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  1. Afghanistan : le spectre d’Uzbin

    Actualité des forces 14 octobre 2014

    WATCHKEEPER.pngDans la nuit du 2 au 3 septembre, les forces britanniques déployées en Afghanistan ont échappé de justesse à l’une des plus sanglantes embuscades de leur histoire. Malgré un lourd tribu consenti aux opérations de l’Otan en Afghanistan avec plus de 400 morts, l’armée britannique est parvenue à neutraliser dans la plus septentrionale des provinces afghanes, le Helmand, le trafic d’opium, qui constituait la principale source de revenus de l’une des plus redoutables obédiences talibanes, la Shura de Queta, qui dirige ses opérations depuis le Balouchistan voisin.

    Mais en juin dernier, juste avant les élections présidentielles, cette faction, pour démontrer sa capacité d’action en tant qu’acteur à part entière de la scène nationale, a lancé la plus vaste offensive du conflit afghan en concentrant plus d’un millier de combattants pour reprendre le contrôle du district de Sangin, et de là la vallée qui longe la rivière Helmand, principal axe logistique depuis la ville frontalière de Barh-an-Chah, tant pour l’exportation de l’héroïne que pour l’acheminement des armes et des explosifs vers le nord du pays. C’est pour venger la mort du chef taliban Mollah Jamalludin, lors de cette offensive, que la Shura de Queta a planifié une embuscade qui se voulait exemplaire.

    De retour d’une mission de sécurisation vers la base britannique de Camp Bastion, en fin d’après-midi le 2 septembre, une colonne — constituée du 215e corps de l’armée afghane, du 1st Regiment Royal Horse, du Royal Gurkha Rifles et du 7th Armoured Brigade (les fameux « Rats du Désert ») — a été attaquée simultanément en tête et en queue de convoi par plusieurs dizaines de combattants talibans, selon un schéma tactique analogue à l’embuscade d’Uzbin, interdisant par l’encerclement toute manœuvre de retraite.

    Devant l’impossibilité d’une mission de bombardement en raison de la proximité des combattants, du refus des forces américaines d’intervenir au sol de nuit, et des lourdeurs de l’autorité aérienne de l’ISAF, le CAOC, qui exige que toute mission de reconnaissance soit planifiée 72 heures à l’avance, le général James Woodham, commandant des forces terrestres britanniques de Camp Bastion, face à l’urgence de la situation, décida de ne compter que sur ses propres ressources pour lancer une opération de sauvetage. Bousculant tous les ordres du jour, Woodham décida d’assigner à l’un des drones Watchkeeper, en plein milieu d’un vol d’essai au-dessus du désert afghan, sa première mission opérationnelle sur un théâtre extérieur.

    La doctrine britannique d’utilisation des drones mettant l’accent sur le caractère de “Force Protection” des troupes au sol, le Watchkeeper dépêché sur zone serait parvenu par ses moyens radars à cartographier en moins d’une heure l’ensemble du dispositif taliban, notamment les véhicules adverses qui amenaient des renforts sur zone. Ensuite les focus réalisés par les moyens de vision de nuit ont non seulement aidé en temps réel les assiégés à contenir et à éloigner quelque peu leurs assaillants, mais ont surtout permis de hiérarchiser avec précision les menaces à traiter en priorité par un drone Predator envoyé sur zone.

    Renseigné pendant toute sa phase de frappe par le J2 britannique, le drone américain met un terme définitif à l’embuscade, trois heures après le début de l’opération. Si ce fait d’armes n’aura que peu de conséquences sur l’avenir de l’Afghanistan, il aura au moins contribué à préserver l’opinion publique et surtout permis d’éviter à David Cameron en pleine campagne électorale un revers militaire aux conséquences politiques probablement fatales.

     

    Source;  http://www.ttu.fr/afghanistan-le-spectre-duzbin/

  2. Afghanistan : le spectre d’Uzbin

    Actualité des forces 14 octobre 2014

    WATCHKEEPER.pngDans la nuit du 2 au 3 septembre, les forces britanniques déployées en Afghanistan ont échappé de justesse à l’une des plus sanglantes embuscades de leur histoire. Malgré un lourd tribu consenti aux opérations de l’Otan en Afghanistan avec plus de 400 morts, l’armée britannique est parvenue à neutraliser dans la plus septentrionale des provinces afghanes, le Helmand, le trafic d’opium, qui constituait la principale source de revenus de l’une des plus redoutables obédiences talibanes, la Shura de Queta, qui dirige ses opérations depuis le Balouchistan voisin.

    Mais en juin dernier, juste avant les élections présidentielles, cette faction, pour démontrer sa capacité d’action en tant qu’acteur à part entière de la scène nationale, a lancé la plus vaste offensive du conflit afghan en concentrant plus d’un millier de combattants pour reprendre le contrôle du district de Sangin, et de là la vallée qui longe la rivière Helmand, principal axe logistique depuis la ville frontalière de Barh-an-Chah, tant pour l’exportation de l’héroïne que pour l’acheminement des armes et des explosifs vers le nord du pays. C’est pour venger la mort du chef taliban Mollah Jamalludin, lors de cette offensive, que la Shura de Queta a planifié une embuscade qui se voulait exemplaire.

    De retour d’une mission de sécurisation vers la base britannique de Camp Bastion, en fin d’après-midi le 2 septembre, une colonne — constituée du 215e corps de l’armée afghane, du 1st Regiment Royal Horse, du Royal Gurkha Rifles et du 7th Armoured Brigade (les fameux « Rats du Désert ») — a été attaquée simultanément en tête et en queue de convoi par plusieurs dizaines de combattants talibans, selon un schéma tactique analogue à l’embuscade d’Uzbin, interdisant par l’encerclement toute manœuvre de retraite.

    Devant l’impossibilité d’une mission de bombardement en raison de la proximité des combattants, du refus des forces américaines d’intervenir au sol de nuit, et des lourdeurs de l’autorité aérienne de l’ISAF, le CAOC, qui exige que toute mission de reconnaissance soit planifiée 72 heures à l’avance, le général James Woodham, commandant des forces terrestres britanniques de Camp Bastion, face à l’urgence de la situation, décida de ne compter que sur ses propres ressources pour lancer une opération de sauvetage. Bousculant tous les ordres du jour, Woodham décida d’assigner à l’un des drones Watchkeeper, en plein milieu d’un vol d’essai au-dessus du désert afghan, sa première mission opérationnelle sur un théâtre extérieur.

    La doctrine britannique d’utilisation des drones mettant l’accent sur le caractère de “Force Protection” des troupes au sol, le Watchkeeper dépêché sur zone serait parvenu par ses moyens radars à cartographier en moins d’une heure l’ensemble du dispositif taliban, notamment les véhicules adverses qui amenaient des renforts sur zone. Ensuite les focus réalisés par les moyens de vision de nuit ont non seulement aidé en temps réel les assiégés à contenir et à éloigner quelque peu leurs assaillants, mais ont surtout permis de hiérarchiser avec précision les menaces à traiter en priorité par un drone Predator envoyé sur zone.

    Renseigné pendant toute sa phase de frappe par le J2 britannique, le drone américain met un terme définitif à l’embuscade, trois heures après le début de l’opération. Si ce fait d’armes n’aura que peu de conséquences sur l’avenir de l’Afghanistan, il aura au moins contribué à préserver l’opinion publique et surtout permis d’éviter à David Cameron en pleine campagne électorale un revers militaire aux conséquences politiques probablement fatales.

     

    Source;  http://www.ttu.fr/afghanistan-le-spectre-duzbin/

  3. Sauf que tu nous disais dans le fil ORBAT que l'accent allait être mis sur l'aéromobilité ...

     

     

    J'ai dit que l'on aller renforcer l'ALAT . Et l'ALAT fait de l'aérocombat. D'ailleurs les hélico de manœuvre ont été rebaptisées HMA pour hélicoptère de manœuvre et d'assaut. Parce qu'il ont tous maintenant au moins une Mag 58 en sabord pour appuyer les troupes déposés.

     

    Quand à toi tu parles d'aéromobilité qui est le mot à utiliser pour projeter des véhicule par avions. Et le Sherpa FS rentre dans les C130

     

    Mais en faite il ne faut pas confondre aéromobilité qui est

  4. Moins d'homme fond aussi moins de perte en cas d'avarie de combat ou d'accident.

     

    Sur USS Cole d'après wiki l'explosion aurait fait 17 morts et 50 Blessés. Il faut du monde en effet pour s'occuper des blessés. Mais la aussi l'aide extérieur est arrivé très vite

  5. Vers la fin des chevaliers du ciel

     

    Avec les Drones un nombre impression de barrières sautent d’un coup.

    Plus besoin d’un œil d’aigle ce sont des caméras qui voient à votre place de jour de nuit et avec le grossissement que vous désirez. Vous connaissez beaucoup de pilotes qui peuvent voir en 40 fois et de nuit.
    Plus besoin d’un athlète capable de subir des g à foison.
    Plus besoin d’hélicoptères et de commandos pour rechercher le pilote tombé derrière les lignes, aucunes inquiétude de révélation de pilote interrogés par l’adversaire même pas de chantage possible un drone n’est qu’une machine.

     

    Pour l’instant bien sur Les drones actuels sont des proies faciles pour des chasseurs mêmes conventionnels. Mais dans 20 ans qui nous dit que des Drones de suprématie aérienne bardé d’électronique capable d’accélération bien supérieures à celles que peut supporter le corps humain ne soit pas en service.

     

    Franchement vu les performances et le prix de ces engins et la gamme qui ne cesse de s’élargir. Sa sens la retraite pour les pilotes expérimentés et comme les jeunes pilotes sont de plus en plus exercés avec des simulateurs ils ne doivent plus trop voir la différence entre un simulateur et un poste de pilotage d'avions de chasse.

    Pour l’instant c'est surtout cette corporation qui oppose le plus de réticences, aux drones tout le monde le sais.

    Mais soyons sérieux pensez-vous qu'il soit nécessaire de projeter des Rafales pour aller voir si les Toyota sont en route vers telle ou telle direction ! La réponse est non, mais c’est pourtant bien ce que l'on réalise péniblement aujourd’hui sans parler du cout exorbitant ! On envoie un F1 pour 6 heures de vol et 2 à 3 ravitaillements en vol pour faire des photos !!!

     

    Moi franchement je trouve aussi que c’est de la folie d’aller faire des démonstrations de force à base altitude avec des Rafales ou des F18 Et c’est de la pure folie quand il y a de la DCA surtout avec un avion aussi cher. Surtout quand on n'a pas de quoi se payer les munitions, les gilets pare-balles, les véhicules des troupes en opex .
    Tout ça pour la prétendue 'chevalerie', le mythe Top Gun, la course à la technologie qui se justifiait durant la Guerre Froide.

    Il faut se poser la vraie question, celle qui était déjà là il y a 30 ans: veut-on continuer à dépenser la majeure partie du fric à préparer une guerre improbable (nucléaire, haute intensité, high tech) ou va-t'on financer les opérations réelles et les troupes et équipements nécessaires?

     

    Quand allons nous prendre le train des drones ?

     

     

    • Upvote (+1) 2
  6. Les moyens en personnels sur les bâtiments de combat modernes et leur aptitude à lutter contre les dommages accidentels ou les avaries de combat va devenir une question prégnante vu les réductions drastiques des moyens humains embarqués, la question de la fiabilité des automatismes de sécurité aussi, n'en déplaise à certains.

     

    C'est une réflexion d'ordre général.

    Je suis d'accord Pascal

     

    Mais un navire avec un problème majeur quelque soit ou il se trouve recevra de l'aide extérieur. Les équipes de lutte incendie de l'autre Frégate ont aidés le Nivôise pour éteindre le sinistre. 

  7. Un GTIA Para est maintenant installer dans le Nord du Tchad. 

     

    Avec des sections du 3e RPIMa,du 1er RHP, du 35e RAP et des hélicoptéristes de l'armée. Et comme le 35 RAP à emmener avec lui une section Mortier de 120 je sens que nous allons bientôt avoir droit à un raids Mortier

     

    Et avec les Caracal on ne sling plus le mortier mais on l'embarque à bord de l'helico  

     

     

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    • Upvote (+1) 2
  8. Ni homicide ni volontaire, au pire du pire, non assistance... mais ce serait un peu tiré par les cheveux.

     

     

     

    En 2005 des jeunes ce sont planquée dans un transformateur EDF et sont morts électrocutées. s'était quoi ? Homicide involontaire ? non assistance ?

     

    S'en est suivi 2 mois d'émeute dans toute la France. Et les policiers à l'époque ont essuyés des tirs sans riposter.

     

    Alors je te pose une question?  Faudra il un jour tirer pour maintenir l'ordre en France? Parce que un jour ou l'autre cette question redeviendra d'actualités      

    • Upvote (+1) 1
  9. Pour FY2012 Les USA commadaient 47 CH-47F et 1 MH-47G pour 1,4 milliards de $

    En 2010, les EAU se sont payés 16 CH-47F pour 2 milliards de $ et la Turquie 14 CH47F pour 1,2 milliards de $

     

    Rome commanda 16 Chinook ICH-47F pour 900M€ ,le premier est arrivé ces jours-ci.

    Et le Canada en a aussi

     

    Parce que franchement pour déposer un commando des FS en embuscade pour cibler au laser un convoi d'un GT On n'a pas  trouver mieux que le CH147 F pour transporter le matos et les hommes.

    sur une grande distance.

    • Upvote (+1) 1
  10. Personne ne peu dire pourquoi ce policier a du utiliser son Flashball de toute façon si il avait utiliser son taser voir son arme il y aurait quand même eu droit a un procès et si le mec avait sauté en bas il avait droit à un homicide volontaire   .

    A Nantes des policiers sont accuser d'homicide involontaire parce qu'ils n'ont pas placés en salle de dégrisement un homme en état d'ivresse sur la voie public. L'homme s'étant noyé peu après le passage de la patrouille en glissant du quai de la Loire  .

     

    Alors à un moment ou à un autre il faudrait quand même faire une loi pour protéger nos policiers.

    • Upvote (+1) 2
  11. Non.

    C'est un système néfaste qu'il sont en train de mettre en place.

    Le régiment comptera 4 compagnies de combat.

    Les compagnies 1, 2 et 3 seront à 4 sections de voltige quaternaires.

    La compagnie 4 comptera 4 sections chacune spécialisée dans un appui : SAED, AC, Mortier et TE.

    En projection, la compagnie donne un groupe de chaque section aux trois autres et reçoit 3 sections de voltige.

    Le compagnie 4 ne sera donc pas une CEA car le CDU sera évalué comme les autres au CENTAC. Ça promet de grands moments.

    Ce système sera une vrai catastrophe.

    C'est la quaternisation qui est en marche

  12. Le nouveau format des RI serait le suivant :

     

    4 compagnies de combat à 3 sections de 40h + Sect commandement à 19h = 139h

    1 CEA regroupant toutes les sections d'appuis en unités spécialisées pour la cohérence en terme de formation et de remplacement des absents. Il y aurait ainsi une section TELD, une  SAED, une Mortier et une AC. Les compagnies recevront une section d'appui "de circonstance" pour les déploiements, un peu à la manière des anglais.

     

    Les SRR disparaissent en effet, leurs missions transférées aux unités d'éclairage de la cavalerie, de même la SAED pourrait être aussi un peu redirigée vers des missions d'éclairage/reconnaissance.

     

    Clairon

    Non ça va passer à 3 compagnies de 4 sections et plus de CEA

  13. Qui c'est qui est du var et qui à fait des belles photos de la revue naval du 15 Aout. 

     

    Je ne sais plus sont nom. Parce qu'il pourrait aller sur les plages du Dramont et de Saint Aygulf faire des photos du débarquement de Dimanche.

     

    Dans la nuit bien sur le Sirocco qui transporte les forces avancée et qui doit débarquer dans la nuit les Commandos Kieffer, Hubert, Montfort, Jaubert qui prendront les plages et les lieux stratégique avant l'arrivée de la cavalerie qui fera route une fois débarqué vers Canjuers.

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