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Sebastian

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Messages posté(e)s par Sebastian

  1. Citation
    il y a une heure, Amine99 a dit :

     

     

    Citation

    Pour la technologie AESA je parle sur chasseurs oui elle n'existe pas dans l'armée de l'air espagnole.je dis faux ? Est jusqua preuve du contraire c'est pas dans les rails. 

    ça c'est parceque tu ne lis pas la bonne littérature

    Citation

     

    Eh bien figurez vous que l'Espagne refuse de respecter le droit de la mer concernant la ZEE au large des Canaries, les canaries étant des îles ils n'ont pas droit à une ZEE large, et de droit le Maroc pourra quasiment englober avec sa ZEE les Canaries. Le gouvernement local d'ailleurs demande l'aide de Madrid. Il demande une "négociation".

    On fait quoi on va a la Haye , ce même tribunal qui traite des dossiers comme le génocide rwandais ou la guerre des balkans avec excellents résultats ? 

     

    Seulement voilà, le problème est que selon la résolution 34/27 de 1979 de l'Assemblée Générale de l'ONU, le Maroc n'a pas de souveraineté sur les eaux territoriales sahraouies et par conséquent aucune légitimité de négocier une quelconque extension de la zone ZEE de ce territoire. De plus cette résolution a été confirmée par plusieurs décisions du Tribunal de Justice de l'UE, dont la sentence du 27 février 2018 qui affirme que l'espace géographique sur lequel le Maroc exerce ses compétences n'inclut pas le Sahara Occidental. Et donc, le Maroc n'ayant aucun fondement juridique  du point du vue du Droit International, la réaction espagnole est: 'cause toujours'.

     

     

    il y a une heure, fjojo032 a dit :
    Citation

     

     

     

  2. Il y a 1 heure, Kiriyama a dit :

    Il faut voir aussi le budget dont il dispose. Ca ne doit pas être mirobolant. 

    Surtout quand on pense  que l'entrée était gratuite jusqu'à il y peu de temps. En tout les cas chapeau bas aux bénévoles.

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  3. Il y a 2 heures, Amine99 a dit :

    Les espagnols depuis plusieurs années voient d'un mauvais œil l'amélioration de l'arsenal militaire marocain, en dressant dans des articles des comparatifs. Surtout que dans dans les 5 ou 10 ans a venir, le Maroc va encore plus monter en gamme ils le savent. Avec leurs problèmes financiers et politiques, ils ne pourront pas suivre la cadence, on arrivera à leur niveau pour les tenir en respect et imposer notre vision, y compris cette histoire de ZEE et tout problèmes dans la zone, tout en restant dans une posture défensive pure. 

    Projection 2020-2030, ça sera la décennie de la montée en puissance de l'armée marocaine

    - 36 AH64E 

    - 48 F-16 Viper 70/72 radar à antenne active APG-83 , les espagnols n'auront pas de sitôt des avions avec un radar antenne active, un gap technologique en notre faveur et ils le reconnaissent. 

    - Des drones MQ-9 armés pilotés par les AH64E

    - avion de guerre électronique américain G550 pour les F-16, démultiplication de force. 

    - Artillerie MLRS HIMARS

    - Défense anti-aérienne Patriot et d'origine chinoise moyenne et longue portée.

    - Nouveau véhicules de combat infanterie américain, qui rentre dans la stratégie du M1 Abrams, le Bradley M2/M3 fort possible

    - nouveaux patrouilleurs de haute mer bien armés, chez les français Gowind ou des frégates. 

    - l'entrée en service du premier sous-marins marocain.

    + d'autres achats inconnus ou modification d'armement qu'on connaîtra avec le temps. 

     

     

    Tu peux commencer par tirer un trait sur le matériel US de ta liste dont les clauses interdissent l’utilisation contre un allié et qui plus est un membre OTAN.

    Crois tu sérieusement que l’Espagne consacrerait  à sa défense, et ce depuis des décennies, moins de 1,3% de son PIB si elle craignait le Maroc?

    Penses tu que le Maroc pourrait supporter une hypothétique course à l’armement avec son voisin du nord sachant que 1%  additionnel au PIB espagnol représente pour le Maroc un effort économique de plus de 12% de son PIB. Sans compter le retour  pour l’industrie militaire espagnole?

    il faut arrêter les délires et cesser de donner la même source connue pour ses articles alarmistes, il semble que le confidecialdigital a plus de lecteurs marocains qu’espagnols. Cette décision du Parlement marocain est unilatérale et par conséquent ne changera rien, à l’instar la non reconnaissance de la part du Royaume du Maroc des eaux territoriales de Ceuta et Melilla.  

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  4. il y a 25 minutes, Amine99 a dit :

    Tu es sérieux ?? :laugh: oh putain le con ! Je suis tomber dans le piège comme un sans cervelle. Hahahhahaha . 

     

    Merci pour la rectification.

    Le 28 décembre est la date dû jours des innocents en Espagne tous les espagnols la connaissent et beaucoup tombent dans le piège mais toi tu ne pouvais pas le savoir ;-)

  5. il y a une heure, Amine99 a dit :

    La marine marocaine va racheter a l'Espagne ses 2 LPD Class Galicia + 7 hélicoptères modernisés AB212, pour un montant total de 100 millions d'euros. Les deux LPD seront modernisés avant la vente pendant 1 an et demi. 100 officiers et marins marocains vont venir en Espagne pour la formation.

    @Punisher :amusec: joli coup pas cher 2 LPD ! Hehehe et leurs 7 hélicoptères. Capacité de projection renforcée, vers l'Afrique de l'Ouest notamment ou nos entreprises investissent en masse. 

    Ship_LPD-Castilla-(L52).jpg

    Galicia.JPG

    ship_1402.jpg

     

    img_3040-1.jpg?w=1024

     

     

    il y a 19 minutes, Punisher a dit :

    :chirolp_iei:

    Ohh tres bon achat, il a des capacités nécessaire pour notre marine. Il peut déplacer 40 chars et 130 blindés de transport. 

    C’est écrit dans le titre jour des saints  innocents qui est l’équivalent du poisson d’avril en Espagne

  6.  

    Il y a 4 heures , Fusilier said:

    Ca serait le grand amour entre l'Armada et l'Ejercito ...  :blink:   Oui, le BPE est prévu pour transporter el Ejercito, et la page de l'Armada souligne bien transporter, opposé à projection amphibie... Là c'est une nouvelle publiée par les terriens, pas sur que l'Armada ait la même lecture... A ma connaissance, on n'est pas dans la même configuration qu'en France, ou même l'Italie, avec les Mangusta qui peuvent embarquer avec la San Marco.  Note que les premiers appontages datent du 12 / 2013, à mon avis, c'est loin d'être opérationnel.  

    Le but de mon intervention était de démontrer que ces exercices d'appontages sur le BPC ne sont pas une primeur pour les FAMET qu'ils  ont déjà été réalisés avec l'Armada (les premiers appontages de Chinook datent de janvier 2012) et (donc) pas source à querelle entre ET et Armada.

  7. La crédibilité de la source est égale à zéro. El Confidencial Digital est connu en Espagne pour ses articles alarmistes et dirigés. Cette information n'est d'ailleurs recoupée par aucune autre source.

  8. Après l'invasion argentines des malouines et de la Géorgie du Sud, la GB adresse l'ultimatum suivant aux Argentins.

    "Evacuer toutes vos forces des îles malouines et de la Géorgie du Sud ou sinon nous atomiserons toutes les villes d'argentine jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun survivants en Argentine. Vous avez 72h."

    Qu'est ce qui se passe ensuite ? Est ce que la Guerre de Malouines aurait été gagné sans tirer un seul coup de feu ?

    Pendant la dictature des généraux argentins, le pays avait un programme nucléaire avancé, il maîtrisait notamment la technologie de l'enrichissement. Une attaque nucléaire aurait entraîné à moyen terme, un danger élevé de reprasaille. D'autre part le RU avait, comme il l'a montré, les capacités conventionnelles de vaincre les argentins

  9. http://www.defensa.com/

    traducteur google:

    Selon un media espagnol,  le gouvernement français aurait engagé des contacts informels avec les Espagnols afin d'utiliser la base aérienne de Gando, Gran Canaria, en tant que plate-forme logistique pour mener l'intervention militaire au Mali. Le gouvernement français chercherait à utiliser cette base, l'une des installations de l'OTAN près du conflit, afin que leurs plans d'appel. Le gouvernement espagnol a apparemment accordée sous réserve d'attribuer une telle utilisation des accords conclus au sein de l'Union européenne sur le conflit africain.

    Le journal affirme , dans tous les cas, la caserne de l'archipel sont prêts attente de la décision prise au sein de l'UE. Canaries est la région européenne au sud et à partir de cette position que l'OTAN avant-poste de la base aérienne de Gando, qui a été présenté dans de nombreuses communes alliés militaires. Les bases Arsenal de Gando et Las Palmas sont deux opérations optimales des plates-formes de support de l'appareil militaire. Gando possède une vaste expérience dans les exercices de l'OTAN et l'entrée et la sortie des aéronefs militaires pour différentes missions de l'organisation militaire.

    Ce que nous avons déjà confirmé l'Espagne est l'envoi d'un avion de transport stratégique, peut-être un C130 'Hercules' de contribuer au transfert des troupes de la Communauté économique des Etats d'Afrique occidentale (CEDEAO) envoient au Mali pour arrêter l'avancée des islamistes radicaux. La France a besoin de l'appui logistique des avions de transport militaire à mobiliser militaires africains se joindront aux troupes françaises dans la lutte contre les groupes radicaux établis dans le nord du Mali.

    Espagne contribuera entre 40 et 50 instructeurs militaires à la mission de l'UE à former l'armée malienne (EUTM Mali), un mouvement qui va s'accélérer en raison des événements.

  10. Des problèmes pour Reuters. Selon le quotidien "El Confidencial Digital"  Bruxelles a ouvert une enquête sur  l'agence britannique. Plusieurs journalistes européens détachés à Bruxelles la soupçonnent de jouer un jeu trouble contre l'euro et réagissent aux attaques contre le journaliste de Libération Jean Quatremer.

    http://elconfidencialdigital.com/dinero/075960/la-agencia-reuters-vuelve-a-la-carga-otro-demoledor-analisis-citando-a-una-fuente-anonima-de-la-ue-llama-a-rajoy-torpe-y-asegura-que-espana-sera-intervenida

    Le jeu trouble de Reuters dans la crise de la zone euro (encore et toujours)

    87153_siege-de-thomson-reuters-a-londresVendredi, 16 h 33. Une dépêche de l’agence anglo-saxonne Reuters, fil anglais, titre : « l’Espagne discute d’un plan de sauvetage global » de 300 milliards d’euros. Gasp ! Quel scoop ! Après la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne (et Chypre…). Il ne manque plus que l’Italie pour que tous les PIIGS soient au tapis. Les dominos sont donc bien tombés les uns après les autres comme le prévoyaient les pessimistes anglo-saxons. Pourtant, jusque-là, Madrid refusait un plan global, estimant ne pas en avoir besoin. Un avis partagé par la plupart des États de la zone euro qui craignent qu’ensuite ce soit au tour de Rome. Et si le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et le Mécanisme européen de stabilité (MES) ont les moyens de secourir l’Espagne, ce ne sera pas le cas de l’Italie.

    Pourtant cet appel au secours paraît bien curieux. D’une part, parce qu’il n’y a pas le feu (Madrid doit seulement lever 50 milliards d’euros de dette pour couvrir son programme d’emprunt 2012), d’autre part parce qu’elle vient juste de bénéficier (le 20 juillet) d’une ligne de crédit de 100 milliards d’euros du FESF pour restructurer et recapitaliser ses caisses d’épargne, une aide qui ne devrait que temporairement grever sa dette publique puisqu’à partir de janvier prochain, les fonds européens pourront directement recapitaliser les caisses d’épargne espagnoles sans passer par le budget de l’État. Etrange, vraiment étrange.

    Habitué aux scoops plus ou moins bidons d’une partie de la presse anglo-saxonne – qui applique l’adage : « ne jamais laisser les faits entraver une bonne histoire » — depuis le début de la crise de la zone euro (lire ici, par exemple, ou rappelez-vous le Financial Times annonçant en 2010 que la Chine allait vendre à tour de bras ses euros), je lis soigneusement la dépêche qui mélange allègrement l’Espagne et la Grèce (qui, affirme la dépêche, pourrait voir sa dette à nouveau restructurée, les institutions publiques acceptant de prendre une grosse perte…). Selon Reuters, donc, un « eurozone official » leur aurait raconté que le ministre des Finances espagnol Luis de Guindos, a tâté le terrain auprès de son homologue allemand, Wolfgang Schäuble, pour obtenir une aide de 300 milliards d’euros, « mais l’Allemagne n’est pas très enthousiaste à l’idée d’un sauvetage maintenant », ajoute la source (unique). Interrogé par Reuters, le gouvernement espagnol a fermement démenti la « nouvelle ». Mais l’info, sourcée cette fois, arrive au neuvième paragraphe…

    La « nouvelle » a déjà été donnée par un journal économique espagnol, El Economista, le matin même. Mais pas exactement comme le raconte Reuters. Dans la version espagnole, il s’agirait d’une offre allemande (300 milliards sur 18 mois) faite la semaine précédente. Or, là, c’est plus que probable, c’est certain : le 19 juillet, lors du vote du Bundestag sur le plan espagnol, Schäuble a évoqué ce chiffre et cette possibilité. Quatre jours auparavant, le même journal a affirmé, en citant des « sources gouvernementales », que le gouvernement de Mariano Rajoy envisagerait, parmi d’autres solutions, de demander une « ligne de crédit » assortie d’un programme d’ajustement « assoupli » pour faire face à une échéance de 28 milliards d’euros en octobre, car il ne peut emprunter cette somme à 7 %. Entre une proposition allemande et une demande espagnole, entre une aide limitée et un plan global, il y a plus que l’épaisseur d’un cheveu.

    Pour bien comprendre la partie qui se joue, il faut savoir qu’une partie des autorités allemandes est favorable à ce que l’Espagne appelle immédiatement à l’aide le FESF et passe sous tutelle totale de la Commission et de l’Eurogroupe. C’est le cas, non seulement de Schäuble, mais aussi du patron de la Bundesbank, Jens Weidmann. Le 14 juillet, il estime ainsi que « les bilans des banques sont toujours le reflet de l’économie globale (…) Cela aurait (…) un effet positif sur les marchés obligataires, si les investisseurs constataient que les conditions posées à l’aide à l’Espagne dépassent le seul cadre du secteur bancaire ». On ne saurait être plus clair. Si Weidmann est hostile à une aide directe aux banques, une possibilité ouverte par le Conseil européen des 28 et 29 juin afin d’enrayer la spirale infernale entre dette bancaire et dette publique, c’est parce qu’il veut que ce soit l’État espagnol et pas les banques, qui soient garant du remboursement du prêt européen. Il s’agit de défendre l’argent allemand.

    Résumons : s’il est exact que l’Espagne a bien appelé à l’aide la zone euro et que la source de Reuters n’est pas uniquement allemande (sinon ce n’est pas une nouvelle, juste une confirmation de ce que tout le monde sait), mais « européenne », l’agence tient là un vrai scoop. Il s’agirait là d’une capitulation de l’Espagne, elle qui refuse depuis de longs mois de passer sous les fourches caudines de Bruxelles estimant, à raison, que sa situation n’est pas plus catastrophique que celle de la Grande-Bretagne. Et surtout, si la discussion a bien commencé à Bruxelles, cela veut dire que les Européens sont prêts à courir le risque d’une contagion à l’Italie.

    Je ne crois pas un seul instant à ce « scoop » douteux, d’autant que mes sources, qui ne sont pas plus mauvaises que celles de Reuters, le démentent. « Comme d’habitude, Reuters a une seule source, pour le coup sans doute allemande. L’agence a peut-être parlé à un sous-fifre de la direction générale des affaires économiques et monétaires de la Commission, tous les autres étant en vacances », m’a ainsi dit agacé un haut fonctionnaire de la Commission : « on cherche à savoir d’où ça vient, parce que c’est totalement faux ». « De la connerie », me confirme un proche de Jean-Claude Juncker, le patron de l’Eurogroupe : « il n’y aura pas de sauvetage traditionnel pour l’Espagne ». Bon, me direz-vous, deux démentis (trois en ajoutant le gouvernement espagnol), ça ne veut pas dire que c’est faux et que la source anonyme de Reuters soit bidon…

    Certes, sauf qu’en l’occurrence, la zone euro semble mettre au point une autre méthode pour aider l’Espagne qui, par ailleurs, fait ses devoirs en adoptant réforme sur réforme. Outre l’aide directe aux banques déjà programmée, la Banque centrale européenne (BCE) pourrait à nouveau intervenir pour acheter sur le marché secondaire (celui de la revente) de la dette espagnole (comme elle l’a fait en juillet 2011 pour la dette italienne) : ce programme est, en effet, en sommeil depuis mars, mais les propos de Mario Draghi, le président de la BCE, jeudi, semblent ouvrir la porte à sa réactivation. Il pourrait aussi s’agir d’autoriser le FESF (et le MES) à acheter, par l’intermédiaire de la BCE, de la dette sur le marché primaire ou secondaire, éventuellement en lui accordant une licence bancaire ce qui lui permettrait de se fournir en liquidités bon marché auprès de la BCE. Problème de cette dernière solution : pour l’activer, il faut une demande espagnole et un programme d’ajustement structurel (light), deux choses que refuse justement Madrid. Reste que, avec les nouveaux pouvoirs budgétaires confiés à la Commission (par le six pack et bientôt le two pack), cette dernière dispose d’un vrai droit de regard sur les comptes publics espagnols, ce qui pourrait tenir lieu de programme.

    Autant dire que le scoop de Reuters sent le faisandé. D’ailleurs, il n’a pas été repris par la plupart des journaux, ceux-ci ayant enfin appris à se méfier. Mais, samedi, j’ai le malheur de tweeter (en plusieurs tweets) : « Reuters a recommencé hier: une source non identifiée affirme que l'Espagne négocie un plan de sauvetage de 300 milliards. Or, seuls certains Allemands veulent un plan espagnol. Reuters parle de source UE, ce qui d'après les miennes est faux. Si la panique augmente et que l'Espagne tombe. Bingo. Sinon, on dira que le plan n'a pas été activé. Gagnant à tous les coups. » Et j’ajoute : « A mon tour: selon une source européenne, l'Italie négocie un plan de 562 milliards d'aide (un chiffre pas rond ça fait sérieux) #runninggag ». Amusant: plusieurs internautes me prennent au sérieux, c'est dire... Le patron de Reuters à Bruxelles, Luke Baker, réagit immédiatement (en français, ce qui est sympa) : « Et la Libération, toujours en première place avec des nouvelles UE... Je ne pense pas. Plus de 20 ans en Bruxelles et... Boh. » Outre que ce n’est pas très gentil et que cela montre une méconnaissance totale de mon travail ( :-D), je trouve étrange qu’il m’attaque personnellement et violemment au lieu de répondre sur le fond. Après tout, on a le droit de critiquer l’information, y compris lorsqu’elle vient de Reuters (il est vrai que leurs journalistes sont rémunérés au scoop, ce qui pousse au dérapage - en fait, ce n'est plus le cas depuis un an, me souffle-t-on de Reuters). Aurais-je touché juste ?

    S’ensuit une longue suite de tweets plus ou moins acrimonieux. Mon collègue espagnol, Antonio Delgado, de la radio espagnole, réagit à son tour : « Quatremer is right. Reuters -the best news agency in the world- is doing some dirty job on euro crisis » (Quatremer a raison, Reuters, la meilleure des agences du monde – fait du sale boulot dans la crise de l’euro). Julien Toyer, actuellement correspondant de Reuters à Madrid et ancien correspondant à Bruxelles, Christian Spillmann, correspondant de l’AFP à Bruxelles et Ian Traynor, correspondant du Guardian à Bruxelles, interviennent dans le débat. Ce dernier fait remarquer que « Jean's also right. Deliberate Berlin leaks usually set agenda », ce qui résume exactement ce qu’ont dit mes confrères lors de ces échanges : une fuite allemande et absolument pas un débat européen. En clair, le scoop de Reuters n’en est pas un. D’ailleurs, dans une dépêche datée de ce dimanche sur la crise de la zone euro, plus aucune référence à ce soi-disant plan, pourtant le scoop du vendredi… Ce qui ne veut pas dire, bien sûr, que l’Espagne n’appellera pas un jour ou l’autre au secours.

    Depuis le début de la crise, une partie des médias s’est illustrée en multipliant de faux « scoops » qui n’étaient souvent que de la vraie manipulation de l’information. C’est tout le danger dans une crise financière où l’information participe de la stratégie des investisseurs et doit donc être maniée avec la plus extrême précaution, car on risque de faire le jeu d’acteurs financiers peu recommandables (surtout lorsqu’on sait que Reuters joue aussi sur les marchés et est rémunéré pour l’essentiel par des acteurs de marché…). Mieux vaut manquer un scoop, à mon sens, que de se retrouver au service d’un agenda qu’on ne maîtrise pas. Ou alors il faut dire clairement quels sont les enjeux de l’information que l’on donne en expliquant bien que l’on a qu’une seule source (ce qui était le cas de la dépêche Reuters) et de quel niveau elle est, afin que le lecteur en soit averti. C’est aussi cela l’honnêteté journalistique.

    Mise à jour: ce matin, Luke Baker de Reuters, au lieu de me répondre sur le fond, s'est livré à une nouvelle attaque personnelle sur Twitter, ce qui montre que son premier tweet n 'était pas un simple emportement : "Mais qui est ce @Quatremer? Journaliste a Bruxelles? Evidement une carriere manquee pendant la crise. Maintenant juste les gossips." Je lui ai rétorqué: "@LukeReuters répond sur le fond au lieu de te livrer à des attaques personnelles qui déshonorent ton agence #sortiederoute". Je trouve incroyable qu'un responsable de cette agence mondiale se livre ainsi à des insultes publiques afin de chercher à m'intimider alors que mes critiques portent sur le fond, pas sur la carrière de Baker dont j'ignore tout (je précise qu'il n'est pas le signataire de la dépêche que je critique). Il faut que Reuters apprenne qu'elle peut être critiquée, comme l'ensemble des médias.

    Jean Quatremer.

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2012/07/le-jeu-trouble-de-reuters-dans-la-crise-de-la-zone-euro-encore-et-toujours.html

  11. Une délégation du Collège de Défense de l'Inde visite les Eurofighter espagnols.

    Une délégation du Collège de Défense Nationale de l'Inde a réalisé une visite officielle à l'Ala 11 de l'Armée de l'Air espagnol pour connaître son fonctionnement et ses systèmes d'armes, principalement l'avion de combat Eurofighter. La délégation dirigée par  le général Sanyana Saran et accompagnée par du personnel de l'ambassade de l'Inde en Espagne, a eu l'opportunité de visiter le Centre d'Entraînement et le simulateur de l'EF-2000, où sont entraînés les pilotes et les mécaniciens de l'unité.

    La visite est réalisée à un moment où le Gouvernement de l'Inde pourrait réexaminer l'adjudication du contrat pour l'acquisition de 126 chasseurs  adjugé au fabricant français Dassault. Plusieurs questions parlementaires à propos du processus de l'appel d'offres réalisées dans le Parlement indien ces dernières semaines suggèrent la possibilité d'un changement dans la concession du contrat en faveur de l'Eurofighter

    traduction google

    source: infodefensa

  12. Comme on dit de ce côté des Pyrénées tout ce qui brille n’est pas or.

    Il  faut tout de même se rappeler qu’il y a peu de temps l’Allemagne, qui maintenant  prône la rigueur économique, n’était pas spécialement respectueuse des normes. Selon Eurostat, entre les années 2000 et 2010, le gouvernement allemand avait dépassé  les critères de déficit (3% du PIB) et dette publique (60%) du pacte de stabilité 14 fois sur un total de 137. L’Irlande et Espagne actuels  mauvais élèves n’avaient quant à elles et pour la même période dépassé  les limites qu’en 4 occasions. D’ailleurs, en 2003  le Pacte fut littéralement dynamité après que Schröder et Chirac aient pressionné le Conseil pour qu’il n’appuie  pas les recommandations de la Commission à l’encontre des dépassements franco-allemands et obligeant en 2005 la réforme rendant le pacte plus flexible.

    Il ne fait aucun doute que l'Allemagne est un grand pays avec un système social consolidé depuis longtemps mais comment diable ont-ils « crées » autant d’emplois dans un contexte de crise économique alors que les autres nations voisines en perdaient.  Comment arrivent-ils à un taux de 6% de chômage alors que l’Espagne en compte 23% ?

    La solution faire appel à un magicien nommé Peter Hartz qui plutôt que créer  de l’emploi a fait disparaître les chômeurs. Au début des années 2000  les têtes bien pensantes des dirigeants allemands, conscientes que la croissance économique n’arriverait plus à générer suffisamment d’emplois,  font appel au magicien d’Hartz. Celui-ci entouré de 15 disciples va émettre  4 recommandations (connues comme Hartz I, II, III et IV) qui seront introduites par le chancelier Schröder  dans l’Agenda 2010 et entreront en vigueur le 1er janvier 2005.

    Le résultat  sera abracadabresque,  vers la fin de l’année 2010, 6.500.000 allemands soit  8,4% de la population vivaient exclusivement du programme Hartz. Il s’agit de chômeurs de longue durée et de personnes à faible recours bénéficiant du paiement de leur loyer, chauffage, une connexion internet, une aide de 380 euros par mois et des avantages fiscaux. En contre partie ceux-ci  vont devoir réaliser des petits travaux occasionnels d’intérêt communautaire à…1euro de l’heure. Mais par ce coup de baguette magique l'Allemagne a fait passer son taux de chômage de 15% à 6%. Tout n'est qu'illusion.

  13. L'heure de s'inquiéter? Les grands hedge funds parient sur l'effondrement de l'Allemagne et de la Hollande

    Le Financial Times révèle qu’un groupe de gérants de hedge funds ont commencé à «shorter» un certain nombre de pays de la zone euro, y compris l’Allemagne et la Hollande, alors que ces deux pays sans difficultés économiques payent toujours les taux d'intérêt les plus bas sur leurs dettes.

    Les hedge funds sont des fonds hautement spéculatifs qui s’adressent à des individus ou des institutions capables de leur confier des sommes très importantes. Leurs investissements reposent sur un éventail de stratégies pour maximiser les bénéfices de leurs investisseurs, et notamment sur le « shorting » (ventes à découvert).

    Contrairement à la démarche des investisseurs classiques, qui parient sur une hausse du cours d’une valeur, les « shorters » parient sur la chute d’une valeur. Pour ce faire, ils n'achètent pas les titres en question, mais ils les revendent à terme (c'est-à-dire qu’ils s’engagent à les vendre à une date future convenue) et ils attendent la baisse des cours pour acheter la valeur en question et assurer la livraison, la différence entre les deux transactions constituant leur plus-value.

    Jusqu’ici, ces gérants très expérimentés et très bien payés spéculaient sur les pays européens dont les difficultés sont connues : Irlande, Grèce, Espagne et parfois même, France. La nouveauté, c’est qu’ils s’attaquent désormais à des pays cotés triple A, dont les Pays-Bas et l’Allemagne, ce qui implique qu’ils s’attendent à ce que ces pays s’effondrent aussi. A un second niveau, cela signifie qu’ils s’attendent à un effondrement généralisé de la zone euro, qui entraînera même les pays les plus florissants. Avec la France, l’Allemagne est le pays qui contribue le plus au fonds de secours de la zone euro. Et un effondrement de la zone euro dans son ensemble ne manquerait pas d’entraîner les Etats Unis dans son sillage.

    L'un de ces gérants de hedge funds à parier contre l’Allemagne est John Paulson, un milliardaire qui a fait fortune en pariant sur l’effondrement du marché hypothécaire aux États-Unis dans le prolongement de la crise financière de 2008.

    http://www.express.be/business/fr/economy/lheure-de-sinquieter-les-grands-hedge-funds-parient-sur-leffondrement-de-lallemagne-et-de-la-hollande/167672.htm

  14. Tribal Kat : la tactique indienne du Galicia. Touché, coulé

    Publié le 23 septembre 2011 par Nicolas Gros-Verheyde

    (BRUXELLES2) L’arrestation d’un skiff pirate impliquée dans l’attaque du voilier Tribal Kat et la libération de la Française E. Colombo ne s’est pas tout à fait passée comme la version officielle – des marines espagnole, française et européenne – l’a présentée. Ou pour être plus exact, l’ordre des actions opérées a été un peu éclipsé. Il semblerait ainsi que les Espagnols du Galicia aient utilisé une méthode offensive, assez directe contre les pirates. Ils ont ainsi « tiré » sur le skiff pirate et « l’ont coulé, obligeant ainsi les pirates à plonger à l’eau et nager ». Il ne restait ensuite plus qu’à récupérer tout le monde. Une opération qui n’est pas sans risque, reconnait notre interlocuteur très officiel.

    Tactique indienne

    Cette méthode du « touché, coulé, récupéré, capturé » (sunk and catch) a déjà été utilisée à plusieurs reprises par la marine indienne au large de ses côtes – au point qu’on a pu parler de tactique indienne – pour neutraliser, avec succès souvent mais parfois pas sans pertes humaines, plusieurs bateaux mères utilisés par les pirates. Elle semble aujourd’hui être endossée par les marines espagnole et française (l’assaut espagnol sur le skiff pirates s’est en effet produit avec l’autorisation française).

    source:http://www.bruxelles2.eu

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