Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Boule75

Members
  • Compteur de contenus

    17 409
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    91

Messages posté(e)s par Boule75

  1. il y a 30 minutes, Chimera a dit :

    Il dit qu'il a bossé 6 ans sur un truc inutile demandé par les allemands qui a couté un blinde mais tout va bien.

    Mauvaise foi grossière et affligeante :

    • il a bossé sur bien d'autres choses
    • il affirme que le suivi de terrain permet des largages par visibilité médiocre ou nulle qui étaient interdits auparavant et qu'il s'agit d'une capacité inédite remarquable.

    Tu peux dire que c'est vraiment un besoin fonctionnel de niche dont on aurait pu se passer si tu le souhaites, mais ça a au final été inclus dans le cahier des charges, payé et fourni : y a--il véritablement matière à gueuler ?
    Le même intervenant est beaucoup plus critique, juste après, sur certains points du cahier des charges concernant la gestion de la soute et de fermeture de la rampe (que je n'ai pas comprises d'ailleurs) qui auraient pu être plus rustique manifestement.

    • Upvote (+1) 1
  2. à l’instant, Picdelamirand-oil a dit :

    Toutefois, il nous reste encore beaucoup à faire. En menant une guerre des F-35 contre l'état de préparation, contre les coûts et contre le cyberespace, nous augmentons la visibilité de nos défis les plus urgents. Les mesures prises aujourd'hui pour accélérer la mise en place des dépôts, l'entreposage et le transport organiques, la modernisation de la puissance et du refroidissement des moteurs, la rationalisation des stratégies contractuelles, la modernisation des systèmes d'information logistique et l'utilisation accrue des droits relatifs aux données techniques permettront d'accroître la disponibilité des F-35 et de réduire les coûts de maintien en service. 

    LM et le Pentagone ne sont donc toujours pas tombé vraiment d'accord sur la "propriété intellectuelle" des données d'usages servant à la maintenance prédictive ou curative. Ca continue à me sidérer.

    Et en ce qui concerne le moteur, j'ai lu sous ta plume l'autre jour que des essais de la version améliorée et produisant assez d'électricité et de refroidissement pour le TR3 avaient été faits, mais à la lecture de la littérature des dernières semaines, j'ai quand même bien l'impression que ce n'est pas encore fini, voire pas du tout fini.

  3. à l’instant, olivier lsb a dit :

    Oui, outre le nombre de systèmes restreints (j'ai un mal fou à comprendre les correspondances entre "système", batterie, modules de lancement terrestre), les JO (j'ai lu que ça occuperait deux systèmes) + le déploiement d'une batterie en Roumanie, ça réduit pas mal les marges de manœuvre. 

    Après, tout se planifie, surtout si des commandes de remplacement sont envisageables, mais çà, c'est une question politique. Je comprends à ce stade qu'elle n'est pas sur la table. 

    Un bon système, qui coûte un bras rien qu'en missiles... J'espère (sans trop y croire ni surtout savoir si ce serait possible) que les ukrainiens réservent son usage à ce qui ne peut être intercepté par d'autres moyens.

    • Upvote (+1) 2
  4. à l’instant, olivier lsb a dit :

    Vieux comme la guerre froide (Vietnam, Kippour), certains diront même, vieux comme la guerre Russo-Japonaise de 1904, la bonne vieille ficelle #escalade #cobelligerance de l'envoi de conseillers et observateurs militaires. Ambiguïté stratégique les US ? 

     

    Fouyouyouyouyou ! On n'est pas loin de l'ambiguïté stratégique, là.

    • Haha (+1) 2
  5. il y a 9 minutes, gustave a dit :

    Parce que les Russes ont assassiné des militaires français en France? Avec l'aide de terroristes islamistes sembles tu sous-entendre (une nouvelle fois)?

    Ils pourraient parfaitement faire les deux, sans aucun scrupule, par calcul (bon ou mauvais, peu importe).

    il y a 9 minutes, gustave a dit :

    Il ne s'agit pas de comparer Bellingcat et le GRU, juste de dire que le fait que les services russes cherchent à avoir des listes de militaires français n'a rien de surprenant  ni de spécifique (je ne vois pas quel service ne le fait pas en fait).

    Ça oui, probablement. Le revendiquer est cependant original.

  6. il y a 49 minutes, gustave a dit :

    Et? C'est ce que fait Bellingcat (entre autres) dans l'autre sens depuis des années!

    Bellingcat n'envoie personne en Russie assassiner des gens, d'après ce qu'on sait, ni ne brandit quotidiennement de menaces d’annihilation à la télé publique : ça fait plusieurs grosses différences.

    Je ne suis même pas sûr qu'ils transmettent les listes aux terroristes islamistes, c'est dire s'ils sont inoffensifs !

    • Merci (+1) 1
    • Upvote (+1) 3
  7. Dépêche brute (RFI) :

    Le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé samedi 20 avril la convocation dimanche des ambassadeurs des pays du Conseil de sécurité ayant voté en faveur de l'adhésion pleine et entière des Palestiniens aux Nations unies.

    «Les ambassadeurs de France, du Japon, de la Corée du Sud, de Malte, de la République slovaque et de l'Équateur seront convoqués demain» et «une vive protestation leur sera exprimée», a indiqué le ministère sur son compte X.

  8. à l’instant, Patrick a dit :

    Je ne trouve pas. Des diplomates ou simplement des gens avec le cerveau en face de la moëlle épinière, comprendraient aisément à quel point c'est idiot sans même à se poser la question.

    On est dans des démocraties : les exemples abondent de gens qui sont brillants sur certains sujets, et pas du tout sur d'autres.
    Il est donc absolument normal que certains qu'on entende des conneries, c'est même bon signe :sleep:.

    ---

    @g4lly : moi j'ai toujours eu la grande impression que l'essentiel de la "doctrine" nucléaire était très simple ("je peux t'éclater donc ne me cherche pas") et que le reste se résumait à d'interminables arguties sur le ou les seuils de déclenchement des niveaux de réponse, seuils qu'on entend de toute façon maintenir flous, mais pas trop enfin bref : un peu ambigus quand même. Hors toute la partie visant à résister à une première frappe et à pouvoir répliquer (qui ne relève pas de la doctrine mais de la technique), sais-tu éclairer ma lanterne ?

    Vu de moi ces affaires, au niveau européen notamment, sont surtout un casse-tête de chaîne de commandement et de prise de décision.

    • Confus 1
    • Upvote (+1) 1
  9. à l’instant, Patrick a dit :

    Il n'y a donc plus aucune dimension "européenne" dans les liens établis entre France et Grande Bretagne à ce titre...

    Si : en matière commerciale, prérogative conférée (par Traité) à la Commission, par tous les états de l'UE. Pas de rapport avec le nucléaire ou la défense, mais bon...

    D'une manière plus générale, il est sain que des gens cogitent en Europe sur ces sujets, et normal que ça fasse des bruits bizarres de temps en temps quand des idées étranges sont énoncées.

  10. Il y a 10 heures, Wallaby a dit :

    Le discours officiel spartiate "ne justifie pas le conflit par l'expansion d'Athènes", pourtant Thucydide explique le conflit par l'expansion d'Athènes :

    Thucydide après Lavrov, c'est plus classe !

    Plus pertinent : non.

     

    Je note l'absence de contestation des éléments factuels pour leur préférer les allégories interprétatives plus en ligne avec un discours choisi pour satisfaire à des présupposés idéologiques.

    Kiri a été banni pour cause de passe-platisme récurrent.

    Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

     

     

    • Upvote (+1) 1
  11. Il y a 12 heures, Wallaby a dit :

    https://www.foreignaffairs.com/ukraine/talks-could-have-ended-war-ukraine (16 avril 2024)

    Samuel Charap and Sergey Radchenko - The Talks That Could Have Ended the War in Ukraine - A Hidden History of Diplomacy That Came Up Short—but Holds Lessons for Future Negotiations (Les pourparlers qui auraient pu mettre fin à la guerre en Ukraine - L'histoire cachée d'une diplomatie qui n'a pas abouti, mais dont on peut tirer des leçons pour les négociations futures)

    [suite]

    Comme [Davyd Arakhamia] l'a déclaré lors d'une interview accordée en novembre 2023 à un programme d'information télévisé ukrainien, la Russie avait "espéré jusqu'au dernier moment qu'ils [pourraient] nous pousser à signer un tel accord, que nous [adopterions] la neutralité. C'était le plus important pour eux. Ils étaient prêts à terminer la guerre si, comme la Finlande [pendant la guerre froide], nous adoptions la neutralité et nous engagions à ne pas rejoindre l'OTAN".

    La taille et la structure de l'armée ukrainienne ont également fait l'objet d'intenses négociations. Le 15 avril, les deux parties restent très éloignées sur ce point. Les Ukrainiens voulaient une armée de temps de paix de 250 000 personnes ; les Russes insistaient sur un maximum de 85 000 soldats, ce qui était nettement inférieur à l'armée permanente dont disposait l'Ukraine avant l'invasion de 2022. Les Ukrainiens voulaient 800 chars, les Russes n'en voulaient que 342. La différence entre la portée des missiles était encore plus marquée : 280 kilomètres, ou environ 174 miles, (position ukrainienne), et seulement 40 kilomètres, ou environ 25 miles, (position russe).

    Les discussions ont délibérément évité la question des frontières et des territoires. De toute évidence, l'idée était que Poutine et Zelensky décident de ces questions lors du sommet prévu.

    Malgré ces désaccords importants, le projet du 15 avril laisse entendre que le traité serait signé dans les deux semaines. Certes, cette date a pu changer, mais elle montre que les deux équipes avaient l'intention d'aller vite. "À la mi-avril 2022, nous étions très près de conclure la guerre par un accord de paix", a déclaré l'un des négociateurs ukrainiens, Oleksandr Chalyi, lors d'une apparition publique en décembre 2023. "Une semaine après le début de l'agression, Poutine a conclu qu'il avait commis une grave erreur et a essayé de faire tout son possible pour conclure un accord avec l'Ukraine".

    Dès le 30 mars, M. Johnson semblait peu enclin à la diplomatie, déclarant qu'au lieu de cela, "nous devrions continuer à intensifier les sanctions dans le cadre d'un programme évolutif jusqu'à ce que toutes les troupes [de Poutine] aient quitté l'Ukraine". Le 9 avril, M. Johnson s'est rendu à Kiev, premier dirigeant étranger à s'y rendre après le retrait russe de la capitale. Il aurait déclaré à Zelensky qu'il pensait que "tout accord avec Poutine serait passablement sordide". "Tout accord", se souvint-il, "serait une victoire pour lui : si vous lui donnez quelque chose, il le gardera, le mettra en banque et se préparera à son prochain assaut". Dans l'interview de [novembre] 2023, Arakhamia a froissé certains en semblant tenir Johnson pour responsable du résultat. "Lorsque nous sommes rentrés d'Istanbul, Boris Johnson est venu à Kiev et a dit que nous ne signerions rien du tout avec [les Russes] et que nous continuerions à nous battre.

    Dès la fin du mois d'avril, l'Ukraine avait durci sa position, exigeant un retrait russe du Donbas comme condition préalable à tout traité. Comme l'a déclaré Oleksii Danilov, président du Conseil ukrainien de sécurité nationale et de défense, le 2 mai : "Un traité avec la Russie est impossible - seule la capitulation peut être acceptée".

    Le 11 avril 2024, Loukachenko, l'intermédiaire précoce des pourparlers de paix russo-ukrainiens, a appelé à un retour au projet de traité du printemps 2022. "C'est une position raisonnable", a-t-il déclaré lors d'une conversation avec Poutine au Kremlin. "C'était également une position acceptable pour l'Ukraine. Ils ont accepté cette position.

    M. Poutine a renchéri. "Ils ont accepté, bien sûr", a-t-il déclaré.

    En réalité, les Russes et les Ukrainiens ne sont jamais parvenus à un texte de compromis final. Mais ils sont allés plus loin dans cette direction qu'on ne l'avait cru jusqu'à présent, en parvenant à un cadre général pour un éventuel accord.

    Après les deux années de carnage qui viennent de s'écouler, tout cela n'est peut-être que de l'eau qui a coulé sous les ponts. Mais cela nous rappelle que Poutine et Zelensky étaient prêts à envisager des compromis extraordinaires pour mettre fin à la guerre. Si Kiev et Moscou reviennent à la table des négociations, ils y trouveront des idées qui pourraient s'avérer utiles à la construction d'une paix durable.

    Je suis déçu que les auteurs ne commentent pas l'interprétation de Naftali Bennett :

     

    Au-delà des remarques de @ksimodo, qui fait justement remarquer que les grandes organisations sont des usines à rumeurs internes :

    - on a là-dedans des éléments de négociation acceptés publiquement à l'époque par Zelensky, et pas par Poutine qui est resté muet : l'Ukraine dans l'UE mais pas dans l'OTAN.

    - le fait que les frontières ne soient pas abordées est tout de même prodigieusement problématique dans ce genre de négo, à propos d'une guerre d'expansion. Il n'y aurait même pas eu d'esquisse de principes de délimitation : autant dire "pas d'accord" !

    - la première partie se veut factuelle, avec un document à authentifier mais concret. L'imputation de l'échec à Kiev, voire à Johson, n'est en revanche corroborée par rien de ce qu'on lit là.

     

    Au final, on peut se demander si cette négo ne visait pas surtout à voir ce que voulait vraiment l'Ukraine, en gagnant du temps au passage.

     

    Il y a 8 heures, Pasha a dit :

    Il semblerait que ce soit compliqué de rassembler les fonds pour livrer les obus "tchèques" en nombres et à temps. Le fonds européen ne devait pas entrer en jeu sur ce dossier ?

    Tu as des infos spécifiques ? Il a été dit que les livraisons devaient débuter vers mai-juin.

    • J'aime (+1) 1
    • Merci (+1) 1
  12. il y a une heure, clem200 a dit :

    Oui, on parle peu des marchés professionnels comme ceux là mais ce sont de colossales consommateurs de composants électroniques 

    Si on savait tout ce qu'ils faisaient, on arrêterait de parler d'écologie tout de suite :laugh:

    Par contre ils sont tous en train de développer leur propre puce pour l'IA, le monopole ne va plus durer longtemps

    Pour l'instant, ce sont vraiment des infrastructures spécifiques : non seulement plein de nœuds de calcul mais également, pour l’entraînement des gros modèles, du stockage très rapide et partagé entre les différents nœuds avec son propre réseau dédié. Et comme tout cela est dense, produit beaucoup de chaleur et ne peut pas être très étendu, est très dense, ça bascule massivement vers le refroidissement à eau au cœur des serveurs.

    Et les USA sont servis en premier pour le matos sous tension.

  13. Le 23/02/2024 à 12:32, g4lly a dit :

    Beaucoup l'automobile qui consomme de l'analyse d'image pour rendre les véhicules autonome et qui crève la puce en ce moment.

    Après le cours de bourse c'est une forme de pari sur la croissance futur pas sur la croissance actuelle.

    Je crois que c'est vraiment l'IA qui tire le tout : Amazon a fait une annonce à... 270.000 GPU l'autre jour, et probablement des très gros, et ça n'est qu'une seule annonce parmi plein, de tous côtés.
    Ca va consommer du courant tout ça.

×
×
  • Créer...