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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Pour l'Australie, je n'y crois pas trop. Ils sont en pleine campagne électorale. http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/aug/29/australia-syria-intervention (29 août 2013) Comme [le ministre des affaires étrangères] Carr l'a confirmé hier, il n'y aura pas de troupes australiennes impliquées dans l'attaque en Syrie. D'après l'auteur de l'article, l'Australie devrait s'en tenir à un simple soutien moral, assorti d'une aide diplomatique puisque c'est l'Australie qui présidera le Conseil de Sécurité de l'ONU prochainement.
  2. http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-d-ete-la-communaute-internationale-face-a-la-crise-syrienne-2013-08-30 (30 août 2013) La communauté internationale face à la crise syrienne Avec Jean-Marc Thouvenin: Professeur agrégé de Droit Public à Paris X Nanterre (...) et Bertrand Badie, professeur (...) à l’Institut d’études politiques de Paris
  3. Peut-être que Louis XIV l'avait dit auparavant, mais on peut retracer l'origine de cette phrase avec certitude jusqu'à Palmerston : We have no eternal allies, and we have no perpetual enemies. Our interests are eternal and perpetual, and those interests it is our duty to follow. Speech to the House of Commons (1 March 1848), Hansard’s Parliamentary Debates. 3rd series, vol. 97, col. 122. Source : http://en.wikiquote.org/wiki/Henry_Temple,_3rd_Viscount_Palmerston Il faut les deux : la force et le droit, et il faut mettre la force au service du droit. Sinon on entre dans un raisonnement de "milice privée", d'autodéfense, National Rifle Association, etc... « J’aurais pu être Trayvon Martin » a dit Barack Obama. Je ne connais pas le monde arabe plus que cela, mais probablement un certain nombre d'Arabes pensent « J'aurais pu être un dommage collatéral de Tony Blair et George W. Bush ». La sécurité de la France n'est pas en jeu en Syrie puisque 1°) Bachar n'a aucune mauvaise intention à l'égard de la France 2°) Les missiles à plus longue portée des Syriens ne vont pas plus loin que Chypre. L'intéret c'est très important, comme le dit Palmerston (ou Louis XIV, je ne sais pas). Mais comme le disait hier soir Hubert Védrine sur BFMTV, le monde du futur sera un monde où l'Occident est de moins en moins dominant. Donc l'intéret des générations occidentales futures, c'est qu'on leur laisse en héritage un « État de droit international » où ils seront gardés par des policiers Chinois et Indiens qui mettront en application les règles de droit international discutées à l'assemblée des nations unies. Ce que nous faisons au Mali en invitant les Chinois à participer à la MINUSMA, c'est précisément cela. Ce sont des Chinois qui viennent pour sécuriser la stabilité sous la frontière sud de l'Europe.
  4. Une chose qui m'intrigue, c'est de voir comment les Européens moins impliqués, comme Angela Merkel, vont réagir. Jusqu'à présent Angela Merkel avait trouvé le positionnement le plus astucieux : elle encourage les Américains et les Britanniques verbalement, mais elle ne fournit pas un seul soldat. Donc elle reste dans la légalité internationale et dans les petits papiers de Moscou et Pékin. Mais maintenant qu'elle a trouvé plus pacifiste qu'elle (le parlement de Londres), elle apparait en contraste, vis à vis de Moscou, etc. mais aussi de son opinion publique, comme une dangereuse va-t-en-guerre. http://www.zeit.de/politik/ausland/2013-08/syrien-hollande-angriff (30 août 2013) Hollande n'exclut pas une action avant mercredi ... donc avant que l'Assemblée Nationale n'ait son hochet ne se réunisse...
  5. http://blogs.ft.com/off-message/2013/08/30/a-stunning-vote-against-military-action-in-syria/ (30 août 2013) Article qui liste 7 raisons pour lesquelles David Cameron a essuyé une défaite au parlement. Personnellement je trouve que la raison N°4 est très forte : il a organisé son vote avant que l'équipe d'enquêteurs de l'ONU ne finisse son travail. C'est un peu comme demander à une cour de rendre un verdict alors que les expertises du crime sont encore en cours. Il y a une sorte d'insulte à l'intelligence des députés. Même chose lorsque David Cameron réunit le Conseil de Sécurité bien trop tôt. Même chose lorsque le site atlantico.fr lance un sondage CSA pour demander à des sondés français de se prononcer bien trop tôt. C'est insulter une instance délibérante que de lui demander de trancher alors que le travail d'élaboration des preuves n'est pas terminé. C'est prendre la chambre pour une chambre d’enregistrement qui ne fait qu'entériner les ordres. Cela semble vouloir dire aussi que lui-même, David Cameron a un fonctionnement qui n'est pas un fonctionnement rationnel. (Je définis la rationalité comme le fait de faire dans l'ordre l'examen des preuves, puis l'élaboration des conclusions à en tirer).
  6. http://www.ft.com/intl/cms/s/0/5d845eba-10d3-11e3-b5e4-00144feabdc0.html (August 29, 2013 7:47 pm) "UK report on attack fails to produce ‘smoking gun’ evidence" By James Blitz in London Le Joint Intelligence Committee a indiqué qu'il n'avait pas de bonne explication quant à savoir pourquoi le régime Assad aurait pu décider d'accomplir l'attaque de la semaine dernière. « Il n'y a pas de déclencheur politique ou militaire évident pour l'usage par le régime d'armes chimiques à une échelle apparemment plus grande maintenant, particulièrement compte tenu de la présence en Syrie de l'équipe d'investigation de l'ONU », a-t-il dit. Le consensus parmi les hauts responsables de défense et de renseignement britanniques est que l'attaque à l'est de Damas était une erreur et que le gouvernement syrien n'avait pas l'intention d'attirer l'attention sur soi à un moment où l'opinion internationale se focalisait si fortement sur l'Égypte.
  7. http://www.nrc.nl/nieuws/2013/08/29/advies-aanval-op-syrie-juridisch-niet-mogelijk-zonder-mandaat-v-raad/ (29 août 2013) Le ministère des affaires étrangères néerlandais rend publique l'avis du spécialiste de droit international André Nollkaemper qui a été consulté sur le projet de frappe en Syrie : [sans mandat des Nations Unies] « dans la situation actuelle, ce serait illégal ». « l'utilisation d'armes chimiques ne fournit aucune base juridique pour l'usage de la force ».
  8. Hier, pour combler mes lacunes sur le statut légal des armes chimiques, j'ai lu l'historique suivant : http://www.fas.org/nuke/control/geneva/intro.htm où la première chose que l'on apprend est que l'un des premier traités, approuvé par le Sénat des Etats-Unis en 1922, portait simultanément sur les armes chimiques... et sur les sous-marins. Et puis le traité a capoté, à cause de la France qui a refusé de le ratifier à cause des sous-marins. Quand j'ai lu le "surgit d'on ne sait où" de Rony Brauman, j'ai tout de suite repensé à cette histoire de sous-marins. Que des diligences se fassent attaquer par des bandits à cheval, passe encore, que des navires se fassent attaquer par des navires pirates, passe encore, mais des sous-marins qui surgissent d'on ne sait où, c'était probablement le franchissement d'un seuil d'amoralité insoutenable pour la conscience moderne au sortir de la première guerre mondiale. Mais ils avaient peut-être raison. Peut-être faudrait-il reprendre cette idée d'interdire les sous-marins. Brauman dit oui à une action limitée, mais on voit bien avec les questions posées par Boehner ( http://www.air-defense.net/forum/topic/12467-guerre-civile-en-syrie/page-217#entry692120 ) que nous ne sommes pas maîtres d'une éventuelle escalade. On ne peut pas tout prévoir. Il y a une probabilité de réaction en chaine vers une escalade. Une probabilité qu'on peut réduire en cadrant bien l'opération, mais cette probabilité ne sera jamais zéro. Ensuite, Brauman dit "Oui, on peut s'affranchir du Conseil de sécurité de l'ONU. Les précédents ne manquent pas !" Certes il a raison, mais je pense à ce que vient de dire Hubert Védrine à BFMTV. Jusqu'à présent nous étions dans un monde très fortement dominé par "nous" les occidentaux. Donc on pouvait se le permettre et les autres étaient bien obligés d'accepter. Mais dans le monde vers lequel nous allons, cela va changer. Rony Brauman a l'honnêteté d'ajouter : "Il y aura un prix politique à payer, sans doute". Donc je pense que parmi les questions qu'il faut poser aux gouvernements au parlement à Londres, à l'Assemblée à Paris et au Congrès américain, c'est : à quel type de prix à payer faut-il s'attendre de la part de la Russie ? De la part de la Chine ? de l'Inde etc... Qu'on sache où l'on va ou en tout cas qu'on ait une certaine idée, une certaine estimation de ce vers quoi on va et si le jeu en vaut la chandelle. Est-ce que les Chinois vont nous punir en choisissant sur tel ou tel marché d'acheter allemand au lieu d'acheter français, par exemple ? Je ne sais pas. C'est aux spécialistes du gouvernement de répondre.
  9. C'est quand même une bien curieuse façon de s'adresser au public que de poser aux sondés la question d'une "intervention de l'ONU" lorsque la plupart des analystes disent qu'il sera très difficile voire impossible d'obtenir une résolution de l'ONU approuvant l'opération. Il faut saluer le professionnalisme des journalistes de Ouest-France qui ne s'y sont pas laissé tromper, ajoutant à la fin de l'article : La question porte bien sur une intervention militaire « des Nations-Unies », alors que l’opération internationale qui semble se mettre en place après les forts soupçons d’emploi d’armes chimiques par le régime syrien devrait se faire sans mandat de l’ONU.
  10. http://gulfnews.com/news/region/syria/anti-mursi-group-pledges-support-for-al-assad-1.1225088 (28 août 2013) En soutien de l'Armée Arabe Syrienne, Hassan Shahin du mouvement égyptien Tamarod demande que l'on empêche les navires de guerre américains de passer le canal de Suez.
  11. Tomber de rideau final du dernier acte de l'épisode « junte », non ?
  12. http://www.malijet.com/a_la_une_du_mali/80357-sanogo%2C-meneur-du-putsch-de-2012%2C-ne-m%C3%A8nera-pas-la-r%C3%A9forme-de-l%E2%80%99.html (28 août 2013) Le Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, que dirigeait l’ex-capitaine devenu général 4 étoiles, Amadou Haya Sanogo, l’auteur du putsch qui a renversé le régime d’Amadou Toumani Touré, a été dissout par décret présidentiel http://www.malijet.com/en-direct-du-front/80332-une-grande-figure-djihadiste-et-lieutenant-de-belmokhtar-arrete.html (28 août 2013) L’armée malienne a confirmé avoir arrêté Mossab Nadhir, un terroriste membre du groupe de Mokhtar Belmokhtar.
  13. http://www.speaker.gov/press-release/boehner-seeks-answers-president-obama-syria (28 août 2013) Le président de la Chambre des Représentants des États-Unis d'Amérique, le républicain John Boehner, a préparé une liste de questions pour le président Obama : Quel critère le gouvernement a-t-il utilisé pour déterminer que cette utilisation d'armes chimiques est d'une ampleur qui justifie l'action militaire envisagée ? Le gouvernement considère-t-il que cette réponse constituera un précédent, au cas où des atrocités supplémentaires auraient lieu sur le plan humanitaire ? Quel résultat est-ce que le gouvernement attend de sa réponse ? Quel est l'effet souhaité des frappes militaires envisagées ? Si les frappes envisagées n'ont pas l'effet souhaité, est-ce que des frappes supplémentaires seront effectuées ? Est-ce que le seul but d'une frappe envisagée est d'envoyer un avertissement au régime Assad sur l'utilisation d'armes chimiques ? Ou bien est-ce qu'une frappe envisagée pourrait être effectuée dans l'intention de couper le régime dans son élan pour redonner l'avantage sécuritaire à l'opposition ? S'il reste incertain que les frappes obligeront le régime Assad à renoncer et à arrêter d'utiliser des armes chimiques contre le peuple syrien, ou si le président Assad en fait un usage accru, est-ce que le gouvernement envisage une escalade de l'action militaire ? Est-ce que le gouvernement lancera des frappes si les armes chimiques sont utilisées à un niveau moindre ? Envisagez-vous d'utiliser les forces armées des États-Unis pour répondre à des scénarios ou des situations qui n'impliquent pas directement le transfert ou l'utilisation d'armes chimiques ? En supposant que les cibles des frappes militaires envisagées se restreignent au cercle proche d'Assad et au commandement militaire, est-ce que le gouvernement a un plan de secours prêt à être utilisé au cas où les frappes perturbent ou sèment la confusion dans le commandement et le contrôle des stocks d'armement du régime ? Est-ce que le gouvernement a des plans de secours prêts à être utilisés au cas où le régime est coupé dans son élan et où l'avantage passe à des organisations terroristes qui se battent pour acquérir des territoires et les maintenir sous leur contrôle ? Est-ce que le gouvernement a des plans de secours prêts à être utilisés pour dissuader ou pour répliquer au cas où Assad commettrait des représailles contre les intérêts des États-Unis ou ceux de ses alliés dans la région ? Est-ce que le gouvernement a des plans de secours prêts à être utilisés au cas où les frappes impliqueraient les intérêts de puissances étrangères telles que l'Iran ou la Russie ? Est-ce que le gouvernement a l'intention de soumettre au Congrès une demande d'autorisation supplémentaire, au cas où l'étendue et la durée des frappes militaires envisagées dépasseraient celles du plan initial ?
  14. http://www.dw.de/uks-syria-stance-reminiscent-of-iraq-invasion/a-17051078 (28 août 2013) Deux éminents vétérans britanniques, l'amiral Alan West et le contre-amiral Chris Parry se sont prononcés contre l'attaque annoncée.
  15. Pure spéculation de ma part qui repose uniquement sur des "si" et sur aucune information du terrain, mais est-ce qu'on a une idée de la pression que Bachar met sur ses généraux ? Est-ce du même style que celle qu'Hitler mettait sur ses généraux à Stalingrad ? Pris en étau entre un adversaire plus puissant qui commence à vous écraser et un chef suprême qui interdit absolument de reculer, la tentation n'est-elle pas forte de se dégager en transgressant le tabou de l'arme chimique ?
  16. http://news.sky.com/story/1134206/syria-vote-will-not-approve-uk-military-action (28 août 2013) Selon Sky News, le vote au parlement britannique jeudi (demain) n'autorisera pas une participation britannique directe à une opération militaire en Syrie. Le parti travailliste a obtenu que cette autorisation fasse l'objet d'un autre vote qui n'aura pas lieu avant à la fin de la mission des inspecteurs de l'ONU. http://www.bbc.co.uk/news/uk-politics-23862114 (28 août 2013) Même son de cloche à la BBC : David Cameron "a changé d'avis". Finalement il y aura deux votes au parlement avant que le Royaume-Uni ne puisse participer à une action militaire directe en Syrie.
  17. Pourquoi donc a-t-elle proposé une résolution du conseil de sécurité sans attendre le rapport des inspecteurs ? C'est cohérent ?
  18. J'ai écouté l'intervention de Dominique de Villepin sur BFMTV tout à l'heure. J'avais des doutes car je n'avais pas trop aimé sa position sur le Mali, mais là je trouve que c'est du grand Villepin, à consommer sans modération. Son intervention complète doit durer dans les 5 minutes. Pour l'instant je ne trouve que le court extrait vidéo d'environ une minute à l'adresse : http://www.bfmtv.com/politique/syrie-villepin-condamne-une-strategie-aveugle-590566.html Attention de ne pas se fier au résumé par écrit mis par le site bfmtv.com . Villepin n'est pas "opposé à une intervention au sol de la France en Syrie". Il est opposé à une intervention de frappe aérienne, même limitée. Au contraire il ne serait pas contre une intervention au sol ayant une efficacité pour la protection des populations civiles, du type zone tampon, ou couloir humanitaire, ou à une zone d'interdiction aérienne. La machine à désinformer et à déformer les propos est en marche. Le résumé sur l'autre article : http://www.bfmtv.com/international/direct-syrie-montee-fievre-a-washington-589844.html est plus juste : 19h20 - Dominique de Villepin s'oppose à toute intervention militaire Selon Dominique de Villepin, ex-ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac qui s'était opposé à la guerre en Irak en 2003 et qui était l'invité de BFMTV ce mercredi soir, une intervention armée en Syrie ne serait pas "une bonne solution". "Des frappes militaires nous éloigneraient d'un règlement politique et diplomatique. Notre vocation, ce n'est pas de punir quiconque par le biais militaire", ajoute-t-il. "Il n'y a pas de solution miracle, de solution facile", a-t-il conclu.
  19. J'aurais voulu m'appuyer sur l'article que j'ai lu à ce sujet, mais je n'ai pas retenu la référence. Si j'ai bonne mémoire, les plus difficiles à convaincre vont être les Libéraux Démocrates, car ils étaient opposés à la guerre d'Irak de 2003. Mais ce sont aussi des adeptes du retournement de veste, puisqu'ils avaient fait campagne contre la hausse des frais de scolarité universitaires, et qu'ils ont fait le contraire une fois au gouvernement. Dans http://blogs.independent.co.uk/2013/08/27/war-is-legal-when-we-say-so-by-saints-clegg-and-miliband/ le blogueur dénonce l' hypocrisie de Clegg puisqu'il est favorable à ce qui se prépare en Syrie alors qu'il avait dit quand il était dans l'opposition que la guerre d'Irak était illégale sans résolution de l'ONU. Apparemment la chose qui compte pour Clegg actuellement c'est qu'il n'est pas question d'envoyer des troupes au sol. Ce sera intéressant de voir si cette limitation figure dans le texte de la motion qui sera mise au vote.
  20. Dans son article http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2013/08/28/que-ferait-brian-boitano/ Abou Djaffar reproche aux Européens une « posture moralisatrice », mais sauf si j'ai mal compris, sa conclusion principale revient à dire que Bachar est un gros méchant et que donc on a bien le droit d'aller lui casser la gueule à la récré. Mais dire que X ou Y est méchant, n'est-ce pas une posture moralisatrice ? Le plus parfait des amoralistes ne dirait-il pas au contraire : « oui, Bachar est méchant, mais comme il nous laisse tranquille, il peut continuer à faire ce qu'il fait » ?
  21. http://www.romandie.com/news/n/_Syrie_Rome_rejette_toute_action_militaire_sans_mandat_de_l_ONU57270820131418.asp (27 août 2013) L'Italie refuse de participer à une opération militaire contre la Syrie sans une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
  22. J'ai lu hier ce résumé issu d'un article du Spiegel : En lisant cela, je m'étais dit que l'utilisation de ces armes chimiques par le régime de Bachar était une utilisation militaire contre des rebelles armés, et que s'il y avait beaucoup de victimes civiles, c'était parce que nous avons affaire à une guerre de guérilla en zone urbaine avec une importante population civile dans les zones de combats. Cela semble se prêter à une interprétation du type "victimes collatérales" en ce qui concerne ces victimes civiles gazées. « Le passé n'éclairant plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres ». Alexis de Tocqueville, De la Démocratie en Amérique, partie 4, chapitre 8. Excellente remarque. Le Protocole concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques de Genève, 17 juin 1925 a été ratifié par la République Arabe Syrienne le 17 décembre 1968 : http://www.icrc.org/applic/ihl/dih.nsf/States.xsp?xp_viewStates=XPages_NORMStatesParties&xp_treatySelected=280 Cela veut dire qu'au minimum, si l'origine gouvernementale est prouvée, les victimes peuvent se faire indemniser par l'État syrien.
  23. Le grand intéret de cette guerre, en tout cas dans l'optique de Charlie Hebdo (voir http://www.air-defense.net/forum/topic/12467-guerre-civile-en-syrie/page-212#entry691488 ), c'est que cette fois-ci, comme les défenses aériennes syriennes sont plus sérieuses que celles de Kadhafi, on risque d'en casser du rafale. Trois rafales de cassés, c'est trois rafales de remplacés. Emballé c'est pesé et c'est bingo pour l'industrie.
  24. Admettons à titre de pure hypothèse, que tout ce que disent John Kerry et Barack Obama ces derniers jours soit bien vu comme analyse, courageux comme décision, et suscite l'admiration à tous points de vue. Dans cette hypothèse, les Américains jouent leur partition et la jouent très bien comme d'excellents musiciens. Mais est-ce le rôle de la France d'être un perroquet qui n'a rien à dire à part répéter bêtement ce que disent les Américains et éventuellement les imiter, les singer ? Dans ce cas, à quoi sert la France ? La France ne sert à rien. La France est inutile. La France est une bonne à rien. Les Etats-Unis suffisent. Par contre il y a une autre hypothèse, qui était l'hypothèse Chirac-Villepin en 2003, qui est que la France a une autre partition à jouer, qui est d'être le chantre de la légalité internationale - entre autres choses : par exemple ne pas fracturer le monde dans une "guerre des civilisations". À travers ce que dit la France, quand ses serviteurs parlent avec courage et liberté, il y a beaucoup d'Etats qui se reconnaissent. Et pour les Etats-Unis, la France peut servir de radar captant les points de blocage, et donc les inflexions à ajouter à leurs politiques pour les rendre acceptables de façon beaucoup plus universelle. À noter que François Fillon s'est exprimé dans Paris Match pour dire quelque chose de relativement peu banal : « Quand nous étions tous deux Premiers ministres, nous avons travaillé ensemble et résolu plusieurs sujets même sur fond de profonds désaccords. Poutine est quelqu’un avec qui on peut discuter à condition de respecter son point de vue et d’accepter au moins de l’entendre », affirme M. Fillon, dans une interview à Paris Match mise en ligne mardi. « Je ne lui ai pas parlé récemment, j’aurai l’occasion de le faire dans quelques semaines puisque j’irai en Russie et je le verrai. Je lui redirai ce que je lui dis depuis 2 ans sur le sujet, à savoir que la Russie se grandirait en étant le vrai moteur de la recherche d’une solution en Syrie », ajoute-t-il http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Syrie.-Fillon-pour-une-reunion-a-Geneve-sous-l-egide-de-l-ONU_6346-2223422-fils-tous_filDMA.Htm (27 août 2013)
  25. Est-il évident que les victimes de l'attaque américaine qui se prépare seront de dangereux bacharistes ?
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