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Tout ce qui a été posté par proxima

  1. Deux autres débats sur le sujet: On assiste là à un débat entre une députée malienne et un représentant du MNLA ainsi qu'à des interviews de maliens du sud qui appellent tous à la guerre. + reportage sur les milices maliennes. Un reportage bien plus vieux où l'on apprend entre autre que quand les touaregs de kadhaffi sont rentrés au Mali, c'était avec la bénédiction du gouvernement malien! Le Niger lui avait réussi à les désarmer. On remarque aussi qu'à l'époque, tout était de la faute des français et des occidentaux. Autant dire que la bienveillance actuelle des maliens pour la politique française risque de se retourner très rapidement avec les refrains anticolonialistes classiques que l'on connaît.
  2. A mon avis, la seule façon de "perdre" cette guerre c'est de laisser les troupes maliennes humiliées rentrer dans les villes et villages reconquis pour procéder à un nettoyage vengeresque. Il serait très avisé de mixer les troupes africaines et françaises qui occuperont le terrain pour éviter les querelles de clocher qui dégénèrent. Quand on écoute les maliens du sud, on entend une haine terrible pour leurs voisins du nord: Les représailles sont inévitables si l'armée malienne n'est pas fermement briefée. Si on ne prend pas ces précautions, les islamistes n'auront aucun problème pour se fondre dans la population et on se retrouvera avec une situation à l'Afghane insolvable. Quant aux revendications des touaregs, chacun devra mettre de l'eau dans son... thé: Vu que c'est une guerre "sahélienne" qui risque de s'étendre à des pays voisins, l'intégrité territoriale du Mali doit être respectée sinon ces autres pays préféreront le risque de l'islamisme intégriste à la partition. Donc les touaregs devront abandonner leurs ambitions d'indépendance (du moins pour le moment). Il serait aussi judicieux qu'ils abandonnent leurs vieilles traditions esclavagistes, ce qui peut expliquer la main lourde des malien du sud à leur égard :-/ De même, les maliens du sud devront conférer plus d'autonomie aux peuples du nord.
  3. Un reportage d'Arte qui éclaire la situation du coté du MNLA: http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&v=KL-0ky9Cshc&NR=1
  4. Alors pour revenir a Mars Direct, voici un projet de 1993 qui pourrait servir de test à la technologie: Projet HYREUS http://www.wired.com/wiredscience/2012/09/project-hyreus-1993/ C'est une simple mission automatique de retour d'échantillons (25-30kg), mais ça utilise le principe "ISRU" de production du carburant à partir de l'atmosphère martienne.
  5. Sauf que avec VASIMR, il faudrait que les voitures actuelles ne consomment que 0.008 litres/100km pour que la comparaison soit exacte. Quand tu dis "leurs crédits en dépendent", je crois que tu touches le fond du problème: Ils sont près à promettre n'importe quoi pourvu que l'argent coule... après on verra.
  6. Tu m'excusera mais c'est pas par plaisir que je démolis tes arguments =( =( Je me suis aussi fait avoir par le mirage-vasimr au début. Donc: 2 x 100KWe donne une poussée de 2x2.4N~ 0.5kg de poussée sur Terre De plus, les panneaux de l'ISS sont double face ce qui restreint l’énergie totale disponible à 100KWe. Donc on reste à 0.250kg de poussée. Donc avec l'énergie totale des panneaux de l'ISS on obtient une poussée de 2.4N avec un rendement de 28% (d'après les gens de Ad Astra eux même). Dans le même temps, les moteurs ioniques actuels atteignent 70% de rendement. plus de 2 fois plus que vasimr!!! De plus, la déclaration de franklin chang-diaz (boss de vasimr) à propos du voyage vers Mars avec VASIMR commence comme ceci: "Supposons qu'on dispose de la puissance d'un sous marin nucléaire classique... alors on atteindra Mars en 39 jours". Un sous marin nucléaire classique c'est 200MWth, soit 20 000 fois plus que le plus gros réacteur nucleaire jamais envoyé dans l'espace, le Topaz russe de 10KW... soit 2000 fois la taille des panneaux de l'ISS !!!!!!!!!! Tu commence à percevoir le problème avec VASIMR? c'est pas quelque pourcents de rendement qu'il faut gagner, c'est des ordres de grandeur: 100 fois, 1000 fois plus d'éfficacité. En plus ces 39 jours sont comptés a partir de la fin de la longue trajectoire spirale autour de la Terre (qui prend près de 2 mois) au moment de l'injection vers Mars!!! Zubrin a raison, VASIMR c'est du LSD de première qualité :-)
  7. Regarde la puissance électrique nécessaire à un vasimr (d'après les gens de vasimr eux même), c'est effrayant par rapport aux moteurs ioniques dits "classiques". C'est plusieurs terrains de football pour la moindre mission pour une trajectoire de hohmann. Pour une trajectoire en 39 jours seulement, je préfère ne pas y penser. Seule solution pour vasimr: un réacteur nucléaire magique 200 fois plus puissant que tout ce qu'on a créé jusqu'ici! Mais là on tombe sur le problème des radiateurs.
  8. Donc un mini-vasimr va utiliser les panneaux déjà existants de l'ISS qui ont nécessité plusieurs vols de navette pour leur mise en place et sont la plus grande structure solaire jamais mise en place dans l'espace... Combien de vols d'équivalent-navette faut-il pour les besoins d'un vasimr grandeur nature pour un vrai vol vers Mars?
  9. A propos de VASIMR, voyez ce que Zubrin en pense: VASIMR Debate/The VASIMR Hoax - Dr. Robert Zubrin - 14th International Mars Society Convention Ca a l'air plutôt convainquant.
  10. Je pense que skylon présente exactement les mêmes tares que la navette spatiale telle qu'elle a été construite: -demande complètement inutile de décoller de n'importe où et d'atterrir n'importe où. -taille trop ambitieuse pour un nouveau concept -aucune marge de manoeuvre si jamais leur nouveau concept de réacteur (combiné stato-rockette) produisait un rendement 5% inférieur. -buziness model douteux dans les circonstances actuelles. Si Reaction Engines Limited avait proposé un engin capable de mettre 2.5t de charge utile au lieu d'un monstre prévu pour 20/30 tonnes, je serais plus optimiste. Pareillement s'ils proposaient de tester le concept avec des statos largables en vol + des moteurs classiques type Vinci ou Vulcain ou RL10. Quant à SpaceX et ses projets de ré-utilisabilité, j'ai comme un doute parceque ça va à l'encontre de leur méthode actuelle: produire en interne, en masse et pour pas cher des moteurs et des cellules simples.
  11. A quoi servait la navette en réalité? A construire et approvisionner la station spatiale, c'est tout. - On a abandonné avec raison l'idée de réparer les satellites en orbite (type hubble). - On a abandonné l'idée de redescendre les sats, les réparer et les renvoyer (avec le recul, c'était une demande complètement débile). - L'histoire du cross-range de 3000/5000km pour satisfaire à l'envoi de satellites militaires en orbite polaire est aussi oubliée. - On sait maintenant qu'on n'a pas necéssairement besoin d'envoyer des astronautes à chaque mission. - La théorie comme quoi on devrait ramener d'énormes masses de nouveaux matériaux produits en apesanteur est tombée en désuétude. - La précision obtenue pour le retour d'un engin de n'importe quelle forme est quasiment métrique grace aux progrès de l'informatique. - On sait faire maintenant des matériaux très solides ou bien sacrificiels pour résister au retour dans l'atmosphère (PICA, boucliers monolithiques en résines phénoliques, super-alliages refroidis ou non). - On a remplacé la propulsion mixte hydrogène/kérozène/oxygène par une simple suralimentation en oxygène ou hydrogène suivant l'altitude. - On a progressé dans le domaine des tuyères aérospike ou "plug-nozzle". - On sait faire des structures légères non métalliques et des réservoirs en matériaux composites. - On se simplifie la vie en utilisant de moins en moins d'ergols toxiques qui plombent l'entretient d'une navette. - On est prêts à accepter qu'une partie du système de lancement ne puisse servir qu'une fois. ....... Bref, le cahier des charges pour une nouvelle navette serait largement simplifié et en plus on possède plein de nouvelles technologies qu'on n'entrevoyait à peine dans les années 70. Reste à définir sérieusement et objectivement les besoins. Une nouvelle navette servirait-elle uniquement à la station spatiale? A une nouvelle station spatiale? Au lancement de satellites? de quelle taille, vers quelle orbite? Dans quel but? Une fois qu'on a défini les besoins, il y a deux approches: - soit on fait comme spaceX avec une gamme très modulaire de matériel et de véhicules... quasiment jetables. - soit on commence petit comme Blue Origin en construisant un véhicule sur un nouveau principe entièrement réutilisable sur le principe de SERV et des SSTO de Bono ( http://www.spacefuture.com/archive/history_of_the_phoenix_vtol_ssto_and_recent_developments_in_single_stage_launch_systems.shtml )... dans un premier temps pour le tourisme spatial. D'un point de vue logique, je trouve que l'approche de spaceX est la plus cohérente et la plus rentable à moyen terme. D'un point de vue scientifique, je préfère l'approche de Blue Origin.
  12. Pour ma part, je dirais qu'une série de décisions administratives et idéologiques ont complètement plombé ce projet. 1-regroupement de la fonction transport d'astronautes et transport de "fret" ==> complexification extrême du projet. 2-demande de retour sur Terre avec des masses embarquées énormes, ce qui n'a jamais été utilisé ==> nécessité d'un orbiter énorme avec de grandes surfaces aérodynamiques. 3-imposition par les militaires d'un "cross-range" irréaliste et jamais utilisé ==> obligation d'utiliser une forme type avion-spatial. 4-croyance non fondée que l'économie passe par la réutilisation maximale de tous les éléments ==> besoin d'un matériel à la fois hyper solide et hyper performant donc extrêmement cher. 5-quelques solutions techniques incompatibles avec la réutilisabilité et la sécurité ==> tuiles hightech très fragiles plutôt que revêtement métallique refroidi à l'eau. 6-mesures temporaires dangereuses qui deviennent définitives ==> mousse sur le réservoir externe. 7-transformation de la NASA en monstre administratif ==> le montant du budget devient plus important que la réalisation des objectifs. 8-lobying des industriels, des scientifiques et des politiques pour qu'on réalise leurs projets fétiches et que chacun obtienne une bonne part du gâteau. ==> perte de vue de l'objectif contrairement à ce qui s'était passé avec Apollo. Plus d'infos sur la genèse du projet: http://www.pmview.com/spaceodysseytwo/spacelvs/ Personnellement, je trouve que le projet SERV, sorte de grosse capsule Apollo SSTO, était très prometteur : http://www.pmview.com/spaceodysseytwo/spacelvs/sld034.htm https://falsesteps.wordpress.com/2012/08/18/servmurp-chryslers-space-truck/ http://en.wikipedia.org/wiki/SERV Etude complète http://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/19770075726_1977075726.pdf (le lien n'a pas l'air de marcher en ce moment)
  13. Je conseille la série "Rubicon" qui décrit le monde de l'espionnage "non-sexy" par les analystes dans les think-tanks. Malheureusement, une seule saison :-( Bien meilleur que Homeland à mon avis.
  14. Allez, une petite uchronie alternative qui expliquerait comment on en arrive petit à petit à Orion: logiquement et loufoquement :-) **************************************************************** 1951: Korolev meurt dans un goulag sibérien pour s'être publiquement opposé au lysenkoisme. 1955: Von Braun est rattrapé par son passé nazi lorsqu'un ancien prisonier de Peenemunde l'interpelle en direct sur un plateau TV. Il anime encore aujourd'hui un site à succès spécialisé dans les "conspirary theories" sur l'InterWeb. 1959: l'Admiral Rickover est nommé à la tête du programme spatial américain pour remédier aux difficultés de mise au point des fusées et des missiles US. Pour des raisons techniques et de synergie avec les besoins de l'armée, tous les étages inférieurs des fusées fonctionneront désormais avec la technologie bien maîtrisée des poudres solides. 1961: La France satellise le premier objet artificiel par accident lors d'un essai nucléaire en Algérie. L'objet en question n'est qu'une sphère en acier renforcé porteuse d'instruments pour analyser l'explosion nucléaire. Sa trajectoire extrêmement elliptique autour de la terre est néanmoins observable par tous les astronomes amateurs de la planète et est parfois visible à l’œil nu à son périgée. Après près de 200 révolutions, l'objet rebaptisé "Jules Vernes" s'écrase dans la cour du Vatican. 1961: L'URSS, la Grande Bretagne et les états unis satellisent dans la foulée leurs propres "lunes artificielles" mais seuls les USA parviennent à faire en sorte que les instruments résistent à l'impulsion initiale. La lune artificielle "Benjamin Franklin" diffusera les émissions de "radio free world" pour les 30 ans à venir grâce à sa pile à radio-isotopes 1962: En utilisant une fusée à poudre chèrement achetée aux américains, la Grande Bretagne propulse à 100 km d'altitude et au dessus du désert australien, un ensemble bombe-A-lune-artificielle qui après explosion atteint l'orbite lunaire et photographie la façe cachée de la lune pour la toute première fois. Malheureusement, l'impulsion électromagnétique résultante détruit presque entièrement l'infrastructure électrique du continent australien! Les réparations financières sont astronomiques 1962: Furieux de ce coup-bas Britannique, les américains, sous l'impulsion du jeune président Nixon, mettent en chantier le phénoménal projet Orion qui végétait dans les archives classés secret-défense de sa Majesté depuis 1958. L'aide économique américaine en ces temps de crise est conditionnée au transfert de la technologie et des équipes scientifiques vers les USA. 1963: Un véritable réseau de télécommunication par lunes artificielles (qu'on appelle désormais moins cérémonieusement "satellites") se met en place autour de la planète. Les revues de science populaire prédisent qu'on pourra bientôt téléphoner sans fil à l'autre bout du monde à partir de son automobile. 1964: Les USA lancent avec la même méthode que les britanniques un mini-orion porteur de 4 charges nucléaires gigognes pour atteindre Mars en un temps record. Le tir du missile porteur à propulsion à poudre est réalisé à partir d'une barge dans l’extrême océan Austral pour éliminer l'impulsion électromagnétique. 1965: après plusieurs échecs dont un crash sur Mars, le vaisseau "Constitution V" est finalement en orbite autour de Mars après un voyage de 3 mois au dessus de l'écliptique du système solaire et une insertion orbitale réussie grâce à une dernière charge nucléaire. En raison de l'énorme DeltaV permis par l'énergie nucléaire, "Constitution" a atteint Mars alors que la planète était en opposition de la Terre permettant au passage de faire une analyse du Soleil et des photographies impressionnantes. L'impulsion donnée au vaisseau est finement contrôlée par la direction et la distance de l'explosion nucléaire par rapport à celui-ci. Les mini-orions ont une forme d'obus très allongé avec une plaque de poussée déployable à la base. Les instruments sont protégés grâce à un long canal interne qui permet un amortissement tout relatif, tout comme le projectile du canon de Jules Vernes. La stabilité longitudinales est assurée par la rotation du vaisseau ainsi que de lourds gyroscopes internes. Les bombes sont stockées à l'avant du vaisseau qui doit effectuer une manœuvre de retournement pour larguer une bombe. L'accélération interne du vaisseau de 20 tonnes est toujours de plus de 100G malgré le dispositif d'amortissement. 1965: Les incroyables photos du soleil et de Mars font encore la une des journaux qu'un coup de tonnerre éclate: Les soviets viennent de mettre en orbite un être humain! Le cosmonaute Guerman Titov a réalisé 2 rotations terrestres dans sa capsule soyouz et a s'est posé sain et sauf en mer de Chine. La fusée porteuse à 5 étages à poudre était partie du cosmodrome soviétique dans la jeune république populaire du Vietnam. L'exploit est minimisé dans les pays occidentaux lorsque courent des rumeurs sur la mort secrète de plusieurs cosmonautes ayant précédé Titov sans succès. 1966: Les américains répliquent à la bombe Titov en envoyant rats, chiens, chats et singes en orbite presque chaque semaine grâce à d'anciens missiles nucléaires réformés tirés directement de sous marins. Deux vaisseaux nucléaires semblables au mini-orion "Constitution" sont envoyés en direction de Jupiter et Saturne. Les soviétiques avaient préalablement lancé un "mini-orionski" vers Vénus. 1966: Une coopération européenne (Fr-It-RFA) a donné naissance au projet "Poséidon" dont le but est de doter l'Europe des moyens de lancer économiquement des satellites scientifiques et de télécommunication. Poséidon consiste en un long canon de 900 mètres semi-immergé au large de Tahiti capable de mettre 1 tonne en orbite géostationnaire. La charge propulsive est une bombe-A de faible puissance et de 2 étages à poudre pour la circularisation. Le rêve de Jules Vernes est désormais très proche. 1967: Le projet Poséidon est en difficulté en raison de son segment électronique. En effet, seuls les américains et probablement les russes, possèdent la technologie des composants capable de résister à l'énorme accélération nucléaire. Pour maintenir le projet en vie, il est décidé de lancer une opération de prestige: Poser une sonde simplifiée sur la lune. 1968: C'est chose faite cette année. Un projectile rustique est catapulté de Polynésie et est inséré en orbite lunaire par son premier étage à poudre. Le second étage permet de poser une dizaine de kilos d'instruments scientifiques très basiques à la surface de notre lune. Cette première "européenne" est cependant éclipsée par les premières images haute définition de Jupiter et de sa soixantaine de satellites auxquels il faut vite donner des noms. 1969: Le prototype grandeur nature d'Orion est enfin là après 7 ans d'études secrètes et de mise au point. Il s'agit d'un véhicule de 20 mètres de diamètre pour 90m de hauteur au total pesant 350 tonnes pour l'étage de propulsion nucléaire pulsée et 5000 tonnes d'étage à poudre. Il doit pouvoir emporter 500 bombes de 0.03-0.05 kilotonnes. La propulsion nucléaire n'est enclenchée qu'au dessus de 100 km d'altitude et doit permettre dans un premier temps un voyage aller-retour vers la Lune avec 100 tonnes de charge utile. Le tir est effectué à partir d'une île autrefois déserte de la péninsule antarctique et le moteur nucléaire n'est allumé que près du pole Sud pour éviter les EMPs et les protestations. Le choix du premier étage à propulsion solide est contesté par les plus fervents initiateurs du projet mais les mini-orions et plus tôt les britanniques ont fait la preuve que cela marchait. Les futurs véhicules dérivés d'Orion seraient bien plus gros et partiraient directement sous propulsion nucléaire dès que les problèmes de retombées des micro-bombes seront résolues. La logistique est dantesque en raison des températures extrêmes, mais la rusticité et la standardisation des composants permet de minimiser la mise au point sur place. L'assemblage du vaisseau nucléaire sur sa charge propulsive à poudre a néanmoins nécessite la construction du plus grand bâtiment climatisé du monde et de plusieurs pas de tir pour tenir compte d'un éventuel accident. Plusieurs essais "à froid" sont réalisés avec un étage nucléaire fictif. Les progrès effectués dans la fiabilisation des micro-bombes nucléaires devrait permettre un essai grandeur nature l'année suivante. 1969: Mort du Camarade Staline dans les circonstances tragiques que l'on connaît :-( Sa momie est satellisée pour que les peuples de la Terre puissent lui rendre hommage. 1969: Naissance de l'ancêtre de l'Interweb reposant sur le réseau de satellites de communication américains. Les technologies développées pour le programme spatial trouvent tout naturellement un débouché commercial. Le secteur des télécoms est en plein boum et les premiers ordinateurs à base de puces de silicium commencent à équiper les entreprises et les universités. Le passage au silicium a été la percée technologique qui a permis aux satellites de résister à leur lancement et à l’agressivité du milieu spatial. En cette période de paix ininterrompue depuis la Corée, la guerre semble se résumer à une confrontation technologique et commerciale puisque les armes nucléaires omniprésentes et de tous calibres semblent interdire l'idée même de "conflit limité" ou conventionnel. Les deux principaux blocs antagonistes n'osent même pas agir par proxies interposés tant le risque d'escalade est grand. C'est ainsi que la décennie de 1970 sera une longue suite de conflits locaux en Asie, Afrique et Amérique du Sud sans que le reste du monde n'ose intervenir. 1970: Premier tir d'un Orion grandeur nature à partir de l’antarctique. Le vaisseau inhabité nommé "Orion I" rejoint l'orbite basse terrestre grâce à son premier étage à poudre et plus de 200 micro-explosions nucléaires à raison d'une explosion par seconde. Des fusées d'appoint rehaussent la trajectoire petit à petit pour passer les ceintures de Van Allen et placer le vaisseau sur une orbite d'insertion lunaire. Quelques jours plus tard, l'injection lunaire sur une orbite de Hohmann est effectuée. Trois jours plus tard, l'orbite du vaisseau est circularisée autour de la Lune. Orion I commandé depuis le US Navy HQ largue 3 satellites d'observation et de communication en préparation des futures missions. Après quelques semaines, le site d'alunissage est confirmé et Orion largue sa charge utile de 100 tonnes propulsée à l'aerozine/N2O4. La charge utile consiste en un module d'habitation expérimental avec toute une ménagerie d'animaux de laboratoire allant de la culture virale au rat, de RTG pour l'énergie, de petits rovers d'exploration télécommandés depuis la Terre, d'un "tank lunaire" pouvant servir à de futurs astronautes, et d'un petit étage de 10 tonnes permettant à 4 hommes de rejoindre l'orbite où les attend le vaisseau Orion. Plus tard vers la fin de la mission, l'étage de remontée est testé mais malheureusement rejoint une orbite trop basse en raison d'une erreur de conversion entre unités impériales et métriques. Après 3 mois en orbite lunaire, Orion rejoint la Terre sur une orbite de parking pour une longue période d'inspection robotisée. 1970: Premières images extraordinaires de Saturne et de ses satellites transmises par un mini-orion lancé 4 ans plus tôt. 1970: La science soviétique capitalise sur son avance technologique dans le domaine de la propulsion liquide et met en place une famille de lanceurs chimiques pouvant placer un très large éventail de charges en orbite. Les soviétiques sont aussi les seuls à maîtriser les techniques de ré-entrée atmosphérique nécessaires à l'exploration humaine de l'espace. Fin 70 ils lancent la première station spatiale habitée: deux hommes habiteront les 3 modules de 15 tonnes pendant 6 mois jusqu'à ce que la relève arrive. Dans le camps américain, Orion a consumé les budgets des autres secteurs qui accusent un retard important sur les soviétiques. 1970: Les premiers satellites européens fiables font leur arrivée sur le marché des télécommunications et justifient l'investissement dans le canon atomique "Poséidon" même si soviétiques, chinois et américains ont aussi construit leurs versions de Poséidon de leur coté. Pour faire bonne figure, les européens lancent avec Poséidon un micro-orion à 4 étages nucléaires sensé sortir du système solaire en moins de 5 ans. 1970: Le Japon entre dans la course en louant une place sur Poséidon pour lancer une voile solaire expérimentale qui n'a d'autre but que de se balader dans le système solaire entre les planètes intérieures. On parle dans les revues populaires de futures véhicules mixtes solaires et à vapeur pour les petits trajets spatiaux. 1971: Alors qu'un groupe de hippies californiens manifeste au large de la péninsule antarctique contre le prochain tir lunaire américain, Orion II décolle!!! Le bruit des propulseurs à poudre s'entend à plus de 100km. Quand la propulsion nucléaire pulsée se met en route, la scène est visible depuis la Patagonie. Quatre hommes constituent l'équipage d'un vaisseau en tous points semblables à Orion I si ce n'est que de multiples redondances de systèmes ont été ajoutées pour plus de sécurité. Le scénario est le même: Quelques jours sur une orbite circulaire, transfert sur une orbite elliptique haute, ré-allumage du moteur nucléaire, transfert de Hohmann vers la lune pour une injection sur une orbite circulaire. Deux hommes procèdent à l’alunissage pendant que 2 autres restent à bord d'Orion II. L'énorme module de descente se pose à 15km du module automatique laissé par l'expédition précédente. Cette erreur de trajectoire pourrait compliquer singulièrement la mission de astronautes et ils n'auront pas trop de 14 jours pour réaliser leur programme en faisant la navette entre les deux bases grâce aux tanks lunaires. En posant le pied sur la Lune, le major Buzz Aldrin récitera un obscure passage de la bible. Les scaphandres spatiaux rigides américains sont lourds et ne permettent que quelques dizaines de minutes d'EVA tout au plus. Nos deux astronautes se dirigent alors en tank lunaire vers la base automatisée qui ne donne plus de signe de vie depuis près d'un an. En pénétrant dans l'habitacle de la mission N°1, les astronautes sont frappés par l'envahissement par des moisissures et surtout par la cinquantaine de rats affamés descendants du couple original qui s'était échappé de sa cage un an auparavant. L'odeur est insoutenable et le module est complètement ravagé: textiles dévorés, câbles électriques rongés, serre agricole dévastée. Miraculeusement, les systèmes environnementaux semblent encore fonctionner. Après la capture héroïque de quelques rongeurs à des fins d'études et la récupération des quelques données sauvables, le module automatique est ouvert au vide spatial tandis que les astronautes retournent en tank vers leur base. Si les combinaisons sont presque inutilisables, les rovers et les tanks largement dimensionnés font merveille. Les astronautes en orbite lunaire ont pris le relais des techniciens sur Terre et manipulent les robots à distance en prévision de futures missions plus lointaines. Une large base de données et une collection d'échantillons est rapidement réalisée. De retour en orbite, nos deux sélénites sont victimes d'une nouvelle panne du module de montée, se retrouvant sur une orbite trop basse. Ce n'est que grâce aux talents de pilote du major Neil Armstrong qu'OrionII parvient à faire un rendez-vous orbital avec le vaisseau en perdition. Le retour sur Terre est sans histoire comparativement au reste du voyage. Bizarrement, les aventures rocambolesques sur la Lune séduisent les américains et inspirent une nouvelle génération de jeunes explorateurs plus sûrement que si tout avait marché comme prévu. Personne sur la planète ne doute plus que l'ensemble du système solaire est désormais ouvert à l'humanité. ******************************************************************************
  15. proxima

    Les robots de combat

    Je suis tout à fait convaincu qu'il s'agit d'une question de dosage "en général". Mais pour ce qui concerne les robots de combats, c'est l'équivalent de la révolution copernicienne appliquée à l'armée. Non seulement on va gagner en efficacité opérationnelle (si on fait les bons choix de robots bien sur) mais l'évolution de notre société qui supporte de moins en moins les pertes humaines nous pousse mécaniquement vers cette solution. Et d'un point de vue financier, je ne serais pas étonné si on y gagnait, à moins que ça ne soit prétexte à une nouvelle réduction de format type "mon rafale remplace 2 mirages", ou qu'on se laisse refourguer le dernier joujou de BAeADS dessiné par un comité de publicitaires. Autre chose. Je comprends pas vraiment la fixation sur la "mule démineuse" qui n'est qu'un type d'application parmi des dizaines pour ce genre de robots. Si tu insiste, je prends le pari que dans 10 maximum, tous les raffinements dont je parlais dans le post précédent seront installé en standard dans les smartphones bas-de-gamme... avec en prime le détecteur de radioactivité, la caméra UV-IR, la reconnaissance faciale, vocale et j'en passe. :-) En tous cas, ayant travaillé dans l'industrie, je peut te dire que je saurais comment l'occuper à plein temps la mule. Tout le monde va en vouloir.
  16. proxima

    Les robots de combat

    Tancrède, je comprends bien ton point de vue et je le partage dans la plupart des cas. Mais selon moi, on n'échappera pas à la révolution robotique. Les armées qui fonctionnent à 2% de PIB sont mortes d'avance. Pourquoi les romains se sont ils encombrés de trirèmes plutôt que de marcher autour de la méditerranée? Pourquoi s'est-on encombré de chevaux, d'engins de siège, de canons, de véhicules de tous types? En 14, certains généraux ne voyaient pas l’intérêt d'une mitrailleuse type gattling:" donnez moi plein de fantassins avec des fusils classiques et je fais la même chose". Le fait est qu'une fois que la technologie existe on est obligé de l'adopter sinon on passe au second plan. Pour le coté technique de la "mule démineuse", il y a plein de solutions pour lui épargner la vie: senseurs chimique (nez artificiel), poelle à frire, radar sismique, caméra de comparaison d'itinéraire, détection des terrains fraîchement "retournés", etc...
  17. proxima

    Les robots de combat

    $1-10 millions c'est pour la tête de série. Je doute qu'in fine ça coûte plus cher qu'un gros 4x4 d'autant plus que la technologie des "muscles mécaniques" (particulièrement adaptés à ce genre de machines) est en pleine révolution. En gros il s'agit de cables métalliques qui s'étirent ou s'alongent en fonction du courant électrique qu'on leur applique, remplaçant avantageusement le complexe système rotule-piston d'un big-dog. Ca commence à être utilisé pour toutes sortes d'actuateurs. C'est certain qu'il faudra entretenir ces machines, les remplacer régulièrement et leur allouer une conséquente ligne de budget. Mais à mon avis on n'y coupera pas de la même façon que nos anciens ont décidé de s'encombrer d'artillerie et de toutes sortes de machines. Je citais le role de déminage parceque je pense qu'on a aucune alternative "souple" dans ce domaine. Il y aura probablement des "mules spécialisées" à cet effet de la taille de chiens ou de chats... et probablement commandées par la voix et non par une espèce d'interface x-box comme actuellement. Tiens, à ce propos: combien coûte la formation d'un maître-chien et de son animal? Pour le volet pension d'invalidité et son coût, je suis assez proche du sujet et je peux te confirmer que $10 millions c'est une "affaire" par rapport à une vie de souffrance.
  18. proxima

    Les robots de combat

    Les mules sont pas exactement réputées pour suivre les ordres à la lettre :-) Alors que la "mule mécanique", tu lui dit: "passes devant. Si tu te prends une IED... bahhh, c'est la vie".
  19. proxima

    Les robots de combat

    Il suffit d'imaginer ce qu'un truc comme ça, même avec le bruit, peut apporter lors d'une reconnaissance d'itinéraire miné. Même si ce truc coûte $1 million ou $10 millions, c'est toujours plus rentable qu'une pension d'invalidité à vie. Autre chose: c'est certain que ce genre de bestioles vont finir avec des minimis, des mortiers et autres LRs montés dessus en série et probablement causer la mort de quelques milliers d'insurgés. Et donc on risque d'assister aux éternelles querelles pseudo-humanistes sur les drones. Par contre, les applications civiles potentielles sont phénoménales rien que dans le domaine du sauvetage. Encore une fois, bravo à Boston Dynamics!
  20. La lyophilisation du plasma sanguin: http://www.dailymotion.com/video/xrioo1_la-lyophilisation-du-plasma-sanguin_news#from=embediframe-playreloff-3 "Le centre de transfusion sanguine des armées de Clamart a mis au point une technique unique au monde de lyophilisation du plasma sanguin. Explications en images." Plasma multi-usages indépendant du groupe sanguin et reconstituable avec de l'eau en 5mn sur le théatre d'opération !!! Whoaaaa!
  21. Désolé de répondre si tard, je n'avais pas vu ton message. Pour ce qui est de la fillière thorium qui serait plus ou moins incompatible avec l'industrie du retraitement/fabrication du combustible, j'ai eu la surprise de voir qu'une des solutions au thorium (il y en a plus d'une dizaine de variantes) utilise un système très similaire aux réacteurs PWR actuels. En gros, ça repose sur une architecture de tubes en nids d'abeille avec un fluide caloporteur fait de sels fondus qui circule dans un sens, et un fluide de sels fondus mélangés au combustible U233 qui circule dans l'autre sens. Le tout est plongé dans une cuve classique avec une couverture fertile de thorium, aussi sous forme de fluide. Ça garde le système des barres de contrôle ainsi que plein de systèmes qui ont fait leurs preuves dans les générations précédentes de réacteurs. Le but de cette architecture est de rassurer les diverses commissions de sécurité qui voient d'un très mauvais œil le passage à un réacteur tout liquide au thorium pour lequel elles n'ont aucune expérience. L'autre conséquence de cette architecture c'est qu'on conserve un système très complexe de fabrication des barres de combustible (sans la partie recyclage toutefois), ce qui permettrait aux entreprises type Areva de conserver une belle rente dans le cycle du combustible. Mais bon, c'est sur que la filière sels fondus, réacteur à basse pression fonctionnant soit au thorium, soit directement à uranium va leur faire très mal. Si comme tu le dis, areva n'était pas très chaud pour les surgénérateurs une fois la manne des subvention à la recherche englouties, c'est pas vraiment une surprise quand on connait leur cycle économique. Ce qui semble être l'argument majeur pour qu'un gouvernement pousse à l'ouverture de cette filière, c'est la maitrise des terres rares absolument indispensables à toute industrie moderne et que les chinois ont complètement monopolisé: On ne peux plus fabriquer d'aimants, de batteries et autres gadgets modernes sans passer sous les fourches caudines des chinois. Hors les terres rares sont des éléments indissociables du thorium dans la nature... et la réglementation occidentale interdit l'extraction du thorium dont on ne sait que faire actuellement. Pour la partie spatiale, je crois que tout le monde a abandonné l'idée d'un vrai réacteur nucléaire dans l'espace à part les russes. Le américains ont fait quelques expériences dans les années 60, mais sans suite. Le véritable besoin dans le spatial est pour les RTG (radio-isotopic-generator) à base d’oxyde de Pu238. Il existe d'autres alternatives plus exotiques mais largement plus dangereuses ou couteuses. Hors le Pu238 est un des résidus de la chaine thorium. Actuellement, tous les projets sérieux de sondes lointaines sont arrêtés du fait de l'épuisement des stock de Pu238: fini les Pioneer, Voyager, Cassini-Huyggens, Galliléo :-( Les européens vont essayer de lancer une sonde minimaliste vers Jupiter à base de panneaux solaires mais ça va couter la peau des fesses pour peu de résultats par rapport à la génération précédente.
  22. Merci pour le roman... sérieusement :-) On ne me retirera pas de l'idée que ce sont les "écolos" qui véhiculent l'idéologie qui permet le genre d'arnaques que tu décris: -le faux sens de l'urgence qu'il y a à "sauver le planète" -les approximations sur la rentabilité tant financière que purement énergétique ou écologique de ces systèmes -les promesses d'emplois non viables car non rentables économiquement/énergétiquement/sociologiquement/écologiquement. J'ai moi-même une petite expérience des grands projets d'infrastructure, de leur coût, avantages et inconvénients puisque c'était mon métier de les évaluer, de parfois les modifier, et finalement de les construire. J'ai touché à pas mal de secteurs: routes, ponts, tunnels, usines, hôpitaux, traitement des déchets, retraitement de l'eau , réseaux d'adduction ou d'évacuation des eaux, un peu d'infrastructure militaire et scientifique, un peu d'énergie, très peu de nucléaire et beaucoup de bâtiment. Avec du recul, ce dont je suis le plus fier c'est la mise en place de méthodes rationnelles pour construire/réparer les réseaux d'adduction et d'évacuation des eaux à grande échelle parce-que c'est de loin ce qui a le plus d'impact sur l'espérance de vie d'une communauté. Les dizaines de milliers de kilomètres d'embouteillages évités par l'utilisation de ces méthodes ne sont qu'une conséquence heureuse mais relativement mineure :-) Ce que je veux dire après cette énumération très immodeste, c'est que quand que j'ai vu arriver cette histoire d'énergies "vertes" ou autres pseudo "renouvelables", j'ai (pas immédiatement) senti venir l'arnaque parce-que c'est dans ma formation d'estimer les coûts de genre de projets. De plus, connaissant pour l'avoir pratiquée, la corruption tant morale que financière des grandes entreprises, banques et administrations qui inévitablement gèrent ces projets, tout ça ne peut tourner qu'en eau de boudin une fois que toutes les généreuses subventions ont été pompées. Je suis désolé pour les pauvres gens qui se sont fait arnaqués ou ceux auxquels on a promis des emplois en pagaille, mais pas tant que ça: On a les médias et les politiques qu'on mérite, surtout quand on est prêts à gober toutes les inepties qui circulent.
  23. Farpaitement!!! :happy: J'ai remarqué que tu n'aimais pas du tout le chauffage électrique. Tu pourrais développer tes raisons? OK, toute électricité provient (sauf pour l'hydraulique et le PV) d'un cycle thermodynamique utilisant une source de chaleur...qu'on transforme en électricité... puis de nouveau en chaleur. C'est pas parfait niveau rendement à première vue mais ça a quand même quelques avantages: Pas de lourdes infrastructures gazières, pas de factures chez Vladimir, moins de risques d’incendies/explosions, moins de CO/CO2/SO2/etc... On aurait du pétrole/gaz/charbon chez nous, je comprendrais.
  24. C'est bien pratique d'accuser les autres de populisme quand ils ne sont pas convaincus par tes solutions. Mais c'est vrai que c'est une constante de la gauche française que de se croire plus intelligente que le reste du monde... et donc d'être dans son droit pour imposer ses choix. Dans les faits, l'écolo c'est surtout celui qui demande des efforts aux autres. Pour le reste, je n'ai pas de sympathie particulière pour les gens qui ont acheté du solaire en espérant faire payer leur investissement par le reste de la communauté (tout en se targuant de sauver la planète) grâce à des tarifs de rachat d'électricité complètement délirants. C'est un juste retour des choses que l'état revienne sur sa parole et baisse les-dits tarifs.
  25. L'écolo de base croit sincèrement à ces remèdes miracles, mais pour l'écolo-politicus, être contre tout est une posture bien pratique qui le met en position de pouvoir arbitrer TOUS les sujets de société. On le voit bien avec nos écolos modernes en France qui s'occupent majoritairement de choses sans aucun rapport avec l'écologie. Je crois qu'au siècle dernier l’extrême-gauche appelait ça "faire de l'entrisme".
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