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Messages posté(e)s par Skw

  1. Oui pour Jojo. Néanmoins je ne comprends vraiment pas l'intérêt pour la Sarre, c'est très bien pour la francophonie toussa toussa, mais quel intérêt? devenir pragmatiquement l'interlocuteur préféré des régions Françaises en Allemagne? Auquel cas c'est plutôt bien pensé, les institutions auraient probablement plus de facilité pour échanger avec des gens au moins un peu francophones, et à l'échelle de la Sarre c'est tout sauf négligeable de récuperer la plupart des échanges Francophones vers l'Allemagne.

     

    L'intérêt est surtout économique : attirer une main d'oeuvre française qualifiée et les sièges de société ou services étant orientés plus spécifiquement sur les marchés allemands et français. La tendance existe déjà d'ailleurs. En outre, le Luxembourg et la Belgique ne sont pas loin non plus.

  2. Et c'est pas la 1ere vidéo ou je me dis la même chose, je suis vraiment TRES intrigué de savoir pourquoi ...

     

    Quel est le rapport des forces ? Pour pouvoir jouer les durs, il faut avoir les moyens en cas de durcissement.

    Sinon, n'y en a-t-il pas parmi les forces de l'ordre qui seraient prêts à rejoindre les manifestants ?

     

    Edit : ah oui, je n'avais pas vu le message posté par Gibbs, mais j'ai tendance à rejoindre ses hypothèses.

  3. ben s'était inéductable de toute façon l'indépendance de l'Algérie. militairement la France n'avait pas perdu ,mais politiquement s'était perdu car les indépendantistes avaient la foi (faut gagné militairement et politiquement ,jamais de manière dissocié dans un contexte de se type ) donc sa n'avait plus de sens de continué comme sa . surtout à une époque ou s'était la décolonisation partout .

     

    Oui, c'était effectivement perdu politiquement. Mais plus que la foi des indépendantistes - car il y a plein d'indépendantistes qui avaient la foi et qui n'auront jamais vu l'indépendance - c'est le délitement de cette idée d'une Algérie française dans la population française métropolitaine qui aura finalement sonné le glas. Et les actions de l'OAS ont fini de faire glisser les esprits français de métropole, relativement perplexes et passifs jusqu'alors, vers une certaine antipathie à l'égard des défenseurs actifs d'une Algérie française.

  4. Le probléme de la Chine c'est qu'elle "souffre" d'une bonne réussite économique et donc que certains arrivent à lui trouver des excuses, car jusqu’à maintenant les réussites économiques c'était un truc de démocraties et pays avec des matières premiéres dans une moindre mesures. Du coup quelques uns tentent de faire coller cette nouvelle donne à leurs idées et arrivent à défendre le systéme. Mais dans les faits si la Chine n'avait pas cette réussite économique, personne ne viendrait nous expliquer que, "non ce n'est pas une vilaine dictature totalitaire", "que les chinois sont heureux comme ça", "qu'ils ne s’intéressent pas à la politique" etc. Elle serait traité comme la Corée du Nord, ni plus ni moins.

     

    Je suis sceptique... Le concept de péril jaune n'a pas attendu le succès économique.

  5. 55% des femmes soldats se disent victime d'harcèlement sexuelle.

     

    Et 12% des hommes sont harcelés sexuellement...

     

    Pas sûr que les chiffres soient comparables. M'étonnerait que l'on ait autant de facilités à reconnaître puis ensuite à avouer un harcèlement sexuel chez hommes et femmes, surtout dans une institution comme l'armée. En outre, la significativité statistique de ces chiffres ne doit pas être du tout la même au regard des échantillons pris pour l'étude : "Cette étude a été menée par le Centre pour l'histoire militaire et les sciences sociales de l'Armée allemande en 2011 auprès de 1771 soldats et 3058 soldates"... Ou sinon, c'est qu'il y a bien plus de femmes que d'hommes dans l'Armée allemande. 

  6. De toute façon un combat sémantique ne peut pas aller au-delà de la constatation des faits : la Chine n'est pas un pays démocratique car il n'existe qu'un seul parti politique. Or la notion de citoyenneté est liée à  ce principe.

     

     

    Je ne sais pas comment tu as réussi de faire le lien pour le premier, et comment tu as pu affirmer ainsi pour le 2ème.

     

    Ainsi que l'explique Ptitponey, ce n'est pas parce que les autorités et représentants politiques nous reconnaissent un statut de citoyen que notre citoyenneté est respectée. Cela vaut d'ailleurs pour la Chine comme pour les pays occidentaux. Et d'après ce qu'avait pu m'expliquer mon amie - désolé de la reprendre encore une fois comme source, mais elle connaît vraiment pas mal la question politique dans les sociétés sud-est asiatiques - l'apparition de la notion du terme citoyen sur la pièce d'identité correspondait à la reconnaissance de droits constitutionnels pour l'individu chinois. Néanmoins, il s'avérait essentiellement, outre les devoirs associés à la citoyenneté, de droits passifs. C'est déjà une avancée très intéressante, mais ce n'est pas encore la citoyenneté à l'européenne (pour ne pas dire à l'athénienne) dans laquelle il est reconnu au citoyen le droit de prendre une part active dans le projet de la cité. Et le multipartisme est une condition nécessaire - mais qui ne suffit pas toujours d'ailleurs - pour que le citoyen puisse prendre part activement et librement au projet d'une démocratie représentative. A voir ensuite si ce concept européen de la citoyenneté doit forcément être repris ainsi dans le contexte chinois ; si ce n'est pas le cas il faut alors se poser une question quant à la traduction des termes.

     

    Cela dit, je trouve que les médias occidentaux peinent encore souvent à intégrer l'évolution qui se joue en Chine en termes démocratiques. Certes, ce n'est peut-être pas la panacée, mais il y a des avancées intéressantes et plutôt rapides pour un pays disposant d'une si grande démographie et qui a été si loin dans l'autoritarisme. 

  7. C'est quand même un concept très bizarre ce LCS car les différentes missions me semblent parfois incompatibles ...

    - Pour la lutte anti-sous-marine, normalement il faut une coque optimisée pour la croisière silencieuse à basse vitesse avec sonar intégré et forte puissance pour tracter un VLS. Un hélicoptère ou 2 est indispensable. La grande vitesse n'est utile qu'en cas d'échec flagrant de la mission car un sous marin a lancé une torpille sur le navire l'obligeant à s'enfuir ...

    - Pour la lutte anti-mine, une barcasse suffit en théorie puisque la plupart des moyens sont déportés. Il faut plutôt une coque amagnétique et la vitesse ne sert à rien. Je suis assez sceptique sur l'utilisation de l'hélicoptère autrement que de manière bourrine ce qui est assez limité avce un Seahawk.

    - Pour la lutte contre des petits navires en essaims, c'est surtout une question de capteurs et d'avoir un armement rapide à plus longue portée que ceux-ci.

     

    En clair, à vouloir tout et n’importe quoi,  j'ai l'impression qu'ils ont obtenus un truc bizarre mauvais en tout avec des fonctionnalités coûteuses mais inutile comme une vitesse très importante. J'ai l'impression qu'une bonne vielle corvette avec hangar et canon de 76 mm serait beaucoup plus multi-mission littoral que les LCS en fait ...

     

    une fois de plus les ambitions se confrontent à la réalité ... L'idée de ces canotes relativement simples et peu armés aux standards US c'est d'en avoir beaucoup et surtout prépositionnés, comme des petite extincteurs près des foyers de crise ... Le soucis c'est que les dérives de coût remettent cause la philosophie du projet

     

    Le projet aurait été un peu plus international, on aurait pu parler de F-35 des mers. Parce que sur pas mal d'aspects, ça y ressemble : concept douteux, dérives technologistes, dépassements budgétaires, réduction du nombre d'unités, remise en cause nécessaire de la doctrine d'emploi, etc.

  8. Tout en conservant un enveloppe de vol compatible avec des profils de missions très exigeants ... L’État semble avoir mis la main à la sébile pour financer a minima un upgrade qui pour le moment officiellement du moins n'intéresse pas l'ADLA

     

    Oui, c'est le genre de configuration qui doit séduire les Etats redoutant des conflits de haute intensité et pour lesquels les premières heures seraient cruciales. 

  9. Non, boulot, je n'ai pas trop fait de photo car avec la "meteo" brumeuse... ca ne fait pas rever.

     

    Tu n'as qu'à défendre ton projet en expliquant que tu étais dans ta période Turner... des fumées et nappes de pollution en fond de port londonien, un travail sur la lumière et la translucidité ^^

  10. Je pense qu'il y a une part de vérité dans les critiques faites contre les "programmes d'ajustement structurel" du FMI

     

    On est bien d'accord. Mais, justement, bien des théoriciens libéraux te répondraient que le FMI et ses programmes d'ajustement structurel n'ont strictement rien de libéraux. Paradoxalement, la structure peut même être considérée comme une antinomie du libéralisme économique. Le FMI est tout d'abord une instance hautement interventionniste. Il répond en outre à des intérêts politiques/étatiques et agit en fonction de ceux-là. De plus, la manière que peut avoir le FMI de traiter la question monétaire n'a rien de libérale. Rien que dans sa définition, la structure est anti-libérale.

     

    Et, pour préciser ma réponse, je ne considère pas le libéralisme économique comme une solution pertinente pour les pays africains, et pour bien d'autres pays d'ailleurs.* Mais je trouve cela un peu facile de considérer que les dysfonctionnements continuels d'un pays sont le résultat du libéralisme. C'est un peu comme quand, en France, on nous explique que les problèmes hexagonaux sont la résultante de la politique monétaire européenne. Certes, elle n'est pas à l'avantage du contexte français, mais c'est un peu facile que de la brandir comme cause de tous nos problèmes sans vouloir nous remettre en question.

     

    * On peut d'ailleurs se demander s'il y une solution économique pertinente quand on regarde les dysfonctionnements de certains Etats et de certaines sociétés. Non, contrairement à ce que voudrait nous faire croire certains économistes, tout n'est pas qu'économie. Et les problèmes sont parfois ailleurs. 

  11. avec les Belges pas de problème mais avec d'autres pays sa sera moins évident .

     

    Résultat : on a des Estoniens ! Je n'ai rien contre eux, et d'ailleurs leur engagement - au regard de la taille de la population - est remarquable. Mais on ne peut pas dire qu'ils répondent aux critères que tu avances, à savoir notamment celui de la proximité linguistique et culturelle.

  12. C'est plus compliqué que ça. La France semble avoir écarté la solution du battlegroup car elle aurait jugé celui-ci comme pas assez souple pour réagir. Mais dire qu'elle ne veut pas d'une opération sous bannière européenne est faux vu que c'est une demande qu'elle a fait explicitement, en se proposant même d'être nation cadre. Et il y aura bien une mission sous bannière européenne.

     

    La question, c'est : que faut-il entendre derrière ce manque de souplesse ?

     

    - La France craignait-elle de devoir attendre trop longtemps avant d'obtenir l'accord de toutes les parties prenantes ? (mais on peut alors se demander pourquoi ne pas avoir fait appel à ce battlegroup sur le long terme) 

    - La France craignait-elle d'avoir à monnayer - trop cher - l'engagement de ce battlegroup, notamment auprès des Britanniques ?

    - La France préférait-elle avoir les coudées franches et pouvoir demeurer à la tête des opérations dans ce pays qui est une ancienne colonie ?

     

    Pour moi, Dino, les choses ne sont peut-être pas aussi évidentes qu'annoncé dans ton message.

  13. Ce midi sur France Culture, il a été question de Serval, une ex ministre du Mali* semblait dire que c'était la faute aux français avec l’intervention de la Libye ... etc, en fait elle avait tendance à réécrire l'histoire, soit c'est avec une arrière pensée (probable), soit c'est par méconnaissance [...]

    http://www.franceculture.fr/emission-affaires-etrangeres-la-france-en-afrique-un-an-d-intervention-militaire-2014-01-11

    *La même que dans l'article du Nouvelle Obs (Aminata Traoré).

     

    Elle est également passée dans l'émission d'Arte "28 minutes". Elle en a profité pour critiquer l'intervention française et taper sur le vilain libéralisme responsable de toutes les maux.* Elle n'a cependant pas réédité son soutien à Robert Mugabé. Etonnant de voir la couverture médiatique dont elle peut jouir dans les médias français.

     

    * Je suis loin d'être un fan du libéralisme économique, mais vouloir faire reposer l'ensemble des problèmes sur une doctrine économique... J'ai de plus en plus de mal avec les militants, quel que soit leur bord. Il suffit d'observer un débat entre deux militants affirmés de bords opposés pour comprendre que l'on aura droit au degré 0 du politique. 

  14. Euh... il y aurait pas moyen de créer un fil "Suisse-France : dégradation spectaculaire des relations", dans lequel on mettrait tous les posts traitant des petites provocations bancaires et fiscales ? Je dis cela avec humour, mais ça permettrait de limiter le sujet au programme d'acquisition de nouveaux chasseurs par la Suisse.

  15. Ha, la vieille fracture pré (et post) Zolverein ça. La Prusse est encore une entité intra allemande significative sur le plan politique ? Il me semblait que la dynamique purement prussienne dictant la politique de l'Etat allemand avait été brisée en 1945, le poids des Länder étant, entres autres, calculé pour éviter que la Prusse acquiert un poids démesuré (il faut voir la carte de la République de Weimar pour comprendre d'où on venait)  transférant de facto une partie du pouvoir vers les Etats rhénans jugés comme étant traditionnellement plus orienté vers le pur business.

     

    Non, il n'y a plus vraiment d'entité prussienne ou sinon d'acteurs qui pourraient se revendiquer porteurs d'une telle identité. Par exemple, la division Ouest/Est est bien plus visible dans la manière d'appréhender la politique et de concevoir le futur allemand. Et le posteur ayant écrit cela le faisait très probablement avec une teinte d'ironie. Néanmoins, il demeure parfois une certaine distance entre cet ancien territoire prussien et les autres agrégats. On connaît les tendances bavaroises à une certaine prise de distance : il s'agit certes du Land le plus riche ou de l'un des plus riches (cela n'a pas toujours été le cas) et qui par conséquent renâcle parfois à la redistribution d'échelle fédérale, mais c'est aussi son histoire catholique qui implique parfois des manières différentes de concevoir la place de la religion, de la famille, de l'Etat, le rôle du commerce, etc. Enfin, c'est un Etat qui n'a pas choisi l'unification allemande, mais qui l'a subie. En outre, on a les Souabes, qui ont un peu une histoire de Bretons ou d'Auvergnats, notamment parce que la Souabe fut une région relativement pauvre durant très longtemps. Forcément, ils se sont vus attribués les images de radinerie qui vont avec. Il y a un peu plus d'un an, a éclaté un scandale en Allemagne avec des attaques assez fortes adressées à l'encontre des Souabes qui avaient déménagé et s'étaient installés à Berlin (http://allemagnehorslesmurs.blogs.rfi.fr/article/2013/01/02/les-souabes-mal-aimes-berlin ou encore http://allemagnehorslesmurs.blogs.rfi.fr/article/2012/01/29/berlin-mort-aux-souabes), même si le ressentiment est sans doute plus profond que cela encore (ce n'est pas que quand il déménage pour Berlin que l'Allemand aura une image particulière du Souabe). Ainsi, on ne peut pas dire que la Prusse demeure en tant qu'identité culturelle ou en tant qu'entité politique, par contre, on retrouve quelquefois en négatif ces particularismes entre anciens territoire compris dans le Zollverein ou au contraire extérieurs à celui-ci. 

  16. Ok merci pour la précision. En tout cas c'est le genre d’initiative qui fait toujours plaisir :)

     

    Quand on voit les commentaires sur l'article, on a un peu de tout :

     

    - ceux qui pensent que c'est une bonne idée, étant donnée notamment la réalité économique du Land.

    - ceux qui pensent que certaines françaises régions devraient faire de même, dans une logique d'équilibre.

    - ceux qui perçoivent cela comme une perte de temps, l'anglais devant devenir le seul objectif pour tout étudiant, et ne souhaitant pas payer - à travers les systèmes de compensation fiscale et budgétaire - pour cet enseignement de la langue française dans un Land qui n'est pas le leur.

    - ceux qui craignent que la Sarre se rapproche trop de la France et devienne une nouvelle Alsace-Lorraine.

    - ceux qui pensent que la Bavière et le Baden-Württemberg devraient emboîter le pas pour se rapprocher respectivement de l'Autriche et de la Suisse et ainsi laisser la Prusse mener sa politique seule.

     

    Bref, il y a de quoi se marrer  :happy:

  17. Je connais mal l'histoire de la Sarre, et de sa relation avec la francophonie. C'est une région ou le français y a été historiquement été présent ?

     

    Oui, exploitation économique de la Sarre (charbon) par la France suite à la Première Guerre mondiale et occupation suite à la Seconde Guerre  mondiale. Chez les générations les plus anciennes - chez les jeunes, peut-être un peu moins - on parle souvent un très bon français.

     

    Edit : La page wiki est pas mal faite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sarre_(Land) . D'ailleurs, pour le coup de la Fifa ayant autorisé la Sarre a joué en tant que nation indépendante contre l'équipe nationale d'Allemagne ou encore la participation en tant que pays aux JO, je ne savais pas.

  18. Oui. Et dans la même veine, et ça fait quand même plaisir, ce billet (en anglais, je ne sais pas où est la version allemande) dans le Spiegel également.

    "En temps que seule force stratégique en Europe, la France mérite le respect".

     

     

    Un extrait intéressant et qui en dit beaucoup sur le regard que peuvent porter certains Allemands - pas tous, hein ! - sur la France : "That kind of behavior in France, long referred to as the "Grande Nation" for its culture and special role in the world, led to collective eye-rolling in Berlin political circles." En fait, aucun Français ne parle de la France comme de "La Grande Nation". Pourtant, la grande majorité des Allemands pensent que les Français qualifient, avec vanité, leur pays ainsi. Ce terme "Grande Nation" est ainsi parfois évoqué avec un peu d'admiration côté allemand, mais c'est plus généralement empreint d'ironie. Ce sont le plus souvent les tabloïds - type Bild - qui ont recours à cette dénomination. 

     

    Sur Arte, ils avaient fait un petit sujet, avec un ton humoristique - sur l'histoire de cette expression (aller à 7'19) :

    http://www.arte.tv/fr/karambolage-emission-du-28-juin-2009/104016,CmC=2712126.html  :

     

    Bref, l'autre origine - non anglophone - du French Bashing ^^

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Nation

  19. Pendant la 2ème guerre ns étions a la limite de l'autosuffisance alimentaire avec moitié moins de population, si demain c'étais a nouveau le cas, un bête blocus ns fouterais a genous ^^

     

    Même pas vraiment besoin d'un blocus. Si l'on se retrouve dans un cas de guerre intense sur le continent européen, sans même que la Suisse ne soit impliquée mais avec raréfaction générale des denrées, on risque d'avoir faim en Suisse.

  20. Il y a un truc que je peut laisser passer : les autorités suisse ont magouillé pour repêcher le Grippen c'est un fait.

     

    Je trouve que la démarche helvète est au contraire relativement transparente. Il y a des évaluations techniques. Néanmoins, pour des raisons financières; diplomatiques et géostratégiques, les décideurs politiques choisissent le troisième et dernier candidat. Cela peut sembler choquant, mais les compétitions dans le domaine de l'armement s'inscrivent rarement dans le cadre légal des appels d'offres. Ainsi, rien n'empêche un revirement et donc la sélection d'un produit qui ne correspondrait pas forcément le plus aux critères fixés initialement. Enfin, dans bien des pays, ils auraient bidouillé le rapport d'évaluations techniques pour que celui corresponde au choix du prince.

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