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  1. il y a 34 minutes, Boule75 a dit :

    :bloblaugh:

    Comme tu as vraisemblablement lu trop vite, ou bien pas saisi la nuance dans mes propos, je vais reformuler : même si Trump n'aimait pas les Iraniens, et qu'il a pu être influencé par Israël, ce ne sont pas les raisons de la sortie de l'accord sur le nucléaire iranien.

    La seule et unique raison c'est le manque de marchés pour les US. Trump estimait (à juste titre) que ce sont les américains qui ont permis l'accord avec les Iraniens. Le fait ensuite que ces mêmes américains n'aient pas leur part du gâteau iranien au profit des européens et asiatiques lui était insupportable. 

    Tout autre interprétation ou explication ne correspond pas à la réalité de ce qu'il s'est passé à l'époque.

  2. il y a 27 minutes, Boule75 a dit :

    Il fallait rajouter l'abandon du JCPOA (que je viens d'inclure dans  la liste ci-dessus, c'est un exercice :-) et du coup, même si tu as raison de signaler que certaines options pouvaient correspondre à des orientations approuvées par une bonne partie du corps diplomatique US, mon impression est que ce dernier a tout de même été lourdement bousculé et que ses avis ont été largement outrepassées. Il y a eu pas mal de démissions également, même si leur signification est affaire d'interprétation pour qui connaîtrait les arcanes de cette institution. Pour Jerusalem, il s'agissait plus de plaire à l'AIPAC et au Congrès qu'à la diplomatie US, idem pour le JCPOA.

    Au final, c'est quand même bien Trump qui a dicté la direction.

    Pour le JCPOA, c'est vraiment très loin d'être tout blanc tout noir.

    Trump n'a pas cassé le deal car il n'aimait pas les Iraniens, ou parce qu'il aurait été influencé par Israel.

    Il a cassé l'accord car l'administration Obama avait laissé trop de garde-fous aux entreprises US pour revenir sur le marché iranien, garde-fous que n'avaient pas les entreprises européennes et coréennes ou japonaises, et ce en particulier dans un domaine sensible: l'Oil & Gas => le State Department était aligné avec cette position (accord injuste pour les entreprises américaines vis à vis de leurs concurrentes européennes et asiatiques) même si il n'était peut-être pas favorable au départ à casser l'accord pour de bon.

    Les conseillers de Trump ont d'ailleurs été clairs à l'époque avec le plus haut niveau de l'Etat Iranien : accepter une grande partie de leur liste à la Prévert de demandes, et les US réinvestiront comme jamais auparavant en Iran, mais à la condition que ce soit la chasse gardée des US. De ce que j'ai pu comprendre à l'époque, le Département d'Etat n'était pas en désaccord avec cette position.

    Les Iraniens ne sont pas allé dans le sens de Trump (ils ont laissé la porte grande ouverte aux Européens et Coréens/Japonais), les sanctions ont continué, et les conservateurs iraniens ont pu se refaire une santé sur la décrédibilisation de Rohani avant de pouvoir replacer au pouvoir un président conservateur.

     

  3. Il y a 10 heures, hadriel a dit :

    C'est le département d'état qui a fait envahir l'Irak en 2003?

    Le Département d'Etat n'y était pas opposé, il n'y a donc pas vraiment de sujet.

    Il y a 5 heures, Boule75 a dit :

    Euhhh... Remise en cause de l'OTAN, frictions commerciales dures avec la Chine (qui s'amplifient d'ailleurs), tentatives naïves de Moscou, conflits commerciaux avec l'UE, abandon du grand Traité du Pacifique sur le point d'être conclu entre les USA et la moitié des pays de cette zone... Remise en cause de l'Alena, sortie de l'accord de Paris... Jérusalem reconnue comme capitale d'Israël.

    J'en oublie sûrement : ça a secoué. Il ne s'est rien passé quand on n'a pas voulu regarder !

    Biden a tenté tant bien que mal de réparer les pots cassés, mais le balancier pourrait bien revenir dans le sens trumpiste.

    Beaucoup des points cités vont dans le sens de la politique du Département d'Etat (Chine, pression avec les 2% de dépenses militaires pour les membres de l'Otan, conflits commerciaux avec l'UE) sauf les tentatives de Trump vers la Russie (qui d'ailleurs n'ont rien donné) ainsi que le traité Transpacifique et l'Alena. Après Trump était quand même POTUS le Département d'Etat ne pouvait pas non plus tout imposer, mais ces deux sujets restent clairement secondaires comparés à ce que doit être la politique US vs la Russie.

    L'accord de Paris, le State Department n'en a pas grand chose à faire.

    Jérusalem capitale d'Israël, je ne crois pas que cela dérange le Département d'Etat, au contraire.

  4. Il y a 5 heures, g4lly a dit :

    Liberal lawmakers urge Biden to shift Ukraine strategy

    A group of 30 House liberals is urging President Biden to dramatically shift his strategy on the Ukraine war and pursue direct negotiations with Russia, the first time prominent members of his own party have pushed him to change his approach to Ukraine.

    The letter, sent to the White House on Monday and obtained by The Washington Post, could create more pressure on Biden as he tries to sustain domestic support for the war effort, at a time when the region is heading into a potentially difficult winter and Republicans are threatening to cut aid to Ukraine if they retake Congress.

    In a letter led by Rep. Pramila Jayapal (D-Wash.), chair of the Congressional Progressive Caucus, the 30 Democrats call on Biden to pair the unprecedented economic and military support the United States is providing Ukraine with a “proactive diplomatic push, redoubling efforts to seek a realistic framework for a ceasefire.”

    The Democrats are specifically concerned that the United States is not engaging in regular dialogue with Russia as part of its effort to end a protracted war that has caused thousands of deaths and displaced 13 million people. The Biden administration has been adamant that it is up to Kyiv whether and when to negotiate with Russia, arguing that Ukrainians as a free people should decide their fate.

    “The longer the war in Ukraine goes on, the greater the risk of escalation — to widespread, devastating effect,” Jayapal said in a statement to The Post. “We should have no illusions about the challenge ahead of us, but ... my colleagues and I are urging the Administration to engage in a proactive diplomatic push in an effort to seek a realistic framework for a ceasefire.”

    But some Russia experts say Moscow will only negotiate with the United States, a fellow superpower. The lawmakers say that opening must be seized given the war’s spreading devastation, adding, “The alternative to diplomacy is protracted war, with both its attendant certainties and catastrophic and unknowable risks.”

    The liberal Democrats note that the war’s disastrous consequences are increasingly felt far beyond Ukraine, including elevated food and gas prices in the United States and spikes in the price of wheat, fertilizer and fuel that have created global food shortages, not to mention the danger of a nuclear attack by Moscow.

    The lawmakers are at pains to differentiate themselves from the Republicans who are also challenging Biden’s approach to Ukraine. Some conservatives are now questioning U.S. aid to Ukraine because of its cost and, in a few cases, voicing apparent sympathy for Russian President Vladimir Putin.

    “We are under no illusions regarding the difficulties involved in engaging Russia given its outrageous and illegal invasion of Ukraine,” the Democrats’ letter states. “If there is a way to end the war while preserving a free and independent Ukraine, it is America’s responsibility to pursue every diplomatic avenue to support such a solution that is acceptable to the people of Ukraine.”

    The letter was signed by some of the best-known and most outspoken liberal Democrats in Congress, including Reps. Jamie Raskin (Md.), Alexandria Ocasio-Cortez (N.Y.), Cori Bush (Mo.), Ro Khanna (Calif.) and Ilhan Omar (Minn.).

    For now, their position remains a minority in the Democratic Party, which has overwhelmingly supported Biden’s denunciations of Russia and his spearheading of a global coalition to funnel massive support to Ukraine. Biden has framed the conflict as part of his broader view that the world is witnessing a historic confrontation between authoritarianism and democracy.

    The liberals’ appeal for a shift in strategy comes amid some of the most significant U.S.-Russian diplomatic engagement in some time, as Defense Secretary Lloyd Austin recently talked with his Russian counterpart, Sergei Shoigu, for the first time in months. The two spoke by phone Friday and again on Sunday at Shoigu’s request, Austin wrote on Twitter.

    Despite Biden’s success so far in rallying support for Ukraine, he now faces the prospect of cracks in the coalition as Europe heads into a difficult winter, gas prices remain high at home, Putin threatens nuclear actions and both sides appear to be digging in for the long, bloody haul.

    In the United States, most of the challenges to date have come from the right, as some conservatives question spending billions of dollars on the faraway war. House Minority Leader Kevin McCarthy (R-Calif.) — who would be likely to become speaker if the Republicans retake the House on Nov. 8 — signaled last week that a GOP-led house would oppose more aid to Ukraine.

    “I think people are going to be sitting in a recession, and they’re not going to write a blank check to Ukraine,” he told Punchbowl News. “They just won’t do it.”

    House Speaker Nancy Pelosi (D-Calif.), speaking Monday at an international summit on Russia’s aggression against Ukraine, downplayed the possibility that U.S. aid to Ukraine would end if Republicans take the House.

    “I believe that the support for Ukraine and the people of Ukraine … will not stop,” Pelosi said, adding that “support for Ukraine is bipartisan, it is bicameral.”

    But the liberals’ letter suggests pressure may now start coming from the left as well — albeit for different reasons — creating a political pincer movement that would make it harder for the president to blame opposition to his Ukraine policy solely on Republicans.

    When asked how long the United States can be expected to pour billions into the war effort, Biden and his top aides frequently say, “as long as it takes.” But privately, U.S. officials say neither Russia nor Ukraine is capable of winning the war outright, suggesting a fundamental change in dynamic would be required if the conflict is to end in the foreseeable future.

    For now, Biden’s aides have ruled out the idea of pushing or even nudging Ukraine to the negotiating table, saying it is a matter of principle that nations get to decide their own fate. They say they do not know what the end of the war looks like or when it might happen, insisting that it is up to Kyiv.

    But a growing number of lawmakers and foreign policy experts are challenging that position, arguing that Russia will not take any negotiations seriously unless the United States is at the table, given its leadership of the West and its investment in Ukraine’s war effort.

    “The risk of the strategy is it has no conception of an endgame,” said George Beebe, director of grand strategy at the Quincy Institute for Responsible Statecraft, adding, “It’s a recipe for continuing this war.” The Quincy Institute, which advocates for diplomatic solutions to international conflicts, is one of several groups that endorsed the liberal lawmakers’ letter after seeing an early version.

    Behind the liberals’ concern is the reality that the war only seems to be escalating. Russia last month illegally annexed four Ukrainian territories, a move condemned by more than 140 countries at the United Nations. Putin has also repeatedly threatened to use nuclear weapons, prompting Biden to warn that the world faces the most serious “prospect of Armageddon in 60 years.”

    “President Biden said quite accurately that if present trends continue, we could be headed toward the most dangerous crisis we’ve faced since the Cuban missile crisis. The question then is, what do we do about that?” said Beebe, who served as director of the CIA’s Russia analysis team and as special adviser to Vice President Dick Cheney. “Simply saying it’s up to Ukraine to decide is abdicating the responsibility America’s leaders have to safeguard the security in all of this.”

    Congress so far has provided the White House with nearly all the money and weapons it has requested for Ukraine, but surveys suggest that public support for the war effort is softening. A Pew Research poll found that the share of Americans who are extremely or very concerned about a Ukrainian defeat fell from 55 percent in May to 38 percent in September.

    Among Republicans and Republican-leaning independents, 32 percent say the United States is providing too much support for the war, up from 9 percent in March.

    In all, the United States has authorized upward of $60 billion in aid to Ukraine. The Senate voted to finalize more than $40 billion in new military and humanitarian assistance in May, the largest investment in Ukraine thus far.

    Richard Haass, president of the Council on Foreign Relations, said that neither Russian nor Ukrainian leaders are likely to agree to negotiated compromises right now. The United States has argued that Russia flagrantly violated the United Nations charter by invading its neighbor, which complicates any negotiations because it would put the burden on Washington to explain how any compromise respects the U.N. charter.

    Still, Haass, who has held various high-level diplomatic positions in the U.S. government, said it is up to the United States to define what success could look like and to outline acceptable outcomes.

    “One of the norms at stake is that territory is not to be acquired through the use of force. For those who favor the United States pushing for a deal, the burden is on them to explain how does the United States do that in a way that’s consistent with that principle,” Haass said. “At the end of the day, the United States cannot subcontract out its foreign policy to Ukraine or anybody else. We never do that.”

    The letter’s signatories indicated that for now they will still support Ukraine aid packages, but it remains unclear whether that would continue if Biden does not soon pursue a diplomatic track.

    “We agree with the administration’s perspective that it is not America’s place to pressure Ukraine’s government regarding sovereign decisions,” the letter says. “But as legislators responsible for the expenditure of tens of billions of U.S. taxpayer dollars in military assistance in the conflict, we believe such involvement in this war also creates a responsibility for the United States to seriously explore all possible avenues.”

    Yasmeen Abutaleb is a White House reporter for The Washington Post. She joined The Post in 2019 as a national health policy reporter. Yasmeen co-authored the New York Times No. 1 best seller, "Nightmare Scenario: Inside the Trump Administration Response to the Pandemic that Changed History." Twitter

    Ces "liberal lawmakers" (30 membres démocrates de la Chambre des représentants) ne comprennent simplement pas leur propre pays et sa politique étrangère: la politique extérieure US est faite par le Département d'Etat -State Department - les Affaires Étrangères en bon français, et qui a primauté à la fois sur le DoD mais aussi sur le Président américain lui-même dans les faits, même si officiellement ce n'est pas le cas.

    Les étoiles sont alignées pour le Département d'Etat avec Biden au pouvoir donc tout va bien pour le Département d'Etat et la politique US par rapport à l'Ukraine n'est pas prête de changer (et tant mieux).

    Rappelez vous, sous Trump, Trump avait voulu remanier la politique extérieure US, changer plein d'ambassadeurs en poste,etc...

    Que s'est il passé ? Rien.

    Ce qu'il faut retenir: quelque soit le POTUS du moment (Trump, Biden, un républicain ou un démocrate, ou qui que ce soit) la politique étrangère US est le fait du Département d'Etat. Et le Département d'Etat poursuit toujours la même politique depuis des décennies, que le locataire de la maison blanche soit content de cette politique ou pas. Dans ce contexte l'influence de 30 membres de la Chambre ne représente absolument rien.

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  5. il y a 6 minutes, Manuel77 a dit :

    Je ne dirais pas ça. Il faut continuer à investir 100 milliards. Mais on ne pourra pas en acheter autant qu'on l'espérait. C'est un processus habituel.

    De mémoire :
    Pas de nouvelle tranche de corvettes K130
    Moins de P8 Poseidon
    Moins (pas ?) de Typhoon Lutte électronique
    Particulièrement ennuyeux : moins/pas de nouveaux obusiers blindés.

    "Comme de nombreux projets s'étalent sur cinq à sept ans, l'inflation dimensionnelle crée un sérieux problème financier", a déclaré une personne proche du dossier. Seraient notamment sur la sellette une troisième tranche de la corvette K130, de nouveaux Eurofighter pour la guerre électronique, de nouvelles frégates et de nouveaux obusiers blindés qui devaient être commandés pour remplacer les systèmes livrés à l'Ukraine. Des discussions sont en cours entre le monde politique et l'industrie sur ces projets, a-t-il ajouté.

    https://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/verteidigung-regierung-streicht-mehrere-ruestungsprojekte-im-sondervermoegen-fuer-die-bundeswehr-/28761788.html

     

    L'armée allemande, 1ère force militaire en devenir d'Europe, vantée par Scholz, semble encore fort lointaine...

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  6. Il y a 7 heures, Alberas a dit :

     

    Mais la couverture de change s'applique pour un risque de change  d'une entreprise s'il y a une différence de devises entre ses coûts et ses recettes. Quand c'est un Etat  qui achète dans une autre devise que la sienne,. C 'est lui qui supporte son propre risque.

    Il doit en être de même pour les achats de pétrole ou de gaz. On en voit le résultat à la pompe. :sad:

    Au temps pour moi, je n'ai connu le hedging (avec un "h") qu'en entreprise ;).

    Cela étant le hedging n'est pas forcément lié aux coûts et recettes à la fois mais peut être lié uniquement aux coûts, d'où ma remarque initiale. 

  7. il y a 6 minutes, Wallaby a dit :

     

    Il faut imaginer un monde post-grand-accord où la Russie peut envisager un avenir prospère - et accessoirement où l'Europe occidentale peut aussi s'imaginer un avenir prospère.

    L'avenir prospère de l'Europe occidentale passe par une Russie mise KO militairement pour les 20 prochaines années. C'est la meilleure garantie de prospérité sur le continent.

    Les occidentaux s'y attèlent, US en tête, le nœud coulant accroit petit à petit sa pression jusqu'au souffle final pour les armées russes en Ukraine.

    L'idéal serait qu'il n'y ait pas de grande déroute russe avec des milliers de soldats russes capturés en une fois - et qui justifierait aux yeux de Poutine une escalade nucléaire - mais un lent recul partout qui finira en éviction des forces Russes d'Ukraine, sans avoir jamais permit à la Russie d'avoir sa justification à ses frappes nucléaires tactiques.

  8. il y a 39 minutes, Fusilier a dit :

    Tu fais erreur. Le Maroc a commandé 300 VLRA en 2021. Le VLRA dans ses diverses versions est toujours au catalogue. Que plus est le SHERPA  Light se vend plutôt bien à l'étranger, donc le besoin de soutien.... 

    https://www.arquus-defense.com/fr/vlra

    NB en plus on va donner des Bastions (base VLRA ) neufs, aux UKR.

    Au temps pour moi ! C'est vrai que le Bastion/Fortress est base VLRA je n'y pensais plus.

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  9. il y a une heure, Fusilier a dit :

    Alors que les VLRA font d'excellents poids lourds pour les FS; je n'ai jamais compris ce programme poids lourds...

    Le PLFS permettait de ramener de la charge à Arquus à un moment où c'était opportun pour le constructeur... je ne me permettrais pas bien sûr de franchir le pas en disant qu'ils sont allé quémander ce programme à la DGA ;) 

  10. Il y a 15 heures, Bechar06 a dit :

    Sans commentaire !   Heureusement le "besoin" est en réduction puisque réduction Barkhane 

    https://www.forcesoperations.com/reduction-partielle-de-voilure-pour-le-programme-vfs/

    Je ne suis pas certain que ce soit une mauvaise chose, en tout cas les principaux concernés, les FS, ne vont pas les pleurer.

    Véhicules qui n'ont jamais satisfait les FS (ils voulaient d'autres véhicules plus adaptés à leurs besoins, ils trouvaient notamment les PLFS trop lourds) et les PLFS ont été livrés avec beaucoup de retard.

  11. il y a 57 minutes, jean-françois a dit :

    Sauf que : quel chef de gouvernement va autoriser ses forces armées à abattre un avion russe ?  Aucun, donc cette discussion technique ne sert à rien

    Je pense que tu te trompes (très) lourdement quant à la volonté réelle de nos gouvernements.

    Pour rappel la dernière fois où un avion de l'OTAN a abattu un avion russe (F16 Turc vs Su24 Russe au dessus de la Syrie le 25.11.2015), les Russes dans leur toute grandeur ont riposté avec la puissance... d'un pet de mouche!

  12. il y a 51 minutes, Wallaby a dit :

    https://ecfr.eu/paris/publication/paix-ou-justice-la-fracture-europeenne-au-sujet-de-la-guerre-en-ukraine/ (16 juin 2022)

    En France, le groupe majoritaire, avec 41 % des sondés, est le camp de la « paix ». Un peu plus d’une personne interrogée sur cinq (23 %) se range dans le camp de la « justice », tandis que les électeurs « indécis » représentent 13 % des citoyens.  

    La plupart des Européens souhaitent que la guerre prenne fin le plus rapidement possible, même si cela implique des pertes territoriales pour l’Ukraine. Si les Européens sont solidaires de l’Ukraine, la Pologne est le seul pays interrogé où l’opinion la plus populaire est qu’il faut en priorité punir la Russie pour son agression.  

    Les personnes interrogées qui souhaitent la « paix » sont plus enclines à croire que la situation de l’Ukraine sera pire que celle de la Russie à la fin du conflit. Cela indique que, bien que démographiquement diversifié, le camp de la paix est uni et motivé par ses préoccupations concernant l’impact de la guerre. 

    Beaucoup pensent que la guerre en Ukraine finira par nuire à l’Union européenne, et que la Chine et les États-Unis éviteront toute retombée grave du conflit. Une majorité d’Européens (55 %) prévoit que l’Union européenne sera « légèrement » ou « beaucoup plus » mal en point à la suite du conflit.  

    Le sentiment dominant est que les gouvernements se concentrent trop sur la guerre, au détriment d’autres problèmes auxquels sont confrontés leurs propres citoyens. 42 % des personnes interrogées ont déclaré que leur gouvernement consacrait trop de temps à la guerre en Ukraine, tandis que 36 % étaient satisfaits de l’attention accordée au conflit, et 4 % ont déclaré que la guerre était trop peu prise en compte. La Pologne et la Roumanie sont les seuls pays parmi ceux qui ont été interrogés où plus de la moitié des sondés ont déclaré que leur gouvernement accordait trop d’attention à la guerre en Ukraine. En France, l’opinion la plus répandue (43 % des sondés) est que leur gouvernement national a consacré « trop » de temps au conflit en Ukraine, par rapport à d’autres questions clés.

    Ce que tu as surligné signifie uniquement que la majorité des Européens souhaite que la guerre finisse au plus vite, ce qui ne veut absolument pas dire qu'ils soutiennent la Russie.

    En revanche tu n'as pas mentionné le passage suivant:

    Citation

    Des majorités dans toute l’Europe accusent la Russie d’être à l’origine du déclenchement de la guerre (c’est le cas de 62 % des citoyens français) et la considèrent comme le principal obstacle pour parvenir à un accord de paix (53 % des citoyens français partagent cette opinion). Le sondage révèle un soutien massif à la politique occidentale consistant à couper les ponts avec Moscou, mais aussi des inquiétudes quant au coût des sanctions économiques et à la menace d’une escalade nucléaire. 

     

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  13. il y a une heure, olivier lsb a dit :

    @Neuron Je vais me fatiguer quand même pour cette fois ci

    Encore du "what aboutism"... Personne ne dit que les US, mais aussi les Chinois, les Français, les Italiens etc... ne font pas la même chose, et surement pour des montants comparables ou supérieurs. Mais au risque d'être HS, le sujet ici, c'est la Russie. Et la source du renseignement sont les services US, qui ont largement démontré la qualité de leur renseignement durant ce conflit et l'envie de garder une forme de crédibilité par rapport à ce qu'ils acceptent de rendre public. 

    Au mieux, la critique qu'on peut leur adresser, c'est que les journalistes ne se sont pas trop foulés pour cet article (les investigations du WaPo restant des exemples à suivre d'une manière général), et se sont contentés de relayer ce qu'on leur a donné. Au moins leurs services alimentent le public en information digne d'intérêt citoyen, tout le monde peut pas en dire autant de ses services... (suivez mon regard vers Bd Mortier.) 

    ça par contre, à l'image de quasiment tout ce que tu relaies, c'est de la pur propagande:

    - du conditionnel en veux tu en voilà

    - Beaucoup de logiques cause/conséquence que l'on tient pour vrai dans un environnement au conditionnel

    - pas de chiffres, une seule source d'origine douteuse (un analyste dont tout le monde se fout qui parle en son nom...)

    :rolleyes:

    Je crois que tu m'as confondu avec Wallaby.

    Je suis au contraire parfaitement en ligne avec toi!

  14. il y a 49 minutes, U235 a dit :

    Full article:

     

    Je comprends que vous ne soyez pas heureux des changements récents de la situation en Ukraine, mais ayez au moins un peu d'honnêteté intellectuelle et ne débitez pas de purs fantasmes sur le sujet du journalisme. Une ironie étonnante au vu du genre d'articles et de liens que vous publiez de manière si prolifique.

    Merci pour le partage de l'article @U235

    Pour le positionnement de certains intervenants qui est systématiquement pro-russe, laissez courir, vous vous fatiguez pour rien. Ils ne sont qu'une minorité même si ils sont actifs sur ce forum. 

    L' immense majorité des intervenants sur ce forum souhaite une victoire claire et définitive de l'Ukraine contre la Russie, et c'est le cas de la majorité des Français.

    https://www.google.com/amp/s/www.bfmtv.com/amp/international/sondage-bfmtv-7-francais-sur-10-approuvent-les-sanctions-contre-la-russie-mais-les-jugent-inefficaces_AN-202209070478.html

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  15. il y a 33 minutes, BP2 a dit :

    c'est toi qui te trompes :

    https://www.liberation.fr/societe/2001/01/18/contrat-piege-pour-les-chars-leclerc_351375/

    "Le litige d'aujourd'hui porte sur une clause de «mise à niveau» des matériels. En 1993, la direction du Giat s'était engagée à faire bénéficier les Emirats des améliorations techniques apportées au char tout au long de la durée du contrat. "

     

    https://www.lesechos.fr/2001/01/giat-industries-veut-remettre-a-plat-le-contrat-leclerc-avec-les-emirats-707674

    "Le contrat passé avec les Emirats arabes unis a été négocié de telle manière par les anciens responsables de l'ex-arsenal, que durant toute la vie de ce matériel, Giat est obligé de mettre en permanence et gratuitement en conformité avec les versions les plus récentes la totalité des exemplaires du char qu'il a déjà livrés."

    Rescator a raison, contrairement à ce qu'écrivaient libé et les Echos en 2001.

    GIAT devait traiter les obsolescences des Leclerc Emiriens (de mémoire) jusqu'à leur fin de vie. GIAT devenu NEXTER a réussi à transférer à l'Etat Français cette responsabilité, qui est donc assurée par le contribuable et plus par les finances de NEXTER...

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  16. il y a 24 minutes, Julien a dit :

    NG vend des bateaux avec des armements US comme les gowind pour les EAU donc il semble bien que l’État laisse NG un certain niveau de liberté quand même. Du coup la  raison de l’absence de Sea Sceptor sur des plate-forme NG reste à déterminer.

    G4lly nous montre sa connaissance comment dire... parcellaire du sujet de la DGA :biggrin:

    Il y'a ce que l'on peut trouver dans la presse grand public (où très souvent des messages sont adressés, et concernant à peine quelques % de l'information réelle), et ce qui se dit et se négocie dans d'autres lieux, et qui n'est ni dans la presse, ni sur ce forum (même si parfois certains laissent transpirer certaines informations quand elles ne sont pas confidentielles, mais juste méconnues).

    NG n'a aucune limitation politique dans ses choix d'armements, y compris US, et encore plus s'agissant d'export.

    Simplement personne n'a eu l'idée saugrenue de venir voir NG en leur demandant de mettre sur une FDI des SM2 ou SM3 ou un système de combat US... 

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  17. il y a 20 minutes, Deres a dit :

    Ce que l'on dit sur l'autre fil Ukraine en parallèle, c'est que les russes n'ont pour le moment pas mis à genou l'économie du pays avec leurs frappes. Ils se sont surtout concentré sur ce qui était militaire ou lié. Le fait que le pays vendent en ce moment de l'électricité à l'Europe en est un bon exemple. Les russes pourraient très probablement paralyser le pays beaucoup plus violemment en menant des campagnes de frappes systématiques sur le réseau électrique, le réseau ferré, les ouvrages d'art, les centraux téléphoniques, les émetteurs radio et télé, ...

     

    Il n'est pas invraisemblable que si les Russes devaient viser à grande échelle les infrastructures énergétiques et de communication de l'Ukraine, une part très significative de leurs moyens devraient être affectés à ces frappes, réduisant tout autant significativement leurs moyens d'attaquer l'armée ukrainienne, et laissant le champs libre à celle-ci pour mieux (contre)attaquer.

     

     

  18. Il y a 14 heures, wagdoox a dit :

     

    Alors, le MGCS pourrait survivre car le gouvernement FR pourrait prendre ca par dessus la jambe à coup de "c'est pas stratégique", "c'est un produit qu'on sait pas exporté" (Je blague pas, ces choses arrivent plus souvent qu'on ne le pense). 

     

    Ce n'est pas l'état d'esprit actuel en ce qui concerne les enjeux du MGCS concernant le MINDEF et nos Armées.

    Qu'à la fin ce soit le MGCS (KNDS- Rheinmetall), un véhicule franco-allemand pur produit KNDS ou encore un véhicule franco-français c'est une autre histoire.

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