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Tout ce qui a été posté par loki

  1. Ca confirme que les pertes du Hamas sont assez légères : le ratio prisonniers vs tués lors des batailles de falloujah (2ème bataille) et de Marioupol (de source russe) est de l'ordre de un tué pour un prisonnier.
  2. https://en.wikipedia.org/wiki/2023_Israeli_invasion_of_the_Gaza_Strip#/media/File:October_2023_Gaza−Israel_conflict.svg sans être fabuleux, ça reste lisible
  3. a) on dirait une sorte de roquette modifiée pour être une arme de contact, à l'endroit où elle est posée, elle est quasiment sure de mettre le char hors de combat b) on ne peut pas savoir vu la vidéo mais comme il s'agit de prises de vues réelles avec toutes les contingences du combat, il n'est pas possible d'avoir plus précis c) je pense que beaucoup de soldats israéliens sont des spécialistes : par contre au vu des brigades qui subissent les pertes, on peut voir quelles sont les unités déployées et on voit bien (comme prévu) que ce sont les unités d'actives
  4. ça serait celui-ci : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/un-cargo-saisi-en-mer-rouge-israël-dénonce-une-attaque-iranienne/ar-AA1kbvlk?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=58f1c8249b154204952d60a70ddca080&ei=11 Israël a accusé dimanche les rebelles houthis du Yémen d'avoir saisi un cargo de propriété britannique dans le sud de la mer Rouge, en dénonçant une "attaque iranienne" aux conséquences internationales pour la sécurité du trafic maritime. Le chef des Houthis, alliés de l'Iran, a menacé mardi de s'attaquer aux navires israéliens en mer Rouge et dans le détroit de Bab al Mandeb, à la pointe du Yémen. Dans un message sur les réseaux sociaux, l'armée israélienne a déclaré que le navire reliait la Turquie à l'Inde, n'était pas la propriété d'un armateur israélien et ne comptait aucun Israélien dans son équipage. Les services du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont dénoncé "un nouvel acte terroriste iranien qui représente une escalade".
  5. à priori les russes utilisent des armes à sous-munitions depuis le début de l'invasion selon Human Rights Watch : https://www.hrw.org/news/2023/08/04/ukraine-apparent-russian-cluster-munition-attack https://www.hrw.org/news/2023/07/06/ukraine-civilian-deaths-cluster-munitions
  6. ils ont aussi des drones à longue portée par exemple : https://en.wikipedia.org/wiki/Elbit_Hermes_900
  7. Le trajet pour un missile balistique (dans le cas précis d'un tir venant du Yemen avec un missile à moyenne portée) c'est la ligne droite donc en passant au dessus de l'Arabie Saoudite et/ou la Jordanie (il faudrait connaître la zone de tir précise). Ce sont les drones qui ont des capacités plus souples (si ils ont l'autonomie bien sur). Pour te répondre sur les éventuels missiles balistiques israéliens, à cette distance ça ne peut être que des Jerichos mais ceux-ci sont dévolus à la frappe nucléaire et donc pas employables dans ce type de scénario. L'aviation est plus souple d'emploi
  8. Je n'ai pas compris Yoram, la capacité de rétorsion c'est l'aviation : les houtis ont des moyens sol-air faibles (mais existants) mais par contre peu de cibles dures intéressantes à détruire Israél ne compte pas sur des missiles sol-sol pour ce genre de missions mais sur ses F15/16/35
  9. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/les-usa-israël-et-le-hamas-parviennent-à-un-accord-de-principe-pour-une-pause-dans-les-combats/ar-AA1kaQ4V?ocid=msedgdhp&pc=LCTS&cvid=fe0332b71e9b4bea893c2209dd6d9505&ei=10 Israël, les Etats-Unis et le Hamas sont parvenus à un accord de principe visant à libérer des dizaines de femmes et d'enfants retenus en otage à Gaza en échange d'une pause de cinq jours dans les combats, a rapporté samedi le Washington Post, citant des personnes au fait de la question. Aux termes de l'accord, toutes les parties interrompraient les combats pendant au moins cinq jours alors qu'"une première cinquantaine d'otages ou plus seraient libérés par petits groupes toutes les 24 heures", a rapporté le Washington Post. Le Hamas a capturé quelque 240 otages lors de l'attaque du 7 octobre, qui a fait 1.200 morts dans le sud d'Israël. Selon le journal, une surveillance aérienne sera mise en place pour observer les mouvements sur le terrain et aider à maintenir l'ordre durant la pause, qui prévoit également l'acheminement de quantités importantes d'aide humanitaire. Ni la Maison blanche, ni le cabinet du Premier ministre israélien n'ont immédiatement commenté les informations du Washington Post. Selon des personnes au fait de la question, les libérations d'otages pourraient commencer dans les prochains jours.
  10. Pendant ce temps, les combats et les pertes continuent : https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/idf-announces-names-of-6-idf-soldiers-killed-in-gaza-bringing-group-op-death-toll-to-57/ https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/idf-announces-names-of-2-soldiers-killed-in-gaza-ground-op-death-toll-climbs-to-58/ 58 soldats ont été tués depuis le début de l'assaut terrestre sur Gaza (et un nombre indéterminé blessés mais qu'on peut estimer entre deux et 10 fois le nombre de tués) Côté hamas, on revendique infliger de lourdes pertes aux forces israéliennes, par exemple il y a quelques jours : https://www.aa.com.tr/en/middle-east/al-qassam-brigades-claims-it-destroyed-136-israeli-military-vehicles-since-ground-operations-started/3047933 en fait il s'agit de véhicules détruits complétement ou partiellement (endommagés donc) revendiqués mais sans pouvoir être vérifié de façon indépendante et sans pouvoir savoir si les véhicules attaqués ont bien été endommagés ou si (pour ceux blindés) si leur système Trophy et leur blindage a bien fonctionné Statistiquement (l'annonce est du 9 novembre et le début de l'assaut du 27 octobre), ça signifie environ 12/13 attaques par jour de combat Le Hamas ne communique pas sur ses propres pertes
  11. à titre perso, je suis dans la petite cinquantaine et j'ai constaté que j'ai perdu depuis mon pic de forme (atteint à la quarantaine) où je pratiquais la course à pied (semi-marathon) et des sports de combat. Depuis l'âge, une légère prise de poids ( ) et des soucis de santé m'ont fait bien régresser. Il y a eu de grosses améliorations par rapports aux 2 guerres mondiales où à 50 ans tu étais vieux et plus capable de combattre mais à mon sens, un quinqua (sauf exception) n'est plus capable de faire ce que fait un jeune : c'est l'histoire de la vie .......
  12. Oui mais à cet âge, tu n'es en général plus complétement opérationnel : dans les grands conflits passés, c'était l'âge des territoriaux...... Le plus inquiétant est qu'il s'agit d'un âge moyen ce qui signifie qu'une part importante des forces ukrainiennes sont maintenant constituées de quadra et quinqua
  13. Le point essentiel d'une guerre d'attrition, ce sont les hommes : si les russes (voir post de Conan) envoient des jeunes sans réelle expérience au combat, côté ukrainien on envoie les vieux (avec un âge moyen de 43 ans dans l'armée ukrainienne : https://www.capital.fr/economie-politique/quel-est-letat-de-larmee-ukrainienne-apres-sa-contre-offensive-1485923#:~:text=La guerre a tellement érodé,ukrainien à environ 43 ans. ) ce qui indique un épuisement des ressources humaines Il est probable que le conflit se résoudra par le premier camp qui épuisera ses ressources humaines plus que par épuisement des ressources matérielles
  14. https://www.mediapart.fr/journal/international/171123/chasser-les-palestiniens-de-gaza-est-un-reve-tres-dangereux-et-deja-ancien une interview de l'historien israélien Gadi Algazi : L’Israélien Gadi Algazi est historien et activiste. Il avait été, en 2000, l’un des fondateurs de Taayoush, mouvement judéo-arabe qui signifie « vivre ensemble » en arabe, organisation créée en 2000 pour tenter de lutter contre l’escalade en Israël et en Palestine au moment de la deuxième intifada. Pour Mediapart, il revient sur la répression des voix dissidentes en Israël et la manière dont le 7 octobre a abîmé la cause nationale palestinienne et souillé la perspective de lutte contre la décolonisation portée par un certain nombre d’activistes israéliens. Mediapart : Demeure-t-il un espace en Israël pour des voix pacifistes et en particulier des voix judéo-arabes comme la vôtre et celles que vous avez longtemps cherché à promouvoir ? Gadi Algazi : C’est difficile, pour plusieurs raisons. D’abord à cause d’une répression sans précédent depuis les années 1950. Parmi maints exemples, Meir Brochin, un enseignant d’histoire et d’éducation civique au lycée, a été libéré après quatre jours de détention à condition de ne plus utiliser les réseaux sociaux pendant deux semaines, simplement pour avoir relayé le nombre de victimes à Gaza. Les accusations de « trahison » contre lui ont été abandonnées, mais il ne s’agit pas en réalité d’établir des charges pour de futurs procès, plutôt d’intimider. Cela n’est qu’un exemple : la répression contre les citoyens palestiniens en Israël est bien plus sévère. Il est aussi évident que la guerre réduit l’espace d’expression pour des positions pacifistes. Depuis la fin des années 1970, les campagnes militaires plus limitées qu’aujourd’hui visant les Palestiniens ont toujours eu de tels effets. Mais à cela s’ajoute désormais une deuxième raison qu’il faut bien admettre. Le massacre du 7 octobre a laissé des traces profondes. Cela mine la confiance fondamentale des gens, non seulement dans l’humanité de l’autre, mais aussi dans la vie elle-même en général. Troisièmement, s’ajoute la question des otages, qui nous donne collectivement l’impression de vivre dans des limbes et un abîme. Pour beaucoup de gens, le 7 octobre n’est pas un événement qui serait terminé, et il y a une identification générale avec la souffrance des familles des otages. Pour eux, le 7 octobre – même après les bombardements féroces de familles palestiniennes ! – reste toujours le temps présent. Cela rend difficile la discussion sur ce qui se passe maintenant, sur les atrocités perpétrées par les militaires israéliens sous nos yeux. Parce qu’il y a aussi, côté israélien, des bébés, des femmes, des personnes âgées qui sont depuis maintenant quarante jours dans une situation terrible. On voit bien comment le gouvernement israélien utilise leur sort pour justifier d’amplifier la violence envers les citoyens palestiniens. Enfin, les méthodes déployées par le Hamas n’ont rien à voir avec un projet d’émancipation. Même parmi les actes de violence horribles qui ont marqué l’histoire du conflit sanglant entre nos deux peuples, il existe des différences de nature et non seulement d’échelle. Il ne s’agissait pas, le 7 octobre, d’une explosion de violence incontrôlable, ni de l’œuvre de combattants cherchant à se venger de la mort de leurs camarades, mais d’un geste calculé destiné à semer l’horreur dans le cœur des survivants, de leurs proches et de leur entourage. Cette démarche a été couronnée d’un terrible succès. Nous, Israéliens et Palestiniens, devrons désormais vivre avec ses conséquences, et nous ne savons pas encore comment. Comment la violence extrême du Hamas a-t-elle résonné dans votre espace politique ? On peut mettre de côté pour un moment les racistes et ceux qui refusent de regarder les raisons pour lesquelles le 7 octobre a pu se produire. Si l’on se concentre sur les personnes de bonne volonté que les méthodes israéliennes à Gaza révulsent, on ne peut que constater un bouleversement profond. Une amie palestinienne qui vit à Jérusalem m’a dit : la décolonisation que nous tentons de promouvoir depuis des années consiste à chercher l’égalité et une voie de vie. L’action du Hamas, par contre, a contribué à confirmer la propagande israélienne qui diabolise les Palestiniens et leur lutte pour la dignité humaine. La paix ne peut pas être fondée sur le massacre massif de Palestiniens, pas plus que la libération des Palestiniens de la colonisation et de l’occupation ne peut être fondée sur le massacre de civils israéliens. La décolonisation fait partie d’un projet d’émancipation humaine ; il ne s’agit pas de massacres aveugles, d’épuration ethnique ou de remplacer la barbarie de l’occupation par la barbarie des assujettis. On entend des voix en Israël qui refusent catégoriquement toute analyse du contexte... ... et pas seulement en Israël. En Israël, un argument populaire demeure, selon lequel toutes les tentatives visant à contextualiser les événements du 7 octobre reviennent à justifier de tels crimes de guerre. Or même les crimes les plus horribles que les êtres humains sont capables de commettre ont des contextes, et y faire face nécessite que nous réfléchissions aux contextes. Évidemment, l’occupation qui persiste depuis un demi-siècle, la colonisation permanente, le blocage de Gaza, la question des réfugiés palestiniens..., ces contextes restent pertinents. Il serait insensé de prétendre que cette triste histoire a commencé le 7 octobre. Mais cela ne diminue en rien la responsabilité des auteurs. Les gens agissent dans de tels contextes et peuvent adopter différentes lignes de conduite ; la souffrance et l’oppression peuvent se traduire par toutes sortes de projets collectifs. Qu’en est-il du mouvement de protestation israélien contre la réforme de la Cour suprême qui a attiré l’attention de tous au cours des mois précédents ? Le plus terrible pour moi aujourd’hui est de voir que les centaines de milliers de personnes qui ont protesté ces derniers mois en scandant le mot « démocratie » acceptent aujourd’hui sans broncher ni protester les crimes de guerre commis à Gaza. Elles ignorent aussi les mesures répressives en Israël même contre ceux qui s’opposent à la guerre. Que répondez-vous à l’idée répandue qu’Israël « n’a pas le choix » que de mener la guerre jusqu’au bout ? Il y a toujours d’autres choix. Ce qui est typique de la politique d’Israël, c’est de détruire les autres options pour prétendre ensuite n’avoir pas d’autre choix que de bombarder. Israël a détruit le mouvement national palestinien, et a reçu le Hamas en retour. Au Liban, Israël a détruit le mouvement Amal, et a reçu le Hezbollah en retour. À chaque fois, Israël a fait en sorte de détruire les organisations prêtes à conclure un compromis historique pour se retrouver en face-à-face avec des ennemis à bombarder. Un imaginaire récurrent en Israël est de se vivre comme une « villa dans la jungle » : une jungle qu’il faudrait régulièrement tondre. Les commentateurs et les militaires promettent une fois de plus qu’une victoire finale et totale est à leur portée, et qu’ils pourront alors repartir sur une table rase. Il n’est donc pas étonnant qu’il soit aujourd’hui si difficile d’imaginer des alternatives politiques aux meurtres : ce que la politique de poursuite de l’occupation et d’élimination des alternatives a provoqué est précisément le désespoir et un sentiment omniprésent de ne pas avoir le choix. Ceux qui hésitent aujourd’hui à appeler à l’arrêt de la guerre – comme si ce qui s’est passé jusqu’à présent n’était pas assez horrible – devraient au moins réfléchir aux conséquences réelles à long terme ; à ce dont les gens se souviendront, à la façon dont la vengeance engendre la vengeance sanglante. L’absence de proportionnalité entre le nombre de victimes palestiniennes après le 7 octobre et celui des victimes israéliennes ce jour-là est-elle un sujet dans le débat public israélien ? Le nombre de morts à Gaza n’est pas absent du débat public, mais la grande majorité des gens refusent de reconnaître la souffrance des Palestiniens. Ce n’est pas la première fois, mais l’ampleur du phénomène est inédite. Il faut aussi avoir à l’esprit que l’immense majorité des Israéliens ignorent tout du monde arabe et de Gaza, une ignorance cultivée et entretenue depuis des années. Personne ne sait qu’en 2017, des milliers de Gazaouis ont protesté contre le Hamas et ont été réprimés. Personne ne s’intéresse à la manière dont le Hamas a imposé son pouvoir à Gaza avec une main de fer. Cela permet de confondre tous les Palestiniens de Gaza avec le Hamas. Plus profondément, on ignore notre responsabilité historique dans la souffrance des réfugiés palestiniens, qui restent majoritaires dans l’enclave. La frange de la société israélienne qui veut réoccuper Gaza est-elle seulement marginale ? Ce qui me paraît plus dangereux en ce moment est l’idée de chasser les Palestiniens de Gaza. C’est un rêve très dangereux et déjà ancien, qui s’est exprimé depuis les années 1950, et fut repris par Ariel Sharon dans les années 1970... En ce moment, une tentative de réaliser cet objectif – on parle franchement d’une seconde Nakba (« catastrophe ») – pourrait déstabiliser les régimes arabes. Un objectif plus achevable, déjà formulé par l’armée, est de réduire le ghetto de Gaza, de concentrer deux millions de personnes dans le sud de l’enclave après avoir réduit le nord à des ruines. Existe-t-il d’autres scénarios pour le « jour d’après » ? À court terme, tout le monde affirme qu’Israël ne veut pas occuper Gaza et on ne voit aucun régime arabe, allié à une force internationale, se proposer pour administrer l’enclave. Un moment, il faudra donc bien se tourner vers l’OLP – peut-être élargie et reconstituée – et l’Autorité palestinienne, pour délégitimées qu’elles soient, alors que la politique israélienne depuis des années a été de séparer géographiquement et politiquement Gaza de la Cisjordanie. Même les personnes les plus à droite d’Israël vont être contraintes de travailler avec les représentants palestiniens qu’elles ont contribué à affaiblir si elles veulent établir une gouvernance acceptable à Gaza. La guerre soude-t-elle la société israélienne ou révèle-t-elle des fractures ? C’est prématuré pour le dire. À court terme, le Hamas a renforcé l’adhésion populaire à l’idéologie dominante. La montée du nationalisme est évidente partout. Mais existe dans le même temps le sentiment que l’État israélien qui opère au nom de ses citoyens n’a aucune capacité à résoudre leurs problèmes sociaux, politiques, sécuritaires. Qu’il ne sait que faire la guerre… L’État d’Israël est aujourd’hui réduit à une grande machine de guerre, mais c’est tout. Il est incapable de mettre en place un soutien psychologique adéquat pour les survivants du 7 octobre, inapte à aider sa population matériellement et institutionnellement. Sans la société civile, les besoins quotidiens des plus fragiles ne seraient pas remplis. Cette mise à nu de l’incurie de l’État, combinée avec le racisme à l’œuvre dans toute une partie de la société et l’extension de la peur après le 7 octobre, ouvre la porte aux milices privées et armées ainsi qu’aux tendances fascisantes. Parmi les opposants à Nétanyahou aujourd’hui, certains espèrent un leader qui soit encore plus extrémiste. Pourquoi les Palestiniens d’Israël paraissent-ils aphones dans un tel moment ? D’abord parce qu’ils ont peur. Parce que des étudiants ont été expulsés de leurs universités, que des gens ont perdu leur travail pour un mot sur les réseaux sociaux. Le chef de la police israélienne avait prévenu, après avoir violemment réprimé une petite manifestation à Haïfa, que ceux qui se solidariseraient avec Gaza, il pouvait les envoyer en bus là-bas… Ensuite, il y a un malaise profond dans la mesure où beaucoup jugent que la cause nationale palestinienne a été souillée par les actes du Hamas et qu’à l’heure actuelle, il n’existe pas d’espace libre pour discuter de ces questions. Dans le même temps, les Palestiniens d’Israël ont exprimé une vision claire, raisonnable et morale que je considère comme essentielle. Mohamed Barakeh, ancien député de la Knesset et président de l’organe représentatif le plus important des citoyens palestiniens d’Israël, a tenté d’organiser une réunion à Haïfa. Mais il en a été empêché par la police. La réunion, à laquelle j’ai participé, s’est finalement tenue sur Zoom. Mohamed Barakeh a été très clair en affirmant : « Des dizaines d’années de souffrance palestinienne ne justifient pas ce qui s’est passé le 7 octobre, et ce qui s’est passé le 7 octobre ne justifie pas ce qui se passe à Gaza. »
  15. Pour une réflexion sur l'évolution des pertes : - en janvier 2023 : 180000 pertes (casualties en anglais) russes contre 100000 pertes ukrainiennes https://www.france24.com/en/live-news/20230122-russia-taken-180-000-dead-or-wounded-in-ukraine-norwegian-army - en août 2023 : 300000 pertes russes (+120000 depuis janvier) contre 200000 pertes ukrainiennes (+100000 depuis janvier) https://www.nytimes.com/2023/08/18/us/politics/ukraine-russia-war-casualties.html#:~:text=The Biden administration's last public,war began in February 2022.
  16. tu en trouveras même (ce type d'articles) au début des années 2000 mais là on parle de stock d'Uranium tout en restant au seuil de l'arme nucléaire : si l'Iran veut avoir une Bombe A, elle a les compétences technologiques pour l'acquérir en peu de temps
  17. https://www.lemonde.fr/international/live/2023/11/17/en-direct-guerre-israel-hamas-l-autorisation-de-laisser-entrer-deux-camions-de-carburant-par-jour-dans-gaza-divise-le-cabinet-de-guerre-israelien_6200413_3210.html « Mon Bureau a reçu une saisine sur la situation dans l’Etat de Palestine émanant des cinq Etats parties suivants : Afrique du Sud, Bangladesh, Bolivie (…) Comores et Djibouti », a déclaré Karim Khan. « Mon bureau confirme qu’il mène actuellement une enquête sur la situation », a-t-il ajouté dans un communiqué. Un Etat partie peut déférer au procureur une situation dans laquelle un ou plusieurs crimes relevant de la compétence de la Cour semblent avoir été commis, en demandant au procureur d’enquêter sur la situation aux fins de déterminer si une ou plusieurs personnes spécifiques doivent être inculpées de la perpétration de tels crimes, a rappelé le magistrat. « Dès le début de mon mandat, en juin 2021, j’ai mis en place pour la première fois une équipe qui se consacre spécialement à faire avancer l’enquête sur la situation dans l’Etat de Palestine », a dit le procureur. « Le bureau a collecté un volume important d’informations », a-t-il souligné.
  18. L'Iran disposerait de suffisamment d'Uranium enrichi à 60% pour fabriquer 3 bombes nucléaires (à condition de l'enrichir encore) : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/l-iran-accélère-sur-l-uranium-en-marge-de-la-guerre-à-gaza-avant-la-présidentielle-américaine/ar-AA1k4s8M?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=9324194b0b5a4c449aaa29c4b444bfba&ei=26
  19. Israél a perdu 372 soldats tués dont 52 depuis le début de l'offensive terrestre sur la Bande de Gaza : https://www.timesofisrael.com/authorities-name-44-soldiers-30-police-officers-killed-in-hamas-attack/ A la frontière Libano-israélienne : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/liban-les-bombardements-s-intensifient-à-la-frontière-israélienne/ar-AA1k2j46?ocid=msedgdhp&pc=LCTS&cvid=efb8a2ce11ab40beab8b57de9440d337&ei=8 Dans les tunnels : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/israël-s-attaque-aux-tunnels-du-hamas-avec-des-robots-et-du-gel-explosif/ar-AA1k2tBv?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=6ffac91d74734f7294ec0ab5debae598&ei=8
  20. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/guerre-israël-hamas-pourquoi-la-bataille-de-gaza-est-encore-loin-d-être-terminée/ar-AA1jXuFx
  21. Le chiffre est celui cité par le ministère de la défense israélien qui reprend le chiffre global du ministère de la santé à Gaza Comme indiqué précédemment, les chiffres de ce ministère sur les conflits précédents ont été confirmés par l'ONU Là le chiffre est en plus repris par le ministère de la défense israélien donc les deux parties sont d'accord à minima sur le chiffre global Enfin l'ONU (source indépendante donc) a communiqué sur les pertes de son personnel qui s'établissent à environ 1% (101 tués sur 13000 personnes, il y a quelques jours) donc sur une base de 2 millions de personnes ça ferait environ 20000 tués (ou disparus) : un chiffre supérieur à celui du ministère de la santé gazaouite qui est donc crédible. Bref la ventilation des pertes proposée par le ministère de la défense n'est guère crédible puisqu'elle implique que la quasi-totalité des hommes tués seraient des membres du Hamas
  22. Pour donner un exemple à quel point ce type est fou et dangereux : https://www.lemonde.fr/international/article/2023/03/20/bezalel-smotrich-ministre-ultranationaliste-israelien-s-offre-une-harangue-antipalestinienne-a-paris_6166253_3210.html Durant la cérémonie, M. Smotrich (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bezalel_Smotrich) s’est exprimé derrière un pupitre décoré d’une carte incluant non seulement l’Etat hébreu et les territoires occupés palestiniens mais aussi le territoire de l’actuelle Jordanie : l’espace du Grand Israël pour les tenants de cette idéologie expansionniste. Il faut rappeler que le terme "grand israél" désignait à l'origine (dans les années 20, 30 et 40) la Palestine et la Transjordanie (l'actuelle Jordanie). https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/guerre-avec-le-hamas-lagenda-cache-de-lextreme-droite-israelienne-P2RAN2FOD5FMNHH3XYZYUNBCCI/ Que ce type de politicien soit ministre est une folie.
  23. https://www.reuters.com/world/middle-east/yemens-houthis-leader-says-group-will-target-israeli-ships-red-sea-2023-11-14/ Le chef des Houthis du Yémen a déclaré mardi que ses forces lanceraient de nouvelles attaques contre Israël et qu'elles pourraient cibler les navires israéliens dans la mer Rouge et dans le détroit de Bab al-Mandeb. Le groupe aligné sur l’Iran a lancé plusieurs attaques de missiles et de drones contre Israël ce mois-ci, soulignant le risque de voir la guerre entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas s’étendre à l’ensemble du Moyen-Orient. Les Houthis, en guerre contre une coalition dirigée par l'Arabie saoudite depuis 2015, sont devenus une force militaire majeure dans la péninsule arabique, avec des dizaines de milliers de combattants et un énorme arsenal de missiles balistiques et de drones armés.
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