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Paris espère une percée sur l'Europe de la défense


jeanmi
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Tu parles de ça.

The Block 1 offers area coverage against missiles in the 600-kilometer range. Britain's Type 45 frigate uses a naval version of Aster.

c'est a mettre en rapport avec ce qui est écrit plus haut.

Under the proposals, the companies would work on evolving the Aster Block 1 missile to an improved Block 1+ and a Block 2 model, capable of high-altitude interception.

Block 1+ would intercept in the 1,000-kilometer range, Block 2 would reach out to 3,000 kilometers.

Et c'est plus claire, non?

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Il y a un rapport parlementaire de ces 2 jours qui parle et préconise des coopérations et des avancées dans l'AED.

Je laisse Jeam-mi vous l'apposer, et attendant voici une analyse du journal les échos

Défense : la nécessaire entente franco-britannique

[ 16/07/08  ]

Irak, Afghanistan, l'armée britannique est sous tension, faute de nouveaux équipements et de manque de troupes, souligne le « Financial Times ». Et les contraintes budgétaires sont au maximum. Au point que le gouvernement ne parvient plus à définir les investissements prioritaires, pris entre les souhaits de la Royal Air Force et la nécessaire modernisation des forces nucléaires sous-marines. Pour le quotidien de la City, la Grande-Bretagne n'est pas la seule confrontée à ce dilemme. Nicolas Sarkozy, après l'adoption du Livre blanc, est critiqué par des généraux pour vouloir reconfigurer les armées françaises et fermer des bases, notamment en Afrique. Ce projet n'est que le reflet de contraintes budgétaires. « Le fait que le gouvernement français reconnaisse qu'il ne peut commander qu'un seul nouveau porte-avion atteste d'un resserrement manifeste », affirme le « Financial Times ». De même Gordon Brown ne peut retirer, comme il l'espérait, les 4.000 soldats encore déployés à Bassora, afin d'envoyer des troupes supplémentaires en Afghanistan et relâcher la pression. Pourtant, les deux pays souhaitent maintenir dans le monde leur puissance militaire. Pour le « Financial Times », il existe une solution, au moins partielle : un rapprochement franco-britannique dans le cadre de l'Union européenne et avec partage du fardeau.

Cette idée est d'ailleurs acceptée par les Etats-Unis. Comme s'en réjouit le quotidien, l'argument du conservateur David Cameron selon lequel une meilleure coopération européenne en matière de défense affaiblirait le rôle des Britanniques au sein de l'Otan, et donc leur alliance avec Washington, n'est pas valable. Nicolas Sarkozy a convaincu les Américains que l'Europe de la défense se ferait en complément de l'Otan. Sa petite phrase, « plus d'Europe ne signifie pas moins d'Otan », est d'après le journal reprise désormais par de nombreux experts français. Les Etats-Unis encouragent à présent les pays européens à accroître leur présence dans les Balkans et même en Afghanistan. A Gordon Brown, conclut le quotidien, de profiter de l'intelligence diplomatique française et du feu vert américain pour résoudre son complexe dilemme

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encore de l'anglais.

French To Develop Military 'Erasmus' Concept

By JULIAN HALE

Published: 18 Jul 10:25 EDT (14:25 GMT)

brusselS - France will push the idea of more training exchanges between EU states' military officers during its presidency of the European Union, which began July 1.

Speaking to members in the European Parliament's Foreign Affairs Committee here July 15, French Defense Minister Hervé Morin referred to the idea of a "military Erasmus." The Erasmus scheme is one where university students from across the union receive some EU funding for a study period in another EU country. The idea of a military Erasmus is to improve the ability of EU armies to work together.

Morin also said he wanted the European Union to make progress on coordinating the evacuations of EU citizens from other countries in crisis situations and on maritime surveillance. A planning and command center in Brussels is necessary, he added. There already is an EU operations center here, but it has yet to be used for an EU mission. Currently, EU missions use planning centers in five different member states.

Increasing joint spending on research programs by EU member states was another issue that he raised. This is generally coordinated by the European Defence Agency.

Other issues on France's agenda include:

* A review of the EU operations spending mechanism.

* Work on developing a European capacity for strategic air transport and a European military air transport fleet concept.

* Space cooperation.

* An EU white paper on security and defense with a joint European analysis of threats and a definition of the union's joint security interests.

French To Develop Military 'Erasmus' Concept

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AVANT-PROPOS(pour donner envie de lire la suite)

Développer et structurer une industrie européenne de défense s’impose comme une exigence majeure pour donner à

l’Europe l’autonomie indispensable lui permettant d’être un acteur majeur dans la stabilisation d’un monde sous « haute

tension ». Mais c’est aussi une nécessité pour les pays européens et singulièrement ceux qui font encore de leur défense

une priorité en y affectant les moyens nécessaires. C’est ce que rappelle opportunément le Livre Blanc sur la défense et

la sécurité nationale, fruit de la réflexion qui vient d’être conduite dans notre pays à l’instigation du Président de la

République.

Certes les industries européennes du secteur de la défense ont depuis longtemps et avec succès étendu leurs activités

hors du périmètre de l’Union européenne. Il n’en demeure pas moins qu’elles ont besoin pour conforter leurs positions,

d’une base européenne solide : le marché européen.

Or, le fait est qu’à l’expression « Marché européen » ne correspond aujourd’hui qu’une réalité fort brouillée. Si l’on

veut bien admettre qu’un marché est toujours à la rencontre de trois facteurs :

- une demande, si possible caractérisée, dynamique et d’un volume suffisant,

- une offre, adaptée à la demande, concurrentielle, mais également prompte à innover pour anticiper ou tirer le

    marché,

- une autorité organisatrice ou régulatrice, indépendante autant que faire se peut, des acteurs du marché,

l’état des lieux n’est pas vraiment satisfaisant.

La demande dans l’espace européen est à la fois exagérément hétérogène dans son expression, sans stabilité ni véritable

anticipation et surtout de moins en moins solvable. La dynamique de coopération sur les programmes d’armement des

années 90 s’est essoufflée depuis le tournant du siècle.

L’offre, c’est-à-dire la capacité industrielle européenne, est notoirement surdimensionnée, trop fragmentée et toujours

très contrainte par les intérêts nationaux. Le mouvement de consolidation de l’industrie européenne est largement

inachevé et les tentatives intergouvernementales, engagées à la fin des années 90, se sont révélées décevantes.

Enfin, l’autorité régulatrice n’existe pas au niveau européen puisque les questions de défense sont encore très largement

du domaine national. Il en découle entre autre et à titre d’exemple, une totale dissymétrie dans les conditions d’accès

aux marchés européens et américains d’équipements de défense au détriment des industriels européens.

C’est ce constat d’ensemble qui a conduit le Premier ministre à me confier une mission « de réflexion sur les moyens de

développer et de structurer une industrie européenne de défense ».

Alors que le Traité de Lisbonne connaît les vicissitudes que l’on sait et que le doute s’empare à nouveau des esprits sur

la capacité de l’Europe à surmonter ses contradictions, je suis convaincu que le domaine de la défense, considéré du

point de vue industriel, se prête dès à présent, à de véritables progrès.

L’Agence européenne de défense (AED), d’abord, arrive à un moment clé de son existence. Ses premières années lui

ont permis de s’établir, de mener des travaux stratégiques et d’obtenir des premiers résultats encourageants. Elle

s’apprête à présenter son plan de développement des capacités, qui doit devenir la pierre angulaire de son action future,

notamment pour le lancement de programmes d’armement en coopération. La conjonction de la présidence française de

l’Union et de la préparation de la future Loi de Programmation Militaire constitue une occasion unique, pour la France,

de concrétiser son soutien à l’Agence, dans un contexte où les réalités budgétaires prêchent pour une relance de la

coopération.

La Commission européenne, quant à elle, a proposé au sein de son « paquet défense » deux projets de directives qui

vont créer, pour la première fois, un droit communautaire spécifique aux questions d’armement ayant pour vocation de

faire émerger un marché intérieur des biens de défense en s’attachant à deux champs d’action – les marchés publics de

défense et les transferts intracommunautaires – dans lesquels l’action des Etats membres a montré ses limites.

Enfin, comme j’ai pu le constater lors de mes déplacements dans un certain nombre de capitales européennes,

l’ensemble de nos partenaires admet peu à peu, sans remettre en cause le lien transatlantique, la nécessité de penser une

politique industrielle de défense au niveau européen pour ancrer en Europe une BITD forte, à la fois outil de

souveraineté et moteur d’innovation.

Au-delà, malgré la crise institutionnelle ouverte par le Non irlandais, le processus de ratification du traité de Lisbonne

continue. Or, il prévoit deux nouveautés institutionnelles intéressant la défense : la fusion du poste de Haut représentant

de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité avec celle de vice-président de la Commission en

charge des relations extérieures, et la création d’un nouveau type de coopération, la Coopération Structurée Permanente

(CSP), permettant aux Etats le souhaitant d’avancer de façon plus volontariste en matière d’Europe de la défense.

L’ouverture manifestée par la France en direction de l’OTAN, impulsée par le Président de la République, a également

porté ses fruits et ouvre incontestablement la voie à des avancées en matière de PESD exemptes de tout rapport

conflictuel avec l’OTAN.

Ce contexte se prête à des avancées vers une industrie de défense mieux structurée et plus forte, pouvant s’appuyer sur

un marché européen mieux organisé. La France peut œuvrer en ce sens au cours de sa présidence de l’Union, et c’est le

sens des propositions faites dans ce rapport, qui s’inscrit dans la continuité du rapport d’étape que j’ai déjà rendu au

Premier ministre le 31 mars.

Après un examen de l’Etat du marché européen de l’armement, dans ses trois composantes, l’offre (l’industrie de

défense), la demande (les besoins individuels ou collectifs des forces armées européennes), et la régulation, ce rapport

évoquera l’émergence d’une politique industrielle de défense européenne, puis les perspectives de la PESD et les enjeux

qu’elles représentent pour l’industrie de défense européenne.

                                                          *  *

                                                            *

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REPRISE DES RECOMMANDATIONS du Rapport FROMION

Recommandation n°1 :

Soutenir résolument le lancement de programmes d’armement sous l’égide de l’Agence européenne de défense. A

cette fin :

- s’assurer que la France sera en mesure de donner un signe politique fort qu’elle tient compte du CDP dans ses

travaux d’élaboration de la LPM,

- lui confier un programme phare : il serait à cette fin souhaitable de convaincre nos partenaires MUSIS de porter la

partie commune du programme MUSIS à l’AED,

- promouvoir le lancement, pendant la PFUE, d’au moins un stade de préparation à l’Agence tel que celui du

programme d’évolutions des capacités de lutte contre les mines navales, voire celui du programme hélicoptères de

transport logistique (HTL),

- assumer pleinement le rôle moteur de la France dans l’initiative visant à l’amélioration de la disponibilité des

hélicoptères sous responsabilité de l’AED en contribuant à la financer.

Recommandation n°2 :

Clarifier l’articulation AED/OCCAR au travers d’un accord entre l’Union et l’OCCAR.

Recommandation n°3 :

Soutenir fermement une intensification de l’activité R&T de l’Agence, notamment en jouant un rôle moteur :

- dans le dialogue en cours sur la question des droits de propriété intellectuelle,

- dans le montage de nouveaux projets ad hoc de R&T, dans le cadre d’une programmation européenne.

Recommandation n°4 :

Engager avec nos partenaires et avec l’Agence une réflexion sur l’intégration européenne de certains centres de

recherche étatiques travaillant dans le domaine de la défense.

Recommandation n°5 :

Promouvoir la délégation de projets du PERS à l’Agence sur des thèmes intéressant la sécurité et mettant en œuvre

des technologies militaires, tel qu’un démonstrateur de technologies clés pour la surveillance des frontières.

Recommandation n°6 :

En s’appuyant sur la récente résolution du Parlement européen sur la PESD et sur celle à venir sur la contribution

des actifs spatiaux à la PESD :

- promouvoir une initiative communautaire en matière de soutien médical,

- engager un débat politique sur l’opportunité de financer sur budget communautaire des acquisitions pouvant servir

à la PESD.

Recommandation n°7 :

Faire de l’examen des deux directives du paquet défense une priorité de la PFUE :

- en animant de façon volontariste les travaux des groupes compétents du Conseil,

- en entretenant un dialogue resserré avec toutes les parties prenantes de l’examen des deux directives au sein du

Parlement européen.

En parallèle, réaffirmer le caractère intergouvernemental du contrôle des exportations en dehors de l’Union en

levant le veto français à la transformation du Code de Conduite de l’Union sur les exportations d’armement en

action commune (PESC).

Recommandation n°8 :

Au-delà du paquet défense :

- renforcer le suivi interministériel de l’action de la Commission en matière d’industrie de défense et développer un

dialogue stratégique avec la Commission, accompagnés politiquement de façon resserrée,

- sensibiliser les eurodéputés français aux questions d’industrie de défense.

Recommandation n°9 :

Création d’un groupe de travail de haut niveau franco-allemand, sur le modèle du HLWG.

Recommandation n°10 :

Favoriser les partenariats industriels entre les industries d’armement françaises et celles des nouveaux Etats

membres :

- en sensibilisant les missions militaires et les missions économiques à l’intérêt de telles opérations et en leur

demandant d’apporter un soutien particulier aux PME, notamment pour ce qui concerne la connaissance du

paysage industriel et des contraintes locales de tous ordres (politiques, économiques, fiscales, réglementaires, etc.),

- en favorisant la connaissance du tissu industriel des nouveaux Etats membres par les entreprises françaises, dans

le cadre des partenariats stratégiques bilatéraux récemment signés ou en projets, au travers de l’organisation de

journées thématiques sur le modèle de la conférence franco-britannique « Promouvoir des opportunités bilatérales

pour l’industrie de défense » organisée à l’ambassade du Royaume-Uni à Paris le 14 février dernier.

Recommandation n°11 :

Mener à leurs termes les démarches entreprises autour de MBDA et d’Eurenco puis promouvoir ce type d’initiatives

en prenant en compte le retour d’expérience de ces deux cas.

Recommandation n°12 :

Systématiser des accords politiques sur les exportations des matériels produits en coopération européenne.

Recommandation n°13 :

Promouvoir une action de l’Agence européenne de défense en matière de BITD privilégiant :

- le développement de la base européenne de fournisseurs de technologies et de composants, en centrant l’étude

relative aux systèmes aériens futurs sur ce volet,

- les PME et fournisseurs non traditionnels, en en faisant une des priorités de la PFUE pour l’action de l’AED en

matière de BITD, à la suite de l’action entamée par la présidence slovène et en coordination avec la future

présidence tchèque, en y intégrant, outre les mesures de facilitation d’accès aux marchés de défense, un volet visant

à favoriser les contacts entre les PME en recherche de croissance externe et celles en recherche d’investisseurs.

Recommandation n°14 :

Dans l’attente qu’une sortie de crise soit trouvée sur le traité de Lisbonne, il convient d’entretenir une dynamique

politique en matière de PESD favorisant le lancement ultérieur de la CSP, en s’appuyant notamment sur la récente

résolution du Parlement européen sur la PESD et, pour le volet armement, sur la publication par l’Agence

européenne de défense de la première version du « Capability Development Plan ».

                                                    *  *

                                                      *

Pour aller plus loin et en complément.

sur L’Agence Européenne de Défense.

L’Agence Européenne de Défense:

avancée décisive ou désillusion pour une

Europe de la défense en quête d’efficacité ?

La page de L’Agence Européenne de Défense relative au  Plan de Développement Capacitaire

EU Governments Endorse Capability Plan for Future Military Needs, Pledge Joint Efforts

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Selon le Point,

Le Premier ministre François Fillon a confirmé jeudi nos informations publiées la veille en exclusivité sur la brigade franco-allemande et a confié que c'est de Berlin qu'est venue la proposition d'un "partage différent" dans la répartition des unités de la brigade franco-allemande. Et de préciser : "Avec le cas échéant des unités allemandes stationnées sur le territoire français, c'est une offre tout à fait intéressante et symbolique dans la coopération franco-allemande".

Mercredi, quelques dizaines de minutes après la mise en ligne de notre article révélant cette initiative, la chancelière Angela Merkel avait insisté sur la nécessité de conserver la brigade franco-allemande, "noyau d'une politique de sécurité et de défense européenne". Il est clair qu'un certain agacement monte à Paris, qui ne voit pas pourquoi il faudrait maintenir en Allemagne des unités françaises, alors même que des casernes sont fermées en France. D'où la proposition française, très concrète, d'un accord de réciprocité : le maintien de tout ou partie du 110e régiment d'infanterie à Donaueschingen (Allemagne), contre l'implantation symétrique en France d'une unité allemande.

Lors d'une rencontre, jeudi, avec la presse, le ministre de la Défense Hervé Morin a également confirmé nos informations. À ses yeux, les unités européennes existantes, notamment l' Euromarfor , le Corps européen , et la brigade franco-allemande , méritent d'être revitalisées : "Dans le cadre de la présidence française, on veut à la fois rationaliser et rendre cet ensemble opérationnel." Et Hervé Morin de regretter que les Allemands refusent de voir la brigade binationale participer aux opérations extérieures, avant de lancer à leur adresse : "À un moment, il faut savoir ce qu'on veut : soit on considère que cette brigade fait partie des capacités opérationnelles de l'Europe, et il faut accepter qu'elle puisse être envoyée en opérations extérieures. Soit vous considérez qu'on est dans le symbole, et excusez-nous : quand on ferme des régiments en France, l'ère des symboles, çà va bien. On leur a demandé de réfléchir : si vous voulez être vraiment dans le symbole, et si vous pensez que c'est un élément fort de l'axe franco-allemand, mettez une unité en France. On a commencé à discuter. On n'en est pas au stade du lieu d'implantation. (..) Mais on n'est pas opposés du tout à ce qu'une partie de la brigade franco-allemande soit composée d'unités allemandes implantées en France."

Et le ministre de lancer un pavé au-dessus du Rhin en considérant que les unités françaises sont parfaitement équipées de matériels modernes, quand les Allemands "radinochent un peu sur les moyens". Par exemple, en refusant de mettre les casernements offerts aux soldats professionnels français aux normes de l'armée de terre, leur préférant celles de la Budeswehr pour leurs appelés, nettement moins confortables.

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  • 3 months later...

European Air Transport Fleet Launched

Brussels, 10 November 2008, Press Release

European Defence Ministers, meeting in the Steering Board of the European Defence Agency, launched today concrete initiatives and projects for improving European military capabilities. Decisions were taken on programmes related to air transport, maritime surveillance and helicopters, amongst others.

"This is the concrete follow-up to the discussions which took place at the Informal EU Defence Ministers meeting in Deauville early October. We are seeing today that the Agency can very quickly translate political intentions into concrete proposals. These programmes will create tangible European capabilities and improve the capacity for crisis management operations”, said Head of the Agency Javier Solana, who chaired the meeting.

European Air Transport Fleet

European Defence Ministers launched today EDA work on establishing a European Air Transport Fleet (EATF). A Declaration of Intent on participation in the initiative was signed by Defence Ministers of Belgium, Czech Republic, France, Germany, Greece, Italy, Luxembourg, Netherlands, Portugal, Romania, Slovakia and Spain.

The EATF aims at reducing European air transport shortfalls by pooling aircraft such as the A400M and C130. Participation can take different forms: making aircraft available; purchasing, providing or exchanging flying hours; or to provide and benefit from shared and/or pooled support functions (training, maintenance, etc.). Milestones have been set with the aim of reaching EATF initial operational capability by the next decade.

“The EATF Declaration is most welcome, as pooling European aircraft and services will improve the lift capabilities and alleviate a significant European shortfall”, said Alexander Weis, the Agency’s Chief Executive.

Maritime Mine Counter-Measures

The Steering Board also launched two other projects. Ten Member States (Belgium, Estonia, Finland, France, Germany, Netherlands, Poland, Portugal, Romania and Sweden) plus Norway will work closely together in an EDA project for the future replacement of their maritime mine counter-measures capabilities in an EDA project. Activities will commence with an assessment phase, leading to recommendations for the selection of systems solutions and addressing all relevant aspects. Mine counter-measures in littoral sea areas has been identified as one of the initial 12 prioritised actions in the context of the Agency’s Capability Development Plan (CDP).

Future Unmanned Aerial System

Another project, related to Maritime Surveillance, is the launch of work for a Future Unmanned Aerial System. Based on common requirements, seven Member States (Finland, France, Germany, Poland, Portugal, Spain and Sweden) will begin the preparations for the development of an unmanned aerial system, which will be able to take off and land on a ship’s deck. This future system will increase the capability for wide area surveillance in support of ESDP operations, a need which has been identified in the Capability Development Plan.

Space-based Earth Surveillance System

Five Member States (Belgium, France, Germany, Greece, Spain) signed a Letter of Intent on the second generation of space-based imaging capacity. This Multinational Space-based Imaging System for surveillance, reconnaissance and observation (MUSIS) project aims at continuity of service from 2015 onwards. The MUSIS partners intend to launch an EDA Category B project on the basis on their initiative, which will be open for other Member States' participation.

Helicopters

The Steering Board endorsed a roadmap for the Helicopter Tactics Training Programme, part of the Agency’s work to improve availability of helicopters for ESDP operations. The contents of this programme will be defined in the course of 2009, based on the results of two studies – focussing on the requirements – and the lessons learned from an exercise, to take place in France in spring 2009. The Programme itself will start in 2010.

“The Agency is quickly progressing with its helicopter work. The Helicopter Tactics Programme is proving that in some cases training can provide additional capabilities in the short-term. Improving ESDP capabilities does not always require new equipment”, said Alexander Weis, EDA’s Chief Executive.

Ministers also took stock of the progress made on the Agency’s work on upgrading helicopters, with the aim to offer a detailed menu with upgrade options by spring 2009.

Germany and France informed the Steering Board of their intent to bring their bilateral initiative for a Future Transport Helicopter into the Agency in the near future, opening up the project to other interested Member States. The project aims at developing intra-theatre transport helicopter for the 2020+ timeframe.

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Une autre news :

UE: le président du Parlement propose de financer le renseignement militaire

BERLIN - Le président du Parlement européen a proposé lundi de financer sur le budget communautaire l'acquisition de renseignements militaires par satellite pour les opérations de maintien de la paix de l'UE.

Présentant une initiative pour le développement de la politique de sécurité et de défense de l'UE à Berlin, Hans-Gert Pöttering a estimé qu'il ne fallait "pas exclure le financement par le budget européen" du développement de capacités de renseignement par satellites d'observation.

"Nous devons nous demander si les fonds communautaires ne devraient pas être disponibles pour couvrir les besoins en capacité de renseignement, de communication et de navigation pour soutenir des opérations civiles et militaires, ainsi que pour la sécurité des frontières, la gestion de la circulation et la protection de l'environnement", a déclaré le président du Parlement lors d'un congrès sur la sécurité et la défense européenne.

M. Pöttering a relevé que l'UE avait déjà fait un premier pas en décidant de financer sur son budget le système Galileo de radionavigation par satellite qui doit rivaliser avec le GPS américain d'ici 2013.

L'Union européenne mène actuellement douze missions de maintien de la paix, de police ou d'observation, notamment en Géorgie, dans les Balkans, dans les territoires palestiniens, en Afghanistan et en Afrique. Elle prévoit de lancer une opération contre la piraterie au large des côtes somaliennes et a déjà accompli neuf autres missions entre 2003 et 2007.

La proposition du président du Parlement européen est l'une des composantes d'une initiative pour le développement de la politique de sécurité et de défense commune de l'UE qu'il a présentée devant une assemblée de militaires et d'industriels européens.

Baptisée SAFE, "Synchronised Armed Forces Europe", ou synchronisation des forces armées européennes, cette initiative veut faire la transition entre la situation actuelle, où les forces armées nationales ne sont que partiellement capables d'opérer ensemble, "et l'objectif lointain d'une armée européenne", a-t-il expliqué.

A cette fin, M. Pöttering propose que les militaires engagés dans des opérations européennes bénéficient d'un même "statut", qui comprendrait notamment les mêmes règles d'engagement, les mêmes niveaux d'entraînement, des équipements de qualité comparable, les mêmes couvertures médicales et les mêmes assurance en cas de mort ou de blessure.

"Nos soldats considèrent l'inégalité de traitement avec leurs collègues en opération comme un obstacle à leur réussite", a-t-il expliqué.

Le parlementaire européen a également souhaite que les forces armées nationales s'ouvrent aux militaires des autres pays membres, comme l'a déjà fait l'armée belge. "A l'avenir, il devrait être possible pour un Estonien de servir dans les chasseurs alpins français ou à un Slovène de voler dans l'armée de l'air espagnole", a-t-il estimé.

SAFE, a explique M. Pöttering, se développerait sur le modèle des coopérations renforcées, qui a permis l'adoption de l'euro et la création de l'espace Schengen de libre circulation des personnes par une partie des Etats membres, "afin de permettre aux Etats membres neutres ou sceptiques de ne se joindre qu'à certaines parties" du projet.

"Personne ne doit être forcé de s'y joindre", a-t-il insisté, à l'adresse des électeurs irlandais qui ont rejeté le traité de Lisbonne sur la réforme des institutions européennes, notamment parce qu'il craignent que l'Irlande doive renoncer à sa neutralité.

(©AFP / 10 novembre 2008 17h55)

Intéressant non ?

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  • 4 years later...

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202490804474-armement-la-cooperation-franco-allemande-a-la-peine-528960.php

Le 50 e anniversaire du traité de l'Elysée ne devrait pas marquer une relance de la coopération militaire entre les deux pays.

« Je voudrais que ce moment puisse consacrer une nouvelle étape de la construction de l'Europe de la défense », a déclaré François Hollande mercredi dernier au 12 e régiment de cuirassiers d'Olivet, près d'Orléans, en présentant ses voeux aux militaires. Le « moment » en question, c'est la célébration, les 21 et 22 janvier prochain, des cinquante ans du traité de l'Elysée, qui a marqué le renouveau de l'amitié franco-allemande. Les espoirs du Président risquent d'être déçus : des mois d'efforts pour relancer la coopération militaire entre les deux pays sont partis pour déboucher sur une déclaration a minima.

A peine nommé, Jean-Yves Le Drian a pourtant fait de l'axe Paris-Berlin une de ses priorités. Il rencontrera son homologue, Thomas de Maizière, demain après-midi pour évoquer l'anniversaire du traité de l'Elysée et la situation au Mali. Sur ce dernier point, les discussions portent notamment sur la mise à disposition d'avions de transport, qui viendraient en soutien logistique à l'intervention française.

En juin dernier, un document avait été signé entre les deux capitales, listant huit champs de coopération potentiels, des satellites espions aux blindés du futur, en passant par l'A400M ou encore la défense antimissile. Les termes de la déclaration étaient très peu engageants, et faisaient la part belle à des sujets au long cours. Mais l'optimisme était de rigueur.

Le doigt sur la couture du pantalon, militaires, ingénieurs de la DGA et industriels ont creusé le sujet dans les mois qui ont suivi. Pour quel résultat ? Maigre, assure-t-on de sources concordantes. « La relation franco-allemande en matière de défense ? Elle est passée de zéro à epsilon », résume, côté français, un bon connaisseur du dossier. Traduction : on est passé de rien à presque rien. Même son de cloche à Berlin où l'on souligne qu'il ne faut pas attendre, mardi, d'avancée concrète par rapport aux déclarations de juin. Et de rappeler que les programmes d'armement s'inscrivent dans le temps long…

Peu de chose en commun

Si on en est arrivé là, c'est pour de multiples raisons. La principale tient au fait que la relation franco-allemande dans son ensemble ne se porte pas bien. Qui plus est, en matière militaire, les deux pays n'ont que peu de chose en commun et leurs intérêts industriels sont souvent difficilement conciliables. Les contrainte budgétaires limitent ensuite le lancement de nouveaux projets. Enfin, le « nein » d'Angela Merkel à la fusion d'EADS avec BAE a refroidi les plus optimistes à Paris, même si cela a débouché sur une refonte de la gouvernance du groupe aéronautique.

Même habité de la meilleure volonté, l'activisme français des premiers mois pour relancer le franco-allemand tirait aussi sa source dans la volonté de se démarquer du « tout franco-britannique » des années Sarkozy, matérialisé par le traité de Lancaster House de novembre 2010. Pour réaliser aujourd'hui que c'est avec Londres que Paris a le plus à partager en matière militaire, même si entre les deux capitales cela ne va jamais de soi. « Ce n'est pas par hasard si on a fait Lancaster House », résume un officier général.

http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0202499767312-l-intervention-au-mali-en-attendant-l-europe-de-la-defense-528928.php

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