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Tout ce qui a été posté par loki

  1. un article sur l'emploi du qualificatif de génocide quant au conflit actuel: https://www.mediapart.fr/journal/international/011123/guerre-au-proche-orient-le-genocide-terme-juridique-et-arme-politique IlIl n’est pas le premier à prononcer le terme de « génocide » pour désigner l’action de l’armée israélienne actuellement en cours à Gaza, mais sa parole pèse d’un poids particulier, d’autant plus dans un pays qui a pu forger l’expression « G-word » pour éviter d’avoir à employer un mot si lourdement chargé. Dans une lettre datée du 28 octobre, Craig Mokhiber, directeur du bureau new-yorkais du Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) de l’ONU, qui a mené dans ce cadre plusieurs missions de défense des droits humains, notamment à Gaza dans les années 1990, annonce sa démission. Et invoque comme motif le fait que, « encore une fois, nous voyons un génocide se dérouler sous nos yeux, et l’Organisation que nous servons semble impuissante à l’arrêter ». Cet avocat se dit bien placé pour savoir que « le concept de génocide a souvent fait l’objet d’abus politiques ». Mais, poursuit-il, « le massacre général actuel du peuple palestinien, enraciné dans une idéologie coloniale ethno-nationaliste, poursuivant des décennies de persécution et d’expulsions systématiques, entièrement fondé sur le fait que ces populations sont arabes, et associé aux déclarations d’intention explicites du gouvernement et de l’armée israéliens, ne laissent aucune place au doute ou au débat ». Convoquant le fait qu’à « Gaza, des maisons civiles, des écoles, des églises, des mosquées et des établissements médicaux sont attaqués sans raison alors que des milliers de civils sont massacrés », il va jusqu’à affirmer que nous serions en face, regardant les Palestinien·nes, d’un « cas d’école de génocide ». Le terme de « génocide » est aussi prononcé par des chercheurs, tels les philosophes Étienne Balibar et Judith Butler (membre du bureau de Jewish Voice for Peace) ou le sociologue Didier Fassin, des membres du personnel politique allant du président brésilien à une ministre de l’actuel gouvernement espagnol, mais aussi des organismes comme le Centre américain pour les droits constitutionnels ou le mouvement états-unien IfNotNow… Et ce, sans même développer l’emploi du terme dans la bouche de très nombreux Gazaoui·es, mais aussi chez les délégués officiels de la Palestine, qu’il s’agisse de son représentant à l’ONU ou de son ambassadrice en France, Hala Abou Hassira, qui a assuré vendredi 27 octobre que la Palestine « n’oubliera pas et ne pardonnera pas ». De façon plus violente et sans employer spécifiquement le terme, l’intention prêtée à Israël de commettre un génocide à Gaza a été particulièrement visible dans des caricatures, des pancartes et des slogans comparant les Israéliens et les nazis. Pour l’organisation américaine Genocide Watch, qui classe les processus de génocide selon dix « paliers », la guerre entre Israël et le Hamas aurait déjà atteint six paliers, notamment la discrimination et la déshumanisation, sensible par exemple dans les propos du ministre de la défense Yoav Gallant affirmant combattre des « animaux humains ». Mais on n’aurait pas encore atteint le « stade 9 » du génocide, à savoir l’extermination. L’importance cardinale de l’intention D’un point de vue juridique, il faudra encore beaucoup de temps pour que la Cour pénale internationale (CPI), habilitée à qualifier un tel crime, se prononce sur le sujet, même si elle s’avère d’ores et déjà mobilisée sur ce qui s’est passé à Gaza et autour de l’enclave ces dernières semaines, puisque son procureur actuel, le Britannique Karim Khan, s’est rendu au poste-frontière de Rafah, entre l’Égypte et Gaza, dimanche 29 octobre. Le « génocide » se distingue de possibles « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité » au sujet desquels la CPI a déjà indiqué vouloir enquêter, tant du côté du Hamas que d’Israël. Pour rappel, un « crime de guerre » est, selon la définition des Nations unies, une action illégale ou une série d’actions qui violent le droit international humanitaire prévu pour protéger les civils en situation de guerre. Les « crimes contre l’humanité » n’ont, eux, pas nécessairement à avoir lieu dans le contexte d’un conflit armé pour être caractérisés. Ils n’ont pas été définis et codifiés dans un traité dédié comme l’ont été les crimes de guerre dans les conventions de Genève, mais ils incluent notamment l’apartheid, l’esclavage, la déportation de populations ou les tueries de masse, et se déroulent dans le contexte d’une attaque systématique contre une population civile. Ils sont caractérisés par leur violence à grande échelle, sur une population ou un territoire, et par la manière méthodique avec laquelle ils sont menés. Le terme de génocide a, lui, été forgé par Raphael Lemkin, juriste polonais témoin des massacres perpétrés par les nazis durant l’Holocauste. Il a été reconnu pour la première fois par les Nations unies comme un crime en droit international en 1946, puis codifié dans la convention sur le génocide, en 1948. Tout comme les crimes contre l’humanité, le génocide peut être constitué par des actes de nature différente. L’article 2 de la convention de 1948 le définit comme suit : « Le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : meurtres de membres du groupe ; atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe. » La différence principale entre les crimes contre l’humanité et le génocide réside alors dans le fait que, pour que des actes puissent être qualifiés de génocide, ils doivent être commis « avec l’intention de détruire ». Du fait de cette importance cardinale de l’intention, souvent difficile à établir même si la justice internationale peut prendre en compte pour cela non seulement les discours, mais aussi les actes, le terme de génocide n’est employé que pour le massacre systématique des Héréros et des Namas dans le Sud-Ouest africain allemand (1904-1908), celui des Arméniens par les Turcs (1915-1916), des juifs et juives pendant la Seconde Guerre mondiale, au Cambodge sous la houlette des Khmers rouges dans les années 1970 et lors du génocide des Tutsis du Rwanda en 1994. Dans les champs politiques et médiatiques, son usage est toutefois bien plus large. L’utilisation d’un tel terme par les Palestinien·nes et leurs soutiens, dans le contexte des bombardements sur Gaza, obéit à deux intentions principales qui demeurent distinctes, même si elles peuvent se recouvrir par endroits. Il peut s’agir, avant tout, d’une arme politique dotée de trois munitions. D’abord, frapper les esprits pour souligner l’ampleur des dégâts et meurtres commis par l’armée israélienne ces derniers jours. Ensuite resituer la guerre actuelle contre Gaza, qu’Israël présente comme des représailles au 7 octobre dernier, dans l’histoire longue de la dépossession des droits et des terres des Palestinien·nes depuis 1948. Enfin, rappeler que le gouvernement israélien actuel est dépendant du soutien d’extrémistes messianiques juifs, à l’instar des ministres Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, qui n’ont jamais fait mystère de leur volonté d’éliminer la présence palestinienne du Jourdain à la mer Méditerranée. Mais à cela se superpose aussi un usage sans doute plus déflagrateur et stigmatisant, consistant à renvoyer sur Israël, qui puise sa légitimité historique dans le génocide des juifs d’Europe, l’anathème de commettre un génocide tout en prétendant être le refuge d’un peuple victime de génocide. Affirmer qu’un pays, créé pour servir de refuge à un peuple génocidé, commet aujourd’hui un génocide, c’est remettre en cause les raisons mêmes de l’existence d’Israël. Quelle que soit la définition juridique qui sera retenue des actes commis aujourd’hui à Gaza, l’emploi du terme de génocide paraît donc inacceptable à la plupart des Israélien·nes, mais aussi aux yeux de nombreuses personnes sensibles, directement ou indirectement, à la mémoire de l’Holocauste. Réactivation mémorielle Dans ce cadre, on insiste sur le fait que l’échelle et l’intentionnalité de la destruction des juifs pendant la Shoah demeurent incommensurables avec ce qui se déroule aujourd’hui à Gaza. Ou l’on juge que le droit d’Israël à se défendre est soutenu par le fait que ce pays s’est fondé sur la promesse d’un « plus jamais ça », justifiant par avance tous les moyens mis en œuvre pour mettre le Hamas hors d’état de nuire, dans la mesure où cette organisation s’est avérée, le 7 octobre dernier, n’être pas seulement une organisation de la résistance palestinienne, mais aussi une organisation tueuse de juifs et pas seulement de colons. Pour nombre d’Israélien·nes, les massacres du 7 octobre ont fonctionné comme une réactivation mémorielle du génocide mené par les nazis. Une des expressions les plus limpides de cette dimension de l’équation se trouve sous la plume de l’écrivain israélien Yaniv Iczkovits. Dans une tribune publiée mardi 31 octobre dans Le Monde, cet homme qui avait fait partie des militaires refusant de servir en 2002 en Cisjordanie, et qui continue de juger que « l’occupation israélienne est immorale et que les extrémistes israéliens veulent anéantir toute possibilité de réconciliation », explique pourquoi il a choisi, aujourd’hui, de rejoindre les réservistes de Tsahal. Le texte commence ainsi : « La journée du 7 octobre a changé Israël. Elle l’a changé en profondeur, en lui infligeant une douleur que nous pensions ne plus jamais connaître. Une douleur dont nos grands-parents, et leurs grands-parents, parlaient. Ils nous ont raconté les maraudeurs venant brûler et piller, les soldats rassemblant les gens pour les fusiller dans une fosse, la barbarie inhumaine et l’absence totale de pitié. » Et il ajoute : « Cette douleur est profondément gravée dans notre mémoire à tous. Nous avons écrit des livres à son sujet, composé des chansons, nous nous sommes levés lors de journées commémoratives, nous l’avons étudiée dans nos cours d’histoire. Mais personne ne pensait que nous allions la revivre dans notre chair. Personne ne croyait qu’un jour notre post-traumatisme redeviendrait traumatisme. » Cette réactivation mémorielle est indéniable, même si côté palestinien on rappelle, dans le cadre d’un conflit des mémoires en train de se réordonner en concurrence des victimes, que le déplacement forcé de centaines de milliers de personnes du nord de Gaza vers le sud ne peut être ressenti que comme une réitération de la Nakba (la « catastrophe » en arabe). En 1948, plus de 700 000 Palestinien·nes avait été expulsé·es de leurs terres, en particulier vers Gaza, espace dans lequel les centaines de milliers de déplacé·es des dernières semaines peuvent légitimement se vivre comme des réfugiés doublement expulsés. Mais que le passé percute le présent ne justifie pas les parallèles faciles entre le Hamas et les nazis, pourtant répandus des profondeurs de la société israélienne au plus haut sommet de l’État. Benyamin Nétanyahou a ainsi affirmé, devant le chancelier allemand Olaf Scholz, que les membres du Hamas étaient des « nouveaux nazis ». Cette rengaine se répand comme rarement, mais elle n’est pas pour autant inédite. Déjà en 1982, au moment de l’envahissement du Liban par les troupes israéliennes, le premier ministre israélien Menahem Begin avait comparé Yasser Arafat dans son refuge de Beyrouth à Adolf Hitler dans son bunker à la fin de la Seconde Guerre mondiale… Le parallèle entre la situation qu’a fait vivre le Hamas à Israël et celle que le régime nazi a fait subir aux juifs se répand, mais n’emporte toutefois pas l’ensemble de la société israélienne, toujours plus hétérogène et complexe que ses représentants officiels. Dani Dayan, le président de Yad Vashem, le mémorial israélien de la Shoah situé à Jérusalem, a ainsi sermonné l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Gilad Erdan, pour avoir, lundi 30 octobre, accroché une étoile jaune sur sa poitrine, ornée de la phrase « Never again » : « Cet acte déshonore les victimes de l’Holocauste ainsi que l’État d’Israël. L’étoile jaune symbolise l’impuissance du peuple juif et sa dépendance envers les autres. Nous avons désormais un État indépendant et une armée forte. Nous sommes maîtres de notre propre destin. » Raz Segal, historien qui dirige le programme « Holocaust and Genocide Studies » à l’université Stockton, aux États-Unis, s’est aussi emporté, dans un texte publié dans le Guardian, sur la manière dont Israël avait tendance à faire de l’Holocauste une arme visant moins à entretenir une mémoire encore à vif qu’à abattre symboliquement et géopolitiquement le camp palestinien. Benyamin Nétanyahou avait déjà tenté d’attribuer, contre toute rigueur historique, l’idée de la « solution finale » au grand mufti de Jérusalem, qui aurait soufflé à Adolf Hitler la nécessité d’exterminer tous les juifs de la planète. La volonté de dresser un parallèle entre les Palestiniens et les nazis justifiait alors d’exonérer des décennies d’antisémitisme européen dans le sort fait aux juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Il reviendra à l’actuel procureur de la CPI, Karim Khan, de décider où et sur quels faits il enquête, quand il présentera une inculpation et quelle sera la dénomination de celle-ci. Mais pour le premier procureur de la CPI entre 2003 et 2012, Luis Moreno Ocampo, ainsi qu’il le dit dans un article du journal espagnol El País, il faudrait a priori considérer les crimes perpétrés le 7 octobre par le Hamas comme un crime contre l’humanité et possiblement un génocide. Mais il juge aussi que le droit d’Israël de se défendre face au Hamas ne lui donne pas le droit « de tuer en masse des civils » et met en garde contre un possible crime contre l’humanité, voire un génocide, aujourd’hui en cours à Gaza. Il ose pour cela un autre parallèle historique dérangeant : « Israël ne peut pas transformer Gaza en camp d’extermination. »
  2. Faire la paix avec l'AP afin d'avoir un interlocuteur étatique. Evacuer la totalité des colonies. Repasser derrière la ligne verte (ligne d'armistice de 1967)
  3. https://www.lemonde.fr/international/live/2023/11/02/en-direct-guerre-israel-hamas-nouvelles-tensions-a-la-frontiere-entre-israel-et-le-liban_6197302_3210.html Le Hezbollah annonce avoir détruit un drone israélien au dessus du Liban. Les combats entre le Hezbollah et Tsahal ont coûté la vie à 48 soldats du Hezbollah et 8 soldats de Tsahal Il y aurait en tout 66 morts du côté libanais et 9 côté israélien
  4. il y a déjà une enquête en cours pour la "guerre" de 2014 et il va y en avoir une (vis à vis du Hamas et d'Israél) sur l'actuel conflit. Ajoute à ça que la CPI a déjà considéré que la colonisation est bel et bien un crime contre l'humanité.
  5. Il est intéressant de noter que le deuxième écrit a été publié initialement en mai 2021 comme quoi l'évolution du conflit était prévisible depuis des années ce qui n'a pas empêché la cécité politique tant en Israél (mais ça n'est pas surprenant vu l'agenda du gouvernement au pouvoir) qu'en occident (où on a fermé les yeux sur l'absence de résolution du conflit et les conséquences)
  6. Le plus incroyable (en terme de communication politique), c'est que le bureau du premier ministre précise qu'il s'agit d'une hypothèse !!
  7. USA: Biden appelle à une "pause" dans les combats à Gaza: https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/usa-biden-appelle-à-une-pause-dans-les-combats-à-gaza/ar-AA1jfJhx?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=56bf776f577148d0ab328b52f077277b&ei=12
  8. on en avait parlé il y a quelques jours, libération a fait un factchecking sur un document officiel israélien prévoyant de déporter la population de Gaza : https://www.liberation.fr/checknews/que-contient-le-document-partage-par-wikileaks-selon-lequel-israel-prevoit-de-deplacer-les-habitants-de-gaza-vers-le-sinai-20231031_7EHNI245HJBVXCMZV5LN5F3LTU/ les points essentiels : - tiré du site d’information israélo-palestinien Mekomit, ancré à gauche. Samedi 28 octobre, le média a publié dans son intégralité les dix pages du «Document d’orientation : alternatives à une directive politique pour la population civile à Gaza», rédigé par le ministère des Renseignements. Mekomit souligne que ce texte recommande le transfert forcé de la population de la bande de Gaza dans le Sinaï de manière permanente. Le journal indique avoir contacté le ministère qui lui a confirmé qu’il s’agit bien d’un rapport authentique qui n’était pas destiné à la presse. - Le média se montre très prudent sur les conséquences réelles de ce texte, notant que son existence «n’indique pas nécessairement que ses recommandations soient prises en compte par le système de sécurité. Malgré son nom, le ministère des Renseignements n’est responsable d’aucun organe de renseignement, mais prépare de manière indépendante des études et des documents d’orientation, qui sont distribués au gouvernement et aux organes de sécurité pour examen, mais qui ne les engagent pas. Le budget annuel du bureau est d’environ 25 millions de shekels [5,8 millions d’euros, ndlr] et son influence est considérée comme relativement faible». - le bureau du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a minimisé sa portée en le qualifiant d’exercice hypothétique. - Ce rapport, consulté par CheckNews dans son intégralité, imagine trois scénarios pour la population palestinienne à Gaza après la défaite du Hamas. Dans le premier cas, le ministère des Renseignements envisage son maintien et la prise du pouvoir par l’Autorité palestinienne. Dans un second cas, la population reste à Gaza mais un autre pouvoir arabe local émerge. Enfin, dans le troisième cas, elle est évacuée vers le Sinaï. Le document disqualifie les deux premiers scénarios pour des raisons stratégiques et sécuritaires. - La note craint que l’installation de l’Autorité palestinienne puisse mener à la création d’un Etat palestinien, dans une situation compliquée d’occupation. Et le scénario d’un nouveau pouvoir arabe, alternatif au Hamas, n’est pas jugé crédible et pourrait même conduire à l’arrivée d’une nouvelle autorité encore plus violente. Le ministère estime que l’installation de colons israéliens dans Gaza pourrait conduire à une mauvaise image d’Israël à l’échelle internationale puisque ce territoire demeurerait contesté. - L’analyse du ministère tend donc à défendre le scénario d’une population gazaouie déplacée. Le rapport envisage que, «dans un premier temps, des villes de campements soient établies dans la région du Sinaï», puis un corridor humanitaire permettra aux habitants de Gaza de s’installer dans des villes construites dans le nord de la région égyptienne. Le ministère explique alors que l’Egypte devra accepter les réfugiés en raison du droit international, et qu’Israël devra «agir pour promouvoir une vaste initiative diplomatique visant à ce que des pays se portent volontaires pour aider la population évacuée et acceptent de les accueillir comme immigrants».
  9. Carpet pour zone à mon sens : c'est un système de déminage par emploi de munitions thermobariques si l'on traduit
  10. L'attaque d'Israël contre le camp de Jabalia pourrait constituer un crime de guerre, selon l'Onu : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/l-attaque-d-israël-contre-le-camp-de-jabalia-pourrait-constituer-un-crime-de-guerre-selon-l-onu/ar-AA1jeAGh?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=9426b2778bfd4ae3ab99ae21ac32e840&ei=8 5 français évacués : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/cinq-français-parmi-les-évacués-de-gaza-en-egypte/ar-AA1jdJhr?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=5ba10c5ef5f043a5a9b7e568d68ddf7a&ei=47 le nombre total de français à Gaza est de 54 (et 170 avec les ayants-droits et agents)
  11. On voit que le Hamas a beaucoup modifié sa communication (outre ses méthodes de combat), en ce sens il a appris (pour le pire) des conflits récents sinon : https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/011123/washington-juge-incroyablement-destabilisatrices-les-violences-des-colons-israeliens-en-cisjordan France Info indique que 125 palestiniens ont été tués par l'armée ou les colons en Cisjordanie depuis le 7 octobre
  12. le bilan des pertes israéliennes (uniquement les tués) est relevé à 16 tués pour la journée (et la nuit) de mardi : - 15 dans les opérations dans la bande de Gaza - un tué à la frontière (obus de mortier) https://www.timesofisrael.com/idf-says-9-soldiers-killed-battling-hamas-deep-inside-gaza-as-military-toll-mounts/
  13. un résumé sur Le Parisien : https://www.leparisien.fr/international/israel/guerre-en-israel-lattaque-du-7-octobre-etait-une-reaction-a-la-politique-de-netanyahou-explique-le-chef-du-hamas-01-11-2023-UXHOCGI2VNGM3AF3FFUAXUQP74.php
  14. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/rsf-saisit-la-cpi-pour-crimes-de-guerre-contre-des-journalistes-en-israël-et-à-gaza/ar-AA1jd05v?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=e12fdeec475e43009791469bf9bcafb7&ei=11
  15. Oui c'est une armée de conscription donc des jeunes et très jeunes dans les unités d'active. Les missiles AT sont prévus pour être tirés à moyenne/longue distance donc il est logique qu'ils soient utilisés en prem's Selon les cartes de la page précédente, les combats dans la ville de Gaza elle même n'ont pas encore commencés : en urbain, il y aura un danger RPG plus élevé et beaucoup plus de combats entre infanterie L'intensité des combats peut encore devenir pire y compris pour les civils
  16. Tout à fait mais la question est de savoir si il s'agit de l'exploitation d'une faiblesse du système trophy ou d'un coup de malchance (raté du système qui arrive de temps en temps), évidemment il est trop tôt pour avoir un retex
  17. https://www.armyrecognition.com/defense_news_october_2023_global_security_army_industry/hezbollah_uses_tharallah_twin_anti-tank_missiles_to_counter_aps_of_israeli_merkava_tanks.html c'est une version du Kornet : Tharallah conçue pour tirer 2 missiles durant un court intervalle pour profiter du temps pour réarmer le système Trophy Le Hezbollah est connu pour en avoir, le Hamas ? Clairement le "dart" du missile a pénétré le Namer dans l'habitacle où se situait le groupe de combat (7 tués et 2 blessés graves sur 9 hommes)
  18. selon l'article, il y aurait eu 11 tués et blessés (7 tués, 2 blessés graves et 2 blessés légers) sur un seul Namer (qui a un équipage de 12 hommes) soit quasiment 90% de pertes alors que ce véhicule est supposé être protégé contre les missiles AT (c'est l'arme qui a été utilisée) via le système Trophy et est très fortement blindé (plus encore que le Merkava) : c'est soit un coup de malchance grave soit une défaillance de l'engin surtout que le Hamas n'a pas normalement accès aux missiles AT russes les plus modernes (ça sera plutôt iranien comme armement) complément: le Hamas a quand même des Kornet au vu de l'utilisation de ce type de missile par le passé
  19. Il y a plus de 2000 km entre le Yémen et Israél, ils sont censés avoir tiré quoi comme missiles ? Oryx avait listé les matériels reçus d'Iran : https://www.oryxspioenkop.com/2019/09/list-of-iranian-arms-and-equipment.html Je n'y ai pas vu de missile balistique capable de toucher Israél, il faudrait qu'ils aient reçus des versions améliorés des shahab
  20. Il a porté une étoile jaune en signe de protestation du manque de soutien de l'ONU
  21. Oui : https://www.lefigaro.fr/international/en-direct-l-armee-israelienne-declare-avoir-frappe-11-000-cibles-a-gaza-depuis-le-debut-de-la-guerre-contre-le-hamas-20231101 Tu as quelques images via le lien Si 9 soldats ont été tués, ça signifie que des dizaines ont été blessés en une seule journée de combats Pour le manque d'images, il faut prendre en compte que des dizaines de journalistes (de toute nationalité: palestiniens, israéliens etc.....) ont été tués depuis le début du conflit, j'ai vu passer e nombre de 31 journalistes tués: https://www.lefigaro.fr/international/en-direct-l-armee-israelienne-declare-avoir-frappe-11-000-cibles-a-gaza-depuis-le-debut-de-la-guerre-contre-le-hamas-20231101 Le métier de journaliste de guerre n'a jamais été aussi dangereux
  22. Pas de lance roquette, tsahal a justifié ce tir par la présence d'un responsable du Hamas dans la zone
  23. A priori ça cogne sévère des deux côtés : chacun indique infliger de lourdes pertes à l'ennemi
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