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Neuron

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  1. Les systèmes français ont été développé au départ pour contrer la menace de snipers serbes à Sarajevo qui tiraient sur les casques bleus Français en ville. Sarajevo est plein d’immeubles, de carrefours, de ponts et de rues. Dès le départ les contraintes ont été le milieu urbain, les mouvements de foule, les tirs de snipers embusqués (avec silencieux notamment) dans des immeubles et tous les bruits parasites qui peuvent être rencontrés en ville (et ils sont très nombreux). Ces problématiques ont été les données de base pour développer les premières solutions de détection de tirs. La techno française de détection acoustique de tirs a démarré au milieu des années 90 (elle même n’étant pas sortie du chapeau mais je ne développerai pas) et a évolué du pur urban warfare sniper détection (années 90) à un spectre bien plus large au vu des capacités futures qui étaient prometteuses dès le départ.
  2. L’USSOCOM fut le premier utilisateur en parallèle de nos armées. Les Britanniques l’ont également utilisé en Irak, en Afghanistan,etc.
  3. J’ai un devoir de réserve sur ce sujet mais pour résumer cette techno fonctionne très bien sur tous les calibres jusqu’au 120 mm en passant par les RPGs, les mortiers, certains missiles anti-chars,etc. Ce n’est certainement pas notre Armée de Terre qui dira le contraire. Les algorithmes utilisés actuellement sont le fruit du RETEX de plusieurs décennies d’opérations, non seulement de nos armées mais aussi d’armées étrangères au sein de l’OTAN et hors OTAN ainsi que de nombreuses forces de l’ordre. Ces retex sur les algorithmes se cumulent à un nombre considérable de signatures acoustiques accumulées au fil du temps. Il n’y a donc rien de magique derrière, juste de la science et des gens en R&D qui sont de vrais cerveaux et excellent dans leur domaine de niche de la détection acoustique. Pour le premier venu je ne parlais de personne en particulier, je parlais pour les industriels, même si effectivement je n’avais pas précisé mon propos.
  4. C’est bien pour cela que tous les systèmes de détection acoustique de tirs se focalisent sur les tirs agressifs (tu es la cible). Un tir passant dans un bulle de plusieurs dizaines de mètres des senseurs sera immédiatement détecté et localisé, et ce quelque soit l’angle du tireur par rapport aux senseurs. Tous les fabricants du marché ont trois micros (ou plus) en partie basse de leurs senseurs pour d’une part avoir la triangulation et d’autre part que le système fonctionne quelque soit l’angle. Fonctionner en environnement bruyant et avec de nombreux bruits parasites n’est pas un problème. Cela est géré par le traitement du signal + algorithmes (évidemment ce n’est pas à la portée du premier venu). Ce n’est pas pour rien que les gendarmes ont un détecteur acoustique de tir sur leurs Centaure.
  5. Pardon effectivement j’ai écris trop vite ce matin et interverti onde de choc et onde de bouche. En gros pour simplifier une munition subsonique (avec ou sans silencieux) sera traitée un peu comme un RPG qui n’a pas d’onde de choc (car pas supersonique).
  6. Les bibliothèques de signatures constituées au fil des décennies permettent de savoir très exactement ce qu’on recherche. En parallèle un silencieux s’il annule l’onde de Mach dans le cas d’une arme supersonique (la 1ère onde) n’annulera jamais l’onde de bouche du canon (la 2nde onde), arme supersonique (5,56 et >) ou subsonique (9 mm) peu importe.
  7. Selon le traitement du signal et les algorithmes que l’on met derrière, tout est possible ;)
  8. Oui et en plus il n’avait pas de silencieux c’est vrai. Les systèmes de détection acoustique fonctionnent même s’il y’a un silencieux. Ils restent très précis sur azimut et élévation mais ne peuvent plus donner qu’une indication de distance (et non plus la distance réelle) si il y’a un silencieux. Il est clair comme tu le soulignes qu’il y’a eu un gros raté sur la sécurité. Comment un tireur avec un fusil d’assaut à pu se retrouver sur un point haut à seulement 120 mètres de Trump.
  9. À 150 m de Trump le tireur a pu effectuer 8 tirs et les snipers du Secret Service ont mis 26 sec à le neutraliser. Vu la latence avant de le neutraliser ils ne savaient donc pas d’où venaient les tirs et ont du balayer l’horizon à sa recherche avant de finir par le trouver. Il existe pourtant des systèmes acoustiques statiques (mais aussi des systèmes de détection d’optique pointée) qui permettent immédiatement de localiser le tireur dans la seconde suivant le premier tir avec les infos d’azimut, de distance et d'élévation du tireur exactes (permettant un tir immédiat de neutralisation). Sarkozy bénéficiait de ces systèmes déjà à son époque lors du défilé du 14 juillet…
  10. Neuron

    40 CTA

    Je vais m’autociter et revenir sur mes propos de juin. Les choses semblent évoluer au Qatar. Le Boxer tient la corde.
  11. Lorsque les pilotes de F15 saoudiens ont testé le 4000 ils furent bluffés par ses capacités dynamiques et le potentiel de son système d’armes (non encore développé mais qui sur le papier était prometteur).
  12. C’est effectivement la problématique franco-française de l’époque. Le 4000 de par ses capacités opérationnelles remettait en cause l’intérêt de porte-avions moins capables comme l’étaient le Foch et le Clemenceau comparés au CDG (qui n’existait pas à l’époque). Pour le refus de vente aux Saoudiens, c’est un autre sujet.
  13. Toutes les armées et forces de sécurité n’ont pas toujours les moyens financiers de séparer les deux. Le nombre de programmes de véhicules blindés de par le monde qui se retrouvent amputés de X véhicules et versions avant même d’être signés est vraiment significatif.
  14. Toutes les armées n’ont pas les moyens d’acheter un vrai IFV ou n’estiment pas en fonction des missions en avoir besoin (en termes de manœuvre et blindage avant tout), mais veulent néanmoins au cas par cas disposer d’une grande puissance de feu.
  15. J’ignore la portée du ZSU 23 en tir tendu mais je ne pense pas qu’elle soit si faible que cela. Les Turcs n’ont pas pour le moment à ma connaissance des masses de munitions téléopérées, et les ZSU 23 sont clairement une menace avec laquelle ils doivent compter. Ces engins leur ont causé des pertes en anti-infanterie.
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