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Messages posté(e)s par Niafron

  1. il y a 2 minutes, Ciders a dit :

    Quand tu veux abattre un drone, tu as des missiles. Les Russes le savent, ils l'ont déjà fait (et avec un MiG-29, au-dessus de la Géorgie ou pas loin, les frontières c'est flou dans le Caucase). Pourquoi tenter des méthodes "exotiques" dignes d'un mauvais Marvel ?

    Ca sent surtout le pilote russe taquin qui s'est foiré.

    Sauf si justement l'idée était précisément de l'abattre sans tirer.

    Histoire d'être dans la provoc, mais pas trop dans la provoc tout en étant bien dans la provoc quand même... si tu vois ce que je veux dire.

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  2. il y a 4 minutes, Zalmox a dit :

    Oui, mais il a eu intervention d'un scénariste de Hollywood.

    Car arroser de kérosène et abîmer l'hélice, ça en fait trop...

    Bah ptet que le coup du Kérosène a foiré... et du coup ils se seraient rabattu sur une collision.

    Si c'est le cas, c'est pas rassurant, parce que ça veut dire qu'ils étaient vraiment déterminés à le foutre en l'air ce Reaper ( sans toutefois tirer il est vrai )

  3. il y a 2 minutes, Coriace a dit :

    Je ne suis pas expert en pilotage mais sur une cible steady et lente comme un drone ca n'a rien d'horriblement risqué. Étant entendu qu'on parle d'un contexte de guerre et pas de simple mesurage de kiki. On ne parle pas d'une attaque Taran mais de soulever l'aile du Reaper.

     

    Maintenant encore une fois j'imagine que les appareils sont nettement mieux stabilisés que les V-1 qui en plus avaient un centre de gravité très haut pour un aéronef. Après ce n'est pas un sport de masse mais si ca marche ça n'a rien de stupide 

    En même temps, qu'est ce qui te garantit qu'elle va rester Steady la cible? Un Reaper, c'est pas un V-1 justement.

    Si d'un coup elle vire vers toi pour X raison, t'as pas l'air d'une buse...

     

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  4. Il y a 2 heures, FATac a dit :

    Ben... pour cynique que cela puisse paraître, c'est quand même une mesure essentielle de préservation de l'image de l'armée russe et du pouvoir politique qui la supporte. Wagner est un fusible à tous points de vue.

    Alors je suis pas dans le cerveau de VP, mais j'ai tendance à les voir plus comme un épouvantail que comme un fusible.

    En particulier vis à vis de la grande liberté de ton dont ils jouissent assez curieusement.

    J'aurais tendance à dire que le but est de laisser à penser à certains qu'un pouvoir encore plus dur et radical pourrait s'installer en Russie.

  5. il y a 3 minutes, CortoMaltese a dit :

    Le problème c'est que n'importe quelle usine peut être détruite via frappes, y compris si ça implique de dépenser quelques missiles hypersoniques pour y arriver. Ce genre de cibles les justifient pleinement. 

    Bah je viens de faire une petite recherche, effectivement, les russes ont bombardé l'usine, plusieurs fois même, mais selon certaines rumeurs, elle serait toujours en activité.

    Si ce n'est pour produire, au moins pour réparer.

  6. il y a 24 minutes, CortoMaltese a dit :

    Ca serait quoi ? De vraies nouvelles coques ? Des reconstructions ? Ca signifierait que des BTR neufs sortent encore d'usine en Ukraine aujourd'hui (ou en tout cas à un certain moment après le 24 février 22) ? 

    J'imagine qu'après avoir fait le ménage autour de Kharkiv, ils ne se sont pas privés, dans la mesure du possible, de relancer la production là bas.

    Si l'usine Malyshev n'est pas en trop mauvais état, c'est un atout précieux.

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  7. Il y a 9 heures, Zalmox a dit :

    Ah que non !

    Petit vigneron ne faisant pas de politique.

    Enrôlé dans l'infanterie roumaine en 1916, debut de l'entrée en guerre de la Roumanie, alliance avec l'Entente, donc y compris la Russie.

    J'ai envie de te dire, on peut être pas très grand, voir vigneron, mais malgré tout être communiste...

    Mais bon, admettons que ton grand père n'avait rien à voir avec l'ignoble ogre rourge mangeur d'enfants, à ma connaissance, les russes blancs n'ont pas particulièrement foutu les pieds en Chine à l'époque ( contrairement aux communistes... ).

    Reste la possibilité de l'aventure individuelle qui n'a pas le moindre rapport avec un mouvement historique... et va savoir pourquoi il parlait des chinois avec un terme russe...

    Les hypothèses c'est bien, les faits, c'est mieux, t'as plus aucun moyen de gratter des infos ( mêmes très indirectes ou parcellaires ) sur la questions?

     

  8. il y a 19 minutes, Alexis a dit :

    Merci pour le témoignage.

    C'est dommage que BHL n'ait pas été avec toi... Pour ce qui est de faire des grands discours sur la liberté, la démocratie etc etc. il n'est certes pas le seul, mais il est un certain "type", on pourrait presque dire un étalon de mesure.

    J'imagine que tu devais être à peu près à un déci-BHL au pire du pire, peut-être seulement un centi- voire milli-BHL. Mais ça suffit déjà à rendre maussade :mellow:

    Je crains de n'avoir été un peu plus haut sur l'échélle du BHL, "allez les gars, courage, on est avec vous!". Du coup, oui, tu m'étonnes qu'ils l'aient pris fraichement...

    Bon, ça me servira de leçon.

    Juste, c'était pas le moment de leur casser les c*******. Bourré ou pas bourré.

    Ce n'étaient pas des hommes particulièrement jeunes d'ailleurs, au moins des trentenaires, et ils avaient l'air bien blasés. Animés d'une détermination assez froide cela dit de toute évidence.

  9. Il y a 2 heures, Zalmox a dit :

    Désolé pour ce HS, mais la capture d'étrangers aux confins de la Mandchourie évoque en moi un souvenir d'enfance qui est resté, hélas, un mystère pour moi.

    Mon grand père paternel avait l'étrange habitude de pousser parfois à voix très perçante la phrase "Heyhey petit père, quand j'étais chez le kitaï ! " (utilisant le mot russe pour dire chinois et pas le roumain chinez).

    On m'a expliqué que pendant la première guerre mondiale, il s'est trouvé lui, soldat roumain, prisonnier chez les Chinois.

    J'étais trop jeune pour demander plus de renseignements et maintenant il n'y a plus personne pour m'expliquer son histoire.

    Je sais au moins qu'il ait réussi à regagner son Delta du Danube natal, car autrement je ne serais pas là à vous raconter.

    Mystère intéressant.

    Etait il communiste ton grand père?

    Dès les premières années de l'Union Soviétique, le Komintern a envoyé des conseillers militaires en Chine pour aider Sun Yatsen.

    A l'époque, la Chine était en plein chaos ( surtout le nord ). Un revival du règne des seigneurs de la guerre quoi...

    Les conseillers en question ont du arriver vers 1918-1919.

    Ca pourrait expliquer le lien Russie/Chine dans cette histoire, sinon, j'avoue que je ne vois pas trop.

  10. il y a 17 minutes, Fanch a dit :

    Un haut gradé du génie US (me rapelle plus qui) avait expliqué qu'une opération de ce type (franchissement de coupure humide) est ce qu'il y a de plus compliqué à faire (techniquement, tactiquement...) 

    Avoir le matos c'est bien, avoir les compétences et les entretenir c'est mieux.

    Peut-être qu'ils s'y entrainent après, y a l'histoire de ces deux brigades d'infanterie de marine en formation/entrainement ( après, j'ai trouvé ça sur Wiki, je sais pas à quel point ça peut être fiable...).

    De toute manière, ce serait pas pour tout de suite dans l'absolu, le meilleur moment, j'imagine que ce serait l'été non ( je dis ptet n'importe quoi, mais là de suite j'imagine que c'est là que le fleuve serait au plus bas )?

    Mais bon, je discute pour discuter hein.

    C'est juste que y a pas 12 milliards d'endroits où ils peuvent attaquer, l'est, c'est solidement défendu, le sud au centre du front, ça semble trop évident pour que les russes n'y aient pas pensé.

    Donc, le franchissement du Dniepr à l'Ouest pourrait avoir au moins le mérite de la surprise stratégique.

     

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  11. il y a 3 minutes, FATac a dit :

    Non, non, le problème est bien mécanique : le missile AIM-9, dans toutes ses versions, est prévu pour être tiré depuis un rail lance-missile. Il n'est pas possible de l'éjecter depuis un pylone.

    En gros, tiré sur rail, le tir déclenche l'allumage du propulseur qui "arrache" le missile de son rail.

    Ejecté, le missile est poussé à l'écart de l'avion par une paire de vérins pneumatiques ou électriques, puis la séparation déclenche l'allumage du propulseur dans la séquence de tir.

    Par conception, seul le tir sur rail est possible avec l'AIM-9 - et c'est la solution qui la plus souple d'emploi puisque la moins sensible aux facteurs de charge pour définir le domaine de tir. Mais elle impose un montage externe ou sur un rail spécifique si emport en soute (comme le pantographe du F-22).

    Pour recoller au sujet du Rafale, le MICA est, autant que je sache, utilisable aussi bien tiré depuis un rail qu'éjecté de son pylône. Le domaine de tir n'est pas nécessairement le même (je n'ai pas accès à cette information) et, intuitivement, je suis tenté de dire que les missiles d'extrémité de voilure seraient à privilégier en mailloche quand les autres emports sont plus destinés à être tirés "à froid" ou à faire baisser les têtes

    0k.

    Mais il n'y pas aussi un pb avec l'accrochage de la cible?

    Il me semblait avoir lu ça, mais bon...

  12. il y a 20 minutes, Akhilleus a dit :

    Un franchissement direct du Dniepr sur ses parties les plus larges s'apparente plus à une opération amphibie qu'un transfert sur pontons. M'étonnerait qu'ils prennent ce genre de risque. Ils ont peut etre simplement demandé des PFM parceque l'Ukraine est aussi gavée de petites coupures humides un peu partout, pas seulement des gros fleuves

    Assez d'accord avec toi, mais juste histoire de pousser l'hypothèse, ils sont pas supposés avoir ( ou du moins ils les avaient avant la guerre ) plus de 2000 MT-LB?

    De mémoire, ils ont aussi deux grosses brigades d'infanterie de marine ( reste à savoir dans quel état elles sont et où elles se trouvent ) et deux autres en formation.

    Sur le papier, c'est conséquent, donc établir une ou deux têtes de ponts rive gauche est ptet pas totalement hors de leur portée, non?

    ( Enfin comme je disais, je suis d'accord avec toi, ça semble quand même très compliqué... mais bon, on est plus à une surprise près dans cette guerre.)

    Edit: ah oui, y a les BTR 80 aussi pour ce genre d'exercice.

  13. Le 07/03/2023 à 10:36, prof.566 a dit :

    Le -9X, comme tous les sidewinder a besoin d'un rail pour le lancement. Le F-22 dispose d'un trapèze en soute permettant son utilisation, pas le F-35.

    Alors je dis ptet une bêtise ( mais il me semblait qu'on en avait parlé soit sur le fil F 35 soit sur celui de l'armée de l'air israélienne ), le pb, c'est de pouvoir sortir le missile hors de la soute avant de tirer pour permettre à la tête IR d'accrocher la cible.

     

  14. il y a une heure, Clairon a dit :

    Reflexion "à la con" peut-être, mais la bataille de Bakhmut ne serait-elle pas un mini-Stalingrad "à l'envers" ? On plie, on plie, on tient pied à pied, on recule cm par cm, mais on épuise complètement l'adversaire, et un matin deux pinces formées de troupes fraiches brisent le front et envelloppent tout ce qui restent de troupes russes épuisées pour la conquête de la ville ....

    Clairon

    Peut-être... mais on peut tout imaginer en même temps.

    La question serait plutôt de savoir si il y a des éléments concrêts allant dans ce sens.

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  15. Le 05/03/2023 à 09:31, Picdelamirand-oil a dit :

    L'armée de l'air reçoit son premier Rafale hyperconnecté au standard F4.1

      Masquer le contenu

    Le premier Rafale au standard F4.1 a été livré par la Direction générale de l'armement (DGA) au Centre d'expertise aérienne militaire. Deux appareils vont servir à l'armée de l'air afin de s'approprier ce nouveau standard et de le mener vers sa mise en service opérationnelle.

    Une petite révolution pour l'armée de l'air et de l'espace. Le premier Rafale au standard F4.1 a été livré jeudi par la Direction générale de l'armement (DGA) au Centre d'expertise aérienne militaire (CEAM) sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. « Le premier avion que l'on reçoit aujourd'hui fait partie des F3R que l'on a envoyé au Centre d'essais en vol de la Direction générale de l'armement à Istres pour leur transformation logicielle », explique le lieutenant-colonel Guillaume, le commandant en second de l'Escadron de chasse et d'expérimentation (ECE), dans un communiqué publié cette semaine par le CEAM.

    En 2019, l'ancienne ministre des Armées Florence Parly avait décidé d'investir 1,9 milliard d'euros dans la modernisation de l'avion de chasse français pour le faire passer au standard F4. Un standard choisi par les Émirats Arabes Unis, qui ont signé en décembre 2021 un contrat pour acquérir 80 Rafale F4. Dassault Aviation attend dès cette année la signature du contrat de la tranches 5 pour 42 Rafale 4.1 (30 prévus initialement + 12 en remplacement des avions vendus à la Croatie,) le nouveau standard des armées françaises (Armée de l'air et Marine nationale).

    Un deuxième Rafale F4.1 livré

    « D'autres avions tous neufs sortiront directement des chaînes de production de Dassault Aviation et viendront compléter le parc de chasseurs envoyés progressivement à Istres pour leur passage du standard F3R au F4.1 », précise le lieutenant-colonel Guillaume. Selon le CEAM, plusieurs étapes expérimentales attendent cet appareil dans les mois à venir, en s'appuyant sur la réception d'un second Rafale F4.1 d'ici la semaine prochaine. Le CEAM va débutera la première phase d'appropriation de cet appareil, qui mènera à terme à son « adoption » par l'armée de l'air.

    « L'objectif est de prononcer cette dernière afin que les aéronefs puissent être utilisés par les pilotes de la 30ème Escadre de chasse, dans le délai le plus court possible », assure le lieutenant-colonel Guillaume. La phase suivante consistera en l'agrément de la première capacité opérationnelle (PCO) du Rafale F4, suivie de l'ultime étape de pleine mise en service opérationnelle (MSO).

    Quels apports capacitaires ?

    Le standard F4 fait entrer le programme Rafale plus encore dans l'ère de la data. Cette version vise l'amélioration de la connectivité de l'appareil et des modes de travail en réseau associés, aussi bien dans un contexte national qu'interallié. Le Rafale F4.1 constitue une première étape du combat collaboratif connecté multi-plateformes et se présente comme une première brique technologique vers le futur système de combat aérien du futur (SCAF).

    "Ce standard F4 est un saut technologique, un saut industriel, un saut stratégique", avait alors fait valoir Florence Parly en janvier 2019. Les apports capacitaires de ce nouveau standard vont accompagner les pilotes de l'armée de l'air aux conflits de haute intensité d'aujourd'hui et de demain. Ils comprennent notamment l'intégration d'un viseur de casque et d'un nouvel armement de 1000 kg, amélioration des conduites de tir air-air et air-sol, du système d'autoprotection et du pod TALIOS.

    Cette nouvelle phase de développement du Rafale repose sur quatre principaux piliers : d'abord, une plus grande connectivité pour augmenter la capacité de traitement de données de l'appareil. Ensuite, un armement accru, avec des missiles nouveaux ou rénovés. Le Rafale F4.1 « sera mieux armé, encore, pour viser et vaincre nos adversaires », avait expliqué en 2019 la ministre. Troisième axe de développement : la détection et l'action contre les menaces, notamment avec un radar à antenne active et l'amélioration du système de protection et d'évitement des conduites de tir (SPECTRA). Enfin, la ministre avait souhaité un effort sur la disponibilité et le maintien en condition opérationnelle de l'avion, avec un moteur amélioré ainsi que l'introduction du système de pronostic et d'aide au diagnostic de panne

    Futurs standards d'interopérabilité

    Outre le standard F4.1 et le post-F4 puis le SCAF, Dassault Aviation travaille également sur le futur de l'aviation de combat. Début février, l'avionneur a organisé avec ses partenaires européens, la réunion de lancement du projet européen EICACS (European Initiative for Collaborative Air Combat Standardisation) dans le cadre d'un contrat de subvention attribué par la Commission Européenne en décembre 2022. La Direction générale de l'industrie de défense et de l'espace de la Commission européenne, a désigné Dassault Aviation comme le coordinateur de ce projet d'études qui rassemble 37 industriels et organismes de recherche issus de 11 pays de l'Union Européenne.

    Soutenu par l'Union Européenne à hauteur de 75 millions d'euros sur trois ans dans le cadre du programme 2021 du Fonds Européen de Défense (FED), ce projet vise à définir, dans un cadre européen, les futurs standards d'interopérabilité pour le combat aérien collaboratif. « Il permettra de renforcer la capacité des forces aériennes européennes à conduire leurs missions toujours plus efficacement et à agir en coalitions faisant intervenir aussi bien des systèmes habités que non-habités, des systèmes de combat aérien futurs et des plates-formes existantes ainsi que leurs évolutions », avait expliqué Dassault Aviation dans un communiqué publié début février.

     

    Hum... le passage sur les conflits HI où il est ensuite fait mention du viseur de casque, c'est une citation de la ministre ou un ajout du journaliste?

    Ca m'interesse de savoir, parce que vis à vis du fameux viseur, je me demande si c'est un retex d'Ukraine.

  16. Il y a 22 heures, Ciders a dit :

    On ne parle pas beaucoup d'Israël en ce moment, où la nomination de Benji (Benji III, le Retour) a déchaîné des tempêtes. Entre les ratonnades anti-palestiniennes, les ministres en roue libre et les tentatives d'étouffer les affaires de corruption, on a ça? Et ce n'est peut-être pas du tout anodin :

     

     

     

    Effectivement, ça n'a rien d'anodin. Pour ces pilotes, de ce que j'ai compris, ce ne sont pas vraiment des réservistes comme nous l'entendons vu leur quota d'heures de vol.

    Et globalement, ça fait des semaines que le pays est sans dessus dessous comme expliqué dans le post d' @Wallaby.

    En gros, le gouvernement est accusé de vouloir éliminer la cour suprême en tant que contre pouvoir efficace, sachant qu'elle est souvent considérée comme étant justement l'unique entité capable de servir de garde fou au gouvernement.

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  17. L'objectif précis était de prendre le contrôle des forts rive droite de la Meuse pour contraindre les français à des contre attaques de plus en plus coûteuses afin de les y fixer et fragiliser l'ensemble du front... pour une grande offensive qui devait avoir lieu dans la Somme ( Falkenhayn analysait que la faiblesse se trouvait là côté allié, mais il devait d'abord s'assurer que les français ne pourraient voler au secours des british ).

    L'offensive Broussilov a condamné ce plan en obligeant le transfert des réserves vers l'est.

    Au final, ce sont les alliés qui ont attaqué sur la Somme, les derniers forts de Verdun ne sont pas tombés et les français ont fini par reprendre les autres.

    Et effectivement, en Juin et Juillet, peu avant d'être démis de ses fonctions, Falkenhayn a quelque peu réinventé sont véritable objectif en affirmant qu'il n'avait pas d'autre objectifs immédiats à Verdun et à l'Ouest que des combats d'attrition.

    ( Mais techniquement parlant, pour Verdun proprement dit, l'objectif était bien d'infliger un maximum de pertes aux français ).

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