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Tout ce qui a été posté par proxima

  1. Earthflight: http://en.wikipedia.org/wiki/Earthflight Un documentaire remarquable de la BBC sur les oiseaux réalisé avec des moyens techniques époustouflants. 6 épisodes + 1 making-off à ne pas manquer. Je crois que je n'ai jamais vu d'images aériennes d'une telle qualité.
  2. proxima

    [Rafale]

    Merci pour toutes ces précisions sur les gouvernes différentielles. Si j'ai bien compris, il n'y a pas de confirmation officielle.
  3. proxima

    [Rafale]

    Rien à voir avec tout ce qui est dit au dessus. Je viens de remarquer un truc bizarre sur un Rafale au TigerMeet: Un cabrage différentiel des canards! http://youtu.be/cbJdeVkQGa8 (voir à 1.45mn) Alors certes, l'avion n'est pas en vol, mais serait-il possible que le Rafale utilise un cabrage différentiel pour plus de manœuvrabilité (ou compensation d'équilibrage) en vol? Jusqu'à maintenant je pensais que les canards bougeaient de manière parfaitement synchrone et tous les documents que j'ai pu lire semblaient le confirmer, mais là je commence à douter. J'avais aussi remarqué que dans certaines phases de vol le Rafale braquait ses canards "à piquer" pour prendre de l'altitude!!! (changement du centre de dépression sur l'extrados?). Les lois de pilotage aérodynamique sur cette bestiole semblent décidément plus compliquées que pour le reste de la ménagerie.
  4. @Dark Sidius, J'ai une vision plus optimiste que toi: Donne de l'électricité à l'Afrique et aux autres régions reculées du Monde et tu va voir la natalité stagner puis décroitre. D'ailleurs, les dernières études démentent complètement les visions apocalyptique type "Club de Rome", Malthusiennes ou Paul Erlischiennes. On projette un pic à 9M puis une décroissance. Selon les prophètes de malheur que je viens de citer, on aurait déjà du crever avant les années 2000 à cause de la surpopulation et l’effondrement de la structure agricole... et de la pollution, et du réchauffement climatique, et de l'age glaciaire...etc... ;-))) Oh, et aussi pour les énergies fossiles, on en est à 450 années supplémentaire de charbon, gaz, pétrole. Et ça ne cesse de croire. Le coup du pic-pétrole, ça a été bien pratique pour vendre très, très cher une ressource dont on ne cesse de trouver de nouveaux gisements exploitables, sauf si on a peur du "fracking diabolique" qui fait mousser l'eau du robinet. @StormShadow, Pour moi ça reste du Orion pulsé, pas du Daedalus. @Seb, A ce propos, un concept superbe: http://fr.wikipedia.org/wiki/Propulsion_par_fragments_de_fission
  5. Orion, je vois ça comme un marchepied qui permet de construire les bases d'une infrastructure spatiale. C'est à dire, mettre le maximum de masse en position stratégique pour ensuite utiliser les ressources naturelles déjà présente dans l'espace (l'eau en particulier et le rayonnement solaire): -quelques grands miroirs autour de la Terre pour booster les panneaux solaires des sondes lointaines, -des réservoirs pour collecter l'eau des astéroïdes et des petites lunes pour alimenter de simples "fusées à vapeur" (Isp de 200s avec l'eau et jusqu'à 1200s avec l'hydrogène http://fr.wikipedia.org/wiki/Fus%C3%A9e_solaire_thermique ). Moyennement efficace certes, mais comme on a du carburant à gogo et bien placé, on s'en fout. Une fois cette infrastructure en place, on peut presque se passer de vaisseaux nucléaires car on n'a plus à dépenser des fortunes pour satelliser des vaisseaux composés à 90% de carburant. PS: pfff... il va très très vite ce sujet. Aller, pour se détendre, une digression sans aucun rapport: "Stories of the Stone Age". Un gros documentaire très intéressant :-)
  6. @Seb24 Aujourd'hui ou dans 1000 ans les éléments chimiques auront la même puissance chimique. C'est à dire une impulsion spécifique de 500s maximum. Le seul moyen de dépasser cette limite avec des moyens conventionnels c'est les "air-breathers" ou combinés stato-fusée. On va peut être arriver à 800s d'Isp si on est généreux. Ce qui va permettre de placer en orbite peut être 1-2% à 5% de charge réellement utile. Une fois en orbite il n'y a plus une goute d'essence dans le réservoir... terminus, tout le monde descend. On construit des cathédrales qui se désintègrent en montant si bien qu'il ne reste plus que les cloches. Continuer l'exploration spatiale au delà de ce qu'on sait faire aujourd'hui rend nécessaire le passage à l'énergie nucléaire. Sinon on peut aussi renoncer tout de suite et arrêter les frais: à quoi bon de toute façon? Si on choisit le nucléaire pour s'extirper de notre puits de gravité, il n'y a pas 36 solutions: NERVA ou Orion. -Avec nerva (1000s-2000s), on balance une centaine de tonnes de matériaux fissiles activés au cul d'une fusée classique. On ne va utiliser que 0.5 à 1% de cette masse fissile parce que l’architecture du réacteur nécessite une énorme quantité d'Uranium même si on ne s'en sert que d'une fraction. Le rapport poids/puissance est honnête sans être vraiment super. On va satelliser 10% de charge utile. Après chaque mission, on jette. Au moindre grain de sable, c'est la catastrophe absolue sauf gros coup de bol. -Avec Orion (10.000s-20.000s+), on n'active que ce dont on a besoin à chaque pulse. Il n'y a pas de risque de réaction de l'ensemble. Avec des bombes H classiques (allumage par fission), on divise par 100 les retombées par rapport aux bombes A et il n'y a pas d'effet EMP notable particulièrement hors des latitudes tropicales. On passe à 25%-50% de charge utile suivant la taille de modèle Orion choisie. Le frein à ce genre de projet est politique et psychologique: Une bombe H "autonome" avec le détonateur et la charge thermonucléaire dans la même enveloppe fait peur à tout le monde. On peut le comprendre sans problème. Orion ne sera viable politiquement que le jour où on saura éjecter une ampoule D+T sans matières fissiles U ou Pu et que le détonateur restera sagement embarqué sur le vaisseau. On sait faire ce genre d'allumages aujourd'hui sur la Z-machine et demain sur Mégajoule. Il y a beaucoup de chemin à faire avant de franchir ce pas, mais tout indique que c'est possible. Orion= principe simple mais réalisation longue et difficile comme pour tous les gros projets. Couteux dans l'absolu mais rentable à terme. Sinon, pour l'histoire de pollution comparative chimique-nucléaire: Rien que pour le charbon, la consommation mondiale éjecte 1 Tchernobyl par semaine en quantité de radioéléments. Avec toute l'infrastructure nécessaire aux programmes spatiaux et les dépenses énergétiques associées, je t'assure que le bilan énergétique de l'industrie spatiale est de quelques Tchernobyls. Désolé, j'ai pas de chiffres précis mais ce que je veux exprimer c'est le très mauvais rendement énergétique de l'industrie spatiale rapportée à la masse satellisée. On ne parle pas des boosters à poudre, des produits hypergoliques et autre joyeusetés du secteur spatial pour gagner quelques misérables secondes d'impulsion spécifique.
  7. L'automatisation c'est bien, mais ça a ses limites: Pour le cas de Mars, les sondes qu'on a envoyées depuis plus de 30 ans, à raison d'une mission tous les 2 ans, nous ont appris énormément de choses, mais ce qui est typique de ces sondes lointaines c'est la lenteur des communications (contrairement à la Lune où on peut réagir en quasi-direct). Ce qui fait que dès la conception de la sonde, on est presque obligé de savoir en avance ce qu'on va trouver. En bref, c'est moins de l'exploration que de la confirmation. Un homme sur mars ça serait formidable car en un coup d’œil, un géologue détecte ce qui cloche ou ce qui est intéressant. En une journée, le type peut abattre plus de boulot qu'un robot commandé depuis la Terre en une année même si il y a une armée de géologues derrière les écrans du centre de contrôle. Cet avantage de l'homme explorateur a été confirmé par la dernière mission Apollo quand les américains se sont décidés à envoyer enfin un géologue (Harrison Schmitt). Le type a ramené aux scientifiques du grain à moudre pour 40 ans parcequ'il a pu improviser sur place. En plus, c'est pas gratuit les sondes qu'on envoit actuellement. A chaque fois c'est $500m à $2.5M qui partent car il n'y a aucune standardisation. Une mission "habitée" sur Mars ne nécessite pas forcement de poser le pied sur Mars: Un type en orbite qui commande en direct (sans délai) une armée de gros rovers ferait faire un bon de 20 ans sur ce sujet. Jupiter/Saturne et au delà, on rentre dans un autre univers dont l'exploration nous prendrait une éternité sans un gros véhicule dédié. Rien que la connaissance approfondie du coeur d'une géante gazeuse ferait probablement faire un bond quantique à la physique actuelle avec des états de la matière jamais vus en laboratoires. Je reposte le lien de la conférence "vie sur Mars: Mythe ou réalité" http://www.dailymotion.com/video/xhra3w_vie-sur-mars-mythe-ou-realite-1-4-17-03-2011_tech#rel-page-11 (Le fond du sujet en allant sur Mars c'est bizarrement de savoir si la vie s'est développée plusieurs fois sur Terre entre deux bombardements météoritique). Le gars répond à toutes tes questions sur l'eau, l'atmosphère et les autres rudes conditions qu'un explorateur rencontrerait. Pour ce qui est de la colonisation et des "ressources fabuleuses de l'espace", je crois que le plus grand trésor qu'on ramènerait ce serait le contenu scientifique et les retombées technologiques d'une exploration robuste grâce à de grosses charges utiles qui voyagent vite et souvent. Il faut voir qu'actuellement, les délais d'étude et de lancement sont tellement importants qu'un scientifique travaille sur 3 missions au plus dans sa carrière. Et au moindre problème, c'est 15 ans de carrière à la poubelle! Un vaisseau sérieux et réutilisable multiplierait peut être par 5 ou 10 le débit scientifique. La colonisation, j'y crois pas. Je vois pas quelles raisons nous pousseraient à vivre dans des boites de conserve loin de tout le monde rien que pour la beauté du geste. Il y aurait plein de volontaires pour "y aller", mais beaucoup de déchets "pour y rester". Les ressources: a part servir à construire d'autres infrastructures dans l'espace, je vois pas, sauf pour les métaux très rares et très utiles type rhodium, palladium qui économiquement vaudraient probablement l'effort de les ramener sur Terre.
  8. Attitude typique du bobo trop intelligent entouré de gens définitivement trop con pour lui. Je me trompe? Premièrement, je te (vous) ferais remarquer que tu a décidé de prendre pour toi une critique générale sur l'attitude anti-progrès croissante de la population. Si tu t'es senti visé, c'est que tu dois avoir tes raisons. Deuxièmement, le post qui t'as mis dans tous tes états ne parle absolument pas d'Orion ou de bombes atomiques. Alors ton refrain du type "ne me traite pas de sale religieux si je ne veux pas balancer des Giga-curies dans l'atmosphère" c'est encore une de tes interprétation oniriques personnelles. En conclusion, je t'invite à lire les posts auxquels tu réponds avant de partir sur tes grands chevaux. Maintenant, si tu veux redescendre d'un ton, je suis partant.
  9. Ben voyons! Tu es tellement sur de tes positions qu'il est évident que ce n'est même pas la peine de débattre. Quand je parlais d'attitude dogmatique "religieuse", j'étais pas tombé loin. Alors je vais te dire un truc: Toi qui veux protéger l'atmosphère des radio-nucléides et autre sortes de retombée, je soutiens que le système de propulsion chimique actuel produit plus de pollution et de retombées radioactives que le ferait un système Orion, même utilisé massivement, ce dont je ne vois pas l’intérêt personnellement. Regarde les efforts et l'énergie qu'il a fallut dépenser partout sur la planète pour satelliser quelques malheureuses dizaines de tonnes... Convertis en quantités de charbon, de gaz naturel, de pétrole, de métaux, de propergols, de matériaux exotiques... regarde ensuite la quantité de radio-nucléides et autre produits toxiques induite par ces dépenses. Bon calcul.
  10. J'ai comme un doute à propos de l'application d'Orion à des centrales solaires spatiales. -Ces trucs sont énormes (taille d'arrondissements parisiens voir beaucoup plus). -La durée de vie des cellules photovoltaïques dans l'espace ne doit pas dépasser 20/30 ans, cad il faut ré-équiper entièrement les centrales en panneaux tous les 20/30 ans. -Le rendement des panneaux baisse de 1-2% par an du fait du bombardement photonique (pareil que sur Terre), sans parler des micro-météorites. -L'énergie reçue passe de 200W/m² sur Terre à 1400W/m² en orbite, est transformée en électricité avec un rendement de 20-25%, puis faut convertir en micro-ondes, traverser l'atmosphère terrestre, arriver sur des antennes de taille kilométriques (loin des populations, des avions et autres trucs sensibles aux micro-ondes), re-transformer ça en électricité avec un rendement inconnu pour le moment... et rebalancer cette électricité là où elle est utile. Le rendement final sera peut être le double où le triple de ce qu'il aurait été si on avait laissé les panneaux solaires sur Terre, mais même si le lancement et le déploiement en orbite était gratuit, je doute que l'opération se traduise par un bénéfice énergétique ou financier. En plus, l'énergie solaire n'est pas connue pour être rentable à priori. Il faut actuellement 485% de subventions pour ramener le solaire photovoltaïque dans les prix des autres énergies. Dans l'espace, il suffira peut être de seulement 150% de subventions :-))) Par contre, là où le solaire spatial serait vraiment utile, c'est dans la propulsion des petits vaisseaux, sondes et autres cargos pas pressés. Quelques grands miroirs très simples en orbite qui redirigent et focalisent les photons (sans transformation en électricité ou micro-ondes) vers les voiles solaires ou panneaux photo-électriques des petits vaisseaux qui se baladent dans le système solaire lointain. On n'est pas obligé de se déplacer qu'en Orion non plus.
  11. Je signe des deux mains à ce que dit Seb24! Et j'en rajoute une couche: Une société, ça n'échappe pas aux lois de la physique. C'est comme une machine thermique qui a besoin d'énergie pour fonctionner. Cette énergie peut se présenter sous plusieurs formes: de la chaleur, de l’électricité, du travail animal, du transport, de l'extraction de ressources minières ou agricoles, etc... Plus on rajoute d'énergie au système, plus on augmente l'intensité économique et donc la richesse, le confort, l'espérance de vie. Cette "machine thermique économique" a un rendement car on ne connait aucun système qui transforme quelque chose entre autre chose (chaleur transformée en espérance de vie par exemple) avec une efficacité de 100%. Il y a des "frottements" parcequ'on est pas des dieux quand même, mais au fur et à mesure que notre expérience et notre technologie progresse on arrive à minimiser ces frottements. Par exemple, la surface nécessaire à nourrir une seule famille du néolithique pourvoit maintenant au besoin d'un village entier, voir d'une petite ville. Et quoiqu'en disent les écologistes politiques actuels, notre gestion moderne de l'énergie, et particulièrement la découverte providentielle des énergies fossiles soulage l'environnement: Il y a plus de forets en France aujourd'hui qu'au moyen age et probablement qu'au temps des gaulois... et ceci grace au charbon et au pétrole!!! Revenons au néolithique avec notre famille qui s'installe pour faire un peu d'agriculture, juste pour survivre: revenez 50 ans plus tard... il n'y a plus une seule forêt à des kilomètres à la ronde, plus un seul gibier et les terres commencent déjà à s’épuiser. C'est pour ça que je m'insurge violemment contre cette mentalité religieuse anti-progrès qui pourrit aujourd'hui la civilisation occidentale. On se remet à construire des moulins a vent et autres technologies moyen-ageuse que nos ancêtres ont abandonnées pour de très bonne raisons: ça marche mal! c'est pas rentable! c'est pas écologique! et il y a mieux. Alors quand j'entends parler de décroissance et de changement de modèle de société pour être plus écologiquement responsable, j'ai envie de sortir mon fusil et de tirer dans le tas. Les prêcheurs de ces nouvelles sectes religieuses devraient appliquer à eux même ce qu'ils essayent d'imposer aux autres. Plus d'internet. Plus de médicaments. Plus de transports au delà du département. Plus de lumière, de chauffage, de police, d'armée pour votre confort et protection. Plus d'énergies "tendances" à rendement global quasi-nul qui ne fonctionneraient jamais si le charbon, le pétrole et le nucléaire ne les subventionnaient à ne rien produire... mais à très grand coût. Il y a d'autres mots pour "décroissance" et "société écologiquement responsable": pauvreté et décadence. PS: Madeleine!! Passe moi mes pilules... vite!!
  12. Je comprend ton scepticisme :-) Le fait est que des maquettes (800kg) de véhicules à propulsion pulsée ont volé pour valider le concept et affiner les systèmes d'amortisseurs et de correction d'attitude. Bien sur, les explosifs largués étaient de type conventionnel, mais le concept a été prouvé. Pour la partie résistance des matériaux à des explosions nucléaires, il y a eu énormément d'essais à commencer par l'exposition en laboratoire des matériaux à des plasmas correspondants aux températures attendues (c'est là qu'on s'est aperçu que la plaque de poussée ne subissait pratiquement aucune érosion si on projetait en permanence un très mince film d'huile sur la surface). De plus, à chaque fois que les américains procédaient à des essais nucléaires, il suspendaient au dessus de leur bombe (10m) des sphères métalliques recouvertes d'une mince couche de carbone et remplies d'instrument de mesure... et on retrouvait régulièrement ces sphères à quelques kilomètres du lieu de l'explosion... intactes! Il y eu aussi le cas d'une plaque de blindage qui mal fixée aurait atteint 6 fois la vitesse de libération orbitale! Et finalement, il faut considérer le calibre des scientifiques qui ont imaginé, calculé, perfectionné et soutenu ce projet: - Stanislaw Ulam :concepteur de la théorie de la bombe H et on peut dire, son inventeur. Quand on lui à demandé ce dont il était le plus fier dans sa carrière, il répondait; Orion. - Théodore Taylor: Co-concepteur des réacteurs Triga (70 exemplaires!), pionnier de la médecine nucléaire, concepteur de plusieurs designs efficaces de bombes A et H. - Freeman Dyson: père de l'electrodynamique quantique avec Richard Feynman! Chef de projet sur Triga. Mathématicien hors pair. - Fréderic Reines: prix Nobel pour plein de raisons dont la détection des neutrinos. - Frederick de Hoffmann: Patron de général Atomics - Wernher von Braun: qu'on ne présente plus et qui bien qu'opposé à Orion au début est devenu un de ses plus grands supporters quand il a vu les vidéos des essais de maquettes. En bref, on n'avait pas vu de concentration semblable de "pointures" depuis le projet Manhattan. Je crois que vu leur enthousiasme pour Orion on peut leur donner le bénéfice du doute :-)
  13. C'était pour faire court :-) J'ai une légère tendance à m'étendre, à digresser, etc... Merci pour la précision. Je voulais juste rajouter qu'Orion n'est pas un truc aussi énorme qu'on le croit: Ca va du poids d'une arianeV sur le pas de tir à une navette spatiale avec son réservoir et ses boosters... pour un truc capable de faire l'aller/retour Terre/Mars ou Terre/Jupiter ! Pas de réservoirs cryogéniques remplis de matières qui explosent à la moindre étincelle... pas d'alliages exotiques qui coutent le prix de l'or... rien que de l'acier en grosse quantité avec des tolérances type AK47. Et chose extraordinaire: plus on augmente la taille, meilleur est le rendement du système que ce soit en terme de charge utile ou de pollution!
  14. Seb, Tu parles d'accélérations de 50.000g, alors je me demande si on parle de la même chose :-) Pour mémoire: http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Orion (à ne pas confondre avec les projets de "canon atomiques" qui eux génèrent des accélération hallucinantes) Le système Orion était calculé pour ne pas communiquer "en pointe" d'accélérations supérieures à 2g grâce à un mécanisme d'amortissement type masse1-ressort-masse2. Une courbe d'accélération sinusoïdale entre +2g et -2g, ça n'est certes pas confortable mais c'est acceptable pendant les 2 ou 3 minutes que dure la phase de propulsion. En gros, les astronautes doivent être capables de supporter ce qu'on endure sur les manèges de la foire du trône ;-) Pour la stabilité du bidule, ça a été vérifié par le calcul et sur des maquettes qui on vraiment volé. Plus c'est gros et lourd, plus c'est stable et plus ça pardonne les petites erreurs de trajectoire. Si tu lis les études (complexes) de l'époque, tu vois que toutes les phases de vol ont été étudiées, y compris le cas d'une bombe qui n'explose pas, d'une perte de contrôle de l'ensemble (au départ, pendant ou en fin de propulsion). En ce qui concerne la peur légitime d’éparpillement de bombes, il faut d'abord savoir ce que l'on entend par le terme "bombe". Une "bombe H" c'est juste un minuscule réservoir de deutérium et/ou tritium compressé violemment par une source de rayons X. Dans les années 50/60, on ne savait allumer une réaction de fusion de l'ampoule deutérium/tritium qu'avec une "source X" sous forme de bombe A... avec plein d'uranium et d'autres produits très polluants. La technologie a beaucoup évoluée et la majorité de l'uranium a été remplacée par d'autres métaux inertes. De fait, une explosion atmosphérique de bombe H avec la technologie actuelle n'aurait absolument rien a voir avec ce qu'on a connu avec les centaines d'essais atmosphériques dans les années 60/70. Un tir d'Orion avec quelques centaines de "bombinettes H" produirait moins de retombées qu'un seul essai atmosphérique des années 60. Après ça, on entre dans le domaine des bombes à fusion pure (pas si hypothétique que ça si on pense à mégajoule, à la Z-machine ou aux bombes EMP conventionnelles). Dans ce cas, la source X reste à bord du vaisseau Orion pendant qu'on balance des "ampoules tritium/deutérium" en arrière du vaisseau, lesquelles sont "éclairée" jusqu'à ce que la réaction de fusion se produise. (Je laisse imaginer les retombées économiques d'une telle technologie rien que dans le domaines de la production d'électricité). Ne reste que la pollution des rayons gamma et X: il suffit de ne mettre personne dans un rayon de 2/5 km autour du site de lancement et de distribuer de bonnes lunettes de soleil :-)
  15. @Clem C'est vrai que l’intérêt ne parait pas évident à première vue, mais si on réfléchit un peu la solution Orion apporte quand même pas mal de bénéfices: 1-C'est le seul système connu de propulsion qui permettrait d'intervenir en urgence pour prévenir une catastrophe de type météoritique ou fragment cométaire (par nature presque imprévisible). Les événements de type Tungunska (10-15 mégatonnes) et en dessous ne sont pas si rares que çà (http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_unexplained_explosion_events). Quelques kilotonnes voir quelques mégatonnes sur un centre industriel ou densément peuplé nous ferait rapidement revoir nos a-priori sur Orion. Les événements de magnitude supérieure (gigatonnes, teratonnes) sont beaucoup plus rares certes mais ils nous assureraient un retour direct au moyen age voir à l'age de pierre. Le truc qui aurait conduit les dinosaures à leur perte est, de mémoire, de l'ordre de 100 Tératonnes de TNT pour une taille de 10 km et une fréquence statistique d'un impact tous les 30 millions d'années. C'est donc à peu près certain qu'on aura jamais à être dans la situation d'avoir à parer un tueur de dinosaures mais Orion serait une assurance bon marché contre les dizaines de milliers d'impacts plus petits entre deux tueurs de dinos!... juste au cas où. 2-D'un point de vue scientifique, Orion permettrait de monter de vraies expéditions (pas forcement humaines) pour savoir une bonne fois sur toutes si la vie existe (ou a existé) ailleurs dans notre système solaire. A ce propos, je vous conseille la conférence "vie sur Mars: Mythe ou réalité" http://www.dailymotion.com/video/xhra3w_vie-sur-mars-mythe-ou-realite-1-4-17-03-2011_tech#rel-page-11 (passez directement à 8.20mn pour éviter le point météo en début de conférence). Les retombées philosophiques d'une telle découverte seraient énormes: l'équivalent de la découverte de la rotondité de la terre, de la révolution copernicienne ou darwinienne. Des retombées économiques en découleraient automatiquement. 3-L'exploitation minière de la ceinture d’astéroïdes et des géocroiseurs avec leurs métaux ultra-rares sur Terre puisque mélangés dans le manteau. 4-retombées technologiques sur Terre de type post Apollo. Voilà mes arguments pro-Orion :-) A noter que la plupart des défauts imputés au système Orion sont à mettre au compte de son système de propulsion originel: Des bombes A pas très écolo. Dès qu'on utilise des bombes H et à fortiori des bombes sans étage de fission on commence à se demander si ça n'est pas plus "écolo" que les boosters à poudre actuels particulièrement quand on voit l'énormité de la charge utile promise par Orion. Un seul lancement d'Orion satelliserait autant de charge utile qu'en des milliers de lancements depuis le début de l'ère spatiale!
  16. Une vidéo assez ancienne qui montre le NH-90 en première partie et le Tigre en seconde. 18mn, Pas de musique, rien que les rotors et les turbines :-) Notez l'agilité surprenante du Tigre, surtout les changements d'attitude extrêmement vifs vers la fin de la vidéo. http://www.dailymotion.com/video/xceadx_eurocopter-nh90-tigre-gallery-aircr_sport
  17. proxima

    interviews de JP Petit

    Non, pas de B2 heureusement :-) C'est un de ses sujets de divagation absolument incompréhensibles. L'interview, très longue, est plutôt intéressante (première et deuxièmes partie). Sur la fin, je trouve qu'il divague un peu sur l'énergie nucléaire et le solaire: Il utilise des arguments moraux à mon avis simplistes plutôt que des considérations chiffrées de coûts et de rendements. En bref, sur cette partie il nous fait de l'utopie déconnectée de toute réalité de terrain.
  18. proxima

    interviews de JP Petit

    Merci Kovy, Comme tu le dis, il faut faire attention avec JPP quand il aborde certains sujets: Je trouve qu'il fait parfois quelques raccourcis non justifiés avec très peu d'éléments de preuves tangibles (en ne suivant que sa conviction profonde, presque dogmatique), et c'est bien dommage car sur d'autres sujets il est capable d'une grande rigueur. Ses petits ouvrages de vulgarisation en bandes dessinées sont le plus souvent remarquables de clarté. Quelqu'un disposant déjà d'une bonne culture scientifique n'apprendra peut être pas grand chose sur le fond, mais la forme est très intéressante car il est très fort pour débroussailler des sujets complexes et les réduire en des séries de petits principes physiques fondamentaux sans jamais sauter une étape dans le raisonnement. On sent le type qui a passé quelques dizaines d'années a murir ce qu'il avait appris et surtout qui sait communiquer sous forme intelligible des choses qui font fuir le commun des mortels. Peut être que je me trompe, mais j'ai l'impression aussi de sentir un type qui s'est pris plein de baffes et ça peut expliquer son coté parano-rentre-dedans.
  19. Footfall a été écrit en 1985 et les aliens peuvent paraitre peu sophistiqués. Cependant, la psychologie des 2 races (pachydermes et humains) détermine le cours et l'issue de la guerre plus surement que les technologies employées. C'est en cela que le livre est intéressant même si on peu lui trouver des défauts. Pour moi, c'est l'histoire du think-tank composé d'auteurs de SF blasés qui ne passe pas :-) Je ne sais pas qui a dit que tout vaisseau spatial suffisamment performant sera ipso-facto une arme de destruction massive, mais je veux bien le croire. Je suis persuadé que ce siècle verra une variante d'Orion pour l'exploration spatiale car le seul frein à cette technologie n'est qu'idéologique (l'écologie est une sorte de religion d'état de nos jours). Certes il n'y aura probablement pas de décollage ou d'atterrissage nucléaire à la surface d'une planète, ne serait-ce que pour des raisons d'observation scientifique, mais les avantages et la simplicité de la méthode sont tels qu'on va avoir du mal à s'en passer. Je n'arrive pas à retrouver une variante d'Orion avec une petite plaque de poussée et de très grandes antennes pour capturer le souffle de l'explosion dans un champs magnétique. L’efficacité du système et sa vitesse terminale étaient plus que doublées. En tous cas, c'est certainement pas avec quelques milliers de petites bombes H qu'on va "polluer" l'espace quand le soleil explose l'équivalent de quelques millions d'arsenaux nucléaires... par seconde.
  20. Je suis d'accord avec toi dans ce cas précis. Cryogénie ou hibernation + propulsion par bombes thermonucléaires. On se ferait quand même ratatiner par des aliens utilisant la technologie des années 50 sans qu'ils aient besoin de recourir à des projectiles relativistes. Il leur suffit de retourner leur système de propulsion contre la Terre et on est cuits :-) On les verrait quand même venir de très loin avec une propulsion non relativiste. A propos, merci de mentionner Orion... je suis un fan. Et voilà une représentation du vaisseau "Michael" basé sur Orion qui a permit de vaincre les E.T. pachydermiques qui étaient venu nous envahir dans l'incontournable roman "Footfall" par Larry Niven & Jerry Pournelle. http://www.up-ship.com/apr/michael.htm :oops:
  21. Il y a bien mieux que les croiseurs et les bombes/canons/rayons: Les armes relativistes !!! Si des aliens sont suffisamment avancés pour parvenir jusqu'à la Terre, c'est pour eux un jeu d'enfants que d'utiliser une partie de leurs vaisseaux comme projectiles relativistes: http://www.projectrho.com/rocket/spacegunexotic.php#relativistic The gamma-ray shine of the decelerating half was also detectable, but it made no difference. One of the iron rules of relativistic bombardment was that if you could see something approaching at 92 percent of light speed, it was never where you saw it when you saw it, but was practically upon you... Then, looking east, she saw it coming -- at least her eyes began to register it -- but her optic nerves did not last long enough to transmit what the eyes had seen. It was quite small for what it could do -- small enough to fit into an average-sized living room -- but it was moving at 92 percent of light speed when it touched Earth's atmosphere. A spear point of light appeared, so intense that the air below snapped away from it, creating a low-density tunnel through which the object descended. The walls of the tunnel were a plasma boundary layer, six and a half kilometers wide and more than 160 deep -- the flaming spear that Virginia's eyes began to register -- with every square foot of its surface radiating a trillion watts, and still its destructive potential was but fractionally spent. Thirty-three kilometers above the Indian Ocean, the point began to encounter too much air. It tunneled down only eight kilometers more, then stalled and detonated, less than two-thousandths of a second after crossing the orbits of Earth's nearest artificial satellites. Virginia was more than three hundred kilometers away when the light burst toward her. Every nerve ending in her body began to record a strange, prickling sensation -- the sheer pressure of photons trying to push her backward. No shadows were cast anywhere in the tower, so bright was the glare. It pierced walls, ceramic beams, notepads, and people -- four hundred thousand people. The maglev terminal connecting Sri Lanka Tower to London and Sydney, the waste treatment centers that sustained the lakes and farms, all the shops, theaters, and apartments liquefied instantly. The structure began to slip and crash like a giant waterfall, but gravity could not yank it down fast enough. The Tower became vapor before it could fall half a meter. At the vanished city's feet, the trees of the forest were no longer able to cast shadows; they had themselves become long shadows of carbonized dust on the ground... The sobering truth is that relativistic civilizations are a potential nightmare to anyone living within range of them. The problem is that objects traveling at an appreciable fraction of light speed are never where you see them when you see them (i.e., light-speed lag). Relativistic rockets, if their owners turn out to be less than benevolent, are both totally unstoppable and totally destructive. A starship weighing in at 1,500 tons (approximately the weight of a fully fueled space shuttle sitting on the launchpad) impacting an earthlike planet at "only" 30 percent of lightspeed will release 1.5 million megatons of energy -- an explosive force equivalent to 150 times today's global nuclear arsenal... (ed note: this means the freaking thing has about nine hundred mega-Ricks of damage!) Projectrho.com-Atomic Rockets http://www.projectrho.com/rocket/index.php est un site à la fois instructif et distrayant pour toute personne (pratiquant l'anglais) interressée par les bidules spatiaux et la SF. La navigation sur ce site n'est pas pratique cependant: utiliser l'onglet "show topic list" en haut à droite. Bonne lecture :-)
  22. proxima

    Lavage de cerveau : efficace ?

    Bravo Jojo! J'allais dire à peu près la même chose :-) Sinon, regardez l'exemple des gens qui tombent en religion: En un temps record, ils modifient complètement leur système de valeurs sans qu'aucune logique ne puisse rien y faire. A mon avis, plus le mensonge est gros et abscons, plus il y a de chances que ça marche. Par exemple, je suis certain que 80% de n'importe quel groupe de population peut être amené à croire aux extra-terrestres en quelques minutes (affaire Wells). De même, le succès à répétition des "conspiracy theories" devrait nous amener à plus d'humilité. C'est comme pour les sectes, personne n'est à l’abri quelque soit le niveau d'éducation ou d'intelligence. Des gens motivés et expérimentés peuvent retourner n'importe qui comme une crêpe. C'est pas du lavage de cerveaux par drogue miracle façon James Bond mais le résultat est le même.
  23. proxima

    Bourget 2011

    Demonstration X3 Eurocopter: (à regarder en haute définition sur le site youtube ) Beriev 200 et Lockheed Constellation:
  24. Bonne modération, limite fachiste mais c'est ce qu'il faut :-) Bannissement des fauteurs de trouble. Regroupement intelligent des sujets. Ajoutons à cela quelques encyclopédies vivantes... Bon boulot!
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