Serge

Une petite vidéo datant de 2013 :

Selon le point de Rescator, ça semble compliqué car certains ensembles de la tourelle imposeraient de revoir la géométrie de l'ensemble. En revanche, les caisses seule pourraient être sympa pour faire une dizaine de variantes spécialisées. Enfin, pour rappel, le programme EPC avait pour cible 1400 chars en 1989.

Plus qu'un débat, la perte du 105mm est surtout un héritage. Il n'y a pas eu en fait de choix. Dans les années 80, un autre système de force blindé lourd a été défini. La technologie du CTA répondait parfaitement à l'un des 4 véhicules devant combattre ensemble. Et la chute du Mur à invalidé ce système en nous laissant le 40CTA sur les bras. Il était hors de question de l'abandonner. L'expression de besoin australienne stipulait que les candidats devaient proposer un produit sur étagère. Nexter a du considérer que ce n'était pas assez le cas. Un autre point étant qu'il lui fallait pouvoir le faire produire de façon compétitive en Australie. Peut-être n'ont-ils pas trouvé un sourcing de bon niveau. Il peut enfin y avoir la perception que l'Australie est trop proche d'autres industriels et que le coût de participation pour ses finances est trop risqué. Je suis également assez frustré de ne pas avoir vu le VBCI-2 dans ce marché comme ce fut le cas du Sentinel-2 qui ne répondait pas aux critères.

Là, je ne sais pas.

Première livraison : Ils n'ont pas de surblindage. Une jolie série graphie "Gendarmerie Nationale", ce serait du plus bel effet.

Voici le résultat des rencontres de cette semaine :

Heuuuu ? Le texte évoque la vente de 153 M1 A1/A2 pour en transformer 133 au standard A2S. Les Abrams ne seront pas neuf en effet mais l'US Army a des stocks. Le Congrès a voté des constructions qui n'étaient pas demandées. Apres, il reste les M60 et AMX en effet.

Tu penses que le programme GPz-3 Kodiak est à même d'employer ce type de soudure et découpe ? Alors, peut être oui.

Je ne sais pas. En revanche, on peut évoquer une contrainte du dessin de la tourelle. Celle-ci doit être équilibrée des deux côtés. Pourtant la plus belle tourelle au monde, celle du Merkava Mk3 est plus lourde d'un côté. Donc, quand le tireur fait un tir sur mobile, ou en roulant (ou les deux), la tourelle n'accélère pas et ne freine pas de la même façon selon le sens de rotation. C'est très surprenant.

Quand tu observes un Famas en photo, tu as l'impression que son mécanisme est enveloppé à l'abri des poussières, détritus... C'est un effet d'optique car le levier d'armement impose une large fente supérieure le long de sa course. Cette fente, mais aussi l'espace entre le fut et la poignet garde main sont des ouvertures propices à l'encrassement... comme les fûts très ventilés. Or, le quotidien montre qu'il n'y a pas tant d'encrassement que cela. Quand tu veux tirer, ça tire. En revanche, la critique que je fais toujours est le problème du nettoyage avec ces recoins.

Non, justement. Ce n'est pas une saturation car l'exploitant connaît le cadencement lié à l'infrastructure. Les trains ne sont pas en retard sur ce tronçon (qui est un cas d'école que tu connais très bien.) parce que tu ne peux aller en dessous de 90s. Ils le sont car l'exploitant n'assure pas sa propre programmation. Il ne tient pas son engagement. Il y a de plus une différence notable entre les réseaux urbains et inter-cités. Ces derniers ne connaissent pas d'événements voyageur en même nombre. Donc, les retards décrits en province sont des problèmes liés à l'exploitant quand c'est régulier. Quand un train quitte sa station de départ en retard, ça fout le bordel. Mais ce n'est pas la faute du tunnel. C'est celle du conducteur ou de la chaîne de régulation. Il ne faut pas confondre cause et difficulté.

La France importe également son pétrole. Et l'électricité y est nucléaire donc plus cher que l'hydroélectricité. Mais le problème n'est pas là. Tu mets en avant le seul coût de l'énergie lors du transport. Cela ne représente pas forcément grand chose. Il faut comparer l'ensemble des coûts (train, infrastructure de roulage, de stockage, d'entretien, le personnel, réseau d'énergie, de contrôle...). La facture est autrement plus salée. Sur une LGV ne circulent que des trains à passagers (et à courrier la nuit). Le prix du billet ne couvre peut être pas le coût du transport du passager. C'est à dire que le passager qui a l'impression de faire une économie par rapport au bus, paye son trajet par ses impôts et, surtout, les impôts des turcs qui n'utilisent pas le train. Ainsi, en France, celui qui part en vacance se fait payer une partie de son trajet par ceux qui restent à leur domicile. Il n'y a, à peu prêt, qu'au Japon où le client paye la totalité du coût. Le bus emploie lui une infrastructure partagée avec d'autres acteurs du transport. Le coût de construction et d'entretien est plus repartie pour un flux autrement plus élevé. Et je n'évoque pas les problèmes de connections avant départ et après arrivée qui peuvent augmenter l'usage du carburant.

Modernisation des M60 : Une photo qui montre le volume disponible en tourelle :

Attention. Ce n'est pas parce que le train est plein qu'il y a un changement de donne et de concurrence entre les modes de transport. Chaque moyen de transport à un optimum économique selon la distance et l'attendu du client. Les LGV en France sont des gouffres financiers. Il n'est pas sûr que ce soit différent en Turquie. Il faudrait avoir accès aux comptes de la ligne. Le bus est ce qu'il y a de plus efficace sur les distances de proximité. Il ne sera jamais détrôné. Tout à fait. Un déploiement de réseau n'est pas un acte politique.

La même chose qu'avec le Famas.

L'activité de la chaîne Abrams et sa diplomatie (et le fait qu'il soit déjà en service) donnait une longueur d'avance.

Il existe certaines productions en effet. Des Marder incendie. Les tchèques voulaient développer cette expertise. Mais bon, ça représente pas grand chose. De memoires, il n'y a que les russes qui ont des produits sécurité civile. et le Bushmaster australien. Il y a des chars aussi.

Les retards récurrents ne peuvent pas être liés à un problème de saturation car, par principe, une voix ferrée ne peut saturer. Les retards sont ou des problèmes d'exploitation (dans le sens de programmation) ou d'infrastructure. Il y a bien sûr la combinaison des deux. La notion de saturation ne peut se mesurer qu'au travers de la fréquentation passagers par train.

Il aurait fallu avoir un autre produit.

C'est l'efficience des marchés. On ne connaît pas 50% des exportations à 5 ans. Donc... Pour Tesla,... il se peut qu'ils soient en faillite en 2019.

Voici le successeur du BMR-3M

La notion de "conscription" n'existe pas quand tu développes une arme. Tu cherches surtout à permettre le but dans des conditions d'environnement adverse et des conditions de sécurité mécanique maximale. Enfin, tu négocies le meilleurs prix possible pour avoir le maximum de profit pour vivre, et ce, face à la concurrence.

Ceux qui font la guerre ont comme priorité de pouvoir avoir du matériel et les pièces détachées. De plus, ils ont déjà une chaîne d'instruction et de maintenance sur ce char. C'est un choix de raison. Les munitions sont optimisées mais sont échangeables. De plus, les allemands sont passés du 44 au 55. Les Leo-2 A4, A5, les Abrams, les Merkava sont toujours au 44 calibres.

Les Leopard-2 A6 et A7 sont en 55 calibres. Le Leclerc est en 52 calibres Les allemands vont passer au 130mm. Il fait 51 calibres pour rester dans les même contraintes de volée du 120 de 55.