Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

faltenin

Members
  • Compteur de contenus

    684
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par faltenin

  1. Pour la corde de l'aile limitant les emports sur le point externe de voilure, est ce qu'il ne "suffit" pas de concevoir un pylone adapté ?

    Il faudrait aussi se rappeler que les missiles ont une durée de vie en vol limitée. Donc sortir avec 8 missiles ce serait beaucoup trop cher pour l'armée de l'air  >:(

    Quant à la capacité du Rafale à engager lui même les intercepteurs lors d'une mission d'assaut, il faudrait considérer le type de mission et le profile de vol. Rappelons juste que la portée d'un missile dépend principalement de la vitesse et de l'altitude de l'avion lanceur. Donc un Rafale en mission de pénétration basse altitude (moins de 100m et subsonique) sera énormément désavantagé face à un intercepteur à moyenne altitude et supersonique. Dans ces conditions la portée du MICA est probablement très inférieure à 20km même face à une cible en approche. Et la mission de pénétration basse altitude semble être celle pour laquelle le Rafale a été conçu. Bien que toutes les opérations récentes au sein d'une coalition aient été conduites en moyenne ou haute altitude, je ne pense pas que l'armée de l'air opérant seule (ou n'importe quelle autre force européenne de toute façon) ait les moyens de mener ce genre d'opération (engagement d'une cinquantaine d'appareils dont des appareils de brouillage offensif, des missions SEAD ...). 

    Aussi, certains Mig 21 lancent des R77 et ont une liaison de données ...



  2. A 1 minute, le commentateur dit que l'EF2000 met 17 secondes pour atteindre 3000 pieds avec ce type de décollage, que d'autres essaient de le copier, en particulier le Rafale, mais qu'il faut 7 secondes de plus au Rafale pour atteindre cette altitude.
    Alors que Dassault donne un taux de monté initial de 300m/s au Rafale, cela semble peu plausible.
    Commentaires ?

    Zut je relance la guerre Rafale Eurofighter  >:(
  3. Quelles sont les différentes qualifications d'un pilote de l'armée de l'air ?

    Voici celles que je connais :

    pilote à l'instruction

    pilote opérationel

    chef de patrouille.

    Est ce que quelqu'un peut compléter la liste ?

    Est ce que 'sous-chef de patrouille' est une qualification ?

    Est ce la même qualification pour mener une paire et une patrouille lourde ?

    Est ce que moniteur et instructeur sont des qualifications du même ordre ?

    Quelle est la différenece entre moniteur et instructeur ?

    Y'a-t-il un standard OTAN ?

    C'est tout pour l'instant mais j'aurai d'autres questions plus tard.  =D

  4. 2 SS-N-27, 1 SS-N-25, 6  missiles d'inteception, rajoute à cela 2 Kh-31P pour faire de l'anti radiation, un pod Sapsan E (Litening ou Damocles)

    Pas besoin de carburant externe, la brave bête a de quoi faire, reste a esperer que les AL-31F puissent balancer ce gros engin du Kuz sans aller au bouillon.

    Est ce qu'un Su33 peut décoller d'un PA russe avec autre chose qu'un plein partiel et quelques missiles air-air ?

    Photos quelqu'un ?

  5. Bah des Tu95 et des Tu160 c'est bateau, déjà vu, réchauffé  ...

    C'est ailleurs que ça se passe dorénavant :

    China's sudden show of force sent SDF jets scrambling

    01/02/2008

    BY TSUYOSHI NOJIMA, THE ASAHI SHIMBUN

    TAIPEI--Aggressive military action by China's air force in the East China Sea triggered alarm in Japan that resulted in emergency scrambling by Self-Defense Forces fighter jets on two days in September.

    Chinese bombers made more than 40 sorties in airspace around the disputed Chunxiao gas field, known as Shirakaba in Japanese. SDF jets were scrambled 12 times, according to Taiwanese military sources.

    Japanese government sources later confirmed the account.

    China's action initially was seen as provocative. However, Japanese experts say the exercise could have been part of the Chinese military's readiness in the East China Sea in the event of an emergency situation in Taiwan.

    China regards Taiwan as one of its provinces.

    Japan and China remain locked in a dispute over natural gas resources under the seabed.

    It remains unknown whether the Chinese sorties had any connection to political wrangling between Tokyo and Beijing on this issue.

    Clearly, though, the strategic value for China of the area around the gas field cannot be underestimated.

    Hong-6 bombers stationed at the Huaining air force base in Anhui province made 20 sorties to the area on Sept. 11 and 23 the following day, each time taking almost an identical air route.

    Japan's Air Defense Identification Zone extends to waters west of the gas field as part of the nation's overall national security interests.

    Because of this, F4 fighter jets scrambled from Naha base in Okinawa Prefecture four times on Sept. 11 and on eight occasions the next day.

    The Japanese pilots came within just 5 kilometers of the Chinese planes, according to a Taiwanese military source.

    The waters around the Chunxiao gas field are used by U.S. aircraft carriers stationed at Yokosuka, Kanagawa Prefecture, and other areas of Japan when they embark for Taiwan.

    "Hong-6 bombers can carry long-range air-to-sea missiles," said Kensuke Ebata, a critic on military issues. "So it is possible for the bombers to attack vessels at sea. Personally, I think the bomber pilots were undergoing a training exercise under the scenario of blocking the arrival of U.S. aircraft carriers in Taiwan in the event of an emergency situation there.

    "The flights may also have been aimed at trying to contain U.S. forces following large-scale maneuvers near Guam in August under a scenario that the United States was at war with China."

    China's military regards areas off Okinawa to the Philippines, including Taiwan, as the so-called first line of islands.

    Based on that view, long-term military planners have sought to make the waters around the Chunxiao gas field part of China's "injavascript:void(0);

    cheesyland seas." In recent years, Chinese military forces have been intensifying their activities in the East China Sea.

    In May 2007, a fleet of Chinese warships departed for the Pacific Ocean via waters close to Okinawa.

    "Even in the neighborhood of the Taiwan Strait (located between Taiwan and China), there has been a sharp increase in the presence of Chinese military aircraft," said a Taiwanese military source.

    "The aircraft are not only engaged in training but also showing off their abilities. China clearly is trying to show its neighbors that it regards these waters as Chinese territory." (IHT/Asahi: January 1,2008)

    http://www.asahi.com/english/Herald-asahi/TKY200801020031.html

    Là ça cause  ;) >:(

  6. On peut imaginer que la GBU12 avec son mode de correction tout ou rien "frétille" autour de la trajectoire idéale ce qui augmente la trainée et diminue non seulement la précision mais aussi la portée. Les GBU22 avec un pilotage plus doux générerait moins de trainée d'où l'augmentation de la portée sans que l'aérodynamique du corps de bombe soit moifiée.  =D  J'ai juste là ?

  7. TWT = Traveling Wave Tubes, Tubes à Ondes Progressives en français.

    Ce sont des amplificateurs d'ondes radio à haute puissance, utilisés pour les radars, mais aussi pour les systèmes de contre-mesures électroniques, les télécommunications.

    Le principe des tubes à ondes progressives est basé sur l'émission d'un fin faisceau d'électrons dans une 'ligne à retard' à structure périodique non résonante conçue de telle sorte que le faisceau d'électrons soit en interaction avec une onde progressive se propageant dans cette structure.

    http://www.thalesgroup.com/all/pdf/Sources_puissance_hyper(R).pdf

  8. Sinon pour les radars à antenne à balayage électronique actif ou passif, je ne crois pas qu'il y ait plusieurs cerveaux dans un radar AESA. Dans les deux cas il n'y a qu'une unité de traitement du signal. C'est l'émetteur chargé de générer l'onde radio qui est unique sur les radars à antenne passive et multiples sur les radars à antenne active.

    L'émetteur d'un radar mécanique ou à antenne à balayage électronique passif (PESA) émet à haute puissance ce qui limite sa durée de vie à une centaine d'heure. Lorsqu'il meurt, le radar est hors service. Sur une antenne à balayage électronique actif, il y a des centaines de modules émetteurs-récepteurs, lorsque l'un d'entre eux s'éteint, il ne dégrade pas significativement la performance du radar.

    Un autre avantage du radar à antenne à balayage électronique actif, c'est qu'il y a moins de pertes entre l'émetteur et l'antenne puisqu'il n'y a pas de déphaseur (PESA) ou de guide d'onde (antenne mécanique) entre l'émetteur et l'aérien de l'antenne : l'antenne est son propre émetteur. Cela donne une meilleure efficacité rayonnée.

    Il y a d'autres avantages mais ce n'est pas un fil sur le radar ...  O0

  9. Pour seconder ce que dit Kovy, je ne pense qu'on puisse dire que le concept d'OSF soit obsolète parce qu'il y a peu d'appareils équipés de tels systèmes et aucun en France à part le Rafale. Mais qu'il faille traiter les obsolescences des composants, oui.

    Celà dit, cet équipement a été imaginé dans les années 80, conçu dans les années 90 et n'est entré en fabrication qu'après 2000. Seulement la technologie a évolué (3ème génération de capteurs IR, puces électroniques, connectique, méthodes industrielles ...) ce qui pose deux ou trois problèmes :

    - les pièces initialement prévues pour fabriquer l'OSF peuvent ne plus être fabriquées ou disponibles 20 ans après la conception

    - le cahier des charges, même s'il avait été respecté à l'origine, n'est plus forcément pertinent (l'armée de l'air pourrait vouloir un OSF de portée plus grande, plus sensible, plus facile d'emploi ...)

    - pour le fabricant de l'OSF, maintenir une chaine de production et une chaine logistique pour produire et soutenir l'avant-dernière génération de capteurs alors qu'il pourrait investir dans la production de la génération actuelle n'est pas une bonne politique industrielle (cela mobilise de la main d'oeuvre, des équipements, des locaux, des matériaux qui pourraient être mieux employés ailleurs).

  10. Je suis pour que SAGEM et Thales bossent le plus possible. Mais je suis pour qu'on les fasse bosser dans les domaines où ils sont les mieux placés! Si SAGEM est meilleur sur les optiques de chars, on leur donne le marché. Si Thales est meilleur sur les bombes ou l'OSF (je dis ça, j'en sais rien personnellement), on lui refile le marché.

    Dans tous les cas ça fait bossé nos boîtes.

    Mais je trouve un peu ridicule que le gouvernement et la DGA tentent par des moyens artificiels de mettre SAGEM en position de concurrencer Thales sur des marchés où ils ne sont pas compétitifs!

    On ne peut pas forcer SAGEM à s'introduire sur les mêmes créneaux que Thales s'il n'en n'ont pas l'envie/les capacités! (Et après on nous bassine avec le non-interventionnisme etc...)

    SAGEM est un des leaders mondiaux dans le domaine des centrales de navigation, ils ont révolutionné les systèmes de navigation inertielle et produit des milliers de systèmes de navigation hybride GPS inertiel aussi bien civils que militaires.

    Ils ont aussi énormément d'expérience dans le domaine de l'imagerie infrarouge, là aussi ils équipent des projets civils internationaux où on l'espère, la concurrence joue normalement.

    Donc suggérer qu'ils ne seraient pas compétitifs ou même compétents pour réaliser l'AASM me paraît complètement exagéré.

    De plus on ne sait pas vraiment à quoi est dû le retard de l'AASM et se baser sur des rumeurs est irresponsable à mon sens. Il est évident que les responsables ne vont pas se dénoncer en se frappant la poitrine et si des gens de Dassault la ramènent, cela pourrait aussi bien signifier qu'ils ont qqchose à se reprocher et qu'ils essaient de noyer le poisson. Par exemple on pourrait dire que les écoulements d'air sous le Rafale sont pourris (on n'a jamais rien vu en vol sur les points 2 de voilure et l'emport de MICA en point central de fuselage a été abandonné, certains suggérant des problèmes aérodynamiques). En plus on pourrait critiquer la disposition des emports sous voilure qui oblige è mettre un éjecteur triple en point 3, ce qui doit en plus compliquer les séparations d'armes ...

    Bref avec des rumeurs et des sous-entendus on peut dire n'importe quoi. Attendons un éventuel rapport parlementaire pour une conclusion. En attendant on peut toujours discuter ... et j'aime faire l'avocat du diable  >:(

    DEFA, quoi de mal avec le MICA IR, l'OSF et le Gerfaut ? L'OSF a été réalisé il y a 20 ans, ce n'est pas la faute de SAGEM si la technologie a évolué entre temps ...

    Le Gerfaut a été vendu à l'export, est ce que ça veut dire que les pilotes français ont les vertèbres fragiles ?

    Je croyais que le MICA IR était un super autodirecteur plus évolué que la matrice de l'ASRAAM, en tout cas c'est ce que tu défendais il n'y a pas si longtemps.

  11. Il y a déjà un glossaire sur ce site:

    http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=3126.0

    Sinon pour FLIR ça donne:

    Forward Looking InfraRed

    ou '"Infrarouge secteur frontal" en traduction française approximative.

    Cet acronyme désigne des systèmes de vision infrarouge utilisés pour la navigation à basse altitude de nuit, comme les nacelles LANTIRN (Raytheon), NAVFLIR (Thalès), Rubis, Nahav (Thalès) ...

    A ne pas confondre avec les IRST ou "Infrared search and Track" qui sont des systèmes de recherche et de poursuite infrarouge servant à détecter et suivre des cibles aériennes. Dans cette catégorie on trouve l'OSF (Rafale), le PIRATE (EF2000), l'OLS27 (Su27), EOTS (F35) ... A noter que la distinction entre les deux pourrait diminuer avec l'utilisation des détecteurs matriciels.

    Le TIALD "Thermal Imaging Airborne Laser Designator" de GEC-Marconi/BAe est un désignateur laser pour le bombardement de précision avecdes armes guidées laser, avec une caméra thermique permettant de faire de la désignation de nuit. Il est utilisé sur les Tornados. Il y a plusieurs versions, la 400 est employée sur les GR4. Je ne pense pas qu'il soit utilisé comme aide à la navigation. Dans la même catégorie on trouve les PDLCT, PDLCT-S, Damoclès, ATFLIR, SNIPER ...

  12. http://www.eucom.mil/english/FullStory.asp?art=1519

    Joint forces combine for a Large Force Exercise

    Release Date: Dec 21, 2007

    Air Force Senior Airman Justin Weaver

    31st Fighter Wing Public Affairs

    AVIANO AIR BASE, Italy � Jets could be heard roaring off the runway here and into the Italian sky as pilots from Aviano and Grossetto Air Bases participated in Operation Longshank, a large force exercise (LFE) Dec. 14.

    Today's military pilots have to be trained to handle any type of combat scenario and exercises like these help hone each pilot's skills.

    "An LFE allows us to essentially replicate a combat mission - as if we were going to war tomorrow against a significant threat," said Air Force Capt. Jesse Proctor, 555th Fighter Squadron pilot.

    Typically, fighter pilots train in a 4-ship [four aircraft], he said. Operation Longshank brought together 24 aircraft to accomplish one mission - destroy the enemy targets.

    "One of the main goals in these exercises is to challenge each pilot's ability to deal with a very intense scenario and succeed based on habit patterns and skill sets they train to everyday," Proctor continued.

    In large force exercises, pilots are divided into two teams: Red-air and blue-air forces.

    The blue forces consisted of 20 F-16 pilots from the 555th FS and the 510th FS. The red forces were incorporated into the exercise from Grossetto Air Base and initially included four Typhoon Eurofighters, but only two were actually able to participate.

    "Since two of the typhoon jets couldn't fly, we had two of our F-16s join the red-air forces," said Proctor. "Once airborne, the jets re-fueled from a KC-135 tanker and began their combat training mission."

    The blue forces objectives for the LFE included killing all red-air fighters and hitting 90 percent of the assigned targets.

    "The blue air killed all of the red air jets but lost three blue fighters in the mix, and they were able to hit about 75 percent of the targets," Proctor said. "It was great training for the new pilots, and even the experienced pilots, to be part of an exercise like this."

    Training with joint forces also helps pilots learn different tactics from other foreign pilots.

    "By fighting directly against the Typhoons, we get to actually see first hand what their capabilities are," added Proctor. "But it's not only that, exercises like these give our younger guys an opportunity to deal with things that they've never encountered before such as language barriers and non-Air Force F-16 tactics."

    While large force exercises are designed to get pilots in the sky and eliminate the enemy, they aren't the only ones who benefit from these exercises.

    "This is valuable training for us, that allows our operators to practice skills that we don't get to use very often in the deployed environment," said Air Force Capt. Michael Lake, 603rd Air Control Squadron (ACS) chief of weapons and tactics.

    The mission of the 603rd ACS is to operate a mobile unit capable of providing radar control and surveillance within a designated area. They also provide radar control for friendly aircraft in an offensive role against ground targets, and in a defensive mission against airborne threats.

    "The controllers made me truly appreciate how tough their job is," said Proctor. "The air battle managers typically control and broadcast fights that involve 6-8 jets on a daily basis. Controlling 24 jets not only makes it tough to broadcast and control the fight, but also tough to do it with limited technology."

    For Capt. Lake, this kind of exercise is what he believes brings the wing towards a common goal.

    "The training is excellent, since we get to mission plan, brief and debrief with the pilots in person," he said. "We're all part of the same wing, whether we're in operations or maintenance, and we're working toward the same goal - to win in the air."

    Sans vouloir tirer de conclusion trop générale, ça ne sonne pas trop bien pour le "second best fighter" après le F22  au niveau efficacité et disponibilité ...

  13. Comme déjà souligné c'est une perpétuelle lutte entre le bouclier et l'épéé Au Kossovo, c'est avant tout la compétence des artilleurs serbes qui avait permis la survie de leur réseau de défense. Leur politique d'émission était plus intelligente que celle des irakiens.

    Aussi je me demande si une version EM de l'AASM est réellement la réponse aux besoins de l'AdlA. Tout adversaire quelque peu compétent devrait pouvoir faire échec à ce type d'arme en gérant ses émissions EM de façon intelligente. Est ce que Spectra n'est pas censé être suffisamment précis pour déterminer les coordonnées GPS des émetteurs par triangulation ? Est ce que le guidage GPS/inertiel/imagerie de l'AASM ne serait pas meilleur dans ce cas ?

  14. De toutes les raisons possibles, celle d'un "banal" G-LOC est de loin la plus probable. Cet évènement rappelle d'ailleurs par sa similitude celui du début de l'année où un pilote de Cambrai à perdu la vie lors d'une campagne de tir en Corse. Ca n'a pas fait autant de foin, ni soulevé autant d'interrogations...

    Rassure-toi, je ne voulais pas lancer une polémique.

    Le G loc est probable mais je me demandais si on peut écarter l'hypothèse d'une malfonction du syst'eme de support du pilote ? Par exemple une défaillance de l'OBOGS. Est ce que c'est possible a 4000m en manoeuvrant sous haut facteur de charge ?

  15. En plongée et discrets : comment des sous-marins nucléaires ont constitué la première ligne de défense des Falklands

    Cinq sous-marins de la Royal Navy étaient positionnés, en plongée, le long de la limite des 12 nautiques des eaux territoriales Argentines pour donner un avertissement de raids de bombardement sur la force expéditionnaire Britannique pendant la guerre des Malouines, selon un nouveau récit sur le rôle secret joué par les sous-marins à propulsion nucléaire.

    Remorquant derrière eux des antennes linéaires, les sous-marins pouvaient détecter les lancements de Skyhawks et d’autres avions sur la principale base de Rio Grande, identifier leur type et immatriculation, et donner à la force expéditionnaire un prévis de 45 minutes pour réagir.

    Le HMS Conqueror

    Le HMS Conqueror

    Les détails de la mission de 1982, qui n’a jamais été découverte par les Argentins, ont été révélés par l’ancien commandant en second de l’un des sous-marins, le HMS Conqueror.

    S’exprimant dans une publication spéciale, Royal Navy, A Global Force, le vice-amiral Sir Tim McClement, maintenant à la retraite, écrit que, 25 ans après la campagne des Falklands, il est important de rappeler la “contribution vitale” des sous-marins dans la victoire.

    La menace des bombardiers Argentins Sky-hawk, équipés de bombes de 680 et 900 kg, et ses Super Étendard, équipés de missiles anti-navires Exocet, posait le plus grave danger pour la force expéditionnaire, principalement parce que la Royal Navy n’avait pas de système correct d’avertissement.

    Bien que les 2 porte-avions de la Royal Navy, le HMS Invincible et le HMS Hermes, situés bien à l’est des Falklands, soient hors de portée des bombardiers Argentins, les navires situés plus près du continent et les troupes débarquant sur les îles étaient extrèmement vulnérables.

    Un plan secret, bien documenté, pour attaquer l’une des principales basés aériennes Argentines et détruire les Skyhawks, en utilisant les SAS, a été annulé après qu’une répétition se soit mal passé et qu’un certain nombre de soldats des SAS aient dû chercher refuge au Chili voisin.

    La présence de 5 sous-marins nucléaires d’attaque — les HMS Conqueror, HMS Splendid, HMS Spartan, HMS Courageous et HMS Valiant — et d’un sous-marin classique diesel - électrique — le HMS Onyx — a fourni la solution. Dans la première partie du conflit, la plupart des sous-marins avaient été engagés dans d’autres missions plus prioritaires. Le HMS Conqueror suivait le croiseur Argentin General Belgrano, et le 2 mai, a lancé 2 torpilles Mark 8, coulant le navire et faisant 323 morts. Les HMS Splendid et HMS Spartan recherchaient le porte-avions Argentin 25 de Mayo, qui était soupçonné de naviguer au nord des Falklands, se préparant pour un mouvement avec le Belgrano pour prendre en tenaille la force expéditionnaire. Le HMS Onyx participait à des missions top-secret avec les forces spéciales.

    Cependant, les 5 sous-marins nucléaires ont fini par prendre des positions sur la limite des 12 nautiques pour servir de plateformes d’avertissement. Il s’est produit plusieurs incidents dramatiques.

    L’amiral McClement révèle que, pendant le transit vers la limite des 12 nautiques, l’antenne remorquée du HMS Conqueror s’est prise dans son hélice. “Cela faisait beaucoup de bruit. Nous savions qu’il y avait des sous-marins Argentins dans la zone et donc, nous avons dû nous débarrasser de l’antenne,” écrit-il. Tous les plongeurs à bord du sous-marin se sont portés volontaires pour la dangereuse tâche de démêler le câble. L’ancien commandant en second du sous-marin se souvient : “C’était très dur, beaucoup trop difficile selon les règles du temps de paix de laisser quelqu’un sur le pont, de laisser un plongeur aller seul dans l’eau.”

    Le HMS Conqueror a fait surface et 8 volontaires ont réussi à enlever le câble “en sachant que si un avion, un navire ou un sous-marin Argentin était détecté, le commandant (le Commander Christoper Wreford-Brown) devrait fermer le sas, faire plonger le sous-marin en les abandonnant à leur sort. Heureusement, ils sont tous rentrés pour raconter leur histoire,” indique l’amiral McClement.

    Avec le préavis de 45 minutes donné par les sous-marins, les Sea Harriers en patrouille de combat étaient alertés et plusieurs bombardiers Argentins ont été abattus, forçant d’autres à rentrer à leur base. Mais cela avait des conséquences inconfortables pour les sous-mariniers. “Ces avions [qui revenaient à la base] largaient leurs bombes avant de se poser, et ils le faisaient autour de la limite des 12 nautiques. Tous les sous-marins participant à la mission ont subi des bombardements au hasard, par chance sans subir de dégâts,” écrit l’amiral McClement.

    Le HMS Conqueror est revenu à Faslane, son port-base sur la Clyde, après 90 jours passés sans interruption à la mer.

    “Bien qu’il ait joué un rôle significatif dans le conflit, son équipage n’a jamais réellement vu les îles Falkland,” conclut l’amiral McClement.

  16. En avril 2007 l'EF2000 était toujours limité à 8g en raison des limitations de ses commandes de vol. De plus, le nombre de g est limité à 6.5 avec un bidon et aux alentours du plein en carburant.

    Source Craig Hoyle pour Flight:

    At the time of my flight, manoeuvres were limited to 8.1g due to a 90% flight-control software loading, although clearance will shortly be received to fly the aircraft to its maximum operating limit of 9g. However, our maximum turn brought on a load factor of 6.5g, the highest possible at the time due to the entry speed, fuel in the centreline tank and automatic angle of attack limiting.

    http://www.flightglobal.com/articles/2007/04/24/213442/eurofighter-typhoon-special-storm-force-training.html

    A noter aussi une accélération de 200 noeuds à mach 0.9 en 20 secondes. L'altitude n'est pas précisée clairement dans l'article.

  17. Les réserves halieutiques de la Guyane et l'Action de l'Etat en Mer

    http://www.blada.com/chroniques/2006/1194-Les_reserves_halieutiques_de_la_Guyane_et_l_Action_de_l_Etat_en_Mer.htm

    Sous l’impulsion du coordonnateur Guyane du Contrôle des Pêches, les services de l'Etat qui participent à l’Action de l’Etat en Mer, c'est-à-dire les Affaires Maritimes, les Douanes, la Marine nationale et la Gendarmerie maritime, ont organisé un réseau de surveillance et d’interventions en mer pour lutter contre les intrusions des pêcheurs clandestins attirés par la richesse des ressources halieutiques de la Guyane. Cette situation est le résultat d’une gestion désastreuse de la pêche des eaux surinamaises et brésiliennes ces vingt dernières années.

    En 2003, pas moins de 37 navires ont été arraisonnés pour activité de pêche illégale, généralement brésiliens ou surinamais. Ce chiffre est passé à 63 en 2004 pour redescendre à 40 navires en 2005.

    Selon les Affaires Maritimes, ces chiffres 2005 expriment une évolution dans les actes de braconnage. L’Action de l’Etat en Mer est enfin prise au sérieux par les pêcheurs frontaliers et les probabilités de se faire repérer sont désormais trop élevées pour être négligées. La pêche clandestine étrangère se cantonne essentiellement aux zones maritimes “frontalières” de la Guyane, propices aux échappées rapides. Aujourd'hui, les braconniers hésitent à poser leurs filets au large du Sinnamary comme ils le faisaient couramment auparavant.

    Après un constat de flagrant délit, les navires en fraude font l'objet de PV d'infractions et sont déroutés au port du Larivot, à la Base Navale de Degrad des Cannes ou à Sinnamary. Les cargaisons de produits de la mer sont systématiquement rejetées à la mer. Les marins sont ensuite reconduits dans leurs pays respectifs par la PAF, alertée entre temps.

    L’armateur devra pour récupérer son navire acquitter une amende de 22 500 euros s’il s’agit d’une tapouille, de 45 000 euros s'il s'agit d'un ligneur, et de 75 000 euros pour un chalutier. Ces sommes sont dissuasives par rapport à la valeur des embarcations saisies sauf pour les grands chalutiers. D’ailleurs, seul le propriétaire du chalutier surinamais SUSHIN MARU appartenant à la South Américan Fischeries a réglé au Trésor public la caution qui lui était imposée.

    Pour les nouveautés 2005, on notera la livraison à la gendarmerie maritime de deux nouvelles vedettes rapides, pouvant atteindre 25 nœuds pour un tirant d’eau de 1,50 m qui s’ajoute au Grage, une coque aluminium de 7,50m avec une vitesse de pointe de 30 nœuds pour un tirant d’eau de 0,75 m. Le tirant d’eau est un atout considérable pour le GRAGE qui peut s'approcher des mangroves guyanaises. L’époque où il suffisait aux braconniers de se rapprocher des côtes pour échapper aux représentants de l’Etat est ainsi révolue.

    Les raisons qui poussent les marins-pêcheurs à pénétrer illégalement dans les eaux territoriales guyanaises sont d’ordre écologique et économique. La surpêche des crevettiers coréens et surinamais, autorisés à pêcher le long des côtes (dès 3 miles) ainsi que des très nombreuses embarcations côtières, ont fait disparaître la biodiversité marine des eaux surinamaises.

    Des estimations sur la pêche illégale mettent en évidence le déséquilibre en ressources halieutiques entre la Guyane et le Surinam. D'après des discussions informelles avec certains pêcheurs, de 20 à 50 Acoupas rouge étaient pêchés chaque nuit dans l’Ouest guyanais en juillet/août 2004, alors que dans les eaux surinamaises seulement 2 à 10 Acoupas rouge par nuit semblaient être capturés pendant la même période, pour un effort de pêche similaire.

    Il apparaît en conséquence qu’à l’heure actuelle, pour un effort de pêche comparable, 2 à 10 fois plus de poissons à forte valeur commerciale peuvent être capturés dans les eaux guyanaises que dans les eaux surinamaises.

    Considérant le coût d’une embarcation surinamaise (coque, moteur, filets...) et le produit de la vente à Paramaribo, on constate qu’il suffit de moins de 10 campagnes de pêche menées illégalement dans les eaux françaises pour rembourser la construction d’un bateau neuf.

    Ce constat prouve que le moindre relâchement des Services de l’Etat conduira immédiatement à un retour des actions de braconnage, tant le « jeu en vaut la chandelle ».

    Depuis quelque temps, les navires en pêche illicite ont pris pour habitude de ne plus répondre aux injonctions de la Marine nationale, par diverses méthodes allant de la fuite à la simulation de collision en passant par la résistance avec armes à feu. C’est la raison pour laquelle, le 2 juin 2006, une vaste opération contre la pêche clandestine a été menée avec la collaboration des forces armées en Guyane, épaulées par un détachement de commandos de marine et un avion de surveillance Falcon 50 basé à Lorient. Malgré ces mesures exceptionnelles, un des navires interpellés a pu rejoindre les eaux territoriales brésiliennes, non sans avoir blessé par balle un militaire.

  18. Vous voulez faire chier les Anglois ?

    Admettons que les Argentins soient secrètement intéressés (très) par deux escadrilles d'avions très modernes. Admettons que les Français soient en secret sur le point de conclure une vente (avec quelques conditions : EASA, AM39 (Kaboom !) et un petit paquet cadeau Mica/Magic/Meteor.

    Là je crois que l'entente cordiale risquerait d'en prendre un sacré coup...  ;)   

    Faudrait que les Argentins soient assez cons pour refaire l'erreur d'acheter du matériel à l'un des alliés les plus proches de leur potentiel ennemi. Si les Argentins veulent garder la possibilité de faire un coup de force sur les Malouines, ils ne devraient surtout pas acheter français, sachant qu'on refilerait aux Britanniques toutes les informations nécessaires. Russe ce serait plus sûr pour eux, dans l'optique d'un conflit. Mais peut être qu'ils sont devenus plus raisonnables, dans ce cas, acheter Rafale ou Gripen, ou EF2000 ( :rolleyes:) pourrait être vu comme un signal d'alliance avec l'Europe, une détente sur les Malouines.
×
×
  • Créer...