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Amnésia

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Tout ce qui a été posté par Amnésia

  1. Intéressant de reprendre un peu les anciennes cartes et les débats anciens sur les informations à analyser. J'invite tout le monde a le faire (je cherche en ce moment un peu l'apogée de la progression russe, ici une carte une semaine après le début de l'invasion). Il y a tellement de pages...
  2. https://mfa.gov.ua/en/news/joint-communique-15-september-2022-odesa
  3. Je suis d'accord, si tu répètes cela depuis 8 ans ici (moi je l'ai compris depuis la Géorgie), il faut se demander qui défendait le contraire et s'ils se remettent en question, admettent leurs erreurs ou cherchent à continuer à vendre une Russie "protectrice" des opprimés et du droit des peuples. A partir du moment ou un pays est prêt à exterminer l'une de ses régions (Tchétchénie) pour qu'elle ne soit pas indépendante, il est bien difficile de concevoir que ce pays se batte pour l'indépendance d'autres régions dans d'autres pays afin de faire valoir "la volonté" des peuples à disposer d'eux-mêmes. Pourquoi Poutine n'a pas organisé un référendum en Tchétchénie plutôt que raser Grozny? Pourquoi le référendum semble si urgent quand il est question de "rattachement" à la Russie plutôt que le "détachement"? D'ailleurs Kadyrov, c'est un pantin qui a sans doute vidé toute sa région de ses combattants, il est à poil après avoir fanfaronné au début du conflit. Le Donbass c'est pareil, vidé, on a vu également passé ceux d'Ossétie et d'Abkhazie. La Russie a affaiblit ses alliés et elle continue de le faire. Ce ne sera pas sans conséquence, pour le Donbass par exemple il est bien plus aisé pour l'Ukraine de le reprendre qu'elle ne pouvait l'imaginer il y a 1 an. Et puis quoi, la Transnistrie et son millier de soldat russe, vous pensez sincèrement qu'une Ukraine victorieuse laissera cette arrière cours aux russes? D'ailleurs on voit de plus en plus l'Ukraine, la Moldavie et la Roumanie se donner la main.
  4. La Russie (entendons les "autorités) peut déclencher une mobilisation, mais est-ce que globalement ils arriveraient à créer une superbe armée? Non je ne le pense pas du tout. Je suis un peu comme vous, j'estime que la mobilisation est aujourd'hui un argument pour ceux qui ne veulent pas accepter l'échec militaire russe. C'est une idéologie de réassurance sur laquelle ils s'accrochent, ça permet de donner l'impression que la Russie a des cartes en main, au même titre que ceux qui agitent la menace nucléaire. La Russie si elle déclencherait une mobilisation n'irait pas créer une toute nouvelle armée, pour moi on assisterait plutôt à ce qu'on a vu avec les mobilisés du Donbass, une armée peu motivée, peu expérimentée, mal équipée qui irait au front dans des camions et des utilitaires civils. Mais beaucoup ne veulent pas l'entendre et pense que la mobilisation amènera la Russie à produire des centaines de T-90 par mois, à voir des centaines d'avions en plus dans le ciel, mais ce ne sera pas ça. Ce ne sera pas comme je le disais une nouvelle guerre patriotique comme dans la deuxième guerre mondiale, ce fâmeux rouleau compresseur ou on a l'impression de combattre l'Hydre. Les russes, surtout ceux qui font de la propagande ou qui ont été baigné dedans, laissent toujours planer l'idée que la Russie est imbattable et qu'elle a le pouvoir de vaincre n'importe qui, de refaire ce qu'ils ont fait par le passé, c'est tout aussi sérieux que d'imaginer la France refaire 14-18 ou réitérer les conquêtes coloniales voir napoléoniennes.
  5. Beaucoup continuent à ne pas vouloir accepter que la Russie ne soit pas le colosse qu'ils imaginent depuis des années. Le conflit en Ukraine lui bouffe énormément de moyens, lui a brisé son image de puissance et l'empêche d'être sur plusieurs fronts à la fois. Ils ont vidés l'essentiel de ce qu'ils avaient ailleurs, ils raclent les fonds de tiroirs mais certains pensent encore et veulent croire qu'ils ne sont que "partiellement" engagé, qu'ils ont la réserve et n'attendent que l'ordre de Poutine. Aujourd'hui on se cache derrière la "mobilisation" pour laisser entendre que si la Russie le voudrait elle pourrait prendre le dessus facilement. Mais est-ce que les russes le veulent? On fait comme s'ils étaient tous d'accord pour faire la guerre aux ukrainiens, comme s'ils partageaient tous la même idée/ambition que Poutine, mais dans les faits les volontaires sont bien rares et ça montre bien qu'une mobilisation ne sera pas un remake de la grande guerre patriotique, mais plutôt un scénario à l'afghane ou à la tchétchène, une société devenant hostile à la guerre. Ceux qui parlent de mobilisation sont ceux qui ne seront pas mobilisés ou n'ont pas encore un fils à pleurer, ils restent encore dans une idéologie de puissance, détaché physiquement de la guerre et de sa réalité. Les russes sont à fond sur l'Ukraine et cela conduit logiquement à des déséquilibres dans les zones ou les russes exercent une influence. L'Azerbaïdjan qui va pousser l'Arménie dans la défaite recherchée, Moscou ne pouvant plus jouer avec le poids d'hier. Ne soyons pas surpris de voir d'autres zones du Caucase se retourner. En Asie Centrale cela fait des années que la Russie perd en influence au profit de la Chine. Les russes sont tournés vers l'ouest et laissent croire qu'ils regardent ailleurs afin de donner l'impression qu'ils n'ont pas besoin de l'ouest, mais c'est une belle connerie qui ne va faire que donner de l'espoir à ceux qui veulent y croire. Moscou n'a rien à offrir aux pays d'Asie centrale à part le souvenir de l'URSS, la Chine arrive avec des milliards. Il n'y a pas de frontières entre la Russie et le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, la Tadjikistan ou le Turkménistan. Il y a l'énorme Kazakhstan au milieu, un pays qui fait de moins en moins l'intérêt de l'influence russe, un pays loin d'être "aux ordres" même si on aimerait se montrer garant de sa sécurité comme l'envoi de troupes russes juste avant l'Ukraine pour protéger le pouvoir. La Chine a dans cette région un potentiel d'influence largement supérieur aux russes et ça ira grandissant. Poutine aime bien se plaindre de l'influence russe qui diminue au profit de l'occident, il oublie que la Chine à qui il veut donner l'impression d'être copain comme cochon lui ronge avec le sourire toute son influence à l'Est. La chine n'est pas le prolongement de la puissance russe, beaucoup de monde font comme si ces deux pays seraient main dans la main et se suivront jusqu'à la fin. Pour Pékin, la Russie est un pays comme un autre, un partenaire économique qui a son utilité mais auquel ils ne vont pas se soumettre. Il n'y a que du côté russe qu'on donne toujours cette impression que la Chine est le grand allié de la Russie, qu'en cas de guerre avec l'occident, les chinois viendront aider la Russie, mais en vérité, en cas de conflit, les chinois profiteront d'opportunités économiques et ne chercheront pas à se mettre à dos l'occident pour les ambitions du Kremlin et l'obsession d'un monde anti-occidentale. Dans l'idéologie russe, le BRICS c'est une alliance militaire de pays voulant s'opposer et mettre à bas l'occident. Cette rhétorique est permanente, le fait qu'un pays continue de commercer avec eux démontrerait qu'ils sont "soutenus" et que ces pays sont "contre" l'occident alors qu'en fait ils ne font que profiter de la situation (on brade l'énergie par exemple) en restant dans une position de neutralité.
  6. C'est quand même intéressant de voir comment la Russie n'a pas perdu de temps pour mettre ses couleurs un peu partout, mais promis, ils ne faisaient que passer... Et la volonté de défendre "l'indépendance" des républiques du Donbass? On voit là aussi de plus en plus ouvertement ce qui en est vraiment, une politique d'annexion, ceci depuis 2014. Ce n'est pas un problème de "nazis", d'intégration à l'OTAN ou d'armements livrés qui menacent la sécurité de la Russie, c'est avant tout une ambition politique expansionniste propre à Poutine, une ambition non assumée par laquelle on cherche des excuses, des prétextes, des raisons.
  7. Pas vraiment, un chef de section engagera tous ses moyens pour atteindre son objectif car en soit il n'en a pas beaucoup. Il faut derrière un CDU qui prévoit une section de réserve pour un renforcement, si possible. Le chef de section qui subira des pertes devra réaliser un repli, un regroupement, accepter de tenir sa position. La réarticulation des autres groupes peut se faire au profit d'un autre mal au point. Ce qui compte, c'est de maintenir la cohérence d'un ensemble d'éléments qui vont se soutenir et se compléter, il faut toujours préserver la psychologie du "soutien" afin d'éviter le sentiment d'abandon. Mais comme le dit Gustave, le chef a une responsabilité tactique qui lui est propre. Même s'il y a des généralités, chaque chef prendra ses décisions propres. Il peut tenter le diable ou jouer la prudence, il peut se révéler chanceux et devenir un bon chef aussi vite et sûrement qu'il peut devenir le plus mauvais chef qu'on voudra fusilier pour ses erreurs.
  8. En roulant sur les jantes, ils s'évitent les crevaisons Ce retex arrivera prochainement à la STAT
  9. C'est un peu n'importe quoi avec le prix du MMP qui "empêcherait" d'en acquérir une quantité "suffisante" pour envisager la haute intensité. Tout d'abord quand on parle de ce genre de missiles, il faut toujours mettre en parallèle au nombre de missiles, le nombre de postes de tir. Ensuite quand on a fait cela, on se met dans le "contexte" d'utilisation, c'est à dire qui l'utilise et quel serait son potentiel de tirs dans l'action. Car avoir admettons 50 missiles pour un poste de tir est un non sens, qui peut bien penser qu'une équipe MMP pourra emporter et tirer dans le feu de l'action, même en haute intensité, sur 50 cibles différentes. Comme souvent on regarde des chiffres et on dit que ça "manque" alors qu'en fait la proportion entre les utilisateurs (qui sont du personnel spécialisé) avec leur poste de tir et le potentiel de missiles transportables qui reste adapté à un besoin d'une section est plutôt correct, il n'y a pas de sous-dotation de missiles. En fait on pointe du doigt une masse globale qui est trop réduite, ce n'est pas qu'il n'y a pas assez de MMP, c'est qu'il n'y a pas assez de régiments d'infanterie. Plus il y aurait de régiments, plus il y aurait de postes, plus il y aurait de missiles. Même si un missile coûterait 200 000€, qu'on en prendrait 5000 de plus, on en serait à 1 milliard d'€ qui se diviserait sur des années, ce serait vraiment en dehors de nos moyens? Cela obligerait à rechercher un missile moins cher? Non. Vous pensez qu'en trouvant un missile moins cher on va en acquérir beaucoup plus? Ben non, la cible sera toujours en fonction du nombre de lanceurs donc des unités et non en fonction du prix du missile. C'est comme si le blindé Jaguar avait coûté deux fois moins, nous n'en aurions pas pris deux fois plus. Le prix du MMP est un faux problème dès lors qu'on ne cherche pas à vouloir en faire un missile bon à tout faire. On ne va pas tirer un MMP pour faire baisser les têtes d'en face. Soit on décide de transformer des unités ou d'en créer afin de multiplier le nombre de lanceurs soit on comprend et on accepte la situation. Le MMP n'est pas une munition TTA comme pourrait l'être un AT4, c'est un nombre spécifique et restreint de personnes qui l'ont et peuvent l'utiliser. L'intérêt aussi est d'abandonner la logique financière. Qu'une munition soit coûteuse est une chose, son effet en est une autre. Ce n'est pas de savoir si la cible en face "vaut" le coup/coût d'un MMP c'est de savoir si un MMP fait du résultat, c'est à dire des pertes. Une munition tirée n'est pas une "perte", par contre il faut éviter de perdre des munitions pour rien. C'est là le gros problème, un nombre conséquent de munitions tirées ne servent à rien et il ne faut pas faire passer cela comme un usage normal des munitions, un peu comme se dire qu'il faut pouvoir tirer autant que les canons russes pour être à leur "niveau". Ce n'est donc pas non plus par ce que les autres vont tirer des missiles AC sur le moindre bâche dans une tranchée en face, que c'est la norme à calquer. Le MMP est un missile ou il est presque impossible de rater sa cible, chose qui n'était pas aussi évidente que pour un Milan. D'ailleurs le Milan n'est-il pas moins coûteux que le MMP? Pourtant je vous assure qu'on ne croulait pas sous la masse de missiles et que ceux qu'on obtenait pour l'entrainement étaient pour la plupart périmés et ne fonctionnaient pas correctement. Le MMP est tellement simple, que la différence entre son simulateur et un vrai tir est faible, c'est presque comme un jeux vidéo pour le tireur, donc on s'économise un entraînement réel qui pour le Milan était nécessaire mais qui pour le MMP l'est beaucoup moins. Donc pour gonfler la part missilerie dans nos armées, il ne suffit pas d'acheter plus de missiles ou en trouver un qui serait moins coûteux, il faut créer des unités ou en transformer (genre abandonner le mortier de 81mm et passer sous MMP, ce qui implique certains changements, certaines oppositions etc...)
  10. Le repli doit être une procédure sur toutes les 3 phases, cela fait partie d'un bon commandement et d'une bonne décision. On prend souvent le repli comme un "échec" mais il ne l'est pas quand il est "commandé", il est un échec quand il se fait à l'initiative de l'individu et "contamine" l'ensemble. C'est ce qu'on peut appeler une fuite, une débandade ou autre terme peu flatteur. Vous êtes dans une mauvaise passe en étant embarqué, il faut savoir se replier et ne pas débarquer par principe son groupe de combat au risque de l'entraîner à une mort inutile et certaine. Idem en phase de progression ou de combat. La gestion des pertes, morts ou blessés, c'est encore un aspect de "procédures" et c'est aussi la disposition d'un bon environnement qui permet de gérer cela, par un remplacement/renforcement des forces combattantes, la recomposition, la présence d'unités sanitaires, la suppléance de commandement. Le repli commandé est une intelligence de situation tactique. L'obstination à ne pas vouloir perdre, souvent sous la pression d'une autorité trop détachée de la situation conduit très souvent à un désastre militaire ou à une débandade non commandée. C'est pour cela que je considère que la persistance des russes à se maintenir du côté de Kherson va les amener à y connaitre une lourde défaite. Ils cherchent à satisfaire les besoins de quelques politiciens et chefs militaires, ils en viennent même à renforcer cette poche qui est militairement intenable, une obstination pour ne pas perdre qui finira par un désastre, soyons-en certain.
  11. En observant un peu l'ensemble du forum , je trouve qu'il y a trop de sujets et surtout beaucoup trop qui sont "inactifs" (parfois depuis des années), avec des fois peu de réponses quand ce n'est pas 1 commentaire dans l'année, ce genre de sujets n'est pas intéressant à maintenir Constatons aussi une autre chose, c'est qu'il y a très peu de monde qui vont fouiner dans le passif de ces sujets en remontant des pages et en allant interpeller des années après sur certaines réponses. Je trouve qu'il serait intéressant de créer une rubrique "Archives" (pour les nostalgiques et les quelques curieux) dans lequel on va clôturer/fermer et placer les vieux sujets dedans. Qu'il soit catégorisé ou en vrac, si ce n'est de complètement supprimer les sujets qu'on peut qualifier de "sans intérêts" (on peut organiser un "vote" pour trancher) Derrière cette rubrique "archive" qui va largement vider les autres rubriques, il faudrait rafraichir et ordonner les rubriques actives. Disposer d'un ensemble "internationale" avec les sous-ensembles suivants: -conflits -politique -économie -équipements terrestres. -équipements maritimes. -équipements aériens et spatiales. Tous ces thèmes seront réservés aux pays étrangers et les sujets se feront par pays ou des sous-, faut arrêter par exemple d'avoir 10 sujets sur 10 types de navires chinois. Ce n'intéresse que son auteur et ce sont des sujets qui sont un peu trop "personnel". Pour limiter le nombre de sujets (en dehors de la zone de "conflits" qui se fait en fonction de l'actualité), je propose de ne lister que les 20 plus gros pays du monde (ou moins). On pourra créer un sujet "Brèves" qui permettra ensuite de partager des infos passagères sur les autres pays qui ne vont pas forcément susciter de gros débats (du genre l'achat par le Bangladesh de 10 blindés à la Chine). Ensuite réaliser un ensemble "France" avec plus ou moins les mêmes sous-ensembles dans lesquels on pourra détailler. Enfin le 3e gros ensemble actif sera "discussions générales" dans lequel je laisse à d'autres le soin de savoir ce qu'il faudra mettre/autoriser dedans (cyber, histoire,....) Cela va de soit qu'on va récupérer de nombreux sujets déjà existants, c'est juste un agencement un peu rafraichit avec le retrait de nombreux sujets "morts". Parfois même reprendre à zéro pour un pays n'est pas une mauvaise chose. Bon ce n'est qu'une idée, à rejeter, à étudier, à développer, à affermir, vous déciderez.
  12. Oui, j'ai aussi pensé au problème mécanique, mais vu qu'il y a un accrochage, ce n'est pas impossible que le conducteur ait été touché car ayant conduit la tête dehors pour plus de visibilité. Il aurait ainsi été grièvement blessé (cela peut aller d'une blessure par balle ou d'éclats allant dans les yeux par exemple), puis il aurait entrepris une manoeuvre volontaire ou à demi volontaire si ce n'est accidentelle de marche arrière aveugle. Cela montre une nouvelle fois que transporter des types sur le toit d'un véhicule, ce n'est pas une bonne idée et beaucoup trop de pays qui ont des matériels soviétiques en ont pris l'habitude, c'est presque devenu une doctrine. Mais cela fout en l'air tout l'intérêt de combat embarqué sous blindage, on le voit plusieurs fois en Ukraine. L'intérêt du combat embarqué c'est de pouvoir faire face à du tir d'infanterie légère et certaines explosions, l'objectif est de préserver le personnel embarqué. Quand vous avez les combattants sur le toit, ben le groupe est vulnérable à ces tirs "légers" comme il le serait dans un véhicule non blindé. Cela amène des pertes, cela force à un débarquement précipité et anarchique (ou la fuite) à la moindre rafale adverse, comme ici. On peut également prendre le cas du char russe avec des soldats sur son toit qui fuit au travers une présence ukrainienne légère et finit dans un arbre. On arrive vite à des situations qui sont "conceptuellement" contraire à ce qu'elles devraient être. Dans cette vidéo des deux BMP, la logique serait que le groupe soit embarqué, les russes auraient déjà sans doute réfléchit avant de tirer avec du 5.45 ou du 7.62 sur deux blindés. Puis s'ils avaient tiré, les deux blindés auraient ripostés par l'armement embarqué (tourelle) sur cette infanterie légère. Donnant une couverture au débarquement des troupes. Alors bien entendu, il est intéressant d'offrir sur un blindé des possibilités de tirs (et d'observation) au groupe embarqué, par des trappes , mais ça reste une exposition non permanente et partielle d'un combattant avec souvent l'ouverture de la trappe qui fait office de protection dorsale (comme les portes ouvertes d'un VBL) . Mais on réduit fortement cette exposition, c'est aussi l'intégration des tourelles téléopérées qui pousse à mettre encore plus à l'abri le servant afin de pouvoir maintenir un feu en étant sous le feu et enfermé dans le blindé. Cette vidéo montre aussi la pertinence d'avoir une bonne vision de l'environnement, un Griffon avec son grand parebrise est intéressant, disposer de la vision panoramique Antarès pour voir à 360° autour du blindé (donc voir les coéquipiers autour) ce n'est pas juste de la décoration qui n'émane pas d'un retex. Les systèmes de détection de départ de coups SLATE, c'est là aussi super intéressant pour comprendre d'où on est pris à parti, un gain de temps à la compréhension de la situation et de la réponse à donner avant de chercher à débarquer et à avoir l'ennemi dans le dos ou en mesure de descendre tout le monde. La tourelle téléopéré étant relié à ce système de départ de coups s'ajuste automatiquement, une petite imagerie IR et l'ennemi peut vite obtenir un tir de suppression ou de neutralisation directement là ou il faut. C'est pour cette raison aussi que l'efficacité n'est pas qu'une question de calibre de l'arme, on peut être plus efficace avec un bon système autour d'une 12.7 qu'être peu efficace avec un canon de 30mm qui gravite autour d'un mauvais/vieux système. Le combat d'une infanterie et de son véhicule doit se dérouler en 3 phases, la première est la phase embarqué, la deuxième est la phase de débarquement et de progression accompagné/soutenu par le véhicule et la troisième phase c'est celle du combat seul, sans le véhicule directement à ses côtés. Il est important d'établir les procédures et de différencier ces phases. Si vous n'avez pas vos troupes qui sont à l'abri du blindage, la première phase est impossible. Pourtant elle est essentielle, il faut comprendre rapidement la situation pour préparer la phase deux. Si vous loupez la phase une pour débarquer tout le monde par réflexe de sûreté (on descend du toit), vous tombez dans une situation de blocage ou en étant vulnérable vous êtes fixé sur place à vous demander ou est l'ennemi et comment vais-je faire pour le combattre. Vous aurez une phase 2 anarchique et mal organisée ou la progression avec l'aide de votre blindé ne sera pas bonne et ou vous serez directement engagé dans une phase trois qui est à l'avantage de celui d'en face qui a choisit les lieux de son attaque et qui vous verra mieux que vous ne le verrez. Je fais bien sûre une simplification de tout, mais le combat n'est pas qu'une affaire de calibre, d'épaisseur de la cuirasse ou de masse. En réalité, le renseignement, la préparation, l'expérience/moral, la tactique et l'organisation (procédures, commandements, communications...) font bien plus souvent la différence.
  13. Je me demande bien pourquoi ils ne demandent pas à la population de manifester contre la France afin d'amener la sécurité dans le pays, vraiment je ne comprend pas, c'était pourtant efficace non?
  14. Amnésia

    Bonjour

    Bonjour à tout le monde, heureux de vous rencontrer
  15. Le droit de rejoindre leurs familles en Ukraine, après...ils font ce qu'ils veulent, ils pourront dire qu'ils étaient retenus à la frontière. Mais d'une manière générale, ce conflit (une fois terminé) risque d'amener beaucoup d'ukrainiens dans la légion et ce seront peut-être eux qui auront de quoi transmettre une certaine expérience.
  16. Et celle-ci: "Une armée qui recule est une armée qui gagne" Dmitri Peskov, théoricien russe.
  17. “Chacun vaut ce que valent les objectifs de son effort.” Marc-Aurèle Auquel on peut rajouter: “Celui qui n'a pas d'objectifs ne risque pas de les atteindre.” Sun Tzu
  18. Les russes vont devoir faire des choix dans les prochains jours pour éviter une déconvenue qui peut-être globale. Ils ont déjà concédé l'abandon des zones autour de Kharkiv et je ne conçois pas que les responsables militaires russes n'aient pas conscience du risque et du piège que peut représenter la poche autour de Kherson. Alors bien entendu, il y a un gros problème politique d'un pouvoir qui doit être bien malade de la situation, craignant l'échec et l'humiliation qui impose une pression sur l'armée avec sans doute des tensions importantes qui amènent à des erreurs globales qui sont exploitées par l'adversaire. Poutine a les yeux plus gros que le ventre, n'a pas les moyens de ses ambitions et c'est une situation qui peut l'amener à concéder une défaite plus grande encore que s'il avait été raisonnable, la folie des grandeurs, l'illusion de ses envies. Ce qui est également à noter, je ne sais pas si c'est un signe annonciateur, mais quand les russes se sont désengagés des zones concernées par la reconquête ukrainienne, ils ont annoncés vouloir renforcer le front de Donestk et pas forcément celui de Lougansk. Soit ils préparent déjà les esprits à un effondrement du territoire de Lougansk qu'ils savent "vide" de forces défensives, soit ils veulent faire croire encore qu'ils sont dans une phase de conquêtes. En tout cas ça montre bien un déni d'une situation qu'ils ne veulent pas assumer, celle ou les ukrainiens sont devenus ceux qui ont l'initiative et mènent les attaques quand les russes défendent et reculent.
  19. Sincèrement, faut arrêter avec l'idée de la "mobilisation". Si Poutine a soigneusement évité d'avoir à mettre tout le pays dans la guerre, c'est pour une bonne raison, il n'est pas là à "attendre" un prétexte qui va faire accepter aux russes d'être forcé à la guerre, car la mobilisation c'est ça. Faire une mobilisation? Cela mènera à quoi? L'armée russe n'a ni les effectifs ni les structures, ni l'équipement pour absorber une masse humaine. Il ne suffit pas de donner un fusil à un type pour en faire un soldat. La Russie pourrait déjà faire appel à ses réservistes et anciens militaires, mais même là elle ne le fait pas. Le contexte social, politique, économique est très tendue en Russie, même si le pouvoir, les médias donneront le sentiment que tout va bien, que le peuple est unit derrière Poutine. On irait forcer les russes à se battre pour éviter une humiliation contre l'Ukraine? C'est cela la raison pour pousser tout le pays, le peuple dans une guerre? Ils se retrouveront derrière un camion pour être emmené au front, la réalité d'une mobilisation c'est ça, malheureusement certains veulent imaginer que ça serait l'émergence d'une nouvelle armée équipée de milliers de chars et de blindés de centaines d'avions supplémentaires qui viendrait en 3 semaines régler son compte aux ukrainiens qui ne comprendraient rien à ce qui arrive. Mais tout cela c'est de l'imaginaire, c'est une croyance, un espoir qui repose pour partie à une idéologie de puissance que la Russie aime exploiter dans sa communication ou son éducation (grande guerre patriotique). Ce sont les mêmes qui disaient qu'ils prendraient Kiev en 3 jours, que l'armée russe si elle entrerait en guerre contre l'Ukraine, elle n'en ferait qu'une bouchée...
  20. Ils demanderont bientôt aux ukrainiens de les aider...
  21. Non justement, c'est le problème russe, les ukrainiens disent et répètent sans cesse que leur problème est d'équiper leurs hommes. Ils n'ont pas l'envie d'envoyer des milliers de types au front comme les russes ont sacrifiés ceux du Donbass, ils veulent les équiper correctement et former des unités crédibles. C'est pour ces raisons aussi que les captures d'équipements aux russes a bien plus d'importance pour les ukrainiens qu'inversement. C'est aussi pour cela que la poursuite de la guerre n'est pas favorable au camp qui manque d'hommes, car un char sans équipage ne fera pas la guerre tout seul et sera toujours moins utile qu'une équipe d'infanterie légère à qui on donnera des moyens anti-blindés. 100 morts ukrainiens et moins impactant que 100 morts russes, car d'un côté on est dans une mobilisation générale de l'autre on racle les fonds de tiroirs. Je sais que c'est difficile à l'admettre en se disant que la Russie est un pays de 140 millions d'habitants, qu'on se dit que son armée a 1 million d'hommes, mais dans les faits quand on retire l'armée de l'air, la marine, les forces nucléaires et autres, l'armée de terre n'est pas massive. Il faut encore y retirer toutes les unités spécialisés que ce soit dans la défense anti-aérienne, le génie, l'administratif, le soutien et autres, vous n'avez pas grand monde à placer comme "combattant". Ce vide la Russie cherche à le combler en vidant et en mobilisant les hommes du Donbass, usant de Wagner, usant des volontaires de Kadyrov, cherchant dans les prisons, dans la rue les volontaires. La Russie est déjà à un point bloquant qu'il est impossible à résorber facilement. L'Ukraine est en position défensive et dispose d'une masse d'hommes à disposition et pour beaucoup ils sont volontaires et comprennent pourquoi ils se battent, on ne leur tend pas une réduction de peine ou une belle prime pour se battre, c'est un facteur fondamental dans une guerre. Kiev manque juste d'équipements, de blindés et de formations pour faire de cette masse humaine une force militaire d'un bon niveau, du moins supérieur déjà à ce que la Russie dispose en face. D'où les livraisons d'équipements, les programmes de formations que l'occident apporte. L'Ukraine a donc déjà ce potentiel humain qui ne fait que de se renforcer et dont les pertes ne sont pas aussi impactantes qu'en face.
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