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  1. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/gaza-l-armée-israélienne-fait-état-de-combats-féroces-dans-le-nord-de-l-enclave/ar-AA1j8Y9d?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=9a6c0a85a9a346a79da6bf93400219b3&ei=8 L’armée israélienne progresse « méthodiquement » dans la bande de Gaza, a affirmé le Premier ministre israélien lundi. « Tsahal a étendu son entrée terrestre dans la bande de Gaza, elle le fait par étapes mesurées et très puissantes, en progressant méthodiquement », a déclaré Benyamin Netanyahou alors que des soldats israéliens ont pénétré dans l’enclave vendredi soir. Lundi, des chars israéliens avaient progressé pour la première fois jusqu’aux abords de Gaza-ville, à quelque 2 km à l’intérieur du territoire palestinien. Le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus, a confirmé ce mardi matin que « les troupes israéliennes se trouvaient dans différentes parties du nord de la bande de Gaza ». « Nous avons fait entrer des véhicules lourdement blindés, des chars, des véhicules blindés de combat, des bulldozers », a-t-il ajouté, déclarant comprendre que la situation (humanitaire) est difficile « mais ce n’est pas de notre fait ». L’armée israélienne a fait état mardi à la mi-journée de « combats féroces » dans la bande de Gaza avec les combattants du Hamas palestinien. « Nos forces sont engagées dans des combats féroces contre les terroristes du Hamas en profondeur dans la bande de Gaza », a-t-elle dit dans un communiqué. Elle a ajouté que des dizaines de combattants palestiniens avaient été tués au cours des dernières heures. Tsahal a néanmoins déploré la mort de deux de ses soldats au cours des affrontements ce mardi. Des soldats progressant au milieu des gravats Gaza « sera un cimetière » pour l’armée israélienne a de son côté affirmé le Hamas qui a indiqué avoir ciblé « deux blindés » avec des obus antichars et que ses combattants avaient « anéanti » une force israélienne en lui tendant une embuscade dans un bâtiment dans le nord du territoire. Des images diffusées préalablement par l’armée israélienne montraient des soldats et des chars progresser dans un mélange de sable et de poussière, puis au milieu de bâtiments abandonnés et de gravats. D’autres images, du Hamas celles-là, sont présentées comme montrant des combattants sortant de tunnels armes à la main, et se mettant à couvert, dans une zone non résidentielle. Puis une explosion survient au loin, accompagnée d’un bruit assourdissant. Le « Hamas est l’ennemi et non la population civile » Tsahal frappe « toutes les parties de la bande de Gaza », mais se concentre surtout « sur la partie nord, centre de gravité du Hamas », a détaillé Jonathan Conricus. « Nous poursuivons leurs commandants, nous attaquons leurs infrastructures », déclare-t-il, assurant que le « Hamas est l’ennemi et non la population civile. » Mardi, en fin d’après-midi, le ministre de la Santé du Hamas a annoncé qu’au moins 50 personnes avaient été tuées dans un bombardement israélien à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas réagi dans l’immédiat. L’armée israélienne a assuré avoir frappé lundi « 300 cibles » - dépôts d’armes, lancements de missiles et caches - du Hamas, qu’Israël, les États-Unis et l’Union européenne considèrent comme une organisation « terroriste ». Elle dit également avoir tué « des dizaines de terroristes ». Les frappes israéliennes se sont poursuivies dans la nuit de lundi à mardi dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza, selon l’agence palestinienne Wafa. L’offensive israélienne met à très rude épreuve les 2,4 millions d’habitants de Gaza, soumis à des bombardements sans discontinuer et depuis le 9 octobre à un « siège complet » qui les prive de livraison d’eau, de nourriture et d’électricité. Le Hamas affirme que 8 306 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements israéliens depuis le 7 octobre. Un bilan que nous ne pouvons confirmer. « Près de 70 % des personnes tuées sont des enfants et des femmes. Il ne peut s’agir de dommages collatéraux », a déploré le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) Philippe Lazzarini. Ce dernier a réclamé un « cessez-le-feu humanitaire immédiat devenu une question de vie ou de mort pour des millions de personnes ». Mais cette éventualité a été totalement exclue par Benyamin Netanyahou. « Les appels à un cessez-le-feu sont des appels à se rendre face au Hamas. Cela ne se produira pas », a-t-il asséné. Pour Washington, son allié, un cessez-le-feu n’est pas « la bonne réponse pour l’instant », a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, qui préconise plutôt des « pauses humanitaires ». Seuls 117 camions d’aide sont arrivés depuis le 21 octobre à Gaza. L’organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, a indiqué mardi que 39 autres camions étaient arrivés lundi. Une otage libérée Outre la destruction du Hamas, avec ces avancées, Tsahal espère également retrouver et libérer les 238 otages encore aux mains de l’organisation terroriste. L’une d’entre elles, une militaire, Ori Megidish, a été libérée lors d’une opération terrestre, a annoncé l’armée israélienne lundi, précisant qu’elle se portait bien et avait retrouvé sa famille. Quatre femmes avaient été libérées la semaine dernière par le Hamas. En Israël, selon les autorités, plus de 1 400 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées le jour de l’attaque du Hamas le 7 octobre, en plein shabbat. Des centaines d’hommes du Hamas se sont infiltrés depuis Gaza sur le sol israélien, pour commettre l’attaque la plus meurtrière depuis la création d’Israël en 1948, un profond traumatisme pour la société israélienne. Sinon le Quay d'Orsay indique que 2 enfants français ont été tués dans le nord de Gaza
  2. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/tactique-du-cloisonnement-et-objectif-militaire-pas-très-clair-quelle-est-la-stratégie-de-l-armée-israélienne-dans-la-bande-de-gaza/ar-AA1jaa4x? Après l’attaque meurtrière du Hamas en Israël le 7 octobre, Tsahal a riposté en pilonnant la bande de Gaza, assurant cibler les cadres du Hamas. Cinq jours après le début du conflit, l’hypothèse d’une invasion terrestre de grande ampleur, périlleuse, a commencé à être évoquée, les responsables de l’Etat hébreu et de l’armée ayant promis l’anéantissement total de l’organisation terroriste islamiste. Depuis la semaine dernière, l’armée israélienne fait désormais de brèves incursions dans la bande de Gaza…. Mais la « progression méthodique » semble avoir remplacé la « grande offensive ». « Tsahal a étendu son entrée terrestre dans la bande de Gaza, elle le fait par étapes mesurées et très puissantes, en progressant méthodiquement », a expliqué lundi 30 octobre le Premier ministre israélien, prévenant qu’il fallait s’attendre à une guerre « longue et difficile ».Israël-Palestine : peut-on encore sauver la « solution à deux Etats » ? « La promesse d’une large offensive, faite sous le coup de l’émotion, s’apparentait plutôt à une réaction nécessaire vis-à-vis de la société israélienne que d’une stratégie politique pensée », explique Guillaume Ancel, ancien officier de l’armée française et spécialiste des questions de défense. « L’objectif militaire de Tsahal n’est pas clair » Se dessine en effet une nouvelle tactique : Tsahal poursuit les bombardements massifs pour affaiblir les capacités du Hamas tout en menant des opérations terrestres ponctuelles dans la bande de Gaza. Pour Guillaume Ancel, l’intervention terrestre israélienne reflète toutefois « l’absence de stratégie réelle » de l’Etat hébreu. Il explique : « Une partie du gouvernement israélien tente de faire croire que le Hamas est une armée. En réalité, il s’agit d’une organisation très floue, sans moyens d’attaque très sophistiqués. Il n’a pas de QG, pas d’arsenaux, pas de réelles infrastructures militaires. L’objectif militaire de Tsahal n’est donc pas clair et le but de guerre inatteignable. » A ce stade, l’armée israélienne semble privilégier les incursions à l’occupation, « l’exploration plutôt que l’invasion ». « Le black-out quasi total des communications, organisé au premier jour de l’invasion terrestre, sert Israël », continue l’expert. « Il permet, entre autres, de masquer la faiblesse de leur raisonnement. » Malgré ce « tâtonnement », les forces israéliennes ont annoncé lundi avoir frappé « plus de 600 cibles » en seulement 24 heures. Parmi elles, « des dépôts d’armes », des dizaines de positions de lancement de missiles antichar ainsi que « des caches utilisées par l’organisation terroriste ». La tactique du cloisonnement L’armée israélienne assure par ailleurs avoir engagé le combat avec le Hamas à l’intérieur du vaste réseau de tunnels construit par le mouvement islamiste sous les villes de la bande de Gaza. « Au cours de la journée [de ce mardi] les forces de Tsahal ont frappé environ 300 cibles, y compris des postes de tir de missiles antichar et de roquettes enfouis, ainsi que des complexes militaires situés dans des tunnels appartenant à l’organisation terroriste Hamas », a indiqué l’armée dans un communiqué. Pour l’heure, Tsahal concentre ses efforts autour de Gaza-ville, dans une approche de « cloisonnement », indique de son côté à « l’Obs » Stéphane Audrand, consultant spécialiste en armement. « Israël ne pouvait pas s’occuper de toute la bande de Gaza d’un coup. Gaza-ville, au contraire, est une entité urbaine encerclable, le cœur politique du territoire, avec une forte implantation du Hamas », explique-t-il. A Ramallah, l’angoisse des familles gazaouies : « Réponds-moi, par pitié, réponds-moi ! » Les incursions le long de la côte coupent toute retraite des combattants du Hamas par la mer. Dans le même temps, des bombardements massifs autour de la ville permettent aux Israéliens de « couper la bande de Gaza en deux ». A partir de là, l’expert estime que l’Etat hébreu va tenter de « lotir » l’agglomération. Il s’agit là de cerner un pâté de maisons, le couper du reste de la ville par les feux, isoler les combattants et ainsi de suite, « passer de cloisonnement en cloisonnement ». Le risque d’un enlisement à l’américaine comme en Irak Reste que cette stratégie n’est pas sans risque pour Israël. Après l’attaque du 7 octobre, 300 000 réservistes ont été mobilisés, faisant peser, selon les deux experts, des menaces sur l’économie israélienne. En outre, les jours qui passent et les morts de civils − le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé ce mardi le décès de 8 525 personnes, dont 3 542 enfants, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre − égratignent l’image de l’Etat hébreu auprès de la communauté internationale. Se pose également la question d’une impasse stratégique dans la bande de Gaza. C’est d’ailleurs ce que craignent les Etats-Unis. Pour Guillaume Ancel, Washington redoute qu’Israël connaisse à Gaza le même enlisement que les États-Unis en Afghanistan, en Irak, ou même pendant la guerre du Vietnam. « Dans chacun de ces cas, les Etats-Unis ont passé plusieurs années sur place, ont perdu des milliers d’hommes, n’ont pas atteint leur objectif militaire et se sont finalement pris une déculottée mémorable… », énumère-t-il. Selon l’expert, il convient à Israël de réfléchir dès à présent à l’après et au devenir de la bande de Gaza. Si tant est que Tsahal ne vienne à bout du Hamas, comment éviter que l’organisation terroriste ne renaisse de ses cendres ? S’agit-il pour l’armée israélienne de réoccuper la région, comme avant 2005 après 38 ans de contrôle ? Des questions encore loin d’être tranchées.
  3. Libération a fait un petit dossier dans sa rubrique Checknews : https://www.liberation.fr/checknews/qui-est-derriere-lattaque-antisemite-du-vol-provenant-de-tel-aviv-a-laeroport-de-makhatchkala-au-daguestan-20231030_NUOCGVXPABBCNH4MHEMZRGDZEI/
  4. Le CPI (via son procureur général karim khan) indique : - enquêter sur les événements intervenus depuis le 7 octobre (tant l'attaque du Hamas que la réponse israélienne) - qu'empecher l'aide humanitaire de passer pourrait être constitutive d'un crime de guerre
  5. Réponse courte : oui Oui pour ceux qui ont été pousses à la porte je connais les départs post 1948 mais pas trop post 1967
  6. En grande bretagne vu que ce sont eux qui ont proposés de créer un état juif : il suffisait de renommer cardiff Jérusalem et le tour était joué (c'est pas du premier degré) Sinon c'est bizarre cette manie de vouloir déporter les palestiniens et de leur refuser un état alors même qu'ils sont chez eux
  7. Le caractère organisé ne rentre pas en ligne de compte. En 1948, les villages arabes sont incendiés et une partie de la population (minoritaire) est massacrée afin de faire fuir les autres. Le caractère systématique de cette politique ne laisse guère de doute quant à son caractère organisé surtout qu'on a retrouvé des archives
  8. Le projet de Bennett et des groupes Israéliens qui évoquent la même chose parlent des civils et pas des combattants du Hamas.
  9. Je n'ai pas vu de chiffres récemment. Les chiffres parlent surtout des pertes subies lors de l'assaut du Hamas mais avec des imprécisions (disparus, prisonniers) et rien sur les combats récents à part que des pertes (des blessés à minima) sont recensés
  10. Pourquoi voudrais tu qu'ils les accueille ? Ça reviendrais à se rendre complice d'une épuration ethnique ce qui est un crime contre l'humanité. Et ça ne résoudrait pas le problème de la création d'un état palestinien. Par ailleurs il n'y a pas beaucoup de pays occidentaux qui ont proposé de créer un etat juif chez eux au début du xxieme siècle malgré leur soutien à la création d'un tel état : en général on préfère que ça se passe chez les autres et pas de chance pour eux, on a choisi les palestiniens.
  11. La déportation (car c'est de cela dont il s'agit) des populations de gaza est impossible : l'Égypte ne veut absolument pas recevoir de réfugiés. Ils savent bien ce qui s'est passé en 1947 et 1948 ainsi que les conséquences dans les pays qui ont accepté de recevoir des réfugiés
  12. je citais plus haut le plan de Bennett : https://www.lefigaro.fr/international/israel-le-plan-en-dix-points-de-l-ancien-premier-ministre-pour-eradiquer-le-hamas-20231029 L’armée israélienne, depuis vendredi soir, opère sans discontinuer dans la bande de Gaza. Elle répond militairement à la razzia meurtrière du Hamas, le 7 octobre dernier. Le groupe terroriste rapporte, d’ailleurs, ce dimanche soir, de «violents combats en cours». Tsahal a reçu ordre des autorités civiles et militaires de le détruire définitivement. Cependant, l’ancien premier ministre Naftali Bennett, aux affaires entre 2021 et 2022, ne se prive pas d’imaginer «un plan de siège de Gaza», qu’il a publié sur X (anciennement Twitter) le 28 octobre. Au-delà de l’aspect militaire, il s’agit aussi d’un coup politique. Naftali Bennett, après avoir été un lieutenant de l’actuel premier ministre Benjamin Netanyahou, l’avait trahi en 2021 et avait créé une improbable coalition anti-Bibi (surnom donné à Netanyahou). Elle comprenait la gauche, le centre-droit, mais aussi un parti islamiste. Naftali Bennett, donc, prévient, dans cette publication, la population israélienne : «le Hamas a préparé un vaste système de tunnels, un Etat souterrain, justement contre l'entrée des forces israéliennes» et compte infliger «un lourd tribut de sang» à Tsahal. En sus, rusé, le Hamas et ses alliés iraniens compteraient attirer le plus de forces israéliennes à Gaza «afin que nous ayons moins de forces disponibles pour une autre campagne, dans le Nord et également en Judée et Samarie (nom donné à la Cisjordanie, NDLR)». Naftali Bennett, qui a servi dans des unités commandos dans les années 90, présente un plan de dix points. Tsahal, d’abord, ne devrait pas «pénétrer profondément dans la bande de Gaza», mais plutôt «imposer un siège complet au nord de la bande de Gaza, assécher et étouffer les terroristes du Hamas dans les tunnels jusqu'à ce qu'ils soient forcés» de se rendre. Une méthode suivie, pour l’instant, par l’armée israélienne. Elle permet d’éviter des pertes militaires israéliennes et civiles gazaouies importantes. Afin de matérialiser ce siège, Israël devra créer «une nouvelle bande de sécurité de 2 km de profondeur à l'intérieur de la bande de Gaza». «Imaginez des bulldozers nivelant simplement la zone», suggère l’ancien premier ministre. Ce siège établi, Tsahal doit utiliser «continuellement sa puissance de feu contre le Hamas dans toute la bande de Gaza» et conduire «une série d'opérations terrestre ciblées» pour reprendre chaque quartier. «Il n'est pas nécessaire de traquer chaque milicien du Hamas dans un trou ou un tunnel», ajoute-t-il. Les civils devront évacuer vers le sud de la bande de Gaza «jusqu'à la fin de la guerre : lorsque le Hamas désarmera unilatéralement et libérera tous les otages». Chaque pays pourrait «accueillir les réfugiés – temporairement, bien sûr – jusqu'à ce que le Hamas se rende et que la guerre prenne fin», ce qui pour lui, pourrait durer «entre 6 mois et 5 ans». «Tout pays au monde qui exprime sa douleur face à la situation des réfugiés dans le Sud est invité à accueillir temporairement des réfugiés», souligne-t-il. Malgré de nombreuses manifestations de soutien aux Gazaouis, aucun pays n’a publiquement souhaité accueillir de réfugiés, même temporairement. L’Égypte, contiguë, a même fermé sa frontière. Au sud de la Gaza, en revanche, Israël autorisera les couloirs humanitaires, prévus par le droit international. Cependant, précise l'ancien premier ministre, «aucune goutte de carburant» ne pourrait pénétrer dans la bande Gaza. Car, «sans carburant, il n'y a pas de tunnels car il n'y a ni ventilation ni éclairage. Chaque goutte qui entre dans la bande de Gaza va au Hamas». Naftali Bennett ajoute que, malgré l’émotion causée par l’assassinat et le rapt de civils le 7 octobre dernier, Israël doit faire preuve de «patience stratégique et faire en sorte que le temps qui passe joue en notre faveur». Cette patience, matérialisée par le siège, augmenterait la pression sur le Hamas et ses miliciens d’une part, car elle les affamerait, selon lui. D’autre part, Tsahal doit démobiliser «250 000 militaires» sur les 350.000 conscrits, «afin de relâcher la pression économique et civile et de rétablir l'ordre dans l'économie et la vie». Pour l’ancien premier ministre, la mise en place de ce plan «réduit considérablement les chances d'implication du Hezbollah» car «ils n'ont pas de déclencheur spécifique pour entrer en guerre», en plus de conserver des forces israéliennes «fraîches et libres de frapper au Liban». Naftali Bennett l’assure : ce plan présente «ligne de défense politique durable. «Tant que les Israéliens ne rentreront pas chez eux, les Gazaouis ne rentreront pas non plus chez eux. Tout le monde rentre chez lui ensemble : les otages israéliens rentrent chez eux en Israël, les familles de Gaza ne reviendront que lorsque le Hamas aura disparu», conclut-il. Les combats, toutefois, se poursuivent au nord de la bande de Gaza. Evidemment on peut aussi y voir une manoeuvre politique pour se positionner en tant qu'alternative à BN.
  13. une série d'interview de Henry Laurens, un des grands spécialistes français de ce conflit : https://www.philomag.com/articles/henry-laurens-pour-loccident-il-est-impensable-que-les-palestiniens-aient-aussi-le-droit https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-ete-du-college-de-france/crises-d-orient-les-origines-de-l-autoritarisme-a-partir-de-1949-introduction-par-henry-laurens-1072561 https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/henry-laurens-le-probleme-israelo-palestinien-etait-encore-soluble-dans-les-annees-1990-il-ne-l-est-plus-20231024 (je n'ai pas eu accès au texte total du figaro)
  14. il n'est pas membre du Hamas mais de l'OLP (le Fatah), l'ennemi juré du Hamas : https://fr.wikipedia.org/wiki/Majed_Bamya
  15. L'ancien premier ministre naftali Bennett a proposé de déplacer temporairement (de 6 mois à 5 ans) les habitants de gaza dans des pays "volontaires" le temps de finir la guerre. Évidemment temporairement veut ici dire définitivement et tout le monde dans la région a en mémoire les promesses faites en 1947 et 1948 par les prédécesseurs de L'ancien PM et jamais tenues...
  16. https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/guerre-israel-hamas-deplacer-la-population-de-gaza-vers-le-sud-est-un-ordre-de-mort-s-insurge-un-diplomate-palestinien_6152145.html Déplacer la population de Gaza vers le sud est "un ordre de mort" s'insurge sur franceinfo Majed Bamya, diplomate palestinien, observateur permanent adjoint de l'État de Palestine auprès des Nations-Unies. Alors que l'armée israélienne a lancé une offensive terrestre et aérienne sans précédent samedi 28 octobre, Majed Bamya a décrit la bande de Gaza "au bord du gouffre". Quant à l'ordre d'évacuer vers le Sud, donné par l'armée israélienne, "c'est un ordre immoral, illégal. 40% de ceux qui ont été tués [dans les bombardements] l'ont été au Sud. C'est un ordre de mort", estime le diplomate, qui rappelle qu'il est contraire au droit international. "Les populations ont droit à la protection là où elles sont", rappelle-t-il. En évoquant la demande des États-Unis à Israël de distinguer civils et Hamas lors des frappes, il affirme : "Ils ne font pas la distinction ! La plupart des morts, ce sont des civils. 70% ce sont des femmes et des enfants. Ce sont des attaques indiscriminées qui visent à faire le plus de souffrance possible, à mettre le maximum de répression et terroriser la population dans son entièreté." franceinfo : Quel est l'état de la bande de Gaza ? Majed Bamya : La bande de Gaza est au bord du gouffre, deux millions et demi de Palestiniens sont assiégés, bombardés, asphyxiés. On est face à une crise humanitaire sans précédent. Quand on parle de 8 000 Palestiniens tués à Gaza, c'est l'équivalent de 214 000 Français qui auraient été tués. Quand on parle de 20 000 blessés, c'est un demi-million de Français. La moitié de la population est déplacée, plus de la moitié des habitations sont détruites. Les gens n'ont nulle part où aller. Le carburant rentre par goutte d'eau, et il est essentiel. Les hôpitaux cesseraient de fonctionner sans électricité, on a 130 bébés dans des couveuses qui mourraient instantanément. Que penser de l'ordre donné par l'armée israélienne aux populations civiles de Gaza d'évacuer vers le Sud ? C'est inacceptable, dans le droit, de faire déplacer les populations ! 40% des ceux qui ont été tués ont été tués dans le Sud, y compris des gens qui avaient évacué. Cet ordre est immoral, illégal. Dans les hôpitaux, nous avons des gens pour qui c'est une peine de mort de les déplacer. Les infrastructures ont aussi été aussi bombardées dans le Sud. Donc c'est un ordre de mort. L'ONU a demandé qu'il soit révoqué, ce n'est pas une solution, les populations ont droit à la protection là où elles sont. Les résolutions s'appuient sur le droit international. [Les bombardements et le manque d'aide humanitaire], ce sont des crimes de guerre, ce sont des crimes contre l'humanité. Quand l'ONU en arrive à dire "Gaza, c'est l'enfer sur Terre", ça veut dire ce que ça veut dire. Les États-Unis ont demandé à Israël de faire la distinction entre les civils et le Hamas, vous y croyez ? Ils ne font pas la distinction ! La plupart des morts, la quasi absolue majorité ce sont des civils. 70% ce sont des femmes et des enfants. Maintenant, il faut dire "ça suffit". Pendant que la communauté internationale se met d'accord [sur une trêve humanitaire], des milliers de Palestiniens meurent. Même les alliés les plus proches d'Israël ont du mal à justifier les atrocités qu'ils sont en train de commettre. Ce n'est pas une réponse au 7 octobre d'aller tuer des populations civiles, ça ne va pas permettre de sauver des vies, ça ne va protéger personne.
  17. c'est totalement inexact, l'objectif d'Israél est d'éradiquer le peuple palestinien en tant qu'entité nationale et cela dès le début du sionisme avec : - d'un côté la ligne de Theodor Herzl qui imaginait que les palestiniens accepteraient de devenir une minorité dans un grand état israélien et qu'il serait ainsi possible de leur accorder des droits - de l'autre la ligne de Vladimir Jabotinsky qui met en avance la violence comme moteur de la création d'un état israélien et notamment la violence contre les populations arabes C'est finalement la deuxième ligne qui va s'imposer et cela dès 1947/1948 avec la mise en oeuvre du plan Dalet et la déportation quasi-totale des populations arabes A l'exception de l'extrême gauche israélienne, toute idée d'un accord est rejetée par la quasi-totalité de la classe politique israélienne : https://www.wrmea.org/2011-march/it-s-a-myth-that-israelis-support-a-two-state-solution.html Le centre gauche continue à vendre une solution à deux états mais avec l'idée de mener de nouvelles annexions par rapport à la ligne verte (frontière de 1967) ce qui rend de facto impossible de créer un état palestinien
  18. La guerre éternelle est pourtant l'objectif (inavoué certes) de la droite israélienne pour bloquer tout projet de négociation et pendant ce temps là créer des faits acquis (déclarés par ailleurs irréversible) comme la colonisation et l'annexion de Jérusalem est. Ce sont ces gens qui ont préférés avoir le Hamas comme repoussoir que le Fatah comme interlocuteur. Quant à la stratégie de sortie de gaza il n'y en a pas : ça fait d'ailleurs parti des points qui désespèrent leur allié américain.
  19. Soit des brigades de deuxième ligne faites pour tenir un front secondaire soit des unités destinées à créer une réserve sachant que des brigades "neuves" n'ont pas l'expérience des combats. Les effectifs ukrainiens en termes de grandes unités de combat ont certainement doublés par rapport à février 2022 mais avec un souci de matériel lourd : les arrivées de matériel neufs (ou qui étaient avant en stock ou capturés) suffisent à peine à compenser les pertes ce qui pose un problème d'équipement des brigades créées depuis le début de la guerre, je soupçonne que beaucoup de ces brigades sont en fait de l'infanterie motorisée avec un appui d'artillerie (dont les ukrainiens disposent de stocks importants même si il s'agit de matos ex-soviétique en stock) et guère plus d'une compagnie blindée par brigade. Le gros de l'aide correspond à des munitions que les ukrainiens ne peuvent produire eux mêmes
  20. https://www.lemonde.fr/international/live/2023/10/26/en-direct-guerre-israel-hamas-l-armee-israelienne-indique-avoir-frappe-au-sud-liban-apres-avoir-intercepte-un-missile-sol-air_6196539_3210.html "Des avions israéliens ont frappé au Liban en représailles au lancement d’un missile sol-air dans la nuit de mercredi à jeudi. Tôt mercredi, l’armée israélienne avait également frappé des cibles militaires en Syrie en réponse à des tirs en direction d’Israël."
  21. C'est parce que le Hamas ne fait parti de ceux qui sont autorisés à négocier : les accords d'Oslo prévoient des négociations entre le Fatah et le gouvernement israélien Le Hamas a effectivement joué un rôle défavorable dans les années 90 en multipliant les attentats (comme certains groupes extrémistes juifs) mais il a été combattu par le Fatah (arrestations etc...) et les palestiniens ont continué (à l'époque bien sur) à voter pour des partis proposant la paix et la reconnaissance d'Israél
  22. Ca fait longtemps que le retour des réfugiés chez eux signifiait principalement dans le futur état palestinien et symboliquement pour une toute partie des réfugiés en Israél Lors des négociations, il y avait certes une différence entre les Palestiniens qui demandaient que ce montant symbolique se compte en dizaines de milliers et les Israéliens qui voyaient un ordre de grandeur en milliers mais dans les 2 cas, ça ne modifiait pas les équilibres démographiques et ça n'est pas la cause de l'échec d'Oslo. Oslo a échoué pour deux raisons : - le refus des israéliens malgré les accords signés de considérer la ligne verte (ligne de 1967) comme future frontière : lors des négociations les responsables travaillistes israéliens ont finalement indiqué qu'ils souhaitaient de nouvelles annexions et en particulier Jerusalem-Est - et surtout (et principalement) l'extrême droitisation de la vie politique israélienne au profit de partis opposés à toute négociation et tout accord de paix : le parti travailliste israélien est peut être en plus mauvais état que la Fatah ce qui n'est pas un mince exploit tant celui-ci est déconsidéré et moribond dans les territoires palestiniens
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