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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.reviewjournal.com/business/tourism/digging-begins-for-las-vegas-convention-center-people-mover-system-1893584/ (15 novembre 2019) Premier coup de pioche du tunnel d'un métro, signé Tesla, qui conduira les visiteurs du Las Vegas Convention Center d'un bout à l'autre du centre en une minute au lieu d'un quart d'heure à pied, par cabines de 16 personnes à 200 km/h.
  2. https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/detente-sur-le-front-en-ukraine-l-armee-et-les-separatistes-entament-leur-retrait-6601768 (9 novembre 2019) Le retrait des troupes et de l’armement a commencé entre les villages de Petrivské et Bogdanivka. Ces villages, le premier contrôlé par les séparatistes et le second par Kiev, sont situés à proximité de la « capitale » rebelle de Donetsk. Suivront 25 jours consacrés au déminage de la zone et au démantèlement des tranchées et des fortifications.
  3. https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/566961/la-doctrine-monroe-facon-2019 (14 novembre 2019) Ce qu’on oublie de mentionner, c’est que le président sortant jouit d’une popularité particulière en milieu rural autochtone, régions du pays où les boîtes de scrutin sont dépouillées plus tardivement. Les résultats finaux correspondent aussi aux prédictions des principaux sondages. En conférence de presse, la mission d’observation a parlé néanmoins d’irrégularités. Les grands médias internationaux répètent les conclusions de l’OEA sans chercher à décrire le type de fraude ni son incidence. Et puis, qui oserait remettre en question un tel organisme international ? En 2011, la mission électorale de l’OEA est aussi intervenue dans l’élection présidentielle haïtienne, afin que le candidat Michel Martelly, pourtant troisième, passe au deuxième tour. L’homme, qui bénéficiait de l’appui des États-Unis, a ainsi été élu à la présidence. Le Brésilien Ricardo Seitenfus était chef de bureau de l’OEA à Port-au-Prince à l’époque. Il est parti avec fracas après l’élection, en lanceur d’alerte : il a donné une série d’entrevues à l’international, puis publié un livre où il révèle l’ingérence étrangère et la manipulation politique de la mission d’observation de son organisme.
  4. Aucun rapport avec le schmilblick mais je tombe par hasard sur ce texte : https://www.cairn.info/revue-herodote-2002-1-page-3.htm (2002) Il a été observé que ces sept représentants présidentiels, ou superpréfets, sont des proches de Vladimir Poutine : ils ont à peu près le même âge (quarante à cinquante ans), ils sont issus de l’armée et surtout du FSB (ex-KGB), et ils ont ces dernières années exercé, discrètement pour la plupart, des responsabilités politiques ou militaires importantes. Mais ils ont aussi une caractéristique commune : à l’instar de Vladimir Poutine, ils ont à la fin des années quatre-vingt pour la plupart travaillé ensemble à Saint-Pétersbourg dans l’entourage du grand maire que fut Anatoli Sobtchak, un juriste libéral de grande réputation qui fut considéré comme un des hommes politiques russes les plus avisés, avant qu’il ne meure en exil. On parlait de lui comme d’un possible président de la Russie. Cela mérite de corriger l’image que les médias français donnent le plus souvent de Vladimir Poutine : celle d’un « obscur agent du KGB dans l’ex-RDA » promu par un président à bout de souffle du fait de ses excès. Les mesures de remise en ordre de l’État sont présentées comme la preuve que Vladimir Poutine est une sorte de quasi-dictateur. Cela vient pour une part des dispositions qu’il a prises contre les « oligarques » les plus scandaleux, plus ou moins associés de la famille Eltsine (notamment Berezovski, qui excipe de sa double nationalité russe et israélienne), et contre les journaux et chaînes de télévision qu’ils contrôlaient pour conforter leur influence. C’est surtout la poursuite de la guerre de Tchétchénie – et une telle guerre ne peut être que sale – qui discrédite l’image du nouveau président russe dans les médias français. La campagne qu’ils mènent en faveur des Tchétchènes, en passant sous silence le rôle du banditisme et des islamistes, a d’ailleurs provoqué une sérieuse tension entre le gouvernement russe et le gouvernement français, qui a d’ailleurs reçu un soi-disant ministre des Affaires étrangères de Tchétchénie. En revanche, l’image du nouveau président russe est bien meilleure en Allemagne, où il a fait une tournée jugée très brillante par les journaux allemands. Les rapports de Vladimir Poutine avec les Allemands sont anciens et étroits, il ne cache pas le rôle qu’il jouait en RDA, il parle brillamment l’allemand et sait que l’Allemagne est en Russie le principal investisseur étranger. Au contraire, en France dans les milieux intellectuels, (est-ce un contrecoup de la vogue du marxisme ?), on fait souvent montre d’une sorte de mépris pour la Russie et on affiche une hostilité de principe envers Poutine, en préférant ignorer les contradictions de l’affaire tchétchène.
  5. En français, cela donne ceci : Comme le montre le présent article, au moment où le compte rendu des résultats du dépouillement rapide a été suspendu, la tendance observée soutenait une victoire directe de Morales avec une marge de plus de 10 points de pourcentage. Il est crucial de noter que le décompte officiel des voix, qui est juridiquement contraignant, ne s'est pas arrêté pendant une période de temps significative, et que l'évolution des résultats du décompte officiel est très similaire à celle des résultats du décompte rapide. Les tendances des deux dépouillements reflètent les tendances de vote bien connues qui se produisent en fonction de la géographie et, contrairement aux demandes provenant de la mission de l'OEA, elles n'ont pas beaucoup changé au fil du temps. Les doutes infondés jetés sur le décompte des voix par la mission de l'OEA dans son premier communiqué de presse et son rapport préliminaire ont été largement cités dans les médias internationaux et boliviens, à plusieurs reprises depuis les élections du 20 octobre. Il est clair que ces déclarations inhabituelles - malgré le fait que l'OEA n'ait présenté à ce jour aucune preuve à l'appui - ont eu une influence significative sur la couverture médiatique et donc sur l'opinion publique. L'administration Trump et ses alliés comme le sénateur Marco Rubio, qui semble avoir une forte influence sur son programme politique en Amérique latine, ont également fait des déclarations publiques - avant et après les allégations contenues dans le premier communiqué de presse de la mission de l'OEA - laissant entendre que les élections ont été volées. Les États-Unis fournissent environ 60 pour cent du budget de l'OEA. Le 25 octobre, le gouvernement bolivien a proposé une vérification internationale du dépouillement des votes. Tout en déclarant initialement que la seule institution reconnue par la constitution bolivienne pour valider les résultats électoraux est l'EST, Morales a néanmoins précisé qu'il respecterait les conclusions de l'audit international. Il a invité l'OEA et un certain nombre de gouvernements étrangers à participer à l'audit. Le gouvernement bolivien est ensuite allé plus loin et a accepté le caractère " contraignant " de l'audit, auquel l'OEA avait subordonné sa participation. Carlos Mesa a rejeté l'audit, déclarant que "[n]ous n'acceptons pas l'audit avec ces termes unilatéralement convenus", exigeant au contraire l'annulation des résultats officiels avant que tout audit soit effectué. Que s'est-il passé lors du dépouillement des voix en Bolivie en 2019 ? Le rôle de la Mission d'observation électorale de l'OEA La politisation de ce qui est normalement un processus indépendant de surveillance électorale semble inévitable lorsqu'une organisation chargée de cette surveillance - en l'occurrence l'OEA - fait des allégations non fondées qui remettent en question la validité d'un décompte électoral. Il s'agit là d'une grave atteinte à la confiance du public, d'autant plus dangereuse dans le contexte de la forte polarisation politique et de la violence politique postélectorale qui a eu lieu en Bolivie. Ces allégations non fondées devraient être rétractées et des mesures devraient être prises pour assurer la neutralité de l'observation électorale par l'OEA à l'avenir. L'OEA, en poursuivant son assistance technique à la mise en œuvre d'un système de comptage rapide en Bolivie, devrait fournir des orientations à l'EST sur une procédure appropriée pour publier et diffuser les résultats préliminaires le soir des élections. L'OEA devrait également organiser une enquête indépendante sur son Département de la coopération et de l'observation électorales, sur la Mission d'observation électorale qui a participé à ces élections et sur toute autre partie de l'OEA jugée responsable de cet échec de la Mission d'observation électorale en Bolivie. Personnellement, mes yeux s'étaient ouverts sur les missions internationales d'observation d'élections lorsque j'avais lu l'article suivant : http://www.air-defense.net/forum/topic/18353-ukraine-ii/page/275/?tab=comments#comment-780110 D'autre part le Britannique Michael Meadowcroft qui était responsable de la mission de l'OSCE d'observation des élections russes de 1996 a dit qu'il avait subi des pressions de sa hiérarchie de Varsovie pour édulcorer son compte-rendu : http://exiledonline.com/how-the-west-helped-invent-russias-election-fraud-osce-whistleblower-exposes-1996-whitewash/ (30 novembre 2007) ce qui correspond à l'analyse d'Hélène Carrère-d'Encausse : http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/page/259/?tab=comments#comment-1122377 http://videos.assemblee-nationale.fr/video.5591954_5a8d32f8779df.commission-des-affaires-etrangeres--la-russie-et-sa-politique-exterieure--mme-helene-carrere-denc-21-fevrier-2018 00:25:55 "Il [Boris Eltsine] a été réélu [en 1996] tout simplement parce que les Etats-Unis ont manipulé l'élection aux Russes, et je crois que c'est le moment de le dire puisqu'on s'intéresse à qui manipule les élections".
  6. J'aime bien comment ils prononcent les "th" : "Yes England zis is ze start" (01:30).
  7. Il y a différentes circonscriptions de sénateurs et de députés, plus une part de proportionnelle, pour les députés uniquement, comme en Allemagne.
  8. Ce n'est pas ce que disent les résultats des élections : le MAS est majoritaire dans les deux chambres. Et même si tu crois que les résultats des élections sont truqués, alors regarde ce qu'indiquent les sondages.
  9. Et voilà ! L'UE s'est à nouveau faite rouler dans la farine : https://www.tagesschau.de/ausland/eu-britischer-kommissar-101.html (14 novembre 2019) Les États membres de l'UE avaient expressément lié leur accord au report du Brexit à la fin du mois d'octobre en demandant à Londres de nommer un commissaire. Ils ont également déclaré que le report ne devrait en aucun cas entraver le fonctionnement de l'Union européenne et de ses institutions.
  10. Alors pourquoi est-ce que Morales a perdu le référendum de 2016 ? C'est quand même ballot.
  11. Ce n'est pas Morales qui décide. Il y a une commission électorale. Il y a une justice. Aux Etats-Unis lorsqu'il y a eu un problème lors de l'élection de 2000 en Floride, c'est la justice qui a dit ce qu'il fallait faire. Personne n'a demandé à Bush de dire ce qu'il faut faire. D'autre part "victoire courte" c'est vague. Victoire courte cela peut vouloir dire 1 ou 2% d'avance. Quand on est à 10% d'avance, peut-on encore parler de "victoire courte". D'après la loi électorale, non.
  12. Cela me parait absurde d'imaginer que l'OEA aurait pu demander une chose pareille : bafouer la loi électorale ou l'ordre constitutionnel.
  13. C'est un édito pro-coup d'État. Dans un régime démocratique, qui doit juger et sanctionner les erreurs ? Le chef d'État major de l'armée ou le peuple ? Morales aurait eu une "tentation autoritaire", mais alors, que dire du chef d'État major de l'armée ? Chasser un président démocratiquement élu (je parle du 3e mandat qui expire le 1er janvier 2020 [22 janvier 2020 *]), cela me parait assez "autoritaire" comme solution apportée au problème. Le Monde : Le Mouvement vers le socialisme (MAS) d’Evo Morales avait fini par concentrer tous les pouvoirs, ignorant la classe moyenne urbaine et la jeunesse. En étant élu de manière régulière ou irrégulière ? Si le peuple élit massivement un parti et le met au pouvoir, par le jeu des règles électorales, cela ne plait pas aux journalistes du Monde. Au fond ce qui ne plait pas aux journalistes du monde c'est qu'un pays soit une démocratie au lieu d'être une oligarchie d'élites urbaines. et s’autoproclamant victorieux. Lorsqu'au terme d'un processus électoral, les institutions électorales légales désignent un vainqueur, je ne pense pas que l'expression "s'autoproclamer" soit appropriée. Le rapport de l’Organisation des Etats américains (OEA), qui a confirmé de « graves irrégularités », a donné le coup de grâce. C’est le moment qu’a choisi la hiérarchie militaire pour demander au président de démissionner, Les journalistes du Monde font l'impasse - révélatrice - sur l'exigence de l'OEA qui est de refaire les élections, pas de faire démissionner le président (dont le 3e mandat qui expire le 1er janvier 2020 [22 janvier 2020 *]) n'était jusqu'alors remis en question par personne). * His current term expires on 22 January, 2020. source : https://www.theguardian.com/world/2016/dec/18/bolivias-president-evo-morales-to-run-again-despite-referendum-ruling-it-out (18 décembre 2016)
  14. Au temps pour moi. Mais c'est très exactement ce que l'Organisation des États américains lui demandait de faire. C'est un sans faute, vis à vis des exigences de l'OEA. Cela se passe aussi comme ça en Argentine.
  15. https://www.heise.de/tp/features/Warum-es-in-Bolivien-einen-Putsch-gab-4584644.html?seite=all (12 novembre 2019) 1. c'est un coup d'Etat parce que la fraude électorale n'a jamais été prouvée. La controverse sur le résultat des élections a été déclenchée principalement par la " Transmisión de Resultados Electorales Preliminares " (TREP). Le but de ce dépouillement provisoire et incomplet est d'annoncer les premiers résultats le plus tôt possible le soir du scrutin. Lorsque le système TREP a enregistré 83,85 % des bulletins de vote le soir du scrutin, l'autorité électorale a tenu sa première conférence de presse. Morales était à 45,71 % et Mesa à 37,84 % à cette époque, soit une différence de 7,87 points de pourcentage. Le candidat de l'opposition Mesa a immédiatement annoncé qu'il y aurait un second tour parce que la différence par rapport au candidat sortant Evo Morales était inférieure à dix pour cent. La déclaration, cependant, n'était pas basée sur le résultat final officiel. C'est à ce moment - et cela a déclenché la controverse - que les autorités électorales de l'OEP ont arrêté le décompte rapide. L'OEA, Mesa et d'autres acteurs ont condamné les actions de l'OEP et appelé à la reprise rapide du décompte. Cela n'avait pas vraiment de sens, car même dans le passé, le système TREP n'enregistrait jamais tous les votes. En outre, l'évaluation officielle des élections s'est poursuivie. En particulier, l'évaluation des résultats obtenus dans les zones rurales éloignées a pris de plus en plus de temps. Après tout, l'autorité électorale a subi de telles pressions qu'elle a repris la publication des résultats du TREP après l'évaluation de 96,63 % des bulletins de vote. Soudain, Morales était en tête avec 46,86 pour cent et Mesa en avait 36,72 pour cent. L'écart était donc légèrement supérieur à dix points de pourcentage. Les fichiers de l'éditeur de logiciels Neotec montrent que la différence est due à l'évaluation de 3.833 journaux de résultats des bureaux de vote. Ce chiffre correspond exactement au nombre total de protocoles évalués ainsi qu'au décompte officiel parallèle des voix. Néanmoins, l'opposition a immédiatement parlé de fraude et a commencé ses mobilisations. Elle a été déclenchée par la mission d'observation électorale de l'OEA, qui a parlé d'un "changement de tendance inexplicable". Il convient de noter que toutes ces déclarations ont été faites avant que le résultat final ne soit disponible et qu'aucune vérification n'ait eu lieu. En fait, l'Organisation des États américains (OEA) avait recommandé cette méthode, qui est également utilisée dans d'autres pays. De plus, l'OEA n'a montré aucune manipulation dans aucun de ses rapports précédents. Dans son dernier rapport, elle parle d'irrégularités dans 78 journaux de résultats, ce qui représente exactement 0,22 % d'un total de 34 555 de ces enregistrements. On peut difficilement qualifier cela d'"irrégularités graves et généralisées", comme l'a déclaré le porte-parole du gouvernement [allemand], Steffen Seibert, lors de la conférence de presse fédérale de lundi dernier.
  16. Oui mais avant cette erreur kurde, il y a eu l'erreur turque de croire à l'alliance américaine, puisque les Américains ont trahi cette alliance américano-turque en fournissant des armes aux Kurdes contre ce que souhaite l'immense majorité des Turcs, erdoganistes ou pas. Quelque part nous sommes tous des Turcs. Nous sommes les Turcs des Américains. Un jour les Américains fournissent des armes aux Kurdes. Un autre jour ils fourniront peut-être des armes aux indépendantistes corses ou bretons. L'absence de coordination au sein de l'OTAN dénoncée par Macron, elle a commencé le jour où les Américains ont donné des armes aux Kurdes contre l'avis des Turcs (ou envahi l'Irak contre l'avis des Français, des Allemands, et des Turcs, si j'ai bonne mémoire).
  17. https://www.faz.net/2.1677/japan-shinzo-abe-wird-kirschblueten-korruptin-vorgeworfen-16482885.html (13 novembre 2019) Les fleurs de cerisier sont presque sacrées pour les Japonais. Les allégations par l'opposition d'utilisation abusive de l'argent des contribuables par le Premier ministre Shinzo Abe ont donc un arrière-goût particulier. Abe aurait abusé de la réception annuelle du premier ministre pour récompenser ses partisans politiques. Auparavant, on avait appris que le gouvernement avait considérablement augmenté les dépenses pour la réception ces dernières années. L'accueil du Premier ministre à l'ancien jardin impérial de Shinjuku à Tokyo est probablement le plus grande réception de floraison des cerisiers du pays. Des milliers de visiteurs vêtus de vêtements de fête se pressent dans le parc de Tokyo, font la queue dans les longues files d'attente pour de petites collations et tentent d'apercevoir le premier ministre et son épouse dans la foule. Non seulement le Premier ministre, mais aussi d'autres politiciens du Parti libéral démocrate auraient invité des partisans de leurs circonscriptions à la réception des cerisiers en fleurs et à une soirée avec 850 invités. "Voulez-vous remercier vos supporters pour leur aide passée avec les invitations ?" a demandé au premier ministre au parlement la députée communiste Tomoko Tamura. Abe nie être impliqué dans la sélection des invités et ne veut pas divulguer la liste des invités. Le bureau du cabinet du gouvernement a dit au journal Asahi que la liste des invités aurait été détruite peu après l'événement parce qu'elle n'était pas considérée comme suffisamment importante pour être archivée.
  18. http://world.kbs.co.kr/service/news_view.htm?lang=f&Seq_Code=67538 (13 novembre 2019) Les Etats-Unis multiplient les pressions sur Séoul pour que celui-ci revienne sur sa décision de ne pas reconduire son accord de partage de renseignements militaires (GSOMIA) avec Tokyo. Cette fois-ci, c’est au tour du commandant des forces américaines en Corée du Sud (USFK) de s’exprimer sur le sujet. Robert Abrams a en effet souligné la nécessité de maintenir ce pacte, affirmant qu’il permettait d’assurer la stabilité et la sécurité en Asie du Nord-est. Il a fait ces remarques dans une conférence de presse tenue hier à la base militaire américaine Camp Humphreys, située à Pyeongtaek au sud de Séoul.
  19. https://www.ledevoir.com/monde/ameriques/566777/la-bolivie-fait-face-a-un-coup-d-etat-pas-ordinaire (12 novembre 2019) « Nous ne sommes pas devant un coup d’État ordinaire, laisse tomber à l’autre bout du fil la spécialiste de l’Amérique du Sud Marie-Christine Doran, professeure à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Ce n’est pas l’usure du pouvoir ni un bilan tragique qui viennent de forcer la sortie d’Evo Morales. C’est le résultat d’une résistance de l’élite qui, depuis 13 ans, a perdu ses privilèges. Elle s’est radicalisée en passant par les mouvements de la droite religieuse évangélique. Aujourd’hui, le départ de Morales, c’est la revanche de cette élite, mais également la possibilité pour elle de rétablir une morale chrétienne » dans un pays qui, pour plusieurs Boliviens, se serait donc ouvert trop vite aux différences. Cette droite « religieuse et dangereuse », dit Mme Doran, a l’appui de la police dont plusieurs membres affichaient dimanche et lundi des crucifix au cou afin de témoigner de leur allégeance à ce courant politique. Comme dans d’autres pays d’Amérique du Sud touchés par la « vague rose » — ce retour de la gauche au pouvoir à la charnière du XXIe siècle et dont Evo Morales était un des derniers représentants en poste —, la Bolivie s’est démocratisée en accordant plus de droits aux indigènes, aux agriculteurs, aux pauvres ou aux communautés LGBTQ. Elle a aussi fait école sur le plan environnemental en inscrivant la nature dans une nouvelle logique de droit afin de faciliter sa protection. Des réformes décriées et qualifiées de « tyrannie » par les tenants de la droite conservatrice du pays qui désormais orchestre la contestation. « Je viens d’apprendre qu’il y a eu un coup d’État en Bolivie et que le camarade [Evo Morales] a été obligé de démissionner », a écrit sur Twitter l’ex-président brésilien et victime de cette même droite radicale dans son propre pays, Luiz Inácio Lula da Silva. Il vient de sortir de prison après avoir purgé 18 mois d’une peine de huit ans pour corruption, peine qu’il a toujours qualifiée d’abusive. « Il est lamentable que l’Amérique latine ait une élite économique qui ne sait pas accepter la démocratie et l’inclusion sociale des plus pauvres. » Contacté par Le Devoir, le cabinet de la ministre des Affaires étrangères du Canada Chrystia Freeland n’a pas souhaité qualifier de « coup d’État » le départ d’Evo Morales. Ottawa dit plutôt appuyer « la volonté démocratique du peuple bolivien ».
  20. https://www.lemonde.fr/international/article/2019/11/12/bolivie-evo-morales-au-mexique-designation-d-un-president-par-interim_6018910_3210.html (12 novembre 2019) Quelques heures après son arrivée au Mexique, l’ex-chef de l’Etat bolivien a qualifié de « coup d’Etat » la proclamation de Jeanine Añez comme présidente par intérim du pays. « Le coup d’Etat le plus astucieux et le plus odieux de l’histoire a eu lieu. Une sénatrice issue d’un coup d’Etat de droite se proclame présidente du Sénat, puis présidente par intérim de la Bolivie sans quorum législatif, entourée d’un groupe de complices et dirigée par l’armée et la police qui répriment le peuple », a déclaré sur Twitter Evo Morales.
  21. https://www.lemonde.fr/international/article/2019/10/20/a-hongkong-la-foule-defie-la-police-apres-l-agression-de-deux-militants-prodemocratie_6016222_3210.html (20 octobre 2019) Mercredi, Jimmy Sham, une des figures du camp prodémocratie, avait été hospitalisé après avoir été violemment agressé à coups de marteau par des inconnus. M. Sham est le principal porte-parole du Front civil des droits de l’homme (FCDH), une organisation qui prône la non-violence et a été à l’origine des plus grandes manifestations pacifiques de ces derniers mois. https://www.theguardian.com/world/2019/oct/31/hong-kong-plunges-into-deep-recession (31 octobre 2019) La baisse trimestrielle de 3,2 % - presque au même niveau que le pire trimestre de la crise financière de 2008 - a fait passer le taux de croissance annuel de Hong Kong de +0,5 % à - 2,9 %. https://asialyst.com/fr/2019/11/09/hong-kong-nous-sommes-tous-au-front-frontliner/ (9 novembre 2019) Il est question partout dans les universités et les milieux militants d’une « terreur blanche » (白色恐怖) dirigée par les forces de l’ordre et le gouvernement hongkongais. Elle est rendue possible notamment par une zone grise juridique : l’usage détourné de lois coloniales qui rendent toute réunion, tout attroupement, illégal. Pour lui, des fascistes dirigent la police. Et d’évoquer deux hauts responsables : Liu Yecheng (劉業成) et Deng Bingqiang (鄧炳強). Tous deux ont suivi il y a peu des formations au maintien de l’ordre au Xinjiang, province autonome de Chine populaire où les Ouïgours musulmans sont rééduqués à grande échelle, dans l’indifférence quasi générale. https://www.scmp.com/news/hong-kong/politics/article/3037125/classes-suspended-hong-kong-university-science-and (10 novembre 2019) Université de Science et Technologie d'Hong Kong (HKUST) : La suspension des cours a été instaurée après la mort vendredi de Chow Tsz-lok, un étudiant de 22 ans en informatique, qui est tombé de quatre mètres dans un parking de Tseung Kwan O. Des gaz lacrymogènes et des affrontements ont eu lieu à proximité alors que la police tentait de disperser des manifestants qui tentaient de perturber le mariage d'un officier. Des étudiants et des manifestants en colère ont vandalisé la résidence du président de HKUST, Wei Shyy, peu après la nouvelle, et ont saccagé au moins trois cafétérias, un magasin Starbucks et une succursale de la Bank of China sur le campus. Ils ont exigé que Shyy condamne la violence policière, qu'ils blâment pour la mort de Chow. Le même jour, Xu Jiang, un professeur originaire de Chine continentale du département d'ingénierie électronique et informatique de l'université, a également vu son bureau détruit par les manifestants. HKUST a déclaré que de nombreux sites sur le campus ont été endommagés et fortement peints au pistolet et que les cours devraient être annulés lundi car "les réparations prendront du temps". Entre-temps, dans une déclaration séparée à la communauté scolaire, la haute direction de HKUST a fermement condamné "l'agression totalement inacceptable" d'un étudiant chinois du continent qui a été battu lors du forum ouvert de l'université mercredi dernier. http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20191112-hong-kong-universités-etudiants-violence-mouvement (12 novembre 2019) Dans ce contexte tendu, les étudiants chinois n’en mènent pas large. « Une université est censée être un espace de liberté, loin de la politique, pour se concentrer sur les études mais en ce moment, on ne se sent pas en sécurité, parce que certains vont attaquer et vandaliser l’université à leur guise », s'inquiète un étudiant. Par conséquent, nombre d’étudiants ont quitté le campus vendredi dernier pour rentrer chez eux en Chine, le temps que les choses se calment. Originaire du Guangdong, Lin parle cantonnais, la langue des Hongkongais, mais beaucoup de ses amis qui ne parlent que mandarin ont peur. « La plupart des membres de mon groupe sont partis, Parce qu’ils ne parlent pas cantonais. C’est vraiment dangereux pour eux. Si quelqu’un découvre qu’ils sont originaires de Chine continentale », s'alarme Lin. https://www.bbc.com/news/world-asia-china-50384360 (12 novembre 2019) Des affrontements ont éclaté à l'Université chinoise de Hong Kong, où la police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les étudiants, tandis qu'à l'Université de la ville, il y a eu un affrontement entre les étudiants et la police anti-émeute qui s'est poursuivi dans la soirée. La police a continué d'utiliser des gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants qui ont répondu avec des briques et des bombes à pétrole. Des centaines de manifestants demeurent à l'Université chinoise de Hong Kong. Des étudiants ont érigé des barrages routiers dans les rues du campus de la City University pour empêcher la police d'y entrer. À un moment donné, une fourgonnette utilisée dans le cadre d'une barricade de rue a été incendiée. Les étudiants de l'école polytechnique de Hong Kong ont également tenté de perturber la circulation près de leur campus. Un arbre de Noël à l'intérieur du centre commercial Festival Walk a été incendié par des manifestants tandis que d'autres ont été vus en train de casser une rampe en verre avec des marteaux. Des gares ferroviaires étaient fermées à travers la ville. Huit universités ont annoncé qu'elles suspendront leurs cours mercredi. https://information.tv5monde.com/info/hong-kong-les-manifestations-touchent-les-universites-et-le-quartier-des-affaires-331643 (12 novembre 2019) Parallèlement, vers midi, dans le quartier de Central qui abrite nombre de grandes entreprises étrangères et de boutiques de luxe, des milliers d'employés ont occupé des heures durant les rues, scandant : "Battez-vous pour la liberté, soutenez Hong Kong !". Au moment de la sortie des bureaux, la foule a à nouveau envahi pacifiquement les artères de ce quartier, les forces de l'ordre répliquant comme plus tôt dans la journée par des tirs de gaz lacrymogène. Ces scènes illustrent la manière dont des personnes aux opinions politiques modérées continuent de soutenir le mouvement en faveur de la démocratie alors que les plus radicaux recourent à des méthodes violentes. https://www.bbc.com/news/world-asia-china-50400338 (13 novembre 2019) Hong Kong a annoncé que toutes les écoles, y compris les jardins d'enfants, seront fermées jeudi, car le territoire fait face à une autre journée de troubles croissants.
  22. https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/11/12/la-chine-alliee-de-la-france-par-defaut_6018813_3232.html (12 novembre 2019) Moins de deux ans plus tard, le changement de ton est notable. La France accepte, cette fois, d’être invitée d’honneur à la Foire aux importations de Shanghaï vue, par certains, comme un exercice de propagande chinois, et la « réciprocité » a disparu du vocabulaire présidentiel. Au contraire, Emmanuel Macron loue désormais « le choix de l’ouverture » fait par la Chine.
  23. https://www.stern.de/politik/ausland/bolivien--die-zeit-der-stabilitaet-ist-bis-auf-weiteres-vorbei-8997146.html (12 novembre 2019) Alors qui est le nouveau président en Bolivie ? Le vice-président a également démissionné, le numéro deux, ainsi que le président du Sénat, le numéro trois, et le premier vice-président du Sénat, le numéro quatre, ainsi que de nombreux autres politiciens. La deuxième vice-présidente du Sénat, Jeanine Añez, du parti d'opposition de l'Union démocratique, veut maintenant prendre temporairement le pouvoir jusqu'aux nouvelles élections. Mais le parti de Morales, le MAS, est majoritaire au parlement. Et lors de sa visite au Sénat, Añez a dû être évacuée par les forces armées vers un lieu inconnu de peur des partisans de Morales. Alors qui a le pouvoir ? Pas le parti au pouvoir, le MAS, parce que de nombreux députés ont démissionné, d'autres ont fui vers les ambassades ou carrément au Mexique. Pas même l'opposition, parce qu'elle n'a pas la majorité. Alors, l'armée ? Qui a contraint Morales à la démission ? Un coup d'Etat ? Evo Morales lui-même parle d'un coup d'État. Il dit : "Les putschistes ont détruit l'Etat de droit. Des groupes violents ont attaqué ma maison." En effet, les vidéos dans les médias sociaux montrent une maison pillée qui est censée appartenir à Evo Morales. La maison de sa sœur a également été attaquée. Le chef de l'opposition Carlos Mesa a averti sur Twitter qu'on lui avait dit que sa maison était aussi une cible - bien sûr des partisans de Morales. Les tranchées sont profondes et sont maintenant beaucoup plus profondes. Entre les riches et les pauvres. Entre plaines et hautes terres. Entre Blancs et indigènes. Surtout entre les partisans d'Evo et les adversaires d'Evo. L'époque de la stabilité en Bolivie est révolue jusqu'à nouvel ordre.
  24. https://www.20minutes.fr/monde/2649719-20191112-crise-bolivie-crise-fait-commencer-depart-morales-va-apaiser-situation (12 novembre 2019) Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS et spécialiste de l’Amérique latine. En quelques heures, entre le 10 et le 11 novembre, le pays a connu des saillies de violences extrêmes. La maison de plusieurs membres de la famille Morales a été attaquée, celle de sa sœur a été brûlée. On a vu des scènes effroyables d’élus indigènes lynchés sur la place publique. Ce sont des choses qui parlent d’elles-mêmes. Cela montre l’esprit revanchard et violent de l’opposition. On n’est plus à l’époque où les Etats-Unis intervenaient directement, comme au Chili avec Allende en 1973. Mais on peut noter que le général de l’armée bolivienne était en poste à Washington, que celui de la police a été formé aux Etats-Unis. Les Américains n’ont jamais caché leur soutien à l’opposition, ils n’ont jamais caché leur souhait que Morales tombe : ça peut vouloir dire financement, conseil à l’opposition, etc. En ce sens, leur implication ne fait aucun doute : les Etats-Unis sont partie prenante dans la polarisation de la situation en Bolivie depuis un certain temps. Il suffit de lire le communiqué de Trump lui-même, qui applaudit les forces militaires boliviennes et considère que c’est une victoire de la démocratie. http://www.rfi.fr/ameriques/20191111-bolivie-soutiens-gauche-morales-denoncent-coup-etat (11 novembre 2019) Le gouvernement espagnol du social-démocrate Pedro Sanchez a également pris position. « L'Espagne condamne le fait que le processus ouvert en vue de la convocation d'élections (dimanche par Evo Morales) a été biaisé par l'intervention des forces armées et de la police qui ont demandé à Evo Morales de présenter sa démission », a indiqué le ministère espagnol des Affaires étrangères dans un communiqué. « Cette intervention (de l'armée et de la police) nous ramène à des époques passées de l'histoire latino-américaine », a ajouté le ministère.
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