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  1. Il s’est a priori notamment appuyé sur les sources suivantes :
  2. Quelques tweets complémentaires trouvés suite à ce premier vol, d’un Jordan Taylor qui rajoute plein d’illustrations intéressantes : "Caisson de voilure Le caisson de coilure, unique en son genre, est un compromis entre l'efficacité en croisière et la faible surface sous le rotor : À faible vitesse, l'aile supérieure protège efficacement l'aile inférieure, qui ne subit que 25 % de l'effort descendant du rotor." "Caisson de voilure : Sécurité de décrochage. L'aile supérieure dépasse l'aile inférieure. Étant donné que les effets de canalisation de l'écoulement entraîneront le décrochage de l'aile inférieure après celui de l'aile supérieure, cela signifie qu'un moment de tangage négatif devrait corriger les décrochages au fur et à mesure qu'ils se produisent, sans perte catastrophique de portance." "Deux propulseurs latéraux contre un seul. Cela ne semble pas être une simplification, mais c'en est une : En permettant à deux hélices très espacées de corriger les déséquilibres de couple, il n'est pas nécessaire de monter une seule hélice de poussée sur un support pivotant complexe." "En outre, une configuration à deux hélices signifie que la correction du couple n'a pas besoin d'une composante de force latérale nette, mais qu'elle peut toujours agir dans le sens de la marche : Une mesure d'efficacité utile." "Caisson de voilure - propulseur en bout d'aile Le caisson de voilure est suffisamment rigide, même avec une structure de faible masse, pour installer les propulseurs latéraux en bout d'aile. Cela maximise leur moment de contrôle pour le pilotage à basse vitesse, et permet une autre astuce très astucieuse pour le vol à haute vitesse... ... Sur chaque aile, des tourbillons de bout d'aile se produisent lorsque les différences de pression s'accumulent aux extrémités. Ces tourbillons sont une cause majeure de la traînée induite. Les hélices du Racer sont directement alignées avec elles et tournent dans la direction opposée à ces tourbillons, ajoutant 6 à 8 % d'efficacité propulsive !" "Caisson de voilure - Volets. Les volets deviennent complexes dans un caisson de voilure : La modélisation montre que pour augmenter la portance, il est préférable d'actionner le volet inférieur et pour diminuer la portance, les volets supérieurs, alors que les deux sont nécessaires pour atténuer la portance en autorotation. Des solutions de contrôle astucieuses peuvent être envisagées." "Empennage. L'empennage asymétrique et original est adapté aux effets de l'écoulement décentré du rotor principal. L'optimisation de la modélisation de l'écoulement a fait passer l'empennage d'une configuration en « V » à une configuration en « X » pour lutter contre la séparation de l'écoulement sous l'empennage horizontal." "Adaptations à la vitesse élevée. Des études ont montré que les rotors composés ont le potentiel d'égaler les rotors basculants en termes de performances s'ils peuvent progresser dans trois domaines : - moyeux à faible traînée - rotors à faible traînée - commandes de vol intégrées Qu'en est-il du Racer ?" "Le moyeu et le carénage à faible traînée conviennent, et le faible angle d'attaque en croisière des rotors composés y contribue. La conception des rotors est impossible à deviner pour l'instant, et il existe des simplifications significatives revendiquées en matière de pilotage qui impliquent un système de commande de vol à pleine autorité."
  3. Un second booster, le Falcon 9 B1060, va atteindre la barre des 20 tirs ce samedi. Il ne savourera pourtant pas longtemps ce titre puisque ce vol sera également le dernier, et sans récupération. Pour le lancement de 2 satellites de la constellation… Galileo (oui oui, 2 satellites de notre GPS à nous autres, européens, que nous ne pouvons pas lancer par nos propres moyens actuellement…), il sera en effet jetable. On devra donc compter sur B1061 ou B1067, avec respectivement 19 et 18 vols dans les tuyères, pour rejoindre B1062 qui trône actuellement tout seul du haut de ses 20 vols avec récupération réussis. Jusqu’a présent, le booster Falcon 9 le plus ancien à avoir été lancé pour une mission sans retour était le B1051, pour son 14ième vol.
  4. TarpTent

    NASA

    Du plaisir pour les yeux, avec ce survol de Pluton par la sonde New Horizon :
  5. Je n’aurais vraiment pas parié dessus aux vues du déroulé du vol du Starship en orbite et des déclarations très précautionneuses de SpaceX après-coup, mais la Nasa annonce que la démonstration de transfert de carburant intra-starship s’est bien déroulée et a atteint les objectifs attendus. La Nasa en profite pour décrire l’approche retenue pour des tests de transfert de carburant entre 2 Starships, avec l’envoi en 1er du Starship devant être ravitaillé (appelé Starship-Cible, ou "Starship Target"), puis en second l’envoi du Starship servant de ravitailleur et devant rattraper le Starship-cible déjà en orbite (d’où son nom de Starship-Chasseur, ou "Starship Chaser"). Il est intéressant de noter comme précisé par la Nasa que le Starship-Cible aura un système d’amarrage actif (avec éléments mobiles, donc) au contraire du Starship-Chasseur qui lui aura un système totalement passif. À l’inverse, les systèmes de poursuite seront passif sur le Starship-Cible et actif sur le Starship-Chasseur. Sur ces aspects, la forte expérience acquise par SpaceX avec ses Dragon et Crew Dragon devrait grandement leur faciliter la tâche (même si l’amarrage cote-à-cote pose sans doute ses propres défis). Tous ces mécanismes seront développés, testés et intégrés en 2024, d’après la présentation de la Nasa. Le vol de démonstration du transfert de carburant entre 2 Starship sera lui mené sur 2025.
  6. TarpTent

    I, voyager

    #Voyager 1 vient de nous faire le plaisir d’être à nouveau intelligible, et les ingénieurs de la Nasa y sont pour beaucoup ! "Voyager 1 a cessé d'envoyer des données scientifiques et techniques lisibles vers la Terre le 14 novembre 2023, même si les contrôleurs de la mission ont pu constater que la sonde recevait toujours leurs commandes et fonctionnait normalement. En mars, l'équipe d'ingénieurs de Voyager au Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud a confirmé que le problème était lié à l'un des trois ordinateurs de bord de la sonde, appelé sous-système de données de vol (FDS). Le FDS est responsable de l'emballage des données scientifiques et techniques avant qu'elles ne soient envoyées sur Terre. L'équipe a découvert qu'une seule puce responsable du stockage d'une partie de la mémoire du FDS - y compris une partie du code logiciel de l'ordinateur FDS - ne fonctionnait pas. La perte de ce code a rendu les données scientifiques et techniques inutilisables. Ne pouvant réparer la puce, l'équipe a décidé de placer le code concerné ailleurs dans la mémoire du FDS. Mais aucun emplacement n'est assez grand pour contenir la section de code dans son intégralité. Ils ont donc conçu un plan pour diviser le code affecté en sections et stocker ces sections à différents endroits de la mémoire FDS. Pour que ce plan fonctionne, ils ont également dû ajuster ces sections de code afin de s'assurer, par exemple, qu'elles fonctionnent toujours comme un tout. Toute référence à l'emplacement de ce code dans d'autres parties de la mémoire du FDS devait également être mise à jour. L'équipe a commencé par isoler le code responsable de l'emballage des données techniques du vaisseau spatial. Elle l'a envoyé à son nouvel emplacement dans la mémoire du FDS le 18 avril. Il faut environ 22 ½ heures pour qu'un signal radio atteigne Voyager 1, qui se trouve à plus de 24 milliards de kilomètres de la Terre, et 22 ½ heures supplémentaires pour qu'un signal revienne sur Terre. Lorsque l'équipe de vol de la mission a reçu un signal du vaisseau spatial le 20 avril, elle a constaté que la modification avait fonctionné : Pour la première fois en cinq mois, ils ont pu vérifier la santé et l'état de l'engin spatial. Au cours des prochaines semaines, l'équipe déplacera et ajustera les autres parties concernées du logiciel FDS. Il s'agit notamment des parties qui commenceront à renvoyer des données scientifiques." https://www.jpl.nasa.gov/news/nasas-voyager-1-resumes-sending-engineering-updates-to-earth Pour rappel, Voyager 1 a été envoyé dans l’espace en 1977, la technologie embarquée date de 1975 et le dernier ingénieur historique de la mission, Larry Zottarelli, a pris en 2015 sa retraite à 80 ans passés. "Les processeurs antédiluviens de General Electric (pas Intel Inside donc) à 250 Khz ont moins de puissance qu’une simple calculatrice moderne et fonctionnent avec des langages de programmation considérés comme obsolètes, comme le Fortran. Et avec seulement 64 ko de ROM sur une bande magnétique qui doit être en permanence effacée & réécrite, la marge de manœuvre – et donc d’erreur – est absolument nulle. L’ordinateur, qui fonctionne avec une forme de langage assembleur et du Fortran, doit être reprogrammé à la perfection." https://www.01net.com/actualites/la-nasa-cherche-un-programmeur-non-grabataire-pour-sauver-les-sondes-voyager-926994.html
  7. Un des développements privés (financé) en cours : Le robot lunaire R1.
  8. Une vue du carneau en cours de réalisation à Massey’s Range, avec en haut à droite une partie de la tuyauterie devant être intégrée pour l’eau qui y sera projetée, Une représentation en 3D de la possible installation de la tuyauterie : À part ça, SpaceX semble en avoir terminé avec la maintenance des bras mécaniques de la Tour de Lancement et le focus est maintenant sur le découpage des sur-protections isolantes des réservoirs verticaux restants : Les travaux de construction de la seconde Tour de lancement devraient logiquement commencer après le 4ième vol de test. La zone est en cours de préparation :
  9. TarpTent

    NASA

    Une étude un peu inattendue et assez surprenante de la Nasa, basé sur le concept du HLS Artemis de SpaceX, mais sans l’avoir conçu avec eux. L’idée est de transformer un équivalent Starship en un atterrisseur de fort tonnage et une capsule de retour, le tout devant permettre des activités de durée moyenne sur la Lune. Les dessins sont explicites, l’explication est relativement complète pour ce qui semble une étude exploratoire, comme la Nasa en produit régulièrement. https://ntrs.nasa.gov/api/citations/20230013972/downloads/CrewLogistics Lander for Common Hab Architecture.pdf
  10. Ça semble enfin bouger : le Starliner a été amené au SLC (Space Launch Complex) 41 de Cape Canaveral ! Lift off prévu le 06 mai. Alors peut-être…
  11. TarpTent

    Boeing

    Un article à charge contre la gestion des "sachants" à l’arrivée de du nouveau CEO Jim McNerney en 2005 (qui arrivait de 3M). C’est toujours pire que ce que l’on en pense, et à aucun moment on ne peut se dire que Boeing ne mérite pas ce qu’il lui arrive actuellement. "Mission suicide Ce que Boeing a fait à tous les gars qui se souvenaient comment construire un avion" https://prospect.org/infrastructure/transportation/2024-03-28-suicide-mission-boeing/
  12. Je ne sais pas interpréter ce genre de représentation, mais il y en a certainement ici à qui ça parlera : "Cela n’est pas lié à son concept de faible bang sonique. Il s'agit d'un bruit émis à des vitesses nettement subsoniques lorsque le train d'atterrissage est sorti. Plutôt étonnant de voir comment ils ont obtenu un maillage si serré pour capturer les turbulences autour du train d’atterrissage afin de pouvoir calculer le bruit associé."
  13. Le remontage des différents éléments des bras est en cours, sans vraiment savoir s’ils ont été remplacés ou sont juste remis en place : Parmi les autres modifications constatées sur le site de lancement, il y a entre autres : - les tests en cours de la nouvelle protection du Booster QDArm : - la plomberie en cours d’installation pour les réservoirs horizontaux de la Tank Farm : (je n’aborde pas tout, par exemple les modifications en cours à Massey’s range - le carneau en train d’être creusé - ou les évolutions de la Star Factory - remplacement complet des tentes par des bâtiments en dur, ces derniers étant bien avancés -, parce qu’elles seront dans les vidéos de suivi des youtubeurs notamment français, et que je ne vise pas à l’exhaustivité)
  14. TarpTent

    US Air Force

    Les 2 interprétations restent en fait possibles, et même être valables en même temps. Ainsi dans l’article cité, la déclaration est celle-ci : “The procurement budget was adjusted to account for favorable negotiated low rate production prices, as well as supporting budget-year execution needs“ qui se traduit aisément par : “Le budget d'approvisionnement a été ajusté pour tenir compte des prix de production négociés à bas prix, ainsi que pour répondre aux besoins d'exécution de l'exercice budgétaire" La négociation des prix avec les sous-traitants est claire (et elle était nécessaire, quand on voit les abus sur les autres contrats militaires), mais il y a aussi manifestement l’indication d’un financement resserré, dans cette déclaration. Peut-être qu’ils ont donc aussi repoussé quelques développements à plus tard en ce recentrant sur l’appareil et ses systèmes essentiels. (vivement un nouveau casque, un nouvel ALIS, un nouveau simulateur… mais plus tard ! On va juste faire voler le bousin avec un vrai système de refroidissement et quelques bombes proprement intégrées, dans un premier temps, cette fois ) Ça ne semble pas faire spécialement de vagues, ceci dit.
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