Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

jeansaisrien

Members
  • Compteur de contenus

    1 003
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    11

Tout ce qui a été posté par jeansaisrien

  1. bonjour, peut être bien, c'est un souvenir ancien d'une anecdote rapportée par ingénieur du monde aéronautique, comme la différence de gestion de la production d'oxygène et de gestion des risques incendies, un des 2 acteurs optant pour le bon vieil extincteur.
  2. Bonjour, Les éléments que vous citez ne sont pas sans impact, mais les difficultés étaient beaucoup plus profondes et intenses. Cependant, il est très intéressant de noter que la période actuelle, combinant l'éloignement du temps et une forme de retour aux symboles soviétiques par le pouvoir russe actuel, rend la lecture, parfois même la "reconstruction", de l'histoire soviétique, notamment de ses derniers temps, très sensibles pour nombre de Russes et de personnes sensibles aux questions internationales concernant la Russie. On entend de plus en plus souvent comme une "réhabilitation" de la période soviétique, une URSS qui aurait été victime des manoeuvres de ses ennemis extérieurs, aidés par des complices internes. - la course aux armements : Une vision classique est de considérer que c'est Reagan avec son initiative de défense stratégique qui a forcé l'URSS à répliquer en investissant massivement dans le domaine militaire et s'y ruinant. L'IDS est lancée en mars 1983, avec rapidement un surnom de "guerre des étoiles", puisque le coeur du projet est de protéger le territoire américain en éliminant les vecteurs nucléaires lancés contre celui-ci depuis l'espace. Gorbatchev fait le constat de la crise du modèle soviétique dès son accession au pouvoir en mars 1985, ce qui notamment le poussera à une nouvelle phase de détente avec les Etats Unis à l'été 1985. Ce n'est pas en 2 ans de programme IDS, qui au départ reste surtout de la recherche technologique, que l'URSS s'est ruinée, de plus la recherche fondamentale était un point fort de l'URSS, beaucoup moins la recherche appliquée et l'industrialisation. Si ce n'est l'IDS, on pourrait envisager que l'URSS se soit épuisée à chercher à suivre la croissance des dépenses militaires américaines sous Reagan. Les faits sont éclairants : L'évolution des dépenses de défense côté Etats Unis : http://www.data360.org/dsg.aspx?Data_Set_Group_Id=539 Pour faire simple, la politique de défense initiée par Reagan et poursuivie par Bush père conduit à un doublement des dépenses militaires entre 1980 et 1990. Au passage, on peut tordre le cou à l'idée reçue que le mandat de Jimmy Carter (1977 - 1980) eu pour conséquence de sacrifier le budget de la défense. Si on observe les dépenses de défense soviétiques (chiffres issus des évaluations et analyse de la CIA) : https://www.cia.gov/library/center-for-the-study-of-intelligence/csi-publications/books-and-monographs/watching-the-bear-essays-on-cias-analysis-of-the-soviet-union/article02.html 0,4% d'augmentation des dépenses de défense soviétiques sur la même période 1980 - 1990. Quand on observe ces chiffres statistiques qui permettent de prendre du recul, on peut mieux comprendre la construction à l'époque de l'image des dépenses militaires soviétiques avec cet article du New York Times de 1982 : http://www.nytimes.com/1982/07/21/world/arms-outlay-rise-in-soviet-is-seen.html La CIA validait la volonté de l'administration Reagan d'augmenter les dépenses militaires pour dissuader l'expansion de la puissance militaire soviétique, ce qui soulevait des avis sceptiques au Congrès. En effet, les observations montraient une baisse de la production militaire soviétique, ce à quoi la CIA répondait que les Soviétiques s'orientaient, comme aux Etats Unis, vers des armements beaucoup plus perfectionnés et beaucoup plus chers. D'après les analyses de la CIA, en 1980 l'effort de dépenses militaires représentait jusqu'à 16% du produit national brut soviétique, contre 4.9% aux Etats Unis la même année, ce qui donnait, au final, 50% de dépenses militaires en plus en valeur absolue, en URSS, par rapport aux Etats Unis. Contrairement aux services de renseignement de la Défense américaine, la CIA prévoyait à l'époqe, une baisse dans un futur proche de la production pétrolière soviétique, mettant en difficulté l'économie et les finances de l'URSS, scénario conduisant les responsables de l'administration Reagan à envisager une invasion de l'Iran par l'URSS. Face à cette possibilité, la stratégie américaine devait être de menacer l'URSS d'une confrontation directe. L'article montre qu'en 1981/1982, l'administration Reagan "lit" les dépenses militaires soviétiques et les possibles évolutions géostratégiques de l'URSS comme des éléments ne pouvant conduire qu'à la seule politique efficace, l'augmentation forte des dépenses militaires américaines, pour doter le pays de moyens militaires sophistiqués pour s'opposer à une possible initiative militaire soviétique. Pour faire simple, l'administration Reagan ne voit que ce qui l'intéresse pour justifier l'explosion des crédits militaires, avec parfois des choix symboliques idéologiques, comme la réactivation du projet de bombardier B1. Celui-ci était présenté comme l'exemple des décisions irresponsables de l'administration Carter, mettant en danger la défense nationale. Cette administration avait fait le choix du missile de croisière, l'efficacité initiale du B1 et la suite de ce programme montre que l'administration Carter n'avait pas forcément eu tort de ne pas se laisser illusionner par les promesses des industriels. La course aux armements entre les 2 grands depuis les années 50 a eu des impacts importants pour les économies des 2 pays, et surtout à long terme. Au delà des montants, c'est la question des retombées sur l'économie qui a profondément divergé entre les 2 grands. Côté américain, à travers le complexe militaro industriel, on peut parler de porosité très forte entre les financements militaires et les intérêts industriels civils. Un des exemples les plus connus et visibles est celui de l'aéronautique ; le Boeing 747, succès mondial, est issu d'un projet d'avion cargo militaire. 1969, naissance d'arpanet, qui a conduit depuis à une révolution économique et sociale, internet. Le GPS ... En URSS, les investissements militaires n'ont pas du tout le même effet de "boost" sur l'économie civile. Au contraire, les crédits militaires sont autant de ressources qui ne sont pas affectées à l'industrie "civile", à l'agriculture et aux investissements pour la population. Si on prend des dépenses de prestiges civilo militaires, la recherche permet aux Etats Unis permet de doper l'économie civile, tandis qu'en URSS il n'existe pas ces échanges entre monde civil et monde militaire. Les jeux olympiques sont un gouffre de 9 milliards de dollars en 1980 à Moscou, soit 3 à 4 années de guerre en Afghanistan, les jeux de Los Angeles en 1984 sont bénéficiaires et un extraordinaire atout économique pour les Etats Unis. Dans la course aux armements, l'URSS a également perdu la course technologique. Malgré des coups d'éclat, notamment dans le domaine spatial, les années 60 marquent l'irrémédiable décrochage technologique global de l'URSS. Ponctuellement et selon les secteurs, ce n'est pas aussi vrai et fort partout, mais globalement c'est incontestable. Le domaine le plus impressionnant dans le décrochage est l'électronique et l'informatique. L'URSS parvient à trouver des biais à ce retard : - développement de solutions technologiques efficaces sans forcément avoir recours à des technologies de pointe. Il existe une anecdote qui se raconte de la NASA s'arrachant les cheveux pour faire fonctionner un stylo bille dans l'espace quand les Soviétiques eux prenaient un crayon de papier. Cet usage de technologies éprouvées connaît des succès, avec les fusées Soyouz, mais dans le domaine de l'économie civile et de la population cela se traduit par une sorte de fossilisation dans des solutions technologiques parfois des années 50, comme la célèbre Trabant. Quand les habitants de l'Est voyaient la vie des gens de l'Ouest, l'impression grandissait au fil des années d'un gouffre vertigineux. Sans compter l'abondance de biens. - le développement de technologies avec des partenaires de l'Ouest : par exemple le format d'image de télévision SECAM avec la France. - l'acquisition de technologies occidentales par des moyens "autres", réinvesties dans l'effort de modernisation militaire, prioritaire, avec des succès divers. Le "clonage" du Concorde a conduit à un appareil technologiquement peu efficace et peu satisfaisant, à l'utilité économique aussi limitée que le Concorde. Le "clone" de la navette spatiale américaine, Bourane, n'a volé qu'en automatique, a satisfait l'égo soviétique mais a englouti des moyens conséquents pour une utilité spatiale nulle. Plus que la course aux armements, c'est le poids économique du secteur militaire, son emprise sur l'économie et la société qui ont pesé d'une manière de plus en plus négative sur le monde soviétique, comme un boulet qui fait couler un nageur épuisé.
  3. Bonjour, j'avoue que je serais curieux de vous voir développer ces interventions russes, ce que vous appelez "des situations globalement stables" et "un meilleur sens du réalisme"; histoire d'avoir une idée de la stabilité réaliste qui pourrait attendre l'Ukraine.
  4. Bonsoir A vous lire, je pense que vous n'avez pas tout compris à l'article. Parce que si vous avez raison, en ce centenaire du début de la 1e guerre mondiale, vous venez de révolutionner totalement les connaissances sur ce conflit et ses protagonistes. PS : si vous mettiez la même chose dans vos copies de 3e et de 1e en histoire, vos enseignants ont dû constituer un sacré bêtisier. Post PS : pourquoi ne pas avoir donné les circonstances de l'enrôlement du grand père de monsieur Tusk, et ce qu'il a fait par la suite ? Moins intéressant que ce qui est puissamment sous entendu par "combattre avec l'armée allemande" pour un polonais pendant la seconde guerre mondiale ? Je suis sûr que vous aurez à coeur de rectifier votre information ...
  5. bonsoir, les 10 paras russes "égarés" sont en route pour la Russie apparemment https://twitter.com/PaulaSlier_RT/status/505828538571051009 Apparemment les séparatistes ont des ambitions "mesurées" ... https://twitter.com/ASLuhn/status/505730666953060352
  6. bonsoir, financer l'Ukraine pour qu'elle puisse acheter le gaz russe, c'est de l'argent qui retourne à la Russie. Donc pas une aide financière. Plouf c'est le retour de l'arnaque du prix bas. Je n'ai rien argumenté ? eh oui. C'est une affirmation gratuite ? Eh oui Je me permets de vous dire que vous avez tort sans aucun effort approfondi ? Eh oui. Cela vous rappelle quelqu'un ?
  7. Bonsoir, tiens je vais procéder comme vous. Les sources ne servent à rien, n'est ce pas ? . Votre première affirmation est totalement erronée. Déjà prouvé. Essayez donc de prouver le contraire. Les propositions russes de gaz pas cher sont des arnaques, de la fumisterie notamment depuis 2010. Déjà prouvé. Essayez donc de prouver le contraire. Si les Russes trouvent des pigeons pour ce type de contrat, tant mieux pour eux, mais cela reste de l'arnaque. L'aide russe n'est absolument pas une aide financière versée, c'est une réduction sur le prix du gaz, aucune aide réelle à l'Ukraine en dehors du gaz. Essayez donc de prouver le contraire. Et comme les contrats sont léonins, voir l'arnaque du point précédent. Le coup du gaz bradé avait permis d'accorder la base de Sébastopol jusqu'en 2047, en effet c'est du bradé. Essayez donc de démontrer que c'est faux. Quel prix du marché du gaz ? le TTF ? le BEP ? le PEG ? le prix sur le marché NBP de l'ICE ? L'Ukraine favorisée c'est du pipo. Déjà prouvé. Voir point précédent. Votre deuxième affirmation est une énormité totale et complètement fausse. (et vu que j'ai le chiffre sous les yeux ...).Essayez donc de prouver le contraire. L'accord d'association était soutenu par tous les membres de l'Union Européenne. Aucune opposition avant signature. Essayez donc de prouver le contraire. La Pologne a été aidée dans un cadre qui n'était pas celui proposé à l"Ukraine, ce qui montre que vous ne connaissez rien aux questions d'adhésion à l'Union Européenne. Essayez donc de prouver le contraire. Le conseil des ministre ukrainien a voté à l"unanimité la signature de l'association avec l'UE durant l'été 2013. C'était partout dans la presse. Bonne chance pour prouver que c'est faux. Le président ukrainien a constamment affirmé depuis son élection jusqu'à l'automne 2013 sa volonté d'obtenir cette association. C'est partout dans la presse et sur internet. Bonne chance pour prouver que c'est faux. Donc vos affirmations n'ont ni fond, ni réalité. Juste des constructions partisanes. Argumenter comme vous est facile mais c'est la négation de la discussion et d'une argumentation construite. Beaucoup ici font en permanence l'effort de trouver des éléments, des documents, des argumentations construites. Rien de cela chez vous. Vous donnez l'impression de simplement être là pour marteler une propagande et tenter de démolir à coup d'affirmations (entrant parfaitement dans le cadre de l'aphorisme "plus c'est gros plus ca passe") tout élément contraire aux intérêts de la position que vous défendez. Vous êtes inébranlable, dire des énormités démontrées par la suite vous importe peu, vous les ressortirez encore et encore, ad nauseam, le but est simplement de matraquer le débat de vos affirmations toutes faites pour imposer vos vérités en attendant simplement que ceux qui s'échinent à démontrer vos énormités lâchent prise à force de recommencer perpétuellement à rectifier les dites énormités. Sans compter que chaque occasion est propice pour vous vomir sur l'Ukraine et l'Union Européenne notamment. J'ai comme qui dirait le nom d'un type de serviteur de Sauron sur le bout de la langue pour synthétiser ce type de comportement.
  8. Bonsoir, comme celui-ci ? Je suis déjà en fuite sur mon solex ...
  9. bonsoir, citation de M Barroso lors de ce fameux 29 novembre 2013 : http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/131129-l-europe-refuse-le-veto-russe-sur-l-ukraine C'est vous, personne qui hurlez contre les Etats Unis se mêlant des affaires européennes, qui mettez l'Union Européenne plus bas que terre car incapable selon vous de décider sans demander des ordres aux Etats Unis, qui venez critiquer le fait que l'Union Européenne refuse d'être sous le contrôle de la Russie quand elle discute avec des pays d'Europe de l'Est ? Et vous parliez d'hypocrisie ? Vous trouvez vous franchement crédible ?
  10. Bonsoir, serait ce trop demander que vous puissiez appuyer vos affirmations de quelques éléments plus concrets, de préférence sourcés, et avec un minimum de contextualisation, de manière que la discussion soit possible. Exemple : le refus de signer l'accord avec l'UE. Présenté par vous, cela devient un acte de résistance face aux pressions de l'UE ... et vous parlez d'hypocrisie ... Vous continuez en permanence à marteler ce qui vous semble des évidences et qui sont trop souvent des reconstructions. Vous êtes animé par une inébranlable foi en saint Valdimir et ses ouailles, c'est parfaitement respectable et votre plus parfait droit de l'exprimer, parce que notre pays si souvent décrié et ridiculisé par les tenants de pouvoirs forts permet cette liberté de pensée et d'expression pas si courante dans les pays connaissant ces pouvoirs forts. Mais votre flot d'affirmations très orientées sans référence ni appui la plus part du temps vous conduit souvent à des présentations biaisées, et je n'aurai pas l'outrecuidance de rappeler la question des soutiens à l'intervention américaine en Irak en 2003 ... PS : je viens de lire votre dernier message quelques places au dessus ... c'est encore plus consternant. Gérard du café du commerce ferait mieux après 3 ballons de Beaujolais, 2 calva et un prune maison cul sec.
  11. bonjour comme c'est bientôt la rentrée des classes, un document que j'ai vu passé et qui m'est revenu en mémoire, quand on pose la question de la courses aux armements destinée à épuiser l'URSS : http://www.lemonde.fr/revision-du-bac/annales-bac/histoire-terminale/ronald-reagan-et-l-initiative-de-defense-strategique_t-hrde103.html Bon, c'est du Reagan, ce sont ses "mémoires", cela date de 1990 donc peut être avec une relecture post 1985 et post 1989 ... Ce qui est intéressant est que le dernier paragraphe n'a pas pris une ride aujourd'hui ...
  12. Bonjour, En 1989, l'état de décrépitude des pays communistes européens est, comme je le disais, à un stade qui dépassait l'entendement, aussi bien économique, moral, politique, social, ... Regardez un film comme "Luna Park" de Pavel Lounguine, il est de 1992, mais ne dépareille pas de ce qui se passait les années précédentes. L'économie et les pays communistes en 1989, c'est un peu comme la centrale de Tchernobyl. Les Occidentaux ont réagi avec les pays communistes comme ils l'on fait avec Tchernobyl, essayer de limiter la casse et éviter une nouvelle catastrophe. pouvait on refaire de la centrale de Tchernobyl un instrument industriel efficace ? Non. Ma réaction de départ venait de la reprise des propos de M. Shireen T Hunter "L'Occident a toujours considéré l'effondrement de l'URSS comme une bénédiction" : l'expression fait beaucoup penser aux conservateurs évangélistes, en 1989, certains voyaient dans la chute du mur de Berlin la main de Dieu, les populations de l'Est la fin d'un long asservissement, les dirigeants occidentaux eux voyaient s'ouvrir, avec beaucoup de craintes, la boîte de pandore que le communisme maintenait fermée depuis des dizaines d'années. Donc non les dirigeants occidentaux ne souhaitaient pas et n'ont pas tout mis en oeuvre pour faire imploser et disparaître en quelques mois le monde communiste. Et non les dirigeants occidentaux n'ont pas tout fait pour abattre la Russie et la détruire par la suite, comme certains en sont persuadés. Quand l'auteur évoque "l'acquiescement absolu par la Russie de toutes les politiques occidentales partout dans le monde" et la suite, accréditant une forme de dictature des Occidentaux sur la Russie, politique, économique, social, sans autre forme d'argumentation, cela laisse songeur. La Russie passive et muette pendant la crise yougoslave par exemple ? Sans parler de ce monde "occidental" qui serait monolithique et parlerait d'une seule voix, celle des Etats Unis. Que la Russie ne dispose plus de l'aura, des relations et de la puissance d'influence du temps de l'URSS, c'est une évidence. Mais ce sont les dirigeants communistes qui ont plongé la Russie dans la catastrophe, pas l'Occident. Quel était le modèle de vie des apparatchiks communistes avant 1989 ? La société de consommation occidentale. Quel était le rêve de vie de nombre d'habitants des pays communistes avant 1989 ? La société de consommation occidentale. Si le premier Mc Do a ouvert à Moscou en 1990, Coca était déjà présent depuis un moment, les jean's, la musique, l'électronique, les voitures de luxe, les médicaments ... Alors l'Occident reformatant la société russe après 1991 ... J'ai mis en lien un article de 1990 qui explique que les ex pays communistes ont été traité bien mieux que les PVD de l'époque avec précaution car leur stabilité, politique notamment, était sensible. Considérer que Boris Eltsine a plongé la Russie dans un bain d'ultra libéralisme contraint et forcé par les occidentaux, j'aimerais voir l'argumentation. Les dirigeants des pays de l'Est et leurs amis qui ont purgé de manière sauvage les anciennes économies communistes, au plus grand profit de certains, étaient très très souvent les cadres issus du monde soviétique. Ceux qui on coulé les économies communistes ont parfois été ceux qui ont pillé ces mêmes économies après ... L'article d'origine est bien pauvre en arguments et a pour axe qu'Occidentaux et Russes n'auraient pas du tout la même vision de l'après 1989, les Occidentaux encensant Eltsine comme un héros (quel raccourci qui ne regarde que 1991 ou presque), les Russes le percevant comme celui qui a bradé l'Union Soviétique, a plongé le pays dans le déclin et l'humiliation, et ce au service des intérêts occidentaux. L'article montre Poutine comme l'homme fort que les Russes attendaient pour leur redonner leur fierté, sans bizarrement évoquer qu'il est le fruit du système Eltsine ... L'auteure construit sa démarche comme une légitimation de tous les actes du président Poutine. C'est son droit. Mais sa démonstration pour avoir de la force occulte toute raison interne de l'effondrement du communisme, l'Occident étant responsable de tout. Le plus savoureux est de présenter les Russes comme regrettant que Gorbatchev n'ait pu mettre en oeuvre ses réformes. Quand voit le destin politique de celui-ci et la puissance de son écho politique en Russie, on peut se demander qui l'a regretté là bas. PS : pour l'initiative de défense stratégique et la course aux armements, on pourrait quasi remonter au discours d'Einsenhower en fin de mandat et sur une certaine industrie fâchée toute rouge par les décisions du mandat Carter. Le fait que l'URSS cherche à suivre par compétition idéologique (et elle aussi connaissait son complexe militaro industriel) et plombe un peu plus ses finances, c'est une chose, mais faire de la courses aux armements une politique délibérée de la part des Etats Unis pour provoquer l'effondrement programmé et économique de l'URSS, là je serais curieux de voir les éléments.
  13. Bonjour si vous n'avez rien d'autre que l'exercice able archer .... Je vous rappelle ce que j'écrivais : Able Archer c'est la trouille des 2 camps de se faire surprendre par une attaque de l'autre. En aucun cas il s'agit d'un camp envisageant sérieusement d'attaquer l'autre. Et au final, que c'est il passé ? Tout le monde a évité d'aller trop loin. Donc, depuis la disparition de Staline, quel dirigeant, de l'Est ou de l'Ouest, a envisagé sérieusement et cherché à mener une guerre mondiale, notamment dans les années 80 ? C'est comme vous me disiez que le film "wargames" montrait le désir des Américains d'atomiser l'URSS ...
  14. Bonjour, 1 ligne et demi d'argumentation, avec en élément clé "ils sont arrivés après des révolutions colorées". Wouah. Pour la déception de la population ukrainienne, vous pourrez me rappeler quelles populations ukrainiennes se sont manifestées par un vote démocratique majoritaire pour réclamer leur invasion armée ? Vote avant l'invasion bien sûr. Et pour les autres points évoqués ? Je vous sens moins disert.
  15. bonjour, où ai je dis que ces relations étaient amicales et qu'ils s'entendaient comme larrons en foire ? Chic, un discours de Reagan. Le même qui vitupérait contre l'Iran et avec des mots tellement durs que certains étaient persuadés que cela finirait en guerre ? Alors on peut réouvrir le dossier de la libération des otages de l'ambassade américaine à Téhéran et l'Irangate, je sens qu'on va rire. Reagan désirant ardemment réduire le marxisme léninisme en cendres ? par curiosité, vous irez regarder ce que sont devenues les sanctions économiques décidées par le président Carter en 1980 suite à l'invasion de l'Afghanistan. Vous pourrez regarder la courbes des livraisons de céréales occidentales à l'URSS dans les années 1980. Jetez un oeil sur les volumes de crédits accordés par les Occidentaux aux soviétiques dans les années 80. Après on pourra reparler de la portée réelle des discours d'apparat.
  16. Bonjour, puisque cela vous tient à coeur, développez votre comparaison, il sera plus simple de voir sur quoi vous fondez vos affirmations. Comme déjà dit ici, il facile d'affirmer sans rien avancer, c'est pratique et cela ne demande aucun effort. Pour votre 2e élément, même chose, un minimum de contexte, d'explication et d'argumentation ? Au passage, je vous rappelle mon intérêt soutenu pour les points que j'évoquais dans mon message précédent, ce qui vous permettra, j'en suis sûr, de démontrer de manière imparable le respect total des droits de l'homme dans les territoires séparatistes, sans l'éternel "oui mais les autres, ils ont fait ci il sont fait çà, les méchants", ainsi que le parfait exemple de respect des droits des minorités de la Russie qui est selon vous l'exemple à suivre.
  17. Bonjour, merci de confirmer une fois de plus ce que je disais. L'objectif est de réussir une "Georgie 2008" bis. Comparer les 2 présidents et les 2 situations est quand même un tantinet osé et cavalier. Mais si cela sert la cause pourquoi se priver ? Par curiosité pourriez vous m'expliquez votre comparaison : - existe t il en Ukraine des territoires séparatistes autonomes depuis 1990 ? - existe t il en Ukraine des forces de maintien de la paix (sic) russes depuis 1992 ? - est ce l'Ukraine qui a envahi un territoire qui échappait totalement à son autorité depuis 18 ans fin février 2014 ? Vous êtes le premier à relever toutes les contestations s'exprimant en Ukraine contre la conduite de la guerre, la conduite du pays, avec un plaisir non dissimulé, sans jamais vous interroger sur la contradiction avec votre présentation du pouvoir ukrainien comme fasciste voir nazi. On attend avec curiosité votre intérêt pour les droits de l'homme dans toutes les parties de l'Ukraine, même celles échappant actuellement au pouvoir de Kiev. Vous pourriez aussi vous pencher sur les républiques séparatistes en Géorgie, vous constaterez que c'est un modèle de respect des droits de l'homme dont vous semblez si soucieux. Qui "parraine" ces républiques déjà ? On pourrait aussi attendre avec une extrême curiosité votre analyse de l'exemple du respect des ethnies, des diversités et des minorités que la Russie est seule en mesure d'assurer et qu'elle a brillamment concrétisé sur son territoire depuis des dizaines d'années. Votre lecture me fait toujours ce même effet de coup de jeunesse, un formidable bond en arrière dans le temps, quand de brillants esprits défendaient avec énergie la répression des mouvements populaires en Pologne ou ailleurs, menace pour la démocratie populaire, ou soutenaient qu'au nom de la liberté il était indispensable d'appuyer Somoza ou autres dictateurs sud américains, mal nécessaire, contre les révoltes de leurs populations, soupçonnées de dérives socialistes voir pire, communistes. En politique internationale comme dans les cours de récré, les brutes ont toujours fasciné une partie du public, ravie d'être du bon côté du distributeur de mandales.
  18. Bonjour, au bord de la guerre mondiale dans les années 80 ? Pourriez vous argumenter. Parce que si c'est crise type boeing sud coréen ... Relisez moi, je n'ai jamais dit qu'il n'y avait pas d'affrontement, c'est écrit juste au dessus. Les faits sont ce qu'ils sont. Sans les céréales, biens matériels et crédits venus de l'Ouest, le système soviétique aurait été en crise grave dès les années 70. On peut combattre un adversaire et ne pas souhaiter sa disparition brutale. Je vous signale au passage que je m'appuie sur des documents, des statistiques, des études de l'époque. Sur quoi vous appuyez vous ? Observez la courbe des prêts occidentaux aux pays communistes. S'ils désiraient tant la chute du communisme, pourquoi l'aider à affronter la crise du milieu des années 80 en lui octroyant des crédits aussi larges ? Regardez les relations Etats Unis / URSS sous Gorbatchev, ou voyez vous le désir des Etats Unis de faire tomber le régime soviétique ? Pour la Corée du Nord, je serais vous, j'approfondierais un peu la question en utilisant des documents et non des impressions ...
  19. Bonsoir, qui permettait à l'URSS de compenser son agriculture de plus en plus défaillante ? L'Ouest qui permettait à l'URSS de se maintenir financièrement et ne pas sombrer économiquement ? L'Ouest Qui a provoqué les premiers craquements du bloc communiste en 1989 ? Les populations de l'Est Qui a précipité la chute des régimes communistes en refusant les méthodes répressives à coup de chars ? Gorbatchev Qui cherche par exemple à freiner des 4 fers la réunification allemande ? Paris et Londres Quelle est la grande trouille des Etats Unis en 1989/1991 ? ce que va devenir l'arsenal nucléaire soviétique. Qui a injecté massivement des capitaux, dont une bonne partie a été détournée, pour stabiliser les anciens pays communistes après 1991 ? L'Ouest A la chute du mur, même si à l'Ouest les infos étaient nombreuses sur l'état économique de l'Est, cela fut un choc de découvrir des pays qui semblaient sortir tout droit de la pauvreté et du dénuement des années 50. Quand les membres de la famille revenaient des visites effectuées chez les cousins de l'Est, les récits étaient tellement effarants qu'on avait peine à y croire. Le système soviétique était vermoulu jusqu'à la moelle. même les jeunes communistes qui allaient en voyage et en vacances dans les pays de l'Est revenaient estomaqués de la totale déliquescence de l'URSS et du bloc communiste. L'effondrement de l'Est était un cauchemar pour les dirigeants de l'Ouest, la porte ouverte sur l'instabilité, l'imprévisibilité, l'écroulement des certitudes. L'affrontement Est Ouest ? Qui après Staline a sérieusement envisagé une réelle guerre entre l'Est et l'Ouest ? Les luttes d'influence ont été réelles, chacun avait ses plans comme toute armée envisage un peut tout, comme la Suisse avec ses plans contre une invasion française. Il y avait surtout un partage du monde et une stabilité qui arrangeait beaucoup. Chacun pouvant mobiliser son camp contre le méchant d'en face. Chacun faisait la loi dans son camp. Chacun faisait des crasses à l'autre. Mais tout le monde évitait d'aller trop loin. Un élément de réflexion complémentaire : qui permet à l'heure actuelle d'éviter à la Corée du Nord de crever de faim et d'imploser ?
  20. Bonsoir, il a décidé de ne plus être gentil : http://www.amnesty.org/en/news/russian-ngo-branded-foreign-agent-after-reporting-russian-military-action-ukraine-2014-08-29 Essayer de museler ces mères de soldats, signe de force ou de faiblesse ?
  21. Bonsoir, Un Occident qui aurait cherché à détruire l'URSS et vivant l'effondrement de l'URSS comme une bénédiction me semble quelque peu rapide et excessif comme analyse. A partir des années 70, les pays communistes d'Europe, notamment l'URSS, ne peuvent faire fonctionner leur économie et subvenir aux besoins de leurs populations qu'avec les importations de biens manufacturés et agricoles occidentaux, avec le recours aux financements à près de 90% issus du système financier européen pour financer ces importations et la survie de leurs régimes communistes. Si les Etats Unis et l'Europe occidentale avaient voulu abattre les pays communistes avant 1989, la fermeture du robinet financier aurait provoqué l'écroulement du monde communiste. Mais à l'époque ces pays sont considérés comme des risques financiers faibles et intéressants, même si leur endettement explose après 1984/1985. Pendant la pleine déliquescence économique de l'URSS et du monde communiste au milieu des années 80 ce sont les capitaux occidentaux qui évitent l'implosion de ces pays. Après la chute du communisme, les pays occidentaux ont continué de soutenir les pays concernés, notamment pour pouvoir retrouver les quelques 115 milliards de dette net accumulés par les pays communistes européens en 1989. La Russie soldera d'ailleurs cet arriéré hérité de l'URSS en 2006 auprès du club de Paris. On peut lire dans un article de 1990 : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ecofi_0987-3368_1990_num_15_3_2390 Les milieux financiers avaient plutôt un oeil favorable pour la "stabilité" et le contrôle du système dans les pays communistes, avantages qu'ils ont retrouvé par la suite en Chine. En 1990, les changements politiques et économiques provoquent la défiance des milieux financiers privés qui préfèrent attendre les effets des réformes et surtout la restauration de la situation financière des ex pays communistes, laissant intervenir les acteurs publics qui investiront des sommes importantes, notamment en Russie, alors qu'une évasion d'une partie conséquente de ces crédits est organisée vers l'étranger. La mise en coupe réglée des richesses des ex pays communistes avec la création de fortunes aussi fabuleuses que rapides, et la plongée de la population dans des souffrances économiques inouïes et souvent difficile à mesurer pour le public occidental doit aussi beaucoup aux choix des dirigeants de ces pays l'époque, notamment le clan Eltsine, président pour lequel l'actuel président de la Russie a travaillé pendant 4 ans de 1996 à 2000.
  22. bonsoir, on est vendredi soir alors : https://twitter.com/noclador/status/502522285899927553 Y a aussi : https://twitter.com/janmikruta/status/500736268389875712 et un dernier pour la route : https://twitter.com/Bongo__Fury/status/496716640953061377
  23. Bonsoir, j'ai cité le cas de bus d'enfants dont les chauffeurs disent qu'ils se sont fait tirer dessus par les séparatistes. Mais cela n'a pas émotionné grand monde. On pourrait citer un autre cas intéressant : https://twitter.com/mashant/status/505445956981358593
  24. Bonjour, L'Ukraine n'a eu qu'un seul président qui ne soit pas pro russe depuis son indépendance, en 2005. Le dernier président pro russe a perdu toute confiance populaire surtout par le niveau de corruption jamais atteint par l'Ukraine du temps de sa présidence. Même les régions dites "russophiles" ont salué son départ. En 2010 les élections ont porté au pouvoir un président pro russe, je ne me souviens pas que des régions d'Ukraine aient alors demandé une sécession. D'ailleurs dans les manifestations de début mars dans le Donbass les sécessionnistes, organisés et soutenus depuis 2005 par des amis d'outre Ukraine, étaient très minoritaires. Il n'y avait aucune majorité et encore moins unanimité pour se lancer dans une aventure militaire de l'indépendance. Si vous le désirez on peut ressortir les archives des articles interview et autres, sur la corruption de l'Ukraine entre 2010 et 2013 et le reste. Il n'y a aucun soucis.
×
×
  • Créer...