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Situation politique en Amérique Centrale et en Amérique du Sud


Messages recommandés

Fidel Castro doit assister samedi à une session extraordinaire du Parlement cubain qui marquera sa première apparition à un événement politique officiel depuis quatre ans.

Le "lider maximo" doit assister à une séance du Parlement consacrée à la menace d'une guerre nucléaire mondiale, a annoncé vendredi soir la télévision d'Etat cubaine.

La menace d'une guerre nucléaire mondiale est un thème cher au "lider maximo", qui écrit sur ce sujet depuis des mois. Il affirme notamment que les Etats-Unis et Israël vont attaquer l'Iran, et que Washington pourrait également s'en prendre à la Corée du Nord. (AP)

Fin de la crise Colombie-Vénézuela :

Juan Manuel Santos est investi samedi président de Colombie lors d'une cérémonie à laquelle assistera le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, marquant la volonté de rapprochement de Caracas après la crise l'ayant opposé au gouvernement sortant.

Hugo Chavez et Lula ont abordé les relations avec Bogota lors d'un entretien de deux heures auquel participait aussi l'ex-président argentin Nestor Kirchner, secrétaire général de l'Union des nations d'Amérique du sud (Unasur).

"C'est un message positif qui nous permet de consolider le chemin de la fraternité", avec le Venezuela a déclaré au journal El Espectador le futur vice-président Angelino Garzon.

Treize chefs d'Etat et quelque 3.000 invités assisteront à la cérémonie place Bolivar, dans le centre historique de Bogota, entourés de mesures de sécurité draconiennes avec près de 27.000 militaires et policiers déployés dans la capitale colombienne.

http://www.lepoint.fr/monde/colombie-juan-manuel-santos-devient-president-apres-des-signes-d-embellie-avec-caracas-07-08-2010-1222950_24.php

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Santos est l'ancien ministre de la défense d'Uribe, il y a peu de chance qu'il change de politique concernant les FARC.

En revanche, il peut mettre sur le dos d'Uribe les problèmes avec le Vénézuela. Chavez semble (pour l'instant) vouloir tourner la page et même lacher les FARC devenus génants, ce qui parait bizarre car il a toujours besoin d'un ennemi extérieur pour faire oublier les problèmes intérieurs du Vénézuela.

En révélant l'existence des bases des FARC au Vénézuela avant de quitter son poste, Uribe à rendu service à Santos. Il a assumé le clash avec le Vénézuela à sa place et maintenant Santos peut essayer de pacifier les relations, ce que Chavez ne voulait en aucun cas faire avec Uribe.

REUTERS : Le président vénézuélien Hugo Chavez exhorte les rebelles colombiens à déposer les armes, tout en incitant le nouveau président colombien Juan Manuel Santos à ne pas accuser Caracas d'abriter la guérilla.

Les deux présidents, à l'occasion samedi de la prestation de serment de Santos, ont manifesté leur volonté de renouer le dialogue.

Dans son discours inaugural, le président colombien a dit faire de la "reconstruction" des relations entre les deux pays l'une de ses priorités.

Hugo Chavez a réagi positivement en proposant un tête-à-tête entre les deux chefs d'Etat.

"Soyons clairs. Si le Venezuela est respecté, il y aura des progrès. S'il y a un manque de respect, rien de neuf ni de bon n'est possible", déclare Hugo Chavez.

"La guérilla devrait se prononcer en faveur de la paix. Elle devrait libérer tous ses otages. En restant armée, elle n'a aucun avenir", a dit aussi le président vénézuélien.

http://fr.news.yahoo.com/4/20100808/twl-colombie-venezuela-f3f52da.html

bon, en revanche la relation USA-Vénézuela ne s'améliore pas !

"Le président vénézuélien Hugo Chavez a refusé dimanche le diplomate désigné par les Etats-Unis pour le poste d'ambassadeur à Caracas et demandé à son homologue Barack Obama de "chercher un autre candidat" pour cette fonction.

(...)

Dans un questionnaire pour que sa candidature au poste d'ambassadeur soit ratifiée par le Sénat américain, le diplomate avait estimé que le moral des forces armées vénézuéliennes était bas et que l'influence de Cuba augmentait."

http://fr.news.yahoo.com/73/20100808/twl-hugo-chavez-refuse-l-ambassadeur-amr-d79e08a.html

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Santos avait l'intention d'apaiser les relation avec le Venezuela ... et Chavez semblait adhérer a cette main tendue.

Mais visiblement Uribe a voulu saboter le rapprochement ... l'objectif ... mystere :)

Quant a la véracité des accusations ... y a tellement de trafic au milieu de la jungle dans le coin que je doute que quiconque y contrôle sérieusement ses frontières.

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Je ne crois pas qu'Uribe ai cherché à planté Santos, son ex-ministre de la défense qu'il a soutenu à fond durant la campagne électoral, surtout avec des informations qui seraient erronées, dans quel intêret ?

Je pense au contraire que la véracité des infos sur les bases des FARC était telle qu'il était impossible de faire l'impasse d'une communication publique (et de marquer des points au niveau international), que cela allait nécessairement provoquer une tension avec le Vénézuela et Uribe n'avait rien à perdre à balancer l'info et à en endosser la responsabilité (exonérant ainsi Santos d'avoir à le faire). C'est peut-être même son cadeau de départ.

Chavez à répondu dans le même sens, trop content de critiquer une nouvelle fois Uribe en le rendant responsable des tensions pour mieux se rapprocher de Santos après (ce qu'on constate au vu des dernières déclarations de Chavez).

Si Chavez n'est pas complétement idiot, il devrait se rendre compte que les FARC ne lui ont apportés que des emmerdes.

- il les a soutenus pour faire basculer la colombie à gauche et leurs exactions à provoquer l'inverse : la colombie augmente son budget défense, les américains ont beau jeu de proposer leur aide et de s'y implanter encore plus et le gouvernement a intégré les milices d'extrême droite. Les partis de gauche modérés sont déconsidérés dans la population.

- son soutien actif aux FARC est révelé publiquement et ça lui attire des ennuis politiques avec les autres membres de l'UNASUR (notamment Lula), avec l'Europe (Espagne par exemple vu les liens entre FARC et ETA) et avec les USA trop content de le rendre responsable des crimes commis par les FARC.

- Malgré son soutien aux FARC, ceux-ci ne lui font pas confiance : il n'a presque rien retiré d'eux sur la gestion des otages (alors qu'il se présentait comme étant le seul capable d'obtenir leur libération) et ils continuent de s'autofinancer par le trafic de drogue et le racket pour ne pas dépendre financièrement du Vénézuela, sans refuser toutefois les armes fournis par Chavez. La marionnette n'est pas contrôlable et Chavez vient de reconnaître que la lutte armée est sans espoir faute de soutien populaire, il n'a probablement plus confiance non plus dans ses interlocuteurs.

- Les FARC se servent du Vénezuela comme plaque tournante de leur trafic de drogue et cela crée de l'insécurité dans le pays en plus d'une économie parallèle qu'il ne contrôle pas. 

Pourtant il suffirait que les FARC abandonnent la lutte armée et qu'un parti politique de substitution (comme le Sinn Fein s'est substitué politiquement à l'IRA en Irlande) réclame que la priorité des dépenses soient désormais consacrés à l'éducation et la santé. Santos n'aurait plus d'argument pour maintenir le budget militaire à un tel niveau (et serait obligé de céder au niveau social) et l'aide américaine ne serait plus justifié. C'est cette politique d'abandon de la lutte armée communiste au profit d'un mouvement politique socialiste qui a fait triomphé la gauche dans le reste de l'amérique du sud. Au pire la situation politique de la gauche en Colombie ne serait pas plus mauvaise et l'économie pourrait repartir ce qui améliorerait les conditions de vie des colombiens. Et si l'extrême droite fait des siennes, c'est la Colombie qui serait sur le banc des accusés pour l'UNASUR et le reste de la communauté internationale, et plus le Vénézuela. 

Il reste 2 problèmes :

- les FARC vivent du trafic de drogue, leur appartenance marxiste n'est qu'un prétexte vu les exactions commises contre la population civile et le mouvement s'apparente désormais plus à un ensemble de gangs fédérés qu'à un mouvement politique crédible avec un réel dirigeant. Ils n'ont donc aucun intérêt à arrêter.

- Chavez ne pourrait plus accuser la colombie d'être responsable de tous ces problèmes et il perdrait le peu de pouvoir de nuisance dont il dispose dans la région ainsi que la justification de la militarisation de son régime.       

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Pourtant il suffirait que les FARC abandonnent la lutte armée et qu'un parti politique de substitution (comme le Sinn Fein s'est substitué politiquement à l'IRA en Irlande) réclame que la priorité des dépenses soient désormais consacrés à l'éducation et la santé. Santos n'aurait plus d'argument pour maintenir le budget militaire à un tel niveau (et serait obligé de céder au niveau social) et l'aide américaine ne serait plus justifié. C'est cette politique d'abandon de la lutte armée communiste au profit d'un mouvement politique socialiste qui a fait triomphé la gauche dans le reste de l'amérique du sud.     

c'est pas aussi simple que ça : les FARC avaient tenté cette stratégie durant les années 80 ( abandon de la lutte armée , lutte politique etc etc ) et ses candidants se sont fait abbatre par les paramilitaires et narcos liés aux candidats issus du parti d'Uribe.

On a compté des milliers d'exécutions sommaires et d'assassinats.

Les meutres de militants syndicaux et de gauche continuent à ce jour en Colombie. 

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Je n'ai jamais dit que ce serait simple mais le pays est en guerre et ces meurtres sont éclipsés par ceux des FARC et par les prises d'otages. La fin de la guérilla remettra au premier plan les exactions de l'extrême droite. Qui soutiendra le gouvernement colombien dans ce cas ?

De plus les FARC ne sont pas une solution crédible, alors pourquoi continuer ?

Un sommet va avoir lieu à Bogota entre Chavez et Santos :

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/08/09/colombie-venezuela-et-equateur-amorcent-de-nouvelles-relations_1397016_3222.html#xtor=AL-32280184

Et maintenant les FARC proposent le dialogue :

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/07/31/les-farc-proposent-le-dialogue-au-nouveau-president-colombien_1394251_3222.html#ens_id=1390160

Ne serais-ce pas une manoeuvre pour obtenir un cessez le feu et pouvoir reconstruire tranquillement leur réseau en colombie ? 

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Je n'ai jamais dit que ce serait simple mais le pays est en guerre et ces meurtres sont éclipsés par ceux des FARC et par les prises d'otages. La fin de la guérilla remettra au premier plan les exactions de l'extrême droite. Qui soutiendra le gouvernement colombien dans ce cas ?

De plus les FARC ne sont pas une solution crédible, alors pourquoi continuer ?

Je n'ai jamais dit que ces meurtres étaient "pires" ou "mieux" que ceux des FARC mais ça explique quand même pourquoi la Colombie est encore en guerre : à partir du moment où des 2 côtés, il n'y a pas de volonté d'arrêt des violences au même moment, la guerre ne peut que continuer

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Pourtant il suffirait que les FARC abandonnent la lutte armée et qu'un parti politique de substitution (comme le Sinn Fein s'est substitué politiquement à l'IRA en Irlande) réclame que la priorité des dépenses soient désormais consacrés à l'éducation et la santé. Santos n'aurait plus d'argument pour maintenir le budget militaire à un tel niveau (et serait obligé de céder au niveau social) et l'aide américaine ne serait plus justifié. C'est cette politique d'abandon de la lutte armée communiste au profit d'un mouvement politique socialiste qui a fait triomphé la gauche dans le reste de l'amérique du sud. Au pire la situation politique de la gauche en Colombie ne serait pas plus mauvaise et l'économie pourrait repartir ce qui améliorerait les conditions de vie des colombiens. Et si l'extrême droite fait des siennes, c'est la Colombie qui serait sur le banc des accusés pour l'UNASUR et le reste de la communauté internationale, et plus le Vénézuela.

Le mouvement des indiens de Colombie a abandonné la lutte armée en 90 ... leurs représentants politiques se sont fait massacré peu après ... des exemple comme ca y en a des dizaines un peu partout en AmSud ca n'engage pas a la confiance. D'autant qu'en Colombie c'est particulièrement le bordel entre les différent groupe d'influence/intérêt.

Effectivement l'expression politique des aspirations est une voie de résolution des conflit, du moins de gestion, encore faut il que la plupart des protagoniste joue le jeu ... et en Colombie c'est mal barré. Entre les Narcos, les para associé au industriels, les divers guerilla - parce qu'il y a pas que les FARC y a tout une pleiade de mouvement avec des interet divergent -, l'état Colombie, et les interet US ... je suis pas convaincu qu'il trouve un terrain jeu commun hors "pan pan".

Petit rappel sur les différent massacre d'opposant pacifique en Colombie.

En 85 les FARC crée le parti "Union Patriotique" pour participer aux élection, apres avoir signer un cessez le feu effectif avec l'état. 5000 militant et candidats de l'UP sont abattu de 85 a 94, candidat a la présidence parlementaire etc. C'est ce génocide politique qui a plongée les FARC dans leur folie guerriere.

Pour les indigènes les chiffres sont ici, plusieurs milliers assassinés des dizaine de millier de "déplacés" suite a l'abandon de la lutte armée en 1990 http://en.wikipedia.org/wiki/Indigenous_peoples_in_Colombia

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Ça devient fatiguant ces mensonges éhontés qu'on nous ressert à chaque fois que chavez est dans l'actualité, il a tenté un coup d'état ? Oui, c'est vrai, mais pourquoi ? jamais un mot sur le caracazo de 1989 qui a conduit un groupe d'officiers écœurés par le massacre auquel s'est livré le gouvernement de Carlos André Peres, à tenter de renverser un gouvernement unanimement détesté, d'ailleurs Peres sera destitué pour corruption peu après et son successeur aura comme promesse électoral de libérer Chavez et ses compagnons pour apaiser la population, ce qui explique leurs 2 ans seulement en prison.

Quand on omet des choses aussi importantes, il ne faut pas s'étonner de ne rien comprendre à la popularité de Chavez qui semble "tomber" du ciel.

Car en plus, lorsqu'il rate son coup d'état, il choisit de se se rendre au lieu de risquer un bain de sang entre ses partisans et les opposants au coup dans l'armée, et en direct à la télévision il demande à ses partisans de déposer les armes et il déclare assumer totalement ce qu'il a fait, ainsi que les conséquences de ses actes, chose très inhabituelle au Venezuela ou c'est toujours la faute de qqun d'autre pour les politiciens.

Le vrai problème en Colombie ce n'est plus les FARC qui sont affaiblis et ne contrôle plus autant de terrain qu'avant, c'est les paramilitaires créé sur le modèle des contras au Nicaragua, avec l'argent du trafic de la cocaïne, les contras qui d'ailleurs avaient été financé par ce trafic, organisé depuis la Colombie par les services secrets américains.

L'armée américaine servait de par ses bases militaires de passeur pour la drogue, et il parait clair que l'argent généré a été tel que c'est toujours le cas.

Les paramilitaires ont pris la place des FARC, ils tuent, pillent, viol, racket la population colombienne avec la bénédiction de politiciens comme Uribe, et en plus ils servent d'hommes de main pour expulser les indiens de leurs terres afin de permettre à de grandes compagnies pas très regardantes sur les méthodes d'exploiter les ressources minières, agricoles et pétrolières de la Colombie, ils assassinent aussi les leaders syndicaux et les opposants à ce pillage, ainsi que les journalistes qui mettent le nez dans leurs affaires.

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L'ONU et le parlement européen réclament la libération d'une juge vénézuélienne.

La juge Maria Lourdes Afiuni est en prison au Venezuela pour avoir fait son métier. Cette juge a provoqué le courroux d'Hugo Chavez pour qui le concept de « justice indépendante » semble assez baroque : le président vénézuélien a exprimé sa colère dans son programme de télévision, traitant la magistrate de « bandit », suggérant qu'elle a été « achetée », et demandant publiquement qu'elle soit condamnée à 30 ans de prison, la peine maximale du code pénal vénézuélien.

Il a souligné enfin qu'en d'autres temps -nostalgie ? - elle aurait été « fusillée » sur le champ.

Quel crime abominable a-t-elle commis ? Le 10 décembre 2009, elle a placé en liberté surveillée un ancien banquier et opposant notoire de Hugo Chavez, Eligio Cedeño, accusé de fraude fiscale et de contrebande, parce qu'il attendait depuis trois ans en prison son jugement, dont la date n'était toujours pas fixée.

La détention de Maria Lourdes Afiuni, magistrate depuis vingt ans et mère célibataire d'une fille adolescente, a ému l'ONU, qui a déclaré sa détention illégale, et le parlement européen, qui a réclamé sa libération. Un porte-parole du parlement vénézuelien a répondu aux eurodéputés :

« La droite et l'extrême droite raciste européenne font alliance avec la corruption. »

Afiuni a fait l'objet, samedi 14 août, d'un long article dans El Nuevo Herald de Miami. Le quotidien révèle que la juge « se languit » dans une cellule d'une prison pour femmes où se trouvent quelques recluses qu'elle a elle-même condamnées à des peines de prison.

Sa sécurité est précaire, sa cellule a été l'objet de tentatives répétées d'incendie et elle ne peut partager aucune activité avec les autres prisonnières.

La question des prisonniers politiques au Venezuela est en train d'émerger. Une délégation de l'ONG vénézuélienne Justicia y proceso, s'est rendue le mois dernier à Miami pour dénoncer l'instrumentalisation de la justice vénézuélienne contre les opposants au régime.

La suite :

http://www.rue89.com/panamericana/2010/08/15/achetee-selon-chavez-une-juge-risque-trente-ans-de-prison-162459

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en france aussi des mecs attendent leur jugement 2-3 ans en prison et ont des gosses je ne vois pas ce qu'il y a de surprenant a cela , ou alors l"onu a du temps a perdre et ils peuvent dénoncer des milliers de cas en france et partout ailleurs.

Exactement, je ne sais pas quelle est la qualification exacte de l'infraction reprochée à Cedeno (escroquerie, fraude, financement illégal, les sources divergent) mais en France le délai légal "maximum" de la détention provisoire est de 4 ans pour les crimes graves (atteinte aux personnes, terrorisme, proxénétisme etc), 3 ans pour les crimes encourant plus de 20 ans de réclusion, le tout sous réserve du "délai raisonnable" de la Convention Européenne.

Bon nombre de "détenus préventifs" en Belgique, où on a pas de limite légale de la durée, passent des années en détention préventive, donc légalement innocents (je connais nommément 2 qui ont passé plus de 5 ans en détention préventives...), avant de passer devant un juge. La détention doit simplement être confirmée mensuellement ou tous les 3 mois (pour les crimes graves) par la chambre des mises en accusation.

Dans le cas de Cedeno, C'est assez confus, dans un premier temps la Cour suprême avait annulé "l'acte d'accusation" ce qui a permis au parquet de l'accuser de nouveau et d'ouvrir un nouveau délai. Il me semble aussi que l'équivalent de la chambre des mises en accusation a confirmé le prolongement de la détention pou encore 2 ans estimant qu'une libération sous surveillance serait préjudiciable au déroulement de l'enquête, l'individu ayant les moyens et le réseau pour se soustraire à la justice.

Comme tous qui touche Chavez, il faut aborder avec la plus grande prudence les "informations neutres et objectives" de Reuters et RSF, rappelez vous les titres évocateurs annonçant  que Chavez voulait se faire "Président à vie". L'affaire remonte à la fin de l'année précédente, elle est détenue depuis le 17 décembre et tout cela éclate aujourd'hui dans les médias étrangères.

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Mettre en prison une juge qui a libéré, conformément à la loi, un opposant politique, c'est vachement démocratique et annoncer en plus sa condamnation à la télévision avant son procès en regrettant de ne pas pouvoir la fusillier, c'est encore mieux. Quand l'ONU et l'UE s'inquiète de la mainmise et des pressions sur la justice à des fins politiques, c'est tout bonnement parce qu'ils sont d'extrème-droite, point final (ouf, j'ai cru qu'il allait dire encore que c'était tous des agents de la CIA).

Hier Chavez a décidé de censurer la presse pendant les élections.

Le tribunal numéro 12 de Caracas lui a emboîté le pas, interdisant à tous les organes de presse écrite de publier pendant un mois des "images à caractère violent, sanglantes, grotesques, de faits divers ou non qui sont une atteinte à l'intégrité psychique et morale des enfants".

Il leur avait en outre été spécifiquement interdit de publier "des images, des informations et de la publicité de toute sorte contenant du sang, des armes, des messages de terreur, des agressions physiques".

"Ce sujet de la violence, du crime, est devenu un facteur anti-révolutionnaire", a ajouté Hugo Chavez, affirmant que le "problème de la sécurité" était "mondial".

Néanmoins, pour l'Observatoire vénézuélien de la violence (OVV), une ONG bien renseignée, Caracas est une des villes les plus dangereuses de la région, avec un taux d'homicides de 140 pour 100.000 habitants, contre 18 pour 100.000 habitants à Bogota.

Les responsables des deux journaux ont dénoncé une "atteinte à la liberté d'expression".

Depuis des années, le gouvernement ne fournit plus de chiffres sur la criminalité, alors même qu'elle figure en tête des préoccupations des Vénézuéliens dans tous les sondages.

"Il est frappant que l'interdiction de contenus liés à la violence et à l'insécurité soit décidée pour un mois. Quelle coïncidence alors que nous sommes en campagne électorale", relève le professeur de Communication de l'Université catholique Andres Bello, Marcelino Bisbal.

http://www.lepoint.fr/monde/venezuela-tension-entre-la-presse-et-chavez-apres-l-interdiction-de-photos-a-contenu-violent-18-08-2010-1226400_24.php

Chavez essaie d'exploiter l'image de Simon Bolivar.

La vérité historique et l'intérêt scientifique ne préoccupent guère Hugo Chavez. Son objectif est surtout politique : démontrer que les adversaires de Bolivar, qui, selon lui, l'auraient tué il y a 180 ans, appartiennent au même camp que ceux qu'il accuse aujourd'hui de vouloir sa perte : la "perfide oligarchie", la Colombie et les Etats-Unis.

Il pointe déjà du doigt l'assassin "rêvé" de Bolivar : son allié et rival, Francisco de Paula Santander (1792-1840), futur premier président de l'actuelle Colombie, "traître, ennemi de la patrie et pro-yankee", qui vivait pourtant en exil en Europe lors de la mort du "Libertador".

Faire parler le corps d'un mort unanimement révéré du peuple vénézuélien : quoi de plus spectaculaire pour nourrir un réquisitoire contre ses ennemis du moment, intérieurs et extérieurs (...) à l'approche des élections législatives du 26 septembre, l'"affaire Bolivar" fait aussi diversion aux mille difficultés que traverse le régime d'Hugo Chavez : la récession qui se prolonge, l'inflation supérieure à 30 %, la lourde chute des revenus pétroliers (- 52 % en 2009), l'accablante criminalité qui fait de Caracas l'une des villes les plus dangereuses du monde.

(...)  Par son initiative théâtrale, Hugo Chavez resserre le lien symbolique qui l'unit à Bolivar. En recherchant un contact physique avec ce véritable saint laïque vénézuélien, il espère se réapproprier une part de sa légitimité (...) dans un hommage solennel, il inaugurera l'an prochain, lors du bicentenaire de l'indépendance, le nouveau Panthéon, réservé au seul Bolivar, dont les ossements dormiront désormais dans une "urne d'or".

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/08/18/hugo-chavez-reveille-les-morts_1400150_3222.html#xtor=AL-32280184

En colombie, l'accord avec les USA est rejeté par la Cour Constitutionnelle.

"La Cour constitutionnelle colombienne a rejeté dans un arrêt rendu mardi 17 août l'accord passé en 2009 entre Washington et Bogota permettant à l'armée américaine de faire usage d'au moins sept bases colombiennes, estimant qu'il n'était pas conforme à la Constitution. La Cour demande au gouvernement de soumettre l'accord au Congrès colombien, estimant qu'il doit prendre la forme d'un traité international ratifié par le Parlement pour respecter la Constitution."

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/08/18/colombie-la-justice-rejette-l-accord-militaire-passe-avec-les-etats-unis_1400014_3222.html#xtor=AL-32280184

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Le 12 août, Desi Bouterse, le nouveau président de la République du Suriname, ce morceau de l'immense jungle amazonienne, riche en bauxite, en or et en pétrole, célèbre son investiture. Aucun chef d'Etat n'a fait le voyage. Le gouvernement des Pays-Bas, l'ex-puissance coloniale, s'est bien gardé de féliciter le vainqueur. 

Car l'individu en question n'est guère recommandable. En 1980, cinq ans après l'accession à l'indépendance du territoire, ce sergent-major provoque un coup d'Etat militaire. A la tête d'une junte, il proclame l'avènement d'une "république socialiste" et devient l'homme fort du pays jusqu'en 1987, date du retour du pouvoir civil. Un retour tout provisoire, puisque, trois ans plus tard, Bouterse déclenche un nouveau putsch: cette fois-ci, il se contentera d'exiger par un simple coup de téléphone le limogeage du gouvernement. Lequel s'exécute. 

Le retour de la démocratie permet une action judiciaire - encore pendante à ce jour. L'ex-dictateur fait l'objet d'un procès pour les meurtres de 15 opposants, commis en décembre 1982, dont il a revendiqué la "responsabilité politique" tout en jurant ne pas y avoir été mêlé. 

Putschiste récidiviste, Bouterse a aussi été jugé coupable de trafic de drogue. En 1999, la justice néerlandaise l'a condamné par contumace à onze ans de prison. Le procureur l'a accusé d'être à la tête du cartel de Suri. Selon le tribunal de La Haye, il a fait convoyer 474 kilos de cocaïne vers le port hollandais de Stellendam. Un mandat d'arrêt international est lancé à son encontre par les Pays-Bas. Europol le recherche. En pure perte. Car le Suriname n'a pas d'accord d'extradition avec son ex-métropole. 

Le 19 juillet, après que la nouvelle Assemblée nationale eut élu Bouterse comme chef de l'Etat - grâce au ralliement d'un autre chef de parti, condamné, lui, à six ans de prison, pour trafic de drogue - le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Maxime Verhagen, avait été plus précis: "Il n'est le bienvenu ici que pour purger sa peine de prison."

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/un-ex-trafiquant-de-drogue-a-la-tete-du-suriname_914617.html

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  • 2 weeks later...

Fidel Castro prend ses distances avec le modèle cubain et déclare que le modèle économique Cubain ne marche pas  :O :

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/09/09/fidel-castro-prend-ses-distances-avec-le-modele-cubain_1408644_3222.html

Mais, dés fois, avec ce qui passe dans le reste de l'Amérique Centrale ou les gangs paralysent des pays entiers, je me dit que les Cubains sont plus chanceux que certains de leur voisins :

http://www.romandie.com/infos/news2/100908201613.c6ge8fw8.asp

18 morts dans une attaque d'un atelier de chaussures (cause trafic de drogue) au Honduras et au Salvador voisin, les maras ont fait une démonstration de force mardi et mercredi, en paralysant, à coups de menaces, le trafic des autobus, pour demander au gouvernement de ne pas promulguer une loi votée le 1er septembre interdisant les gangs.

"En tant que membres des bandes, nous appelons le gouvernement à mettre son veto à la loi de proscription des bandes et l'invitons à entamer un processus transparent de dialogue afin de chercher une solution à la violence", déclarent la Mara-18 et la Mara-Salvatrucha,

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Mexique : Clinton voit une "narco-insurrection" se développer au Mexique.

Les cartels des drogues qui sévissent au Mexique et en Amérique centrale se muent en une insurrection comparable à ce qu'a vécu la Colombie il y a vingt ans, a estimé mercredi la secrétaire américaine d'Etat, Hillary Clinton.

"Ces cartels des drogues montrent aujourd'hui de plus en plus de signes d'insurrection. Subitement apparaissent des attentats à la voiture piégée qui n'existaient pas auparavant", a-t-elle dit lors d'une rencontre organisée par un centre de réflexion basé à Washington, le Council on Foreign Relations.

"Cela ressemble de plus en plus à la Colombie d'il y a vingt ans, quand les narcotrafiquants contrôlaient certaines parties du territoire", a poursuivi Hillary Clinton.

Après son investiture, fin 2006, le président mexicain Felipe Calderon a mobilisé des milliers de soldats et de policiers fédéraux pour lutter contre les cartels. Mais la violence lié aux trafics de drogue ne cesse de faire des victimes, et semble même échapper à tout contrôle dans des villes proches de la frontière avec les Etats-Unis, où des groupes rivaux s'affrontent pour la maîtrise du marché.

http://fr.news.yahoo.com/4/20100909/twl-usa-mexique-clinton-f3f52da.html

Et elle mobilise les forces spéciales :

...Mme Clinton évoque l'éventualité de mise en oeuvre une sorte de "Plan Colombie" pour le Mexique, l'Amérique centrale et la région Caraïbe: dans le cadre de ce plan de lutte contre la drogue, d'un montant de plusieurs milliards de dollars, les Etats-Unis ont mobilisé des commandos des forces spéciales de l'armée américaine, assurant la formation des forces colombiennes ainsi que de missions sur le terrain.

"Je sais que le Plan Colombie est controversé. Il y a eu des problèmes et des erreurs, mais il a fonctionné", avait déclaré Mme Clinton mercredi à Washington.

"Nous avons besoin de préciser l'équivalent pour le Mexique, l'Amérique centrale et la Caraïbe. Ce n'est pas facile (...) Nous nous efforçons à définir des angles qui donnent vraiment des résultats", a-t-elle ajouté devant le Conseil des relations extérieures.

http://fr.news.yahoo.com/3/20100909/twl-mexique-drogue-violence-1be00ca.html

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Cuba : Au moins 500.000 fonctionnaires cubains vont être licenciés d'ici la mi-2011, a annoncé lundi la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC), l'unique syndicat du pays.

La Havane promet d'assouplir les régulations encadrant le secteur privé afin que les personnes concernées puissent retrouver un emploi ou créer leur entreprise.

A Pâques, le président Raul Castro avait déclaré lors d'un discours télévisé que jusqu'à un million de Cubains (20% de la population) pourraient être touchés par ces licenciements.

http://fr.news.yahoo.com/3/20100913/twl-cuba-economie-licenciements-5c16fb8.html

http://www.liberation.fr/monde/01012290066-cuba-raul-castro-va-supprimer-500-000-emplois-dans-la-fonction-publique

Mexique : Le pays détient le record mondial des meurtres de journalistes.

Pour la première fois, le 27 août, ils ont osé ce moyen de terreur : une voiture piégée était garée devant une chaîne de télévision, la plus grande de la région, à Ciudad Victoria, dans l'Etat de Tamaulipas (Nord-Est). Il n'y a pas eu de victimes, juste la preuve que pour faire taire les médias, les narcotrafiquants sont désormais prêts à tout.  

Au Mexique, gagné par une violence aveugle, on assassine aussi les journalistes. Le pays s'est hissé au premier rang pour le nombre de meurtres de reporters en Amérique latine, et même, l'an dernier, dans le monde. Dix morts depuis janvier 2010, 67 depuis 2000, 11 portés disparus depuis 2003.

Avec près de 7 200 décès imputés aux cartels de la drogue, l'année 2010 s'annonce sanglante au Mexique. Ce funeste bilan inclut les victimes des règlements de comptes entre trafiquants, tout comme celles des affrontements avec les autorités. 28 000 morts ont été recensés depuis trois ans dans la "guerre des cartels". Dernier épisode en date, la découverte de 72 corps, le 24 août, dans une ferme du nord-est du pays.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/difficile-d-etre-journaliste-au-mexique_918952.html#xtor=AL-447

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La chute de Martha Garnica, «taupe» blonde des cartels.

Membre des gardes-frontière américains, elle travaillait pour les rois de la drogue mexicains. Ce qui frappe dans la saga de sa chute, révélée lors de son procès, est le parallèle entre les méthodes de recrutement des cartels et celles des agences de renseignement communistes au temps de la guerre froide.

Son histoire, rapportée par le Washington Post, est un véritable roman noir qui met le doigt sur l'une des réalités les plus préoccupantes et les moins connues du dossier de la lutte contre les marchands de drogue: le recrutement par ces derniers de réseaux de complicités dans les agences de maintien de l'ordre américaines. «La corruption est en augmentation dans les rangs des forces de l'ordre,» note le quotidien de Washington, soulignant «l'énorme défi que représente pour le pouvoir américain» un «business» de la drogue évalué à 25 milliards de dollars par an.

«La quantité d'argent mobilisée pour corrompre les employés est stupéfiante», confirme Thomas Frost, vice-inspecteur général du ministère de la Sécurité intérieure. Les chiffres parlent d'eux-mêmes: le nombre d'ouvertures d'enquêtes pour corruption de fonctionnaires a triplé en 4 ans chez les gardes-frontières, passant de 245 à 775. La progression est également sensible dans les rangs de l'administration de l'immigration et des douanes, passant de 66 cas à 228.

L'histoire de Martha :

http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/13/01003-20100913ARTFIG00686-la-chute-de-martha-taupe-blonde-des-cartels.php

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  • 2 weeks later...

Le chef militaire de la guérilla des Farc tué par l'armée Colombienne.

Le chef militaire de la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), Jorge Briceno, dit «Mono Jojoy», âgé de 57 ans, a été tué dans une opération militaire dans le centre du pays, ont rapporté jeudi des médias citant des responsables de l'armée de terre. Le parquet a confirmé cette information un peu plus tard. Pour le président colombien, il s'agit du «coup le plus dur» jamais porté à la guerilla.

Mono Jojoy était considéré comme lié à des milliers d'homicides. Il avait également assumé la responsabilité de l'enlèvement de plusieurs responsables politiques, dont celui d'Ingrid Betancourt.

Le site Globovision précise que les forces aériennes colombiennes ont mené une opération avec 17 avions. Ils ont envoyés 60 bombes sur la zone abritant les Farc. Une vingtaine de guérilleros auraient été tués dans l'opération.

http://fr.news.yahoo.com/82/20100923/twl-le-chef-militaire-de-la-gurilla-des-8f38f87.html

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Voici un article sur les coups porté aux FARC cette semaine, il semble que la colaboration entre le Venezuela et l'Equateur remarche, il y a eu attaque au sol car on signale 5 soldats colombiens blessés :

http://blog.lefigaro.fr/amerique-latine/2010/09/les-paris-gagnants-de-juan-manuel-santos-destabilisent-les-farc.html

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A Cuba, les réformes avancent plus vite que l'on aurait pu croire. Castro veut défendre le socialisme.. en rétablissant le capitalisme !

http://fr.news.yahoo.com/4/20100924/twl-cuba-economie-f3f52da.html

"Le gouvernement cubain a annoncé vendredi une libéralisation de l'économie de l'île en autorisant un développement du secteur privé.

La création d'entreprises va être facilitée ou même simplement autorisée dans 178 secteurs d'activité allant de la vente de vin aux massages en passant par la restauration ou encore la réparation de voitures.

Les Cubains propriétaires de leur logement et autorisés à se rendre à l'étranger pourront aussi le louer durant leur absence.

Le gouvernement envisage en outre d'accorder des prêts aux futurs entrepreneurs, qui seront autorisés à employer des salariés pour la première fois depuis la nationalisation des petites entreprises en 1968.

L'auto-entreprenariat fournit au travailleur "une autre manière de se sentir utile par son effort personnel", ajoute le journal.

Cuba a prévu de congédier un demi-million de travailleurs employés par l'Etat et d'autoriser à compter du mois d'octobre 250.000 créations d'auto-entreprises pour favoriser l'emploi dans le secteur privé.

Plus de 85% de la population active, soit plus de cinq millions de personnes, étaient employés par l'Etat à Cuba fin 2009."

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