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Tout ce qui a été posté par proxima

  1. Tu sais ce qu'ils te disent les gaulois locaux?... Tu veux certainement parler des bobos écolo qui interdisent tout par principe et ne proposent en remplacement que des moulins à vent qui n'ont jamais fait tourner la moindre usine ni même allumé une ampoule électrique plus de deux jours d'affilée.
  2. Pour ce qui est des stocks d'uranium "appauvri" et de plutonium, un des points forts du système de réacteurs à sels fondus c'est qu'il est capable de "bouffer" n'importe quoi ou presque. C'est bien pour ça que les RSF sont parfaits pour l'élimination des transuranides et autres isotopes exotiques de l'uranium de du plutonium: tu peux les charger avec n'importe quoi et pas seulement du thorium (en restant dans des limites raisonnables bien sur). Le rendement au niveau de la consommation de combustible se rapproche de 100% au lieu de 0.5% à 2% pour les pays comme les USA qui ne pratiquent pas le retraitement, et donc doivent bêtement stocker plus de 98% de la valeur énergétique de leur uranium. C'est peut être pas si bête après tout: ils sont en train de se constituer une montagne de réserves énergétiques pour les siècles à venir. L'inconvénient, s'il en est un, c'est que les RSF court-circuitent une filière de retraitement très rentable pour la France. Pour le volet spatial, il faut garder le sens des proportions: le jour où l'industrie nucléaire fera plus de 1% de ses bénéfices dans le secteur spatial, c'est qu'on aura multiplié par 100 le volume du secteur spatial. Le gros du gâteau, c'est la production énergétique, et ça le restera. Ceci dit, la production de xénon ou d'américium par les RSF serait très intéressante pour la propulsion ionique des satellites et les générateurs radio-isotopiques des sondes scientifiques. Et n'oublions pas le secteur médical qui bénéficierait grandement de la filière RSF.
  3. Un long exposé (en anglais) sur la technologie du thorium et la comparaison avec la filière nucléaire classique et les "énergies renouvelables": Ça démarre un peu vite, comme un message de pub à la radio, mais ça se calme au bout de quelques minutes.
  4. On pourra ENFIN commencer à faire des trucs intéressants:
  5. Il faut dire ça à toutes les boites qui mettent la clef sous la porte et aux exploitants qui annulent leurs projets en laissant des ardoises de subventions et de dettes phénoménales à charge pour les contribuables européens. Qui donc produit ces cellules miracles? Les chinois? Cool =) ça fait au moins un emploi chez nous.
  6. Au risque de me répéter, il faut décrypter ces "communiqués de presse" avant de prendre leurs chiffres pour argent comptant: 3000MW en pointe à modérer par un facteur d’efficacité inférieur à 20% dans le meilleur des cas. Ca nous donne donc: 3000*0.2=600MW en moyenne = 0.375 tranches d'EPR et non 2 EPR comme annoncé = soit une distorsion d'un facteur 5 entre l'annonce et la réalité. Et bien sur ça ne comprend toujours pas le fait qu'il faut compléter ça avec une production équivalente d'électricité thermo-électrique et les raccords au réseau. 13.5 à 19.5c/kW/h = 135 à 195€/Mwh soit 3 à 5 fois le coût de production de la fillière gaz/charbon ou nucléaire... et toujoujours sans le coût des backups, du stockage ou de l'adaptation au réseau!!! Et malgré cela on nous explique plus loin que: ... le prix du photovoltaïque va passer magiquement à 70€/MWh grâce aux vertus du marché libéral... Ouais! On y crois!
  7. re-re-edit msg précédent. OK, je vois ce que tu veux dire. Pas grave... on se remboursera en leur vendant de la base au prix de la pointe quand Poutine leur fermera les vannes. =) PS: Pour le stockage, surtout de masse, je reste encore sceptique. Pour l'instant ce ne sont que des concepts sur papier ou des prototypes miniatures en labo.
  8. Oops! J'ai édité mon message ci-dessus pendant que tu postais. J'ai participé à la construction d'une superbe cimenterie. les exploitants brulent des mégatonnes de vieux pneus pour obtenir la bonne chauffe. Le chauffage purement électrique est peut être faisable mais il faut un ajout conséquent de carbone. C'est le genre de niches incompressibles dont je parlais plus tôt. La différence est pas si grande, même avec de bêtes radiateurs à résistance. Mais c'est déjà rentable si tu considère qu'on enrichit pas Poutine et qu'on se met à l'abri d'un autre choc pétrolier/gazier futur... ce qui ne manquera pas d'arriver. Certes. Cependant les allemands arrivent dans une certaine mesure à faire un peu de production de pointe avec leurs centrales. Les vieux prototypes de réacteurs au thorium font ça très bien aussi. Les étudiants qui les faisaient fonctionner avaient l'habitude de les éteindre pour partir tranquille en weekend et rallumaient le switch le lundi matin avant la pause café. M'enfin, c'est là où l'hydro-électrique est bien pratique. Question: Pourquoi on devrait importer de l'électricité de pointe si on construit plus de centrales? Je comprends le raisonnement mais on a une grosse marge de lissage avec notre hydro-électrique. Sauf accident et si on s'organise bien, ça ne devrait pas être un problème.
  9. Je vais dire quelque chose qui n'est pas très politiquement correct. :oops: :oops: Pour être riche, pour progresser, il faut consommer le plus d'énergie possible. C'est une loi de la nature, de la thermodynamique, et de l'économie. Tout ça de façon intelligente bien sur: le but n'est pas de chauffer les oiseaux. Je continue mon raisonnement. Avec l'arrivée du nucléaire, et ce pour la première fois depuis l'invention du feu, on a amélioré la densité énergétique d'un facteur 100 000 ! (dans un réacteur inefficace de première génération et sans retraitement) Si on arrive un jour à maitriser la fusion, ça sera encore plus impressionnant. C'est à dire qu'on doit investir beaucoup moins que pour produire la même quantité d'énergie chimique. De plus, l'uranium ne coute rien objectivement. Le thorium encore moins et existe en bien plus grande quantité. Ne parlons même pas des produits nécessaires à la fusion qui sont partout. On a tout intérêt à favoriser le chauffage électrique premièrement parce-que même avec une baisse de rendement absolu indiscutable, c'est toujours plus rentable financièrement que d'utiliser du gaz. Deuxièmement, toute cette énergie électrique est fabriquée ICI avec un coût d'importation de matière première totalement négligeable. Alors, au lieu d'enrichir Gazprom, on va enrichir Progglio et créer plein d'emplois productifs et rentables chez nous. Voilà, j'espère que j'ai été clair sur ce point. Quelques considérations en vrac: - Avec "l'invention du feu", on est passé du statut de victime à celui de prédateur suprême. - Avec la "découverte du charbon", on a lancé la révolution industrielle parce-que sa densité énergétique est 4 fois supérieure à celle du bois (accessoirement ça a sauvé toutes les bestioles qui vivaient dans les bois). - Avec la découverte du pétrole on est passé dans l'ère moderne (médicaments, nourriture abondante, hôpitaux, libre circulation, espérance de vie de 80 ans) et ce avec seulement un accroissement de la densité énergétique de 50% par rapport au charbon. - Imaginez ce qu'on va bien pouvoir faire avec 100 000 fois la densité de l'énergie chimique, en étant radin, et de 2 000 000 de fois si on est malin. 1 gramme d'uranium = 2 tonnes de pétrole = 3.3 tonnes de charbon = 12.6 tonnes de bois Allez, dans 20 ans je prédis que la forme ultime de l'énergie verte consistera à couper l'herbe dans les prés, à la bruler pour récupérer le carbone et à mélanger ça avec l'hydrogène produit par un réacteur nucléaire... pour au final produire un pétrole ultra-pur pour faire voler nos avions.
  10. Je parlais des usages des hydrocarbures autres que l'électricité: ciment, chimie, plastiques, sidérurgie, engrais, etc... Ces usages sont presque incompressibles sauf révolution technologique à venir. On rogne partout en améliorant les rendements et en faisant beaucoup de recyclage. Mais bon, ça va plus aller très loin maintenant: le temps des gros "gaspillages" est passé. Parfaitement. Il est peut être temps de faire un forcing sur l'aluminium. Dommage qu'on ait tout vendu à Alcoa. D'après wiki. Par secteur: -industrie 25% -transports 35% -résidentiel et tertiaire 38% -agriculture 3% Par énergie: -electricité 42.2% -pétrole 31% -gaz naturel 14.6% -renouvelables (biomasse) 5.4% -charbon 4.5% Le chantier est donc sur les 31% + 14.6% + 4.5%, pas sur le mode de production d'électricité qu'on produit déjà de façon totalement souveraine. Conclusion partielle: GdF Delenda est, augmentation massive de la production d'électricité et retour de "la chasse aux gaspis".
  11. Le fait est que le nucléaire a depuis longtemps remboursé ses emprunts et que c'est lui qui subventionne les "magnifiques ENRs" qui coutent entre 2 et 20 fois plus cher. Je te laisse faire les calculs à partir du lien que tu as si aimablement fourni. Quant à la "trahison" de D.Voynet quand elle était ministre et qui nous coute les yeux de la tête maintenant, on s'en souvient encore. Qu'on soit contre le nucléaire pour des histoires de peurs plus ou moins raisonnées, je peux à la limite comprendre. Mais qu'on soit contre pour des raisons économiques... on marche sur la tête. L'enjeu pour la France c'est de s'émanciper du charbon/gaz/pétrole qu'on doit importer. Dans ce sens c'est inutile de chercher à le faire du coté de la production électrique qui est presque complètement décarbonée (sauf si on installe une importante quantité d'éoliennes et leurs indispensables backups au gaz). On ne pourra pas non plus faire beaucoup d'économies sur la consommation de l'industrie. Quelques pour-cents peut être à périmètre de production égal... sauf à tout délocaliser. Là où on peut faire quelque chose de significatif, c'est sur les transports et le chauffage, basta! Alors, isolation, chauffage solaire, recherche sur les batteries ou utilisation de matériaux moins couteux en gaz/charbon/pétrole... tu choisis toi-même. Moi je suis 'pour" d'avance à condition qu'on ne parte pas dans des délires bobo-idéologico-gaucho de décroissance.
  12. Sacrifier des pans entiers d'industries non-productives qui ne subsistent qu'à grands coups de subventions? Heureusement qu'on les a sacrifiées à temps! Rira bien qui rira le dernier quand les scrappers de lignite viendront labourer ton jardin pour suppléer les éoliennes comme en Allemagne. Et puis ta merveilleuse expérience écologique, elle a déjà été tentée... en Espagne. J'ai l'impression de lire un fanboy du Typhoon sur Starstreak avec le même genre d'arguments :lol: OK je --> [ ]
  13. Mouais. C'est quand même cette monomanie qui nous permet d'avoir l'électricité la moins chère (et largement) en Europe. L'avantage de cette monomanie est aussi la standardisation des installations (contrairement aux USA) qui permet de réaliser de grosses économies d'échelle. Autre avantage non négligeable c'est la sécurité puisque chaque expérience, chaque incident sur une centrale permet de modifier toutes les autres en conséquence et donc augmenter la fiabilité de tout le parc. Maintenant, tu as vu comme moi les coûts d'exploitation comparés... ya pas photo. On a fait le bon choix économique et écologique.
  14. Bruno, Je comprends ce que tu dis et je suis d'accord sur quelques points, notamment sur la nécessité de garder le pétrole pour les usages de propulsion (et de l'industrie chimique). Là où je diffère c'est sur l'idée qu'on peut produire de l'électricité avec des ressource très diluées et surtout très intermittentes. C'est pour moi une ineptie. On devrait utiliser le soleil pour le chauffage et la transformation chimique de certains matériaux (carbone+soleil->végétation->combustibles) et le vent pour sa force mécanique pourvu que ce ne soit pas critique dans le temps (adduction d'eau, opérations non critiques en temps masqué). Transformer ça en électricité non stockable, avec un rendement ridicule, et à un coût faramineux me semble complètement débile. Quant aux huiles végétales NG, il y a pas mal de boulot à faire sur la boucle des prix agricoles sinon on va se retrouver encore avec des émeutes de la faim et des milliers de km² de forêts tropicales rasées pour planter du jatropha qui fait plaisir aux écolos allemands. Pour ce qui est de la surpopulation, c'est la pauvreté énergétique qui nécessite beaucoup d'enfants pour cultiver sans engrais des terres gagnées sur la forêt. Apportes de l'électricité dans les bidonvilles/villages agricoles et tu vas y diviser la natalité par deux ou trois.
  15. Dès qu'on commence à regarder de près, c'est le destin des idées reçues que de voler en éclats :-) =)
  16. Non, le coût de production comprend tout ce qu'il y a en amont nécessairement: achat du terrain, financement, subventions, construction, extraction, transport et transformation de la ressource, neutralisation des déchets, démantèlement, sécurité, assurance et jonction au réseau. Pour les détails et pour t'en convaincre, vas voir les interventions de Jancovici, d'EdF, d'Areva, d'ANDRA et du type du syndicat des ENRs. Là tu vas apprendre que le démantèlement coûte 4% de la construction, que la sécurité post-Fukushima coûte 0.5€/MWh, que le retraitement et l'enfouissement de déchets coûte 50M€ sur 100 ans, que quand le vent ne fonctionne plus c'est sur TOUTE l'Europe en même temps, etc...
  17. Les types qui ont "hérité" des centrales nucléaires en France (EdF/Progglio) ne sont pas foncièrement différents de ceux qui nous vendent du charbon, du pétrole, du gaz ou du vent: Ils cherchent à maximiser leurs bénéfices. Dans ce sens, le principe de fonctionnement actuel "type lame de rasoir" leur convient parfaitement. L'uranium en lui-même ne coute presque rien mais la fabrication et le reconditionnement du combustible est une rente fabuleuse. D'ailleurs Areva/EdF se foutrait presque de savoir qui construit la centrale et à quel coût pourvu qu'elle accepte le combustible que ces entreprises fabriquent ou exploitent. La génération IV demandera beaucoup moins de combustible et pourrait compromettre cette rente. Sinon, quelques ordres de grandeur pour les coûts de production des différentes énergies en provenance du lien signalé par G4lly: 1-Nucléaire actuel : 42€/MWh à 49€/MWh (coût typique en occident) Ca comprend TOUT, y compris l'entretient, la prolongation à 60 ans, et le démantèlement et la transformation/stockage des déchets ultimes/adaptations post-Fukushima/assurances. 2-Nucléaire type EPR: 50€/MWh à 60€/MWh. Coût de construction inclus ! 3-Gaz: 70€/MWh à 100€/MWh suivant que la centrale est ancienne ou nouvelle (+grande variabilité sur le prix de la ressource importée) 4-Eolien Terrestre: 70€/MWh à 100€/MWh (sans les coûts des backups fossiles, du stockage et de l'adaptation du réseau à intermittence ) 5-Eolien Offshore: 180€/MWh à 250€/MWh avec peu de chance que le prix baisse beaucoup plus. 6-Photovoltaïque: 215€/MWh à 600€/MWh suivant la taille et l'age de l'installation. (sans les coûts de backup/stockage/réseau) 7-Adaptation réseau pour ENRs < 20%: 20€/MWh 8-Backup: Voir prix des centrales au gaz L'électricité nous est vendue à plus de 100€/MWh (particuliers en France). C'est à dire qu'EdF fait au moins une fois la culbute. Ca c'est une entreprise rentable :-)
  18. http://videos.senat.fr/video/commissions/commCOUT-p1.html LOL Je suis très content que tu apprécies ce que dit Jancovici ... parce-que je dis exactement la même chose depuis des pages: 1-Eolien = subvention aux entreprises gazières/charbonnières/pétrolières + appauvrissement du pays 2-Photovoltaïque = vaste blague qui subventionne les entreprises ci-dessus plus l'emploi des chinois + appauvrissement 3-Seule ENR rentable = hydraulique uniquement 4-Autres ENRs "à la mode" = pas adaptées à la production d'électricité + appauvrissement du pays 5-Nucléaire = seule énergie avec l’hydraulique qui soit découplée du prix de la matière première (uranium) et dont on sait mesurer les risques et les avantages à très long terme. 6-Subventions à l'éolien et au photovoltaïque = voir la catastrophe espagnole . . . etc Seul point de discorde: son argument sur le changement climatique avancé sans aucune preuve, mais habilement nuancé par le véritable argument du "coût CO2" qui mesure bien le coût des énergies qu'on doit importer à grands frais. Je suis le bonhomme depuis un bon moment et à mon avis il ne crois pas une seconde au changement climatique anthropique, si ce n'est comme un bon argument de vente pour ses clients (EdF).
  19. Les neutrinos: Une révolution dans les communications? Premier message numérique convoyé par des neutrinos. http://nextbigfuture.com/2012/03/first-digital-message-sent-using.html http://www.technologyreview.com/blog/arxiv/27648/?p1=blogs C'est un peu le Graal pour les militaires. Imaginez un SNA/SNLE en plongée qui peut communiquer avec sa base à tout moment et sans risque d'interception... à travers l'océan et la croute terrestre, et avec une latence minimale. Pour l'instant, la distance de communication n'est que de 240m mais étendre ça à plusieurs milliers de km ne devrait pas être un problème avec les dispositifs de pointage modernes. Par contre, le débit n'est pour l'instant que de ...0,1Hz !!! Ceci est dû à la difficulté d'interception des neutrinos et donc au gigantisme des détecteurs. Cependant c'est une branche de la science qui progresse très vite notamment grâce à l'astronomie et à ses observatoires géants comme Ice-cube en Antarctique et Antarès en Méditerranée. Bonne nouvelle pour les gamers aussi qui peuvent un jour espérer jouer sans aucun lag ou presque =)
  20. G4lly, C'est pas avec des mots, aussi sexy soient-ils, que tu vas contredire la vérité des chiffres. Je parle de rendements thermodynamiques, de temps de disponibilité, et de prix en espèces sonnantes et trébuchantes. J'espère que tu te rends compte de l'ironie... on parle quand même de moulins à vent un peu modernisés ;) Je te remercie. Au moins j'ai presque réussi à convaincre quelqu'un :-) Bon, c'est vrai que la formule "énergie pas assez chère = propagande" est un peu lapidaire et qu'elle mérite quelques développements: Certes le pétrole/gaz augmente. On en consomme toujours plus qu'avant et les réserves prouvées ne cessent de croitre, mais leur extraction devient plus difficile faisant logiquement monter les prix. Déjà on pourrait s'interroger sur la raison pour laquelle le prix du gaz est automatiquement indexé sur le prix du pétrole alors que les modes de production ont le plus souvent rien à voir. C'est une première manière bien pratique de faire monter artificiellement les prix. Ensuite on parle de "taxe carbone" (ou toute autre forme de taxe verte en effet aujourd'hui) dont l'objet est de subventionner les énergies renouvelables en prélevant sur le prix des hydrocarbures (et aussi du nucléaire même si ça parait débile). De fait, on crée un couplage entre les différents types d'énergie... une indexation dont le taux ne fera qu'augmenter jusqu'à ce que quelqu'un décide "un jour" que les ENRs sont maintenant "compétitives" par rapport aux autres énergies. Pendant ce temps, les pétroliers gaziers ne restent pas les bras croisés: Ils savent qu'ils ont toute latitude pour augmenter le prix de leurs produits de façon légale et avec en plus l’assentiment de toute la communauté énergétique coté ENRs (en général des filiales des groupes énergétiques classiques) et aussi des politiques qui soutiennent la très en vogue nouvelle économie écologique... sans compter les relais classiques de l'écologie politique; médias branchés, médias vieux jeu voulant faire branché, partis "progressistes", ringards voulant faire jeune, WWF, Greenpeace, Robin des bois...etc. C'est tout cet assortissement disparate qui ne cesse de nous préparer, voir même de souhaiter une énergie plus chère. De plus, les groupes énergétiques se sont tous diversifiés et ont maintenant un pied dans tous les secteurs de production (mines, puits, barrages, centrales de tous types, ENRs, distribution) et sont maintenant tous privatisés. Ça ne les dérange en rien de passer d'une énergie à l'autre si des subvention publiques viennent combler le manque à gagner. Au final, on assiste à un partage du gâteau entre les grands groupes énergétiques qui n'ont jamais posté de tels profits (avec pourtant des coûts de production qui augmentent!), et l'état qui engrange de plus en plus de TIPP et d'autres taxes vertes. C'est pour ça que je dis "L'argument de "l'énergie n'est pas assez chère" n'est qu'une autre facette de cette propagande au bénéfice exclusif des actionnaires des compagnies pétro-gazières et autres copains de l'état. " Voilà, c'est peut être pas très clair mais j'ai fait de mon mieux :-) PS: pourquoi le prix de l’électricité augmente-t-il si rapidement en France alors qu'on tourne a 80% de nucléaire, que toutes les centrales sont amorties depuis longtemps, que la filière de retraitement est pareillement amortie, que le démantèlement est budgété (3-4%) et que la vie légale des centrale est prolongée de 10-20 ans? Comment expliquer ça autrement que par une indexation générale de l'énergie sans rapport avec les coûts de production?
  21. Mais c'est ce que j'arrête pas de dire depuis le début! Seulement à chaque fois que je le répète, j'ai l'impression qu'on ne lit que la moitié de mon message. Alors je répète encore: Choisir l'éolien c'est la même chose que choisir le gaz ou le charbon!!! Sauf que c'est excessivement plus cher Et je m'explique: Le "taux de capacité" d'une éolienne est au maximum de 21% dans des pays plus venteux que le notre. C'est à dire qu'une éolienne ne fonctionnera que 21% du temps à sa capacité nominale (maximale). C'est à dire que son backup, qui ne peut être que fossile pour des raisons de temps de réponse, fonctionnera pendant 79% de l'année!!!!! Pire encore: Le backup thermique fossile ne peut pas être complétement arrêté. Il doit tourner au ralenti même quand l'éolienne fonctionne. En conclusion: Plus on installe d'éoliennes, plus on fonctionne aux hydrocarbures. Particulièrement en France où la part du nucléaire est si importante. Alors certains sortent des âneries du type: Si il n'y a pas de vent à Dunkerque, il suffit de faire venir l'électricité de Bayonne... ou d'Helsinki. Seul problème: On ne sait pas faire des réseaux électriques capables d'absorber de telles variations. Ou alors: Stockons l'électricité dans des batteries géantes... ou en pompant de l'eau en altitude qu'on fait repasser par des turbines quand on a enfin besoin d'électricité. Mais quid des rendements finaux et des investissements pharaoniques pour réaliser ce genre d'usine à... gaz?
  22. Si le différentiel de prix n'était que de 20%,30% ou même 50%, je serais d'accord avec toi. Mais plus tôt dans le fil j'ai cité une étude anglaise qui faisait état d'un rapport de 1 à 10 entre la solution "verte" et la solution classique. Malgré toute la propagande qu'on veut, jamais on ne rattrapera un tel différentiel. Renseignes-toi sur le coût total réel d'un projet éolien pour la communauté... tu vas tomber de haut. L'argument de "l'énergie n'est pas assez chère" n'est qu'une autre facette de cette propagande au bénéfice exclusif des actionnaires des compagnies pétro-gazières et autres copains de l'état.
  23. Tu comprends bien qu'on va devoir trouver de l'argent quelque part? ...Et qu'un système non-rentable ne va pas produire de l'argent par magie? Moi je propose une solution simple: Tu lèves des impôts et tu les donne directement à la commune sans passer par la case "je-construit-des-éoliennes-et-leurs-backups-fossiles-qui-vont-rapporter-de-l'argent-aux-communes-grâce-aux-impôts-locaux-et-vont-coûter-un-max-au-reste-de-la-communauté-mais-enrichir-les-actionnaires-de-gazprom". T'es sur que tu confonds pas GigaWatts-heures et Terrawats-heures? Relis toi parce-que 15GWh sur un an, c'est à peine un moteur d' 1.7kW qui fonctionne pendant 1 ans: 3 Lance Armstrong ou autant de sèche cheveux. Bon, en tous cas, je viens de dire à Bruno, qu'au contraire de l'éolien et du photovoltaïque, je n'avais rien à priori contre l'hydrolien qui représente le potentiel de 2 tranches d'EPR selon mes chiffres et 3 selon les tiens, soit une centrale EPR complète (si j'arrive à lire entre les lignes).
  24. Tu crois sérieusement qu'installer des moulins à vent qui pompent toutes les subventions (impôts) va nous permettre en plus d'installer des hôpitaux partout? Descends un peu de ton petit nuage idéologique. De toute façon, il n'y a pas 36 façons de raisonner: -soit c'est rentable (€) et ça crée de l'emploi et ça permet de se payer des hôpitaux. -soit ce n'est pas rentable et tu pique le fric manquant quelque part ==> tu appauvris la communauté par rapport aux autres communautés qui ont choisies un système économiquement rentable. Non, c'est 20% de 48TWh/an, soit ~10TWh/an (énergie), soit ~3GW installables (puissance) Ne confonds pas les unités de puissance et les unités d'énergie. Si on parle d'électricité renouvelable type hydroélectrique ou hydrolienne... OK Si on parle de photovoltaïque ou d'éolien (non prévisible dans le temps et non stockable), tu peux être sur qu'on va en bouffer des mégatonnes de gaz de schiste. Pourquoi? Parce-qu'à chaque fois que tu installe ce type d'ENR tu dois installer la capacité équivalente en centrales fossiles. On comprends aisément pourquoi ce n'est pas rentable: Pour commencer on se paye 2 fois la capacité nécessaire. C'est pas un peu con comme système? Et comme le facteur de capacité de ces ENRs est au maximum de 20%, les centrales au gaz-charbon-fuel vont donc fonctionner pendant 80% du temps! Alors entre la consommation de charbon/gaz et le coût initial énergétique de la construction des centrales classiques + la construction des centrales ENRs, tu repassera pour me parler des économies d'énergie ou de CO2 ou de la rentabilité de l'ensemble.
  25. Dixit wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrolienne Le potentiel européen de l'énergie hydrolienne est, selon plusieurs études menées il y a quelques années axées sur ce projet d'envergure mondiale, à environ 12,5 GW qui pourraient produire 48 TWh annuels, ce qui représente la capacité de trois centrales électriques récentes Je me suis gouré: c'est le potentiel européen et non français... Et puis c'est largement moins ridicule que le potentiel éolien: 12.5GW = 12 500 éoliennes de 130m (éolienne de 5MW x 20% d’efficacité moyenne sur l'année)... et ça produit en continu
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