les ukrainiens en ce sens. Il aurait été plus intéressant de raisonner sur la dotation théorique des ukrainiens.
  23. ils ont la puissance d'une alliance - ce sont des pays continents - et peuvent très certainement entrainer du monde derrière eux. Pour rebondir sur ton propos, il manque une alliance de non-alignés pour faire contrepoids.
  24. Si par ces deux alliances, tu évoques la Chine et les USA alors tu es potentiellement d'accord avec Nicks. Il faudrait quand même un élément déclencheur - même absurde - pour les impliquer de leur plein grès. Je ne pense pas qu'il vienne d'Ukraine sauf implication militaire directe de l'Otan
  25. La situation ukrainienne génère de grandes paroles de nos dirigeants, c'est plus difficile de percevoir concrètement ce qu'il va en advenir : https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/13/guerre-en-ukraine-la-reference-aux-accords-de-munich-un-argument-politique-aux-limites-historiques_6221752_823448.html « Je suis frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres », avait déclaré Emmanuel Macron, le 1er novembre 2018, soulignant le « risque » de voir l’Europe « se démembrer par la lèpre nationaliste et être bousculée par des puissances extérieures ». Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le président de la République est toujours hanté par le souvenir de la période, mais ses références ont évolué au gré de sa politique : alors qu’en juin 2022, son appel à « ne pas humilier la Russie » était une allusion transparente au sort réservé à l’Allemagne par les vainqueurs de la première guerre mondiale, le discours qu’il a tenu à Prague, le 5 mars, exhortant ses alliés à ne pas être « lâches » face à une Russie devenue « inarrêtable », renvoie directement à l’échec de la politique d’apaisement des démocraties européennes envers le IIIe Reich. Il y a deux ans, Emmanuel Macron ne voulait pas être le Clemenceau du traité de Versailles (1919) ; désormais, il se refuse à être le Daladier des accords de Munich (1938). https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/13/l-accord-bilateral-de-securite-avec-l-ukraine-approuve-a-l-assemblee-nationale-malgre-les-dissensions-persistantes_6221716_823448.html A l’ouverture du débat, tenu dans le cadre de l’article 50-1 de la Constitution, le premier ministre, Gabriel Attal, a martelé, dans un discours d’une demi-heure, l’importance d’un soutien de la représentation nationale à cet accord signé le 16 février. « Voter contre, c’est signifier à nos alliés que la France tourne le dos à son engagement et à son histoire. (…) S’abstenir, c’est fuir ses responsabilités devant l’histoire, trahir ce qui nous est de plus cher »,
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