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Messages posté(e)s par Boule75
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il y a 19 minutes, FAFA a dit :Quelles pourraient être les différences entre les spécifications allemandes et celles françaises ?
Les français veulent un char navalisé et adapté à la Frappe Stratégique.
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il y a 30 minutes, Chimera a dit :
Il dit qu'il a bossé 6 ans sur un truc inutile demandé par les allemands qui a couté un blinde mais tout va bien.
Mauvaise foi grossière et affligeante :
- il a bossé sur bien d'autres choses
- il affirme que le suivi de terrain permet des largages par visibilité médiocre ou nulle qui étaient interdits auparavant et qu'il s'agit d'une capacité inédite remarquable.
Tu peux dire que c'est vraiment un besoin fonctionnel de niche dont on aurait pu se passer si tu le souhaites, mais ça a au final été inclus dans le cahier des charges, payé et fourni : y a--il véritablement matière à gueuler ?
Le même intervenant est beaucoup plus critique, juste après, sur certains points du cahier des charges concernant la gestion de la soute et de fermeture de la rampe (que je n'ai pas comprises d'ailleurs) qui auraient pu être plus rustique manifestement.- 1
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à l’instant, Chimera a dit :
TM-LFF DE MERDE, tout commence à 52:05:00
Tu auras noté que ce n'est pas du tout ce que dit l'intervenant, quand même !
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à l’instant, ksimodo a dit :La spoliation de la propriété, en dehors de l'occupation de territoire et de belligérants directs ( ou de colonisation ) , il faut gratter vachement plus pour trouver des exemples. D'ailleurs, je réconise qu'on s'emmerde pas avec Arabel. Puisque c'est stratégique, on met 51 % d'"actionnariat français et picétou. Voilà, simple et efficace. Ou même 100 % c'est plus sûr, pourquoi s'embêter.
La Russie vient de spolier diverses entreprises européennes, dont beaucoup de françaises. Lada pour 1€. L'usine Stellantis. Tous les airbus et boeing saisis aux premières heures du conflit. Etc, etc, etc...
Rapide, hein ?Quant à l'OMC "respectée par tout le monde", quelle vaste blague ! La Chine qui oblige des boîtes étrangères à brader des actifs suite à tracasseries, les autorités qui soutiennent et favorisent grossièrement les concurrents locaux, le pillage de propriété intellectuelle, etc... Ou qui interdit les sorties de devises ("vos bénéfices resteront en Chine !"). Les USA qui truquent tout ce qu'ils peuvent d'appels d'offres chez eux et ailleurs, les aides massives à l'industrie USA doublée d'un protectionnisme éhonté, etc...
Ah ouais ! L'OMC est super-respectée !
Entre toi et @wagdoox à l'instant ("ça profitera à qui ?") on a l’étalage des éléments de langage russe sur ce sujet ; manque peut-être juste "on va vous atomiser bande de sales loppes !" et "on est les plus forts !" par j'ai cru voir que le roi du crack était revenu avec son IA vengeresse, j'attends de voir.
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à l’instant, Picdelamirand-oil a dit :
Toutefois, il nous reste encore beaucoup à faire. En menant une guerre des F-35 contre l'état de préparation, contre les coûts et contre le cyberespace, nous augmentons la visibilité de nos défis les plus urgents. Les mesures prises aujourd'hui pour accélérer la mise en place des dépôts, l'entreposage et le transport organiques, la modernisation de la puissance et du refroidissement des moteurs, la rationalisation des stratégies contractuelles, la modernisation des systèmes d'information logistique et l'utilisation accrue des droits relatifs aux données techniques permettront d'accroître la disponibilité des F-35 et de réduire les coûts de maintien en service.
LM et le Pentagone ne sont donc toujours pas tombé vraiment d'accord sur la "propriété intellectuelle" des données d'usages servant à la maintenance prédictive ou curative. Ca continue à me sidérer.
Et en ce qui concerne le moteur, j'ai lu sous ta plume l'autre jour que des essais de la version améliorée et produisant assez d'électricité et de refroidissement pour le TR3 avaient été faits, mais à la lecture de la littérature des dernières semaines, j'ai quand même bien l'impression que ce n'est pas encore fini, voire pas du tout fini.
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Eh bien bienvenue, donc.
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à l’instant, olivier lsb a dit :
Oui, outre le nombre de systèmes restreints (j'ai un mal fou à comprendre les correspondances entre "système", batterie, modules de lancement terrestre), les JO (j'ai lu que ça occuperait deux systèmes) + le déploiement d'une batterie en Roumanie, ça réduit pas mal les marges de manœuvre.
Après, tout se planifie, surtout si des commandes de remplacement sont envisageables, mais çà, c'est une question politique. Je comprends à ce stade qu'elle n'est pas sur la table.
Un bon système, qui coûte un bras rien qu'en missiles... J'espère (sans trop y croire ni surtout savoir si ce serait possible) que les ukrainiens réservent son usage à ce qui ne peut être intercepté par d'autres moyens.
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à l’instant, olivier lsb a dit :
Vieux comme la guerre froide (Vietnam, Kippour), certains diront même, vieux comme la guerre Russo-Japonaise de 1904, la bonne vieille ficelle
#escalade #cobelligerancede l'envoi de conseillers et observateurs militaires. Ambiguïté stratégique les US ?Fouyouyouyouyou ! On n'est pas loin de l'ambiguïté stratégique, là.
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il y a 9 minutes, gustave a dit :
Parce que les Russes ont assassiné des militaires français en France? Avec l'aide de terroristes islamistes sembles tu sous-entendre (une nouvelle fois)?
Ils pourraient parfaitement faire les deux, sans aucun scrupule, par calcul (bon ou mauvais, peu importe).
il y a 9 minutes, gustave a dit :Il ne s'agit pas de comparer Bellingcat et le GRU, juste de dire que le fait que les services russes cherchent à avoir des listes de militaires français n'a rien de surprenant ni de spécifique (je ne vois pas quel service ne le fait pas en fait).
Ça oui, probablement. Le revendiquer est cependant original.
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il y a 49 minutes, gustave a dit :
Et? C'est ce que fait Bellingcat (entre autres) dans l'autre sens depuis des années!
Bellingcat n'envoie personne en Russie assassiner des gens, d'après ce qu'on sait, ni ne brandit quotidiennement de menaces d’annihilation à la télé publique : ça fait plusieurs grosses différences.
Je ne suis même pas sûr qu'ils transmettent les listes aux terroristes islamistes, c'est dire s'ils sont inoffensifs !
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Il y a 17 heures, g4lly a dit :
Ça serait bon signe s'ils taisaient le connerie ... malheureusement extimiser sa bêtise est devenu la norme.
Et surtout tu n'entendras pas parler de ceux qui ne disent pas de bêtises : le négatif paye tellement plus, n'est-ce pas...
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Dépêche brute (RFI) :
Le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé samedi 20 avril la convocation dimanche des ambassadeurs des pays du Conseil de sécurité ayant voté en faveur de l'adhésion pleine et entière des Palestiniens aux Nations unies.
«Les ambassadeurs de France, du Japon, de la Corée du Sud, de Malte, de la République slovaque et de l'Équateur seront convoqués demain» et «une vive protestation leur sera exprimée», a indiqué le ministère sur son compte X.
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à l’instant, Patrick a dit :
Je ne trouve pas. Des diplomates ou simplement des gens avec le cerveau en face de la moëlle épinière, comprendraient aisément à quel point c'est idiot sans même à se poser la question.
On est dans des démocraties : les exemples abondent de gens qui sont brillants sur certains sujets, et pas du tout sur d'autres.
Il est donc absolument normal que certains qu'on entende des conneries, c'est même bon signe .---
@g4lly : moi j'ai toujours eu la grande impression que l'essentiel de la "doctrine" nucléaire était très simple ("je peux t'éclater donc ne me cherche pas") et que le reste se résumait à d'interminables arguties sur le ou les seuils de déclenchement des niveaux de réponse, seuils qu'on entend de toute façon maintenir flous, mais pas trop enfin bref : un peu ambigus quand même. Hors toute la partie visant à résister à une première frappe et à pouvoir répliquer (qui ne relève pas de la doctrine mais de la technique), sais-tu éclairer ma lanterne ?
Vu de moi ces affaires, au niveau européen notamment, sont surtout un casse-tête de chaîne de commandement et de prise de décision.
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à l’instant, Patrick a dit :
Il n'y a donc plus aucune dimension "européenne" dans les liens établis entre France et Grande Bretagne à ce titre...
Si : en matière commerciale, prérogative conférée (par Traité) à la Commission, par tous les états de l'UE. Pas de rapport avec le nucléaire ou la défense, mais bon...
D'une manière plus générale, il est sain que des gens cogitent en Europe sur ces sujets, et normal que ça fasse des bruits bizarres de temps en temps quand des idées étranges sont énoncées.
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bonjour
dans Presentez vous
Il y a 1 heure, pascal a dit :ça risque pas ...
Krach boum hue ! en quelque sorte.
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Il y a 9 heures, Wallaby a dit :La "mauvaise foi" "à plein temps" "de qualité soviétique" du Guardian :
La Transcarpatie a changé de mains à de nombreuses reprises au fil des ans, mais sa population est hongroise depuis des siècles. Depuis l'indépendance de l'Ukraine en 1991, les Hongrois locaux entretiennent une relation difficile avec leur patrie.
Contrairement à ce qui se passe dans presque toutes les autres régions d'Ukraine, beaucoup de gens ici ne se sentent pas concernés par la guerre qui fait rage dans l'est du pays. "Ce n'est pas notre guerre", s'accordent à dire János et Béla, deux hommes robustes d'une soixantaine d'années, alors qu'ils dégustent des verres de pálinka, un soir récent, dans la maison où Béla a vécu toute sa vie. C'est une phrase qui revient souvent en Transcarpatie.
Pour de nombreux Hongrois, la résurgence de la fierté nationale ukrainienne risque d'entraîner l'intégration forcée de leur communauté. "Nous sommes des citoyens ukrainiens, mais nous voulons pouvoir parler notre langue maternelle. Nous ne sommes pas des touristes ici", a déclaré Zoltán Babják, maire de Berehove, une ville de 25 000 habitants à majorité hongroise.
Les plaintes concernant les droits linguistiques ne sont pas totalement dénuées de fondement, et les organes européens ont critiqué à plusieurs reprises l'Ukraine pour ses politiques en matière de langues minoritaires, en particulier après l'adoption d'une loi de 2017 qui a limité l'utilisation de langues autres que l'ukrainien, une mesure visant à réduire l'influence de la langue russe qui a également affecté les communautés hongroises et roumaines.
Vendredi, le parlement ukrainien examinera une loi qui répond à de nombreuses préoccupations de Budapest en matière de droits linguistiques, dans le cadre d'un accord visant à faciliter le processus d'adhésion à l'Union européenne. Cette loi permettra aux écoles des régions hongroises d'enseigner tous les cours en hongrois, à l'exception de la langue, de la littérature et de l'histoire ukrainiennes.
David Pressman, l'ambassadeur américain à Budapest, a déclaré qu'il avait proposé à plusieurs reprises à divers responsables hongrois "au plus haut niveau" de les aider à dialoguer avec le gouvernement ukrainien sur la question des minorités. "Pour une question aussi importante dans la communication politique du gouvernement hongrois, il est remarquable que pas un seul fonctionnaire n'ait accepté l'offre des États-Unis de l'aider à la résoudre", a-t-il déclaré.
La Transcarpatie est l'une des régions les plus pauvres d'Ukraine, bien qu'elle soit située aux portes de l'Union européenne. "Cette ville existe depuis 970 ans et, figurez-vous, nous n'avons pas réussi à construire un système d'égouts digne de ce nom", a déclaré M. Babják, accusant le gouvernement central de manquer de fonds. Selon lui, seuls 60 % des foyers de Berehove ont accès à un système d'égout centralisé, et aucun des villages environnants n'y a accès.
Des Ladas de fabrication soviétique, des immeubles délabrés et les carcasses abîmées d'anciens complexes industriels parsèment le paysage de la Transcarpatie. Certains des seuls bâtiments intelligents sont ceux qui ont été rénovés avec l'argent de Budapest.
Si le soldat que l'on croise occasionnellement dans la rue rappelle que le pays est en guerre, le conflit peut sembler très lointain. La Transcarpatie est la seule région ukrainienne à ne pas avoir été frappée par des missiles russes depuis le début de la guerre, et Berehove est plus proche de Vienne, de Venise et de Berlin que des lignes de front dans l'est de l'Ukraine.
László Zubánics, professeur d'histoire et chef de la Fédération démocratique hongroise en Ukraine, a déclaré que, malgré le stéréotype selon lequel les Hongrois ne sont pas prêts à se battre, il y a en fait environ 300 à 400 Hongrois ethniques qui se battent actuellement sur les lignes de front. L'un d'entre eux, Fedir Shandor, a été nommé prochain ambassadeur d'Ukraine à Budapest. Une trentaine de Hongrois sont morts, selon M. Zubánics.
Une ville mixte est Vynohradiv, qui est majoritairement ukrainienne mais qui compte une importante minorité hongroise. Autrefois chef-lieu de district dans l'empire austro-hongrois, Vynohradiv a accueilli le compositeur hongrois Béla Bartók pendant plusieurs années au début du XXe siècle. Ses rues centrales, croulantes mais belles, reflètent le passé multiculturel de la ville, avec des églises de cinq confessions différentes et une synagogue.
Borys Vashkeba, 50 ans, avocat et directeur d'une organisation communautaire hongroise basée dans la ville, a tenu à préciser que tous les Hongrois n'étaient pas des partisans d'Orbán. "Lorsque M. Orbán a déclaré, après son élection, qu'il avait fermé la porte au communisme et ouvert la porte à l'Europe, j'étais vraiment pour lui, mais aujourd'hui, je ne partage pas ses opinions", a-t-il déclaré.
Il a écrit une lettre à la Commission européenne pour l'assurer que tous les Hongrois d'Ukraine ne soutiennent pas les politiques "anti-ukrainiennes et anti-européennes" d'Orbán. La plupart des Hongrois locaux sont favorables à l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
Néanmoins, des tensions subsistent. Un serveur de 22 ans à Berehove, issu d'une famille mixte ukrainienne et hongroise, a déclaré qu'il avait eu des altercations avec d'autres jeunes Hongrois au cours des premières semaines de la guerre. "Une femme avec qui je travaillais disait que l'Ukraine n'existerait bientôt plus et que tout ici serait la Hongrie. J'avais envie d'appeler les services de sécurité pour qu'ils s'occupent d'elle", raconte-t-il.
Même Zubánics, qui s'est rendu cet été sur la ligne de front dans l'est de l'Ukraine et qui est considéré comme une personnalité politique hongroise pro-ukrainienne, a une photo d'Orbán dans son bureau et est resté évasif lorsqu'on lui a demandé s'il possédait un passeport hongrois. "Je ne répondrai pas à cette question. Personne ne répondra à cette question", a-t-il déclaré.
Zubánics a déclaré que de nombreuses personnes à Budapest pensaient qu'il avait trahi le peuple hongrois, tandis que de nombreuses personnes en Ukraine se méfiaient de tous les Hongrois et de leur loyauté. Pour la communauté locale, il peut être difficile de naviguer entre les demandes concurrentes de Kiev et de Budapest. "C'est comme essayer de danser sur une corde raide", dit-il en soupirant.
Et donc si je te lis bien, Poutine a envahi l'Ukraine pour défendre les droits de la minorité hongarophone d'Ukraine, qui entretiendrait un ressentiment contre je-ne-sais-qui qui aurait bradé un bout de Hongrie voici, quoi ? 110 ans environ, c'est ça ?
Je ne vois ni plus ni "USA" ni "OTAN" ni "nazi", dans ces phrases, "biolabs" pas plus, même pas un fichu "Bandera" : ma désorientation est totale.
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Il y a 8 heures, Wallaby a dit :-
Tu es juste dans le déni. Il y a réellement des problèmes de droits des minorités appliqués à la minorité hongroise, notamment linguistiques.
« Les panneaux en hongrois de l'académie de football de Dercen, qui est financée par des fonds hongrois, ont été retirés. »
« le directeur du lycée hongrois de Mukachevo a également été licencié »
Un p'tit peu d'agit-prop des "extrémistes" des deux côtés et hop ! on généralise et on fait monter la mayonnaise pour en faire un "problème".
Et si on parlait des punaises de lit à Kiev ?
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Il y a 10 heures, Wallaby a dit :
Le discours officiel spartiate "ne justifie pas le conflit par l'expansion d'Athènes", pourtant Thucydide explique le conflit par l'expansion d'Athènes :
Thucydide après Lavrov, c'est plus classe !
Plus pertinent : non.
Je note l'absence de contestation des éléments factuels pour leur préférer les allégories interprétatives plus en ligne avec un discours choisi pour satisfaire à des présupposés idéologiques.
Kiri a été banni pour cause de passe-platisme récurrent.
Il y a 4 heures, Wallaby a dit :- 1
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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :
Certes, mais il me semble que le PR faisait référence à des capacités, sur la production. Or je vois mal le RU créer des soucis type restriction export sur certains composants, mais je peux me tromper.
Les poudres qu'on avait sous-traité chez Rheinmetal ?
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Il y a 5 heures, olivier lsb a dit :Faisons simple: nous commandons pour le compte des Ukrainiens dans la limite du budget alloué, de leurs demandes et de nos conditions (en gros nos industriels): on gère çà avec l'attaché militaire Ukrainien, un traducteur et un fonctionnaire à la DGA ou au MinArm. Et ensuite on assume notre propre paperasserie et c'est transparent pour les Ukrainiens: que du bon sens non ?
Pourquoi voudrais-tu qu'on invente un système ou on fait circuler l'argent poche droite poche gauche ? Personne ne donne du pognon à l'Ukraine en guise d'aide militaire. L'argent reste dans les frontières des états, seuls les matériels circulent.
T'imagines un peu: ils se tapent déjà une guerre avec les Russes à l'Est, et on leur propose à l'ouest un bourbier administratif. Alors qu'on se connaissait à peine il y a encore deux ans.
Peut-être pour imposer à l'Ukraine un circuit de commande non-contestable, avec un verrou unique, à savoir le paiement ? Qui sait si, à un moment ou à un autre, l'anarchie de temps de guerre n'a pas conduit à l'énoncé de "commandes" (dons) pas sérieusement validées. Pour le dire autrement : on se méfie peut-être de risques de détournements des dons.
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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :En disant "une guerre d'expansion", tu projettes ta perception.
Pour moi elle n'est pas plus une guerre d'expansion que la guerre de Géorgie de 2008, qui s'est soldée par un retour aux positions d'avant le conflit.
L'expansion est du côté de l'OTAN.
C'est une guerre, une série de guerres depuis Maïdan en 2014, pour empêcher, adroitement ou maladroitement, l'expansion de l'OTAN.
Pour moi c'est une guerre de maintien du statu quo, comme il s'agissait également lors de la guerre soviétique d'Afghanistan :
Ce que les Soviétiques ont fait en décembre 1979, loin d'être l'amorce d'un conflit ou l'exécution d'une grande stratégie expansionniste, était une réaction aux événements survenus en Afghanistan. Il s'agissait d'une tentative d'éviter une perte plutôt que de remporter une nouvelle victoire. Les Soviétiques tentaient de maintenir un régime amical à Kaboul (avec un dirigeant local différent) face à l'insurrection croissante des moudjahidines.
C'est bien la preuve que le "pour moi" ne permet pas toujours une perception correcte des situations. Il faut revenir aux faits :
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l'OTAN n'est pas en guerre : l'Ukraine n'en a jamais fait partie, Zelensky a même publiquement proposé qu'elle renonce à candidater,
Si l'OTAN était en guerre, la Russie n'aurait certainement pas la supériorité aérienne dont elle jouit actuellement, les navires russes ne navigueraient pas librement en Adriatique ou en Méditerranée, il y aurait des troupes de l'OTAN au sol en Ukraine, et pas seulement quelques matériels.
La Turquie n'applique pas les sanctions occidentales
L'état de guerre ou la mobilisation n'est déclaré dans aucun pays de l'OTAN.
L'OTAN n'est pas en guerre.
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L'expansion russe s'est matérialisée dès 2014, mais débute bien avant avec des tentatives de main-mise sur l'Ukraine entière par la corruption politique. L'inscription dans la constitution ukrainienne de la volonté de rejoindre l'OTAN est postérieure à l'annexion de la Crimée et d'une partie du Dombass : 2019. C'est une conséquence, non une cause.
Ni le discours officiel russe ni Poutine lui-même ne justifient le conflit par "l'expansion de l'OTAN" ou par des arguments militaires : la (dé)raison invoquée abondamment avec force détails est simplement la négation de l'idée d'Ukraine indépendante de la Russie. Comme pour la Biélorussie, l'argument majeur est que l'Ukraine n'est qu'une province russe, que ses habitants doivent être russes, sauf peut-être dans sa portion la plus occidentale où ils pourraient bien être polonais.
Le discours officiel russe est une négation radicale du droit des ukrainiens à disposer d'eux-même, le but de guerre officiel russe est l'expansion territoriale de la Russie au nom de l'idéologie pan-russe.
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Il y a 12 heures, Wallaby a dit :
https://www.foreignaffairs.com/ukraine/talks-could-have-ended-war-ukraine (16 avril 2024)
Samuel Charap and Sergey Radchenko - The Talks That Could Have Ended the War in Ukraine - A Hidden History of Diplomacy That Came Up Short—but Holds Lessons for Future Negotiations (Les pourparlers qui auraient pu mettre fin à la guerre en Ukraine - L'histoire cachée d'une diplomatie qui n'a pas abouti, mais dont on peut tirer des leçons pour les négociations futures)
[suite]
Comme [Davyd Arakhamia] l'a déclaré lors d'une interview accordée en novembre 2023 à un programme d'information télévisé ukrainien, la Russie avait "espéré jusqu'au dernier moment qu'ils [pourraient] nous pousser à signer un tel accord, que nous [adopterions] la neutralité. C'était le plus important pour eux. Ils étaient prêts à terminer la guerre si, comme la Finlande [pendant la guerre froide], nous adoptions la neutralité et nous engagions à ne pas rejoindre l'OTAN".
La taille et la structure de l'armée ukrainienne ont également fait l'objet d'intenses négociations. Le 15 avril, les deux parties restent très éloignées sur ce point. Les Ukrainiens voulaient une armée de temps de paix de 250 000 personnes ; les Russes insistaient sur un maximum de 85 000 soldats, ce qui était nettement inférieur à l'armée permanente dont disposait l'Ukraine avant l'invasion de 2022. Les Ukrainiens voulaient 800 chars, les Russes n'en voulaient que 342. La différence entre la portée des missiles était encore plus marquée : 280 kilomètres, ou environ 174 miles, (position ukrainienne), et seulement 40 kilomètres, ou environ 25 miles, (position russe).
Les discussions ont délibérément évité la question des frontières et des territoires. De toute évidence, l'idée était que Poutine et Zelensky décident de ces questions lors du sommet prévu.
Malgré ces désaccords importants, le projet du 15 avril laisse entendre que le traité serait signé dans les deux semaines. Certes, cette date a pu changer, mais elle montre que les deux équipes avaient l'intention d'aller vite. "À la mi-avril 2022, nous étions très près de conclure la guerre par un accord de paix", a déclaré l'un des négociateurs ukrainiens, Oleksandr Chalyi, lors d'une apparition publique en décembre 2023. "Une semaine après le début de l'agression, Poutine a conclu qu'il avait commis une grave erreur et a essayé de faire tout son possible pour conclure un accord avec l'Ukraine".
Dès le 30 mars, M. Johnson semblait peu enclin à la diplomatie, déclarant qu'au lieu de cela, "nous devrions continuer à intensifier les sanctions dans le cadre d'un programme évolutif jusqu'à ce que toutes les troupes [de Poutine] aient quitté l'Ukraine". Le 9 avril, M. Johnson s'est rendu à Kiev, premier dirigeant étranger à s'y rendre après le retrait russe de la capitale. Il aurait déclaré à Zelensky qu'il pensait que "tout accord avec Poutine serait passablement sordide". "Tout accord", se souvint-il, "serait une victoire pour lui : si vous lui donnez quelque chose, il le gardera, le mettra en banque et se préparera à son prochain assaut". Dans l'interview de [novembre] 2023, Arakhamia a froissé certains en semblant tenir Johnson pour responsable du résultat. "Lorsque nous sommes rentrés d'Istanbul, Boris Johnson est venu à Kiev et a dit que nous ne signerions rien du tout avec [les Russes] et que nous continuerions à nous battre.
Dès la fin du mois d'avril, l'Ukraine avait durci sa position, exigeant un retrait russe du Donbas comme condition préalable à tout traité. Comme l'a déclaré Oleksii Danilov, président du Conseil ukrainien de sécurité nationale et de défense, le 2 mai : "Un traité avec la Russie est impossible - seule la capitulation peut être acceptée".
Le 11 avril 2024, Loukachenko, l'intermédiaire précoce des pourparlers de paix russo-ukrainiens, a appelé à un retour au projet de traité du printemps 2022. "C'est une position raisonnable", a-t-il déclaré lors d'une conversation avec Poutine au Kremlin. "C'était également une position acceptable pour l'Ukraine. Ils ont accepté cette position.
M. Poutine a renchéri. "Ils ont accepté, bien sûr", a-t-il déclaré.
En réalité, les Russes et les Ukrainiens ne sont jamais parvenus à un texte de compromis final. Mais ils sont allés plus loin dans cette direction qu'on ne l'avait cru jusqu'à présent, en parvenant à un cadre général pour un éventuel accord.
Après les deux années de carnage qui viennent de s'écouler, tout cela n'est peut-être que de l'eau qui a coulé sous les ponts. Mais cela nous rappelle que Poutine et Zelensky étaient prêts à envisager des compromis extraordinaires pour mettre fin à la guerre. Si Kiev et Moscou reviennent à la table des négociations, ils y trouveront des idées qui pourraient s'avérer utiles à la construction d'une paix durable.
Je suis déçu que les auteurs ne commentent pas l'interprétation de Naftali Bennett :
Au-delà des remarques de @ksimodo, qui fait justement remarquer que les grandes organisations sont des usines à rumeurs internes :
- on a là-dedans des éléments de négociation acceptés publiquement à l'époque par Zelensky, et pas par Poutine qui est resté muet : l'Ukraine dans l'UE mais pas dans l'OTAN.
- le fait que les frontières ne soient pas abordées est tout de même prodigieusement problématique dans ce genre de négo, à propos d'une guerre d'expansion. Il n'y aurait même pas eu d'esquisse de principes de délimitation : autant dire "pas d'accord" !
- la première partie se veut factuelle, avec un document à authentifier mais concret. L'imputation de l'échec à Kiev, voire à Johson, n'est en revanche corroborée par rien de ce qu'on lit là.
Au final, on peut se demander si cette négo ne visait pas surtout à voir ce que voulait vraiment l'Ukraine, en gagnant du temps au passage.
Il y a 8 heures, Pasha a dit :Il semblerait que ce soit compliqué de rassembler les fonds pour livrer les obus "tchèques" en nombres et à temps. Le fonds européen ne devait pas entrer en jeu sur ce dossier ?
Tu as des infos spécifiques ? Il a été dit que les livraisons devaient débuter vers mai-juin.
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il y a une heure, clem200 a dit :
Oui, on parle peu des marchés professionnels comme ceux là mais ce sont de colossales consommateurs de composants électroniques
Si on savait tout ce qu'ils faisaient, on arrêterait de parler d'écologie tout de suite
Par contre ils sont tous en train de développer leur propre puce pour l'IA, le monopole ne va plus durer longtemps
Pour l'instant, ce sont vraiment des infrastructures spécifiques : non seulement plein de nœuds de calcul mais également, pour l’entraînement des gros modèles, du stockage très rapide et partagé entre les différents nœuds avec son propre réseau dédié. Et comme tout cela est dense, produit beaucoup de chaleur et ne peut pas être très étendu, est très dense, ça bascule massivement vers le refroidissement à eau au cœur des serveurs.
Et les USA sont servis en premier pour le matos sous tension.
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Le 23/02/2024 à 12:32, g4lly a dit :
Beaucoup l'automobile qui consomme de l'analyse d'image pour rendre les véhicules autonome et qui crève la puce en ce moment.
Après le cours de bourse c'est une forme de pari sur la croissance futur pas sur la croissance actuelle.
Je crois que c'est vraiment l'IA qui tire le tout : Amazon a fait une annonce à... 270.000 GPU l'autre jour, et probablement des très gros, et ça n'est qu'une seule annonce parmi plein, de tous côtés.
Ca va consommer du courant tout ça.
SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
dans Europe
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En attendant ça déroule, c'est bien.