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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. C'est quand même une bien curieuse façon de s'adresser au public que de poser aux sondés la question d'une "intervention de l'ONU" lorsque la plupart des analystes disent qu'il sera très difficile voire impossible d'obtenir une résolution de l'ONU approuvant l'opération. Il faut saluer le professionnalisme des journalistes de Ouest-France qui ne s'y sont pas laissé tromper, ajoutant à la fin de l'article : La question porte bien sur une intervention militaire « des Nations-Unies », alors que l’opération internationale qui semble se mettre en place après les forts soupçons d’emploi d’armes chimiques par le régime syrien devrait se faire sans mandat de l’ONU.
  2. http://gulfnews.com/news/region/syria/anti-mursi-group-pledges-support-for-al-assad-1.1225088 (28 août 2013) En soutien de l'Armée Arabe Syrienne, Hassan Shahin du mouvement égyptien Tamarod demande que l'on empêche les navires de guerre américains de passer le canal de Suez.
  3. Tomber de rideau final du dernier acte de l'épisode « junte », non ?
  4. http://www.malijet.com/a_la_une_du_mali/80357-sanogo%2C-meneur-du-putsch-de-2012%2C-ne-m%C3%A8nera-pas-la-r%C3%A9forme-de-l%E2%80%99.html (28 août 2013) Le Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, que dirigeait l’ex-capitaine devenu général 4 étoiles, Amadou Haya Sanogo, l’auteur du putsch qui a renversé le régime d’Amadou Toumani Touré, a été dissout par décret présidentiel http://www.malijet.com/en-direct-du-front/80332-une-grande-figure-djihadiste-et-lieutenant-de-belmokhtar-arrete.html (28 août 2013) L’armée malienne a confirmé avoir arrêté Mossab Nadhir, un terroriste membre du groupe de Mokhtar Belmokhtar.
  5. http://www.speaker.gov/press-release/boehner-seeks-answers-president-obama-syria (28 août 2013) Le président de la Chambre des Représentants des États-Unis d'Amérique, le républicain John Boehner, a préparé une liste de questions pour le président Obama : Quel critère le gouvernement a-t-il utilisé pour déterminer que cette utilisation d'armes chimiques est d'une ampleur qui justifie l'action militaire envisagée ? Le gouvernement considère-t-il que cette réponse constituera un précédent, au cas où des atrocités supplémentaires auraient lieu sur le plan humanitaire ? Quel résultat est-ce que le gouvernement attend de sa réponse ? Quel est l'effet souhaité des frappes militaires envisagées ? Si les frappes envisagées n'ont pas l'effet souhaité, est-ce que des frappes supplémentaires seront effectuées ? Est-ce que le seul but d'une frappe envisagée est d'envoyer un avertissement au régime Assad sur l'utilisation d'armes chimiques ? Ou bien est-ce qu'une frappe envisagée pourrait être effectuée dans l'intention de couper le régime dans son élan pour redonner l'avantage sécuritaire à l'opposition ? S'il reste incertain que les frappes obligeront le régime Assad à renoncer et à arrêter d'utiliser des armes chimiques contre le peuple syrien, ou si le président Assad en fait un usage accru, est-ce que le gouvernement envisage une escalade de l'action militaire ? Est-ce que le gouvernement lancera des frappes si les armes chimiques sont utilisées à un niveau moindre ? Envisagez-vous d'utiliser les forces armées des États-Unis pour répondre à des scénarios ou des situations qui n'impliquent pas directement le transfert ou l'utilisation d'armes chimiques ? En supposant que les cibles des frappes militaires envisagées se restreignent au cercle proche d'Assad et au commandement militaire, est-ce que le gouvernement a un plan de secours prêt à être utilisé au cas où les frappes perturbent ou sèment la confusion dans le commandement et le contrôle des stocks d'armement du régime ? Est-ce que le gouvernement a des plans de secours prêts à être utilisés au cas où le régime est coupé dans son élan et où l'avantage passe à des organisations terroristes qui se battent pour acquérir des territoires et les maintenir sous leur contrôle ? Est-ce que le gouvernement a des plans de secours prêts à être utilisés pour dissuader ou pour répliquer au cas où Assad commettrait des représailles contre les intérêts des États-Unis ou ceux de ses alliés dans la région ? Est-ce que le gouvernement a des plans de secours prêts à être utilisés au cas où les frappes impliqueraient les intérêts de puissances étrangères telles que l'Iran ou la Russie ? Est-ce que le gouvernement a l'intention de soumettre au Congrès une demande d'autorisation supplémentaire, au cas où l'étendue et la durée des frappes militaires envisagées dépasseraient celles du plan initial ?
  6. http://www.dw.de/uks-syria-stance-reminiscent-of-iraq-invasion/a-17051078 (28 août 2013) Deux éminents vétérans britanniques, l'amiral Alan West et le contre-amiral Chris Parry se sont prononcés contre l'attaque annoncée.
  7. Pure spéculation de ma part qui repose uniquement sur des "si" et sur aucune information du terrain, mais est-ce qu'on a une idée de la pression que Bachar met sur ses généraux ? Est-ce du même style que celle qu'Hitler mettait sur ses généraux à Stalingrad ? Pris en étau entre un adversaire plus puissant qui commence à vous écraser et un chef suprême qui interdit absolument de reculer, la tentation n'est-elle pas forte de se dégager en transgressant le tabou de l'arme chimique ?
  8. http://news.sky.com/story/1134206/syria-vote-will-not-approve-uk-military-action (28 août 2013) Selon Sky News, le vote au parlement britannique jeudi (demain) n'autorisera pas une participation britannique directe à une opération militaire en Syrie. Le parti travailliste a obtenu que cette autorisation fasse l'objet d'un autre vote qui n'aura pas lieu avant à la fin de la mission des inspecteurs de l'ONU. http://www.bbc.co.uk/news/uk-politics-23862114 (28 août 2013) Même son de cloche à la BBC : David Cameron "a changé d'avis". Finalement il y aura deux votes au parlement avant que le Royaume-Uni ne puisse participer à une action militaire directe en Syrie.
  9. Pourquoi donc a-t-elle proposé une résolution du conseil de sécurité sans attendre le rapport des inspecteurs ? C'est cohérent ?
  10. J'ai écouté l'intervention de Dominique de Villepin sur BFMTV tout à l'heure. J'avais des doutes car je n'avais pas trop aimé sa position sur le Mali, mais là je trouve que c'est du grand Villepin, à consommer sans modération. Son intervention complète doit durer dans les 5 minutes. Pour l'instant je ne trouve que le court extrait vidéo d'environ une minute à l'adresse : http://www.bfmtv.com/politique/syrie-villepin-condamne-une-strategie-aveugle-590566.html Attention de ne pas se fier au résumé par écrit mis par le site bfmtv.com . Villepin n'est pas "opposé à une intervention au sol de la France en Syrie". Il est opposé à une intervention de frappe aérienne, même limitée. Au contraire il ne serait pas contre une intervention au sol ayant une efficacité pour la protection des populations civiles, du type zone tampon, ou couloir humanitaire, ou à une zone d'interdiction aérienne. La machine à désinformer et à déformer les propos est en marche. Le résumé sur l'autre article : http://www.bfmtv.com/international/direct-syrie-montee-fievre-a-washington-589844.html est plus juste : 19h20 - Dominique de Villepin s'oppose à toute intervention militaire Selon Dominique de Villepin, ex-ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac qui s'était opposé à la guerre en Irak en 2003 et qui était l'invité de BFMTV ce mercredi soir, une intervention armée en Syrie ne serait pas "une bonne solution". "Des frappes militaires nous éloigneraient d'un règlement politique et diplomatique. Notre vocation, ce n'est pas de punir quiconque par le biais militaire", ajoute-t-il. "Il n'y a pas de solution miracle, de solution facile", a-t-il conclu.
  11. J'aurais voulu m'appuyer sur l'article que j'ai lu à ce sujet, mais je n'ai pas retenu la référence. Si j'ai bonne mémoire, les plus difficiles à convaincre vont être les Libéraux Démocrates, car ils étaient opposés à la guerre d'Irak de 2003. Mais ce sont aussi des adeptes du retournement de veste, puisqu'ils avaient fait campagne contre la hausse des frais de scolarité universitaires, et qu'ils ont fait le contraire une fois au gouvernement. Dans http://blogs.independent.co.uk/2013/08/27/war-is-legal-when-we-say-so-by-saints-clegg-and-miliband/ le blogueur dénonce l' hypocrisie de Clegg puisqu'il est favorable à ce qui se prépare en Syrie alors qu'il avait dit quand il était dans l'opposition que la guerre d'Irak était illégale sans résolution de l'ONU. Apparemment la chose qui compte pour Clegg actuellement c'est qu'il n'est pas question d'envoyer des troupes au sol. Ce sera intéressant de voir si cette limitation figure dans le texte de la motion qui sera mise au vote.
  12. Dans son article http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2013/08/28/que-ferait-brian-boitano/ Abou Djaffar reproche aux Européens une « posture moralisatrice », mais sauf si j'ai mal compris, sa conclusion principale revient à dire que Bachar est un gros méchant et que donc on a bien le droit d'aller lui casser la gueule à la récré. Mais dire que X ou Y est méchant, n'est-ce pas une posture moralisatrice ? Le plus parfait des amoralistes ne dirait-il pas au contraire : « oui, Bachar est méchant, mais comme il nous laisse tranquille, il peut continuer à faire ce qu'il fait » ?
  13. http://www.romandie.com/news/n/_Syrie_Rome_rejette_toute_action_militaire_sans_mandat_de_l_ONU57270820131418.asp (27 août 2013) L'Italie refuse de participer à une opération militaire contre la Syrie sans une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
  14. J'ai lu hier ce résumé issu d'un article du Spiegel : En lisant cela, je m'étais dit que l'utilisation de ces armes chimiques par le régime de Bachar était une utilisation militaire contre des rebelles armés, et que s'il y avait beaucoup de victimes civiles, c'était parce que nous avons affaire à une guerre de guérilla en zone urbaine avec une importante population civile dans les zones de combats. Cela semble se prêter à une interprétation du type "victimes collatérales" en ce qui concerne ces victimes civiles gazées. « Le passé n'éclairant plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres ». Alexis de Tocqueville, De la Démocratie en Amérique, partie 4, chapitre 8. Excellente remarque. Le Protocole concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques de Genève, 17 juin 1925 a été ratifié par la République Arabe Syrienne le 17 décembre 1968 : http://www.icrc.org/applic/ihl/dih.nsf/States.xsp?xp_viewStates=XPages_NORMStatesParties&xp_treatySelected=280 Cela veut dire qu'au minimum, si l'origine gouvernementale est prouvée, les victimes peuvent se faire indemniser par l'État syrien.
  15. Le grand intéret de cette guerre, en tout cas dans l'optique de Charlie Hebdo (voir http://www.air-defense.net/forum/topic/12467-guerre-civile-en-syrie/page-212#entry691488 ), c'est que cette fois-ci, comme les défenses aériennes syriennes sont plus sérieuses que celles de Kadhafi, on risque d'en casser du rafale. Trois rafales de cassés, c'est trois rafales de remplacés. Emballé c'est pesé et c'est bingo pour l'industrie.
  16. Admettons à titre de pure hypothèse, que tout ce que disent John Kerry et Barack Obama ces derniers jours soit bien vu comme analyse, courageux comme décision, et suscite l'admiration à tous points de vue. Dans cette hypothèse, les Américains jouent leur partition et la jouent très bien comme d'excellents musiciens. Mais est-ce le rôle de la France d'être un perroquet qui n'a rien à dire à part répéter bêtement ce que disent les Américains et éventuellement les imiter, les singer ? Dans ce cas, à quoi sert la France ? La France ne sert à rien. La France est inutile. La France est une bonne à rien. Les Etats-Unis suffisent. Par contre il y a une autre hypothèse, qui était l'hypothèse Chirac-Villepin en 2003, qui est que la France a une autre partition à jouer, qui est d'être le chantre de la légalité internationale - entre autres choses : par exemple ne pas fracturer le monde dans une "guerre des civilisations". À travers ce que dit la France, quand ses serviteurs parlent avec courage et liberté, il y a beaucoup d'Etats qui se reconnaissent. Et pour les Etats-Unis, la France peut servir de radar captant les points de blocage, et donc les inflexions à ajouter à leurs politiques pour les rendre acceptables de façon beaucoup plus universelle. À noter que François Fillon s'est exprimé dans Paris Match pour dire quelque chose de relativement peu banal : « Quand nous étions tous deux Premiers ministres, nous avons travaillé ensemble et résolu plusieurs sujets même sur fond de profonds désaccords. Poutine est quelqu’un avec qui on peut discuter à condition de respecter son point de vue et d’accepter au moins de l’entendre », affirme M. Fillon, dans une interview à Paris Match mise en ligne mardi. « Je ne lui ai pas parlé récemment, j’aurai l’occasion de le faire dans quelques semaines puisque j’irai en Russie et je le verrai. Je lui redirai ce que je lui dis depuis 2 ans sur le sujet, à savoir que la Russie se grandirait en étant le vrai moteur de la recherche d’une solution en Syrie », ajoute-t-il http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Syrie.-Fillon-pour-une-reunion-a-Geneve-sous-l-egide-de-l-ONU_6346-2223422-fils-tous_filDMA.Htm (27 août 2013)
  17. Est-il évident que les victimes de l'attaque américaine qui se prépare seront de dangereux bacharistes ?
  18. Encore une fois, pourquoi est-ce que ce n'est pas écrit noir sur blanc dans un traité international ? Et qu'est-ce qu'attendent les Américains pour mettre en prison les pilotes de l'Enola Gay ?
  19. Il a été dit (par exemple ici : http://www.cfr.org/iraq/war-necessity-war-choice/p18273 ) à propos de la guerre d'Irak de 2003 qu'elle était une "guerre par choix" en contraste avec la guerre d'Irak de 1991 qui était une "guerre par nécessité". Les Etats-Unis sont-ils en train de renouer en Syrie avec les "guerres par choix" ? Il est dit qu'il faut "punir" pour dissuader de l'utilisation d'armes chimiques. Si ce principe est un bon principe, pourquoi est-ce que cela ne fait pas déjà 5 ans, 10 ans, 15 ans qu'on essaie de mettre cela dans un traité et de faire ratifier les pays ? Même s'il y a des difficultés, et qu'il y a des pays difficiles à convaincre de signer, c'est toujours utile de rassembler les pays qui sont pour, de les compter et, ensemble, de faire pression diplomatiquement sur les pays réticents pour les convaincre de signer. Quelle est donc la justification pour ne pas avoir lancé cette mise au net du droit international dans ce domaine ? Y a-t-il vraiment un risque de banalisation de l'emploi des armes chimiques si on ne fait rien ? Est-ce que les nuages chimiques vont exploser partout sur la planète ? J'ai l'impression que ce risque est faible parce que les pays sont déjà responsabilisés à travers le traité existant par lequel ils s'engagent à ne pas en fabriquer et à détruire les stocks existants. Le risque ne peut provenir que des 8 pays qui ne veulent pas signer le traité existant. On pourrait faire pression pour les faire signer : l'Angola, le Sud Soudan, ce n'est peut-être pas la mer à boire. En revanche il y a un risque de banalisation du recours à la guerre sans accord du conseil de sécurité de l'ONU. N'est-ce pas une menace bien plus sérieuse pour la paix dans le monde dans les 15 prochaines années ? Entre ces deux risques - banalisation des armes chimiques et banalisation du recours à la guerre sans passer par la case diplomatie, lequel est le plus grand ? Enfin du point de vue de l’intérêt national français, zapper le conseil de sécurité, c'est scier la branche sur laquelle on est assis. Le siège de membre permanent du conseil de sécurité est un levier de puissance pour la France. La France saborde son levier de puissance. Les gens qui se demandaient ce que cette moyenne puissance déclinante faisait encore sur son siège permanent doivent suivre cela avec le sourire en coin.
  20. Ce n'est pas prévu par le droit international. On ne peut pas inventer du droit international sur un coup de tête parce que ça nous arrange. Il faut en discuter avec tous les pays et si tous les pays sont d'accord et signent alors cela devient le droit international et on peut l'appliquer. Par exemple il y a une convention sur le génocide qui dit clairement que dès qu'un pays commet un génocide les autres pays doivent l'attaquer pour lui faire cesser son génocide. C'est clair. Pour l'utilisation d'armes chimiques on pourrait envisager un traité similaire. Mais il faut faire les choses dans l'ordre. Premièrement rédiger un traité. Deuxièmement le faire ratifier par les Etats. Troisièmement le mettre en application.
  21. Dans les années 1920, les Espagnols ont gazé des civils rifains dans la guerre du Rif. Aujourd'hui les Espagnols n'ont probablement plus d'armes chimiques et ils sont probablement très loin de recourir à nouveau à cet acte. Pourtant personne ne les a puni. De toute façon j'ai du mal à comprendre le concept de punir quelqu'un d'avoir tué des femmes et des enfants en tuant d'autres femmes et d'autres enfants.
  22. Le contraste entre le ton va-t-en-guerre de l'article de CBS signalé par Boule75 et les commentaires anti-guerre des internautes en bas de la page est très net ( http://www.cbsnews.com/8301-18563_162-57600171/obama-orders-release-of-report-justifying-syria-strike/ )
  23. Les études dans ce domaine avaient permis de décrire quelques mécanismes tels que le "tipping point" dès les années 1960 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tipping_point
  24. C'est le contraire. C'est la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution qui refuse de parler avec Bachar ou ses ministres ou ses ambassadeurs. C'est inscrit dans le texte fondateur de la coalition que le régime doit être renversé. À partir de là il n'y a pas de dialogue possible. Référence : article 5 de l'accord de Doha, 8-11 novembre 2012 http://www.etilaf.org/en/about/documents/doha.html : "Not to engage in dialogue or discussions with the current regime." / Ne pas engager le dialogue ou de discussions avec le régime actuel.
  25. http://www.dw.de/us-uk-strike-against-assad-carries-high-risks/a-17045736 (27 août 2013) Paul Rogers, expert britannique émet l'hypothèse d'une opération américaine très limitée (une « frappe de démonstration contre un équipement de tel ou tel type du régime, centre de renseignement ou centre de commandement ») donc la participation de la France et de la Grande Bretagne est « très improbable ». Les conséquences à soupeser sont selon lui la possibilité que les armes chimiques continuent d'être utilisées, que les faucons iraniens fassent pression pour hâter la fabrication d'une bombe atomique, qu'Al Nusra et les autres islamistes se renforcent. http://www.dw.de/brzezinski-syria-strategy-is-a-well-kept-secret/a-17045802 (27 août 2013) Zbigniew Brzesinski dénonce l'absence de stratégie et estime qu'une coalition réduite aux USA, à la France et à la Grande Bretagne est trop étroite et maladroite politiquement, évoquant le vieux colonialisme.
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