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Messages posté(e)s par Akhilleus

  1. il y a 51 minutes, olivier lsb a dit :

    Petit point sur la psychologie Russe, avec cette excellente interview du sociologue russe Lev Goudkov. Je pense que ce que tu relèves est pleinement connu et assumé et participe à la désorientation politique des citoyens, condition nécessaire pour un soutien tacite du régime à la guerre en cours.

    https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/russie-il-n-y-a-pas-de-rejet-de-la-guerre-et-du-pouvoir-c-est-exactement-le-contraire-analyse-un-sociologue-russe_5664440.html

     

    Merci

    Il était utile de rappeler que le modus operandi de la propagande russe est différent de ce que l'on pourrait faire dans nos sociétés occidentales parceque le public n'est pas le même. En ce sens, la remarque de @CortoMaltese tirée d'un digest du MOD britannique est nulle et non avenue. Il n'y a pas de dissociation psychologique liée au discours. Il serait encore une fois utile de faire du profiling fin de la psychée russe avant de tirer des conclusions

  2. Citation

    C'est sans doute à l'esprit des décideurs américains, mais puisque le véritable sujet est la Chine il faut tout de même noter plusieurs points :

    D'ailleurs, les menaces même pas voilées des américains aux Chinois  de leur faire payer lourdement tout soutien direct à Moscou sont ama plus contre productives que dissuasives

    On ne fait pas comme ça avec un asiatique et encore moins avec un chinois avec qui en plus on est dans des moments de tensions

    Ca risque de finir comme

    "si tu soutiens la Russie on va te faire des misères"

    "chiche..."

    • Upvote (+1) 1
  3. il y a 8 minutes, Alexis a dit :

    Euh... S'il s'agit bien d'une réponse à la question d' @Akhilleussur l'autre fil, il faut rappeler qu'il posait la question de la stratégie pour atteindre les objectifs.

    Tu proposes ici une liste d'objectifs. Mais sans stratégie pour les atteindre, ce ne serait plus qu'une collection de voeux pieux.

    Merci
     

    Citation

     

    A la limite, le point stratégique valable (mais qui dépasse l'ukraine) c'est dissuader tout aventurisme militaire en en rendant le cout diplomatico-economico-militaire hors de prix. Le reste ce ne sont effectivement pas des paradigmes stratégiques

    Je remets ici ce qui a été proposé :

    1. Livrer massivement armes et munitions aux ukr pour empêcher Poutine de gagner sur le terrain.

    2. Sanctions économiques pour faire plier le Russie et lui rendre son effort de guerre insupportable sur la durée

     

    Pour le 1. ça marche, les ukr ont même regagné des territoires

    Pour le 2. ça marche pas, on peut même dire que la Russie va s'adapter (mais c'était franchement prévisible)

    C'est la suite de évènements sur le terrain qui dictera la conduite des uns et des autres ; Mais personne n'est devin...

     

    Le 1- c'est à la limite de l'opératif, pas du stratégique. Qu'est ce que ca veut dire "empêcher Poutine de gagner .. du terrain ou autre chose". C'est une phrase creuse

    Le 2- est bien stratégique mais comme indiqué, il a -pour l'instant- échoué

    Citation

    J'ajouterais, dissuader la Russie ou autre puissance régionale de se lancer dans une guerre de la sorte en en rendant le coût prohibitif.

    C'est un objectif stratégique qui se tient mais ne se limite pas à l'Ukraine

    Alors je réitère (y'a un piège sémantique évidemment) mais quelle est (sont) la (les) stratégies occidentales dans le cadre du conflit Ukrainien

    Je vous aide : quel est l'objectif réel du bloc occidental ? celui qui arrive a me retrouver un truc clair, il a droit à un cookie parecque en fait, il n'ya pas de réponse évidente et d'une parceque le bloc occidental n'est pas si homogène que cela dans la vision du conflit et de deux parceque cet objectif réel n'a jamais été défini (et les objectifs intermédiaires sont changeants en fonction de la situation politique de chaque partenaire et de ce qui se passe sur le terrain)

    J'ai utilisé le terme mission creep parceque c'est exactement ce à quoi on assiste : d'aider l'Ukraine à ne pas perdre ou resister (période initiale de fourniture d'ATGMs et autres équipements défensifs) on est passé à aider l'Ukraine a récupérer du terrain (fourniture d'artillerie et de chars/IFV/APC) on est en train de passer au stade "fournir à l'Ukraine de quoi frapper la Russie en profondeur"

    Pourtant l'objectif stratégique (ca pourrait être obliger Poutine a discuter, détruire les forces armées russes, provoquer un mecontentement populaire pour renverser le régime et j'en passe) n'est toujours pas clairement défini

  4. il y a 36 minutes, MoX a dit :

    Désolé si tu l'as pris pour toi, quand j'écris "auteur", j’entends par là, journaliste / éditorialiste, voir, au pire, blogueur.
    Pour un membre du forum, j'utilise ... membre, ou contributeur.

    Pour revenir au sujet, après avoir lu des condensés de l'intervention de VVP d'aujourd'hui, je n'ai à première vue rien lu qui ne concernerait l'échelon "opérationnel".

    Ma question était sérieuse.... Quelle est la stratégie du camp occidental avec quel objectif final. Tu ou d'autres membres pouvez répondre dans l'autre fil plus approprié mais moi, je ne vois rien de concret (à part la tentative d'affaiblir l'appareil militaire russe en tapant sur l'économie) et je dirais même plus qu'on assiste en direct à un mission creep sans point terminal correctement défini.

  5. Il y a 9 heures, MoX a dit :

    Exactement. Et tellement drôle de lire alternativement "l'occident pousse à la guerre totale ! l'occident pousse l'Ukraine à la maximalisation !"  et "l'occident c'est des blaireaux, ils n'ont aucune stratégie, aucun but !" parfois sous la plume d'un même auteur ...

    En étant très cynique, on pourrait presque déjà dire que dans le pire des cas, la Russie ne se retrouvera qu'avec un champ de ruine dépeuplé en terme de nouveau territoire annexé, et une frontière complétement étanche au business ou coopérations diverses, de surcroît fortement (re)armée à l'ouest. Le tout, pour un coût humain et économique incroyable.
    Donc renforcer et maintenir l'unité autant que possible à l'ouest, c'est en effet un but en soi pour les occidentaux.

    Et je passe sur les éditorialistes se faisant mousser sur le conflit sino-américains à base de ballons, autre truc lamentable lu dernièrement sur le forum.

    Puisque je suis directement visé (c'est tellement facile de cibler le messager) la question à 1000 kopecks, c'est quoi la stratégie de l'occident dans le cadre du conflit ukrainien?

    Allez fait moi rire

  6. Il y a 10 heures, CortoMaltese a dit :

     ce n'est pas un acteur perché et irrationnel,

    En lisant certains de tes camarades de forum (ou d'autres d'ailleurs) c'est pourtant ce point là qui ressort régulièrement donc il est a mon sens utile de remettre l'église au centre du village de temps en temps

    Les russes ne sont pas des zergs ou des orcs, ils ont  des objectifs opérationnels et stratégiques en tête

  7. il y a 2 minutes, Ciders a dit :

    Ça fait cher l'objectif opératif alors que stratégiquement, le gain est extrêmement faible... en étant très très optimiste.

    Surtout qu'il aurait certainement suffi de déployer officiellement une armée russe en DNR/LNR après la déclaration d'indépendance et sa reconnaissance par Moscou pour neutraliser l'Ukraine, la plonger dans un chaos institutionnel et politique tout en neutralisant l'OTAN et en perdant le moins d'hommes et de ressources possibles. Et là, c'eut été un coup de maître.

    A la place, on a un gloubiboulga indigeste (pléonasme ?) de stratégique, d'opératif et de "c'est un oukaze !" mâtiné de tensions internes et de conséquences géopolitiques totalement imprévues par Moscou. Alors oui, ça aurait dû, ça aurait pu, mais ça n'a pas été loin. Et une fois encore, le "mieux théorique" a été l'ennemi du "bien atteignable".

    Ah mais pour le coup payé au vu de l'objectif, nous sommes d'accord. Il a été estimé en haut lieu russe que ca se tentait. Pourquoi, comment, et sur quelle estimation de balance bénéfice-risque, (qui a tout aussi bien pu être lourdement erronée ou hyper trop optimiste avec l'idée que Kiev tomberait en 3 jours) nous sommes tout a fait raccord.

    A défaut d'objectif stratégique de Février 2022, on est sur celui de Février 2023 et celui là semble assez cohérent avec les opérations sur le terrain. C'est tout ce que je dis. Après, les pertes "stratégiques" annexes, elles sont effectivement lourdes depuis le déclenchement de l"OMS (mais peut etre un peu moins lourdes que ce que certains souhaiteraient voir, la Russie n'ayant pas été désavouée par autre chose que le camp occidental. Par contre, son jeu de division de ce dit camp occidental, patiemment joué pendant des années s'est effondré d'un coup et ca c'est un echec stratégique majeur)

  8. il y a une heure, CortoMaltese a dit :

    Je trouve que tu fais un peu vite cadeau aux russes d'une stratégie cohérente que, personnellement, je ne vois pas. L'objectif initial était de s'emparer du pouvoir politique en Ukraine dans une campagne éclair puis, vraisemblablement, de démembrer le pays, avec peut-être l'existence résiduelle d'une "Ukraine Occidentale" autour de Lviv que Poutine aurait laissé aux bons soins des polonais, des hongrois ou de n'importe qui. Ca a foiré. Qu'à cela ne tienne, la Russie retire ses troupes étrillées du nord de l'Ukraine, passe à la défensive autour de Kherson et sur tout le sud du front, et tente de reconstituer son corps expéditionnaire pour, au moins, s'emparer du Donbass. Ca a foiré aussi, avec comme seul gain notable Severodonestk et Lysychansk. Arrivé à ce point, épuisées, les forces russes se mangent une contre-offensive qui les expulse de l'Oblast de Kharkiv, enlève la pince nord du dispositif qui devait fondre du Kramatorsk/Slaviansk depuis Izioum, le tout avec des pertes matérielles abominables. On rentre alors dans la 3e phase de la guerre qui conjugue mobilisation et référendum bidons d'annexion des 4 oblasts partiellement occupés, dont Kherson. Pas de chance, la situation est tellement mauvaise que Kherson est abandonné 40 Jours plus tard, vraisemblablement à la demande insistante des militaires et de Surovikine qui flairent la catastrophe opérative s'ils s'acharnent là bas. Depuis on est de retour sur une offensive russe dans le Donbass avec un corps expéditionnaire gonflé aux mobilisés et aux tolards, dont les succès se limitent pour l'instant à une stabilisation du front au nord, à la prise de Soledar et, vraisembablement, à celle de Bakhmout dans les semaines à venir. C'est pas mal, mais ça reste pour l'instant très insuffisant pour "gagner la guerre" et imposer sa volonté par la force. Moi aussi, je pense que sur le temps long la Russie à l'avantage. Mais essayer de rebadger l'ensemble incohérent que je viens de décrire en "stratégie opérative cohérente", par opposition à des occidentaux inconséquents, ça me semble faire fie de la réalité d'une Russie qui a avant tout du s'adapter en permanence à ses échecs, transformant une aventure militaire de quelques semaines en guerre totale impliquant la première mobilisation de l'histoire du pays depuis 1941. 

    Parceque tu ne vois pas l'objectif stratégique

    Objectif stratégique toujours assumé : neutralisation de l'Ukraine

    Tenté par un coup de force surprise. On en a parlé en long, large et travers, il a échoué (dans les grandes largeurs) il aurait tout aussi bien pu réussir (encore une fois il n'a tenu que du refus de Zelinksy de partir)

    Ensuite tu me fais un gloubiboulga avec ce qui se passe sur le terrain et la stratégie générale. Je te parle opératif et stratégie, tu me parles tactique. A partir de là, on peux s'arrêter, sans être méchant, ca veut dire que tu n'as pas saisi la différence entre les 3 termes

    L'objectif opératif est pourtant clair  (il est plastronné par tout les analystes occidentaux d'ailleurs en plus des déclarations russes) : prendre et sécuriser la DNR/LNR. Les opérations autour de Bakhmut ainsi que les opérations visant à repousser les ukrainiens de la banlieue de Donetsk ne doivent se lire quand dans ce but (et à contrario l'objectif ukrainien qui s'accroche à Bakmut c'est de ne pas perdre une once de territoire ukrainien)

    Arrivé à ce stade, une partie ou la totalité de l'objectif stratégique russe serait atteint : controle de la partie russophone, industriellement la plus riche de l'Ukraine avec affaiblissement de l'état ukrainien pour des décennies. L'objectif stratégique suivant étant de controler tout le littoral sud ukrainien jusqu'à Odessa et de créer un pont vers la Transniestrie. Ca c'est que j’appellerais l'objectif maximaliste qui parait difficilement atteignable maintenant. Comme l'objectif maximaliste ukrainien de récupérer tout le terrain perdu depuis 2012 parait difficilement atteignable. Il n'empeche que dans les 2 cas, c'est probablement encore dans les cartons et je ne suis pas certains que la zone sud (Zaporozhia et Kherson) restent calmes selon l'évolution de ce qui se passe plus au nord

  9. Il y a 1 heure, Espadon a dit :

     

    Il n'y en à aucun, il dit simplement que les dirigeant occidentaux n'arrive pas à appréhender la guerre dans son ensemble. À savoir, des objectifs politiques clairs, une stratégie cohérente et une tactique efficace pour l'emporter sur le champs de bataille. Une guerre met en œuvre les forces vives d'une nation, c'est pour cela, que V Poutine a appelé l'invasion de l'Ukraine une opération spéciale. Après son échec initial, il est rentré en guerre avec une mobilisation partielle et une orientation de son économie vers une économie de guerre, avec pour objectif politique la neutralité de l'Ukraine ou au pire sa partition avec annexion des oblasts déjà sous la coupe de la Russie et la mise en place d'un état fantoche. L'objectif politique des occidentaux, c'est d'empêcher cela, sans stratégie cohérente, c'est voué à l’échec. La fourniture d'armes et les sanctions économiques ne suffiront pas à faire pencher la balance en faveur de l'Ukraine. C'est triste à dire mais les ukrainiens vont être les dindons de la farce. Le seul moyen d'empêcher VPoutine de l'emporter, c'est une implication militaire de l'OTAN et ça personne ne le veut, à part peut-être les polonais.

    Je plussoie

    Si je résume : les russes ont une approche opérative (utilisation de la force sur le terrain pour atteindre des objectifs stratégiques .... à minima sécurisation de la DNR/LNR et Crimée) et stratégique (neutralisation de l'Ukraine)

    Les ukrainiens ont une approche opérative (utilisation de la force sur le terrain pour récupérer le terrain au moins jusqu'aux lignes du 24 Février ou version maximaliste jusqu'en Crimée) mais pas d'approche réellement stratégique (si objectif atteint, quid de la suite en notamment du voisinage avec le même voisin sur les 10-20 prochaines années)

    Les occidentaux n'ont pas d'approche ni opérative, ni stratégique parcequ'ils n'ont même pas été officiellement définis : on a eu -aider l'Ukraine à se défendre- en passant "détruire l'armée russe en Ukraine" jusqu'à "régime change à Moscou"

    Rien de cohérent, rien de projeté sur le temps long (et d'ailleurs ca impacte aussi le format d'aide qu'on veut bien donner"

    Tant que un "but de guerre" n'aura pas été écris noir sur blanc et paraphé par tout les acteurs occidentaux impliqués, on va juste naviguer au gré du courant.

    • Confus 3
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  10. il y a 21 minutes, Fusilier a dit :

    L'UE a monté son propre système de formation, en Pologne je crois.  Faut ajouter les formations faites directement dans  certains pays, comme en France.  Les anglais, ont de toutes façons pris de l'avance, ils ont commencé à former des l'été 2022. Ils ont l'habitude travailler avec les scandinaves, ça fait des années qu'ils font des manoeuvres et des stages en Norvège etc... 

    Dès 2014-2015 en fait

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  11. il y a une heure, Coriace a dit :

    Je pense qu'il s'agit surtout d'un choix rationnel. A deux ils seraient beaucoup moins mobiles et se généraient l'un l'autre, de plus leur densité de feu ne serait pas forcément supérieure car ils devraient toujours se coordonner.

     

    Ce qui me semble plus troublant c'est l'isolement dont semblent être victime les Ukrainiens. Mais vu le point de vue, il pourrait y avoir une brigade complète a 300m qu'on ne la devinerait pas.

     

    Autre point mais ça ne parlera qu'a certains on voit clairement que le tireur déroule sa gamme mécaniquement. Ce qui en dit beaucoup sur la régularité de la pratique et probablement la reconstruction psychologique qui sera nécessaire post guerre 

    Isolement, on ne sait pas

    C'est un poste de tir/trou d'homme dans un réseau. Le soldat russe qui se fait abattre se fait descendre parceque il met en joue/nettoie un autre poste de tir/trou d'homme. Donc les 2 gars ne doivent pas être seuls mais faire partie d'un réseau defensif.

    M'enfin tout ca c'est du détail, comme le fait de savoir si le blindé en appui est détruit ou pas et si ils ont tués 4 russes ou pas. On peut à la limite discuter de la technique de defense de la tranchée versus la technique d'attaque de la tranchée (qui ne subit pas d'attaque direct à par un tir de suppression d'arme lourde). On pourrait discuter des armes y compris des différents modèles de grenades de RPG balancées (la dernière semble être une thermobarique de fabricaiton bulgare)

    Moi ce que ca me fait poser comme questions c'est que sont devenus ces soldats et globalement que sont devenus que ce soit du coté ukrainien ou russe ceux engagés il y'a un an .....Au rythme d'attrition actuel, à part dans des unités nparticulières moins exposées (snipers, GE, SAM) je me dis que les gars qui ont survécus ces 12 derniers mois ont pas beaucoup de chance de survivre les 12 prochains

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  12. il y a 12 minutes, olivier lsb a dit :

    C'est pas comme si on avait des masses de matériels, au point de ne plus savoir ou se trouve quoi. 

    les 10P, au plus tard en 2015, on a fatalement du désigner à un conducteur le dernier emplacement où garer la machine. Je ne peux pas croire que l'armée ait collectivement perdu la mémoire sur son petit stock de matériels, encore récemment en parc. Certainement pas à une époque ou paradoxalement, on lui demande de ressortir les archives de la guerre en Algérie (une démarche que je ne critique absolument pas sur le fond), pour faire des amendes honorables sur telle corvée de bois ayant dérapé ou interrogatoire qui connut une fin tragique. 

    Certes ce ne sont pas les mêmes services, mais le coup des stocks qui ont disparu, sachant qu'ils n'ont jamais quitté le pays ni même été ferraillés. Car dans cette dernière hypothèse, ça aurait nécessité un marché public et ça laisse immanquablement "quelques" traces dont quelqu'un se serait forcément souvenu...depuis 2015.

    Ordre et mot d'ordre, je ne vois pas autre chose. Et pour des raisons toujours peu claires. 

    Les 10P ils ont pour la plupart servis de cibles sur les polygones de tir. Pas d'appel d'offre pour ferraillage nécessaire. Ceux proposés, c'est peut etre la poignée en attente de devenir des éponges à AT4CS ou 120 mm de Leclercs

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  13. il y a 5 minutes, vince24 a dit :

    J’ai toujours du mal avec ce concept qu’une unité ayant eu 30 ou 40% de pertes n’est plus opérationnelle.

    Il me semble que la seconde guerre mondiale regorge d’exemples, notamment côté allemand mais pas que, d’unités ayant pris très cher, totalement en sous-effectif, et pourtant tout-a fait opérationnelle, dans la défensive et dans l’offensive?

    que l’unité ne soit plus au top de sa forme bien sûr, que l’état major décide de la laisser en paix bien sûr, mais qu’il ne fasse plus du tout compter sur elle même en cas d’urgence? 

    C'est la gradation (notation d'activité) OTAN. Mais à ce niveau de perte, la cohésion de l'unité est perdue et elle n'est plus capables d'opérations offensives un tant soit peu complexes (je serais curieux d'exemple d'unités détruites à 40% encore capables d'attaquer autrement qu'en formation lache cad inefficace pendant la IIe GM)

    Elle peut eventuellement défendre (selon la distribution des pertes, en particulier si le rapport Mdr- sous off-off est à peu près conservé)

  14. Il y a 10 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    J'ai lu des articles disant que les Russes ont eu des pertes effroyables en attaquant Vuhledar. Je ne me souvient pas d'avoir vu ici des estimations de la même ampleur, ou alors j'ai raté quelque chose. A-t-on des raisons de penser que ce n'est pas vrai?

    Les pertes en véhicules avoisine le régiment blindé complet (une douzaines de chars, une trentaine d'IFV)

    Quant à savoir les pertes en équipage c'est difficile

    Mais moi, ce que j'ai vu c'est surtout (pas que) des véhicules immobilisés, trappes d'évac ouvertes, pas (beaucoup) de destructions catastrophiques

  15. il y a une heure, Fanch a dit :

    Sur ces 8500 combien ont été perdus, abandonnés, capturés, détruits par les russes ? 

    Au final peut être que sur ces 8500, seulement 1500 ont eu le privilège d'expérimenter la rencontre avec un véhicule russe.

    Ca change rien. C'est le volume consommé qui compte et la capacité de remplacement en une durée D, que ca tape une cible ou pas

    Idem pour l3s obus de 155

    Ou pour les missiles de DA

  16. il y a 1 minute, Eau tarie a dit :

    Tout est relatif.

    Mais la haute intensité ils sont en plein dedans. Le Russes sont à un niveau d'engagement qui est quand même très élevé au niveau de la quantité.

    Le fait qu'ils aient pu envoyer 8500 Javelin, et qu'il reste encore 60% en stock, c'est quand même très conséquent !

    On est d'accord

    Mais ils semblent penser (et être surpris) du niveau de consommation et estimer que leurs stocks sont trop faible au vue des données qui ressortent de l'engagement ukrainien

    C'est donc tout relatif et lié à la perception autant qu'aux retours de terrain

    Et si les US estiment que leurs stocks sont "un petit peu faible" ... je te laisse imaginer les autres

  17. il y a 2 minutes, Eau tarie a dit :

    Parceque les américains ne sont pas DU TOUT le style à avoir des stocks razibus.

    Culturellement, avoir des trucs en stocks de manière importante c'est la base pour eux.

    Ca c'était avant

    8500 Javelins c'est plus de 30%ù de leur stock (qui devait tourner autour de 20 000) et 5 ans de production

    Pour nous c'est pas razibus mais pour un conflit HI, finalement, ca finit par se consommer vite

  18. il y a 20 minutes, Patrick a dit :

    À ce rythme il faudra donc encore 17 ans à la Russie pour détruire en totalité les 18 premiers Caesar livrés. Or les ukrainiens en auront bientôt 47. Conclusion: réveillez-moi en 2068.

    C tres naze comme reflexion (ca vaut aussi a contrario pour les posts surpris de la destruction d'un Caesar)

    A la guerre, y a de la casse et pas necessairement au rythme attendu/voulu et aucun materiel n'est invulnerable

     

  19. il y a 13 minutes, pascal a dit :

    Je ne cachetons pas à la Rand mais j'avais évoqué cette éventualité à deux reprises ici. La source matérielle se tarit et la manne financière aussi ...Bref les généraux ukrainiens sont priés de déclencher l'opération Bagration

    Ou bien c'est dit en ouvert pour faire faire aux Russes un erreur

    Parceque dit tel que, ca ne peut que renforcer l'approche russe d'attrition sur le temps long, le temps que la manne occidentale se tarisse..... avec un risque de défaite ukrainienne, ce que, vu le capital politique, economique et diplomatique engagé, les occidentaux et les USA en premier lieu ne peuvent se permettre

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