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Tout ce qui a été posté par loki

  1. loki

    Iran Army (photos )

    qu'est ce que c'est le fusil sur la photo 9 ?
  2. le vénézuela offre du pétrole à bas prix à certains pays amis ( par exemple à cuba qui en échange envoie des médecins dans les banlieux pauvres du vénézuela soigner gratuitement.....); je n'ai jamais compris cette politique US à l'égard des forces de gauches latino américaines qui veulent améliorer les conditions sociales chez eux ; ils ont jeté Castro ( non communiste à la base il me semble ) dans les bras de l'URSS, fomenté un coup d'état au chili contre un président élu, tenté de renverser chavez ........ à croire qu'ils aiment être détestés !!
  3. plusieurs remarques : - c'est le hezbollah et non le hezmollah [08] - il n'est pas question de mettre en danger les civils ( donc pas de tirs sur les boucliers humains .......) - la mission prévoit l'emploi de la force en cas de légitime défense où pour protéger des civils mais d'après le Monde, si Israél tire pas question de répondre ( il faut télèphoner à koffi ) et si le hezbollah envoie des roquettes il faut le signaler à l'armée libanaise.......... pas question non plus d'abattre des avions isréaliens survollant le territoire libanais !! bref l'emploi de la force sera TRES limité .
  4. pas tout à fait d'accord, la politique de chavez est à la base une politique sociale ( iste ? ) qui vise à une meilleure redistribution des richesses de son pays vers les plus pauvres ( rajoutes à ça une tentative de réforme agraire ); ce n'est qu'après le coup d'état ( et pas mal de critiques US à son encontre ) qu'il a commençé à avoir une politique étrangère anti-us.
  5. comme tu le dis on verra à la prochaine élection ( jusqu'à maintenant son peuple l'a reconduit ), sa grille de lecture est-elle 100% anti-américaine où 100% anti-impérialiste où tiers-mondiste ? ça serait un bon sujet de topic ( à condition d'analyses étayées par des preuves .......) non ? [08]
  6. jusqu'à maintenant il a respecté la démocratie dans son pays , quant à son appui à l'Iran c'est son choix ( d'autres pays soutiennent des états voyoux ayant déjà l'arme nucléaire ........) d'avoir une autre grille de lecture que celle de l'occident .
  7. vu que les USA ont monté un coup d'état contre lui, c'est un peu normal qu'il ne les aime pas !!
  8. oui du producteur à l'acheteur tu sautes les intermédiaires ..........
  9. attention rien n'indique qu'un missile SA8 est à l'origine des pertes israéliennes, on pense plus à un portable voire un AT pour l'hélicoptére de transport abattu, pour l'apache, on ne connait pas la cause......
  10. les russes c'est trés bien, ils ont de bons contacts avec l'Iran et je ne vois pas Israél s'amusait à leur tirer dessus, en plus des années d'expérience de maintien de l'ordre en tchétchénie ....., la force d'interposition parfaite [08]
  11. déclenchée par l'Irak non ? ( avec l'appui de l'occident et de l'URSS ).
  12. En ce qui concerne les pays cités rappelons que le pakistan est l'un des pays où le fondamentalisme sunnite a le plus d'appui ( une partie de l'appareil militaire ), que l'Inde a déjà voté ( il y a peu ) pour un gouvernement nationaliste extrême, que Israél se contrefout du droit international , a déclenché partiellement ( 1948 ) où totalement ( 1956, 1967, 1982 ) 4 conflits majeurs en moins de 60 ans et s'oppose depuis 1949 ( conférence de lausanne ) à tout plan de paix sérieux avec ses voisins arabes ( refus de compromis territorial et ethnique ) ..... bref l'Iran qui n'a pas déclenché une guerre depuis 200 ans ( y compris depuis la période des mollahs ) ne me semble pas vraiment plus dangereux..... la comparaison avec 1938 n'a AUCUN sens vu que hitler était guidé par une doctrine expansionniste ( l'époque était à l'impérialisme ) ce qui n'est pas le cas de l'Iran actuelle ; ajoute aussi que la position iranienne vis à vis de Israél n'est pas celle de la destruction militaire mais celle d'un changement de régime ( bref une position miroir de celle des USA et de ISRAEL vis à vis de l'IRAN ). bref aucune raison à mon sens de se castagner avec le pays des mollahs, ce n'est pas lui qui a le plus foutu la merde dans le monde et la région........ la raison qui risque d'empêcher tous ces pays d'utiliser leurs armes A où H, c'est la peur d'être vitrifié si ils l'utilisent ( la dissuasion nucléaire réciproque ).
  13. la situation date de la défaite des armées nationalistes face aux armées communistes ( en 1949 je crois ) , les nationalistes se sont repliés sur l'Île de taiwan mais ont conservés le siège à l'ONU ( et le droit de véto ) jusqu'au début des années 70 ( là je suis pas sur ) quand la chine continentale a récupérée le siège et le droit de véto. actuellement les 2 gouvernements se définissent comme chinois et reconnaissent que l'Île de taiwan fait partie de la chine bref un pays avec 2 gouvernements ennemis ( mais taiwan investit beaucoup en chine continentale ........ ) une partie de la classe politique taiwnaise aimerait proclamer son indépendance ( le pays est indépendant de facto ) mais la chine refusera toute secession officielle ( y compris par les armes selon pekin )
  14. loki

    DCA iranienne?

    j'ai trouvé ça sur les défenses sol air iraniennes : http://www.globalsecurity.org/military/world/iran/airforce.htm In 1997 the Iranian Air Defense forces declared the Almaz S-200 Angara (SA-5 'Gammon') low-to high-altitude surface-to-air missile (SAM) operational. The missile has a comparatively modest acceleration rate, and relies on its small wings for maneuverability. Furthermore, the mechanically steered radars used by the SA-5 are vulnerable to saturation by decoys. Sources disagree on the number deployed, with some claiming four batteries, while others claim ten. Another source reports that the Air Force had three Soviet-made long-range SA-5 units, with a total of 10-15 launchers -- enough for six sites. There were reports that Iran was considering purchases of the highly capable SA-10 [s-300] missile system. The SA-10 is a highly capable long-range all-altitude SAM. As early as 1994 it was reported that Iran had six SA-10 batteries [96 missiles] on order from Russia [but as of early 2006 no deliveries had taken place]. In February 1997 a $90 million sale of 36 missiles to Iran and three older SA-10 SAM systems, made up of components from Russia, Croatia, and Kazakhstan, fell through. On 30 December 2000 an announcement was made in Russia that Iran had informed Russian Defense Minister Igor Sergeyev about Iran's desire to purchase the S-300 anti-missile system. In March 2001 there were reports tha the Russians are close to cutting a deal with Iran on advanced missiles. Itar-Tass reported that Iran would soon close the deal on the Russian Tor-M1, Tor-M1T, and the S-300 surface-to-air missiles. After this report, there were no subsequent reports of Iranian interest in the SA-10. In December 2005 Iran entered into a contract to purchase 29 TOR M1 [sA-15 GAUNTLET] mobile surface-to-air missile defence systems from Russia worth more than USD 700 million (EUR 600 million). The TOR-M1 is a mobile system designed for operation at medium- and low-altitude levels against aircraft and guided missiles. Each unit consists of a vehicle armed with eight missiles and a radar that can track 48 targets and engage two simultaneously. The TOR-M1 systems have medium-range capabilities for intercepting planes and missiles and are not designed for ground operations. There is no dispositive source of information on Iranian air defense deployment. Key SAM-defended areas include Tehran and centers involved in nuclear, chemical, and biological weapons programs. Iran appears to have deployed the SA-5 batteries to defend Tehran, major ports, and oil facilities, providing long-range medium-to-high altitude coverage of vital coastal installations. The I-Hawk and SA-2 batteries are reportedly located around Tehran, Isfahan, Shiraz, Bandar Abbas, Kharg Island, Bushehr, Bandar Khomeini, Ahwaz, Dezful, Kermanshah, Hamadan, and Tabriz, providing point defense for key bases and facilities. Some of these sites lack sufficient missile launchers to be fully effective. Iran imported surveillance radars from the China National Electronics Import-Export Corporation. The radar can detect targets up to 300 km away and is now part of Iran's air defense system. But even with China's help, Iran's air defenses remained porous, perhaps on par with Iraqi capabilities demonstrated in the 1991 Gulf war. The launchers are scattered too widely prevent relatively rapid suppression. Iran lacks the low altitude radar coverage, overlapping radar network, command and control integration, sensors, and resistance to jamming and electronic countermeasures needed for an effective air defense net. The defenses operate a point defense mode. La présence de S300 n'est donc pas confirmée mais l'arrivée de SA15 va moderniser l'ensemble avec un systéme extrémement léthal ayant de bonnes capacités contre les avions, les missiles et les bombes guidées ( selon le constructeur [08] )
  15. le monde aujord'hui : La contestation grandit et fragilise le gouvernement israélien LE MONDE | 24.08.06 | 13h17 • Mis à jour le 24.08.06 | 13h17 JÉRUSALEM ENVOYÉ SPÉCIAL L'état-major de l'armée israélienne a annoncé, mercredi 23 août, que Tsahal "continue de détruire les infrastructures du Hezbollah" au Liban sud. Le même jour, un soldat israélien y est mort et deux autres ont été blessés en sautant sur des mines abandonnées dans les années 1980. Trois soldats libanais ont péri dans des circonstances identiques. Cependant, plus la guerre s'éloigne, plus une question monte en Israël : le gouvernement peut-il tomber ? Mercredi, Moshé et Riva Muskal, qui ont perdu leur fils au Liban, ont rejoint la "fronde des réservistes". Marquée à droite, l'initiative du couple exige "la démission" du premier ministre centriste, Ehoud Olmert. La contestation, sans ligne politique identifiée en général, reste encore limitée, mais elle grandit progressivement. Le danger, pour les dirigeants, c'est l'argument-clé, très percutant, utilisé : celui d'avoir affaire à un gouvernement d'"incompétents". Peu d'observateurs imaginent ce mouvement parvenir à ses fins. Mais, disent-ils, si une jonction s'établit entre la fronde des réservistes et la grogne sociale dans le nord du pays, la coalition gouvernementale (Kadima-travaillistes) sera en danger. "Les quinze prochains jours seront cruciaux", entend-on dans les couloirs du Parlement. Pour calmer les réservistes, M. Olmert a offert une prime exceptionnelle de 2 000 shekels (370 euros) à ceux qui ont combattu au Liban. On doute qu'elle suffise à apaiser leur ire. Quant aux négociations sur les compensations, beaucoup plus conséquentes, exigées par les industriels, artisans et commerçants du Nord pour couvrir leurs pertes, elles n'ont, à ce jour, pas abouti. De fait, le gouvernement se débat dans une crise à double face : budgétaire et politique. Estimé initialement à 2,5 milliards de shekels (460 millions d'euros), le coût de la guerre atteint désormais les 6 milliards de shekels (1,1 milliard d'euros). Seule la défense s'est déjà vu attribuer 2 milliards de shekels supplémentaires. Le ministère en veut sept. Le ministre des finances, Avraham Hirshsohn (Kadima), rejette toute augmentation du budget. Il affirme qu'un fonds spécial et des recettes fiscales supérieures aux prévisions couvriront 60 % des dommages. Le reste, il faudra le prendre ailleurs. Mais les élus travaillistes ont refusé, en commission des finances, de voter des coupes dans les budgets sociaux. "Cela signifie qu'il n'y a plus de coalition", a réagi le président de la majorité parlementaire, Avigdor Yitzhaki (Kadima). Sa coalition tangue et M. Olmert est engagé dans de tortueuses manoeuvres. Mardi, il a entamé des pourparlers avec le parti populiste de droite, Israël Beitenou (Israël Notre maison). Son chef, Avigdor Lieberman, a fait dépendre son entrée au gouvernement... du départ du Parti travailliste. Un parti dont le chef, Amir Péretz, ministre de la défense, a affronté, mercredi soir, des opposants déterminés à le renverser. UNE OPINION SCANDALISÉE Toutes ces fissures dans la coalition s'accompagnent d'informations quotidiennes sur des enquêtes visant cinq membres du gouvernement, dont Ehoud Olmert, soupçonné d'enrichissement dans une affaire immobilière. Convoqué chez le juge, le chef de l'Etat, Moché Katsav, est accusé d'agression sexuelle. Le quotidien Yedioth Aharonot estime qu'il sera bientôt "forcé de démissionner". Ajoutées aux "incuries" dans la conduite de la guerre, ces affaires ont un effet dévastateur sur l'opinion. Dans cette situation, diverses études montrent que les partis d'opposition de droite, le Likoud et Israël Beitenou, seraient les principaux bénéficiaires de la crise en termes électoraux. Professeur de sciences politiques à l'université de Jérusalem, Yaron Ytzhaki ne croit pourtant pas que l'heure de la droite "dure" ait sonné. "Malgré les discours guerriers sur le "prochain round", notre société fait le bilan : l'emploi massif de la force n'est parvenu ni a faire cesser les tirs de roquettes de Gaza ni à vaincre le Hezbollah, dit-il. La peur d'une confrontation avec l'Iran s'est installée. Le sentiment est que l'occupation des Palestiniens a pourri notre armée : elle ne sait plus faire la guerre. La clé de la sécurité est dans un accord régional et la fin de l'occupation. Si un leader respecté le disait, la population y serait disposée. La perspective de nouvelles guerres n'emballe personne." Ancien ministre travailliste, Ouzi Baram est plus pessimiste : "Si Olmert parvient au bout de l'été, il s'en sortira. Lui ne veut pas de coalition avec la droite. Mais il pourrait s'y résoudre. L'intégrer au gouvernement le sauverait de la commission d'enquête." C'en serait fini du plan de désengagement partiel de la Cisjordanie, sur lequel Kadima avait remporté les élections, il y a cinq mois.
  16. désolé mais taiwan fait partie de la chine : ce pays n'a jamais déclaré son indépendance et il n'est pas reconnu en tant qu'état indépendant par les nations unis où quiquonque; la position chinoise c'est un pays ( la chine ), 2 systémes ( communiste et taiwan ). si jamais cette entité ( désolé pour le terme ) fait secession et proclame son indépendance, pékin a averti quelle considérerait ça comme un casus belli et envahirait l'ïle.
  17. plus précisément il indique que le hezbollah posséde des SA7 et SA14, probablement des SA16, et peut être des SA18 et SA8 ( le dernier en trés faible quantité ) au moins un hélicoptére a été abattu et un autre cause inconnue.
  18. toujours le figaro : Tsahal a utilisé au Liban les mêmes techniques que dans les Territoires palestiniens. LE CHEF d'état-major, le général Dan Haloutz, a beau répéter que si Tsahal n'a pas remporté une victoire par KO contre le Hezbollah elle a gagné aux points, de nombreux Israéliens, habitués aux victoires éclair et éclatantes des précédentes guerres face aux armées arabes, ont le sentiment d'avoir essuyé une défaite. S'inquiétant de la fragilité du cessez-le-feu et de l'éventualité d'une reprise des combats, une majorité d'entre eux réclame une commission d'enquête d'État pour faire la lumière sur les mauvaises surprises tactiques ou stratégiques constatées au Liban. Deux Israéliens sur trois souhaitent qu'une telle commission examine les responsabilités dans la conduite de la campagne contre le Hezbollah, afin de ne pas répéter ces erreurs, selon un récent sondage du quotidien Yedioth Ahronoth. De retour du front, les réservistes ont fait état d'ordres confus et contradictoires, de missions inutilement risquées ou d'entraînements insuffisants. Les médias israéliens s'interrogent sur les capacités de leur armée à remporter une guerre non conventionnelle, du type de celle qui a opposé Tsahal au Hezbollah. Pour la première fois, Tsahal a eu à affronter une guérilla organisée et équipée comme une armée : un ennemi caché et insaisissable. Issu de l'armée de l'air, le général Haloutz a tout misé sur une campagne aérienne massive pour briser la colonne vertébrale du Hezbollah, avant d'engager les forces terrestres. Trop tard et sans efficacité véritable. Au bout de plus d'un mois de combats, le Hezbollah reste capable de frapper le nord d'Israël avec ses roquettes et les combattants chiites sont toujours présents au Liban-Sud. Tsahal affaibli par des années de travail de police «Les capacités de combat des forces terrestres déployées par Tsahal au Liban ont été affaiblies par des années de travail de police dans les Territoires, estime l'analyste Zeev Schiff dans le quotidien Haaretz. Tsahal est connue pour ses méthodes de blitzkrieg, ses manoeuvres d'encerclement en profondeur en territoire ennemi et sa capacité à apporter une fin rapide et décisive aux combats. Mais les aptitudes de Tsahal ont été gâchées par des années d'opérations qui l'ont ligoté émotionnellement et politiquement. Tsahal n'est plus l'armée que nous avons connue pendant la guerre du Kippour, en 1973, ou la guerre du Liban de 1982.» Plusieurs analystes militaires jugent qu'Israël aurait dû engager la police des frontières pour combattre les Palestiniens dans les Territoires occupés. Ainsi, l'armée régulière et les réservistes auraient eu la possibilité de continuer à s'entraîner pour différents types de confrontation. Au lieu de cela, les mêmes forces d'élite, telles que la Brigade Golani, ont été déployées dans les Territoires palestiniens, où ils ont fait leurs armes, avant d'être envoyées au Liban. Les forces israéliennes auraient ainsi été trahies par les réflexes acquis durant l'Intifada, qui ont guidé la façon dont les troupes se sont battues à Maroun al-Ras ou à Bent Jbeil. Les unités combattantes israéliennes se sont engagées dans la bataille avant de se retirer rapidement, afin de limiter les pertes, comme elles le font dans la bande de Gaza. Face aux combattants palestiniens et à leurs armes rudimentaires, les soldats ont acquis le réflexe de s'abriter dans la maison la plus proche ou derrière un mur lors d'une contre-attaque. Cette tactique s'est révélée très coûteuse en vies humaines face au déluge de tirs de roquettes antichar des combattants du Hezbollah. Les forces israéliennes manquaient également d'expérience pour coordonner efficacement les tirs d'artillerie avec les troupes engagées au sol. À Gaza, les barrages d'artillerie ont essentiellement pour objectif de créer des zones tampons et n'ont plus pour but de détruire une position ennemie, facilitant ensuite l'avancée des soldats au sol.
  19. le figaro : Dans un rapport publié mercredi, l’organisation de défense des droits de l’Homme accuse l’Etat hébreu d’avoir «délibérément» pris des civils pour cible lors de son offensive au Liban. «Des attaques aveugles et disproportionnées» contre des structures civiles. Pour l'organisation Amnesty International, Tsahal s'est rendu coupable de «crimes de guerre» lors de sa campagne de bombardements. Dans un rapport publié mercredi, l'organisation recense les 7.000 frappes aériennes et les 2.500 bombardements, dont beaucoup ont démoli des magasins, des hôpitaux et des bâtiments publics, comme par exemple les installations de stockage d’eau et de carburant, détruits pour obliger les civils à fuir. Intitulé «Israël/Liban : destruction délibérée ou dommages collatéraux ?», le rapport rappelle que plus de 1.100 Libanais, dont un tiers étaient des enfants, ont péri dans ces attaques. 4.000 personnes ont été blessées, et 970.000 déplacées. Enquête indépendante des Nations unies Pour Amnesty, la justification d’Israël qui invoque des dommages collatéraux ou l’utilisation de boucliers humains, n’est pas recevable. Kate Gilmore, secrétaire générale exécutive adjointe d’Amnesty International, estime que les frappes de l’armée israélienne étaient «délibérées et faisaient intégralement partie de sa stratégie militaire». Et balaye l’argument de légalité invoqué par Israël pour justifier ces attaques : «Le mode, l’étendue et l’intensité des attaques ôtent toute crédibilité à l’affirmation d’Israël selon laquelle il s’agirait de dommages collatéraux» A l'appui de ces affirmations, l’organisation humanitaire, qui était présente des deux côtés de la frontière libano-israélienne, rappelle une déclaration du chef d'Etat major israélien au moment de l'offensive : «Rien n'est à l'abri au Liban, c'est aussi simple que cela». L'organisation va demander aux Nations unies de mener une enquête indépendante sur les violations du droit humanitaire international qui auraient été commises au Liban par les deux parties. De son côté, elle étudiera les attaques du Hezbollah sur Israël de façon séparée. Ce n’est pas la première fois qu’une association accuse Tsahal de crimes de guerre : le 31 juillet, Human Rights Watch avait déclaré que «l’armée israélienne portait l'entière responsabilité de la mort de plus de 28 civils à Cana», et que le Hezbollah «s'était aussi rendu coupable de crimes de guerre en tirant des roquettes sur des civils israéliens».
  20. le figaro : Des ministres israéliens évoquent la reprise d'un dialogue avec la Syrie, mais Ehoud Olmert dément. UNE SEMAINE après la fin de l'offensive israélienne au Liban-Sud, le Golan redevient un enjeu de politique régionale. La quête d'un règlement de la question de ce territoire occupé par Israël depuis la «guerre des Six-Jours», en 1967, puis annexé en 1981 est perçue comme l'une des clés du retour à la stabilité. En proposant hier à la Syrie une reprise des négociations sur la restitution du plateau en «contrepartie d'une paix véritable», le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Avi Dichter, a ouvert une brèche. D'autant plus que quelques jours plus tôt, le ministre de la Défense, Amir Peretz, avait lui aussi souligné la nécessité pour Israël de préparer les conditions d'un dialogue avec Damas. Sa prise de position avait été suivie avant-hier par l'annonce par le ministre des Affaires étrangères, Mme Tzipi Livni, de la création d'un groupe de travail pour oeuvrer à une possible ouverture de discussions. Mais ces prudentes déclarations ont été balayées par le premier ministre, Ehoud Olmert. «Tant que la Syrie continuera de soutenir le terrorisme, il n'y a pas lieu de négocier», a-t-il déclaré hier, lors d'une visite dans le nord d'Israël. «Nous ne devons pas oublier que des milliers de roquettes» tirées par le Hezbollah sur le nord d'Israël lors de la guerre au Liban «provenaient de Syrie», a-t-il encore affirmé. Pour lui, les «terroristes qui ont enlevé Gilad Shalit ont reçu leurs instructions de Damas». Intransigeance Engagées sous le gouvernement travailliste israélien dirigé par Ehoud Barak, les négociations avec la Syrie avaient été interrompues en janvier 2000. Un retrait de la quasi-totalité du Golan, hormis une bande étroite de terre longeant la rive orientale du lac de Tibériade, le principal réservoir d'eau douce d'Israël, était envisagé à cette époque. Le 15 août, au lendemain du cessez-le-feu au Liban, le président syrien Bachar al-Assad avait affirmé ne pas s'attendre à «une paix prochaine» avec Israël, qu'il a qualifié d'«ennemi». L'État hébreu, «comme je l'ai dit, ne veut pas la paix. La paix impose à Israël de restituer les Territoires occupés à leurs propriétaires et de rétablir leurs droits», avait ajouté Assad. Conforté dans son intransigeance par la résistance du Hezbollah face à Tsahal, le chef d'État syrien semble également peu disposé à lâcher du lest à l'égard du gouvernement libanais. Il n'a pas hésité à accuser la majorité parlementaire libanaise d'être inféodée à Israël. Hier, l'émir du Qatar, le cheikh Hamad Ben Khalifa al-Thani, a toutefois transmis au premier ministre, Fouad Siniora, une invitation du président Assad à se rendre à Damas.
  21. le figaro aujourd'hui : Pour la première fois, le général Dan Haloutz reconnaît des erreurs dans la conduite de la guerre contre le Hezbollah. Le haut gradé estime que ces «manquements» se situent notamment «au niveau du commandement». Une commission d’enquête devrait déterminer les responsabilités. « Parallèlement à nos succès, nous avons constaté durant ces combats des manquements ». Pour la première fois depuis le début de l’opération au Liban, le chef d’état-major israélien reconnaît que son armée n’a pas été infaillible. Dans un ordre du jour adressé à l’armée jeudi, le général Dan Haloutz estime que ces « manquements » se situent « dans divers domaines, notamment au niveau logistique, opérationnel » et au niveau du « commandement ». « Nous devons procéder à l'examen approfondi des succès et des erreurs. Nous devons en tirer des enseignements professionnels, car nous sommes confrontés à d'autres défis. Cet examen nous concernera tous, de moi-même jusqu'au dernier des soldats », écrit-il. Jusqu’à présent, le haut gradé n’avait pas remis en cause sa stratégie. Dimanche, devant les membres du cabinet israélien, il avait de nouveau défendu le bilan de l’opération au Liban : « En comptant les points, c’est définitivement une victoire. Peut-être pas un KO, mais en terme de réalisations, c’est une victoire. » Limogeage de hauts responsables ? Depuis le vote à l’Onu de la résolution 1701 et l’arrêt des combats, les responsables militaires et politiques sont critiqués. Les réservistes ont pris la tête du mouvement de protestation. Revenus du front, les soldats décrivent dans les médias israéliens le manque de matériel, l’insuffisance de nourriture et d’eau ainsi que le manque de détermination du commandement militaire. Bien loin de l’image de l’armée la plus moderne du Proche-Orient. Face à cette situation, le premier ministre israélien a décidé de créer une commission d’enquête sur la conduite de la guerre menée au Liban. Ehoud Olmert devrait bientôt déterminer son cadre juridique. Si elle était confiée à une commission d’Etat, cette dernière pourrait alors procéder à des limogeages de responsables politiques et militaires. Quelques jours avant la fin des hostilités, le commandant de la région militaire nord, le général Udi Adam, avait déjà été remercié, jugé en partie responsable de l’échec des opérations au Liban-Sud.
  22. lesquelles ( à part le cas de taiwan qui est bien connu , mais c'est un territoire chinois ) ? merci
  23. beaucoup dépendra aussi de la capacité du gouvernement libanais à résoudre ce que le hezbollah considére comme des objectifs minimum ( éviction d'Israél des fermes de chebaa ( quitte à ce que la zone passe sous contrôle de la FINUL ), libération des prisonniers ( au moins des libanais ) et arrêt des atteintes à la souveraineté du Liban ( survols aériens, assassinats, violations de l'espace maritime .......)). Le gouvernement libanais ( il a mandat du hezbollah pour négocier ) souhaite revenir aux accords d'armistice de 1949; il faut attendre les propositions de koffi annan ( et voir si les bélligérants les acceptent ) pour avoir une idée plus claire ....
  24. dans l'article de Cordesman, celui-ci estime les pertes ( tués, blessés, prisonniers ) globales du Hezbollah à 15 où 25% de son effectif initial ( 2 à 3000 hommes ) soit de 300 à 750 combattants ( mais le hezbollah a une réserve de 10000 combattants ), ses sources sont israéliennes.
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