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Messages posté(e)s par Ponto Combo

  1. De hauts gradés sud-coréens refusent l'achat de F-15 de Boeing

     

    De vives critiques émanent d'anciens responsables de l'armée à propos du choix de Séoul en faveur de Boeing et au détriment de EADS. Un « avion de papier » selon les militaires pétitionnaires.(...)

     

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203003507235-de-hauts-grades-sud-coreens-refusent-l-achat-de-f-15-de-boeing-604837.php

     

    Edit:

    grillé par Actyon...

  2. Les Suisses ne veulent pas du Gripen...

     

    L’achat de vingt-deux avions de combat bat de l’aile. Selon un sondage, les Suisses ne veulent pas de cette dépense de plus de 3 milliards de francs. Un autre sondage publié dans la presse dominicale montre que le soutien à l’initiative 1:12 faiblit

     

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/bb27f2ae-1865-11e3-b834-7ef9f2f8dc6f|0#.Uixssj9L3RU

     

    http://www.tdg.ch/suisse/suisses-veulent-toujours-gripen/story/24005576

  3. Pour compléter.

    Berlin prévoit une décision début 2014 sur l'Eurofighter

    L'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et la Grande-Bretagne prendront sans doute début 2014 une décision sur la dernière tranche de leur commande de chasseurs Eurofighter, a déclaré lundi un porte-parole du ministère de la Défense après avoir confirmé que le coût de l'appareil avait augmenté.

    L'Allemagne a pour l'instant pris livraison de 101 exemplaires de l'avion de combat et prévoit de porter sa flotte à 108 unités d'ici la fin de l'année, sur un total de 143 commandés.

    Une éventuelle dernière tranche n'est soumise à aucune obligation contractuelle.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/reuters-00534156-berlin-prevoit-une-decision-debut-2014-sur-l-eurofighter-583857.php

  4. Mais bon je ne suis pas parano à ce point donc ça va  :oops:

    Il nous faudrait un specialiste de la com pour nous expliquer si le fait de parler tout le temps de son concurrent sans le nommer correspond à une position de force ou de faiblesse par rapport au dit concurrent  O0

    Je dirais que ce sont eux qui ont besoin de se comparer... =)

    Je n'ai pas souvenir de choses comparables dans fox3.

    Mais bon, comme le dit TMor, no big deal.

  5. C'est aussi ce que m'a dit un ami qui a fait plusieurs vols place arrière sur Rafale et qui est monté dans le Typhoon : "Il est vachement plus spacieux"

    On dit même que le Cockpit du Rafale est moins spacieux que celui du M2000 ?...

    La VTM est effectivement plutôt envahissante sur le Rafalou, mais il n'y a pas le manche entre les jambes... Sans jeu de mot bien sûr.

    Image IPB

  6. Rafale: le Brésil toujours en phase de réflexion

    PARIS - Le vice-président brésilien Michel Temer a indiqué lundi sur le perron de l'Elysée que l'avion de combat français Rafale faisait toujours l'objet de «réflexions» du gouvernement brésilien, aux côtés de ses concurrents.

    «Le président (François) Hollande, avec grande élégance, n'a pas évoqué cette question», a noté M. Temer à l'issue d'un entretien avec le président français. «Nous n'avons pas eu véritablement l'occasion d'en parler», a-t-il ajouté.

    Répondant à une question de la presse, M. Temer a cependant rappelé qu'«il n'y a pas eu de décision du gouvernement brésilien» dans ce dossier. «Mais il est évident que le Rafale est toujours dans les réflexions du gouvernement (brésilien) aux côtés des autres pays qui sont également en compétition avec leurs avions», a-t-il enchaîné.

    ...

    http://www.20minutes.fr/economie/1170907-20130610-rafale-bresil-toujours-phase-reflexion

  7. On va le mettre, ça leur fera de la pub..

    Edit de Fenrir: on va pas le mettre, je n'ai pas envie que le forum ferme.

    En octobre 2001, les Etats-Unis d’Amérique lancèrent leur opération de renversement du régime des talibans et envahirent l’Afghanistan. C’était le premier acte de la guerre contre le terrorisme déclenchée par G.W. Bush. Dans les premiers jours, les forces spéciales américaines et britanniques furent les seules à opérer au sol en s’appuyant sur les troupes de l’Alliance du Nord, composées majoritairement des minorités ethniques du pays: Tadjiks, Ouzbeks et Hazaras.

  8. Allez... Un petit cocorico. Article d'un suisse sur l'opération Serval....

    Image IPB

    L’art de la guerre est décidément bien français

    Si l’on compare l’intervention américaine de 2001 en Afghanistan avec l’opération Serval au Mali, on se dit que la France, puissance très moyenne, a peut-être quelque chose à apprendre à la première superpuissance militaire mondiale. Récit d’un succès, raconté avec force détails par Henri Weissenbach, éditeur et passionné de stratégie

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/4094ae32-a1ec-11e2-be53-be2bae9ca5ef|0#.UWZunjdbvHQ

  9. Intéressante interview de T Hurter

    «Obsédée par le Gripen, la Suisse rate le ciel européen»

    Le conseiller national Thomas Hurter (UDC/SH) l’explique aujourd’hui dans 24heures et Tribune de Genève. La mise en place du ciel unique européen aurait dû être prise en compte lors de l’achat du nouvel avion de combat. En effet, la Suisse partagera un espace aérien civil (appelé FABEC – lire ci-contre) avec l’Allemagne et la France d’ici 2020. Aussi les collaborations entre les forces aériennes voisines vont se renforcer.

    En résumé: dans le ciel européen, la donne sécuritaire est en train de changer et le Conseil fédéral n’en tient pas compte, s'émeut l’élu UDC. Pilote formateur à l’armée et pilote de ligne au civil, le conseiller national UDC Thomas Hurter doute ainsi que face à ces nouveaux défis le rapprochement avec la Suède soit judicieux. Ses doutes sont d’ordre technique, mais aussi économiques, politiques et diplomatiques.

    Alors que le Conseil des Etats vient de faire trébucher l’achat des avions - il a accepté le principe de l’achat, mais n’a pas libéré le crédit de 3,1 milliards début mars - Thomas Hurter émet de nouvelles critiques sur la pertinence du choix du Conseil fédéral. Interview.

    Tribune de Genève - Avec la mise en place de l’espace aérien FABEC, il n’est pas pertinent, selon vous, de privilégier un partenariat avec la Suède, dans le cadre de l’achat des Gripen?

    Thomas Hurter - Non, cela ne l’est pas. Mais il est vrai que la Suède a l’avantage d’être neutre. La Suisse est, elle, au milieu de l’Europe et nous sommes en relation continue avec nos voisins. Fabec en est l’illustration: c’est avec la France et l’Allemagne que nous discutons la redéfinition de l’espace aérien.

    Collaborer avec nos voisins en matière de sécurité aérienne est, selon vous, prioritaire?

    On peut bien aller s’entraîner en Suède à 2000 kilomètres de la Suisse, comme on le fait aujourd’hui en Norvège, mais si une menace sérieuse se fait jour, c’est avec nos voisins que nous essayerons de l’écarter. C’est une évidence. Ensuite acheter un jet de combat n’est pas qu’une affaire militaire et de collaboration sécuritaire, c’est aussi une opportunité d’améliorer nos liens avec l’état vendeur. Nous entretenons avec nos voisins une relation économique intense et d’ailleurs parfois conflictuelle si on pense à nos différends fiscaux.

    En fait, vous ne comprenez toujours pas le choix du Gripen suédois?

    Je ne commente pas la décision mais son contenu. Le Conseil fédéral a motivé le choix du Gripen parce qu’il est le moins cher… Cela ne garantit rien du tout. Il faut regarder le contrat à deux fois. Les éléments les plus importants (prix, coûts de développement, délais de livraison, etc.) doivent être clairs. Et vérifions bien que l’argument du «moins cher» ne s’envole pas.

    Le sacro-saint principe de neutralité a-t-il interdit une réflexion plus large?

    Oui c’est clair, la neutralité est une frontière de plus. Finalement le choix de cet avion est un paquet qui contient le prix, les performances, les affaires de compensatoires et les relations politiques avec nos voisins. Dans ce paquet, les aspects politiques et relationnels avec nos voisins devraient être plus importants que le seul prix. Dans l’absolu, le choix de l’avion m’est égal. Ce n’est qu’une partie de l’enjeu.

    Prix, relations sécuritaire et politique… Quels sont les autres enjeux que la Suisse rate lors de cette transaction?

    Les affaires compensatoires, par exemple. La France et l’Allemagne sont des pays qui de par leur taille et leurs entreprises ont un potentiel d’échange économique et de transfert technologique supérieur à la Suède. Et ce sont les pays avec qui nous travaillons déjà le plus.

    http://www.tdg.ch/suisse/Obsedee-par-le-Gripen-la-Suisse-rate-le-ciel-europeen/story/30164414

  10. Les Eurofighter low-cost pourchassent toujours les Gripen

    Pas de commentaire de la part d’EADS. (EAD 37.625 -2.80%) Mais pas de démenti non plus. Selon Blick, l’avionneur EADS, constructeur de l’Eurofighter, a proposé à la Suisse 22 avions de combat d’occasion à un prix défiant toute concurrence: soit 1,5 milliard de francs suisse. Contacté par Tribune de Genève, le porte-parole d’EADS – Claas Belling – s’en tient à une relative discrétion: «Nous avons toujours dit que nous étions prêt à faire de nouvelles offres à la Suisse. Mais nous ne commentons pas les informations parues dans la presse.»

    Des montants dans la cible

    C’est par lettre adressée à certains membres de la commission de sécurité du National qu’EADS a réitéré ses intentions. L’offre n’est pas officielle, donc pas définitive, mais elle articule des montants et des nombres d’avions qui entrent dans la fourchette de prix que s’est fixé la Suisse pour acquérir ses nouveaux avions de combat. La réception de la lettre nous a été confirmée par des membres de la commission de sécurité.

    Si Claas Belling, le porte-parole d’EADS, ne tient pas à commenter cette missive, il est néanmoins clair. «Ce n’est rien d’autre que ce que nous vous disions déjà l’année dernière», glisse l’intéressé.

    En effet, Claas Belling avait accordé l'année dernière une interview exclusive à Newsnet dans laquelle il se montrait très proactif: «Si le prix est à ce point essentiel, nous avons des versions low-cost de l’Eurofighter. Mais je vous le répète, nous attendrons qu’Armasuisse nous sollicite. Nous disons simplement que nous restons ouverts à la discussion.»

    En commission de sécurité du national qui siège, depuis hier et jusqu’à ce soir, les discussions sont tendues. Selon nos informations, Ueli Maurer est soumis à un feu nourri de questions sur le dossier Gripen (22 Gripen suédois pour 3,1 milliards) qui, après son demi-échec aux Etats, semble être fragilisé.

    Et les interrogations des membres de la commission sont de tout ordre: aussi bien sur le plan technique, sur le financement, sur les affaires compensatoires, que sur les propositions nouvelles qui pourraient venir des autres avionneurs.

    «Ni convaincant ni convaincu!»

    «On sent que tout a été fait pour favoriser Gripen et qu’on n’a pas négocié à fond avec les autres concurrents. D’ailleurs, Ueli Maurer et son équipe n’apparaissent ni convaincants ni convaincus», glisse un élu de droite pourtant pro-armée qui regrette encore et toujours la légèreté avec laquelle ce dossier est conduit.

    D’ailleurs, à gauche et au centre de l'échiquier politique des propositions de renvoi du dossier au Conseil fédéral sont avancées. Elles s’appuient sur le fait que la mise en place du ciel unique européen (FABEC) aurait dû être prise en compte lors de la procédure d’achat du nouvel avion. Un élément important du dossier qui a été négligé et que dénonçait le conseiller national Thomas Hurter (UDC/SH), pilote au civil et au militaire et membre influent de la commission de sécurité.

    http://www.tdg.ch/suisse/Les-Eurofighter-lowcost-pourchassent-toujours-les-Gripen/story/10143113

  11. Il y a toujours beaucoup d'interrogations sur l'achat du Gripen et la location des "11" en stop gap.

    La commission de la politique de sécurité du Conseil national a décidé mardi de suspendre ses discussions sur le crédit d'achat pour les 22 avions de combat, a indiqué sa présidente Chantal Galladé (PS/ZH).

    La décision est tombée par 20 voix contre 3 et une abstention. La commission est certes d'abord entrée en matière sur le programme d'armement 2012, par 16 voix contre 9, mais elle souhaite des éclaircissements sur plusieurs points concernant l'acquisition des Gripen pour 3,126 milliards de francs.

    D'ici sa prochaine séance qui aura lieu fin août, la commission exige donc du département d'Ueli Maurer des informations supplémentaires sur les modalités du contrat. Elle souhaite des précisions sur les amendes conventionnelles en cas de non-respect des engagements, les risques de changes et d'inflation et les affaires compensatoires pour l'industrie suisse.

    La commission se demande aussi si la location de 11 avions comme solution provisoire ne doit pas être abandonnée, car elle est relativement chère.

    L'achat des nouveaux avions de combat suédois a déjà trébuché lors de la session de printemps au Conseil des Etats. Celui-ci a certes accepté le crédit par 22 voix contre 20 et une abstention. Mais il n'a pas libéré les 3,126 milliards requis, faute de la majorité nécessaire pour lever le frein aux dépenses

    http://www.tdg.ch/suisse/parcours-gripen-parlement-reste-seme-embuches/story/18524823

    La même histoire sur le site du Temps:

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ac1b9058-a115-11e2-b9f3-565534b58317/Une_commission_suspend_ses_d%C3%A9bats_%C3%A0_propos_du_Gripen#.UWQyDTdbvHQ

  12. Réponse de l'IAF aux rumeurs de solution de remplacement pour le MMRCA  (Su-30MKI supplémentaires):

    "Apropos a report in a certain section of the media  indicating IAF  will opt for Sukhoi-30 if Rafale deal falls flat as on 08 Apr 2013. The IAF strongly denies such report. The CNC (Contract negotiations committee)  process for acquisition of 126 MMRCA is underway and there is no thought process for any procurement  as a ‘back up’ as reported."

    http://livefist.blogspot.fr/2013/04/negotiations-for-rafale-on-track-no.html

  13. Une petite genèse sur le choix du F35 en Australie.

    C'est à charge... Les réactions sont similaires à ce qui se passe au Canada.

    Il y a les usual suspects P Sprey , Winslow Wyler et Air Power Australia.

    Ce que je ne savais pas, c'est que Dassault était partant pour proposer le Rafale avant d'apprendre les petits arrangements entre le gouvernement australien et LM (vers 20').

  14.    Ce qui est intéressant c'est de savoir ce qui va se passer maintenant que les dossiers Raffy et Foufoune ont perdu chez les helvêtes ...

    Sur les questions qui vont refacher a nouveau de l'évasion fiscale ... Des milliards illégitimes cumulés ... Toussa toussa quoi ...

       Hé oui, c'est pas tout ça ... Mais faudrait voir a ne pas oublier que l'épisode rafale a vachement mis en suspend toutes ces questions sous couvert de compteurs potentiellement remis a zéro avec le pays bénéficiaire de l'achat ...

      Si ça se trouve votre gouvernement a Berne a choisi en secret le Gripou (Gripsou ?  :lol:) parce qu'il lui était pas possible de choisir entre Paris et Berlin quand a savoir avec qui l'ardoise allait disparaitre  :lol:  en sachant que si par exemple le Raffy gagnait : colère noire de Berlin, ou vice versa ...

      Et que peut être ils se sont dit : autant prendre suédois ... Mais va falloir faire le dos rond si français et allemands se décident a s'associer pour "nous" (vous enfin) tailler des croupières vu que l'évasion fiscale va redevenir un sujet central ... Que ces dossiers de fighters ont mis en suspend

    Un élément de réponse dans l'article suivant:

    Le Gripen collé au sol à cause du frein aux dépenses

    Le Conseil des Etats a certes accepté de justesse l’achat des 22 avions de combat suédois Gripen. Mais faute de majorité absolue pour débloquer le frein aux dépenses, le projet d’Ueli Maurer ne décolle pas. Sa dernière chance : le Conseil national

    Livide, le ministre de la Défense, Ueli Maurer, est ressorti mardi du Conseil des Etats sans son bon d’achat pour les 22 avions de chasse Gripen qu’il convoitait. A la surprise générale, la Chambre haute n’est pas parvenue à lever le frein aux dépenses qui bloque le crédit de 3,126 milliards, alors même qu’elle venait d’accepter de justesse, par 22 voix contre 20, le programme d’armement comportant les 22 appareils.

    Conformément à l’article de la Constitution sur le frein aux dépenses, le crédit d’engagement de 3,126 milliards doit être adopté à la majorité des membres des deux Conseils. Soit par 24 voix au Conseil des Etats. Or, en l’absence de deux conseillers aux Etats, dont le Valaisan Jean-René Fournier, il ne s’est trouvé que 23 sénateurs pour accepter le crédit, contre 19 oppositions.

    Le vote a provoqué un choc chez Ueli Maurer et son entourage, qui escomptaient une large majorité. Certes, le ministre de la Défense, selon ses propres mots, compte sur le Conseil national pour corriger la décision. Il pourrait alors revenir devant le Conseil des Etats en espérant une courte victoire. Mais, admet-on dans son entourage, c’est un mauvais décollage pour le Gripen, qui devra encore passer en référendum devant le peuple, puisque la gauche annonce déjà que la loi sur la création d’un fonds d’acquisition de l’avion de combat sera combattue. Cette loi a été adoptée par 23 voix contre 15. Le doute des conseillers aux Etats risque de créer un très mauvais climat.

    Au-delà de l’incident sur le frein aux dépenses, c’est la courte majorité de sénateurs sur laquelle Ueli Maurer peut compter qui a créé la grande surprise de cette matinée de débats. D’autant plus que peu d’opposants se sont exprimés. Socialistes, Verts et Vert libéraux, qui avaient annoncé leur opposition, comptabilisent quinze voix. Mais des renforts leur sont venus de la droite, comme les libéraux-radicaux Christine Egerszegi (AG) et ­Raphaël Comte (NE), la démocrate-chrétienne Anne Seydoux (JU) ou l’UDC This Jenny (GL).

    Désormais, l’opposition à Ueli Maurer ne se résume plus seulement à la gauche. Et il paie un processus d’acquisition mal mené, trop long, et une communication boiteuse, admet un élu PDC. Celui-ci rappelle que les présidents des partis bourgeois ont contribué à élargir le doute par leur lettre portant une vingtaine de questions inquiètes au Conseil fédéral.

    Ainsi, This Jenny s’est montré particulièrement critique quant à l’opportunité d’une telle dépense dans le contexte de paix en Europe. Le sénateur glaronais estime que la perspective que l’aviation suisse soit contrainte de défendre l’espace aérien contre un agresseur est aussi peu vraisemblable que celle qui verrait l’Aar remonter dans les Alpes.

    Comment justifier l’achat de 22 avions alors que les Forces aériennes suspendent leurs missions de surveillance après la fermeture des bureaux, faute de crédits, s’est étonné le Jurassien Claude Hêche (PS). Selon lui, la Suisse rate là une occasion de coordonner les moyens de défense aérienne avec ses voisins: «On disperse les efforts au lieu de créer des synergies.» Or, ne pas avoir à négocier avec la France et l’Allemagne avec lesquels nous avons des différends, c’est précisément la raison pour laquelle Ueli Maurer a préféré la Suède. Pour Claude Hêche, la protection de l’espace aérien suisse doit commencer hors de nos frontières. Thomas Minder (SH) s’est lui aussi montré très critique quant aux garanties formulées par la Suède.

    Pour la droite, les critiques contre le Gripen sont injustifiées, puisque c’est le meilleur rapport qualité/coûts. La Suède est un partenaire auquel on peut faire confiance et les risques financiers, techniques et opérationnels sont, de l’avis de la commission préparatoire, très limités. Mais la dizaine d’orateurs s’est surtout efforcée de repousser les critiques sur la qualité du travail de la commission préparatoire.

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2b46a8f4-85be-11e2-9e8d-954ea575c5a9|0#.UTZbUzfA2uN

  15. Bogdan en remet une couche...

    Et il semblerait qu'il faille faire du lobbying pour maintenir les autres pays dans le programme...

    Chief of F-35 Jet Program Rebukes Main Contractors

    The general in charge of building the new F-35 fighter jet sharply criticized the main contractors on Wednesday, saying that Lockheed Martin and the engine maker, Pratt & Whitney, were trying to “squeeze every nickel” out of the program.

    The comments, by Lt. Gen. Christopher Bogdan, echoed a pointed critique he made last September, when he suggested that a poor relationship between Lockheed and the government threatened the program.

    General Bogdan also seemed frustrated by the grounding last week of all 64 of the high-tech planes after an inspection found a crack in the turbine blade of one of the engines made by Pratt & Whitney.

    Loren B. Thompson, a consultant to Lockheed, said Wednesday that the problem might have been caused by a bad casting when that blade was made rather than a design flaw that might affect all the planes.

    But Kyra Hawn, a spokeswoman for the F-35 office at the Pentagon, said the military would analyze data from an investigation by Pratt & Whitney before reaching any conclusions. She said the blade was in an engine that had been “driven to extreme tolerances” in ground and flight tests that went beyond its expected military use.

    She said that also might have contributed to the cracking, and officials needed to determine whether the jets’ engines would require more frequent inspection than expected.

    Pratt & Whitney, a unit of United Technologies, said it was close to completing its investigation of the blade cracking and would make recommendations to the Pentagon soon.

    General Bogdan made his comments, first reported by Reuters, in Australia, where he was trying to persuade the Australian government to stick with plans to buy 100 of the jets.

    “What I see Lockheed Martin and Pratt & Whitney doing today is behaving as if they are getting ready to sell me the very last F-35 and the very last engine and are trying to squeeze every nickel of that last F-35 and that last engine,” the general told reporters there.

    “I want them both to start behaving like they want to be around for 40 years,” he said. “I want them to take on some of the risk of this program. I want them to invest in cost reductions. I want them to do the things that will build a better relationship. I’m not getting all that love yet.”

    General Bogdan, who joined the program last summer as the top deputy and took charge in December, said he had seen some improvement from the companies. “Are they getting better at a rate that I want to see them getting better?” he asked. “No, not yet.”

    Ms. Hawn, the government spokeswoman, said that with the Pentagon and foreign militaries facing budget cuts, the general was reflecting a wider view that military contractors have been “negotiating every contract as if it were their last.” His comments, she said, were “an attempt to reinforce that we have shared responsibility in driving down program costs.”

    The F-35 is the Pentagon’s most expensive program. It could cost $396 billion if the Pentagon sticks to its plan to build 2,456 jets by the late 2030s.

    Mr. Thompson, the Lockheed consultant, said an outside audit commissioned by Lockheed had found that the company earned a 7 percent profit since the program began in 2001.

    Lockheed and Pratt & Whitney said they have taken a long-range view in reducing costs and sharing cost overruns and expect to achieve more savings.

    Ms. Hawn said inspections of the other F-35s used in flight tests had not found any other cracked blades. She said inspections began Wednesday on jets used for training pilots.

    http://www.nytimes.com/2013/02/28/business/lockheed-criticized-by-f-35-jet-program-chief.html?src=rechp&_r=0

  16. Avec le Gripen, Ueli Maurer va cueillir ses galons de tacticien

    Mardi, le Conseil des Etats devrait donner son feu vert à l’acquisition du Gripen. Un premier succès soigneusement préparé par Ueli Maurer, un redoutable tacticien souvent sous-estimé

    La piste est déminée pour Ueli Maurer et ses 22 avions de combat Gripen. Mardi, devant le Conseil des Etats, le ministre de la Défense devrait enfin obtenir son brevet de tacticien en chef et un premier feu vert pour le décollage du contrat de 3,126 milliards avec la Suède.

    Etrillé dans les médias, recalé régulièrement par ses collègues du Conseil fédéral, houspillé jusque par la droite parlementaire et quelquefois par son propre parti, l’UDC, Ueli Maurer a su habilement éliminer obstacles et adversaires.

    On est toutefois loin encore de la victoire finale. Car le dernier mot reviendra au peuple. Mais les unes après les autres, les commissions parlementaires, comme celle des Finances du Conseil national vendredi, approuvent le projet.

    «Une habileté politique. Sous ses airs de papy cycliste, il cache une intelligence tactique. Une capacité à contourner les obstacles, à isoler ses adversaires. Il y a chez lui de la ruse et de la patience du paysan, mais aussi le pragmatisme, sans trop de scrupules, du chef de parti», soupire, un brin admiratif, un adversaire politique.

    Sa grande force, c’est la simplicité. Son message doit être compris par Mme Müller ou M. Dupont. Ancien patron de l’UDC, il connaît à fond le terrain de manœuvre.

    Il y a quelques mois encore, personne n’aurait donné très cher des chances d’Ueli Maurer. «Rarement un projet aura été aussi mal piloté, tiré de tous côtés, accumulant toutes les oppositions», disaient aussi bien militaires que politiques. Les pilotes, qui auraient préféré le Rafale de Dassault, grommelaient. Devant une commission parlementaire, un ingénieur d’armasuisse avait comparé le Gripen à un couteau tout juste bon à couper de la ficelle.

    Les parlementaires des commissions de politique de sécurité exigeaient davantage de garanties industrielles et commerciales. Et même Philipp Müller, nouveau président du PLR, menaçait de renvoyer tout le projet au Conseil fédéral si quatre conditions, dont une garantie de l’Etat suédois, n’étaient pas remplies.

    Tout ce monde a intégré le message: ce sera le Gripen sinon rien.

    Autour d’Ueli Maurer, trois hommes clés. Jürg Weber, chef du projet «Remplacement du F-5 Tiger» chez armasuisse. Il vient de partir à la retraite. Un ingénieur et technicien hors pair, surnommé «Dieu». Une longue expérience des programmes d’acquisition d’armement. Il était déjà chef de projet lors de l’achat des F/A 18 au milieu des années 1990.

    Ueli Maurer, ancien commandant d’une troupe cycliste, s’est entièrement reposé sur lui. Lorsque le ministre disait «mes spécialistes», c’était en fait au seul Jürg Weber qu’il faisait allusion. On sait que c’est lui qui a convaincu Ueli Maurer de repêcher le Gripen.

    Le stratège politique, c’est Christian Catrina, ambassadeur et chef de la politique de sécurité au DDPS. C’est l’homme des contacts avec la Suède. Un esprit capable d’anticiper les réactions de l’adversaire ou du contradicteur.

    C’est lui qui a eu l’idée de passer un contrat directement avec l’Etat suédois. En août 2012, au moment précis où la sous-commission parlementaire chargée de suivre l’acquisition du Gripen présentait ses exigences en matière de calendrier et de coûts, il désamorçait la bombe allumée par les parlementaires en exhibant un contrat signé peu auparavant avec le gouvernement suédois. Ce jour-là, à la caserne de Thoune, Ueli Maurer a renversé le jeu en sa faveur.

    Enfin, il y avait Markus Gygax, chef des Forces aériennes. Sa mission: aligner et apaiser les pilotes.

    Ueli Maurer s’était réservé les partis politiques. La gauche, socialistes et Verts, était impossible à convertir; la droite nationaliste, autour de Christoph Blocher, hostile à toute dépense qui se ferait au détriment de l’armée de milice. C’est donc sur le centre, démocrates-chrétiens, libéraux-radicaux, vert’libéraux, que le conseiller fédéral a concentré ses efforts. Avec un argument imparable: les retombées économiques et en emplois sur les cantons conservateurs de Suisse centrale où se situent les industries – Ruag, Pilatus – les plus susceptibles de bénéficier des affaires compensatoires.

    C’est pourquoi, dans le courant 2012, les coups de semonce de Philipp Müller l’ont déstabilisé. Mais Ueli Maurer a toujours su se faire des alliés chez les conservateurs du centre droit. Passé maître dans l’art des faux-semblants, il a toujours eu deux fers au feu. En 2010, le Conseil fédéral avait décidé de repousser l’achat d’un nouvel appareil après 2015. Mais, alors qu’il semblait se ranger aux décisions du gouver­nement, ses collaborateurs coordonnaient avec quelques parlementaires une opération pour contraindre le Conseil fédéral à relancer le processus sans attendre et à faire passer le budget de la Défense à 5 milliards.

    Ueli Maurer aura été aidé par la non-réélection du seul parlementaire capable de lui tenir tête, le Vert Jo Lang. Il n’y a plus au parlement de contradicteur spécialiste de l’armée capable de mettre Ueli Maurer en grosse difficulté.

    Le choix même du Gripen, qui s’est fait après une longue séance avec ses conseillers habituels, Markus Gygax, Christian Catrina et Jürg Weber, illustre bien la capacité d’Ueli Maurer à s’arranger avec ses propres règles. Alors que l’évaluation des deux concurrents, Rafale et Eurofighter, reposait sur des appareils existants, le Gripen a été récupéré grâce à un appareil fictif. Soit la version E existante, «mais suffisante à la condition que le constructeur améliore 98 points». Et pas des moindres, moteur plus puissant, réservoirs agrandis, nouveau radar, etc. Un nouvel avion qui n’a pas encore volé, se sont inquiétés les députés; une évolution d’un appareil déjà engagé dans plusieurs forces aériennes, selon Ueli Maurer.

    Si le ministre s’est très vite rallié à l’appareil suédois, c’est en raison de ses coûts d’achat et d’entretien nettement inférieurs. Ce qui permettait de rassurer les Forces terrestres et les partisans de l’armée de milice qui craignaient que celle-ci soit sacrifiée pour une arme trop technologique. L’autre raison est politique. Avec la Suède neutre, la Suisse peut envisager une coopération militaire plus poussée. Ueli Maurer rassure ses amis de l’UDC.

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/5e9f08f8-82a4-11e2-85ca-819c88a4405e/Avec_le_Gripen_Ueli_Maurer__va_cueillir_ses_galons_de_tacticien#.UTJj9TfA2uM

  17. Cocorico...

    France: Leader of the Free World

    Heisbourg believes that the domestic political significance of Mali is limited to the fact that “running a war competently is good for national morale. Seeing our guys doing a great job is essentially pleasing. The beauty of the Mali intervention for the French is that it’s the best of all worlds. It’s without national interest. It’s something where the French have a competitive edge. And they can do it broadly in line with American interest and do it more elegantly than the Americans would.”

    The architect of the rapprochement between France and the United States was the now dimly remembered early member of the Obama administration, Gen. James L. Jones, the president’s first national-security adviser. Jones speaks fluent French, having attended high school in Paris, and struck up a warm relationship with his French counterpart, Jean-David Levitte. “As a former supreme allied commander, Europe, Jones understood better than most that the key to European cooperation lies in Paris,” says Bruce Riedel, a senior fellow of the Brookings Institution. “If you can get the French on board, everyone else will follow. If you get the British or Germans on board, it might provoke a counterreaction from the French.”

    From the very beginning of the Obama administration, the message to the French, says Riedel, was that on Iraq “you were right, we agree with you, so let’s find areas where we can cooperate.” The first major area of cooperation was Afghanistan, and the decision to send more troops. “There really are very, very few allies that can project power outside their own territory like the French can. It was the British and French, now it’s really only the French. It has a military uniquely capable of projecting power.”

    The final judgment on France’s interventions in Libya and Mali will take time. Its diplomatic activity on Syria has yet to stop the fighting there.

    But what cannot be doubted is that France has shown itself willing to act at moments when its global peers have not. Its planes, helicopters, and paratroopers have become the steel tip in the emerging battle for democracy and stability in Africa.

    Et c'est Newsweek.

    L'article est assez long, je n'ai pas tout mis.

    http://www.thedailybeast.com/newsweek/2013/02/18/france-leader-of-the-free-world.html

  18. Les caméras de télévision à bas niveau de lumière (LLLTV en anglais) sont considérée comme proche IR non ?

    Le plus souvent oui. Si c'est pour faire de l'imagerie de nuit c'est très facile d'avoir une tripotées de LED autour de 0.8µ ou 0.9µ qui éclairent la scène sans être visible à l’œil.

    Mais ça reste de la  courte portée dans ce cas.

    Mais il y aussi d'autres applications plus spécifiques qui utilisent d'autres longueur d'onde.

    On trouve même du CCD refroidi ou des caméra avec une électronique et des capteurs optimisés, par exemple:

    http://optronique.net/defense/pea/detecteur/photonis-lynx-detecteur-cmo-bas-niveau-lumiere

  19. Oui c'est l'IR contigue au spectre visible, c'est courament accesible au grand public meme si c'est pas forcément optimisé pour - en général pour les capteur vidéo on filtre justement les UV et l'IR pour pas risquer d'avoir un voile parasite sur l'image -

    Le 3-8um c'est le IR intermédiaire, en général utilisé sans refroidissement essentiellement sur la bande 3-8um. Le 8-15um c'est la bande thermique en général refroidis - sinon la chaleur de l'optique parasite le signal -. Sauf que parfois ces deux bandes sont regroupées sous l'appelation ir thermique ...

    Image IPB

    Voyons g4lly!

    Le non refroidi c'est le plus couramment à base de micro-bolomètre et c'est du 8-12µ et même un peu au delà.

    Et c'est bien 3-5µ (aussi appelé bande 2) et non pas 3-8µ.

    Sur ton graphe on voit bien que l'atmosphère n'est pas transparente entre 5 et 8µ.

    En bande 2, les détecteurs sont refroidis.

    On peut se permettre une température légèrement plus haute qu'en 8-12 (bande 3) refroidi mais dans la pratique ce sont les mêmes machines à froid à cycle de Stirling.

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