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Messages posté(e)s par Alberas

  1. il y a 2 minutes, Kelkin a dit :

    Le principe de base de Courrier International est justement que ce n'est pas de la presse française mais une traduction de la presse étrangère...

    C'est exactement ce que je veux dire. Sa diffusion modeste montre le peu d'intérêt des Français à connaitre une vision des évènements différente de celle qui nous est présentée par les médias nationaux.

    il y a 19 minutes, Deres a dit :

    Pour l'exemple de l'Eurodrone, quand ton client demande deux moteurs, le travail de l'industriel c'est de lui faire comprendre que son vrai besoin n'est pas "Deux moteurs" mais "Etre capable de survoler en sécurité mon territoire national en temps de paix". Et tu lui proposes une solution répondant pleinement à ce besoin avec un seul moteur certes mais une source d'énergie de secours (APU, batterie ou éolienne) plus une fonction logiciel d'atterrissage sans moteur et une autre de crash contrôlé hors zone habitable.

    La plupart des clients se fourvoient en mettant dans leur cahier des charges l'architecture du produit au lieu d'y mettre leurs besoins. C'est aussi une des raisons des insatisfaction clients car avec ce mode de fonctionnement paresseux, ils découvrent leur vrais besoins lors de l'utilisation du produit et sont généralement déçus. les allemands seront els premiers à se plaindre que les deux moteurs entrainent une disponibilité plus faible des Eurodrones que celles des drones américains.

    Je ne peux pas juger le cas de l'Eurodrone. Mais il ne faut tomber dans la caricature du fournisseur qui sait mieux que son client ce qui lui convient. Nous avons des tas d'expérience de commerciaux qui cherchent à nous convaincre que leur produit/solution est exactement ce qu'il nous faut.

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  2. Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

    En matière de communication, ma critique allait bien au-delà du seul service de comm' de Dassault, au-delà de Dassault même : que fout notre ambassadeur à Berlin, que font les parlementaires de l'Assemblée franco-allemande, que fait le Ministère des Affaires Étrangères ou celui des Affaires Européennes ? Qu'est-ce qu'on publie, qui invite-t-on, avec qui discute-t-on ?

    Je ne comprend pas qu'on voit étalées autant de contre-vérités, autant de raisonnements étranges dans une presse allemande qui n'est certainement pas aux ordres de LM ou de la Bundeswehr : recontacte-t-on ces journalistes ou blogueurs influents, ces députés, en toute transparence, en leur disant simplement "nous raisonnons différemment, nous avons d'autres données, nous pensons que vous faites largement fausse route pour telle et telle raison, du moins voilà pourquoi nous ne voyons pas les choses de la même manière" ? Publie-t-on le moindre argumentaire sérieux en allemand ? Je n'en ai guère l'impression, ça se verrai. Peut-on s'étonner de ne parvenir à rien dans ces conditions ? Pas du tout. Nos concurrents sont bien moins stupides, et font l'effort, et pareil en Suisse, etc...

    Ca doit dater de plusieurs décennies, et c'est nullissime.

    Mais dans quel monde tu vis? On est en France ici. Et en France, en politique, il n'y a qu'une parole officielle. Tant que le PR n'aura pas parlé, que veux tu que disent les ambassadeurs et autres ministres de seconde division? Et encore faudra-t-il qu'on nous explique sa pensée, parce que ses discours sont d'un tel niveau conceptuel que tout le monde ne les comprend pas :blink:

    Quant aux reproches que tu fais à la presse allemande ... es tu sûr que la notre est meilleure? Qui lis encore "courrier international"?

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  3. il y a 19 minutes, Patrick a dit :

    Ce qui est intéressant c'est l'état d'esprit des professionnels et des politiques. Or pour le moment ce qu'on voit c'est que c'est surtout eux qui ignorent superbement leurs propres industriels.

    Moi je vois 2 confirmations dans la description de la situation allemande en matière d'aéronefs:

    1. Le gouvernement allemand a pris acte des échecs de ADS dans ses échecs répétés de devenir un acteur majeur dans la défense (achat raté de Thalès, fusion ratée avec BAE, porte close de DA sur le SCAF) et des dérives financières et des retards dans la conduite de la plupart de ses programmes (A400M, Tigre, NH90, Eurofighter). Donc il achète américain et ADS se retrouve aux abois. Comme dit ailleurs, ils vont devoir changer de paradigme.
    2. Puisque le SCAF ne se fera pas comme imaginé par nos politiques, la France se retrouve isolée et risque de se retrouver seule pour financer le SCAF et ses autres systèmes d'armes. Le risque est de retrouver dans la situation de l'ex URSS et de ne pas pouvoir suivre financièrement la course technologique imposée par les USA.  La préparation de la prochaine LPM va être intéressante à suivre.
    à l’instant, Alberas a dit :

    Comme dit ailleurs, ils vont devoir changer de paradigme.

    Là, je parle d'ADS §

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  4. il y a une heure, laurent simon a dit :

    Ils ne sont pas informés correctement (y compris le journaliste de FAZ). Cela illustre, en Allemagne, le problème dont je parlais ici : ces questions sont très complexes, et il est facile de s'y perdre, il y a besoin de pédagogie. Et les médias n'ont pas joué le rôle qu'ils auraient dû jouer,  malgré par exemple les rapports des Cours de Comptes britannique et allemande. Il faut croire qu'ils ont plutôt fait de la désinformation.

    Et bien lis l'article publié par @Manuel77. Le gouvernement allemand ne croit plus aux compétences d'Airbus DS. Tous les programmes en prennent pour leur grade et sont progressivement abandonnés par la Bundeswehr. Sale temps pour ADS.

    Et qui peut croire encore à l'engagement politique allemand envers le SCAF:

    il y a 24 minutes, Manuel77 a dit :

    En fait, dans les semaines qui ont suivi l'attaque russe contre l'Ukraine, il y a déjà eu une bonne nouvelle : le ministère de la Défense a assuré que le choix des avions F-35 ne remettait pas en question le projet d'avenir le plus important de la construction aéronautique européenne. Le Future Combat Air System (FCAS) - composé d'un jet de sixième génération accompagné de drones - devrait continuer à être développé et acheté. 

    Tu parles d'une bonne nouvelle pour ADS:blink: Ca sent le sapin pour les avions de combat et c'est pas le moment, ni pour nous, ni pour les anglais, de s'allier avec eux.

    Reste à sauver ce qui peut l'être .

    il y a 36 minutes, Manuel77 a dit :

    Ce système ne pourrait toutefois être disponible qu'à partir de 2040 au plus tôt. D'ici là, les entreprises américaines ont encore beaucoup de temps pour proposer d'autres avions, hélicoptères et drones à la Bundeswehr.

    La l'auteur de l'article a oublié les Rafale F4 et F5 :biggrin:

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  5. il y a 5 minutes, Kelkin a dit :

    L'épisode Gallileo que tu as raté, c'est quand il a été décidé de confier la construction des satellites à OHB, histoire que ça soit les gentils et méritants Allemands qui récupèrent le pognon plutôt que ces infâmes Français arrogants. Ce qui était bien mérité puisque le PDG d'OHB avait déclaré, après tout, que Gallileo était un projet stupide et un gaspillage d'argent -- on voit donc bien à quel point OHB était le team player naturel pour le projet et à quel point ils étaient de loin le meilleur choix. Bizarrement, OHB a complètement foiré le truc, et donc il a fallu que Astrium et Thales Alenia Space, auxquels le contrat avait échappé parce que beaucoup trop français et arrogant, aillent apprendre son métier à OHB. Gallileo était sauvé, youpi, tout est bien qui fini bien.

    Là on a le même schéma : une entreprise spécialisée dans les pots de yaourts extrudés est choisie par la Commission Européenne pour faire un missile hypersonique histoire que ça ne soit pas ces infâmes Français arrogants de MBDA qui aient l'affaire. Bien entendu ils vont se foirer. Et bien entendu il va falloir que les infâmes Français arrogants apprennent à leur concurrent sortis d'un chapeau à faire leur métier, histoire de sauver l'Europe l'Europe l'Europe.

    L'Europe ne veut pas de position hégémonique ... surtout si elle est française. Il faut de la concurrence ... surtout si elle est allemande.

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  6. il y a 28 minutes, BP2 a dit :

    J'ai lu il y a longtemps quelque chose sur les conditions de réglement d'un avion de chasse par l'état français : acompte à la commande, paiement d'une partie significative à la livraison (soit au moins 3 ans après l'acompte) et solde 1 an plus tard si je me rappelle bien (une forme de retenue de garantie qui ne dit pas son nom)

    Le paiement des contrats suit des règles assez simples:

    - acompte à la commande sur le montant total du contrat

    - solde en fonction de l'avancement du contrat selon des jalons d'avancement définis dans ledit contrat (par exemple solde de chaque Rafale à sa livraison)

    Le montant de l'acompte et le jalonnement sont calculés pour éviter tout sous-financement du vendeur. Un surfinancement est bien entendu le bienvenu.

    Là où ça se complique, c'est à l'export, quand on est en prix fermes, avec des prix de vente en dollars, des crédits de financement, des offsets, des conditions de pénalité, et des cautions en tout genre.

    Toute cette ingéniérie financière, et les risques associés  génère des coûts qu'il faut prendre en compte dans le prix de vente. Sa négociation, avant la signature du contrat commercial, est longue et, surtout, la mise en vigueur de tous ces éléments financiers est un préalable à la mise en vigueur du contrat commercial. C'est ce qui explique pourquoi les mises en vigueur peuvent être longues et pourquoi certains contrats signés ne le sont jamais.

    Quant à la retenue de paiement que tu évoques, je pense que c'est la "retenue de bonne exécution", souvent estimée à 10%. Il faut l'éviter comme la peste et la  remplacer par une caution du même montant, dont les conditions de levée doivent être bien négociées.

    il y a 36 minutes, laurent simon a dit :

    A ma connaissance  la coopération DA BAE n'était pas facile. Un ingénieur DA très impliqué dans le nEUROn m'avait dit que du fait de l'accord BAE LM et la confidentialité sur la furtivité, il fallait communiquer comme pendant la 2e guerre, du temps de la résistance : est-ce que l'autre sait ce que je sais ? En sait-il plus ? Comment communiquer pour avancer quand même ?

    C'et un obstacle majeur. Les services juridiques pondent des accords de confidentialité qui sont de vrais romans et tout échange d'information doit se faire dans un état de méfiance total. C'est pour çà que DA a raison d'exiger une relation de maitre d'oeuvre à sous traitant. Seule cette position lui permettra de définir des WP homogènes avec des interfaces précises où les échanges d'infos confidentielles sont réduites au minimum. Evidemment, ça fait pas bander ADS :unsure:

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  7. Il y a 14 heures, pascal a dit :

    Et je vous rappelle une règle de base, si sur un sujet vous n'avez rien à dire ... abstenez-vous

    Y a des fois où l'abstinence n'est pas la règle .... Ca dépend du sujet :biggrin:

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  8. il y a 51 minutes, Teenytoon a dit :

    Simple, clair, net, précis comme d'hab :sleep:

    Incisif et tranchant comme il sait l'être avec des réponses à double sens comme sur l'Eurodrone où il redit qu'il est sous-traitant d'Airbus et que les questions sont donc à adresser à Airbus.

    Moi, je l'ai trouvé simple, détendu, consensuel et ... sûr de lui. Ce qui me surprend, positivement, c'est son optimisme sur l'entrée en vigueur du contrat Indonésie. Et il me semble avoir compris qu'il parlait des 42 avions, pas seulement des 6 premiers.

    Sur le SCAF, il est très pro défense européenne, il lance des fleurs à Macron ... mais il note que les pays européens n'y sont pas prêts et préfèrent acheter US. Sa petite remarque sur le contrat suisse n'est pas nouvelle, mais tombe à pic dans le contexte actuel.

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  9. il y a une heure, FATac a dit :

    Il faudrait revoir l'histoire des Mirage 2000 et 4000, car il me semble me souvenir que le 2000 était développé en propre par Dassault quand le 4000 était financé par le Ministère de la Défense, qui a finalement opté pour le 2000.

    Je ne sais pas comparer les 2 cas. La on parle du démonstrateur d'un avion fait pour concurrencer ce que sera le NGAD US, pas du Rafale 5++ . Mais peut être que le coût de ce démonstrateur a été fortement surévalué pour financer ADS :biggrin: et que DA sait déjà faire un avion furtif et que de toute manière les F4-2 et F5 intègreront les technos capteurs et telecom du NGF.

    Alors, il lui faudrait combien de temps?

  10. Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

    Il n'est donc pas vraiment correct de dire que ces 6mds peuvent être librement dépensés (même en partie) pour financer un proto, dans la mesure où l'écrasante majorité a été versé d'avance précisément pour supporter des coûts importants à venir, ne pouvant pas attendre la facturation finale post livraison. 

    Que DA finance sur fonds propres la R&D de ses avions d'affaire, c'est OK. Mais je ne vois pas comment DA pourrait financer un proto de NGF sans la participation active de la DGA et peut être même pas un démonstrateur. Non seulement sur le plan financier, car les budgets affectés aux études non financées, et les moyens techniques et humains affectés à ces études, ne sont pas extensibles à l'infini; mais aussi DA serait obligé d'impliquer ses fournisseurs et des organismes publics, comme l'ONERA.

    Il y a 3 heures, Chimera a dit :

    J'ai quelques doutes sur ces affirmations:

    • Les avances de paiement ne se font pas aussi tôt par rapport à la signature de contrat et échelonnement de livraison (1ere livraison 2027 au standard F4)
    • La réserve de cash n'a évolué que de 1,3 Mrd entre le moment ou DA a comptabilisé la prise de commande UAE entre ceux de fin 2021 et juin 2022

    Je crois que l'explication est dans le communiqué de presse de DA: il mentionnait "un 1er acompte". Ca signifie peut être qu'un 2nd acompte sera versé lorsque un jalon essentiel sera franchi. Il faudrait connaitre les détails du contrat pour en savoir plus..

  11. il y a 8 minutes, clem200 a dit :

    Disons que c'est un fils de banquier et d'industriels pétés de tunes depuis 10 générations. 

    Il est née avec une louche en diamant dans la bouche. Alors certes il a le mérite de ne pas avoir couler ses boîtes, mais il ne vient pas de rien. 

    Partout où il passe il y'a de la souffrance sociale. Il met son nez partout, influence les lignes éditoriales des médias pour sauver ses camarades politiciens. 

    Et surtout, le plus grave à mes yeux, il est dénué de tout humour. Et pour moi l'humour est une preuve d'intelligence 

    Alors le gars emploi des gens mais il peut être con quand même même :tongue:

     

    Tu as raison. Tout le monde est le con d'un autre.

    Mais la satire politique n'a plus besoin des guignols. IL suffit de regarder la chaine parlementaire. Et depuis longtemps, l'humour des chansonniers a été remplacé par l'humour à tendance scato. 

    Quant à Bolloré, son problème est de redresser les comptes de Canal. C'est un infame capitaliste. C'est pas France TV.

  12. il y a 5 minutes, Julien a dit :

    Non parce que quand des mesures toucheront surtout les classes populaires il faudra trouver aussi des mesures qui touchent surtout les classes supérieures sinon ça va être le bordel

    Exactement: avant d'interdire daller en voiture perso aux bordels de La Junquera, il faut interdire le tourisme sexuel en Thailande ou à la Dominique. Ou alors, y aller seulement en voilier. :chirolp_iei:

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  13. il y a 10 minutes, Titoo78 a dit :

    C'est quand même bien sous estimer les allemands dans la préservation de la seule chose qui les intéressent vraiment : le business.

    Ce que tu sous entend c'est que le bundestag serait prêt à sacrifier ADS et ses emplois pour privilégier LM et les US : ils ne feraient jamais ça, les syndicats ne le permettraient jamais. Et contrairement à la France, en Allemagne les politiques, les industriels et les syndicats se parlent et décident ensemble.

    Donc à mon sens toutes ces manoeuvres n'ont pour but que d'arriver à l'objectif allemand de sauver ADS, par la porte ou par la fenêtre, quitte à agiter le chiffon rouge du F35 à la face des dirigeants français qui n'ont qu'une seule trouille : devoir assumer financièrement le programme en solo.

    ADS, c'est surtout l'A400M et le A330 MRTT. Et si tu enlèves Hensoldt, il ne reste pas  grand chose de sa participation à l'Eurofighter. Je ne sais pas ce que pense le bundestag pour ADS, d'autant plus que les majorités politiques vont et viennent. Mais la priorité allemande c'est de rester le 1er fournisseur des USA, après la Chine. Ca vaut bien quelques F35, P8, Chinook, etc

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  14. il y a 17 minutes, laurent simon a dit :

    Sans compter2 ou 3 milliards chez Dassault Systèmes,voir l'interview de Daloz, cfo, en vidéo, sur le net.

    Je ne sais pas si Dassault Systèmes est un acteur majeur du SCAF.  Sinon, en investissant hors business model, elle risque un sérieux coup de grisou en bourse.

    En revanche, Thales y est fortement impliqué et peut très facilement utiliser discrètement une partie de ses budgets de R&D non financés sur le SCAF.

  15. il y a 49 minutes, laurent simon a dit :

    Je n'ai aucune source, c'est simplement le résultat de mes cogitations, dans mes efforts pour comprendre pourquoi la situation est tellement bloquée : c'est tout ce que j'arrive à conclure, qui expliquerait la situation actuelle.

    Et c'est malheureusement très compatible avec l'article paru en Espagne.

    Et moi je pense que tu te fourvoies complètement. Pendant qu'on assistait à une guéguerre entre DA et ADS, le SCAF a été savamment détruit par les politiques allemands et US et, bien sûr, la participation active de ADS (et de  LM qui en profite pour vendre ses F35). Les allemands veulent bien une Europe de la défense, ... à condition qu'elle soit sous le controle de l'Otan et surtout pas sous le controle technologique des Français. Cest pour cela qu'Airbus DS a des exigences inacceptables et que le bundestag veut toujours avoir le dernier mot sur les financements.

    Or, une Europe de la défense, vision française, signifie autonomie stratégique et place de l'UE au conseil de sécurité avec, en cadeau partage de la force de dissuasion nucléaire. Le SCAF aurait pu en être la fondation. Mais c'est une utopie. Les américains veulent une Europe forte, mais soumise et ne veulent pas non plus d'un concurrent au NGAD.

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  16. il y a 55 minutes, Chimera a dit :

    Coté espagnol, il y a un autre point intriguant : d'après Trappier, c'est l'Allemagne et ADS qui représente les intérêts espagnols dans la négociation. Ça me semble dangereux pour les intérêts espagnols d'autant plus qu'ils avaient mis un point d'honneur à ne pas nommer Airbus Espagne comme leader industriel chez eux mais bien Indra. Donc la confiance vers ADS n'etait pas là. Pourquoi soudainement donner les rênes aux allemands ??? Les espagnols disent qu'ils mettent 1/3 du budget du SCAF sur le table, pourquoi ne sont-ils jamais dans les discussions ?

    Tu confonds SCAF et NGF. Pour le SCAF, c'est Indra qui est le leader espagnol pour le SCAF, en tant que leader du pilier cloud. Mais quand DA et ADS discutent de leur role respectif dans le NGF, ADS parle pour la part allemande et la part espagnole.

  17. Il y a 1 heure, Rescator a dit :

    Entre 1939 et 1945, quatre générations de chars ont été conçues chez tous les belligérants.

    Peut être, mais depuis cette époque, on a inventé les procédures de gestion de projet avec une quantité infinie de revues et audits . Et malgré celà,  ça n'empèche pas les difficultés; comme en témoigne le f35.

  18. il y a 16 minutes, BP2 a dit :

    Non, je pense que Macron a bien conscience qu'on détient là un de nos rares atouts dans la compétition européenne et ne veut pas le brader. En même temps (et oui !) il est un européen convaincu et veut le montrer concrètement. COmbiner les deux est difficile.

    C'est bien ce que je dis. Si tu gagnes du coté politique,  tu es sûr de perdre du coté industriel. Surtout quand tes "partenaires" politiques ne sont intéressés que par le coté industriel.

    Il ne faut jamais oublier que quand on fait un accord "gagnant-gagnant", il y a toujours un perdant. 

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  19. il y a 9 minutes, Jean-Yves a dit :

    La France a tout à perdre de cette coopération. Je ne comprend pas cet entêtement.

    Stratégiquement, politiquement et économiquement, selon moi ce projet n'a que des inconvénients pour la France.

    Il faudrait développer ton argumentation parce qu'on peut prétendre parfaitement le contraire.

    il y a 17 minutes, Jean-Yves a dit :

    Vivement que Macron (et les élites qui pensent comme lui) dégage

    No comment

    il y a 17 minutes, Jean-Yves a dit :

    nous devons redéfinir notre doctrine de défense et réorganiser nos forces de la cave au grenier.

    Waouh

    il y a 18 minutes, Jean-Yves a dit :

    Les exportations d'armes devraient être limitées au maximum dans la mesure où les programmes trouvent leur équilibre économique.

    L'exportation est à la fois un instrument de politique étrangère et une nécessité incontournable pour l'industrie. 

    il y a 20 minutes, Jean-Yves a dit :

    Dans l'idéal, on ne devrait exporter aucune arme : cela augmente notre avantage, les adversaires ne connaissant pas ( ou mal ) nos armes.

    Il n'y a pas de monde idéal. Quand on a des matériels au top niveau mondial, les pays en demandent et en redemandent. La CIEEMG est là pour faire le tri entre ceux qui y ont droit et les autres.

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  20. Il y a 5 heures, Ciders a dit :

    La volonté mise en avant de recoller les morceaux au niveau mémoriel, et surtout le gaz.

    C'est ce qui est mis en avant. En fait je m'interrogeais  si les Algériens seraient demandeurs du Rafale et quelle serait notre position.

    Mais c'est vrai que tout ce qui touche aux relations franco algériennes génère beaucoup de controverses. Peut être vaut il mieux attendre cette visite plutôt que d'élaborer dans le vide.

    Désolé d'avoir soulevé cette question :excl:

  21. il y a une heure, Patrick a dit :

    Certes, vouloir que les fabricants mènent la danse plutôt que les militaires, ça fait un peu "complexe militaro-industriel", avec des marchands d'armes entourés de lobbyistes venus des forces armées, qui disent aux opérationnels comment faire la guerre,

    Ce ne sont pas que des lobbyistes. Ce sont aussi des conseillers opérationnels, qui peuvent s'exprimer dans l'entreprise plus ouvertement qu'ils pouvaient le faire en active. J'ai vu des "conseillers opérationnels" discuter très utilement avec les services marketing et aussi avec des délégations étrangères. Et effectivement, une fois qu'ils ont meix intégrés les contraites industrielles, leur lobbying devient plus efficace.

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