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  1. Il y a 1 heure, g4lly a dit :

    En gros ils disent qu'ils font comme l'OTAN. Que la Biélorussie est en danger et que sa coopération militaire avec la Russie la protège, d'ou le déploiement d'arme Russe en Biélorussie ... exactement comme le déploiement d'armes américaines dans tout un tas de pays OTAN.

    Les américains auraient déployé des armes nucléaires dans de nouveaux pays de l'OTAN ? Sacrée nouvelle... !!
    Ou alors il s'agit d'armes conventionnelles mais on n'est plus dans le cadre de la question de @rogue0.

    Ca m'apparaît comme une violation du TNP pour ma part même s'il me semble que Moscou avait affirmé conserver le contrôles de qui aurait été déployé près de Minsk.

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  2. Il y a 11 heures, Alexis a dit :

    C'est un entretien que Poutine a eu hier avec un groupe de journalistes de la presse internationale, y compris européenne et américaine

    Poutine n'acceptera de mettre fin au conflit que si l'ensemble des objectifs de guerre de la Russie est atteint (conditions exigées lors de la négociation de mars-avril 2022 + territoire conquis par les forces russes à ce jour)

    S'il y avait eu le moindre doute à ce sujet, il l'a fait disparaître en répétant ces objectifs (pour la Nème fois) il y a quelques jours. J'en avais parlé ici

    Donc on n'a toujours pas sa définition de "nazi". Allez, je l'aide : "est nazi qui lui résiste".

    Il ne s'agit finalement que d'un Nième enrobage propagandiste à destination des gogos.

  3. il y a une heure, olivier lsb a dit :

    BREAKING news !

    VVP nous donne enfin sa définition de ce que veut dire "dénazification". Et d'un coup, je dois bien admettre que cette guerre prend un tout autre sens.

    https://x.com/wartranslated/status/1798441714354430041

     

    Une question : qui est autour de cette table, quelle est cette réunion ?

    Une réflexion : il va falloir identifier ce que "nazi" est censé signifier pour Poutine, car on n'est guère plus avancé, en fait... Tout celà n'est qu'un piètre habillage, mais habillons si ça permet de mettre fin au conflit. Ça ne trompera que ceux qui veulent l'être.

  4. Il y a 3 heures, Alexis a dit :

    S'agissant du 4., c'est-à-dire le raid de représailles dans la zone d'opération de l'armée russe en Ukraine, la démonstration donnée par les Rafale M il y a quelques jours, dont je parlais plus haut, donne quand même à penser

    Aller-retour entre mer Ionienne et mer Baltique, 2 000 km plus au Nord, en six heures, avec ravitaillement en vol... Si à partir de cette même mer Ionienne on parcourt cette distance vers le Nord-Est, on arrivera au Donbass en passant au-dessus de la Crimée. Quelques degrés plus vers l'Est, ce serait Rostov-sur-le-Don et Krasnodar, en Russie du sud. Dans les deux cas, un A330 MRTT basé par exemple en Roumanie peut assurer le ravitaillement

    Je n'ai aucune idée de la décision que prendrait le président de la République dans le scénario que j'imaginais. Mais Paris a envoyé à Moscou un "avertissement sans frais" sur la capacité de la France à effectuer une mission de ce genre. L'objectif est clairement que Moscou ne sache pas si la France le ferait - le doute au minimum est créé

    J'ai personnellement quelques doutes sur le scénario 2., parce qu'il me semblerait difficile de justifier ne pas donner les meilleurs outils disponibles aux militaires français déployés en Ukraine pour se protéger

    Enfin on verra... ou pas, tout ceci dépend d'une double décision, de Macron de déployer, de Poutine d'attaquer

    Les options peuvent changer en fonction des modalités de déploiement initial : avec ou sans DCA ? Avec ou sans DA (zone d'exclusion) ? Près d'Odessa avec des moyens lourds déployés en Roumanie face à la Transnistrie ou dilués sur plein de sites ?

    En outre, Moscou dispose peut-être d'options moins grossières que la frappe de missiles, genre "accident bête", empoisonnement, rixe mortelle...

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  5. Le 05/06/2024 à 19:57, Polybe a dit :

    Ce serait un step très important. Mais je m'interroge sur l'amateurisme de l'action. Cela ressemble gros comme une maison a un truc non commandité, suggéré, flou, où on s'en fout que ça puisse rater. L'essentiel sera de ne pas pouvoir caractériser un commanditaire. Une brêle sacrifiable et qui fera un (gros) avertissement/dissuasion.

    Le recrutement ou plutôt la manipulation de brêles-pas-cher est revenu régulièrement ces derniers temps (étoiles de David sur synagogues, mains rouges sur  mémorial...).

    Et elles ne sont pas faciles à dissuader, les brêles...

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  6. il y a 31 minutes, Ciders a dit :

    Sur le dernier point en particulier, quelle est la logique derrière ces ventes ibériques à prix "nul" ?

     

    il y a 25 minutes, Delbareth a dit :

    Quand tu as de l'électricité, il faut l'utiliser. Si ta consommation interne n'est pas suffisante, tu la revends (éventuellement à perte) pour t'en débarrasser.

    Les pays avec des EnR qui produisent quand ça leur chante, ont parfois des prix de marché d'électricité fortement négatifs.

    Je suppose qu'il y a aussi un triple problème de régulation :

    • de la production (mise en rideau des éoliennes et des centrales pilotables), notamment si elle est déconcentrée entre pleins d'acteurs et que le mécanisme est mal organisé. On peut observer sur Eco2mix, de temps en temps, lors des phase de surproduction en France, que d'un coup on a une baisse de production éolienne par exemple : l'Espagne sait-elle faire ça ?
    • de la consommation (incapacité à profiter des pics de production en remplissant les STEP, par exemple ; en ont-ils ?) ;
    • du réseau (équilibrage).
  7. Il y a 23 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Podcast: The F-35 Has A Case Of Long COVID

    Podcast : Le F-35 a un cas de COVID prolongé

    Transcription

    Robert Wall :

    Bienvenue à tous dans le podcast Check 6 d'Aviation Week. Aujourd'hui, nous examinons la situation du Lockheed Martin F-35 Joint Strike Fighter qui, selon les derniers chiffres du Government Accountability Office, s'est transformé en un programme américain de 2 000 milliards de dollars sur sa durée de vie prévue.

    Le F-35 est, selon les personnes auxquelles on s'adresse, un échec retentissant ou un énorme succès. Mais quelle que soit la position que l'on occupe sur ce spectre, une chose est claire. Le F-35 s'est très bien vendu à l'étranger, même s'il n'est pas encore tout à fait au point.

    Steve Trimble, rédacteur en chef de la section défense d'Aviation Week, et Tony Osborne, notre chef de bureau à Londres, sont là pour vous aider à décortiquer tout cela. Je suis Robert Wall, rédacteur en chef d'Aviation Week pour la défense et l'espace.

    Steve, permettez-moi de commencer par vous. Le GAO a récemment publié un autre rapport sur le F-35, avec de nouveaux détails sur certains des problèmes liés au développement des dernières mises à jour, le TR-3, et d'autres questions. Il est frappant de constater que Lockheed Martin a livré 91 % des avions à la fin de l'année dernière et que Pratt & Whitney, le fournisseur de moteurs, n'a livré aucun moteur dans les délais au cours de cette période. Mais Steve, je suis curieux de savoir ce que vous avez retenu du rapport du GAO.

    Steve Trimble :

    Tout au long de la vie du programme F-35, le GAO s'est montré critique à l'égard de la manière dont il était géré par le bureau de programme, mais cette fois-ci, il s'est montré particulièrement critique, et il y a de nouveaux détails très intéressants sur certains des problèmes auxquels il est confronté actuellement.

    Il est important de comprendre qu'il y a deux voies de mise à niveau spécifiques qui sont discutées ici. La première est la mise à jour technologique 3, qui ajoute un nouveau processeur intégré, c'est-à-dire un supercalculateur moderne que l'on installe dans l'avion. Ensuite, il y a la modernisation du bloc 4. Et il n'y a pas de modernisation du bloc 4 sans rafraîchissement technologique ou TR-3, TR-3.

    Le bloc 4 comprendra un nouveau radar, pour les clients américains uniquement, l'APG-85, qui remplacera l'APG-81. Les clients internationaux conserveront l'APG-81. Nous disposons également d'un système de guerre électronique beaucoup plus puissant. Au lieu de huit récepteurs, nous en avons 20. Il s'agira essentiellement d'une ferme d'antennes à bord de l'avion. Et un grand nombre de nouvelles munitions, tant américaines qu'étrangères.

    Tout cela arrive, mais tardivement, n'est-ce pas ? Le TR-3 était censé être livré, le nouveau matériel avec la première version du logiciel Block 4, en juillet de l'année dernière. Cela n'a pas été le cas. Il est toujours en cours de certification. Et depuis juillet, le Joint Program Office a refusé d'accepter la livraison de tout nouvel avion F-35 qui sortirait de la chaîne sans cette certification. Lockheed a donc continué à construire des F-35 au même rythme, ce qui fait que des dizaines, voire plus d'une centaine de F-35 ont été construits et ont été directement stockés depuis le mois de juillet.

    Et maintenant, nous recevons ce rapport du GAO qui dit que, d'une certaine manière, la bonne nouvelle est qu'ils vont commencer à livrer des F-35 équipés de TR-3, en principe en juin. En gros, ce mois-ci. C'est donc une bonne nouvelle, sauf que ces avions équipés du TR-3 n'utiliseront qu'un logiciel limité. Il ne s'agira probablement que de logiciels codés pour l'entraînement, et non pour le combat. Aucune des nouvelles capacités qui devaient être introduites avec la première version du Block 4 ne sera incluse. Et ce logiciel ne sera pas définitivement certifié, selon le rapport du GAO, avant au moins 2025. Nous parlons donc maintenant d'un retard d'au moins deux ans pour la capacité TR-3 avec la version initiale du Block 4.

    C'est donc un problème. Mais il est également question des coûts qui en découleront. Il y a des problèmes avec le développement de l'APG-85 AESA. Il s'agit d'un programme très confidentiel dont nous ne savons pas grand-chose. En fait, nous ne comprenons pas comment il a été inclus dans le bloc 4. Il n'a été reconnu qu'il y a quelques années.

    Le rapport du GAO en parle pour la première fois et indique que le bureau du programme envisage de reporter certaines des grandes améliorations du bloc 4 qui dépendent de la gestion thermique et des améliorations de la poussée et de la puissance des moteurs qui sont également financées sur une voie distincte et qui ne seront pas livrées avant 2030 ou 2032, dans ce délai. L'examen porte donc sur le fait de ne pas différer les capacités du bloc 4 qui dépendent de ces améliorations de l'infrastructure de l'avion jusqu'à ce qu'elles soient prêtes.

     

    [...]

    C'est moi ou ils oublient que non seulement le "logiciel" Block 4 dépend du nouvel "ordinateur" TR3, mais qu'en prime le TR3 dépend du nouveau réacteur, et que ce dernier n'est pas du tout au point puisque qu'il est encore... en phase de définition ?

    Peut-être ce réacteur sera-t-il moins nécessaire pour les F-35 européens qui conserveront le "vieux" radar ? Ces derniers pourront-ils alors bénéficier de toutes les armes, et de mises à jour au même rythme ?

    Au passage, je découvre qu'il y aura donc encore une plus grande variété de standards de F-35... donc une plus grande combinatoire à adresser pour les mécanos, les ingénieurs, les gestionnaires du parc, pour les tests tout simplement.
    N'y aurait-il pas comme une petite odeur de NH-90, en bien pire ?

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  8.  

    Il y a 4 heures, olivier lsb a dit :

    Oui son article est vraiment excellent, et le forum fait ses devoirs de lecture :concentrec:

    Un point ne me semble pas abordé : la capacité de l'artillerie russe à tirer sur coordonnées avec un fort degré d'autonomie. Le CAESAR dispose d'une centrale inertielle embarquée et d'un calculateur de tir sophistiqué : quid de ses équivalents russes ?

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  9. il y a 15 minutes, Alexis a dit :

    En pas très construit, mais je dirais 

    - Répression de la population dans les régions de l'Ukraine directement annexées par la Russie (incluant très probablement tout le front ukrainien de la mer noire), imposition de l'idéologie "Monde russe", ceux qui émettent des protestations sont forcés à se dédire sous menace de violence, ceux qui luttent activement contre sont éliminés socialement (prison à long terme) ou physiquement (meurtre) Cette partie de l'Ukraine reçoit de l'aide de Russie pour la reconstruction, l'efficacité en est cependant limitée par la corruption

    - La partie de l'Ukraine restant nominalement indépendante étant démilitarisée et interdite de coopération militaire avec l'Ouest, le gouvernement de Kiev (pas dirigé par Zelensky évidemment) est soumis à la Russie, il s'aligne sur Moscou en politique étrangère sous menace constante de nouvelle invasion. Il reconnaît faire partie du "Monde russe", comme la Biélorussie. Dans cette Ukraine amoindrie, la langue russe a le même statut que l'ukrainien, les organisations nationalistes sont interdites, et encore celles qui ont l'heur de moindrement déplaire au Kremlin. Cette Ukraine nominalement indépendante ne reçoit guère d'aide de personne, et de l'Ouest non plus

    - La Transnistrie a été intégrée à la Russie. La Moldavie diminuée soit a adopté à temps la même position que la Géorgie, soit a été envahie et mise au pas

    - Effort militaire de long terme des pays à l'ouest du "monde russe", afin d'assurer une dissuasion conventionnelle et nucléaire contre Moscou, la zone chaude étant les fragiles Etats baltes. Suivant l'orientation des Etats-Unis, diminution rapide de leur implication en Europe (ligne Trump) ou diminution plus lente (ligne Biden), l'adaptation se fait plus ou moins dans la douleur et l'angoisse. La reconfiguration, ou non, voire au plus le remplacement de l'OTAN continue à dépendre d'abord non des actes et entreprises de Moscou, mais bien du choix fondamental de Washington

    - Pas d'impact fondamental de ces événements sur l'opposition en Europe populistes-élitistes / souverainistes-européistes (ou par quelque nom qu'on l'appelle) Ce n'est tout simplement pas le sujet principal de cette opposition

    - La Russie est renforcée à moyen terme par cette guerre, mais de manière limitée. Les peut-être 15 millions d'habitants supplémentaires (le pays frôle les 160 millions) le renforcent démographiquement mais nécessitent beaucoup d'investissements. L'interruption de l'exportations de capitaux a des effets bénéfiques (plus d'investissements en Russie, moins de villas de luxe en Europe) Cependant la défense continue de coûter cher, plus proche du 7% du PIB de 2024 que du 3% de 2021, du fait de l'idéologie désignant en l'Occident une menace éternelle. Le redéploiement du commerce extérieur vers Asie et monde en développement occasionne plus d'un mécompte, Pékin ne se privant pas d'imposer ses conditions commerciales. La Russie reste d'assez loin la première puissance militaire d'Europe, mais continue de pâtir de l'isolation économique du reste du continent que Poutine a précipitée

    - Le prestige international des Etats-Unis et de l'Europe a subi un coup sérieux. Contrairement aux espoirs affichés à Moscou, ce coup n'a cependant pas pour résultat d' "abattre la domination américaine". Les autres continents et civilisations prennent note des conséquences, s'adaptent, mais l'avenir de l'actuelle prépondérance américaine dépend en définitive de leur capacité ou non dans les 10-20 ans de remonter la pente éducative, industrielle et technologique face à la Chine, non de l'échec localisé de Washington en Ukraine. De même pour les Européens, leur capacité à remonter la pente et reprendre le chemin du développement dépendra d'eux-mêmes, non des conséquences de la guerre d'Ukraine

     

    Bref des conséquences catastrophiques pour l'Ukraine évidemment, mais pas pour grand monde sinon. Pour les autres, du négatif, ou de la demi-teinte. Sauf probablement pour la Chine, qui a gagné sans l'avoir cherché une vassalisation économique de la Russie, plus un affaiblissement du prestige et peut-être de la domination monétaire du rival américain

    La dixième ou onzième des grandes guerres du XXIème siècle (avec la définition "grande = nombre de morts à six chiffres au moins") a eu lieu en Europe, c'est son originalité par rapport aux autres. Mais ses conséquences, évidemment négatives, ne sont pas plus catastrophiques pour le Monde que celles des autres guerres de ce genre. Guerre fondamentalement locale, et non continentale sans parler de mondiale, ce sont les habitants des seules régions en guerre qui en ont véritablement pâti

    Et exil des ukrainiens en Europe : Poutine récupère un pays vide et l'incorpore comme la Biélorussie.

    Bases militaires permanentes de l'UE en Roumanie.

  10. il y a 11 minutes, g4lly a dit :

    C'est de l'artillerie petit calibre. Mortier ou lance grenade automatique.

    La séquence n'est pas suffisamment continue pour en être certain, mais s'il s'agit d'artillerie, on observe pas de dispersion : le nombre de coups qui tombent dans un rayon très faible (qques mètres) autour du MRAP sans qu'on en voie aucun autre tomber plus loin simultanément est spectaculaire.

    Ca me fait penser à ce que serait une scène de "chasse au MRAP" avec un Babayaga.

  11. il y a 7 minutes, olivier lsb a dit :

    La vidéo complète de la séquence tendue de l'évacuation au MaxxPro. Et une fois n'est pas coutume, une bande son pas dégeu. 

    https://x.com/PStyle0ne1/status/1796952979745968632

    Sur la première partie de la vidéo, où l'on observe plusieurs explosions proches du véhicule : de quelle origine sont-elles vu de vous ? Des tirs de mortiers, des tirs de chars à longue portée ou même d'artillerie me semblent exclus tant ça vise proche, et si c'était des tirs de chars de pas-trop-loin, je comprend mal pourquoi ils tomberaient à chaque fois juste à côté plutôt que sur le véhicule. Des grenades lancées du dessus par un drone ?

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  12. Il y a 21 heures, Wallaby a dit :

    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240601-élections-afrique-sud-anc-fortement-sanctionné-presidentielle-parti-pouvoir-perd-majorité-absolue-cyril-ramaphosa-mandela-jacob-zuma

    Le Congrès national africain (ANC) reste le premier parti du pays, mais est fortement sanctionné : la formation de Cyril Ramaphosa n’obtient que 40% des suffrages. Il perd ainsi sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, soit du jamais-vu depuis la fin de l’apartheid.

    En deuxième position, l'Alliance démocratique peut compter sur environ 22 % des voix, quand le parti MK a pu se hisser en troisième position, à environ 15 %, toujours selon le décompte presque final.

    L’ANC devrait aussi voir sa majorité absolue être confisquée dans plusieurs régions, alors que le pays votait également pour des scrutins provinciaux. Ce devrait être le cas pour le Gauteng, qui comprend Johannesburg et Pretoria, et encore plus surprenant, dans le KwaZulu-Natal : le parti MK de l’ex-président Jacob Zuma devrait y passer loin devant, à seulement quelques points de la barre des 50 %.

    Ca pourrait contrarier certaines manœuvres internes aux "BRICS" et être vus comme un inconvénient par Moscou comme par Pékin : à suivre.

    En prime :

    • des partis d'opposition signalent d'ors et déjà des doutes sur la sincérité du scrutin à certains endroits (et demandent des recomptages) : un motif courant (constant ?) en Afrique, mais à suivre.
    • quant à Zuma, il déclare carrément qu'en fait son parti aurait remporté 60% des suffrages... Ca sent la tentation du passage en force.

    A suivre, définitivement !

    (Il me semble qu'il y a quelques enjeux autour du platine notamment qui, de mémoire, n'était principalement extrait qu'en Russie et en Afrique du Sud et est crucial en tant que catalyseur à beaucoup d'endroits).

  13. il y a 13 minutes, CortoMaltese a dit :

    Oui, ce n'est au fond que la poursuite de la tendance à la dilution des forces qu'on observe depuis 150 ans. A mesure que la puissance de feu augmente (ou ici, plutôt sa précision), le champs de bataille devient vide de forces. Il n'est pas impossible que l'avenir du champs de bataille moderne soit une vaste zone d'interdiction de plusieurs kilomètres de profondeur où personne n'ose y faire pénétrer autre chose que des drones aériens et terrestres sacrifiables. 

    Dilution cependant complexe à conjuguer avec l'impératif de concentration des feux pour bousculer l'ennemi. Au final, ceux qui savent en même temps diluer pour réduire leur vulnérabilité et concentrer les efforts sur les points à réduire disposent d'un avantage : les communications, la synchronisation sont essentiels et les concepts de partage de la situation tactique détaillée en temps réel "à la Titan" semblent pertinents (s'ils fonctionnent et n'induisent pas de vulnérabilité supplémentaire).

    il y a 2 minutes, Ciders a dit :

    Tout cela est bien beau mais il subsiste un léger problème. On ne tient pas de territoires avec des drones. On les prend encore moins.

    Il faudra donc toujours des hommes au sol.

    Il en faudra toujours probablement mais pas forcément dans tous les cas de figure : si on sait prendre ou tenir une tranchée et y installer des feux sans hommes pour interdire sa reconquête à l'ennemi, fut-ce de manière strictement locale, si on sait interdire l'usage d'une route par des moyens automatisés, on "tient le (petit bout de) terrain" sans nécessairement y déployer des hommes, ou alors en les laissant très à l'abri. Je ne crois pas qu'on y soit, mais y va-t-on ?

  14. Il y a 11 heures, Wallaby a dit :

    C'est un peu un cliché ou un mythe. En réalité la Silicon Valley n'est pas le fruit de l'ultralibéralisme, mais plutôt un fruit qui a mûri après que la plante ait été arrosée de beaucoup d'argent public :

    https://systemx.stanford.edu/news/2019-07-09-000000/how-department-defense-bankrolled-silicon-valley (9 juillet 2019)

    O'Mara soutient de manière convaincante que Fairchild « a établi un modèle que des milliers d'entreprises ont suivi au cours des décennies suivantes : Trouver des investisseurs extérieurs prêts à apporter des capitaux, donner aux salariés des actions, perturber les marchés existants et en créer de nouveaux ». Mais elle précise que cette formule n'est pas le fruit de la seule magie des marchés libres ; il a fallu beaucoup d'argent du ministère de la défense pour transformer la région. Comme par hasard, les Soviétiques ont lancé Spoutnik trois jours après l'incorporation de Fairchild, inaugurant ainsi un torrent d'argent dans le secteur technologique qui n'a fait qu'augmenter avec la course à l'espace.

    Un phénomène similaire s'est reproduit dans les années 1980, lorsque l'initiative de défense stratégique de Ronald Reagan et l'initiative informatique stratégique de Darpa - visant à contrer les menaces posées respectivement par l'Union soviétique et le Japon - ont permis d'injecter encore plus de ressources dans les entreprises de la région. L'argent de la défense, observe O'Mara, « est resté le moteur du type "big government" [interventionnisme étatique, socialisme] caché sous le capot de la nouvelle et brillante voiture de sport des entrepreneurs de la vallée, volant largement sous l'écran radar de la couverture médiatique saturée par les pirates informatiques et les capitalistes ».

    L'ironie persistante", écrit O'Mara, réside dans le fait que “certaines des personnes les plus enrichies par le nouveau complexe militaro-industriel figurent également parmi les critiques les plus virulents de l'industrie technologique à l'égard des grands gouvernements”.

    La figure emblématique de cette contradiction est le libertaire Peter Thiel, fondateur de PayPal, qui a depuis financé une autre société d'extraction de données de la Silicon Valley, Palantir, nommée d'après les « pierres de vue » dans « Le Seigneur des anneaux ». Les principaux clients de Palantir ? La C.I.A. et des entreprises travaillant pour la sécurité nationale.

    Margaret O’Mara, The code - Silicon Valley and the Remaking of America

    On peut ajouter que l'internet que nous connaissons est issu de l'Arpanet, un projet de la DARPA.

    Il y a aussi de l'argent public dans le système universitaire, à travers la National Science Foundation ou du fait par exemple que l'université de Berkeley est une université publique de l'État californien.

    En fait les deux aspects sont pleinement compatibles et déployés dans le cas de l'informatique en Californie, et probablement aussi pour le spatial :

    - une politique d'état multiforme, avec un très fort soutien financier (programmes militaires, académiques...) mais aussi juridique et diplomatique ;

    - de fortes incitations privées avec un écosystème financier adapté et le soucis d'attirer "les meilleurs" en acceptant de fortes disparités de traitement.

     

    Je ne suis pas certain que ce soit très différent en Chine dans certains domaine...

  15. Le Guardian en rajoute une petite couche (via Deepl) :

    La plus grande usine de Boeing est en « mode panique », selon les travailleurs et les responsables syndicaux, les dirigeants étant accusés de harceler le personnel pour qu'il garde le silence sur les problèmes de qualité.

    L'avionneur américain est aux prises avec une crise de sécurité déclenchée par l'explosion d'un panneau de cabine lors d'un vol en janvier, ainsi qu'avec un examen minutieux de sa chaîne de production, les autorités de régulation ayant lancé une série d'enquêtes.

    Son site d'Everett, dans l'État de Washington, considéré comme le plus grand bâtiment industriel du monde, est au cœur des activités de Boeing, responsable de la construction d'avions tels que le 747 et le 767, ainsi que de la réparation du 787 Dreamliner.

    Un mécanicien du site, qui travaille pour Boeing depuis plus de trente ans, a affirmé que le site était « plein » d'avions 787 défectueux à réparer.

    [...]

    • Merci (+1) 2
  16. Il y a 12 heures, Patrick a dit :

    Elle sert d'exemple, rien d'autre. Te fais pas de nœuds au cerveau.

    Ça illustre la polarisation et l'ethnicisation du conflit. Vu le nombre de gens d'ascendance Ukrainienne en Russie, je me demande parfois si leur départ ne risquerait pas de provoquer un problème démographique encore plus grand pour poutine.

    Au choix ou commitamment : terrible aveux de faiblesse (le Kremlin en est-il réduit à ça ?) et/ou hubris délirant (croit-il vraiment que sa population puisse être si lessivée du cerveau qu'elle puisse ne plus même concevoir que l'Ukraine ait le droit de se défendre ?).

  17. Il y a 4 heures, MIC_A a dit :

    La Turquie, chantre de la paix (quand ça l'arrange) et qui est passé maitre dans l'art de manger à tous les râteliers !
    Qu'ils se rassurent, L'Otan ne sera pas impliqué directement et officiellement bien qu'une majorité de pays parties prenantes de cette alliance participent à l'effort de guerre Ukrainien à des degrés divers en fonctions de leurs possibilités et sensibilités du moment et pas toujours sous la baguette du chef d'orchestre US.

    Tour celà devrait renforcer l'envie de structures proprement européennes permettant d'assurer une articulation efficace d'une action armée avec ou sans l'OTAN, avec ou sans les USA ou la Turquie.

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  18. à l’instant, Ardachès a dit :

    … Pour la première fois de son histoire les États-Unis viennent de condamner un ancien président - pénalement - et le forum roupille gentiment !

    :rolleyes:

    On roupille car on n'a aucune donnée sur la manière dont ça va être perçu par les électeurs trumpistes. S'il fallait parier, je dirais que le discours victimaire du Donald (poursuivi dès hier : "c'est un procès truqué") renforcera leur détermination, vu qu'ils n'entendrons que ça.

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  19. à l’instant, herciv a dit :

    Plusieurs info sur le crash.

    D'abord une video et ensuite des info que contredise le fait que l'avion était déjà en TR3. Il va fallloir attendre des info officiels pour savoir.

    https://x.com/TheAviationist/status/1796270564253774243?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1796270564253774243|twgr^379b2fbab2e58425984bd49cacde2632199addb2|twcon^s1_&ref_url=https%3A%2F%2Ftheaviationist.com%2F2024%2F05%2F30%2Ff-35b-crash-on-take-off-from-kirtland-afb-caught-on-camera%2F

    F-35B s’écrase au décollage de la base aérienne de Kirtland filmé

    30 mai 2024 Sécurité aérienne

    DAVID CENCIOTTI

    Nous avons obtenu des photographies intéressantes montrant les moments où le F-35B Lightning II s’est écrasé près d’Albuquerque.

    Le F-35B qui s’est écrasé le 28 mai 2024 au Nouveau-Mexique était piloté par un pilote de l’armée de l’air, selon les déclarations du F-35 Joint Program Office et de l’armée de l’air. Le pilote s’est éjecté à basse altitude et a subi des blessures graves, mais il est actuellement dans un état stable.

    Le pilote de l’armée de l’air pilotait le jet pour le compte de la Defense Contract Management Agency.

    Le F-35B avait initialement décollé de l’usine de fabrication de Lockheed Martin à Fort Worth, au Texas, et était en route vers la base aérienne d’Edwards en Californie, avec un arrêt de ravitaillement prévu à la base aérienne de Kirtland, au Nouveau-Mexique. L’accident s’est produit peu de temps après son départ de la base aérienne de Kirtland. L’incident s’est produit à 13h48, heure locale, juste à l’extérieur de la limite clôturée de la base aérienne internationale d’Albuquerque Sunport/Kirtland.

    Certains rapports en ligne non vérifiés suggèrent qu’au départ, le contrôle aérien a offert au F-35B une ascension rapide à 20 000 pieds, mais le pilote a refusé, déclarant qu’il avait promis d’effectuer un court décollage pour les observateurs sur la piste.

    En effet, les images du crash montrent l’avion décollant en mode Short Takeoff and Vertical Landing (STOVL) : des images de l’avion prises juste avant le crash et partagées sur les réseaux sociaux le montrent en position de nez pour un décollage STOVL, soulevant une poussière considérable sur la sortie en bout de piste. L’avion était en configuration STOVL complète, avec la porte du ventilateur de portance dorsal ouverte, les portes ventrales d’échappement des moteurs ouvertes et les élévons complètement déviés.

    Alex McCready a pris quelques photos en direct avec son iPhone du F-35B. Étant donné que la fonction Live Photos enregistre ce qui se passe 1,5 seconde avant et après que vous ayez pris une photo, les images fournissent une vue assez claire (de loin) de l’incident : vous pouvez voir l’avion à très basse altitude quelques instants avant que le pilote ne s’éjecte.

    Le F-35B piquait du nez, sur le point de toucher le sol. (Image courtoisie : Alex McCready)

    Puis, après l’éjection, l’avion a continué à voler sur une centaine de mètres avant de s’écraser au sol.

    Le F-35B sur le point de s’écraser après l’éjection du pilote (Image courtoisie : Alex McCready)

    Voici les Live Photos qui, ensemble, offrent un regard intéressant sur l’incident.

    L’avion qui s’est écrasé le 29 mai était un F-35 configuré Technology Refresh 2, livré en septembre 2023. C’était l’une des dernières TR-2 construites en raison de retards dans les essais de TR-3. L’avion, appartenant au gouvernement américain et piloté par un pilote gouvernemental, était transféré de Fort Worth, au Texas, à la base aérienne d’Edwards, en Californie, pour des modifications et des tests, avec un arrêt de ravitaillement à la base aérienne de Kirtland. La cause de l’accident est en cours d’examen par un bureau intérimaire de sécurité de l’armée de l’air.

    Ca fleure bon l'erreur humaine : panne de moteur après ingestion massive de poussière lors d'un décollage sur piste non-nettoyée ?

    "opérations sur terrain rustique" qu'ils disaient : mais n'oubliez pas de balayer la piste avant.

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