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Messages posté(e)s par Skw
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il y a 11 minutes, g4lly a dit :
Oui c'était un monnaie un peu volatile qui absorbait la volatilité USD<->USDT mais ce n'était pas sensé être un produit particulièrement volatile ni particulièrement haussière. C'était avant tout un intermédiaire de minage intéressant pour les mineurs et ceux qui gère des nœuds de transaction. J'ai du mal à comprendre en quoi le joueur de loto pouvait s'y intéresser particulièrement.
Alors que l'on avait originellement des personnes qui cherchaient une manière alternative de penser/frapper/gouverner la monnaie et par la même les transactions, j'ai bien l'impression que la très grande majorité (> 99 %) de ceux qui créent de nouvelles monnaies ou investissent dans de nouvelles monnaies actuellement n'ont pas d'intérêt profond pour les services spécifiques que peut offrir la monnaie dans laquelle ils investissent.
Je serais bien curieux de savoir combien d'investisseurs dans les cryptomonnaies se sont réellement penchés sur la théorie monétaire. Cela me fait d'ailleurs toujours rires de lire/entendre des personnes se vendant comme experts des cryptomonnaies expliquer qu'ils en sont venus à celles-ci par intérêt pour les nouvelles technologies et la blockchain. Admettons qu'ils aient une réelle compréhension de la dimension technologique. En revanche, j'ai l'impression que la plupart d'entre eux ne comprennent pas grand chose à la question monétaire. Du moins, pas plus que moi... et ce n'est pas rassurant pour eux !
Il est vrai qu'on a également une tonne d'actionnaires qui investissent dans des boîtes dont ils ne comprennent pas vraiment le cœur de métier et la structuration du marché dans lequel elles œuvrent sans que cela n’émeuve personne.
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Il y a 2 heures, Hypsen a dit :
Lesquels ?
Quelques effets contre-intuitifs, du moins pour la plupart des citoyens lambda :
1. Il y a des mécanismes relatifs à la financiarisation du logement, ou autrement dit à l’idée que plus d’argent injecté induira nécessairement une meilleure accessibilité au logement.
Exemple : certaines subventions et aides publiques censées favoriser l’accès au logement mènent généralement à moyen/long terme au surenchérissement du logement. Dans les faits, on subventionne plus le propriétaire que le locataire censé être dans le besoin, avec qui plus est des effets de seuil pour les locataires qui ne peuvent pas bénéficier de ces aides mais subissent tout de même la hausse des prix locatifs. Au final, le dispositif ne rend généralement pas l'accès au logement plus simple, mais même plus coûteux pour une population plus étendue. A noter que ces mécanismes ont été démontrés sur des champs autre que le logement, par exemple avec des coupons alimentaires qui ont pu induire une hausse des prix dans les magasins des quartiers au sein desquels se distribuaient plus largement ces coupons alimentaires.
2. Il y a des mécanismes relatifs à la typicité du marché du logement.
Exemple 1 : certaines opérations d'extension urbaine, accroissant l'offre de biens localement, induisent paradoxalement une hausse des prix (y compris sur les logements préexistants) alors que la théorie considère généralement qu'un accroissement de l'offre entraîne une réduction de la valeur des biens proposés. On parle notamment de valeurs d'opinion, puisque les avis des acteurs se confortant autour d'un même espace, contribuant à la spéculation autour de celui-ci. En d'autres termes, plus de constructions ne promet pas forcément, du moins à l'échelle locale, davantage d'accès au logement pour les foyers modestes. Ainsi, cela complique paradoxalement l'accès au logement de certaines populations dans certains cas.
Exemple 2 : beaucoup pensent que le lien se fait assez directement entre taux d'intérêt - sachant que l'acquisition se fait généralement avec une part d'emprunt conséquente - et prix du logement. Les statistiques, que ce soit sur le long terme ou le court terme, montre que c'est en fait bien plus complexe que cela.
3. Il y a des mécanismes relatifs au comportement des acteurs, avec une foultitude de paradoxes identifiés dans la littérature académique :
Exemple : le degré de satisfaction que peuvent avoir les possesseurs de maisons individuelles dépend parfois plus du standing du bien en rapport à ce que l’on trouve dans le voisinage plutôt qu’à la qualité et au niveau d’équipement intrinsèque du bien. Cela peut faire sourire, mais ce genre de mécanismes a par exemple incité nombre de foyers américains à s’endetter fortement en amont de la crise des subprimes, avec les résultats que l’on connait, alors pourtant qu’ils avaient au départ tout à fait de quoi vivre convenablement.
Exemple : les foyers français, dans leurs choix de localisation, sous-estiment presque invariablement les coûts des mobilités induites, les amenant à faire des choix de logement pas toujours très réalistes. Soit dit en passant, les banques n’intègrent que très rarement, même si davantage désormais, ces coûts de mobilité induite dans les capacités de remboursement des foyers.
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il y a 29 minutes, Julien a dit :
C’est le principe même d’une élection à 2 tours... ce genre de commentaire s’applique à absolument tous les PR élus sous la Ve... Si le "moins mauvais" n’était pas sorti en tête au premier tour ton argument aurait un peu plus de mérite sans vouloir t’offenser.
Je réponds à ton poste ici, pour ne pas prolonger le HS : http://www.air-defense.net/forum/topic/26632-présidentielle-2022/?do=findComment&comment=1524370
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Je réponds ici à un échange ayant été initié sur un autre fil :
il y a 35 minutes, Julien a dit :C’est le principe même d’une élection à 2 tours... ce genre de commentaire s’applique à absolument tous les PR élus sous la Ve... Si le "moins mauvais" n’était pas sorti en tête au premier tour ton argument aurait un peu plus de mérite sans vouloir t’offenser.
Croyez-vous que dans les autres systèmes les gouvernants élus, directement ou indirectement, constituent généralement le choix de cœur et de préférence absolue de la majorité des électeurs ? Non plus. C'est un peu un mythe de penser qu'un autre système changerait profondément les choses en la matière. En revanche, l'une des caractéristiques du système à la française est que l'on amène l'électeur à voter plus directement entre deux candidats pour lesquels il n'a parfois strictement aucune accointance. Autrement dit, l'électeur est plus directement impliqué dans ce choix imparfait.
Je n'ai pas vu dans la sortie d'Alexis une forme de délégitimation du président. On peut tout à faire reconnaître qu'Emmanuel Macron ne jouit pas d'une adhésion élargie auprès de la population, voire même qu'il suscite un rejet marqué chez certains, sans pour autant contester sa légitimité. D'ailleurs, certains estimeront que cela résulte de la personnalité du président, d'autres y verront peut-être le signe d'une opinion française fortement clivée et incapable de se réunir sur de grandes orientations. L'adhésion de la population française à certains hommes/femmes politiques qui pointent actuellement le peu de crédit du président réélu n'aurait certainement pas été plus fameuse.
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Il y a 7 heures, olivier lsb a dit :
Personne ici ne voit les comptes officiels Ukr ou occidentaux reprendre MilitaryLand, BlueSauron ou tous les comptes "Canadian Volunteers in Ukraine" pour asseoir la légitimité et la crédibilité de leurs discours.
"Canadian Volunteer in Ukraine", je me suis plusieurs fois demandé si ce n'était pas un compte créé à la demande des autorités ukrainiennes et alimenté directement par celles-ci.
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il y a 3 minutes, Coriace a dit :
D'ailleurs on en parle pas assez mais la ligne "Puma" (Caracal etc) est un peu vide chez AH. Il serait de bon temps d'en vendre encore
On est censés faire de la pub auprès de nos proches ?
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Il y a 9 heures, g4lly a dit :
La question c'est surtout quel est l'objectif d'investir dans un produit qui est sensé être un tracker du dollars? Ou du moins de traquer un tracker du dollar?
Si j'ai bien suivi, Banzinou n'a pas acquis de Terra USD (le jeton tracker du dollar US) mais des Luna (le jeton, spéculatif pour le coup, permettant d'assurer de manière algorithmique la stabilité du Terra). Les deux jetons sont liés : l'investissement dans le Luna devait assurer - cela était du moins vendu ainsi - la stabilité du Terra.
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il y a 42 minutes, Manuel77 a dit :
Actuellement, aucun hélicoptère de combat de la Bundeswehr n'est en service au Mali, car les appareils nécessaires sont fournis par la France. Mais les voisins occidentaux de l'Allemagne ont annoncé qu'ils allaient mettre fin à leurs propres opérations antiterroristes dans la région. Les troupes françaises devraient avoir quitté le pays d'ici juin.
Les forces françaises quitteront le Mali. Est-ce dire que les Tigre français quitteront le Sahel ? Je ne sais pas ce qui a été décidé. Peut-être cela est-il d'ailleurs en discussion du côté des ministères français et allemand.
il y a 44 minutes, Manuel77 a dit :i l'Allemagne choisit l'AH64, ce sera vraiment un signe d'incompétence. Où sont entretenus les Tigre français (grande inspection) ? Pourquoi, avec un budget de 50 milliards (et sans arme nucléaire !), ne peut-on même pas envoyer quatre Tigre au Mali ?
Les Tigre français sont entretenus à Montauban par le 9ème Régiment de soutien aéromobile :
RévélationPour ce qui est de l'entretien des moteurs, un contrat a été signé avec Safran Helicopter Engines : https://defense-militaire.over-blog.com/2021/03/combien-coute-la-revision/reparation-avec-essai-du-moteur-mtr-390-2c-equipant-l-helicoptere-tigre.html
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il y a 46 minutes, wagdoox a dit :
Ca c’est les polonais pour pas se mettre direct en porte a faux vis a vis de la russie et aussi en sachant tres bien que le pentagone refuserait.
Cela me semble plus tenir de l'interprétation que d'un rapport des faits. Je ne suis d'ailleurs pas contre les interprétations - certaines peuvent être intéressantes et justes - mais je le prends pour ce qu'elles sont en attente d'éléments plus solides.
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il y a 10 minutes, Niafron a dit :
Merci à tous pour les explications, mais du coup, cela m'inspire une autre question. Si c'est si simple, pourquoi les irakiens ne le font pas eux mêmes? Ils peuvent vendre leur pétrole eux aussi et payer les avions avec le cash obtenu. Donc, s'ils préfèrent payer "en nature", c'est qu'ils doivent y trouver un quelconque intérêt, non?
Si les Irakiens parviennent à vendre le pétrole au prix du marché (d'où l'intérêt de la question posée par Pascal) dans le cadre de cette transaction, et que cela ne vient pas se substituer à un contrat qui existait déjà entre les deux pays, c'est tout à fait bénéfique pour eux puisqu'ils trouvent une capacité d'écoulement pour leur production.
CitationPar ailleurs, petit détail annexe, l'article semble suggèrer que pour ce qui concerne la France, l'idée n'est pas tellement de revendre le dit pétrole sur le marché mondial, mais plutôt d'alimenter les stocks stratégiques.
Oui, enfin... cela, c'est l'auteur qui brode sans pour autant être un expert sur les questions énergétiques. Extrait (phrase collector) : "Paris pourrait ainsi se retrouver à l’abri sur le plan énergétique des sanctions voulues par le dictateur Vladimir Poutine à l’encontre des Alliés" >> La raréfaction des importations de pétrole et de gaz depuis la Russie serait donc le fait des seules sanctions voulues par le dictateur Vladimir Poutine à l'encontre des Alliés. Par ailleurs, c'est sûr qu'avec le pétrole que la France obtiendrait pour la vente de 14 Rafale, une dizaine de H225M et des Caesar... à produire (à moins qu'il y ait un peu d'occasion dans le lot) et exporter probablement d'ici quelques années... le pays sera vite à l'abri. Surtout que la France aurait déjà importé pour plus de 4 milliards de produits pétroliers et gaziers à la Russie depuis le début du conflit. J'espère que le pays a d'autres pistes pour se mettre à l'abri d'ici l'hiver prochain.
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il y a 34 minutes, wagdoox a dit :
C’est très simple, il y a des fuites comme quoi l’idée viendrait du secretariat d’état avec une vive opposition du pentagone. [...] Les polonais n’auraient jamais sacrifié leur aviation pour l’ukraine pas plus que le ru a sacrifié la sienne pour la france en 40.
Et puisque c'est si simple, qui a proposé que la flotte de MiG 29 polonaise soit transférée vers une base aérienne de l'USAFE localisée en Allemagne ?
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Il y a 1 heure, Akhilleus a dit :
ce sont les Polonais qui voulaient mouiller les américains, pas le contraire : Et ben non, les USA voulaient que les polonais filent des MiG en les y incitant très fortement (genre torsion de bras) mais que surtout leur rôle n'apparaisse pas dans l'action. Les Polonais, moins cons que ce qu'il n'en parait, ont renvoyé la politesse en faisant en sorte de mouiller les américains. Du coup les US se sont dégonflés.
En fait, je me demande si c'est aussi simple que cela. Peut-être as-tu raison dans ta lecture des choses, certains éléments y incitant. Mais je me dis que les historiens de cette période pourraient nous en apprendre un peu plus à terme. Parce que les dirigeants de certains pays est-européens ont tout de même été assez bellicistes, avant même que l'administration Biden n'appuie publiquement en faveur d'un soutien particulièrement appuyé à l'Ukraine. Ce qui, ne soyons pas naïfs, ne signifie pas que rien ne se faisait en coulisses. Mais j'ai tout de même l'impression que cela correspond également à une attente de gouvernants est-européens voyant ici l'occasion d'affaiblir durablement le voisin russe, sans pour autant être directement impliqués dans le conflit. Cet objectif requérant néanmoins une contribution marquée des USA. Autrement dit, dans ce bras de fer autour des MiG polonais, on a peut-être assisté à un jeu au travers duquel les différentes parties voulaient tout autant l'une que l'autre pousser à une implication plus intense et plus directe de l'autre partie. C'est du moins ma lecture.
Autour de la no-fly-zone, par exemple : https://www.reuters.com/world/europe/ukrainian-no-fly-zone-would-end-war-quicker-says-polish-ambassador-2022-03-10/
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Dans ces échanges, il y a des développements intéressants et bien argumentés. Mais cela me semble une fois de plus hors-sujet... Cela ne vaudrait-il pas le coup de créer un autre fil dédié au traitement médiatique de cette guerre, à la propagande et à la manipulation des images, au rôle des réseaux sociaux ou encore de l'osint ? Bon, je peux imaginer les modérateurs qui se diront que ce sera un truc de plus à modérer... Mais, vu que l'on repart invariablement sur le hs, je me disais que ce pourrait être une option.
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il y a 20 minutes, Alexis a dit :
Voici peut-être le premier des propagandistes, Vladimir Soloviev, commentant la "participation énorme" au Jour de la Victoire dans toutes les villes de Russie, "plus de 12 millions de personnes dans tout le pays". "Quel mandat pour le commandant suprême ! (...) Il est clair que si la décision est prise de passer d'une opération militaire spéciale à une turbo-opération militaire, alors nous pourrons atteindre les objectifs les plus ambitieux. Non seulement (les objectifs de l'opération militaire spéciale), mais les objectifs de la confrontation, formulés le 15 décembre, c'est-à-dire la sécurité stratégique de la Russie. Le peuple est prêt !" Il précise "Quel besoin de mobilisation ? De loi martiale ? Il y a un nombre tellement énorme de volontaires !"
(précisons que les objectifs du 15 décembre, c'est le contenu des "propositions de traité" envoyées par Moscou à Washington et à l'OTAN en décembre, et rejetées comme extrêmes et provocantes. Soloviev aime à les rappeler)
Cela ne promet pas beaucoup le sang, la sueur et les larmes. En d'autres termes, la confrontation avec le réel risque d'être... piquante.
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- C’est un message populaire.
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il y a une heure, Heorl a dit :tu sembles manifestement oublier que Bocquet n'a pas pu interagir avec Azov parce que presque toutes leurs formations se trouvent dans Azovstal et que le reste est minuscule et éparpillé sur le front, pas à Kyiv.
Il semble tout de même qu'il y ait eu des combattants d'Azov du côté des oblasts de Kharkiv ou Donetsk. Et ce depuis le début des combats. Dans quelle proportion ? Je ne saurais dire. Mais l'idée que certains de leurs hommes aient pu commettre des crimes en dehors de Marioupol est tout à fait envisageable.
Cela ne dit, je ne me prononcerai pas sur la fiabilité du témoignage, ne l'ayant pas écouté et ne comptant pas le faire. Personnellement, j'ai souvent l'impression de me faire filouter en accordant mon temps de cerveau disponible à Sud Radio.
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il y a une heure, Kelkin a dit :
Qui est responsable, effectivement ? Voyons la liste des victimes : Naval Group, Airbus, le consortium NH90, Elbit, Thales. Curieusement, on n'y trouve pas Lockheed Martin, Raytheon, Boeing, Bell ou Sikorsky -- ils se portent très bien, leur réputation reste excellente chez les décideurs australiens. Vraiment très bizarre comment ça n'arrive qu'à des groupes européens ou israéliens; mais jamais à des groupes américains. Très étrange exception. Vraiment, je ne me l'explique pas du tout.
Il y a peut-être un autre aspect. Quand j'observe les programmes d'acquisition australiens, je me demande si l'on ne se rapproche pas du monde du football et de ses transferts. L'objectif, pour certains, n'est pas de constituer/offrir l'équipe la plus compétitive possible, mais de prendre ses commissions sur chaque transaction. Qui dit plus de transactions, dit davantage de commissions... et éventuellement plus d'opportunités pour obtention d'autres avantages. Parce qu'il est tout de même étonnant de voir la définition d'un cahier des charges, la sélection d'un matériel en fonction de celui-ci, puis d'entendre plus tard des voix influentes expliquer que le cahier des charges n'était vraiment pas bon. Avec branle bas de combat des figures politiques dans la foulée...
Voir notamment les derniers développements sur le programme d'acquisition des frégates Hunter :
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il y a 52 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :
Des morceaux de Su-34 abattus (re) conditionnés et mis en vente pour le soutien des forces ukrainiennes ... (financement de drones)
Ou comment faire feu de tout bois ! https://www.dronesforukraine.fund/
Si c'est pour en retour s'acheter des croissants stockés et compressés comme dans une boîte de sardines... je pense que l'on peut en conclure que la démarche est critiquable. Certains croissants ne semblent même pas totalement morts : j'en appelle à L214.
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L'acquisition de F-35 pourrait se faire en amont d'un éventuel référendum sur la question :
CitationUne commission des Etats défend l'achat des avions F-35 pour l'armée
Modifié le 4 mai 2022 à 21:10
L'armée doit pouvoir acheter les nouveaux avions de combat F-35A et un système de défense sol-air, estime la commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats. Elle exige aussi que les contrats avec les Etats-Unis soient signés avant l'expiration du délai.
L'achat des 35 nouveaux avions de combat F-35A a été soutenu par 11 voix contre 1, a précisé mercredi le président de la commission Werner Salzmann (UDC/BE) devant les médias. La Suisse a besoin de ces nouveaux jets et le peuple a déjà dit "oui" en septembre 2020, a-t-il souligné. La commission approuve donc les crédits d'engagement de 8 milliards demandés par le Conseil fédéral.
"Pas d'autre choix" pour le Conseil fédéral
Le F-35A a présenté de loin les meilleurs résultats parmi les quatre candidats évalués par le Conseil fédéral et l'armée. Et le processus d'acquisition a été suivi selon les règles, a précisé le Bernois. "Le Conseil fédéral n'avait pas d'autre choix que l'avion américain." Celui-ci remplit tous les critères exigés, tant au niveau de la police aérienne que du soutien aux troupes terrestres.
Une minorité emmenée par Céline Vara (Verts/NE) estime pour sa part que le projet soulève de nombreuses questions. Le plénum doit y revenir.
Urgence de signer les contrats
La commission demande, par 9 voix contre 5, que le Conseil fédéral signe les contrats avec les Etats-Unis avant l'expiration du délai de l'offre le 31 mars 2023. "Si nous dépassons le délai, la Suisse devra demander une nouvelle offre et cela coûtera plus cher", a averti Werner Salzmann.
Par ailleurs, la Suisse perdra ses créneaux de productions et devra attendre encore plusieurs années avant d'avoir ses avions. Le sénateur UDC a rappelé que la Finlande, l'Allemagne et le Canada ont déjà commandé le même avion. "Cela créera une lacune dans la sécurité de la Suisse".
Pas d'effets immédiats de l'initiative
L'initiative "Stop F-35A" ne peut pas avoir d'effet sur la décision d'acheter les avions américains. Le Parlement a donné son accord au crédit d'engagement, tout comme le peuple. Et nous ne pouvons pas revenir sur cette décision, a expliqué le conseiller aux Etats. Si le texte était accepté, il pourrait éventuellement empêcher une deuxième tranche de commande.
Le Conseil des Etats débattra du message sur l'armée lors de la session de juin. Le National suivra en automne et les éventuelles divergences seront également traitées lors de la session de septembre.
ats/oang
Sachant par ailleurs que l'alliance de gauche à l'origine de l'initiative visant à interdire l'achat des avions de combat F-35 a maintenu son texte contre la volonté de la ministre de la défense Viola Amherd, qui avait demandé début mars aux initiants de le retirer au vu de la situation en Ukraine.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Un article sur la canonnerie nexter :
RévélationÀ Bourges, dans la dernière canonnerie de France, Nexter perpétue un savoir-faire dans la conception d'armes
Site stratégique pour l’industriel Nexter, la canonnerie de Bourges – la dernière de France – conçoit tous les tubes de moyen et gros calibres qui équipent, notamment, les armées françaises que ce soit sur terre, dans l’air ou sur la mer. Ici, les compétences perpétuent un savoir-faire dans la conception d’armes depuis 1870.
La canonnerie de Bourges de Nexter Systems n’est pas du genre à faire des portes ouvertes. « On n’est pas loin de la grande muette », répond en souriant le chef d’établissement Laurent Monzauge. Il faut dire que ce site, qui s’étend sur 62 hectares, en plein centre-ville, dans l’ancien quartier militaire de Lahitolle, est « un point d’importance vitale. » Comprenez que la surveillance est y drastique et qu’un problème local ou national impliquerait une réponse armée rapide.
Indispensable à la souveraineté nationale, la canonnerie berruyère de Nexter équipe notamment les armées françaises. C’est la dernière canonnerie à produire en France des canons de moyen et gros calibre. Ici, l’on conçoit et fabrique des canons du 20 mm au 155 mm. Pour les plus gros calibres, qui équipent les chars Leclerc ou les véhicules d’artillerie Caesar et peuvent atteindre près de 10 mètres de longueur, la taille des bâtiments de production est à la mesure des impressionnants tubes d’acier.
L’imposant canon de 155
L’imposant canon de 155, fort d’une portée de tir de 40 km et dont un seul obus est capable de détruire un hectare de terrain, nécessite 9 mois de fabrication, contre quatre à cinq mois pour un canon de 20 mm.
« À l’arrivée à la canonnerie, ce tube pèse 4 tonnes et 1,8 tonne à la fin » après usinage, soudage et assemblage, illustre Laurent Monzauge. Ce canon qui équipe le camion d’artillerie Caesar (lire en encadré ci-dessous) est le fleuron de l’usine berruyère, qui abrite des centres d’usinage dernier cri.
En février dernier, le ministère des Armées avait passé un contrat avec Nexter prévoyant la fabrication de 33 canons Caesar nouvelle génération, et la rénovation de 76 de ces engins déjà en service. Le Caesar a été déployé sur de nombreux théâtres d’opérations dans le monde.
La canonnerie de Nexter conçoit environ 150 canons par an de tous calibres, qui sont forés ici, à l’exception du 155, percé à la manufacture de Saint-Étienne, dans une filiale du métallurgiste Aubert & Duval. Les canons partent ensuite à l’usine de Roanne (Loire) pour y être assemblés, hormis les 155 et 105 mm. Mais c’est à Bourges qu'ils sont rayés, une opération sensible et unique en France, qui confère au canon la précision souhaitée. Les rayures sont vérifiées à l’œil humain par endoscopie.
Si l’industriel répond à la commande de l’armée française, il vend aussi son savoir-faire sur tous les continents. La production de la canonnerie de Bourges, c'est « 50 % France, 50 % export, résume le chef d’établissement Laurent Monzauge. Depuis quelques années, il y a des hauts et des bas. On était en 3x8 jusqu’en janvier. On va redémarrer le travail de nuit. Les commandes de l’État pour Nexter n’ont pas toutes un impact à Bourges, mais on a une visibilité à 18 mois, maximum 24 mois.»
Sur terre, en mer ou dans les airs
Stratégique, la canonnerie, née en 1870 avec l’école de pyrotechnie, a notamment produit les fameux canons de 75 lors de la Première Guerre mondiale ou de 47 lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le site de Lahitolle usine des canons qui équipent des véhicules terrestres (VBCI, Jaguar, Caesar…), des aéronefs (avions Rafale de Dassault Aviation, les hélicoptères Tigre d’Airbus Helicopters) mais aussi des navires (Naval group).
La canonnerie de Bourges emploie 150 salariés, alors que le groupe Nexter en compte près de 1.200 personnes, entre La Chapelle-Saint-Ursin (Nexter Arrowtech) et le site des Pyramides à Bourges avec ses bureaux d’études armes et munitions (Nexter Systems) où se trouve, non loin de là, le tunnel d’essais de tirs pour les calibres allant jusqu’au 40 mm. Le 155 mm est testé sur le champ de tirs du polygone de la DGATT ou en Suède. Les canons de calibres 40 à 120 mm le sont à Roanne (Loire) ou au Portugal.
De Giat Industries en 1990 à Nexter en 2006 – avec l’arrivée des moyens calibres en 2005 auparavant conçus à Tulles (Corrèze) – et un rapprochement en 2020 avec l’Allemand KMW pour former KNDS, l’industriel cultive à Bourges un savoir-faire « multi-employeurs. »
La complémentarité est totale entre les différentes installations de Nexter. Et le savoir-faire primordial. « On est dans une passe plus facile, les départs en retraite sont remplacés, on forme les jeunes, la compétence humaine est très importante », insiste Laurent Monzauge. Nexter a 23 postes à pourvoir (principalement cadres et opérateurs « spécialistes »).
Mais les mécano-soudeurs sont devenus une denrée rare sur le marché alors que la canonnerie nécessite une grande maîtrise pour le soudage de pièces d’acier à haute limite d’élasticité. Un travail complexe et technique qui perpétue l’histoire de la fabrication d’armes à Bourges vieille de 150 ans.
Thomas Migault
Pour pouvoir consulter les photos d'accompagnement : https://www.leberry.fr/bourges-18000/actualites/a-bourges-dans-la-derniere-canonnerie-de-france-nexter-perpetue-un-savoir-faire-dans-la-conception-d-armes_14127313/
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il y a 12 minutes, Akhilleus a dit :
On a pas remarqué la même chose. Ils continuent dans le pipo (La frégate Amiral Makarov est toujours à flot et sans la moindre trace de dégats d'ailleurs quand elle a été vue hier à Sébastopol).
Peut-être ai-je raté quelque chose, mais il ne me semble pas que les autorités ukrainiennes aient elles même revendiqué une action sur l'Amiral Makarov. Oleksiy Arestovych, conseiller de Zelensky - celui-là même qui avait annoncé qu'ils avaient des éléments concordant prouvant que le Moskva aurait été frappé et qu'il était en situation difficile - a assez rapidement avancé publiquement qu'ils n'avaient aucun élément attestant d'une éventuelle frappe ou d'une éventuelle avarie sur l'Amiral Makarov.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Lockheed Martin
dans Amérique
Que c'est croustillant. Il nous faut vraiment une série tv sur le monde de l'armement.
CitationLockheed s'est secrètement efforcé de bloquer l'influence d'Airbus à Washington, tout en faisant équipe pour une offre majeure du Pentagone.
Un courriel interne révèle les pressions exercées par l'entreprise américaine pour refuser la candidature des Européens au puissant lobby industriel.Sous une tente de réception dans un aéroport de Mobile, en Alabama, le PDG de Lockheed Martin sourit en serrant la main du chef de l'unité commerciale défense et espace d'Airbus.
C'était fin janvier et Jim Taiclet, de Lockheed, accueillait Michael Schoellhorn, d'Airbus, venu d'Europe pour annoncer un projet de construction conjointe d'avions ravitailleurs dans une usine Airbus de la ville portuaire. Le rallye, de type campagne électorale, avait pour but de susciter un soutien politique en faveur de leur candidature contre Boeing pour la fabrication de la prochaine série d'avions ravitailleurs de l'armée de l'air américaine ; il avait attiré le gouverneur de l'Alabama, des membres de la délégation du Congrès de l'État et des responsables locaux, tous enthousiasmés par la perspective de centaines de nouveaux emplois.
Mais à Washington, Lockheed tentait discrètement de bloquer la dernière demande d'Airbus de rejoindre l'Aerospace Industries Association, un groupe commercial influent qui représente des centaines d'entreprises, pour la plupart américaines, allant de fabricants d'avions de combat valant plusieurs milliards de dollars à de minuscules fournisseurs familiaux.
Airbus, qui a vu le jour en 1970 lorsque trois entreprises européennes ont fusionné pour mieux concurrencer leurs rivales américaines, avait demandé à devenir membre à la fin de l'année dernière. Le PDG de l'AIA, Eric Fanning, avait prévu une discussion de cette demande devant le comité exécutif du groupe. Cela n'a pas plu à Lockheed, dont les dirigeants étaient déjà mécontents de la façon dont Fanning dirigeait le groupe de lobbying.
"Je reste troublé par la façon dont la demande a été autorisée à aller jusqu'au point où il y aura une discussion [du comité exécutif] la semaine prochaine ", a écrit Christian Marrone, vice-président senior des affaires gouvernementales de Lockheed, dans un courriel envoyé le 18 février à Peter Prowitt, directeur des opérations de l'AIA, avec copie à plusieurs autres cadres de la défense. Defense One a examiné le message, qui a été vérifié par deux sources.
"Dès qu'Airbus a fait part à l'AIA de son intention de présenter une nouvelle demande, Eric aurait dû les en dissuader fortement, compte tenu notamment des antécédents profonds de cette question", a écrit M. Marrone. "Cependant, comme nous l'avons vu à maintes reprises sur d'autres questions, Eric n'a pas agi".
La divulgation de l'e-mail donne un aperçu rare, dans les coulisses, de la politique interne d'un secteur féroce dans lequel des entreprises de plusieurs milliards de dollars se font férocement concurrence dans une guerre d'appels d'offres tout en s'alliant pour en gagner une autre. Les cadres font souvent référence aux entreprises rivales en tant que "compétiteurs", un jeu de mots sur les mots compétiteur et coéquipier.
À la fin du mois dernier, les dirigeants de Lockheed ont annoncé à l'AIA qu'ils suspendaient son adhésion à l'association. M. Taiclet, qui est devenu le PDG de Lockheed en juin 2020, ne figure plus comme membre du conseil d'administration de l'AIA sur son site Web.
Un porte-parole de Lockheed n'a pas répondu aux questions sur le courriel, mais a confirmé que l'entreprise avait suspendu son adhésion à l'AIA et qu'elle avait récemment rejoint la National Association of Manufacturers.
"Lockheed Martin évalue régulièrement nos adhésions à des associations industrielles pour soutenir le plus efficacement possible nos objectifs à long terme", a écrit le porte-parole. "Suite à une évaluation, nous avons rejoint la National Association of Manufacturers et poursuivons notre travail avec la National Defense Industrial Association et le Professional Services Council, mais nous ne prévoyons pas de poursuivre notre adhésion à l'Aerospace Industries Association pour le moment."
Interrogé sur le départ de Lockheed, un porte-parole de l'AIA a déclaré : "Chaque entreprise prend des décisions concernant ses relations avec l'industrie et sa stratégie de défense des intérêts. L'AIA comprend cela car nous représentons l'écosystème complet des petites, moyennes et grandes entreprises.
"Le bipartisme, la collaboration et le consensus sont au cœur de l'action de l'AIA et sont essentiels pour défendre efficacement l'ensemble de l'industrie aérospatiale et de la défense", a déclaré le porte-parole dans une déclaration envoyée par courrier électronique. "Nous continuerons à nous appuyer sur cette approche coopérative - comme nous le faisons depuis plus de 100 ans - pour parler d'une voix unifiée en faveur des priorités de nos plus de 320 membres."
Marrone, ancien assistant spécial du secrétaire à la défense Robert Gates et plus tard chef de cabinet du secrétaire à la sécurité intérieure Jeh Johnson, a travaillé pour l'AIA en tant que vice-président pour la sécurité nationale et la politique d'acquisition entre 2013 et 2014. Lui et Fanning ont tous deux servi au Pentagone sous l'administration Obama. Mais plus récemment, Marrone est devenu le principal critique de Lockheed concernant le mandat de Fanning à l'AIA.
Dans son courriel, Marrone a fait valoir que les PDG qui composent le comité exécutif de l'AIA "ne devraient jamais être placés dans une telle position" pour expliquer pourquoi ils sont opposés. Il a écrit que la position de Lockheed - à savoir que le groupe devrait rejeter la demande d'Airbus - n'a pas changé et que la question devrait être traitée par un panel de l'AIA composé de dirigeants d'entreprises de niveau inférieur.
"Je propose cet arrangement non pas comme une demande, mais comme une exigence", écrit Marrone. "L'échec d'Eric ici ne devrait pas avoir pour conséquence que les PDG doivent s'engager sur un sujet qui a été demandé et répondu en fanfare plusieurs fois dans le passé."
Marrone a écrit qu'il avait envoyé le message à "plusieurs de mes collègues" dans d'autres entreprises de défense "pour leur faire bénéficier de notre position sur Lockheed".
Au cours de l'année écoulée, les dirigeants de Lockheed ont été de plus en plus frustrés par l'accent mis par l'AIA sur les questions d'aérospatiale commerciale au détriment des questions de défense, selon une personne connaissant la position de l'entreprise. Cette personne a minimisé l'importance de l'e-mail, affirmant qu'il était destiné à exprimer une frustration quant au traitement de la demande et non à refléter l'opinion de l'entreprise sur Airbus.
Malgré l'opposition de Lockheed à l'adhésion d'Airbus à l'AIA, toutes les entreprises américaines ne sont pas de cet avis. L'année dernière, plusieurs fournisseurs américains d'Airbus ont exhorté l'entreprise à demander son adhésion à l'AIA.
La société européenne dépense chaque année des dizaines de milliards de dollars en pièces fabriquées aux États-Unis pour ses avions, et ce chiffre est en augmentation. Pendant ce temps, la plus grande entreprise aérospatiale américaine, Boeing, était en crise, avec des problèmes dans ses segments militaires et civils. Les fournisseurs américains de pièces détachées étant de plus en plus dépendants d'Airbus, ils ont fait valoir que la société devrait avoir un siège lorsque les dirigeants se réunissent pour discuter des problèmes auxquels est confronté le secteur de l'aérospatiale et de la défense, selon une source industrielle.
Comme Lockheed, Boeing s'est longtemps opposé à l'adhésion d'Airbus à l'AIA, selon de nombreuses personnes connaissant la position de la société, mais son opposant le plus virulent à Washington - l'ancien lobbyiste en chef Tim Keating - a quitté la société en juin. Airbus avait prévu de soumettre une demande d'adhésion à l'AIA à l'automne, bien avant que le conseil d'administration de l'association, composé de PDG, ne se réunisse début décembre, mais a préféré soumettre sa demande quelques semaines plus tard, juste avant Noël, selon la source industrielle.
L'AIA a officiellement rejeté la candidature d'Airbus fin février, selon un porte-parole de la société.
"En vertu de la politique de l'AIA, notre association ne commente pas les discussions confidentielles de notre comité exécutif dirigé par le PDG", a déclaré le porte-parole de l'AIA. "Cela inclut le statut de toute demande d'adhésion. Airbus est un membre associé en règle de l'AIA".
Les PDG des membres associés ne peuvent pas siéger au comité exécutif de l'association et ont donc moins d'influence. Dans un courriel, le porte-parole d'Airbus a déclaré que l'entreprise avait cherché à dialoguer davantage avec l'AIA.
"Avec 53 ans d'histoire d'opérations aux États-Unis, plus de 30 sites américains, quatre chaînes de montage d'avions avec des milliers d'employés ici, et 15 [milliards] de dollars de pièces achetées chaque année auprès de fournisseurs américains, nous nous sommes sentis obligés envers notre chaîne d'approvisionnement, nos employés et l'industrie de mener un dialogue significatif au sein de l'AIA", a écrit James Darcy, un porte-parole d'Airbus. "Airbus a joué un rôle de premier plan dans le redressement de notre industrie après l'extrême adversité de ces dernières années, et nous continuerons à contribuer à façonner l'avenir de notre industrie sur les questions critiques et les décisions politiques, quel que soit le statut de membre de cette organisation."
À Mobile, site du rassemblement de février, Airbus construit des avions de ligne pour Delta Air Lines, JetBlue et d'autres transporteurs. Cette semaine, les responsables de l'entreprise ont annoncé qu'ils allaient augmenter la production d'avions en Alabama et créer 1 000 nouveaux emplois.
Pourtant, Airbus est encore largement considéré comme une entreprise européenne qui livre une concurrence féroce à Boeing pour les ventes d'avions de ligne. Pendant plus de dix ans, les deux sociétés ont été engagées dans un conflit commercial : Boeing affirmait qu'Airbus recevait des subventions gouvernementales illégales qui lui permettaient de vendre des avions à des prix inférieurs. Airbus s'est battu à deux reprises contre Boeing dans le cadre des concours de ravitailleurs de l'US Air Force. En 2008, l'armée de l'air a choisi Airbus et son partenaire américain Northrop Grumman pour construire 179 appareils, mais ce contrat a été annulé après que le Government Accountability Office a constaté que l'armée de l'air n'avait pas évalué correctement les deux offres. Trois ans plus tard, lors d'un nouveau concours, l'armée de l'air a choisi l'avion ravitailleur de Boeing plutôt que celui d'Airbus. Onze ans plus tard, le ravitailleur Boeing est toujours confronté à des problèmes techniques qui l'empêchent d'effectuer toutes les missions prévues.
L'année dernière, l'armée de l'air a entamé un nouvel effort pour acheter 160 ravitailleurs supplémentaires. Cette fois, Airbus s'est associé à Lockheed, la plus grande entreprise de défense du monde, pour tenter d'évincer Boeing. En mars, le secrétaire d'État à l'armée de l'air, Frank Kendall, a mis en doute les perspectives d'une compétition, déclarant aux journalistes que le service pourrait simplement commander davantage d'avions-citernes Boeing.
Airbus ne serait pas la première entreprise non américaine admise au sein de l'AIA, qui compte parmi ses membres la société britannique BAE Systems et la société brésilienne Embraer. Airbus est déjà membre de la National Defense Industrial Association, un autre groupe commercial qui représente un groupe plus large d'entreprises de défense. Mais l'AIA est considérée comme un groupe plus exclusif et plus influent, puisque son conseil d'administration est largement composé des PDG des plus grandes entreprises de défense.
La source industrielle a déclaré que Lockheed pensait que l'admission d'Airbus ferait pencher l'AIA vers l'aviation civile et l'éloignerait des préoccupations de défense. En 2020, la pandémie de coronavirus a bouleversé le secteur de l'aérospatiale commerciale, conduisant les compagnies aériennes à immobiliser des avions, à annuler de nouvelles commandes et à licencier des travailleurs, alors que les voyages aériens de passagers diminuaient en nombre record. Le secteur a également dû faire face aux signaux de communication 5G susceptibles d'interférer avec les systèmes de navigation des avions. Pendant ce temps, le budget du Pentagone n'a cessé d'augmenter.
Pour Lockheed, la prise en compte de la candidature d'Airbus par l'AIA s'inscrivait dans une liste croissante de frustrations à l'égard de Fanning, un ancien secrétaire des armées qui a occupé un certain nombre de postes de haut niveau au Pentagone pendant l'administration Obama, selon des sources industrielles. Par exemple, l'entreprise a été frustrée par la façon dont l'AIA a traité le mandat de vaccination de l'administration Biden pour les entrepreneurs. Certaines entreprises ont demandé l'autorisation d'exiger des tests COVID réguliers au lieu de licencier les travailleurs non conformes dans un contexte de marché du travail tendu.
Puis, en janvier, l'administration Biden a intenté un procès pour bloquer l'acquisition d'Aerojet Rocketdyne par Lockheed pour 4,4 milliards de dollars. Quelques instants avant le coup d'envoi du Super Bowl, Lockheed a déclaré qu'elle abandonnait l'opération.
Le lendemain, l'administration Biden a publié un rapport de 30 pages plaidant contre la consolidation de l'industrie de la défense. Le rapport n'a pas été bien accueilli par les dirigeants du secteur. Pour Lockheed, le rapport a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Politico a d'abord rapporté la frustration de Lockheed envers Fanning au sujet des mandats de vaccination et du rapport sur la consolidation.
Dans son courriel, Marrone a qualifié le rapport du Pentagone de "menace existentielle" pour l'industrie de la défense. Il a critiqué la réponse de l'AIA tout en complétant les réponses du Professional Services Council et de la NDIA, deux autres organisations commerciales qui représentent un groupe plus large d'entrepreneurs de la défense et du gouvernement fédéral.
"En conséquence, Lockheed continuera à retenir ses cotisations et à s'abstenir de toute possibilité de parrainage pour 2022 jusqu'à ce que nous voyions des changements significatifs et importants se produire", a écrit M. Marrone.
Le départ de Lockheed de l'organisation pourrait faire exactement ce que Marrone craignait : pousser l'association à se concentrer davantage sur les ventes commerciales que sur la défense, selon la source industrielle. Et cela profiterait au rival de Lockheed : Boeing.
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il y a 37 minutes, olivier lsb a dit :
Mais je suis très mal à l'aise quand mon PR parle de ne pas humilier la Russie, face à l'Ukraine qui avale des couleuvres depuis la Crimée.
Son propos est un peu plus complexe que cela. Premièrement, le discours :
Citation[...] Aujourd'hui, en ce 9 mai, la liberté et l'espoir dans l'avenir ont le visage de l'Union européenne. C'est au nom de cette liberté et de cet espoir que nous soutenons et que nous continuerons de soutenir l'Ukraine, son président, Volodymyr ZELENSKY, et tout le peuple ukrainien. Quel est notre objectif face à l'Ukraine, son président, Volodymyr ZELENSKY, et tout le peuple ukrainien. Quel est notre objectif face à la décision unilatérale de la Russie d'envahir l'Ukraine et d'en agresser le peuple ? Faire cesser cette guerre au plus vite. Tout faire pour que l'Ukraine, à la fin, puisse tenir, et la Russie ne jamais l'emporter. Préserver la paix sur le reste du continent européen et éviter toute escalade.
Pour que cette guerre prenne fin, nous avons adopté des sanctions sans précédent, pour entraver durablement les sources de financement de la guerre en Russie. Pour soutenir l'Ukraine, nous avons mobilisé comme jamais d'importants moyens militaires, financiers, humanitaires et nous devons accentuer nos efforts pour mettre en place une réponse efficace en matière de sécurité alimentaire, et nous continuerons. Pour que la justice parle, nous luttons et lutterons contre l'impunité des crimes inqualifiables commis par la Russie en Ukraine.
Nous ne sommes pas pour autant en guerre contre la Russie. Nous œuvrons en Européens pour la préservation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, pour le retour de la paix sur notre continent. Il n'appartient qu'à l'Ukraine de définir les conditions des négociations avec la Russie. Mais notre devoir est d'être à ses côtés pour obtenir le cessez-le-feu, puis bâtir la paix. Puis nous
serons là pour reconstruire l'Ukraine en Européens, toujours.Car enfin, quand la paix reviendra sur le sol européen, nous devrons en construire les nouveaux équilibres de sécurité et nous devrons, ensemble, ne jamais céder à la tentation ni de l'humiliation, ni de l'esprit de revanche, car ils ont déjà trop, par le passé, ravagé les chemins de la paix. [...]
Puis la conférence de presse (à partir de 10'00) :
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il y a 25 minutes, lum a dit :
200 avions de perdus pour les Russes d'apres The Kyiv Independent et repris dans le journal LeMonde. C'est fou si c'est vrai !
il y a 10 minutes, Banzinou a dit :Mais comme c'est pas vrai...
Euh, la Russie, c'est grand
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Le 09/05/2022 à 17:46, Schnokleu a dit :
Une solution pour répondre à ce besoin, plus celui des français voulant plutôt un engin rapide (que fortement blindé) plus celui des allemands voulant un engin fortement blindé (et pas forcément aussi rapide) pourrait elle venir d'un engin de la classe des 50 tonnes en version 1 (la version française et peut être polonaise) à laquelle on pourrait ajouter pour la version 2 des protections supplémentaires amovibles ?
Si l'on observe le théâtre ukrainien - qui certes ne doit pas constituer l'alpha et l'oméga de la réflexion, mais peut tout de même offrir quelques pistes de réflexion - force est de constater :
(1) que nombre de chars se font agresser en phase statique (ce qui validerait plutôt l'approche allemande, même si l'on peut imaginer une défense du char à base de protections dynamiques)
(2) que la trop faible mobilité et notamment l'incapacité à se mouvoir en milieu boueux amène à progresser le long d'axes trop bien préparés par les forces ukrainiennes (ce qui validerait plutôt l'approche française, mais reste à voir si une plus grande légèreté permettrait de réellement exploiter ces terrains boueux)
>> A voir également quel serait l'option à privilégier en milieu urbain. Le recours à un kit spécifique en milieu urbain semble être une option assez séduisante.
Edit : Existe-t-il des systèmes d'imagerie (ex : LiDAR) permettant d'évaluer fiablement et rapidement depuis les airs (ex : drones) les taux d'humidité et la composition des sols afin d'en estimer la franchissabilité en amont par des engins lourds ?
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[Rafale]
dans Europe
Posté(e)
L'équipement ne suppose-t-il pas un peu d'entretien ou sinon à terme des modernisations, ce qui pourrait expliquer un léger surplus. Sans compter ceux qui pourraient servir à la formation, sur simulateur par exemple ?